Vieillissement cognitif normal et pathologique: partie 1

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1 Vieillissement cognitif normal et pathologique: partie 1 Xavier Delbeuck Service Neurologie C CHRU Lille Psychologie cognitive et Psychologie cognitive = étude des structures et des processus de traitement de l information par lesquels le cerveau assure la gestion de nos comportements Objectiver les changements consécutifs à l âge sur les différents systèmes cognitifs Formuler des hypothèses quant à la raison de ces changements (par exemple, neurobiologiques) Vieillissement cognitif «normal» Mémoire et stéréotypes négatifs liés à la vieillesse un certain nombre de fonctions baissent avec l âge (exemple : mémoire) capacités préservées (exemple : langage) Performances en mémoire déclinent avec l âge MAIS tous les aspects de la mémoire ne sont pas altérés par le sagesse = système de connaissance, d expertise permettant des jugements, avis perspicace concernant des matières complexes et incertaines augmente avec l âge? Mémoire(s) Mémoire de travail Mémoire de travail: Administrateur central -boucle phonologique -calepin visuo-spatial Mémoire à long terme:» Mémoire épisodique» Mémoire sémantique» Mémoire procédurale» Systèmes de représentation perceptive Maintien temporaire d une petite quantité d information Information accessible pendant la réalisation d une tâche cognitive = espace de travail Effet marqué de l âge dans les tâches de mémoire exigeant la réalisation simultanée d opérations de stockage et de traitement Ces difficultés ont été interprétées comme la conséquence d une réduction des ressources en mémoire de travail 1

2 Mémoire épisodique = stockage à long terme d épisodes personnellement vécus dans un contexte spatio-temporel particulier Différents types de tâches : rappel libre, rappel indicé, reconnaissance d informations présentées précédemment. Rôle important du contexte dans le souvenir en mémoire épisodique Mémoire épisodique et Effet de l âge différent selon le type de tâche proposée: épreuves de rappel libre: permettent généralement de mettre en évidence des différences entre personnes âgées et jeunes épreuves de rappel indicé: diminution de l effet d âge par rapport au précédent type d épreuve épreuves de reconnaissance: la plupart du temps faible effet de l âge, voire pas d effet d âge Craik & McDowd, 1987; Rabinowitz, 1984; Smith, 1977 Mémoire épisodique et Performances dans les tâches de reconnaissance sont sous-tendues par 2 mécanismes (Yonelinas, 2002): 1. mécanisme rapide et automatique de familiarité 2. mécanisme lent et contrôlé de récupération consciente («recollection») accès au contexte Comment dissocier ces deux mécanismes au niveau des réponses? Paradigme «Remember/Know» (R/K) développé par Gardiner et coll. Paradigme R/K Participant doit estimer la nature de leurs états mentaux au moment de la restitution d une information: Réponses «Know»: familiarité reflet de la certitude du participant que l item lui a été présenté sans qu il puisse cependant récupérer une information du contexte de son apprentissage Réponses «Remember»: remémoration consciente récupération d une info contextuelle associée à l info cible lors de la phase d étude =réponse basée sur la mémoire épisodique? Mémoire et Paradigme «R/K»: 2 patterns de résultats dans le : Effet spécifique de l âge sur les réponses «R» (Comblain et al., 2004) Vieillissement réponses «R» et réponses «K» (Bastin et al., 2004) Diminution des expériences de remémoration consciente dans le Mémoire épisodique: aspects contextuels Mémoire des faits (item) est encodée avec son contexte (moment de présentation, modalité de présentation, etc.) mémoire de source Difficultés de mémoire de source ont été documentées par de nombreux travaux dans le Exemple: Schacter et al. (1991): présentation par un homme ou une femme d informations à mémoriser: Mémoire des faits: âgés = jeunes âgés < jeunes pour décider du genre de la personne qui a présenté les faits. 2

