ANESTHESIE ET ALLERGIE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "ANESTHESIE ET ALLERGIE"

Transcription

1 ANESTHESIE ET ALLERGIE ECOLE IADE 1 ère année 13 février 2012 Dr Christelle PELLERIN SAR III Neurochirurgie Tripode Hôpital PELLEGRIN -BORDEAUX

2 Définitions Epidémiologie Physiopathologie Diagnostic Traitement Cas cliniques

3 définitions Allergie = réaction d hypersensibilité de mécanisme immunologique Hypersensibilité = ensemble des réactions objectives reproductives, initiées par l exposition à un stimulus défini, ne provoquant PAS de réactions chez des sujets normaux

4 Définitions Réaction allergique R immuno pathologique lors d un contact renouvelé ave c un antigène chez un individu sensibilisé Réaction d hypersensibilité (HS) Immédiate Allergiques ( IgE spécifiques) Non allergiques (HLNS) Retardée Allergiques : intervalle libre>1-2h, expression cutanée Anaphylaxie/ R anaphylactique: R GRAVE d hypersensibilité immédiate (allergique ou non) Atopie Susceptibilité anormale d un organisme à synthétiser des IgE spécifiques contre des Ag naturels de l environnement introduits par voie naturelle

5 définitions

6 Epidemiologie Réactions HS immédiates en anesthésie 60% IgE dépendantes 7000 cas peranesthésiques publiés en 25 ans Explorations/déclaration Pharmacovigilance ++++ Mortalité : 3 à 9% Morbidité: séquelles anoxiques Incidence variable selon les pays En /13000 anesth; 1/6500 curare» Laxenaire AFAR 1999

7 Epidemiolgie

8 Epidémiologie curares (TOUS) 62,6% Latex 13,8% Hypnotiques 7,2% ATB 6% Substituts du plasma ( 3,2%) (dt 91% gélatines), morphiniques (2,4%) Anesth locaux: exceptionnelle rareté Aucune R anaphy publiée sur les halogénés Aprotinine, chlorhexidine, protamine, papaine, héparine, bleu patenté ou de méthylène, colle biologique

9 Epidémiolgie agent responsable 3% 2% 7% 6% 14% 5% 63% Curare latex antibiotiques hypnotiques opioids colloides autres agents P.-M. Mertes et al./ AFAR 30 (2011) 30 à 40% patients ayant présenté une R échappent au b ilan Dic Ds 30% cas, pas d exposition préalable, sensibilisation par substance avec épitotes communs (PHOLCODINE)

10 Epidémiologie Réactions HS immédiates non allergique Symptômes identiques, mécanismes différents HLNS ++++ Opiacés Vancomycine PCI Certains curares Accumulation bradykinine (IEC) Activation du complément (protamine) Activation de la synthèse des leucotriènes (AINS)

11 Epidémiologie

12 Epidémiologie Réactions HS retardée allergique en anesthésie Peu fréquentes R HS non immédiates aux anesthésiques= PEU FREQUE NTS SURTOUT AL, antibiotiques, antiseptiques, héparines et PDC iodés ou gadolinés Clinique: Eruption maculopapuleuse Eruption pigmentée, pustuleuse Eruption vésiculeuse, bulleuse avec atteinte muqueuse extensive, +/- décollement cutané ( Steven Johnson et Lyell) avec atteinte foie/poumon/rein possible

13 Hypersensibilité immédiate et non immédiate

14 Gell et coombs I: IgE médié II: Activation du complément III: Complexes Immuns maladie sérique IV: lymphocyte T médié

15 Formes cliniques

16

17

18

19

20 physiopatholgie

21 physiopathologie Tryptase: témoin de dégranulation mastocytaire Histamine: témoin de l histaminolibération par les basophiles et/ou les mastocytes

22 physiopathologie Histamine : Médiateur préformé contenu dans les granules des mastocytes et des basophiles. L augmentation de la concentration d histamine dans le plasma prouve la libération d histamine in vivo. Le pic est immédiat. La demi-vie plasmatique de 15 min. Faux négatifs: femme enceinte, patient recevant de l héparine

23 physiopathologie Tryptase : Enzyme préformée stockée exclusivement dans les mastocytes. L augmentation de tryptase dans le sérum est en faveur d un mécanisme anaphylactique à l origine de la dégranulation mastocytaire. Le pic de concentration est observé entre 30 min et 2h après la réaction. La demi-vie plasmatique est de 90 min.

