Urgences ophtalmologiques: Le glaucome «aigu»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Urgences ophtalmologiques: Le glaucome «aigu»"

Transcription

1 A.F.O.V. samedi 20 novembre 2010 Urgences ophtalmologiques: Le glaucome «aigu» Guillaume Payen CHUVA - Praticien Hospitalier CHV Frégis - Consultant

2 Qu est-ce que le glaucome aigu? élévation rapide et souvent brutale de la pression intraoculaire (généralement en quelques heures) à un niveau incompatible avec le fonctionnement du nerf optique ou neuropathie optique associée à une élévation anormale de la P.I.O. accumulation de l humeur aqueuse dans l œil par suite d une difficulté d élimination hors de l œil ou d une gêne à sa circulation (bloc pupillaire)

3 Physiopathogénie Lésions des cellules ganglionnaires de la rétine et de leurs axones sous l effet de l hypertension: Structure la plus sensible: la tête du nerf optique compression des vaisseaux de la papille (ischémie de la microcirculation) Perturbation du flux axoplasmique intraneuronal Atteinte de la papille en quelques heures : enfoncement de la papille, déformation de la lame criblée, étirement et écrasement des fibres visuelles

4 Conséquences : Physiopathogénie altération du champ visuel, c.à.d. cécité irréversible, totale ou partielle PIO = 25 mm Hg / 8h: modification du flux axoplasmique dans 10% des axones du NO PIO = 50 mm Hg: modification du flux axoplasmique dans 100% des axones du NO sensibilité accrue des axones «sains» à d autres pics d hypertension Tous les moyens susceptibles de contribuer à la baisse rapide de la pression intra-oculaire doivent être mis en œuvre!

5

6 Production & circulation de l humeur aqueuse Composition: concentration en protéines : 0.2 à 0.3 g/l (en cas de rupture de la barrière hémato-oculaire : concentration 100 fois plus importante: effet tyndall, hypopion) Production de l humeur aqueuse : épithélium des corps ciliaires diffusion passive, filtration, ultrafiltration et sécrétion: système de l anhydrase carbonique (ions HCO 3 -) pompe Na+/K+ ATPase dépendante système des amino-acides système des récepteurs β-adrénergiques

7 Production & circulation de l humeur aqueuse Mouvements de l humeur aqueuse : 1. production par les corps ciliaires 2. mouvements de convexion à travers l iris 3. drainage par l angle irido-cornéen drainage par la voie uvéo-sclérale

8 Drainage de l humeur aqueuse voie trabéculaire (majoritaire) : à travers le ligament pectiné, le plexus trabéculaire, puis des pores transcellulaires passage dans le plexus veineux trabéculaire puis le système veineux épiscléral A.I.C. normal en SEM (d après Chaudieu)

9 Drainage de l humeur aqueuse voie uvéo-sclérale (ou supra-choroïdienne) rejoint la circulation générale par les veines vorticineuses représente 15% chez le chien, 3% chez le chat, 20% chez le cheval, 30 à 65% chez les primates, 4 à 14% chez l homme, 13% chez le lapin) démonstration chez le Beagle (années 80 par Cruise et Gelatt) : utilisation de traceurs (fluorescéine, dextrans, sphères de Latex) passage à travers le corps ciliaire diffusion vers la choroïde espace supra-choroïdien passage à travers la sclère vaisseaux extra-oculaires et lymphatiques

10 La voie uvéo-sclérale (schéma humain)

11 Problématique Les glaucomes, 5 stades: a) évènement initial portant atteinte aux voies de drainage de l humeur aqueuse b) modifications physiques provoquant une obstruction du flux d humeur aqueuse c) augmentation de la PIO entraînant une interruption du flux axoplasmique dans le NO et une ischémie de sa vascularisation d) dégradation du fonctionnement des cellules ganglionnaires: dégénérescence puis atrophie du NO e) perte progressive du champ visuel, cécité L augmentation de la pression intra-oculaire est considérée comme le premier facteur de risque identifié dans le glaucome pour expliquer l atteinte du nerf optique et des cellules ganglionnaires de la neurorétine.

