Enquête nationale auprès des apprentis de Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage

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2 Enquête nationale auprès des apprentis de 2007 Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage Conseil canadien des directeurs de l apprentissage Avril 2010

3 Le Conseil canadien des directeurs de l apprentissage (CCDA) aimerait remercier les auteurs, John Alan Brown, Donald Thomas et Robert Crocker, ainsi que le ministère du Travail et du Développement de la main-d œuvre de la Nouvelle-Écosse et le ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences Canada (RHDCC), sans qui l élaboration du présent rapport n aurait pas été possible. Les opinions et les interprétations dans cette publication sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles du gouvernement de la Nouvelle-Écosse ni celles du gouvernement du Canada. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage iii

4 Sommaire Le présent document fait partie d une série de rapports de recherche préparés à partir de l analyse des données obtenues dans le cadre de l Enquête nationale auprès des apprentis (ENA) de La toile de fond de la série est le besoin accru de gens de métier qualifiés au Canada. Le recrutement de nouveaux apprentis et l établissement des conditions appropriées permettant de garantir des taux élevés d achèvement des programmes d apprentissage font partie des buts importants de la politique publique dans ce domaine. L ENA de 2007 a été conçue pour fournir des données connexes à ces buts. Dans le cadre du présent rapport, on examine les facteurs qui influent sur la décision de devenir un apprenti, les raisons pour lesquelles on s inscrit à un programme d apprentissage et pour lesquelles on tarde à s y inscrire, et les activités qu exerçaient les répondants avant de devenir apprentis. Les proches de la personne, son expérience de travail et sa scolarité ont été les principaux facteurs examinés. On a également examiné des variations de ces facteurs d une administration à l autre et d un grand groupe de métiers à l autre. À l échelle nationale, de 19 % à 34 % des répondants ont fait état de sources personnelles (proches parents, autres membres de la famille et amis) et économiques (employeurs, compagnons de travail), et seul un petit pourcentage a indiqué d autres facteurs d influence. Des écarts statistiquement significatifs ont été observés entre les administrations et les groupes de métiers relativement à la plupart de ces facteurs d influence. En effet, l influence relative des sources personnelles et économiques avait tendance à varier de sorte que l influence plus élevée de l une était en lien avec l influence plus faible de l autre à l échelle d une administration. En moyenne, environ 21 % des répondants ont indiqué qu ils avaient un parent, 32 %, un proche parent et 37 %, un ami qui travaillait dans le métier. Ces proportions affichaient une certaine tendance à varier d une région à l autre : les apprentis des provinces de l Est étaient plus susceptibles d avoir des parents ou des membres de leur famille qui travaillent dans le métier que ceux qui habitent dans l Ouest du pays. Des répartitions par groupe de métiers ont indiqué une tendance semblable dans tous les groupes, mais ont permis d avoir une idée plus claire du rôle des membres de la famille par rapport à celui des amis. Le nombre de répondants qui ont déclaré avoir des amis qui travaillent dans le Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage iv

5 métier était plus grand que celui des répondants qui ont déclaré avoir soit un parent, soit d autres membres de leur famille qui travaillaient dans le métier. La seule exception était la menuiserie/l ébénisterie, où il y avait plus de proches parents que d amis. Les raisons pour s inscrire à un programme d apprentissage ont été divisées aux fins d analyse en deux catégories de facteurs : économiques et personnels. En ce qui concerne les facteurs économiques, 23 % des répondants ont indiqué qu ils s étaient inscrits au programme en raison de la perspective d obtenir une meilleure paie ou des augmentations de salaire, alors que 16 % ont déclaré qu ils s étaient inscrits parce qu ils s attendaient à ce qu un grand nombre de postes soient offerts. En ce qui a trait aux facteurs personnels, l intérêt pour les métiers était la principale raison, donnée par 51 % des répondants de l ensemble du pays. Les recommandations d autres personnes et l expérience de travail ou la connaissance du métier sont des raisons qui ont été données par moins de 12 % des répondants à l échelle nationale. Encore une fois, une tendance régionale était évidente en ce qui concerne le facteur salarial; un pourcentage plus élevé de répondants ont donné cette raison dans l Ouest et au Québec que dans l Est et en Ontario. Il y avait également des écarts importants entre les administrations relativement au pourcentage de répondants qui ont mentionné leur intérêt pour le métier. La répartition par groupe de métiers indiquait que l intérêt pour le métier était le principal facteur pour tous les groupes. Toutefois, le pourcentage de répondants ayant donné cette raison était significativement différent d un groupe de métiers à l autre. L âge médian des personnes qui s inscrivent à un programme d apprentissage était d environ 24 ans, ce qui indique que l apprentissage n était pas la première activité exercée par la plupart des répondants après les études secondaires. Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes qui ne s étaient pas inscrites dès la fin du niveau secondaire de donner les raisons pour lesquelles elles ne s étaient pas inscrites à un programme d apprentissage plus tôt. La principale raison (donnée par 41 % des répondants de l ensemble du pays) était qu ils avaient un emploi. Ce pourcentage a augmenté pour passer à 68 % quand on a demandé aux répondants de nommer la principale activité qu ils exerçaient avant de s inscrire. En outre, 26 % des répondants ont indiqué qu ils étaient aux études. Seule une petite proportion des répondants (3 % à l échelle nationale) ont indiqué qu ils étaient sans emploi et qu ils cherchaient du travail, ce qui donne à penser que les personnes ne sont pas habituellement attirées par l apprentissage en conséquence du chômage. Encore une fois, les écarts d une Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage v