24 Diagnostic GRADE I GRADE II GRADE III GRADE IV Prise en charge d un choc anaphylactique SIGNES CLINIQUES Signes cutanéomuqueux généralisés Atteinte multiviscérale modérée (au moins 2 fonctions atteintes) Atteinte multiviscérale sévère menaçant la vie et imposant un traitement spécifique. Arrêt circulatoire et/ou respiratoires Les signes cutanés peuvent être absents ou n apparaître qu après la remontée tensionnelle TRAITEMENT Appel aide urgente, et arrêt de l injection du produit suspecté si possible Concertation médico-chirurgicale (abstention, simplification, accélération ou arrêt du geste chirurgical) Oxygène pur et contrôle rapide des voies aériennes Voie veineuse efficace REMPLISSAGE VASCULAIRE : cristalloïdes isotoniques (30 ml kg -1 ) puis amidons (30 ml kg -1 ) Anaphy = critère de Gravité HS immédiate allergique et non allergique(hlns) Symptômes plus graves et plus durables si HSIA ADRENALINE IV par titration, toutes les 1 à 2 min, selon le grade de sévérité de la réaction La tachycardie ne contre-indique pas l utilisation d adrénaline Grade I : pas d adrénaline Grade II : bolus de 10 à 20 µg Grade III : bolus de 100 à 200 µg Grade IV : traitement d un arrêt circulatoire - MCE : massage cardiaque externe - BOLUS de 1 mg d ADRENALINE toutes les 1 à 2 minutes puis 5 mg à partir de la 3 e injection, Les doses d adrénaline doivent être augmentées, puis relayées par une perfusion continue de 0,05 à 0,1 µg kg -1 min -1. CAS PARTICULIERS BRONCHOSPASME Salbutamol spray (Ventoline ) ou si forme d emblée sévère salbutamol IV (Salbumol ) bolus 100 et 200 µg en perfusion continue (5 à 25 µg min-1) Adrénaline en perfusion continue dans les formes les plus graves Les corticoïdes ne représentent pas le traitement de première intention FEMME ENCEINTE Décubitus latéral gauche Remplissage vasculaire : cristalloïdes puis amidons (comme chez une femme non enceinte) Adrénaline par titration, toutes les 1 à 2 min, selon le grade de sévérité de la réaction ENFANT Remplissage vasculaire : cristalloïdes (20 ml. kg -1 ) puis colloïdes (10 ml. kg -1 ). Adrénaline : 1 er bolus de 1 µg. kg -1, jusqu à 5 à 10 µg. kg -1 En cas d arrêt circulatoire (grade IV), bolus de 10 µg. kg -1 Les bolus itératifs d adrénaline peuvent être relayés par une perfusion continue débutée à 0,1 µg. kg -1. min -1 PATIENT TRAITE PAR ß-BLOQUANTS Augmenter la posologie d adrénaline En cas d inefficacité de l adrénaline : glucagon (1 à 2 mg IVD) à renouveler toutes les 5 minutes COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE REFRACTAIRE A L ADRENALINE (>10 mg injectés) -1 Noradrénaline : 0,1 µg kg -1 min INVESTIGATIONS ALLERGOLOGIQUES Prélèvements immédiats Dosages Tube Prélèvement < 30 min Prélèvement 1 à 2 h Prélèvement > 24 h Histamine EDTA + (+) Tryptase EDTA/sec IgE anti-aq Se + (+) (+) + : recommandé ; (+) : si non réalisé au moment de la réaction Tests cutanés à distance Quand? 4 à 6 semaines après la réaction Où? Centre diagnostique d allergo-anesthésie Joindre les résultats des prélèvements immédiats, feuille d anesthésie Déclaration au centre régional de pharmacovigilance, en utilisant le formulaire disponible sur le site Recommandations pour la pratique clinique SFAR - édition 2010