12 Glaucomes congénitaux: Étiologie Rares chez le chien et le chat Conséquences d anomalies graves des structures de drainage Âge: 2 à 6 mois Présentation clinique: buphtalmie, œdème de cornée Atteinte uni ou bilatérale Possible association avec d autres anomalies

13 Étiologie Glaucomes primaires: Lignées de race pure, atteignant les individus d âge moyen à avancé (moyenne 6 ans) Trouble constitutionnel bilatéral Goniodysgénésie (glaucome à angle fermé) Dysplasie du ligament pectiné Angles étroits (Cocker américain) à fermés (Welsh Springer) Races les plus touchées: Chow Chow, Shar Pei, Cocker américain, Basset Hound, Boston Terrier Goniodystrophies (glaucome chronique à angle ouvert) métabolisme anormal des cellules trabéculaires lignée de Beagles, type représenté chez l homme très rare chez les carnivores domestiques

14 Glaucomes secondaires: Étiologie luxation de cristallin uvéite / iridocyclite cataracte traumatisme tumeur intra-oculaire décollement de rétine hyphéma complication post-op. de la chirurgie de la cataracte

15 Glaucomes secondaires: Étiologie a) gêne à la circulation de l humeur aqueuse le plus souvent au niveau de la pupille : séclusion pupillaire

16 Glaucomes secondaires: Étiologie b) obstacle à l élimination de l humeur aqueuse : luxation de cristallin effet mécanique du cristallin, issue de vitré, iridocyclite Luxation antérieure: 73% de complication de glaucome (CN) Subluxation: 43% de complication de glaucome (CN) Luxation postérieure: 38% de complication de glaucome (CN)

17 Glaucomes secondaires: Étiologie b) obstacle à l élimination de l humeur aqueuse: Intumescence du cristallin

18 Étiologie Glaucomes secondaires: b) obstacle à l élimination de l humeur aqueuse: complication post-opératoire à long terme d une chirurgie de la cataracte: incidence 3%? synéchies antérieures périphériques hypertension oculaire aiguë post-op.: pic entre 2 et 5 hypertension oculaire aiguë post-op.: pic entre 2 et 5 heures après la chirurgie 49% > 25 mm Hg 34% > 30 mm Hg 20% > 40 mm Hg 6% > 50 mm Hg

19 Glaucomes secondaires: Étiologie b) obstacle à l élimination de l humeur aqueuse: Uvéite (iridocyclite)

20 Glaucomes secondaires: Étiologie b) obstacle à l élimination de l humeur aqueuse: tumeur intraoculaire

21 Glaucomes secondaires: Étiologie b) obstacle à l élimination de l humeur aqueuse: envahissement de l angle irido-cornéen par des cellules pigmentées (glaucome mélanocytaire) Cairn Terrier

22 Diagnostic Recueil des commémoratifs: Épisode de blépharospasme Gêne visuelle Abattement, anorexie Durée d évolution de ces signes Signes fonctionnels non caractéristiques: Procidence de la membrane nictitante (blépharospasme) Épiphora modéré

23 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Rougeur oculaire: congestion épisclérale Œdème cornéen Mydriase aréflective Test de clignement à la menace déficient

24 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Rougeur oculaire: congestion épisclérale nettement visible à mm Hg

25 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Œdème cornéen: saturation des capacités de l endothélium cornéen à déshydrater le stroma cornéen

26 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Mydriase aréflective: paralysie du muscle sphincter irien (sauf uvéites, tumeurs ) Effet sur l iris et/ou le NO

27 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Test de clignement à la menace déficient: dépend de l intensité et de la vitesse d installation de l hypertension

28 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Mode aigu: pour des élévations brutales de la PIO > mm Hg

29 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Mode aigu: pour des élévations brutales de la PIO > mm Hg: Les signes cliniques, fonctionnels et ophtalmologiques peuvent être très évocateurs

30 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Mode subaigu: pour des élévations moins brutales de la PIO Certains cas de glaucomes secondaires Absence de mydriase Congestion épisclérale masquée par l hyperhémie conjonctivale profonde (origine ciliaire)

31 Diagnostic Signes ophtalmologiques: Un glaucome unilatéral, avec une élévation modérée de la PIO, passe souvent inaperçu. La plupart des animaux est donc présentée lorsque les lésions sont très avancées, la PIO très élevée, et parfois la fonction visuelle abolie.

