Blé, zinc, ciment, lait, pétrole

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3 Blé, zinc, ciment, lait, pétrole oilà maintenant six mois que nous avons été élus. Six mois durant lesquels nous avons œuvré pour structurer notre action. Il faut bien avoir à l esprit que cette mandature va être déterminante pour l avenir de notre réseau, et donc des services que nous apportons à nos ressortissants. Toute la subtilité actuelle réside dans le fait qu il faut savoir prendre du recul pour des décisions qui vont impacter presque irrémédiablement l organisation de nos compagnies, tout en continuant à agir avec énergie et détermination pour servir au quotidien les entreprises artisanales. La réforme de notre réseau est un chantier significatif qui n est pas simple à conduire. Et nous prendrons le temps nécessaire pour y parvenir. Car, dans certaines structures, les phénomènes de rassemblement ont produit des conséquences désastreuses pour les bénéficiaires finaux. Ce n est pas parce que l on veut prendre du temps pour réfléchir et analyser qu on est contre la réforme. Pour ma part, je ne suis pas conservateur dans l âme, mais j aime que les choses soient faites avec pragmatisme et utilité. Notre choix porte sur une CMA départementale de plein droit, et une «Chambre Régionale» et non une «Chambre de Région». Cela m apparaît primordial pour déterminer la façon dont la régionalisation doit s enclencher. Je suis relativement confiant, car nos trois compagnies collaborent déjà activement. Nous avons depuis peu le même outil informatique, avec le même prestataire. Cela a permis à nos équipes respectives d harmoniser les pratiques et de mettre en place une Gestion des Relations Clients communes. Et croyez-moi, c est loin d être le cas dans les autres régions! Les Présidents de l Urssaf et du RSI ne vous diront pas le contraire, c est la clé de voûte d une réforme réussie. Pour reprendre une expression du bâtiment, quand on construit une maison, on commence par les fondations, pas par le toit. TEMA presse

4 uste à côté du siège de la CMA, à Beauvais, l architecte Richard Gallois a proposé un concept très «universitaire»! D une surface de 4000 m 2 couverts, d un coût supérieur à 11 millions d euros TTC, ce bâtiment, plus fonctionnel, plus spacieux, répondant à l ensemble des nouvelles normes d hygiène et de sécurité, doté de laboratoires bien équipés, permet de dispenser des formations de qualité! Il nous permet également de mieux insérer les publics adultes en difficultés, les personnes à mobilité réduite et en quête d une reconversion professionnelle. 400 apprentis étaient formés sur l ancien site de Beauvais. L Institut des Métiers de l Artisanat permet d en accueillir 30 à 40 % de plus. Cet outil permet également de recevoir beaucoup plus de jeunes pour observer les métiers, notamment dans le cadre des opérations de découverte-métiers. Une dimension «Développement durable» y est également attachée. La gestion du chantier respecte les normes HQE avec notamment le tri des déchets. Un toit végétalisé a été choisi, un système de récupération des eaux sera mis en place Ce bâtiment a été co-financé par l État, le Conseil Régional de Picardie, le Conseil Général de l Oise, la Communauté d Agglomération du Beauvaisis et la Chambre de Métiers et de l Artisanat de l Oise. Thomas Roussel est fils de boucher. C est donc tout naturellement qu il a décidé de s orienter vers les métiers de la viande. «Petit, j effectuais les tournées avec mon père. Il a su me transmettre sa passion et me donner envie de suivre ses pas!» Après son CAP de boucher, Thomas Roussel, apprenti chez Thierry Mary à La Chapelle-aux-Pots, a décidé de poursuivre sa formation en préparant un CAP de charcutier. «Après, je préparerai un Connexe traiteur Je voudrais avoir une formation complète pour offrir un service global quand j aurai ma propre entreprise!» Il est vrai qu il a été aidé par un patron qui a su lui donner envie de persévérer dans la branche et surtout d aller plus loin. «Le maître d apprentissage accompagne l envie et il transmet la passion.» Mais ce n est pas tout, le centre de formation d apprentis est également un lieu où le goût du métier se construit. «L IMA est agréable. Nous disposons d un vaste espace de travail très bien équipé. Les ingrédients de la réussite sont là!»

5 «J ai toujours voulu être coiffeuse. C est un métier qui me passionne. J aime relooker les gens, les rendre beaux!» Aujourd hui titulaire d un CAP, Kelly Berckmoes prépare un Brevet Professionnel Coiffure en alternance entre l entreprise de Karine Cermely «Espace coiffure Kar in» à Liancourt et l Institut des Métiers de l Artisanat à Beauvais. À l issue de sa formation, Kelly souhaite trouver un poste de salariée pour se forger une expérience et maîtriser toutes les ficelles du métier. Mais, avoir son propre salon, elle en rêve! «Ce serait un formidable aboutissement!», nous confie la jeune femme. Pour l instant, elle compte bien profiter de sa dernière année de formation dans ce nouveau centre de formation d apprentis flambant neuf. «Franchement, l IMA est super bien! Il y a tout à disposition, nous avons plus de place pour travailler, les salons de coiffure, plus professionnels, sont lumineux et chaleureux! Nous avons réellement l impression de travailler dans un vrai salon!» «Je suis un produit maison!, s exclame Fabrice Lerond, formateur en pâtisserie. J ai effectué mon apprentissage au CFA de Beauvais il y a quelques années maintenant.» CAP pâtissier, CAP chocolatier, Brevet Technique des Métiers, mention complémentaire traiteur, Bac Pro Fabrice a toujours eu soif de formation. Jamais «rassasié», il en a fait son métier! Formateur en pâtisserie et chocolaterie dans un autre établissement, Fabrice Lerond a toujours souhaité revenir au CFA dans lequel il avait été formé, pour, à son tour, enseigner ce qui le passionne et l anime. Aujourd hui, il s attache à transmettre à ses apprentis ses techniques et savoir-faire mais aussi à faire respecter les règles d hygiène alimentaire. «L Institut des Métiers de l Artisanat dispose de trois laboratoires en charcuterie, pâtisserie et boulangerie résolument modernes, agréables et lumineux. Le matériel que nous utilisons avec les apprentis est neuf et plus professionnel. C est un peu la cerise sur le gâteau!» «L enseignement m a toujours attiré. Tout jeune, je souhaitais devenir instituteur.» À ses débuts, Patrick Mounaix enseignait les mathématiques et la physique. Mais, aventurier dans l âme et animé par les challenges, il désirait avoir plus de responsabilités. Patrick Mounaix, directeur de l Institut des Métiers de l Artisanat, a pris ses fonctions il y a plus de 30 ans. «Nous avons commencé à parler du projet d un nouveau centre de formation d apprentis en Les métiers que l on enseigne évoluent, nous nous devions de suivre le même chemin. Aujourd hui, l Institut des Métiers de l Artisanat est un superbe outil de promotion de l apprentissage. Il est à la hauteur de l image de l Artisanat, première entreprise de France!» L IMA va également permettre d élargir la gamme de formation proposée. Un titre d entrepreneur des petites entreprises (Diplôme de niveau II) est actuellement à l étude. Il sera proposé aux jeunes souhaitant créer ou reprendre une entreprise à l issue de leur formation.