6 région à l autre étaient manifestes : un plus grand nombre de répondants de l Est et du Québec que de ceux de l Ouest ou de l Ontario ont déclaré qu ils avaient travaillé avant de s inscrire. Les répartitions par groupe de métiers ont indiqué qu un plus grand nombre de charpentiers/ébénistes et un moins grand nombre de coiffeurs stylistes/esthéticiens ont déclaré qu ils avaient occupé un emploi avant de s inscrire par rapport aux autres groupes. Réciproquement, un plus grand nombre de coiffeurs stylistes/esthéticiens ainsi qu un plus grand nombre d électriciens ont déclaré qu ils ont tardé à s inscrire parce qu ils étaient encore aux études. À l échelle nationale, 31 % des répondants ont indiqué qu ils avaient suivi un certain type de formation technique avant de s inscrire à leur programme d apprentissage. Ce pourcentage variait d une administration à l autre. Les répondants de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba, de l Ontario et du Québec ont déclaré plus souvent, et ceux de la Saskatchewan, de la Colombie-Britannique, de l Alberta et de Terre-Neuve-et-Labrador, moins souvent que la moyenne nationale qu ils avaient reçu une formation technique précédemment. L incidence de la formation technique variait également d un groupe de métiers à l autre. Les coiffeurs stylistes/esthéticiens ont indiqué plus souvent, et les charpentiers/ébénistes et les plombiers/tuyauteurs/monteurs d appareils de chauffage, moins souvent qu ils avaient reçu une formation technique au préalable. Cinquante-six pour cent des répondants ont indiqué qu ils connaissaient l existence des programmes d apprentissage pendant qu ils étaient à l école secondaire. Seuls les répondants du Québec les connaissaient mieux que la moyenne nationale, alors que ceux de Terre-Neuve-et-Labrador, du Manitoba et de la Colombie-Britannique affichaient une connaissance inférieure à la moyenne. D autre part, le taux d inscription aux programmes d apprentissage pour les jeunes (PAJ) n était pas très prévalent; 9 % des répondants du pays ont indiqué qu ils avaient participé à ces programmes. Plusieurs administrations avaient un taux de participation inférieur à la moyenne, alors que seule la Colombie-Britannique en avait un supérieur à la moyenne. Le taux de participation aux PAJ était variable d un groupe de métiers à l autre; celui des mécaniciens de véhicules automobiles était le plus élevé, et celui des plombiers/tuyauteurs/monteurs d appareils de chauffage était le plus bas. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage vi

7 La proportion des répondants qui ont déclaré avoir participé à des programmes d études secondaires qui étaient directement liés aux métiers ou de nature directement professionnelle ou technique constitue un indicateur plus direct des activités de l école secondaire constituant un point d entrée dans le milieu de l apprentissage. À l échelle du pays, 34 % des répondants ont indiqué qu ils avaient participé à des programmes de cette nature. Il y avait de grandes variations d une administration à l autre en ce qui a trait à ce facteur, ainsi qu une tendance régionale montrant que les provinces de l Ouest et l Ontario avaient des taux d inscription à ces programmes plus élevés que les provinces de l Est et le Québec. L expérience de travail et le fait d avoir un passe-temps lié à un métier étaient deux autres facteurs d influence qui ont été examinés. À l échelle nationale, 28 % des répondants ont indiqué que leur expérience de travail avait été un facteur d influence, proportion beaucoup moins importante que dans le cas des répondants qui travaillaient avant de s inscrire à un programme d apprentissage. Un pourcentage semblable (25 %) de répondants ont déclaré un passe-temps comme facteur ayant influencé leur décision. Des écarts entre les administrations et entre les groupes de métiers ont été observés relativement à ces deux facteurs. La conclusion générale tirée de ces résultats est qu aucun facteur ne se démarque comme étant décisif. De toutes les sources de motivation qui ont été examinées, l intérêt pour le métier a été le plus fréquemment mentionné. Cependant, un nombre relativement important de répondants avaient également des membres de leur famille ou des amis dans le métier, ce qui laisse entrevoir une tendance chez les personnes à suivre les traces de celles qui sont importantes dans leur vie. L inscription tardive aux programmes d apprentissage était fréquente. Même si ce phénomène ne semble pas être principalement issu du chômage, il est clair que des variables économiques, comme de meilleures perspectives d emploi ou de meilleurs salaires, constituaient également des sources de motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage. La plupart des sources de motivation variaient d une administration à l autre et d un groupe de métiers à l autre, et il y avait des tendances régionales (estouest) manifestes relativement à un certain nombre de facteurs. Bien que cela donne à penser que les écarts entre les politiques ou les programmes des administrations ou les écarts quant aux points d entrée dans les divers métiers puissent avoir eu une incidence, il vaut la peine de noter que les facteurs pouvant être influencés par des politiques, comme le counseling d emploi, les Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage vii

8 activités de promotion et la participation à des programmes d apprentissage pour les jeunes, semblaient être des sources de motivation de faible valeur. Des études plus vastes portant sur les aspirations donnent à penser que l apprentissage ne figure pas parmi les premiers choix sur la liste des aspirations des élèves de l école secondaire. Dans le cadre d études à venir, il serait utile d examiner si cela est lié aux perceptions des métiers en tant que carrière, au manque de connaissance sur les métiers ou sur l apprentissage ou à d autres facteurs. Il est nécessaire d obtenir de l information sur ces facteurs déterminants avant de pouvoir bien formuler des politiques pour favoriser des taux d inscription plus élevés aux programmes d apprentissage. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage viii