32 Mode d évolution des glaucomes primaires Les glaucomes primaires à angle étroit/fermése manifestent souvent par des élévations brutales et majeures de la PIO. Des élévations transitoires brutales de la PIO sont fréquentes (environ 30 mm Hg): stade latent Après plusieurs pics d hypertension, la PIO atteindre 50 mm Hg et plus et motiver la présentation clinique: stade aigu: 50% de ces yeux ne sont pas visuels et le pronostic est très réservé Mécanisme supposé: Blocage de l HA au niveau de la pupille entre la chambre postérieure et la chambre antérieure Déplacement antérieur de la base de l iris Rétrécissement/fermeture de l AIC et de la fente ciliaire Formation possible de synéchies antérieures périphériques «bridant» l AIC

33 Diagnostic différentiel Rougeur et douleur oculaire : conjonctivite, kératite, sclérite, uvéite Buphtalmie / Exophtalmie : abcès, tumeur orbitaires Œdème cornéen : kératite, ulcère, dégénérescence endothéliale, uvéite Mydriase aréflective : atrophie rétinienne, atrophie irienne, névrite optique

34 Diagnostic CONCLUSION: Tout œil rouge présenté en urgence doit être considéré comme une hypertension oculaire aiguë jusqu à preuve du contraire! Sinon

35 CONCLUSION: Diagnostic différentiel Tout œil rouge présenté en urgence doit être considéré comme une hypertension oculaire aiguë jusqu à preuve du contraire!

36 Examen ophtalmologique Objectif: potentiel / fonction visuelle: Test de clignement à la menace Réflexe photomoteur Réflexe de clignement à l éclair lumineux (Dazzle reflex) Une étude récente montre que des yeux atteints de glaucome aigu pouvaient recouvrer une fonction visuelle même en cas de réponse négative à ces test/réflexes Traitement médical/chirurgical agressif

37 Examen ophtalmologique Mesure de la pression intra-oculaire (tonométrie): éviter une contention «forte» (région cervicale) équipement onéreux pour des réponses fiables Indentation: tonomètre de Schiötz valeur lue convertie en tension oculaire (table de conversion humaine) Applanation: Tonopen VET (Reichert) Tonométrie par rebond: TonoVet (Icare): Pas d instillation d anesthésique topique préalable Valeurs «fiables» avec les tonomètres par applanation et par rebond Sous-évaluation par la technique par applanation aux valeurs élevées Valeurs «normales» de PIO (applanation et rebond): [ 7 24 mm Hg]

38 Examen ophtalmologique Mesure de la pression intra-oculaire (tonométrie):

39 Examen gonioscopique: Examen ophtalmologique Glaucomes aigus rarement symétriques Glaucomes primaires: affection bilatérale Une atteinte de l AIC de l œil adelphe permet de distinguer (dans certains cas) un glaucome primaire d un glaucome secondaire Lentilles de Barkan, lentilles de Koeppe, verres de Goldmann Lentille de Barkan

40 Examen gonioscopique: Examen ophtalmologique Glaucomes aigus rarement symétriques Glaucomes primaires: affection bilatérale Une atteinte de l AIC de l œil adelphe permet de distinguer (dans certains cas) un glaucome primaire d un glaucome secondaire Lentilles de Barkan, lentilles de Koeppe, verres de Goldmann Lentille de Koeppe

41 Examen gonioscopique: Examen ophtalmologique Glaucomes aigus rarement symétriques Glaucomes primaires: affection bilatérale Une atteinte de l AIC de l œil adelphe permet de distinguer (dans certains cas) un glaucome primaire d un glaucome secondaire Lentilles de Barkan, lentilles de Koeppe, verres de Goldmann

42 Objectifs: Traitements Préserver / rétablir la fonction visuelle en baissant la PIO. Objectif : < 30 mm Hg voire < 20 mm Hg Soulager l animal de la douleur Traiter agressivement et précocement, même en cas de doute quant au potentiel «visuel» en l absence de confirmation tonométrique d une hypertension oculaire Discours / propriétaire: Les glaucomes primaires ne sont pas curables (maintien de la fonction visuelle et contrôle de la PIO pour une durée variable) Les glaucomes secondaires peuvent parfois être «guéris» et la fonction visuelle préservée

43 Principes généraux: Traitements déshydrater les milieux intra-oculaires / diminuer le volume intra-oculaire Réduire la sécrétion d humeur aqueuse Augmenter le drainage de l humeur aqueuse

44 Traitements systémiques Agents osmotiques: le Mannitol Principe: déshydratation rapide du vitré administré par voie intraveineuse, 1 à 1.5 g/kg Perfusion lente (20 à30 min.) solutions à 10 ou 20% action puissante et rapide effet en 30 à 60 min. pour environ 5-6 h. Peut être répété touts les 6 heures Perte d efficacité à partir de la 2 ème et 3 ème perfusion Indiqué pour toute forme de glaucome Contrindications: affections rénales et cardiaques, déshydratation Problème: disponibilité!!! (usage hospitalier)