6 e Président a évoqué devant ses élus et l ensemble des partenaires présents, la réforme du réseau des CMA. «C est un chantier significatif qui n est pas simple à conduire. Et nous prendrons le temps nécessaire pour y parvenir.» Lors de cette AG, les élus ont donc réaffirmé leur choix d une CMA départementale de plein droit et une «Chambre Régionale» et non une «Chambre de Région». Par ailleurs, pour ce qui concerne les orientations départementales, cette mandature sera ancrée sur la proximité. «Nous nous devons de renforcer les liens avec les territoires, avec l ensemble des acteurs qui les composent. Notre utilité est là, pas ailleurs. Et, on existe parce qu on est utile, a dit M. Legendre, «et nous devons également renforcer notre collaboration avec les Maisons de l Emploi et de la Formation, le Pôle Emploi, et tous les partenaires susceptibles d agir à nos côtés pour le développement des entreprises artisanales.» Toute notre énergie doit être concentrée pour renforcer le tissu artisanal de notre département. L autre point, largement développé par le Président, a été l apprentissage. À ce propos, il s est montré satisfait de la prochaine rentrée qui se tiendra dans les locaux de l Institut des Métiers et de l Artisanat, comme il s y était engagé. «Là aussi, nous avons un vrai challenge. Rappelons que le concept de l apprentissage est né dans l artisanat. L organisation de l apprentissage fut même la raison essentielle de la création des chambres de métiers dans les années 30. Cela, nous devons l avoir à l esprit pour construire l avenir.» Le Président a conclu son propos en remerciant les partenaires financiers, «sans qui nous ne serions pas en mesure de mener avec autant d efficacité notre politique en matière de développement économique. Et plus particulièrement le Conseil Général de l Oise, qui nous accompagne fidèlement depuis de nombreuses années». Le thème d intérêt général développé ensuite a porté sur une présentation détaillée de l EIRL, qui, comme chacun sait, est un nouveau statut juridique voulu de longue date par le secteur des métiers. M me Patricia Willaert, Secrétaire Générale de la Préfecture, représentant M. Le Préfet, est venue conclure cette journée de travail.

7 e Président Zéphyrin Legendre accompagné des élus locaux a rendu visite à cinq entreprises artisanales du Pays des Sources le 30 juin dernier. René Mahet, Président du Pays des Sources, Zéphyrin Legendre, Philippe Frasier, Vice-Président de la CMA Oise, ainsi que des personnalités de la CCPS et des différentes mairies, ont visité le salon de toilettage pour animaux domestiques de Pauline D Heygère installé à La Neuville-sur-Ressons. Puis à Ressons-sur-Matz, ils se sont rendus chez Maurice Choupe, boulanger-pâtissier, ainsi que chez Imène Lahmar installée en restauration rapide, vente à emporter. Puis, ils ont poursuivi leur périple à Elincourt-Sainte-Marguerite chez Stéphane Dermigny, qui a créé son entreprise d entretien d espaces verts en mars Enfin, ils ont terminé chez Yann Szczupak, «Mecano Rapidomicile» installé dans la mécanique automobile obile à domicile. roméo Formation, premier centre de formation industrielle de France, a inauguré ses nouveaux locaux HQE dans la zone du Bois de Plaisance de Venette le 14 juin denier. Proméo propose une cinquantaine de formations en contrat d apprentissage ou de professionnalisation (CAP, Bac, BTS, licences, masters, diplôme d ingénieur), réparties sur plusieurs filières techniques et tertiaires à Beauvais, Compiègne et Senlis.

8 ette rencontre était placée sous le signe de l Artisanat avec un grand A puisqu elle s est déroulée le jour de l ouverture du maintenant célèbre «Europamarkt» mais aussi de la Première Journée Nationale de l Artisanat Allemand, lancée le samedi 3 septembre à Aachen, par le Ministre du Land Rhénanie du Nord Westphalie! Depuis deux années, l Allemagne, a, en effet, décidé, à l image du réseau français, de promouvoir l artisanat en organisant des opérations de communication d envergure, dans les médias, mais aussi maintenant dans les villes avec l appui du réseau consulaire. Les élus ont décidé de commencer par rapprocher des chefs d entreprises des deux nationalités afin de faciliter ensuite l échange de leurs apprentis. Comme chaque année, sur le stand de la CMA Oise, trois artisans du département ont proposé leurs produits aux quelque visiteurs allemands, belges, hollandais de l Europamarkt, marché d artisanat d art européen Petits objets en bois, gravure sur verre, objets de décoration et bijoux ont agrémenté le stand de la Chambre de Métiers et de l Artisanat de l Oise, avec la présence de : M me Anne Gastan, menuisier ébéniste, 17 allée des Crins à Beauvais Tél. : /anne.gastan@free.fr M me Christine Rouze, L Atelier des Glycines, 7 bis rue de Méru, à Villeneuve- Les-Sablons Tél. : ou Nappes, chapeaux, bijoux, lampes, coussins, sacs, pêle-mêle, photophores M me Nathalie Meusnier, gravure sur verre, 46 rue de la Vallée à Saint-Maur Tél. : ou , nmeusnier@yahoo.fr Exposer sur un marché de ce type fut pour eux, une expérience enrichissante : s adapter aux différents marchés doit être l un des soucis constant du créateur. Il convient d en connaître les spécificités et d ajuster en conséquence, sa production.