9 Table des matières Sommaire...iv Remerciements... xiii Avant-propos...xiv Notes statistiques...xvi 1 Introduction Objet Contexte L Enquête national auprès des apprentis (ENA) Questions de recherche Les personnes qui influent sur la décision de s inscrire à un programme d apprentissage Facteurs d influence, par administration Facteurs d influence, par groupe de métiers Personnes d influence travaillant dans le métier Raisons pour s inscrire à un programme d apprentissage Raisons de l inscription Raisons pour ne pas s inscrire plus tôt à un programme d apprentissage Activités exercées avant de travailler ou de s inscrire à un programme d apprentissage Formation technique Principale activité avant de travailler ou de s inscrire à titre d apprenti Activités liées à l apprentissage pendant les études Connaissance de l existence des programmes d apprentissage pendant les études Participation aux programmes d apprentissage pour les jeunes Participation à des programmes liés aux métiers ou de nature professionnelle ou technique pendant les études secondaires Autres facteurs d influence Connaissance du métier obtenue grâce à l expérience de travail Connaissance du métier acquise grâce à un passe-temps Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage ix

10 7 Résumé et conclusion Raisons pour s inscrire et pour avoir tardé à s inscrire Activités exercées avant l inscription Activités liées à l apprentissage exercées pendant les études Autres facteurs d influence Conclusion Bibliographie Appendice A : Tableaux de données Appendice B : Méthodologie de l ENA Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage x

11 Liste des figures 2.1 Influence des membres de la famille et des amis, par administration Influences liées à l emploi, par administration Influence des membres de la famille et des amis, en fonction des cinq principaux métiers Influences liées à l emploi, en fonction des cinq principaux métiers Parents et proches parents ayant travaillé dans le métier, par administration Amis et compagnons de travail avant l apprentissage ayant travaillé dans le métier, par administration Proches ayant travaillé dans le métier, en fonction des cinq principaux groupes de métier Raisons économiques pour s inscrire au programme d apprentissage, par administration Raisons personnelles pour s inscrire au programme d apprentissage, par administration Raisons de l inscription au programme d apprentissage, en fonction des cinq principaux groupes de métier Raisons liées à l école ou à l emploi pour ne pas s inscrire plus tôt à un programme d apprentissage, par administration Raisons personnelles pour ne pas s inscrire plus tôt à un programme d apprentissage, par administration Raisons liées aux études ou à l emploi pour ne pas s inscrire plus tôt à un programme d apprentissage, par groupe de métier Formation technique sur les métiers avant le travail régulier/l inscription à titre d apprenti, par administration Formation technique sur le métier avant le travail régulier ou l inscription à titre d apprenti, en fonction des cinq principaux métiers...31 Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage xi

12 4.3 Principale activité avant le travail régulier ou l inscription à un programme d apprentissage, par administration Principale activité avant le travail ou l inscription à un programme d apprentissage, par tranche d âge Connaissance de l existence des programmes d apprentissage pendant les études secondaires, par administration Inscription à un programme d orientation à la carrière avant de quitter l école secondaire, par administration Inscription à un programme d orientation à la carrière avant de quitter l école secondaire, en fonction des cinq principaux métiers Pourcentage de répondants ayant participé à des programmes professionnels ou techniques à l école secondaire, par administration Influence de l expérience de travail, par administration Influence de l expérience de travail, en fonction des cinq principaux groupes de métiers Influence d un passe-temps, par administration Influence d un passe-temps, en fonction des cinq principaux groupes de métiers...43 Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage xii

13 Remerciements Le présent rapport n aurait pu être rédigé sans la collaboration et l aide d un grand nombre de personnes. Les auteurs sont reconnaissants envers toutes les personnes qui ont participé à l élaboration et à la production de l ENA et particulièrement envers les répondants au sondage. Nous souhaitons également remercier Tamara Knighton, Marinka Ménard et Nicole Paquin, du Centre des statistiques sur l éducation de Statistique Canada d avoir produit les tableaux sur lesquels le présent rapport est fondé, ainsi que les membres du Comité consultatif de la recherche sur l ENA, pour leur travail de révision du rapport. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage xiii

14 Avant-propos L'ENA de 2007 examine les facteurs qui interviennent dans la réussite à l'apprentissage, dans la reconnaissance professionnelle des apprentis ainsi que dans leur transition au marché du travail. Elle s'inspire du contenu et de l'expérience tirés de deux enquêtes antérieures du même genre, la première ayant été menée en 1989 et en 1990, et la deuxième, en 1994 et en L'enquête de 2007 est le fruit de la collaboration entre RHDCC, les autorités responsables de l'apprentissage dans chacune des provinces et dans chacun des territoires, et Statistique Canada. Les travaux ont été effectués sous la direction du CCDA. Bon nombre d'universitaires et divers intervenants ont participé à la conception de l'instrument d'enquête. Plus important encore, il n'aurait pas été possible de produire ce rapport sans les apprentis, anciens et actuels, qui ont pris le temps de répondre au questionnaire d'enquête. Les travaux relatifs à l'enquête de 2007 ont débuté en Les gouvernements provinciaux et territoriaux ont fourni des avis concernant le type d'information à recueillir, ainsi que des données pertinentes sur le nombre d'inscriptions aux programmes d'apprentissage dans leurs secteurs de compétence respectifs. RHDCC a fourni les ressources financières requises pour la tenue de l'enquête et a géré, à titre de membre du CCDA, le processus de consultations externes nécessaire à sa conception. Pour sa part, Statistique Canada a fourni les compétences en planification d'enquêtes et les ressources administratives qui ont permis de réaliser l'ena de Un rapport national donnant une vue d ensemble pour le Canada et des rapports semblables pour chacune des provinces et pour chacun des territoires ont été rédigés en Par la suite, on a lancé un programme de recherche dans l intention de mener des analyses secondaires des données obtenues dans le cadre de l enquête et de produire un plus grand nombre de rapports détaillés axés sur des sujets d intérêt en matière de politique d apprentissage selon les intervenants. Le présent document fait partie d une série de rapports qui présentent les résultats de ces travaux. Voici une liste complète des rapports dans cette série : Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage xiv