45 Traitements systémiques Les inhibiteurs de l anhydrase carbonique: l acétazolamide Principe: bloque l activité enzymatique à l origine de la réaction: H 2 O + CO 2 H++ HCO 3 - Diminution de la sécrétion d humeur aqueuse Forme injectable (I.V.) lente, 5 mg/kg Effet en 1 heure Effet maximal: 4-6 h. Diminution de la PIO de 20 30% Peut être répété toutes les 8-12 h. Indiqué pour toute forme de glaucome Contrindications: hypokaliémie, acidose métabolique

46 Traitements systémiques Les anti-inflammatoires stéroïdiens: Protection de la vascularisation rétinienne Effets controversés, non évalués

47 Traitements topiques: lesquels sont efficaces? Les β-bloquants: les antagonistes β-adrénergiques Diminution de la production d humeur aqueuse Exemple: le maléate de Timolol (Timoptol, Chibret) Indiqués pour toute forme de glaucome Effet additif aux agents osmotiques et aux inhibiteurs de l anhydrase carbonique Effet limité: baise de la PIO de 5 10 mm Hg Contrindications: insuffisance cardiaque, respiratoire

48 Traitements topiques: lesquels sont efficaces? Les inhibiteurs de l anhydrase carbonique: Exemples: Dorzolamide (Trusopt, Merck) Brinzolamide (Azopt, Alcon) Dorzolamide & maléate de Timolol (Cosopt, Merck) Indiqués pour toute forme de glaucome Efficacité montrée dans certains cas de glaucome chez le chien et le chat Effet hypotenseur comparable aux formes systémiques sur œil sain Effet hypotenseur moindre sur œil glaucomateux Absence d effet synergique ou additif entre les deux formes Contrindication: aucune Instillation toutes les 8 h. Probablement pas d intérêt dans la gestion du glaucome aigu!

49 Traitements topiques: lesquels sont efficaces? Les analogues de prostaglandine: Exemples: Latanoprost 0.005% (Xalatan, Pfizer) Travoprost 0.004% (Travatan, Pfizer) Bimatoprost (Allergan) Augmentation du drainage par la voie uvéo-sclérale Demi-vie dans l humeur aqueuse: 2 3 h.; effet: 8 10 h. Traitement du glaucome à angle ouvert chez le Beagle (Gelatt & col.): valeurs initiales de 30 à 50 mm Hg diminution de 50 % de la P.I.O. de manière graduelle en 24 h. stabilité du résultat sur 4 j. effet myotique en 2 h. moins de fluctuations avec deux instillations quotidiennes disparition du myosis 32 h. après instillation Effet sur des yeux «sains» (Studer & col.)

50 Traitements topiques: lesquels sont efficaces? Les analogues de prostaglandine: fixation aux récepteurs FP aux prostanoïdes de manière plus spécifique que PGF2α(irritation oculaire et hyperémie médiées par d autres récepteurs) moins d effets secondaires augmentation de synthèse de métalloprotéinases réduction de composants de la matrice extracellulaire dans le muscle ciliaire, la racine de l iris et la sclère ( induction de facteurs de transcription nucléaire c-fos et c-jun) relaxation du muscle ciliaire modification de forme des cellules (altérations cytosquelettiques) compaction de la matrice extracellulaire dans les tissus impliqués dans la voie uvéo-sclérale pas d action sur la voie trabéculaire pas d effet sur la vascularisation de l uvée antérieure (pas de vasodilatation)

51 Traitements topiques: lesquels sont efficaces? Les analogues de prostaglandine: Effet potentiellement spectaculaire: «normalisation» de la PIO en 1 2 h. Utilisation seule ou en association (mannitol, inhibiteurs de l anhydrase carbonique) Contrindications: Relative: utilisation chez le chat: effet aléatoire (probable différence de récepteurs) Forte: glaucome secondaires à une uvéite luxation antérieure du cristallin (effet myotique)

52 Traitements topiques: lesquels sont efficaces? Les agents cholinergiques (myotiques): Augmentation du drainage par la voie trabéculaire (contraction de la musculature ciliaire et ouverture de la fente ciliaire) Exemple: la pilocarpine 1 ou 2% (Pilo, Chauvet) Indications: Glaucome primaire à angle ouvert (exceptionnel chez le chien) Glaucomes primaires à angle fermé (efficacité aléatoire) Contrindications: Glaucomes secondaires à une uvéite (majoration de l inflammation) Luxation antérieure du cristallin (effet myotique) Utilisation minoritaire en urgence (pas d effet lorsque PIO > mm Hg) Irritant pour les surfaces oculaires (effet pro-inflammatoire)