9 e 30 juin dernier, Philippe Marini, Président de l Agglomération de la Région de Compiègne, Zéphyrin Legendre, Président de la CMA Oise, Philippe Enjolras, Président de la Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale de l Oise, ainsi que Jean-Pierre Lenglet, Président de l association des commerçants de Compiègne, se sont réunis afin de procéder à la signature du dossier de candidature au FISAC (Fonds d Intervention pour les Services, l Artisanat et le Commerce) pour le soutien du commerce et de l artisanat. «C est la suite logique du schéma d équipement commercial, explique le Président de l ARC, Philippe Marini, cela repose sur des études précises qui nous permettent de cibler des priorités. Notamment, concernant l équilibre de toutes les formes de commerce Chaque forme est complémentaire. Elles ne doivent pas s opposer.» Huit millions d euros seront ainsi injectés sur cinq ans, que ce soit pour faciliter le stationnement, diagnostiquer l accessibilité handicapés, la requalification d espaces publics, améliorer la signalétique Un nouveau partenariat qui sera positif pour les entreprises artisanales du secteur! our la 7 e année consécutive, le Conseil général de l Oise organise son marché des producteurs locaux. Avec plus de visiteurs en 2010, ce premier rendez-vous de l automne est devenu incontournable autant pour les visiteurs que pour les exposants, chaque année plus nombreux. Fort de ce succès, le Conseil Général de l Oise a le plaisir de vous convier au 7 e Marché fermier de l Oise, le dimanche 9 octobre prochain, dans les jardins de l hôtel du département à Beauvais. Ventes, dégustations, animations, ateliers, jeux-concours inviteront les habitants de l Oise à découvrir, ou redécouvrir, l univers agricole, la qualité et la spécificité des produits du terroir.

10 e barème forfaitaire kilométrique a été revalorisé par le premier ministre François Fillon en avril dernier. Cette aide concerne les contribuables qui utilisent leur véhicule dans le cadre de leur activité professionnelle et déduisent les coûts de cette utilisation dans leur déclaration d impôts. La déduction de 1,6 % initialement prévue a donc été revue à 4,6 %. Attention! Les frais de carburant des véhicules affectés uniquement à usage professionnel, tels que les utilitaires, ne sont pas concernés par cette mesure artisans devraient bénéficier de cette revalorisation.

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12 n Picardie, on comptait en 2010 environ apprentis, dont près de 5350 dans l artisanat, répartis ainsi : 1545 dans des entreprises artisanales de l Aisne, 2220 dans celles de l Oise et 1580 dans celles de la Somme. L apprentissage est dans le domaine de compétences du Conseil Régional de Picardie. Nous sommes donc allés à la rencontre de l élue concernée : Sylvie Hubert, Vice-Présidente du Conseil Régional de Picardie chargée de l Apprentissage. Installée depuis près de 25 ans en Picardie, Sylvie Hubert s est prise d affection pour cette région au point de vouloir y apporter sa pierre en s investissant dans la vie citoyenne. Habitante de Soissons, son envie de s impliquer davantage l a poussée, en 2008, à se présenter aux élections municipales où elle occupe tout naturellement le poste de Conseillère déléguée à l emploi. L emploi évidemment, puisque Sylvie Hubert travaille à Pôle Emploi et que, depuis 24 ans, au travers de ses fonctions, elle sillonne les routes des trois départements. Sa connaissance de l environnement socio-économique est un atout certain pour apporter un avis éclairé aux instances politiques territoriales. C est vraisemblablement pourquoi Claude Gewerc lui a proposé de rejoindre son équipe candidate aux élections régionales. Sylvie Hubert : «Je ne l avais même pas imaginé! Mais lorsque le Président m a proposé ce poste et surtout l apprentissage, je ne pouvais pas refuser. Depuis très longtemps, je suis intéressée par l alternance, et par l évolution du parcours professionnel dans l entreprise Cette culture m est historique, mon père vient de l apprentissage. Au travers de rencontres, j ai découvert le système allemand où l alternance est reconnue, valorisée et je m y suis intéressée. En plus, j y suis particulièrement sensible car c est une opportunité pour les jeunes! L un de mes fils a d ailleurs suivi une formation par la voie de l apprentissage» S. H. : «L alternance est indispensable. Elle est une filière nécessaire. Chacun a des capacités différentes, des goûts différents, des parcours différents Il est essentiel d avoir une large palette de voies de formation. Pour certains la filière "établissements scolaires" est mieux adaptée tandis que pour d autres, le monde de l entreprise est plus propice à leur épanouissement. Il faut que le jeune soit prêt. L entreprise demande une certaine maturité, une aptitude physique aussi pour supporter le rythme Tous ne sont pas prêts au même moment à s insérer dans la vie professionnelle! Mais l entreprise est une opportunité pour de nombreux jeunes et il ne faut pas dévaloriser l apprentissage!» S.H. : «J aimerais trouver un moyen pour raccrocher les jeunes sans diplômes, sans travail, au système de l emploi. Aujourd hui parmi les Picards sans emploi, un sur quatre à moins de 26 ans! Il faut les faire revenir vers la formation pour leur permettre d avoir un diplôme professionnel! Je pense que l apprentissage est l une des solutions. Je réfléchis avec les services du Conseil Régional de Picardie pour inciter les jeunes à aller vers cette filière, pour accompagner les entreprises qui prendraient des jeunes de plus de 18 ans. J ai conscience que pour eux l apprentissage est aussi un coût, en temps, en matières premières, et que "le retour sur investissement" n est pas garanti, car certains changent d orientation. Il faudra des mesures incitatives, mais je ne sais pas encore lesquelles. Ce n est pas facile! Nous manquons nous-même de visibilité. Il faut que nous échangions avec les partenaires de l insertion et de l emploi, que nous trouvions des indicateurs plus précis pour nous guider Et puis il y a le budget! Il n est pas extensible! Mettre en place des mesures spécifiques, se fait forcement au détriment d autre chose Nous nous posons tout un tas de questions, et je m attache à chercher la moins mauvaise solution.»

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14 rier ses déchets, réduire sa consommation d énergie, utiliser des matériaux moins polluants ou recyclés, vendre des produits écologiques il y a de nombreuses manières de travailler en se souciant de son impact sur l environnement. Et c est le choix que fait un nombre grandissant d artisans issus de secteurs très divers. En règle générale, la première action mise en place est le tri des déchets. Dans son garage de Vigny, Christophe Bourgeois a installé un local pour les déchets équipé d une rétention maçonnée pour prévenir tout risque de fuite et pollution accidentelle. «Nous recyclons tout ce que nous pouvons, notamment l huile de vidange», confie l artisan. Gilberte Malgaroli, gérante du pressing Blanche Neige la lavandière à Gap a également investi pour polluer moins : «Depuis 1983, j utilise une machine qui fonctionne en circuit fermé que j ai complété en 2001 avec un système plus propre. Pour l emballage des vêtements, je propose une alternative au plastique : le papier». Et elle va même jusqu à demander aux clients de lui ramener les cintres pour que ces derniers servent à nouveau. Le recyclage des déchets peut se faire directement au sein de l entreprise comme c est le cas chez Orlhac qui est spécialisé dans la menuiserie et la charpente. «Dès 1984, nous avons installé le chauffage grâce à la récupération de nos déchets, des copeaux de bois. Le reste est transformé en granulés et en plaquettes à destination de chaufferies individuelles et collectives», raconte Jean-Pierre Orlhac, co-gérant de la société. Des investissements sont parfois nécessaires : «J ai acquis une machine à nettoyer les pinceaux qui recycle les déchets de l eau. Tout cela se fait en circuit fermé pour éviter toute pollution», signale Marc Roche, à la tête d une entreprise de plâtrerie et peinture, tout récemment devenu un pro de la performance énergétique. Quant à l imprimerie Garet, elle est depuis longtemps impliquée dans cette démarche : «Je recycle mes déchets depuis 1982», indique Yannick Garet. Il ne s est pas arrêté là puisqu il vient d obtenir le label Imprim vert : «Nous utilisons de l encre sans plomb, du papier essentiellement PEFC. C est ma conscience qui me dicte ces choix et puis, c est agréable de travailler dans une imprimerie qui ne sent pas», soutient-il. Pour limiter au maximum son impact sur l environnement, Hervé Piault, gérant d AcroTerre, va même jusqu à organiser le covoiturage de ses salariés avec le véhicule de l entreprise. Mais pas seulement, chaque dépense d énergie est étudiée de près : «Il y a un système qui coupe automatiquement les machines de 18h30 à 7h30.» De son côté, Christophe Bourgeois, a installé un système de chauffage en géothermie pour son entreprise. «Nous sommes dans le Vexin au cœur du Parc naturel régional, il nous semblait donc évident de travailler en respectant cet environnement exceptionnel», confie-t-il. Dans le même esprit, il propose à ses clients le prêt de vélos électriques lorsque leur véhicule doit rester au garage. En matière de consommation d énergie, Martine Augizeau est une championne puisqu elle cuit ses confitures dans un four solaire! «J ai toujours été sensible à l environnement et lorsque j ai découvert la cuisson solaire en Allemagne, j ai tout de suite été séduite.» Tous ses choix sont motivés par le développement durable puisqu elle ne se fournit que chez des producteurs locaux et réutilise l eau de lavage des fruits pour son jardin. «Les déchets de fruits, quant à eux, servent de compost», ajoute-t-elle.

15 Construire des maisons qui respectent l environnement, c est le choix que font certaines entreprises du bâtiment. «Nous concevons des maisons à haute performance thermique. Les parois ossature bois sont produites dans l entreprise et permettent l assemblage automatique des murs en atelier. Grâce à ce procédé, nous pouvons diminuer les pertes thermiques liées à la pose des menuiseries», révèle Jean-Pierre Orlhac. Hervé Piault, gérant d Acroterre, qui conçoit également des maisons en bois, apporte un soin tout particulier au choix des produits utilisés pour ses chantiers : «Nous n utilisons pratiquement que des matériaux d origine végétale, recyclés ou non. Les bois choisis sont naturellement résistants et ne nécessitent aucun traitement. De plus, ils sont d origine française tout comme les isolants.» Dans le secteur du bâtiment, la notion de performance énergétique est devenue incontournable. Les organisations professionnelles ont donc lancé des formations pour permettre aux professionnels d être compétents sur cette question. Le label éco-artisan lancé par la Capeb (Confédération de l artisanat et des petites entreprises du bâtiment) en 2007 regroupe aujourd hui environ professionnels. «Nous avons formé pas moins de entreprises et le taux d échec à l examen final est de 18 % à peu près», précise Jean- Marie Carton, 1 er vice-président de la Capeb et artisan plombier/chauffagiste. «La grande difficulté pour les éco-artisans porte sur l évaluation des pathologies d un bâtiment. 40 % des professionnels labellisés ont du mal à la mettre en œuvre. C est pourquoi, c est le point sur lequel nous travaillons actuellement.» Grâce aux moyens de communication mis à disposition des artisans (autocollants, logos ), les éco-artisans peuvent se démarquer des autres professionnels. Ils sont référencés sur le site Internet et les clients peuvent les trouver grâce à la géolocalisation. Pour développer le potentiel du label, la mise en place d offres globales est à l étude «Cela permettrait d officialiser les groupements d entreprises déjà existants qui proposent un contrat d éco-restauration complet». La marque «Les pros de la performance énergétique» est quant à elle proposée par la FFB (Fédération française du bâtiment) aux professionnels désireux de valoriser leurs savoir-faire techniques en la matière. Grâce aux formations Feebat, ils sont préparés à aborder le marché de la rénovation énergétique. Également signataire de la charte «Bâtir avec l environnement», les pros de la performance énergétique disposent d un kit de communication pour donner de la visibilité à leur engagement. La préoccupation écologique des entreprises artisanales peut être un moyen de se démarquer et attirer une nouvelle clientèle, cependant ce n est pas un critère décisif pour le choix final. «Pour l instant, ce sont plutôt les collectivités qui sont sensibles à notre démarche. Car elles doivent respecter des normes en la matière. Pour les clients particuliers, cela reste plus timide. Certains viennent pour la composante écologique mais elle implique des surcoûts qu ils ne sont pas toujours prèts à payer», poursuit Hervé Piault. Si l argument vert peut donner envie de contacter l entreprise, d autres facteurs sont réellement décisifs : «Les clients savent que nous sommes soucieux des questions environnementales grâce au logo Imprim vert présent sur les devis et les factures. Mais ils viennent d abord pour le prix, notre réactivité et la qualité de notre travail», relativise Yannick Garet. Dans le bâtiment, les éco-artisans sont déjà victimes de leur succès : «Le potentiel client est considérable cependant nous manquons de professionnels labellisés, il faut en former plus», remarque Jean-Marie Carton, 1 er vice-président de la Capeb. Pour Marc Roche, la marque Pro de la performance énergétique lui permet de se démarquer de la concurrence. «Les clients nous choisissent parfois pour cela, mais la question du prix reste centrale. L argument développement durable n est pas toujours suffisant». B.C.