15 Auteur(s) Robert Crocker, Trent Craddock, Marjorie Marcil et John Paraskevopoulos John Alan Brown, Donald Thomas et Robert Crocker Benoit Cadieux Kemi Medu Ministère de la Formation et des Collèges et Universités de l Ontario Kristal Hurrell Nina Ahmed Nina Ahmed Samuel Laryea et Kemi Medu Titre Profil des participants Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage Facteurs qui influencent l'achèvement d'un programme d'apprentissage La mobilité interprovinciale Perceptions de la qualité de la formation Répercussions de la reconnaissance professionnelle obligatoire sur l apprentissage au Canada Résultats sur le marché du travail des apprentis canadiens Influence des conditions du marché du travail sur l'achèvement d'un programme d'apprentissage au Canada Participation des femmes, des immigrants et des Autochtones aux programmes d apprentissage RHDCC, le CCDA et Statistique Canada désirent remercier tous ceux qui ont participé à l'élaboration de l'enquête et tous ceux qui y ont répondu. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage xv

16 Notes statistiques Échantillons et erreur d échantillonnage Les résultats présentés dans ce rapport sont fondés sur des échantillons. On a sélectionné des échantillons distincts en fonction des administrations (province ou territoire), des principaux groupes professionnels et de la situation en regard de l achèvement de la formation (finissant, décrocheur ou persévérant). Les résultats des échantillons sont donc des estimations de ceux qui auraient été obtenus si tous les membres de ces populations avaient fait partie de l enquête. Les résultats réels peuvent différer des valeurs de leur population pour diverses raisons, notamment une erreur d échantillonnage ou le manque de fiabilité des réponses aux rubriques du questionnaire. Il convient de tenir compte de cette erreur en tirant des déductions d après l échantillon de population ou en effectuant des comparaisons entre les groupes. Écarts-types et intervalles de confiance On utilise couramment une statistique appelée écart-type comme mesure de l erreur. Les écarts-types peuvent être calculés pour la plupart des statistiques, comme les moyennes ou les pourcentages à l aide de techniques établies. Les écarts-types sont reportés dans les tableaux, avec la statistique reportée, pour donner une idée de la précision de cette dernière. En pratique, il est plus courant de représenter l erreur d échantillonnage par une fourchette dans laquelle la valeur de la population réelle doit logiquement se trouver. Cette fourchette s appelle intervalle de confiance. Les intervalles de confiance sont inscrits comme un nombre précédé du signe ± (plus ou moins) qui représente la fourchette supérieure ou inférieure à la valeur indiquée dans laquelle la valeur de la population devrait se trouver en précisant le niveau de probabilité, habituellement 95 %. C est ce qui donne lieu à une expression que l on trouve couramment dans les rapports d enquête voulant qu un résultat soit exact dans une certaine fourchette de pourcentage (généralement entre 3 et 5 %), 95 fois sur 100 (ou 19 fois sur 20). Les calculs de l écart sont fondés sur la taille réelle des échantillons, car les écarts sont fortement liés à la taille des échantillons. Signification statistique En effectuant des comparaisons entre les groupes, comme la différence des pourcentages utilisés entre les métiers, on dit que la différence est significative statistiquement si la différence constatée est supérieure à la somme des intervalles de confiance des groupes mis en comparaison. Facteurs de pondération Le rapport entre la taille de la population et la taille de l échantillon donne une statistique appelée facteur de pondération, qui est appliquée en combinant les résultats entre les groupes. Il permet de veiller à ce que chaque population ou sous-population soit représentée dans les résultats combinés dans une proportion adéquate par rapport à la taille du groupe. Par exemple, les grandes provinces comportent généralement des facteurs de pondération plus importants que les petites provinces. Tous les résultats contenus dans ce rapport utilisent des données pondérées de façon à représenter l ensemble de la population. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage xvi

17 Présentations graphiques et barres d erreur Dans le présent rapport, la plupart des résultats sont présentés en pourcentages de répondants qui ont répondu à des questions particulières et en catégories de questions. Les résultats sont présentés principalement sous forme de graphiques, conçus pour offrir un coup d œil sur les tendances des réponses et, le cas échéant, sur les écarts entre les groupes. Sur les barres de graphiques, les pourcentages de réponses figurent du côté gauche de chaque barre, comme le montre l exemple ci-dessous. Les tableaux à l appui des figures sont présentés en appendice. Les graphiques présentent également les intervalles de confiance sous forme de barres d erreur, qui consistent en des lignes de chaque côté de la barre, qui correspondent à la largeur de l intervalle de confiance. Ces barres d erreur figurent également dans l exemple de graphique. Les barres d erreur peuvent servir de guides rapides permettant de déterminer si les écarts observés sont statistiquement significatifs. Si les barres d erreur de deux groupes se chevauchent, la différence entre ces groupes devrait être considérée comme faisant partie de la marge d erreur. Si les barres d erreur ne se chevauchent pas, la différence peut être considérée comme étant statistiquement significative. Dans l exemple suivant, les groupes A et B ne sont pas significativement différents l un de l autre parce que leurs barres d erreur se chevauchent. Les groupes C et D sont tous deux significativement différents des groupes A et B parce que les barres d erreur de chacune de ces paires ne se chevauchent pas. Enfin, même si les groupes C et D sont, en ce qui a trait au pourcentage, plus différents l un de l autre que le groupe C l est du groupe B, les groupes C et D ne sont pas significativement différents parce que leurs barres d erreur sont relativement larges et se chevauchent. Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D Pourcent Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage xvii