53 Traitements médicaux: quelles perspectives? Neuroprotection: Lésions du NO et des cellules ganglionnaires: Excito-toxicité Privation en neurotropine Accumulation de calcium intra- neuronal Libération de radicaux libres Le rétablissement rapide d une PIO «normale» ne permet pas de stopper les lésions neuronales: Relargage de glutamate par les cellules ganglionnaires endommagées et contamination des cellules adjacentes Lésions de reperfusion des cellules ganglionnaires ischémiées

54 Traitements médicaux: quelles perspectives? Neuroprotection: Récepteurs antagonistes du glutamate N-méthyl- D - Aspartate (NMDA): Dextrometorphan Mémantine: prévention de lésions de la couche plexiforme interne et des cellules ganglionnaires chez des rats atteints d hypertension oculaire aiguë

55 Traitements médicaux: quelles perspectives? Neuroprotection: Inhibiteurs des canaux calciques: Induction d une vasodilatation rétinienne Protection de la neurorétine du vasospasme induit par l hypoperfusion du NO Possible réduction du taux de calcium intraneuronal Évaluation en cours de l amlodipine pour des cas de glaucome canin

56 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? Pas de consensus sur le moment «idéal»: Soit échappement au traitement médical Techniques chirurgicales onéreuses Complications possibles Prolonger la fonction visuelle Soit intervention précoce: Diminution de la thérapeutique médicale Prolonger le pronostic visuel «traiter» l affection

57 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? La ponction d humeur aqueuse: Controversée Effets très fugaces (moins de deux heures) Contrindiquée en cas de glaucome secondaire: Majore l inflammation endo-oculaire Hyphéma Intérêt dans le cadre de l hypertension oculaire post-opératoire d une chirurgie de la cataracte Intérêt faible à nul en cas de glaucome primaire B. Clerc

58 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? Iridencleisis Trépanation cornéo-sclérale Cyclodialyse Sclérectomie postérieure Traitements devenus obsolètes: inefficacité à moyen terme

59 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? La cyclophotocoagulation transsclérale: Principe: destruction d une partie des corps ciliaires Peu utilisée seule sur œil à fonction visuelle conservée, car: Récidive rapide du glaucome Pics d hypertension oculaire post-laser Formation de cataractes secondaires Développement d ulcères cornéens Inaptitude à évaluer la destruction des corps ciliaires

60 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? La cyclophotocoagulation transsclérale: alternatives Combinée à un gonioimplant: 58% d yeux visuels à un an Cyclophotocoagulation par sonde endoscopique: Visualisation des corps ciliaires Nécessite une extraction extracapsulaire du cristallin concomitante Sur 106 yeux à un an: contrôle de la PIO: 93% Fonction visuelle conservée: 77%

61 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? Techniques fistulisantes: les gonioimplants Valve d Ahmed: modèle le plus utilisé Valve unidirectionnelle Passage de l HA au-delà d une PIO de [8-12 mm Hg] Évite l hypotonie post-opératoire (fibrine, hyphéma, décollements de rétine, ) Fixation de la base en position sous-conj. à la capsule de Tenon en arrière de l insertion des muscles extra-oculaires Tubulure placée dans la CA juste en arrière du limbe

62 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? Techniques fistulisantes: les gonioimplants Valve d Ahmed: complications Iridocyclite immédiate facilement gérable Obstruction post-op. immédiate: injection de TPA Échec à long terme très fréquent: formation d une capsule fibrotique imperméable à la base épisclérale de l implant Mitomycine C / 5-FU: administration topique / sous-conj. jusqu à deux mois après la chirurgie (effet cytotoxique et anti- fibrotique)

63 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? Techniques fistulisantes: les gonioimplants Valve d Ahmed: résultats Étude récente de 19 yeux glaucomateux: valve d Ahmed combinée à une cyclophotocoagulation: 60% des yeux visuels à un an 14 / 19 yeux: PIO < 25 mm Hg à un an

64 Traitements chirurgicaux: quelle place en urgence? Extraction du cristallin: En cas d instabilité du cristallin Gestion la plus efficace pour: Préserver la vision Prévenir/guérir un glaucome secondaire Diminuer l inflammation endo-oculaire Techniques: extracapsulaire ou intracapsulaire en fonction du degré d instabilité

65 Les glaucomes aigus: quel pronostic? Contrôle efficace de la PIO et de la vision pour une période donnée: Pronostic à moyen terme fonction de la réponse initiale au traitement envisagé en urgence! Fonction visuelle conservée souvent à plusieurs mois avec une thérapeutique agressive d emblée! Pronostic visuel à long terme réservé à sombre: le glaucome est souvent une maladie progressive et incurable: glaucomes primaires, glaucomes secondaires à une uvéite chronique (chat notamment)