3 Mémoire prospective Mémoire prospective = capacité à effectuer, à un moment approprié dans le futur, une action prévue (implique la formation d une intention) Importance majeure dans le fonctionnement quotidien Différentes situations: Tâche «time-based» Action doit être accomplie à un certain moment prédéterminé Nécessite générallement un indiçage interne et une estimation (et une vérification) adéquate du temps écoulé Mémoire prospective Tâche «event-based»: L action doit être réalisée lorsqu un indice apparaît dans l environnement (indiçage externe) Propension de l indice à déclencher l action dépend de plusieurs facteurs dont: son caractère distinctif, la force du lien entre l indice et l action, etc. Plainte de mémoire prospective est fréquemment rapportée en clinique (mais en revanche est peu évaluée dans les évaluations neuropsychologiques) Mémoire prospective et Effet du plus marqué pour les épreuves «time-based» que pour les épreuves «event-based» (Einstein et al., 1995; Park et al., 1997) Effet du en mémoire prospective d autant plus marqué que la tâche distractrice que doit réaliser la personne est demandante en ressources attentionnelles Mémoire sémantique Acquisition et rétention de connaissances générales sur le monde (exemple : connaissances scolaires, ) Informations décontextualisées MAIS, dans la vie quotidienne les personnes âgées (PA) peuvent être supérieures aux jeunes pour des épreuves de mémoire prospective (Thomson, 1999) «Qui est Agatha Christie?», «Est-ce que les chiens ont des ailes?», «Est-ce que jondour est un mot français?» Mémoire sémantique et Mémoire sémantique globalement préservée dans le. Exemple: épreuve d amorçage sémantique: 2 stimuli présentés de manière séquentielle dont la relation entre les 2 est manipulée: le second mot est relié au premier (docteur infirmière) les deux mots ne sont pas reliés (docteur livre) Effet d amorçage se manifeste par une facilitation du traitement du second mot de la paire lorsque le premier mot lui est sémantiquement relié. : effet d amorçage conceptuel observé comme chez des sujets jeunes (Laver & Burke, 1993) Mémoire procédurale Apprentissage des habiletés perceptivo-motrices ou habiletés cognitives ( règles, stratégies de résolution de problèmes) Ne s exprime que par l action Exemple : skier, jouer du piano, dactylographier, Mémoire procédurale globalement préservée dans le normal 3

4 Systèmes de représentation perceptive acquisition et maintien de connaissances relatives à la forme et la structure des mots, des objets, des visages, etc. (mais pas des propriétés sémantiques de ces stimuli) Evaluation par le biais de tests d amorçage perceptif: les participants sont d abord exposés à une série d items cibles (par exemple, des mots ou des images) leur capacité à identifier ces items-cibles est évaluée à partir d indices appauvris ou réduits l amorçage est mis en évidence lorsque la probabilité d identifier les items étudiés est plus grande que pour des items non présentés dans la première phase de l expérience globalement préservés dans le Difficultés cognitives chez la PA Difficultés de mémoire: Mémoire de travail: diminution des ressources (Van der Linden et al., 1998) Processus contrôlés versus processus automatiques (Jennings et Jacoby, 1993) Mémoire explicite versus mémoire implicite (Schachter et al., 1992) Difficultés exécutives: problèmes d inhibition, (Andrès et Van der Linden, 2000) Difficultés attentionnelles: diminution de la vitesse de traitement, (Salthouse, 1996) Difficultés cognitives chez la PA Les difficultés cognitives dans le ont été abordées selon deux approches : approche analytique : identifier les composantes de traitement spécifiquement affectées par l âge (par exemple, problèmes de mémoire de source) approche globale : un petit nombre de facteurs généraux ou ressources de traitement intervient entre la variable «âge» et les différentes composantes de traitement impliquées dans les performances cognitives. Par exemple, réduction des ressources de traitement répercussions sur le fonctionnement efficace des traitements «effortful» Concept de ressources de traitement ressources de traitement du cerveau existent en quantité limitée quantité de ressources mobilisée dépend du type de tâche (complexité, contrainte temporelle, réalisation conjointe de plusieurs activités, ) mécanismes de contrôle qui «distribuent» les ressources pour l approche globale, s interprète mieux en termes de modification des ressources de traitement disponibles qu en termes d altération de mécanismes cognitifs spécifiques explication plus économique et intégrée du cognitif Concept de diminution de ressources de traitement = explication séduisante des changements cognitifs liés à l âge MAIS concept de ressources de traitement reste en attente de clarification théorique Différents auteurs ont proposé d autres facteurs généraux comme médiateur de l effet du sur le fonctionnement cognitif Démarche méthodologique m (1) Pour tester l influence des facteurs généraux sur la cognition, il faut: Des participants jeunes et âgés; Des tâches évaluant les aspects de la cognition qui nous intéressent; Des tâches mesurant les différents facteurs généraux 4

5 Démarche méthodologique m (2) Une contribution des facteurs généraux sur la performance cognitive existe si: Corr. entre âge et score facteurs 30 généraux; Corr. + entre mesures des facteurs généraux et le fonctionnement cognitif; Réduction des différences entre groupes sur la tâche complexe quand on contrôle la contribution du (ou des) facteur(s) général(aux) Part de la variance Part de la variance Effet de l'âge Effet de l'âge Effet de l'âge après contrôle du médiateur Effet de l'âge après contrôle du médiateur cognitif Un des premiers facteurs identifiés = diminution des ressources en mémoire de travail (Salthouse) Evaluation par le biais d épreuves demandant un stockage et traitement d informations en mémoire de travail: ex. épreuves de mise à jour L X D B S Z Rappel sériel Récapitulation et mise à jour cognitif Vitesse de traitement et Un autre des facteurs principaux mis en évidence = vitesse de traitement (Salthouse, 1996) Ex. de mesure de vitesse de traitement: épreuve de comparaison de lettres V T S S enregistrement des tempsde réponse Salthouse (1996): Effet de l âge sur la vitesse de traitement Association entre vitesse de traitement et performance à des épreuves de mémoire épisodique Age n est plus que peu d effet sur les performances en mémoire si l on tient compte du facteur de vitesse de traitement Effet de l âge indirect sur les performances en mémoire par le biais de modifications au niveau de la vitesse de traitement cognitif Troisième facteur: inhibition (Hasher et zacks, 1988) Exemple d épreuve: test de Stroop: inhibition d une réponse automatique (lecture) pour réaliser l activité demandée (dénommer la couleur dans laquelle le mot est écrit) fonctionnement cognitif Autre médiateur identifié = capacités sensorielles : acuité visuelle et auditive (Baltes & Lindenberger, 1997) Des effets entre ces différents facteurs ont également été identifiés ex. effet de la vitesse de traitement sur les ressources en mémoire de travail Selon les performances cognitives examinées, certains de ces facteurs semblent avoir un rôle de médiateur plus important de l effet de l âge 5

6 cognitif Vieillissement Vitesse de traitement Mémoire de travail Inhibition Performances cognitives Quelques considérations sur les bases neuronales du cognitif Mise en relation des changements au niveau des lobes frontaux avec ces changements observés dans le (West et al., 1996) diminution du volume et de l activation des lobes frontaux avec l âge O Sullivan et al., 2001: intégrité substance blanche au niveau frontale est associée aux performances dans des épreuves exécutives chez les personnes âgées. En conclusion En conclusion Le s exprime par un déclin de la performance à diverses épreuves censées évaluer le fonctionnement cognitif au fur et à mesure de l avancée en âge. Mais: - le cognitif ne se réduit pas à une somme de déclins inéluctables (cf capacités préservées) - importante hétérogénéité du déclin cognitif : - entre les différentes fonctions - au sein d une même fonction - dans le décours temporel - entre les individus (accentuation des aptitudes et styles cognitifs) Une approche multifactorielle du cognitif? apparaît actuellement la plus prometteuse pour l étude du normal: Déficits s expliquent à la fois par une atteinte au niveau des facteurs généraux et des processus spécifiques à la tâche Rôle des variables non cognitives par exemple: les systèmes sensoriels Réflexion générale Vieillissement de la population en occident: adapation de la société à une tranche de population ayant des demandes et besoins spécifiques Par exemple: soins de santé, loisir, enseignement, Rôle primordial des psychologues et orthophonistes: Comment adapter l environnement afin de prendre en compte les modifications cognitives liées au normal? Exemples: - Apprentissage à l informatique - Conduite automobile - Payement électronique 6

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