18 1 Introduction 1.1 Objet Dans le présent rapport, on examine les inscriptions aux programmes d apprentissage et, en particulier, les facteurs qui ont une incidence sur la décision des personnes de devenir apprentis. Parmi les facteurs étudiés, mentionnons les suivants : l influence des personnes importantes dans la vie du futur apprenti; les raisons économiques et personnelles de s inscrire à un programme d apprentissage; l expérience de travail liée aux métiers ou la formation technique; le degré de connaissance des programmes d apprentissage; la connaissance du métier obtenue dans le cadre d une expérience de travail antérieure ou un passe-temps lié au métier; et le fait d avoir été élève dans une école de métier ou d avoir participé à des programmes professionnels ou techniques pendant les études secondaires. Le degré d intérêt apparemment peu élevé des jeunes Canadiens pour l apprentissage et la formation professionnelle ou technique forme la toile de fond du présent rapport, puisqu un faible nombre de jeunes gens aspirent directement à apprendre un métier et que bon nombre retardent leur inscription. Un des principaux buts de la politique publique sur l apprentissage est d attirer les gens vers le programme. L intérêt que présente la motivation pour s inscrire aux programmes d apprentissage provient d un besoin de mieux comprendre quels facteurs attirent les apprentis vers l apprentissage. L ENA contient une quantité considérable d information sur les facteurs qui contribuent à inciter les personnes faisant partie des populations cibles à s inscrire en tant qu apprenties. Le but du présent document est d examiner comment les principaux facteurs contribuant à l intérêt pour un métier et à l inscription à un programme d apprentissage diffèrent d une administration à l autre et d un groupe de métiers à l autre. 1.2 Contexte Le Canada a besoin de gens de métier spécialisés dans l économie pour maintenir sa position concurrentielle et miser sur cette position sur le marché mondial. Les gens de métier spécialisés sont présents dans une vaste gamme de secteurs partout au pays, comme la réparation de véhicules, la construction, le transport, l'extraction pétrolière et gazière, le développement d'autres ressources naturelles et l'industrie de l'aérospatiale, pour n'en nommer que Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 1

19 quelques-uns. Cela témoigne de l'importance du rôle des gens de métier spécialisés sur le marché du travail. La formation en apprentissage est la principale méthode utilisée pour former les gens de métier spécialisés du Canada. C'est une méthode bien éprouvée d'acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour devenir gens de métier spécialisés, grâce à la combinaison d'une formation pratique en milieu de travail (80 %) et d'une formation technique intensive en établissement (20 %). De nombreuses années de solide croissance économique au Canada se sont traduites par une demande accrue en main-d œuvre hautement qualifiée dans les métiers, et les systèmes d'apprentissage canadiens ont relevé le défi. Toutefois, il est largement admis que le secteur des métiers spécialisés fera face à une pénurie de main-d œuvre dans un avenir prochain. Si la tendance se maintient, le vieillissement de la main-d œuvre actuelle et les faibles taux de remplacement auront pour effet que le nombre de gens de métier spécialisés ne pourra pas répondre à la demande. Même si l approfondissement du capital et l augmentation de la productivité ont compensé une partie de cette pénurie, on convient qu il faut qu un plus grand nombre d apprentis passent par le système de formation en apprentissage afin de subvenir à la demande de gens de métier spécialisés. Le nombre de personnes qui terminent des programmes d apprentissage chaque année a très peu changé au cours des dernières décennies, malgré une augmentation du nombre de personnes qui s inscrivent. À ce problème s'ajoutent les pressions démographiques qui s'exercent dans les métiers spécialisés. L'âge médian des gens de métiers n'a cessé d'augmenter, et l'on s'attend à un nombre important de départs à la retraite pendant la prochaine décennie. Étant donné le vieillissement de cette population et la stabilité des taux d'achèvement, une pénurie de gens de métiers dans certaines régions du Canada pourrait se manifester au cours des prochaines années. En outre, ce ne sont pas tous les Canadiens qui participent pleinement à des programmes d'apprentissage. Il est essentiel d'assurer une entrée aux programmes d'apprentissage et au marché du travail aux gens de métier spécialisés parmi les Autochtones, les femmes, les membres des minorités visibles et les gens de métier spécialisés formés à l'étranger afin de renforcer et de maintenir l apprentissage en fonction des besoins de l'économie canadienne. Bibby (2001) a déclaré que les jeunes Canadiens visent haut en matière d études. Une étude plus récente effectuée par Looker et Theissen (2004) et fondée sur des données tirées de l Enquête longitudinale auprès des jeunes en transition (EJET) confirme que cette tendance se poursuit et que les jeunes Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 2