66 Les glaucomes aigus: prévention pour l œil adelphe? Les glaucomes primaires ont toujours le potentiel d atteindre l œil adelphe: Développement d un glaucome dans plus de 50% des cas dans les 6-12 mois qui suivent l œil atteint Traitement prophylactique de l œil sain (β-bloquants, myotiques): Retarde l épisode de glaucome (médiane de 8 mois vs 31 mois) Ne prévient pas la survenue du glaucome sur l œil adelphe à long terme

Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005

Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005 Maladies et Grands Syndromes - Le glaucome chronique (240) Professeur Danièle Denis -Docteur Olivier Forzano Mai 2005 1. Définitions et rappels : Le glaucome chronique est une neuropathie optique. Ainsi

Plus en détail

Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF)

Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF) Item 81 (item 212) : Oeil rouge et/ou douloureux Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France (COUF) 2013 1 Table des matières Introduction... 3 1. Examen... 3 2. Etiologie... 6 2.1. Œil rouge,

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine 2009 Compilé par le comité pour l enseignement Universitaire du Conseil International d Ophtalmologie. Cher étudiant

Plus en détail

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir

187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE. Ce qu il faut savoir anomalies de la vision d apparition brutale 187 - ANOMALIES DE LA VISION D APPARITION BRUTALE Ce qu il faut savoir 1. Savoir énumérer les étiologies des baisses brutales de la vision : - en cas d œil blanc

Plus en détail

UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY

UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY 04_goulle_C2-Bastien 08/12/11 15:36 Page217 UTILISATION DU LASER INFRAROUGE EN OPHTALMOLOGIE VÉTÉRINAIRE USE OF INFRA-RED LASER IN VETERINARY OPHTHALMOLOGY Par Frédéric GOULLE (Communication présentée

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire HÔPITAL LARIBOISIERE Service d'ophtalmologie 2 rue Ambroise Paré 75475 Paris cedex 10 tel : 33 (0)1 49 95 64 88 La rétine est constituée de cellules visuelles

Plus en détail

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre Figure 1b Wasmannia auropunctata Taille relative et diversité morphologique (Reine et ouvrière) Figure 2 Wasmannia auropunctata (mâle

Plus en détail

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE

LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE ordre des optométristes du québec LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE LES OPTOMÉTRISTES : LEUR FORMATION, LEURS SERVICES ET LEUR CADRE DE PRATIQUE VOIR QUI AU

Plus en détail

Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits

Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits Guide de pratique clinique du personnel infirmier en soins primaires Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits Notre mission est d aider les Canadiens et les Canadiennes à maintenir

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Activité scientifique et recherche :

Activité scientifique et recherche : L INSTITUT DE L ŒIL Notre Mission: L Institut de l Œil de Montréal a pour mission d offrir à chaque patient, une évaluation individuelle de l état de santé de ses yeux, qui tient compte de l ensemble de

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte?

LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE. Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE Comment se déroule la chirurgie de la cataracte? Une intervention de routine En France, plus de 500 000 chirurgies de la cataracte sont réalisées chaque année. L intervention

Plus en détail

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).

Pseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR). Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Service du Professeur E. Souied Ophtalmologie Centre Hospitalier Intercommunal de Creteil Objectif Déterminer l inocuité du laser diode micropulse transfovéolaire dans l'œdème

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003)

Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003) Lésions du segment postérieur de l œil associées à la cataracte : étude échographique chez 106 chiens (1999-2003) A. PONCHET, B. CANTALOUBE, G. CAZALOT et A. RÉGNIER* Département des Sciences Cliniques,

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Prévenir... les accidents des yeux

Prévenir... les accidents des yeux Prévenir... les accidents des yeux 19 Ce qui peut venir troubler notre vision Chaque année, des milliers de personnes perdent la vue ou ont une importante baisse de la vision, à la suite d un accident

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Votre santé visuelle :

Votre santé visuelle : Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Votre santé visuelle : on peut faire plus! Droit d auteur 2007, INCA ISBN 978-0-921122-27-6 Titre : Votre santé visuelle

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE? TABLES DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2014 La FMH encourage la traduction et la redistribution de

Plus en détail

Dégénérescence maculaire liée à l âge

Dégénérescence maculaire liée à l âge Dégénérescence maculaire liée à l âge LUC-09-02/10-6087 - 1 - Dégénérescence maculaire liée à l âge Sommaire 1. Introduction 2. Qu est-ce que la dégénérescence maculaire liée à l âge? 3. Forme sèche et