25 Questionnaire Choc anaphylactique diagnostic Prise en charge d un choc anaphylactique (d après conférence SFAR 2001) Patient etiquette sigma Service et UF : 1- Description clinique de la réaction anaphylactique Date et heure de survenue : Protocole d anesthésie : ATCD Allergiques : oui non Préciser : o Prémédication antihistaminique : oui : non o Heure d induction : Produit anesthésiques : Médicaments coadministrés : Hypnotiques : Morphiniques : curares : Antibiotiques : Antalgiques : Produits de remplissage : Produits de contraste iodés : Autres : Moments d apparition des signes cliniques : Avant l induction Induction Entretien Réveil Retardé Signes cliniques o Peau : o Muqueuses : o Gastro intestinaux : o Respiratoires : o Cardiovasculaires : 2- Traitement de la réaction anaphylactique Grade choc anaphylactique : I II III IV Signes cliniques GRADE I Signes cutanéomuqueux généralisés : érythème, urticaire avec ou sans œdème angioneurotique. GRADE II Atteinte multiviscérale modérée avec signes cutanéomuqueux, hypotension et tachycardie inhabituelles, hyperréactivité bronchique (toux, difficulté ventilatoire). GRADE III Atteinte multiviscérale sévère menaçant la vie et imposant un traitement spécifique ; collapsus, tachycardie ou bradycardie, troubles du rythme cardiaque, bronchospasme. Les signes cutanés peuvent être absents ou n apparaître qu après la remontée tensionnelle. GRADE IV Arrêt circulatoire et / ou respiratoire L absence de tachycardie, de signes cutanés, n exclut pas le diagnostic d une réaction anaphylactoïde. Traitement arrêt si possible de l injection du produit suspecté information de l équipe chirurgicale (abstention, simplification, accélération ou arrêt du geste) oxygène pur contrôle rapide des voies aériennes voie veineuse efficace appel aide urgente ADRENALINE IV par titration, toutes le 1 à 2 min, en fonction du grade (cf. supra) Grade I : pas d adrénaline Grade II : bolus de 10 à 20 µg Grade III : bolus de 100 à 200 µg La tachycardie ne contre-indique pas l utilisation d adrénaline Grade IV : arrêt circulatoire - massage cardiaque externe - ADRENALINE BOLUS de 1 mg toutes les 3 minutes - mesures habituelles de réanimation d une inefficacité cardiocirculatoire Des doses d adrénaline doivent être augmentées rapidement, relayées par l'adrénaline en perfusion continue : (0,05 à 0,1 µg.kg -1.min -1 ) Remplissage vasculaire concomitant : cristalloïdes isotoniques puis HEA (30 ml.kg -1 ) Traitement administré : adrénaline : éphédrine : Remplissage : Cristalloïdes HEA Gélatines Albumine Transfusion Autres : Volume administré : En pédiatrie adrénaline pour le grade III /V : 10 µg/kg, pour le grade II : 1 à 5 µg/kg Dilution = 1 mg d adrénaline dans 10 ml de sérum physiologique soit 100µg/ml Evolution immédiate Bonne Réanimation Massage cardiaque externe Décès

26 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL (1) Manifestations cardiaques - surdosage anesthésique - activation vagale - arrêt cardiaque d autres étiologies - embolie pulmonaire massive

27 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL (2) Manifestations respiratoires - obstruction des VAS - bronchospasme - corps étranger intrabronchique - état de mal asthmatique - pneumothorax spontané - défaut d anesthésie+++

28 DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE: SURVENUE DU CHOC ET PRODUITS SUSPECTES (1) Avant l induction - ATB - Latex - HEA A l induction aux produits d anesthésie

29 DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE SURVENUE DU CHOC ET PRODUITS SUSPECTES (2) Per op - HEA et gélatines - Latex (levée de garrot en orthopédie) - Colle biologique - Les colorants : bleu patenté - Antiseptique : chlorhexidine Post op - Morphine, antalgiques - ATB - Latex

30 TRAITEMENT PREVENTIF DEPISTAGE Anesthésie et risque anaphylactique Quels sont les patients à risque??? Patients allergiques à un produit susceptible d être administré pendant l anesthésie ATCD de signes cliniques évocateurs d une allergie lors d une AG Manifestations cliniques au LATEX Enfants multiopérés ATCD manif cliniques à l ingestion avocat, kiwi,banane, chataigne, sarrasin, expo ficus benjamina

31 CAT devant une R antérieure ATCD pb peranesth sans précision LATEX suspect URGENT LATEX free Pas de curares ALR si possible Colorants/chlorhexidine LATEX FREE NON URGENT Bilan à la cs allergo : TC curares et latex Bilan à la cs allergo Patient se dit «A» PENI Patient se dit «A» AINS Patient se dit «A» paracétamol Patient se dit «A» Morphine/Codéine PAS d amoxicilline, C1G Si atcd CHOC=> vanco C2G, C3G possible si R antre imméd ou cutanée ancienne PAS de Blactamine si atcd R antre retardée sévère PAS d anticox 1, ni ASPIRINE Anticox 2 sélectifs possible NE PAS UTILISER: AINS anticox 1, Aspirine, Paracétamol,Anticox 2? UTILISER= TRAMADOL/NEFOPAM/MORPHINE «EVITER» Morphine/Codéine (sinon antih), TOUS ls morphinomimétiques st possibles; PARACETAMOL/ AINS/ NEFOPAM/ TRAMADOL possible Bilan allergo si R < 2 ans ou R antre sévère Dic des R croisées+++ Bilan en milieu H: Tests d introduction réaliste pr Dic d une INTOLERANCE aux AINS ( HS non Immuno) Allergie, intolérance?? Test d introduction réaliste Intolérance Paracétamol=intolérance AINS HLNS++++ PAS d allergie à la MORPHINE documentée RFE : Prévention du risque allergique peranesthésique, SFAR 2011