20 de 15 ans prévoient non seulement faire des études postsecondaires, mais également obtenir au moins un diplôme universitaire. Selon Looker et Theissen, près de 70 % des adolescents disent aspirer à l obtention d au moins un diplôme universitaire. La réponse la plus fréquemment donnée, soit par 39,3 % des jeunes, est qu ils veulent obtenir plus d un diplôme universitaire. Un petit nombre de jeunes (6,2 %) ont affirmé que le plus haut degré de scolarité auquel ils aspiraient était une formation d apprenti, un certificat d aptitude professionnelle ou un diplôme de formation professionnelle. Il est toutefois clair que les étudiants n obtiennent pas tous le diplôme auquel ils aspirent. De là découle la possibilité que de nombreux étudiants considèrent les métiers et l apprentissage comme un deuxième choix. Cette conclusion est appuyée par le fait que l âge médian auquel les répondants se sont inscrits à un programme d apprentissage était d environ 24 ans et que la moyenne était plus près de 27 ans. L apprentissage est non seulement un choix de formation qu on fait tard, mais également une formation qu on met beaucoup de temps à terminer et dont les taux d achèvement généraux sont plutôt faibles. Il est important de noter que les raisons pour lesquelles certains choisissent de ne pas devenir apprentis pourraient être au moins aussi intéressantes que les raisons pour lesquelles d autres décident de le devenir. Malheureusement, l ENA n englobe pas ce groupe beaucoup plus vaste de gens qui n ont pas choisi de devenir apprentis. Ce groupe pourrait toutefois former une extension intéressante des cycles d études à venir, comme l EJET. Dans la même veine, les données de l EJET pourraient servir à faire le suivi du début de la vie postsecondaire et des carrières des personnes qui finissent par s inscrire à un programme d apprentissage. 1.3 L Enquête national auprès des apprentis (ENA) L'ENA de 2007 était une enquête téléphonique effectuée par Statistique Canada pour recueillir des données sur les expériences de formation et d'emploi des apprentis de tout le Canada. L'échantillon de l'enquête a été sélectionné au hasard à partir d'une liste d'apprentis inscrits comme tels auprès des autorités de leur province ou de leur territoire pendant la période de 2002 à Un échantillon total de répondants était ciblé. Les répondants à l'enquête ont été sélectionnés en fonction de leur situation d'apprentissage en 2002, en 2003 ou en 2004, telle que déclarée par les administrations provinciales ou territoriales. Dans le contexte de l'enquête Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 3

21 elle-même, les répondants ont confirmé leur situation d'apprentissage en répondant à une série de questions de sélection apparaissant au début du questionnaire de l'ena. Leur statut en 2007 déterminait l'ordre des questions qui leur étaient posées par la suite. Les questions de sélection utilisées pour classer les répondants avaient été conçues pour faciliter la saisie de données sur les divers cheminements suivis par les étudiants qui tentaient d'obtenir une reconnaissance professionnelle au moyen de programmes d'apprentissage. Même si ces programmes comportent normalement deux types de formation obligatoire (en établissement et en milieu de travail), suivis d'examens et de la reconnaissance professionnelle, l'apprentissage est un système souple assorti de nombreux points d'entrée et de cheminements pour garantir la réussite. Certaines personnes travaillent dans un métier pendant quelques années avant de s'inscrire à des cours en établissement. D'autres, qui ont suffisamment d'expérience de travail, peuvent se présenter à l'examen de reconnaissance professionnelle sans s'inscrire comme apprentis ou terminer une formation en établissement, et devenir ainsi des travailleurs qualifiés. C'est ce qui explique dans les résultats de l'enquête les cheminements moins traditionnels pour devenir un compagnon comme le fait qu un décrocheur obtienne une reconnaissance professionnelle. La dernière enquête sur les apprentis, soit l'enquête nationale sur les métiers d'apprentissage (ENMA) de 1995, visait seulement deux groupes d'apprentis : les «finissants», c'est-à-dire ceux ayant terminé leur programme d'apprentissage; et les «décrocheurs», ceux qui avaient abandonné. L'enquête de 2007 comportait des composantes et des questions supplémentaires conçues pour traiter de nouveaux aspects et de nouveaux sujets de recherche liés au contexte actuel de l'apprentissage au Canada. L'enquête comprenait également un nouveau groupe d'apprentis, soit les «persévérants», c'est-à-dire ceux qui avaient consacré à leur programme au moins une fois et demie plus de temps que prévu. Le principal objectif de cette inclusion était de comprendre pourquoi certains apprentis prennent plus de temps pour compléter leur programme. Par conséquent, l'enquête portait sur les trois groupes suivants : Les persévérants : les personnes qui étaient toujours des apprentis inscrits en 2004 et qui l étaient depuis plus d une fois et demie la durée prescrite requise pour terminer leur programme d apprentissage et qui n avaient pas obtenu leur reconnaissance professionnelle en Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 4