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Mémento à l usage du personnel des laboratoires

Mémento à l usage du personnel des laboratoires Mémento à l usage du personnel des laboratoires sécurité laser édition février 2005 Pôle Maîtrise des Risques Direction de la Protection et de la Sûreté Nucléaire Symbole des nouvelles technologies, l

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 35 DECEMBRE 2011

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 35 DECEMBRE 2011 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Les uvéites

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

l''rl("t l\(1 fiuaf Exigences visuelles règlementaires et professions 562- INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE

l''rl(t l\(1 fiuaf Exigences visuelles règlementaires et professions 562- INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE INTERREGION OUEST UNIVERSITE DE NAI\ITES UFR MEDECINE 562- l''rl("t l\(1 fiuaf MEMOIRE POUR LA CAPACITE EN MEDECINE DE SANTE AU TRAVAIL ET DE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS Dominique Baysset Née

Plus en détail

La maladie de Stargardt

La maladie de Stargardt La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur la maladie de Stargardt.

Plus en détail

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Congrès de la SFO Mai 2011 M. Le Loir (Brest), E. Mancel (Nouméa), L.W. Hirst (Brisbane) Dysplasie

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

La chirurgie dans la PC

La chirurgie dans la PC La chirurgie dans la PC GF PENNECOT Marchant ou déambulant Grand handicapé Kinésith sithérapie Appareillage Médicaments Chirurgie neuro ortho LESION NEUROLGIQUE STABLE Spasticité Perte de la sélectivit

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine

le guide DON D ORGANES : DONNEUR OU PAS, je sais pour mes proches, ils savent pour moi L Agence de la biomédecine le guide L Agence de la biomédecine L Agence de la biomédecine est un établissement public national de l État créé par la loi de bioéthique de 2004. Elle exerce ses missions dans les domaines du prélèvement

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé

Le guide. pour tout comprendre. Agence relevant du ministère de la santé DON D ORGANES, IL SUFFIT DE LE DIRE. MAINTENANT. Le guide pour tout comprendre Agence relevant du ministère de la santé La greffe D organes comment s y prendre? des vies La greffe d organes est un acte

Plus en détail

Complications oculaires associées à l anesthésie générale

Complications oculaires associées à l anesthésie générale 51 e Congrès national d anesthésie et de réanimation. Médecins. Conférences d actualisation. 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Complications oculaires associées à l anesthésie générale M.

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

Dossier d information sur les bêtabloquants

Dossier d information sur les bêtabloquants Dossier d information sur les bêtabloquants Septembre 2014 I. Rappel sur les récepteurs bêta-adrénergiques Il y a actuellement 3 sortes de récepteurs bêta-adrénergiques connus: - Les récepteurs 1 qui sont

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

4 ème journée de la. Société Algérienne du Glaucome 2012. Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous

4 ème journée de la. Société Algérienne du Glaucome 2012. Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous 4 ème journée de la Société Algérienne du Glaucome 2012 Dr A.ACHELI Pr O.Ouhadj Pr M.T.Nouri CHU Beni Messous INTRODUCTION Glaucome et cataracte sont deux maladies oculaires distinctes mais sont fréquemment

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

DOMONIAL CRT 500 HF. Notice Utilisateur EKZ 0904 00C SECOM AUTOPROTECTION PILE A U SUPERVISION OUVERTURE ALARME INTRUSION ALARME TECHNIQUE

DOMONIAL CRT 500 HF. Notice Utilisateur EKZ 0904 00C SECOM AUTOPROTECTION PILE A U SUPERVISION OUVERTURE ALARME INTRUSION ALARME TECHNIQUE R Notice Utilisateur EKZ 0904 00C DOMONIAL CRT 500 HF D EF A U T M EM O IR E C O NT R O LE AUTOPROTECTION PILE SUPERVISION OUVERTURE ALARME INTRUSION ALARME TECHNIQUE LIAISON RADIO MARCHE PRESENCE SECTEUR

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. P. Fajadet, L. Carfagna, O. Loustau, J. Vial, J. Moscovici, J.J. Railhac, N. Sans. Radiologie Interventionnelle

Plus en détail

GUIDE DE PROGRAMMATION COMPLÉMENTAIRE DU SYSTÈME D ALARME DIAGRAL

GUIDE DE PROGRAMMATION COMPLÉMENTAIRE DU SYSTÈME D ALARME DIAGRAL GUIDE DE PROGRAMMATION COMPLÉMENTAIRE DU SYSTÈME D ALARME DIAGRAL DIAG90AGF/DIAG90AGK DIAG20AVK ou DIAG21AVK DIAG30APK ou DIAG31APK DIAG41ACK ou DIAG42ACK DIAG45ACK Avant propos IMPORTANT La centrale dispose