32 CAT devant une R antérieure URGENT NON URGENT Patient se dit «A» à un PDC iodé AUCUN PDC iodés, aucune PM, si ATCD de R antre sévère, anaphy (III, IV) IRM au gadolinium PDC non ionique/ PM par antih si ATCD R cutanée modérée PDC iodés possible avec corticoides (3j) et PM anti-h si R antre retardée ATTENTION au Terrain atopique Bilan avec TESTS CUTANES Réactions croisées+++ HLNS HSIA Patient se dit «A» au Gadolinium PAS d injection si PAS de Bilan Bilan à la cs allergo Patient se dit «A» Anesthésiques Locaux HSI : EXCEPTIONNELLE HSR plus Fqtes: pas de pb en U car R non sévères DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL +++ (malaise, passage adré..) Test de provocation s/cutané: 0,1ml puis 1 ml à 15 min Bilan allergo : Prick test et TC Peu de faux positifs Rares cas d allergie aux conservateurs Priviligier Interrog et rapidité Patient se dit «A» à un antiseptique HSR par contact bien connues à la Bétadine (povidone) Chlorhexidine : anaphylaxie Bilan allergo possible: patch tests avec lecture à 48 et 72h RFE : Prévention du risque allergique peranesthésique, SFAR 2011

33 CAT devant une R antérieure URGENT NON URGENT Patient se dit «A» au sparadrap Pas de vernis chirurgicaux Sparadrap hypoallergénique Patient se dit «A» au soja Pas de PROPOFOL en théorie chez l enfant si allergie œuf et soja Patient se dit «A» aux fruits de mer Explication et sécurisation Explication et sécurisation Patient se dit «A» au poisson Aliment riche en protamine Eviter PROTAMINE Bilan allergo: HLNS ou IgE dépendant Tests cutanés à la Protamine RFE : Prévention du risque allergique peranesthésique, SFAR 2011

34 Traitement Prévention 1 et 2 Latex free Indication de la curarisation en anesth Identifier les FDR de sensibilisation au latex Pas de dose-test IV+++ PM anesth Aucune efficace en prévention Antihistaminique Corticoides Technique anesthésique Administration de l ATB Choix du protocole, curare???

35

36 ATTITUDE FACE A L ANAPHYLAXIE (1) Arrêt de l injection du produit suspecté APPEL A L AIDE Alerter le chirurgien ; stopper ou simplifier le geste chirurgical Passage en latex free Contrôle des voies aériennes ; FiO2 = 1 Décubitus dorsal Voie veineuse efficace; changer de tubulure Arrêt ou allègement de l anesthésie

37 ATTITUDE FACE A L ANAPHYLAXIE (2) Réanimation spécifique - Adrénaline IV par titration toutes les 1 à 2 mn Grade I : pas d adré Grade II : bolus de 10 à 20 µg Grade III : bolus de 100 à 200 µg Grade IV : bolus de 1mg / 3mn relayés par perfusion continue de 0,05 à 0,1 µg/kg/mn et MCE

38 ATTITUDE FACE A L ANAPHYLAXIE (3) Remplissage vasculaire Par cristalloïdes isotoniques puis par HEA (30ml/kg) Penser à surélever les membres inférieurs

39 ATTITUDE FACE A L ANAPHYLAXIE (4) Cas particuliers - Bronchospasme : ventoline puis si inefficacité salbumol IV en bolus de 100 à 200 µg - Femme enceinte : DLG et adrénaline - Ttt par ßbloquants : augmenter les doses d adrénaline puis glucagon 1 à 2 mg IVD toutes les 5 mn si inefficacité Collapsus cardiovasculaire réfractaire à l adré : noradrénaline 0,1µg/kg/mn

40 ATTITUDE FACE A L ANAPHYLAXIE (5) Prélèvements précoces et même si MCE - Temps 0 au moment du choc ou dès que possible 1 tube EDTA (violet) ; histamine 1 tube sec (rouge ou jaune) ; tryptase IgE spécifiques - Temps 1 ; T0 + 2H ; 1 tube sec (tryptase) - Temps 2 ; T0 + 24H ; 1 tube sec (tryptase)

41 Prise en charge d un choc anaphylactique (d après conférence SFAR 2001) Signes cliniques GRADE I Signes cutanéomuqueux généralisés : érythème, urticaire avec ou sans œdème angioneurotique. GRADE II Atteinte multiviscérale modérée avec signes cutanéomuqueux, hypotension et tachycardie inhabituelles, hyperréactivité bronchique (toux, difficulté ventilatoire). GRADE III Atteinte multiviscérale sévère menaçant la vie et imposant un traitement spécifique ; collapsus, tachycardie ou bradycardie, troubles du rythme cardiaque, bronchospasme. Les signes cutanés peuvent être absents ou n apparaître qu après la remontée tensionnelle. GRADE IV Arrêt circulatoire et / ou respiratoire L absence de tachycardie, de signes cutanés, n exclut pas le diagnostic d une réaction anaphylactoïde. Traitement arrêt si possible de l injection du produit suspecté information de l équipe chirurgicale (abstention, simplification, accélération ou arrêt du geste) oxygène pur contrôle rapide des voies aériennes voie veineuse efficace appel aide urgente ADRENALINE IV par titration, toutes le 1 à 2 min, en fonction du grade (cf. supra) Grade I : pas d adrénaline Grade II : bolus de 10 à 20 µg Grade III : bolus de 100 à 200 µg La tachycardie ne contre-indique pas l utilisation d adrénaline Grade IV : arrêt circulatoire - massage cardiaque externe - ADRENALINE BOLUS de 1 mg toutes les 3 minutes - mesures habituelles de réanimation d une inefficacité cardiocirculatoire Des doses d adrénaline doivent être augmentées rapidement, relayées par l'adrénaline en perfusion continue : (0,05 à 0,1 µg.kg -1.min -1 ) Remplissage vasculaire concomitant : cristalloïdes isotoniques puis HEA (30 ml.kg -1 ) En pédiatrie adrénaline pour le grade III /V : 10 µg/kg, pour le grade II : 1 à 5 µg/kg Dilution = 1 mg d adrénaline dans 10 ml de sérum physiologique soit 100µg/ml Cas particuliers BRONCHOSPASME salbutamol (Ventoline ) avec chambre d inhalation si résistance au traitement ou si forme d emblée sévère salbutamol IV (salbutamol ) en bolus 100 et 200 µg en perfusion continue (5 à 25 µg.min -1 ) formes les plus graves : perfusion continue d adrénaline les corticoïdes ne représentent pas le traitement de première intention FEMME ENCEINTE éphédrine 10 mg IVD toutes les 1 à 2 minutes (dose totale 0,7 mg.kg-1) et décubitus latéral gauche si inefficacité de l éphédrine, donner rapidement de l adrénaline PATIENT TRAITE PAR β-bloquants augmenter la posologie d adrénaline si inefficacité de l adrénaline : glucagon (Glucagen ) (1 à 2 mg IVD) à renouveler toutes les 5 minutes Collapsus cardiovasculaire réfractaire à l adrénaline : Noradrénaline (0,1 µg.kg -1.min -1 ) Investigations allergologiques au CHU de Bordeaux Prélèvements immédiats : Quoi? Quand? Comment? Temps 0 : au moment du choc, dès que possible 1 tube EDTA (bouchon violet) : dosage de l'histamine 1 tube sec (bouchon rouge ou jaune) : dosage de la tryptase, du complément, des IgE spécifiques Joindre le questionnaire «choc anaphylactique» Temps 1 : + 2 heures après T0 1 tube sec (bouchon rouge ou jaune) : dosage de la tryptase Temps 2 : + 24 heures après T0 1 tube sec (bouchon rouge ou jaune) : dosage de la tryptase Les prélèvements doivent être apportés (pas de coursiers) au 2ème étage du Tripode (plateau technique des laboratoires) dans une poche 4 C, le transport rapide s effectue à température ambiante. de 6h30 à 19h30 Accueil de Biologie Centralisé (ABC) poste de 19h30 à 6h30 Laboratoire de garde poste NB : noter l heure exacte et la date de prélèvement sur les tubes penser à consigner les renseignements cliniques (questionnaire choc anaphylactique) et la chronologie des faits sur la feuille d anesthésie Tests cutanés secondaires : quand? 4 à 6 semaines après : Où? consultation d allergo-anesthésie Unité des maladies allergiques Bât PQR Dr Guez, Dr Pellerin, Dr Bordes poste : 14338, Secrétariat : Document à joindre : résultats des prélèvements biologiques, feuille d anesthésie Penser à la Déclaration au centre régional de pharmacovigilance

42

43 ALLERGIE et ANESTHESIE Organisation de la consultation d allergo-anesthésie

44 Organisation de la consultation d allergoanesthésie Objectif: MEE le produit auquel le patient est allergique Test cutanés Conseils pour anesthésies futures EN PRATIQUE: Pas de libre accès Délai de 6 sem Arrêt de certains ttt Circonstances exactes précisées par courrier médical: Listes des produits utilisés Manifestations cliniques et chronologiques Ttt entrepris PHOTOCOPIE DE LA FEUILLE D ANESTHESIE++++ Dosages biologiques tryptase, histamine, Ac spécifiques Questionnaire type sur FDR allergiques

45 Organisation de la consultation d allergoanesthésie DEROULEMENT Interrogatoire: profession, ATCD med, chir, atopiques et ttt actuels Tests cutanés réalisés et consignés Tests de réintroduction: AL, Latex Matériel d urgence Perfusion, ventilation Monitorage ADRE

46 Organisation de la consultation d allergoanesthésie CONCLUSION DE LA CONSULT LATEX : formulaire Vérification déclaration CONSEILS EN MATIERE DE TECHNIQUE ET INDICATION D ANESTHESIE= DONNES PAR UN ANESTHESISTE-REA++ Libre accès aux données méd de la consult et aux résultats des bilans SELON les RPC, l anesthésiste est responsable De l information au patient De la réalisation du bilan immédiat De la déclaration au centre de pharmacovigilance ou de matériovigilance

47 CAS PARTICULIERS (1) Allergie aux produits de contraste iodés Allergie bétadine Allergie aux crustacés

48 CAS PARTICULIERS (2) L allergie alimentaire est due aux protéines et la teneur en iode des fruits de mer n intervient pas. Il n y a aucune relation avec les PDC. Une éventuelle allergie à la bétadine n a aucune relation avec les PDC dont les molécules sont sans rapport. Inversement, une allergie à un PDC ne contre indique pas la bétadine.

49 Diagnostic Clinique chronologie Biologie Dosage tryptase et histamine Bilan allergo à 6 sem conclusion Uniformiser et faciliter nos pratiques: Protocole affiché dans les blocs opératoires Kit préparé dans chaque bloc avec les tubes, les poches et les étiquettes rouges Dosages immunologiques réalisés

50 Cas clinique

51 Cas clinique Mlle P, 25 ans, IBODE dans votre hôpital arrive aux urgences accompagné par son ami pour détresse respiratoire aiguë Cliniquement: confuse, agitée, avec oedème majeur de la face, rougeur du tronc, polypnée superficielle. A l examen, TA à 60/30 mmhg, Fc à 145 bpm, SatO2 à 85% A l interrogatoire de son ami, vous apprenez qu ils étaient au resto mexicain et que la gêne respiratoire est apparue quelques minutes après le début du repas (guacamole )

52 Question 1: que faites-vous en premier lieu?

53 1-URGENCE VITALE ABSOLUE ( 0 si oubli) Hospitalisation en réa ou USI O2 masque, Scope, VVP (x2) bon calibre ADRENALINE injection immédiate IVD par titration tte les 1 à 2 min, en f du grade : ici grade III : bolus de 0.1 à 0.2 mg Doses à augmenter rapidement, relayées par le PSE (0.05 à 0.1µg/kg/min) REMPLISSAGE VASCULAIRE CONCOMITANT: Cristalloïdes isotoniques (30ml/kg) puis HEA (30ml/kg) Contrôle rapide des voies aériennes: Intubation oro-trachéale précoce, sédation, ventilation mécanique O2 pur B2 agonistes IV : si bronchospasme Corticoïdes IV : PAS le ttt de 1ére intention

54 Corticoïdes Effets retardés car intracellulaires++++ Bénéfique dans le bronchospasme chez l asthmatique PAS utile à la phase aiguë du choc anaphylactique Anti-H1 et H2 Effets controversés à la phase aiguë du choc Cas particuliers Femme enceinte Patients traités par β-bloquants

55 Question 2: rappeler les propriétés pharmacologiques de la drogue à administrer en urgence

56 2- Adrénaline: active les récepteurs: α-adrénergique Vasoconstriction périphérique la pression de perfusion (cœur, cerveau) l extravasation β 1 -adrénergique Effet inotrope et chronotrope + β 2 -adrénergique Effet bronchodilatateur β 1 -β 2 -adrénergique le contenu cellulaire en AMPc et le relarguage des médiateurs de l anaphylaxie

57 Question 3: Quel est le premier diagnostic à envisager? Justifiez

58 Choc anaphylactique d origine alimentaire Survenue brutale au décours d un repas Signe de choc: TAS< 80mmHg, tachycardie > 90 bpm, signes de souffrance tissulaire (confusion) Œdème de Quincke et bronchospasme associé Allergène alimentaire = avocat Sensibilisation latex possible (gants stériles, IBODE) Recherche allergie croisée++++ obligatoire à distance Dans l urgence à considérer comme allergique au LATEX+++

59 Question 4: Rappelez les 4 grades des manifestations cliniques des réactions allergiques

60 4 grades Grade I: Signes cutanéo-muqueux généralisés Érythème, urticaire Avec ou sans œdème angioneurotique Grade II: Atteinte multiviscérale modérée Signes cutanéo-muqueux Hypotension et tachycardie inhabituelles Hyperréactivité bronchique (toux, difficulté ventilatoire) Grade III: Atteinte multiviscérale sévère Menaçant la vie et imposant un traitement spécifique: Collapsus, tachycardie ou bradycardie, trouble du rythme cardiaque, bronchospasme Les signes cutanés peuvent être absents ou n apparaître qu après la remontée tensionnelle Grade IV: Arrêt circulatoire et/ou respiratoire

61 Question 5 : Quels examens spécifiques prévoyez vous? Dans quel délai?

62 5- Investigations allergologiques Prélèvements immédiats Histamine plasmatique Tryptase sérique 30 et 60 min après le début de la réaction Les IgE spécifiques ont un intérêt diagnostique pour certain médicament (prélèvement réalisable le jour de l accident ou à distance) Tests cutanés secondaires 4 à 6 semaines après Lors d une consultation d allergologie Résultats des prélèvements immédiats à joindre