22 Les finissants : les personnes qui avaient été des apprentis inscrits et qui avaient terminé leur programme d apprentissage (avec ou sans certificat) pendant la période de 2002 à Les décrocheurs : les personnes qui avaient été des apprentis inscrits dans le passé et qui avaient abandonné leur programme d apprentissage pendant la période de 2002 à Il est important de reconnaître le fait que les apprentis qui poursuivaient leur programme sans retard significatif n ont pas été inclus dans l enquête. C est parce que l enquête était axée principalement sur les questions liées à l achèvement plutôt qu à l inscription. Du point de vue de la motivation à s inscrire, les résultats de l enquête peuvent manquer d impartialité et doivent donc être interprétés avec prudence, puisque les facteurs de motivation chez ceux qui sont exclus de l enquête peuvent être différents de ceux qui sont inclus. Dans le prolongement de l'enquête précédente, l'ena de 2007 avait pour objet d'examiner les facteurs qui influent sur l'achèvement des programmes par les apprentis et sur leur reconnaissance professionnelle, et de mesurer leur transition au marché du travail. Elle visait tout particulièrement à mieux faire comprendre : Pourquoi certains apprentis inscrits ne terminent-ils pas leur programme? Comment l'achèvement d'un programme influe-t-il sur les résultats des apprentis sur le marché du travail? Pourquoi certains apprentis prennent-ils beaucoup plus de temps que prévu pour terminer leur programme? Entre janvier et mai 2007, l'enquête a recueilli des données auprès des trois groupes d'apprentis. Une série de questions communes aux trois groupes d'apprentis ont été posées ainsi qu'une série de questions particulières à leur situation. Les questions portaient sur les points suivants : les expériences en matière d'éducation, de formation et de travail avant l'apprentissage; les expériences concernant la formation technique et le travail comme apprenti; les raisons pour lesquelles les décrocheurs ne terminent pas leur programme; les difficultés au cours de l'apprentissage; l'expérience du processus de reconnaissance professionnelle; l'emploi depuis le programme d'apprentissage; Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 5

23 les caractéristiques sociodémographiques générales. Environ la moitié du contenu du questionnaire de 1995 a été jugée encore pertinente dans le contexte actuel des programmes d'apprentissage et a été adoptée pour l'ena de En outre, l'enquête de 2007 comprenait une composante pour l'examen des expériences d'apprentissage des nouveaux venus au Canada ainsi qu'une composante sur la mobilité des apprentis pour faire face au nouvel enjeu de la migration des apprentis d'une administration à l autre pendant ou après leur programme. On peut obtenir de l information plus détaillée sur les méthodes utilisées dans le cadre de l enquête sur le site Web de Statistique Canada, à l adresse suivante : 8&dis= Questions de recherche Le présent rapport aborde cinq questions de recherche précises entourant la motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage : 1. Quelle est l influence des proches de la personne sur sa décision de s inscrire à un programme d apprentissage? Ces proches comprennent les membres de la famille, les amis dans le métier, les enseignants ou les conseillers, les employeurs, les compagnons de travail, les représentants syndicaux ou toute autre personne de métier. 2. Quelles sont les raisons précises pour s inscrire dans le métier? Ces raisons peuvent comprendre des recommandations d employeurs, de compagnons de travail, d enseignants ou de conseillers; l expérience de travail et une bonne connaissance du métier; l attente relative à un emploi stable; un bon salaire, et de bonnes conditions de travail. 3. Quelle a été l incidence de l expérience de travail ou de la formation technique liée au métier sur la décision de s inscrire à un programme d apprentissage? Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 6

24 4. Quelle a été l incidence du fait de connaître l existence des programmes d apprentissage pendant les études secondaires et d avoir suivi des cours dans une école de métier ou participé à des programmes professionnels ou techniques pendant les études secondaires sur la décision de s inscrire à un programme d apprentissage? 5. Certains des facteurs les plus fréquemment cités comme ayant eu une incidence sur l intérêt des apprentis pour un métier étaient la connaissance du métier grâce à une expérience de travail et un passe-temps lié au métier. Comment ces facteurs ont-ils influé sur la décision de s inscrire dans un métier? Les conditions du marché du travail dans l économie et le niveau de revenu attendu dans un métier sont deux facteurs additionnels qui pourraient être susceptibles d avoir une incidence sur la participation à un programme d apprentissage en particulier. Ces facteurs n ont pas été examinés dans le cadre de la présente étude, mais ils ont fait partie d autres études de la même série. Le présent rapport n aborde également pas les caractéristiques personnelles, les traits de personnalité, le style de vie ou le statut socio-économique des apprentis. Enfin, même si la population ciblée par l ENA comprenait trois groupes désignés comme les persévérants, les décrocheurs et les finissants, ces groupes n ont pas été distingués dans le rapport parce que celui-ci portait surtout sur l inscription au programme et non sur la progression subséquente dans le système d apprentissage. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 7

25 2. Les personnes qui influent sur la décision de s inscrire à un programme d apprentissage 2.1 Facteurs d influence, par administration On peut s attendre à ce que les gens qui font partie de la vie des jeunes aient un rôle très important à jouer en ce qui concerne leur influence sur la future décision de s inscrire à un programme d apprentissage. Les répondants à l ENA ont reçu une liste de personnes ou de groupes ayant pu les influencer, et on leur a demandé de dire (en répondant simplement «oui» ou «non») si ces personnes ou groupes avaient influencé leur décision de devenir apprentis. Les réponses multiples étaient permises, puisqu il est possible d être influencé par plus d une personne. Les résultats relatifs à ces questions, par province, sont présentés dans les figures 2.1 et 2.2. D après la figure 2.1, il est clair que les autres membres de la famille et les amis étaient le plus souvent donnés comme ayant eu de l influence que les proches parents. Cependant, il y a des écarts significatifs entre les administrations quant aux pourcentages de répondants ayant désigné d autres membres de la famille comme ayant eu de l influence. Les répondants de Terre-Neuve-et-Labrador étaient plus susceptibles de désigner ceux-ci que dans toute autre administration, alors que les pourcentages étaient moins élevés que la moyenne canadienne en Colombie-Britannique, au Nouveau-Brunswick, au Manitoba et à l Île-du-Prince-Édouard 1. Dans la plupart des administrations, les parents exercent le moins d influence, et il y avait peu de différence sur ce plan d une administration à l autre. 1 Le nombre figurant sur chaque barre des figures correspond au pourcentage de réponses pour ce groupe. Pour cette raison, en général, les pourcentages ne sont pas répétés dans le texte. Tout au long du rapport, on fait des comparaisons entre les résultats relatifs à des groupes en particulier, comme les provinces, ou entre un groupe et la moyenne canadienne. Ces comparaisons sont fondées sur les valeurs réelles présentées dans la figure et sur la longueur des barres d erreur, comme l expliquent les notes statistiques. Les écarts ne sont notés dans le texte que s ils sont statistiquement significatifs, comme l indique le fait que les barres d erreur des deux groupes comparés ne se chevauchent pas. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 8

26 Figure Influence des membres de la famille et des amis, par administration Alberta Terre-Neuve-et-Labrador Saskatchewan Ontario Territoires Nouvelle-Écosse Colombie-Britannique Québec Manitoba Nouveau-Brunswick Île-du-Prince-Édouard Canada Pourcent Père, mère, frère, sœur, conjoint ou conjointe Autres membres de la famille ou amis La figure 2.2 présente les mêmes résultats que le précédent quant à l influence des personnes travaillant dans le métier ou des employeurs. Dans ce cas, on peut déterminer clairement que les employeurs ont une plus grande influence 2 Tout au long du présent rapport, les données des figures présentant des répartitions par administration sont triées en fonction du pourcentage le plus élevé jusqu au pourcentage le plus bas à l égard d une des catégories plutôt que dans l ordre géographique habituel. Cela permet une interprétation plus facile des résultats, tout en permettant de discerner toute tendance géographique. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 9

27 que les autres travailleurs dans le métier. L influence des employeurs se situe au-dessus de la moyenne canadienne au Manitoba, en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, en Ontario et en Alberta, mais elle est sous la moyenne canadienne en Nouvelle-Écosse, au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador. L influence des travailleurs dans le métier est un peu moins variable, mais elle est nettement plus faible au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador que dans les autres administrations. Figure 2.2 Influences liées à l emploi, par administration Colombie-Britannique Saskatchewan Alberta Manitoba Territoires Ontario Nouveau-Brunswick Île-du-Prince-Édouard Nouvelle-Écosse Québec Terre-Neuve-et-Labrador Canada Pourcent Compagnon de travail, personne de métier, autre apprenti ou compagnon Employeur Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 10

28 Si on rassemble tous ces facteurs, on obtient une tendance qui donne à penser qu une influence plus grande de la part des membres de la famille et des amis est associée à une influence moins grande de la part des personnes liées à l emploi. Par exemple, alors que les répondants de Terre-Neuve-et-Labrador et du Québec disaient avoir été davantage influencés par les membres de la famille et les amis, ils l étaient beaucoup moins par les personnes liées à l emploi. Les répondants du Manitoba et de la Colombie-Britannique affichent également la même tendance, mais à l inverse en ce qui a trait aux deux facteurs d influence. Enfin, il est noté que les questions de sondage portaient sur un grand nombre d autres facteurs d influence, y compris les syndicats, les groupes de soutien communautaires, les centres d emploi du Canada ou du Québec, les représentants des gouvernements provinciaux et des sources de recrutement, telles que les salons de l emploi, Internet et autres formes de publicité. Le fait qu aucun de ces facteurs n a été déclaré par plus que quelques répondants (moins d un pour cent, dans la plupart des cas) est significatif. 2.2 Facteurs d influence, par groupe de métiers On pourrait s attendre à ce que l incidence relative des divers facteurs d influence sur l inscription varie en fonction du métier et en fonction de l administration. Afin d examiner ce point, on a fait des comparaisons entre les cinq principaux groupes de métiers 3, en fonction de la taille de la population, pour l ensemble du Canada. Le fait d utiliser les cinq principaux groupes de métiers réduit le degré de complexité de l analyse, tout en garantissant que des métiers représentant les principaux secteurs, comme la construction, l entretien et les services, sont inclus. Les résultats de la répartition par métier sont présentés aux figures 2.3 et 2.4. La tendance observée plus tôt (influence des membres de la famille ou des amis plus grande que celle des proches parents) demeure la même dans l ensemble des métiers. Presque tous les écarts d un métier à l autre relativement à l influence des autres membres de la famille ou des amis sont statistiquement significatifs. Cependant, il y a une exception lorsqu on compare le métier de 3 En raison du grand nombre de métiers différents et du fait que de nombreux métiers ont un faible nombre d apprentis, pour les besoins du présent rapport et des autres études faisant partie du même programme de recherche, on a regroupé les métiers en grappes pour faciliter l analyse. Selon le but de l étude, différentes grappes peuvent servir à différentes études. Du fait que, dans la présente étude, la plupart des questions d intérêt ne sont pas propres à un métier, on a décidé de ne présenter que les résultats relatifs aux cinq groupes de métiers ayant le plus grand nombre d apprentis. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 11

29 mécanicien de véhicules automobiles à celui de coiffeur styliste/esthéticien, où l influence de la part de ces groupes est moins grande que dans les autres métiers. Il y a également certains écarts statistiquement significatifs dans les métiers en ce qui concerne l influence des proches parents. Encore une fois, chez les mécaniciens de véhicules automobiles et les coiffeurs stylistes/esthéticiens, l influence des proches parents est moins grande que dans les autres métiers. La tendance générale était que l influence des personnes du milieu de travail était moins grande que celle des membres de la famille ou des amis et qu il y avait généralement moins d écarts d un groupe de métiers à l autre. En général, les employeurs avaient plus d influence que les employés. Motivation pour s inscrire à un programme d apprentissage 12

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