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Migraine et mal de tête : des "casse-tête"

Migraine et mal de tête : des casse-tête Migraine et mal de tête : des "casse-tête" Tous concernés! De quoi s agit-il? Les migraines ne doivent pas être confondues avec les céphalées de tension, communément appelées les "maux de tête". En effet,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

La recherche ne manque pas de chien

La recherche ne manque pas de chien La recherche ne manque pas de chien Depuis une dizaine d années, le chien dans la recherche n est plus un animal de laboratoire parmi d autres. Avec le séquençage de son génome en 2005, il est devenu un

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE

LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE LA CHOLÉCYSTECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE Une technique chirurgicale Pour vous, pour la vie Qu est-ce que la cholécystectomie? C est l intervention chirurgicale pratiquée pour enlever la vésicule biliaire.

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Bien voir pour bien conduire

Bien voir pour bien conduire Bien voir pour bien conduire Bien voir pour sa sécurité Que signifie avoir une bonne vue? Voir bien donne plus d assurance sur la route. Diverses études récentes prouvent qu une bonne vue et une perception

Plus en détail

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002

Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale

Plus en détail

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons.

Traitements topiques. Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames. Soulagent les démangeaisons. SANS ORDONNANCE Solutions pour le bain et la douche : Huiles Farine d avoine Sels d Epsom Sels de al Mer Morte Utiliser conformément aux instructions figurant sur l emballage. Aident à éliminer les squames.

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

OPHTALMOPATHIE BASEDOWIENNE. Gaumond (Paris) Dr E. Requeda (Corbeil)

OPHTALMOPATHIE BASEDOWIENNE. Gaumond (Paris) Dr E. Requeda (Corbeil) OPHTALMOPATHIE BASEDOWIENNE Dr M-Ch. M Gaumond (Paris) Dr E. Requeda (Corbeil) Les problèmes Dénomination Pathogénie mal comprise Evaluation difficile Evolution spontanée variable Nécessité d études contrôlées

Plus en détail

Ophtalmologie. Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte. nouveautés en médecine 2010. H. Abouzeid

Ophtalmologie. Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte. nouveautés en médecine 2010. H. Abouzeid nouveautés en médecine 2010 Ophtalmologie Nouvelles tendances dans la chirurgie de la cataracte Rev Med Suisse 2011 ; 7 : 128-32 H. Abouzeid Dr Hana Abouzeid Responsable de la Policlinique Hôpital ophtalmique

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie

La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance d un instant n est pas celle d une vie La malvoyance, un handicap grave Une personne malvoyante est une personne dont la vue est déficiente malgré le port de lunettes ou de lentilles, ou

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

Vulcano Pièges Fourmis

Vulcano Pièges Fourmis FDS Conforme au règlement 1907/2006/CE et 1272/2008/CE 16-12-10- Page 1/5 FICHES DE DONNEES DE SECURITE 1. IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Produit : Utilisation : Fournisseur : Vulcano Pièges

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système

Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes. Système Un avantage décisif pour la résection des polypes et des myomes Système Nouvelle norme en résection hystéroscopique Truclear apporte une précision, une clarté et une efficacité sans précédents pour réséquer

Plus en détail

L indépendance à chaque pas de la vie. Groupe. Votre meilleur allié. Visitez notre site : www.groupe-g2m.com

L indépendance à chaque pas de la vie. Groupe. Votre meilleur allié. Visitez notre site : www.groupe-g2m.com L indépendance à chaque pas de la vie. Votre meilleur allié. Groupe Visitez notre site : www.groupe-g2m.com : Votre meilleur allié. Dispositif médical unique Le système WalkAide est une neuro-orthèse de

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa

La rétinite pigmentaire Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa Rod-cone dystrophie Retinitis pigmentosa La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée

Plus en détail

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Assurance voyage et soins médicaux Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Nom : Date de naissance : JJ / MM / AAAA Numéro de membre : Numéro de police : DIRECTIVES POUR LE PROPOSANT IL

Plus en détail

Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil

Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil Annexe I Considérations médicales issues de la Norme EN 60825-1 (C 43-805) de juillet 1994, concernant les effets du rayonnement laser sur l'œil NORME EN 60825-1 (C 43-805) DE JUILLET 1994 - CONSIDERATIONS

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail