Fait religieux / Histoire / Histoire des arts. Les débuts du judaïsme et du christianisme. 20 % du temps du programme

Transcription

1 Fait religieux / Histoire / Histoire des arts Les débuts du judaïsme et du christianisme 20 % du temps du programme Thème 2 : les débuts du Christianisme 10 % du temps du programme

2 Une question vive / Enseigner le fait religieux Ils prennent en compte des questions majeures pour notre société : La part de l histoire nationale est fondamentale. [ ]La place est faite à l enseignement des faits religieux, en les rattachant à l étude des contextes dans lesquels ils se sont développés afin de mieux en comprendre les fondements. Introduction des nouveaux programmes de collège, BO spécial N 6, Rappel : «Un fait est observable, neutre et pluraliste» Le fait religieux se constate et s impose à tous : il y a des cathédrales, des mosquées, des fêtes religieuses Un fait ne préjuge pas du statut moral à lui accorder. Prendre acte n est pas prendre parti Un fait est englobant. Il ne privilégie aucune religion particulière. Régis Debray

3 NECESSITE DE CONTEXTUALISER / D HISTORICISER LE FAIT RELGIEUX Il ne s agit donc pas d opposer «croyance et réalité», d écarter la croyance mais de la contextualiser. Exemple la question des miracles de Jésus : la question n est pas de savoir si Jésus a fait des miracles mais bien que dans son temps il aurait été étonnant vu l importance du personnage qu il n en fasse pas. Autre exemple : la permanence des mythes comme celui de la création, du déluge... comme fondement des croyances.

4 Connaissances Les chrétiens sont abordés dans le cadre l empire romain au Ier siècle des grands écrits de la tradition (Nouveau Testament) sont étudiés comme fondements du christianisme. Les relations du christianisme et de l empire romain sont expliquées entre le Ier et le IVe siècle. Capacités Démarches Connaître et utiliser des repères Raconter et expliquer (un épisode la Christianisation / récit des évangiles significatifs des croyances) Décrire (une basilique) La contextualisation des débuts du christianisme (sources romaines) Le personnage de Jésus et son enseignement à travers les Evangiles Le récit d un épisode des persécutions, la présentation du rôle de Constantin ou d un exemple d art paléochrétien au choix du professeur

5 Connaissances Les relations du christianisme et de l empire romain sont expliquées entre le Ier et le IVe siècle. Capacités En quoi l art des premiers chrétiens témoignent-ils de la christianisation de l empire romain? Connaître et utiliser des repères Édit de Milan : 313 Démarches d un exemple d art paléochrétien au choix du professeur Raconter et expliquer (un épisode la Christianisation) Décrire (une basilique chrétienne)

6 Organisation de l histoire des arts En quoi l art des premiers chrétiens témoignent-ils de la christianisation de l empire romain? Capacités Démarches Organisation de l histoire des arts Organisation de l histoire des arts Organisation de l histoire des arts Connaissances

7 Une période l Antiquité (Ier au Ve siècle) Des thématiques Domaines artistiques Arts, Etats, Pouvoir Arts, mythes, religions Arts visuels (fresques, sculptures.) Arts de l espace (architecture) Arts du quotidien (objets ex : lampe à huile, cuve baptismale)

8 Des catacombes aux Basiliques chrétiennes L art des premiers chrétiens : de la vie secrète à la lumière. Fruit de l art antique, l art des premiers chrétiens (dit paléochrétien) utilise les techniques et les matériaux de l époque : fresques, mosaïques, style et progrès architecturaux. A partir de l édit de Milan autorisant la religion chrétienne en 313, l art paléochrétien connaît un essor considérable dans l empire romain. Cet art primitif prend fin au VIe siècle ouvrant la voie à l art byzantin et roman.

9 Les catacombes sont des galeries souterraines servant d abord de cimetières pour les chrétiens. Pendant les persécutions, elles ont servi de lieux de culte pour pratiquer notamment l eucharistie. Après les persécutions, elles deviennent des lieux de pèlerinage, des lieux de prière dévoués aux martyrs. Ici, Les cubicula des sacrements représentent les sacrements du baptême et de l Eucharistie. Cubicula des Sacrements I Cubicoli dei Sacramenti Pontificia Commissione di Archeologia Sacra Fresque du Christ bon pasteur et des poissions dans les catacombes de Rome (IIe-IIIe siècle) Le berger qui mène ses brebis représente dans de nombreuses civilisations la figure du chef. Ainsi il n est pas étonnant que les chrétiens aient repris à leur compte cette image pour montrer le Christ. Un des aliments de base dans le bassin méditerranéen, le poisson est bien avant le Christ, objet de croyance et d espérance. Les chrétiens en font une image du sauveur. Le petit poisson, le nouveau baptisé, suit l ICHTUS (le poisson en grec dont les lettres qui le compose sont les initiales de Jésus-Christ fils de dieu sauveur». Ainsi, Tertullien explique: Nous, petits poissons selon notre poisson Jésus Christ, nous sommes nés dans l eau et nous ne pouvons être sauvés autrement qu en demeurant dans l eau» (sous-entendu celle du baptême)

10 Lampe à huile chrétienne (IIIe sièlce) : Le Chrisme, l alpha et l oméga Cette lampe à huile a appartenu à des chrétiens comme le montre le Chrisme le X et le P des deux premières lettres de Christ en grec gravé au centre Cuve baptismale du Vie siècle, Tunisie, Kébilya, serait exposée au musée du Brado

11 Sarcophage de Junius Bassus, face principale (grotte du Vatican), marbre, 359 ap JC. Les romains (à partir du IIIe siècle) et les chrétiens enterrent les corps des défunts. Parfois, ils utilisent des sarcophages.

12 Les transepts sont un ajout chrétien à la basilique romaine, ils permettent de donner plus de lumière dans l abside et une forme de croix au bâtiment et une circulation autour de l autel. L abside est le lieu sacré où est installé l autel. La Nef mène le fidèle vers l abside. La ferme est une innovation architecturale permettant d élargir l allée centrale. L Atrium est une cour carrée qui s ajoute à partir du Ve siècle au delà de laquelle les non baptisés ne peuvent aller. Il se transforme ensuite en porche appelé Nathex. La Basilique Saint Pierre de Rome construite par Constantin en 326 (Reconstitution) Le terme basilique vient du grec «basileus» qui signifie «royal» et qui désigne le hall qui abrite marchands, banquiers, et les juges sur le forum des villes romaines. A partir de Constantin, les chrétiens vont en faire leur lieu de culte pour plusieurs raisons: elle permet d accueillir de nombreux fidèles elle montre la puissance de Dieu et au cœur du forum, elle est au centre de la vie quotidienne.

13

14 ARCHEOLOGIE ET EDUCATION AU DEVELOPPEMENT DURABLE

15 Qu est ce que l archéologie préventive? Sauver les archives du sol En France, chaque année, 700 km² sont touchés par des travaux d'aménagement du territoire (carrières, terrassements, routes et voies ferrées, bâtiments privés et publics) entraînant la destruction des vestiges que recèle le sous-sol. L'archéologie préventive, en étudiant environ 20 % de ces surfaces ( hectares en 2005), permet de «sauvegarder par l'étude» les archives du sol. Ainsi, depuis une trentaine d'années, des milliers de sites, en milieu urbain comme en zone rurale, ont été fouillés, étudiés, comparés. La somme des informations issues de ces fouilles a profondément enrichi la connaissance du passé. Dite «de sauvetage», faute d'assise légale jusqu'en 2001, cette activité archéologique est désormais définie comme «préventive». En effet, la loi sur l'archéologie préventive du 17 janvier 2001 prévoit l'intervention des archéologues en préalable au chantier d'aménagement, pour effectuer un «diagnostic» et, si nécessaire, une fouille. L'aménagement du territoire ne se fait donc plus au détriment des vestiges du passé, mais permet, au contraire, leur étude approfondie. Source INRAP

16

17 Deux extraits vidéos de l INRAP Le groupe épiscopal d Arles Le baptistère de Brioude

18 DES RESSOURCES LOCALES : Le groupe épiscopale de Lyon / le jardin archéologique A partir du IVe siècle, comme dans le reste de l Empire romain, Lyon capitale des Gaules se dote d un groupe cathédral, composé de Saint Jean, l église principale de l évêque et une seconde plus petite(saint Etienne) peut-être réservée aux fidèles et à certaines cérémonies où se trouve le baptistère. Les fouilles archéologiques ont permis de mieux connaître ce groupe épiscopal.

19

20

21