16 e but de cette convention étant d épauler les artisans locaux, plusieurs engagements ont été conclus notamment en mettant à leur disposition des outils adaptés à la conjoncture. Instaurer une permanence dans les locaux du Pays Noyonnais permet d éviter aux artisans ou aux porteurs de projets de se déplacer à la CMA de Compiègne pour réaliser les démarches relevant de la compétence de celle-ci. Cette action permettra ainsi d informer de manière privilégiée tous les chefs d entreprises du territoire sur les nouvelles actions et/ou aides. Les artisans bénéficieront d un appui de proximité dans le montage de leurs projets, qu ils soient liés au développement financier, humain ou productif. La Chambre de Métiers et de l Artisanat organisera des demi-journées de visites d entreprises auxquelles elle associera les élus locaux et la presse (dont une qui a lieu suite à la signature de la convention). Ces visites permettent, outre la promotion du tissu artisanal local, une meilleure perception des attentes et besoins des dirigeants d entreprises. Une révolution va bouleverser les pratiques des entreprises artisanales du bâtiment en 2012 avec l arrivée de la nouvelle Réglementation Thermique (RT 2012). C est pourquoi, la Chambre de Métiers et de l Artisanat de l Oise met en place dès 2011 des réunions d informations et des formations qui prépareront les entreprises du bâtiment à cette évolution. La CMA propose d animer des réunions d informations sur des sujets d actualité dans les locaux du Pays Noyonnais. Une action est d ores et déjà menée dans ce sens, compte tenu de la demande d information sur le statut de l auto-entrepreneur.

17 Dossier réalisé par Barbara Colas es entreprises artisanales sous-traitantes ont, comme les autres, des clients dont elles dépendent, cependant le rapport de force est de façon disproportionnée en faveur de ces derniers. Cette situation permet aux donneurs d ordre d imposer leurs conditions. C est donc une pression importante qui pèse sur les épaules de ces artisans : «Il est courant qu une entreprise artisanale de sous-traitance se retrouve en situation de dépendance face à un donneur d ordres, ce qui menace sa survie», déclare Alain Griset, président de l APCMA. La crise étant passée par là, la situation est devenue encore plus tendue avec la réduction des carnets de commandes et le non-respect des délais de paiement, quand ce n est pas carrément un arrêt de la demande. «Dans les cas de délocalisation des commandes au profit d entreprises étrangères ou de difficultés économiques importantes des donneurs d ordre, c est l entreprise artisanale qui est directement impactée. Dans ce cas précis, le statut de l EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée), en vigueur depuis janvier 2011, contribuera à protéger le chef d entreprise», souligne Alain Griset. Souvent tributaires de grands groupes industriels, les entreprises soustraitantes n ont pas d autre choix que d accepter les conditions de ces derniers. «Ma clientèle est composée d une quarantaine d industriels, 90 % sont de grands groupes, cela représente 80 % de mon chiffre d affaires», raconte Stéphane Mandart, gérant d AT Soudeur dans le Var. C est pour cette raison que certains artisans changent leur fusil d épaule et modifient leur stratégie : «Nous avons fait en sorte de ne pas avoir des clients de plus en plus gros mais de plus en plus petits. Ces derniers n ont pas d autres solutions que nous, c est plus sûr. Et si on en perd un, cela ne met pas en péril la survie de l entreprise», explique Yann Fèvre, gérant de l entreprise Emile Janique, basée à Lyon, qui réalise des soufflets en cuir. «L entreprise compte environ clients sur quatre ans avec euros en moyenne de fac-

18 turation», ajoute-t-il. Pour Daniel Morizot, directeur de PIM développement, qui fabrique des vêtements de protection individuelle, la logique est la même : «On évite qu un donneur d ordre puisse représenter plus de 10 % de notre chiffre d affaires». «Étant donné le manque d organisation du marché, les entreprises artisanales éprouvent des difficultés à anticiper les commandes de leurs donneurs d ordres. Il faut impérativement quitter ce mode de relations et fonctionner par l intermédiaire de contrats commerciaux sur des quantités de pièces et pour une durée déterminée. Chaque partie serait gagnante», souligne Alain Griset, président de l APCMA. C est effectivement la question des délais qui pose actuellement des problèmes aux entreprises sous-traitantes : «Depuis quelques années, nous n avons plus de délais. Avant les carnets de commandes étaient de trois voire quatre mois, désormais ils sont de deux mois seulement. Cela crée des tensions avec les clients qui subissent la même chose avec leurs propres clients», signale Abel Dos Anjos, à la tête d AS Serrurerie, entreprise de mécano soudure pour l industrie aéroportuaire. Alors que les délais pour les commandes se raccourcissent, ce n est pas vraiment le cas des délais de paiement. «Une des plus grosses difficultés à laquelle l entreprise doit faire face est la sécurisation des paiements. Le délai de 45 jours n est pas respecté. J ai des paiements à 8 mois qui provoquent des problèmes d affacturage, cela revient très cher» précise Stéphane Mandart. Sentant que depuis la crise, le rapport de force est en leur faveur, certains donneurs d ordre se permettent donc d exiger des délais d exécution très courts, de retarder leur paiement, mais pas seulement : «On essaie également de nous faire prendre tous les risques industriels. Le donneur d ordre possède les outils mais vous passe commande car cela comporte trop de risques», ajoute le gérant d AT Soudeur. Comme la plupart des artisans, les sous-traitants ont du mal à recruter. C est d autant plus problématique qu elles doivent faire face à des variations d activité importante qui leur impose d avoir des salariés compétents en nombre important. Une solution peut être le prêt de maind œuvre (voir encadré). «Cela devient impossible, confime Stéphane Mandart,

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20 je pourrais avoir une entreprise de 10 personnes mais je ne trouve pas le personnel qualifié. Il faut également reformer les gens mais il n y a pas de subventions pour la formation». Pour Abel Dos Anjos, d AS Serrurerie, «il y a de vrais problèmes de recrutement car les professionnels compétents sont introuvables». «En matière de personnel, de nombreux chefs d entreprises rencontrent des difficultés à recruter des employés qualifiés, cela pour plusieurs raisons. Les entreprises travaillant pour la sous-traitance souffrent d un déficit d image et le regain d activité, qui caractérise actuellement ce secteur, n est pas assez mis en valeur pour attirer les collaborateurs dont il a besoin. De plus, les jeunes formés par les entreprises artisanales sont très souvent «recrutés» par les grandes entreprises», explique Alain Griset. Une situation récemment vécue par le dirigeant d AT soudeur : «J ai formé un jeune en apprentissage, je voulais l embaucher mais il a préféré partir dans une grosse entreprise», relate Stéphane Mandart. Pour être certaines de conserver leurs commandes, les entreprises artisanales sous-traitantes doivent être extrêmement réactives. Stéphane Mandart, l a bien compris : «La contrainte impérative pour garder ma clientèle c est le délai. C est pour cette raison que je suis ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Si un client nous appelle en pleine nuit pour une fuite, on intervient immédiatement. Être réactif, c est ce qui fait la force de l entreprise. Mais cela représente de grosses contraintes pour nous car on doit également gérer des projets sur le long terme dans le même temps». À force de persévérance et de patience, le chef d entreprise a même réussi à imposer ses délais pour les commandes : «le problème, c est qu au départ, ils voulaient la même réactivité sur les fabrications des pièces mais ce n est pas possible. Depuis un semestre, j arrive à imposer mes délais. J ai pu me le permettre car je n ai pas trop de concurrents, et il y a la qualité du travail et le prix, bien sûr», précise-t-il. «La 1 re année de création de l entreprise, j ai bénéficié de l Accre [L aide aux demandeurs d emploi créant ou reprenant une entreprise consiste en une exonération de charges sociales pendant un an], j ai pu donc proposer des prix très intéressants et ils ne l ont pas oublié.» La question du prix est également centrale pour Abel Dos Anjos d AS Serrurerie : «Quand l acier a augmenté il y a quelques années, on a maintenu nos prix : donc on ne nous demande pas de baisser aujourd hui» raconte-t-il. Mais cela n est pas suffisant, il plaide lui aussi pour la réactivité : «Pour garder nos clients, il faut résoudre le problème en 48 heures maximum.» Il y a autre chose que l artisan ne néglige pas c est le rapport de proximité avec ses clients «Il faut établir une véritable relation de confiance. On a la chance d être proches de nos clients, quand il y a un souci, on passe beaucoup de temps auprès d eux, c est primordial». Pour assurer la pérennité de leur activité, les entreprises de soustraitance sont parfois obligées de trouver de nouveaux marchés. «La fidélisation des collaborateurs sera plus naturelle lorsque les entreprises seront mieux structurées et que leur développement sera assuré par des actions de diversification des marchés», soumet le président de l APCMA. C est le constat qu a également fait Yann Fèvre, gérant d Emile Janique, qui produit des soufflets en cuir. «Face à la disparition de certains clients, nous devons nous tourner vers de nouveaux marchés : l aéronautique et la maroquinerie de luxe.» Cette prospection l a même amené à réfléchir plus encore sur son métier et il a engagé une action d information en partenariat avec le CTC (Centre technique du cuir) : «Les écoles d ingénieur ne font plus travailler les élèves sur le cuir alors que c est un matériau moderne avec de nombreuses qualités. Il doit retrouver sa place dans les matériathèques. De plus, le cuir est un déchet. À l heure des préoccupations écologiques, il faut le valoriser».

21 ABITA Architecture est une entreprise familiale fondée en Nous réalisons tous vos projets de construction, de la maison individuelle au bâtiment industriel.

22 Nous avons à cette date, décelé 36 mauvaises pratiques qui sont toutes des entorses à la loi. On peut en quelque sorte dresser un «top ten» des mauvaises pratiques les plus courantes : vol de propriété intellectuelle, désengagement brutal, modification unilatérale du contrat, non-respect des délais de paiement, modification des modalités de commandes, nonrespect des délais de livraison, prise illégale d intérêt, fixation des prix, défaut d information du fournisseur en cas de litige Il est vital de briser la loi du silence qui oppresse nos entreprises. TPE et PME ont tout intérêt à cesser d avoir peur de révéler les mauvaises pratiques qu elles subissent au quotidien, mais elles doivent aussi se sentir libres d imposer le respect auquel elles ont droit. Le processus de médiation doit devenir un réflexe naturel à partir du moment où une société rencontre des difficultés relationnelles/contractuelles avec son client ou son fournisseur. Un médiateur peut intervenir dans le cadre d une médiation individuelle ou collective (si plusieurs demandes de médiation sont convergentes au sein d un même secteur le médiateur peut aussi intervenir à la demande d un syndicat ou d une fédération professionnelle). Pour saisir la médiation, il suffit de déposer un dossier en ligne sur le site www. mediateur.industrie.gouv.fr. Ce dispositif de médiation est totalement gratuit et confidentiel. Un médiateur régional contacte le demandeur dans les deux jours suivants afin de définir un schéma d actions (il existe aujourd hui 25 médiateurs régionaux). Dans le cadre des dossiers de médiation que nous traitons, bien souvent, à l issue, les relations commerciales se trouvent renforcées. Le rôle du médiateur est d abord d assurer le lien entre clients et fournisseurs afin de permettre une coopération optimale et humaine. Par ailleurs, il doit rapprocher les points de vue afin que les parties parviennent elles-mêmes à un accord commun. En aucun cas le médiateur ne prend partie, ni même se positionne comme juge, avocat ou arbitre. Par lettre du 22 juin 2010, le ministre chargé de l Industrie et le Secrétaire d État chargé du Commerce, de l Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, m ont demandé d examiner les pra-

23 tiques au regard des règles du droit et d étudier l opportunité d engager une modification de la législation. Il s avère que le dispositif juridique français applicable aux relations client fournisseur est déjà abondant : Code Civil, loi de 1975, articles L et L du Code de Commerce pour l essentiel interdisent d ores et déjà la plupart des mauvaises pratiques dont j ai eu connaissance jusqu à présent. Le problème est donc avant tout de faire appliquer la loi. Grâce aux 153 entreprises qui se sont engagées pour des achats responsables en signant notre charte des bonnes pratiques régissant les bonnes relations entre donneurs d ordres et sous-traitant, nous sommes en train de générer une prise de conscience progressive auprès du gouvernement, des acteurs socio économiques, des grands patrons, des acheteurs sur l importance de bâtir un écosystème industriel intelligent, solide et durable. La bonne marche est en route, et nombreux sont les acteurs déterminés à soutenir et mettre en place un tissu industriel français compétitif, «made in France» et innovant. La construction de cet écosystème et la structuration de nos filières doivent reposer sur des relations contractuelles équilibrées et partenariales. La confiance et la collaboration doivent être placées au cœur de cet état d esprit nouveau qu il est primordial d installer au sein de nos filières. Le fait de développer des relations partenariales est encore trop souvent perçu comme un challenge insurmontable et de nombreuses entreprises demeurent opportunistes vis-à-vis de leur fournisseur. Il faut désormais passer de la théorie à la pratique car il en va de la survie de notre tissu industriel. Nous sommes très satisfaits de l évolution de la Charte des bonnes pratiques régissant les relations clients fournisseurs. Aujourd hui, 139 grandes entreprises et opérateurs publics ont choisi de respecter les 10 engagements pour des achats responsables de la charte, cela représente près de 400 milliards d euros de volume d achats annuels. Il y a une vraie prise de conscience progressive qui s opère au sein des grandes, moyennes et petites entreprises ainsi qu auprès de l ensemble des décideurs et acteurs économiques. Désormais, ce sont souvent les entreprises elles-mêmes qui nous démarchent afin de signer la Charte. Par ailleurs, on constate une montée en puissance progressive du nombre de dossiers de médiation, ce qui démontre la nécessité de notre action au quotidien. Nous sommes également en train de travailler sur un projet de révision de la norme ISO 9001 : au même titre que l on mesure la satisfaction client, il faut pouvoir mesurer la satisfaction du fournisseur et ainsi faire émerger sa voix pour la première fois.

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25 Barbara Colas

26 ur un coup de tête». C est comme ça que Christine Meyrignac a intégré l entreprise de son père créée en Fabricant de pantoufles proche de la retraite, il cherchait un repreneur. Il pensait à son gendre, pas à sa fille. C est pourtant elle qui a repris l affaire. Simple employée, pendant un an, «pour découvrir le métier et voir si ça [lui] plaisait», elle gère seule la compagnie depuis le décès de son père en Si l entreprise survit dans un environnement concurrentiel, c est grâce à son approche «made in France» et sa technique prisée de «couture américaine», plus résistante. Mais c est en 1995 que la compagnie prend réellement son envol en lançant L angoumoise, la gamme phare de l entreprise. «Un de nos clients nous a demandé une chaussure personnalisée pour pieds sensibles. Mon père l a confectionnée à la main. Dès réception, il en a commandé une dizaine», se souvient-elle. Des charentaises made in Charente Mais en 2001, un incendie annihile tous leurs efforts. «Tout était à reconstruire mais le plus compliqué était de ne pas perdre nos clients», raconte-t-elle. Pour survivre, père et fille décident de se diversifier et de proposer des produits plus grand public, à l instar des charentaises d été en feuilles de palmier. Christine, contre l avis de son père, apporte même «une touche féminine» aux souliers en ajoutant une bande de couleur et des ornements. Le succès est immédiat. Pourtant en 2009, la crise affecte l entreprise. Deux employées sont licenciées. Pour rebondir, Christine fait appel à une conseillère marketing. Elle revoit totalement son catalogue et met l accent sur leur savoir-faire traditionnel. Dans la foulée, elle embauche des commerciaux multicartes qu elle se partage avec d autres employeurs. «Ça me permet de couvrir les trois quarts du territoire à moindre coût», argumente la chef d entreprise. Depuis le début de l année, elle a obtenu un agrément pour ses chaussures médicalisées. Cette reconnaissance de la sécurité sociale permet au client de se faire rembourser une partie de la facture. Grâce à ses derniers ajustements, Christine Meyrignac a bon espoir de voir son chiffre d affaires décoller. «Il n y a pas de raison que ça ne marche pas, sauf si les Chinois s emparent du marché de la chaussure médicalisée», glisse-t-elle avec une pointe d ironie. Emmanuel Daniel

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28 es idées, Germain Cromer n en manque pas. Et ce sont elles qui l on conduit à relancer l activité d une des quatre dernières clouteries en France et à créer une deuxième société «Ikamp s». Il reprend l entreprise en 1997 et se voit rapidement confronté à la concurrence des pays d Europe de l Est et d Asie. Pour y faire face, il choisit de diversifier les activités de la clouterie. «On a commencé à produire des clous pour le marquage des bûches, des loquets pour fixer les moteurs sur des châssis...» Il développe l activité en s appuyant sur les points forts de l entreprise : «En tant que petite structure, nous sommes très réactifs et j ai misé làdessus». L entreprise est sollicitée en 2006 pour confectionner un clou de section carré. Cela donne une idée à l artisan, campeur émérite : «Je me suis dit que cela pourrait servir de piquet de tente». Il contacte un terrain de camping pour faire un essai et son produit est adopté : «Leur terrain est dur et les sardines en alu se tordaient. L acier était donc plus adapté». Alors qu il les utilise pour son usage personnel, il perçoit la dangerosité des piquets lorsqu ils dépassent du sol. «C est à ce moment que j ai pensé à mettre une protection». Germain Cromer est chauvin, et pour développer cette nouvelle activité, il se repose sur des acteurs locaux. C est ainsi que le lycée professionnel de Saverne, situé à quelques kilomètres, va travailler dessus pendant deux ans. «Je suis arrivé avec une coque en bois peinte à la main et leur ai demandé de faire des propositions», se souvient le chef d entreprise. «Nous avons fait nos premiers Salons de l hôtellerie en plein air avec leurs prototypes». Pour la commercialisation, il créé la société «Ikamp s» en 2009 : «Les piquets s appellent des took s et les chapeaux des tookies. Ils existent en quatre graphismes différents : ballon de foot, balle de tennis, champignon et coccinelle.» Les motifs fluos et rétro-réfléchissants permettent de les localiser de nuit. Pour le packaging, l entreprise reste à l échelle locale : «C est l Esat de Strasbourg qui s en occupe». Le chef d entreprise a reçu une médaille d argent au concours Lépine pour son invention, une publicité bienvenue pour le lancement. S il revend à l échelle locale dans les grandes surfaces spécialisées, il est également parti à la conquête de l Europe : «Nous avons des revendeurs aux Pays Bas, en Allemagne, en Autriche». Pour augmenter la visibilité sur ses nouveaux produits, Germain Cromer n a pas froid aux yeux : il a contacté le producteur du film Camping 2. Et il a bien fait, puisque les tookies seront utilisés pour maintenir la tente du personnage joué par Frank Dubosc! «On est allés voir le film, on a juste entre aperçu les tookies, mais la société est remerciée dans le générique. Et j ai pu utiliser l affiche du film sur un Salon». Pour l avenir, Germain Cromer ne manque pas d idées. Il a fait l acquisition d une nouvelle machine pour la clouterie. Il a déjà des nouveaux tooks et tookies en commande, assortis aux caravanes d une grande marque. Enfin, trois autres produits sont à l étude : le tookfixe, le tookamp et le tookstar. Barbara Colas

29 Blé, zinc, lait, ciment, pétrole studiogriffon.com

30 ssence, gaz, céréales ou métal, le prix des matières premières n en finit plus de grimper. Presqu aucune n échappe à la hausse des prix. Tributaires de leurs fournisseurs, les artisans sont lourdement impactés par ces fluctuations soudaines et imprévisibles. «Depuis 2004, la hausse des prix s est accélérée. Ceci est peut-être dû au coup de booster donné à la mondialisation et à la hausse du niveau de vie et de consommation des pays émergents, notamment la Chine et l Inde», indique la Fédération Française du Bâtiment (FFB). Un point de vue partagé par Sandrine Basili, chargée des affaires économiques de la Capeb. Pour la vice-présidente de la Confédération de l artisanat et des petites entreprises du bâtiment, la hausse du prix des produits pétroliers joue également un rôle prépondérant dans l augmentation. «Beaucoup de produits sont fabriqués à base de pétrole. Quand son prix augmente, celui de nombreux biens est indirectement impacté.» Mais ce n est pas la seule explication. La mainmise des pays émergents sur rité est de sauver des emplois. Pour ça, on ne peut pas se permettre d augmenter nos tarifs. Quand on travaille de la feuille d or on ne peut pas remplacer ce produit par un autre, car sinon le client va aller ache- les réserves de matières premières les place en situation de quasimonopole, ce qui leur permet d augmenter les prix. La prise de risques sur les marchés financiers est ment à l origine de ses hausses répétées, comme le rappelle pell e égale- Bernard Pérot, artisan boulanger et président de la CMA 95. Pour lui, «la thésaurisation des financiers représente un grave problème. Pour le limiter, il faudrait que l État réglemente la hausse des prix». La FFB reconnaît les difficultés rencontrées par les artisans face à l évolution rapide des tarifs des matières premières. «La difficulté est moins la tendance à la hausse que les fluctuations autour de cette tendance. Quand un artisan du bâtiment rédige un devis, il ne peut pas prévoir les fluctuations sur les trois prochains mois, alors qu il connaît la tendance globale sur cinq ans : la hausse.» Difficile donc de composer avec l instabilité du marché. Ces hausses successives ont un coût qui est rarement répercuté sur le prix de vente. Pour Dominique Panier, gérant de l entreprise Europe Caoutchouc, «Les prix du caoutchouc fluctuent énormément. Entre le moment où on passe commande et l accusé de réception, les prix grimpent parfois de 30 %. On peut toujours négocier mais nos fournisseurs sont tributaires des marchés et en tant que PME on ne pèse pas lourd dans les négociations, c est à prendre ou à laisser. Si la hausse était régulière, on pourrait la gérer. Mais là, c est compliqué». Et rares sont les corps de métiers épargnés. L artisanat d art est durement touché. Selon Anne Midavaine, présidente de l Atelier Éponyme, «la prio-

31 ter une contrefaçon en Chine. On a besoin de matières premières de très haut de gamme, cela à un coût qui ne peut être remplacé. De même pour les hausses du prix du gaz, on est obligés de se chauffer!», s exclame-t-elle. Le prix de l essence, dont la hausse a été spectaculaire au début de l année, représente aussi une charge importante pour les artisans. Si la plupart des chefs d entreprises sont touchés indirectement lors de leurs déplacements professionnels, les artisans taxis, eux, sont impactés directement. «La hausse des prix à la pompe ne date pas d aujourd hui. Pourtant on ne peut pas la répercuter sur nos tarifs. En effet, c est la préfecture qui décide de l augmentation qui intervient une seule fois dans l année, même si les prix s envolent entre-temps. Du coup c est notre bénéfice net comptable qui en prend un coup», déplore Guy Roth, artisan taxi à Strasbourg. Imprévisibles et répétées, les hausses rognent la marge des artisans sans qu ils puissent les répercuter à leurs clients, de peur de les perdre. «La situation voudrait que les artisans augmentent leurs tarifs, argue Sabine Basili (Capeb), mais le jeu de la concurrence tire les prix vers le bas et ne pas suivre cette règle revien-

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