63 Question 6: Réalisez vous une intubation précoce? Pourquoi?

64 Oui Œdème de Quincke: Œdème sous-cutané et muqueux = diminution du calibre des VAS avec œdème glottique et difficulté d intubation Contrôle des voies aériennes +++ Stade I : pas nécessaire Stade II à IV: impératif+++ appeler le FIO2= 100% Ventilation manuelle si bronchospasme

65 Question 7 : Expliquez la physiopathologie du choc anaphylactique

66 Hypersensibilité immédiate de type de I dans la classification de Gell et Combs Médiées par les IgE Les IgE sont spécifiques de l allergène produit après une première exposition L exposition ultérieure entraîne une fixation des IgE sur les fragments Fc des mastocytes tissullaires et des PN Basophiles sanguins Conséquence: libération des médiateurs préformés, histamine et des néoformés, leucotriènes Cliniquement: vasoplégie avec extravasation plasmatique par de la perméabilité capillaire, vasodilatation avec collapsus cardiovasculaire, bronchoconstriction

67

68

69 Cas clinique Patient de 32 ans - hernie inguinale - ASA I - aucune anesthésie préalable Prémédication atarax 100 mg Induction : sufentanil 20 µg - propofol 160 mg tracrium 35 mg Deux minutes après la fin de l induction, apparition d une tachycardie 120/mn - PA 50/30 - ventilation au masque de plus en plus difficile - SpO2 95 %

70 Quels sont les hypothèses pour expliquer les problèmes observés? Quelle est la conduite à tenir?

71 Le diagnostic de réaction anaphylactique est retenu - Quels autres signes cliniques peuvent être présents Quels produits peuvent être en cause Expliquer le mécanisme des différents signes cliniques pouvait -on prévoir cet accident? Comment expliquez vous l absence d anesthésie préalable Que devez vous faire après l accident

72 Après traitement initial par adrénaline 0,2 mg et intubation trachéale, on observe pressions d insufflation à 50 Et Co2 : 15 mmhg pouls imprenable TA imprenable - tachycardie 150 /mn Décrivez l évolution habituelle d un choc anaphylactique non traité Quels traitements proposez vous?

73 Homme 20 ans Antécédents Appendicectomie Insuffisance rénale chronique dialysée Pas d allergie Intervention: greffe rénale Induction: Propofol, Sufenta, Atracurium Intubation orotrachéale

74 Pose d une voie veineuse centrale sous clavière droite 90 minutes après le début de la chirurgie: Tachycardie Augmentation des pressions respiratoires Baisse de l EtCO2 Pression artérielle stable Greffon rénale vascularisé «chamois»

75 Quelles sont vos hypothèses? Que vérifiez-vous? Commentez la stabilité de la pression artérielle et la baisse de l EtCO2

76 MERCI

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

F.Benabadji Alger 22.11.13

F.Benabadji Alger 22.11.13 F.Benabadji Alger 22.11.13 ALLERGIE DANS LE MONDE 4ÉME RANG MONDIAL (OMS) PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE LES CAUSES Notre environnement (industriel, technologique, scientifique et climatique) * Allergènes

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS. Mémoire de D.E.S.C. de Médecine d Urgence Olivier Vuillot Matériel et Méthode : Design

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

ARBRE DÉCISIONNEL INTERACTIF

ARBRE DÉCISIONNEL INTERACTIF ARBRE DÉCISIONNEL INTERACTIF DE GESTION DES PATIENTS ALLERGIQUES AVANT INJECTION DE PRODUIT DE CONTRASTE IODÉ D Geffroy¹, A Pipet², F Wessel², G Mineur¹, P Meingan¹, I Doutriaux¹, C Labbe¹, S Houdebine¹,

Plus en détail

La douleur induite par les soins

La douleur induite par les soins Chapitre 33 La douleur induite par les soins A. RICARD-HIBON Points essentiels La douleur induite par les soins est fréquente et insuffisamment évaluée et prise en compte. C est une problématique qui concerne

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES

PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES PREVENTION DES TRAUMATISMES DENTAIRES LORS DE L ACCES AUX VOIES AERIENNES SUPERIEURES Patrick-Georges Yavordios Clinique Convert 01000 Bourg en Bresse Introduction L es traumatismes dentaires représentent

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV

Réintroductions alimentaires chez l enfant. M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires chez l enfant M. Hofer - J.Wassenberg Immuno-allergologie Service de pédiatrie - CHUV Réintroductions alimentaires en 2004 Age: 12 mois 10 ans Nombre total: 30 Tests réussis:

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Complications de la transfusion

Complications de la transfusion Complications de la transfusion Traditionnellement, les accidents transfusionnels sont décrits selon leur cause, immunologique, infectieuse, autre. Il est cependant plus didactique de les étudier selon

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005)

ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) ROLE IADE EN NEUROANESTHESIE. (C.Muller 2005) PLAN : - Lieux d exercice. - Rappel des notions essentielles à connaître en NeuroAnesthésie. - Rôle IADE. - Cas particulier de l enfant. LIEUX D EXERCICE.

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

15 & 16 Mars 2002. Faculté de médecine Lille CHRU de Lille. 9 è JOURNEES LILLOISES D ANESTHESIE REANIMATION

15 & 16 Mars 2002. Faculté de médecine Lille CHRU de Lille. 9 è JOURNEES LILLOISES D ANESTHESIE REANIMATION 9 è JOURNEES LILLOISES D ANESTHESIE REANIMATION 15 & 16 Mars 2002 Faculté de médecine Lille CHRU de Lille Association d Anesthésie Réanimation du CHU de Lille www.jlar.com JLAR 2002 Résumés des communication

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE

L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES L INFIRMIER (ERE) DIPLOME(E) D ETAT SEUL DEVANT UNE SITUATION DE DETRESSE MEDICALE Société Française de Médecine d Urgence Décembre 2011 1 INTRODUCTION La Société Française

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier 1 Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier Chabernaud JL. SMUR pédiatrique (SAMU 92), CHU Antoine-Béclère (AP-HP) 157, rue de la Porte de Trivaux 92141 Clamart. Tél : 01-45-37-46-14

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS

LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS Cours Francophone Inter pays de Pharmacovigilance Centre Antipoison et de pharmacovigilance du Maroc Dr R. Benkirane TERMINOLOGIE Plusieurs termes sont préconisés

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical - Annie PAPON Cadre responsable 1 AFGSU Niveau 1 page 4 AFGSU Niveau 2 page 5 AFGSU face aux risques NRBC page 6 Recyclage AFGSU Niveau

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN)

Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Définition Score individuel Score global Echantillon Critère d inclusion Fiche descriptive de l indicateur : Tenue du dossier anesthésique (DAN) Cet indicateur évalue la tenue du dossier anesthésique.

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D.

TRAITEMENT DE LA MPOC. Présenté par : Gilles Côté, M.D. TRAITEMENT DE LA MPOC Présenté par : Gilles Côté, M.D. Département clinique de médecine générale Avril 2001 TRAITEMENT DE LA MPOC I- INTERPRÉTATION DES TESTS DE FONCTION RESPIRATOIRE II- PRISE EN CHARGE

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

ALLERGIES ET HYPERSENSIBILITES item 113. ALLERGIES RESPIRATOIRES item 115

ALLERGIES ET HYPERSENSIBILITES item 113. ALLERGIES RESPIRATOIRES item 115 Collège des Enseignants de Pneumologie Référentiel pour la préparation de l ECN Dr Bourdin (Montpellier), Pr Godard (Montpellier) Pr Charpin (Marseille), Pr Tillie-Leblond (Lille) Pr Raherison (Bordeaux),

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS

LE POINT TOX. N 7 - Juillet 2013. Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion L ÉVOLUTION TEMPORELLE DU NOMBRE D INTOXICATIONS LE POINT TOX Bulletin du réseau de toxicovigilance de La Réunion N - Juillet 213 Dans ce bulletin d information, nous vous présentons l évolution temporelle du nombre d intoxications à la Réunion recensées

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto

VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto VOUS et VOTRE NOUVEAU TRAITEMENT anticoagulant Eliquis, Pradaxa, Xarelto Carnet-conseils appartenant à :.... Adresse :......................... Tel :............................ Médecin Généraliste : Adresse

Plus en détail

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique. MIGRAINES Diagnostic Critères IHS de la migraine SANS AURA : 5 crises 4-72 heures sans traitement 2 caractéristiques suivantes : Unilatérales Pulsatiles Modérées ou sévères Aggravation par activités physiques

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Immukine 100 microgrammes/0,5 ml solution injectable (Interféron gamma-1b recombinant humain) Veuillez lire attentivement l'intégralité de cette notice avant d'utiliser

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON

AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON JOURNEE DU «RESEAU MATER» Jeudi 18 novembre 2010 C. Brunet M.P. Veuillet Sage-femme cadre I.D.E. hygiéniste PRESENTATION DU SERVICE MATERNITE CH MACON niveau 2B PERSONNELS

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

La matrice emploi- exposition spéci2ique du milieu de soin : application au risque chimique

La matrice emploi- exposition spéci2ique du milieu de soin : application au risque chimique La matrice emploi- exposition spéci2ique du milieu de soin : application au risque chimique C. Verdun- Esquer Service Médecine du Travail et Pathologie Professionnelle - CHU de Bordeaux SFMT 23/01/2015

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail