LA QUALITÉ DE L AIR EN 2011 DANS L ESSONNE. Mai 2012

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1 LA QUALITÉ DE L AIR EN 2011 DANS L ESSONNE Mai 2012

2 Sommaire 1 Généralités Bilan météorologique de 2011 en Ile-de-France Normes de qualité de l'air Le réseau de mesure en grande couronne francilienne La qualité de l'air dans l Essonne Dioxyde d'azote (NO 2 ) Particules Particules PM Particules PM Ozone Benzène Benzo(a)pyrène (BaP) Métaux (plomb, arsenic, cadmium, nickel) Monoxyde de carbone (CO) et dioxyde de soufre (SO 2 ) Bilan de l indice de qualité de l'air ATMO Bilan des déclenchements de la procédure d information et d alerte à l échelle de la région Conclusions Pour en savoir plus La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

3 LA QUALITE DE L'AIR DANS L ESSONNE EN Généralités Ce document présente une synthèse départementale des concentrations de pollution en 2011, au regard des normes de qualité de l'air. Les résultats sont présentés de la façon suivante : - Bilan météorologique annuel - Rappel des normes de qualité de l'air - Carte des stations de mesure du réseau en grande couronne - Pour les principaux polluants réglementés (NO 2, PM10, PM2.5, ozone, benzène) : cartes de répartition spatiale des concentrations moyennes annuelles en µg/m 3, à l échelle régionale, et à l échelle départementale - Tableau des statistiques annuelles par station pour tous les polluants réglementés - Bilan départemental annuel des indices de qualité de l'air - Bilan régional annuel des déclenchements de la procédure d information et d alerte, zoom sur les stations du département 1.1 Bilan météorologique de 2011 en Ile-de-France L'année 2011 se caractérise par une température moyenne annuelle sensiblement plus élevée que la moyenne, puisque c est l année la plus chaude enregistrée par Météo France depuis Cette douceur s est accompagnée d un important déficit pluviométrique, en particulier au printemps et à l automne. Le printemps (mars à mai) a été exceptionnellement chaud et sec, avec des températures d environ 30 C. En revanche, l'été a globalement été peu ensoleillé et assez pluvieux. L été 2011, comme les précédents, n a pas connu d épisode de temps chaud, ensoleillé et peu venteux de manière durable. Le nombre de jours de forte chaleur est inférieur à la normale. Un seul épisode de pollution en ozone a été enregistré à la fin du mois de juillet Elle se caractérise également par un hiver d une grande douceur, que ce soit en début ou en fin d année. Contrairement à 2010, 2011 n a pas connu d épisodes neigeux. Les conditions météorologiques de l année 2011 ont été, comme en 2010, globalement favorables à des niveaux peu élevés de pollution. Néanmoins, les épisodes de pollution aux particules ont été plus nombreux qu en 2010, notamment en raison d un printemps exceptionnellement sec et ensoleillé. Les niveaux de pollution moyens de 2011 ont été légèrement inférieurs à ceux de 2010, tout en étant supérieurs à ceux enregistrés en Normes de qualité de l'air Afin de juger de la qualité de l air d une année, la réglementation s appuie sur plusieurs notions. Les objectifs de qualité sont définis par la réglementation française. Ils correspondent à une qualité de l air jugée acceptable ou satisfaisante. Les valeurs limites sont définies par la réglementation européenne et reprises dans la réglementation française. Elles correspondent à un niveau fixé dans le but d éviter, de prévenir, ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l environnement dans son ensemble, à atteindre dans un délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint. Ce sont donc des valeurs réglementaires contraignantes. Elles doivent être respectées chaque année. Un dépassement de valeur limite doit être déclaré au niveau européen. Dans ce cas, des plans d actions motivés doivent être mis en œuvre afin de conduire à une diminution rapide des teneurs en dessous du seuil de la valeur limite. La persistance d'un dépassement peut conduire à un contentieux avec l'union Européenne. La plupart des valeurs limites voyaient leurs seuils diminuer d'année en année. Pour les La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

4 particules PM10 et le dioxyde de soufre, les valeurs limites ont atteint leur niveau définitif en Pour le dioxyde d'azote et le benzène, le seuil des valeurs limites a achevé sa décroissance au 1 er janvier Pour les particules PM2.5, la décroissance se poursuit jusqu au 1 er janvier Les valeurs cibles, définies par les directives européennes, correspondent à un niveau fixé dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et l'environnement dans son ensemble, à atteindre dans la mesure du possible sur une période donnée. Elles se rapprochent dans l esprit des objectifs de qualité français puisqu il n y a pas de contraintes contentieuses associées à ces valeurs. Elles ont été introduites fin 2008 dans la réglementation française. Les objectifs à long terme concernent spécifiquement l ozone. Ils sont définis par la réglementation européenne. Ils correspondent à un niveau à atteindre à long terme (> 10 ans), sauf lorsque cela n'est pas réalisable par des mesures proportionnées, afin d'assurer une protection efficace de la santé humaine et de l'environnement dans son ensemble. Comme pour les valeurs cibles, ces valeurs sont assimilables aux objectifs de qualité français. Au regard des normes européennes et françaises de la qualité de l'air, des polluants restent problématiques dans certaines zones d Ile-de-France, en raison du dépassement récurrent des seuils fixés par ces normes. Il s agit notamment du dioxyde d'azote, des particules (PM10 et PM2.5), du benzène et de l ozone. Le détail de l'ensemble des normes de qualité de l'air européennes et françaises applicables en 2011 est fourni en annexe Le réseau de mesure en grande couronne francilienne La carte de la figure 1 présente l implantation des stations de mesure en grande couronne. Figure 1 : carte des stations de mesure du réseau Airparif en grande couronne francilienne en 2011 La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

5 Le réseau de mesure régional est dimensionné pour répondre aux exigences réglementaires 1. Il est composé d un réseau de mesures fixes continues, complété de mesures discontinues et d outils de modélisation. A l aide de ces derniers, des cartes des niveaux moyens annuels sont réalisées chaque année pour les principaux polluants réglementés. Ces cartes permettent d estimer les niveaux de pollution en tout point de la région, à la fois en situation de fond et de proximité au trafic routier. Les résultats de ce dispositif sont affinés par des campagnes de mesures ponctuelles en différents points de la région. Le tableau suivant détaille les paramètres par station dans le département de l Essonne, avec leur date d ouverture. Station Typologie NOx PM10 Benzène O 3 Evry Urbaine 17/12/1998 Montgeron Urbaine 06/06/ /06/1994 Les Ulis Périurbaine 24/05/2000 Zone rurale Sud - Bois-Herpin Rurale régionale 15/04/ /08/2002 RN20 Montlhéry * Trafic 15/01/ /01/2007 * : Mesures discontinues par tubes à diffusion (14 semaines réparties sur l'année). Pour les NOx, cette méthode ne fournit que le NO 2. Polluants mesurés - Dates d'ouverture La définition des typologies des stations est présentée en annexe 2. Selon les références françaises et européennes, une distinction est faite entre les situations de fond (points de mesure éloignés des sources et représentant le niveau de pollution général d un secteur géographique) et les situations de proximité au trafic routier, le long des axes de circulation. De 2007 à 2009, la réglementation française considérait un dépassement lorsque le seuil était atteint ou dépassé. Depuis octobre 2010, la réglementation française s est mise en accord avec les exigences de la réglementation européenne, qui considère un dépassement uniquement lorsque le seuil est dépassé. Les statistiques de 2011 ont intégré ce critère et celles de 2010, initialement basées sur des seuils atteints, ont également été recalculées. Des tests ont été effectués pour évaluer l impact de cette modification sur les évaluations du respect de la réglementation. A priori, les différences sont faibles pour la grande majorité des polluants. En revanche, pour les dépassements de la valeur limite journalière en PM10, ce recalcul entraîne une baisse plus significative du nombre de dépassements, qui rend difficile la comparaison aux années antérieures à La qualité de l'air dans l Essonne 2.1 Dioxyde d'azote (NO 2 ) Le dioxyde d azote (NO 2 ) est un polluant indicateur des activités de transport, notamment le trafic routier. Il est en effet directement émis par les sources motorisées de transport (émission directe ou «primaire»), et dans une moindre mesure par le chauffage résidentiel. Il est également produit dans l atmosphère à partir des émissions de monoxyde d azote (NO), sous l effet de leur transformation chimique très rapide en NO 2 (polluant «secondaire»). Les processus de formation du NO 2 sont étroitement liés à la présence d ozone dans l air (NO + O 3 NO 2 + O 2 ). Dans l Essonne, le secteur des transports est à l origine de 58% des émissions d oxydes d'azote. A l échelle de l Ile-de-France, ce secteur représente 50% des émissions. 2 A l échelle de l Ile-de-France 1 Les directives européennes fixent notamment un nombre minimum de capteurs dans les différentes zones de surveillance, défini en fonction du nombre d habitants 2 Airparif - Bilan des émissions pour le département de l Essonne (Données de Base année 2008) Mars 2012 La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

6 Les cartes de la Figure 2 présentent la concentration moyenne annuelle de NO 2 de 2007 à 2011 sur l Ile-de- France, ainsi qu un zoom sur le département pour l année Ces cartes renseignent la pollution de fond et la pollution liée à l influence directe du trafic routier (proximité et voisinage des axes). Il y apparait clairement que les concentrations sont sensiblement plus élevées aux abords des axes de circulation, et que la valeur limite annuelle est fréquemment dépassée près des axes à fort trafic, voire dans certaines zones du centre de l agglomération. Malgré une légère diminution des niveaux, le motif global reste identique d année en année µg/m Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) Figure 2 : concentration moyenne annuelle de dioxyde d azote (NO 2 ) en Ile-de-France, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2011 La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

7 A l échelle du département Le zoom départemental (2011) montre que les concentrations sont plus élevées sur la partie nord du département, qui recouvre une partie de l agglomération. La valeur limite n est dépassée qu aux abords des axes majeurs de cette partie du département. Les outils de modélisation permettent d estimer les concentrations annuelles au droit et à proximité des principaux axes routiers franciliens, donc le nombre de kilomètres de voirie dépassant les seuils. Les différents éléments modélisés, croisés avec des données fines de population permettent d estimer la superficie et le nombre d habitants potentiellement soumis à des dépassements de seuils. Le dépassement de la valeur limite annuelle en NO 2 concerne environ 110 kilomètres de voirie sur le département, soit 7% du réseau routier modélisé dans l Essonne. Les dépassements sont principalement relevés au voisinage immédiat des grands axes. En grande couronne, la plupart des axes de circulation majeurs ont fait l objet d aménagements afin de protéger la population en évitant le passage de ces axes à proximité immédiate des habitations (contournements des villes, aménagements de merlons paysagers ). De ce fait, la superficie et le nombre d habitants concernés par ce dépassement sont très faibles pour l année Compte-tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée, ces chiffres ne sont pas significatifs. Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour le NO 2 dans le département de l Essonne. Le glossaire est présenté en annexe 3. POLLUANT Concentrations en µg/m 3 Période Année civile 2011 Méthode et fréquence de mesure DIOXYDE D'AZOTE (NO 2 ) et OXYDES D'AZOTE (NOx) NOx NO 2 Moy an Nbre D Nbre D STATIONS Date NOx H Moy an Max Date Max Date TR TR début équiv NO 2 H J max J H max H H H J H Directives européennes Niveau critique 30 µg/m3 (protection de la végétation - Stations rurales uniquement) Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Valeur limite horaire (18 dép.) Seuil d'alerte (3 heures. consécutives) Réglementation française Niveau critique 30 µg/m3 (protection de la végétation - Stations rurales uniquement) Valeur limite annuelle 40 µg/m3 (Objectif de qualité 40 µg/m3) Valeur limite horaire (18 dép.) Seuil d'information Seuil d'alerte pour le jour J si dépassement 200 µg/m3 à J-1 et risque pour J+1 Seuil d'alerte (3 heures. consécutives) Urbaines et périurbaines (P) (3) Evry (1) 01-janv nov /11 20h % 99% Montgeron (1) 01-janv mars /04 10h % 98% Les Ulis (P) Moyenne agglomération parisienne NO Moyenne agglomération parisienne NOx Rurales régionales Zone rurale Sud - Bois-Herpin Trafic MESURES DISCONTINUES STATIONS Méthode et fréquence de mesure Moyenne annuelle estimée (3) RN20 Montlhéry (2) 102 Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : Automatique, horaire. (2) : Tubes passifs, hebdo discontinu. (3) : La méthode utilisée fournit des moyennes annuelles estimées à partir des mesures discontinues avec une incertitude associée de l'ordre de ± 10% suivant les stations. La couverture temporelle répond aux objectifs définis dans les directives pour les mesures indicatives. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

8 En situation de fond, les moyennes annuelles de NO 2 sont de : - 30 µg/m 3 sur la station urbaine d Evry (29 µg/m 3 en 2010) - 28 µg/m 3 sur la station urbaine de Montgeron (29 µg/m 3 en 2010) Sur le département, les concentrations de NO 2 sont stables par rapport à Elles sont inférieures à la valeur limite annuelle et à l objectif de qualité (40 µg/m 3 en moyenne annuelle). La valeur limite horaire (maximum de 18 dépassements de 200 µg/m 3 en moyenne horaire) a été respectée sur tous les sites de fond du département. Le seuil de 200 µg/m 3 en moyenne horaire, dont le dépassement est autorisé jusqu à 18 fois par an, a été dépassé 1 fois dans le département, sur la station d Evry. Les moyennes des stations de fond du département sont inférieures à la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne (32 µg/m 3 ). C est le cas pour l ensemble des départements de grande couronne, alors qu en petite couronne, les moyennes sont plus proches, voire légèrement supérieures à la moyenne de l agglomération. En effet, le dioxyde d'azote est un polluant pour lequel les concentrations ont tendance à diminuer à mesure que l on s éloigne du centre de l agglomération, et lorsque l on s éloigne des axes de trafic routier. En situation de proximité au trafic routier, le NO 2 est mesuré dans le département sur une station en bordure de la RN20 à Montlhéry par mesures discontinues (14 mesures hebdomadaires par an). La moyenne annuelle est de 102 µg/m 3. Elle est supérieure à la valeur limite annuelle et l objectif de qualité (40 µg/m 3 en moyenne annuelle), comme toutes les stations de proximité au trafic routier de toute la région. NB : cette méthode de mesure ne permet pas de positionner le site par rapport à la valeur limite horaire. Oxydes d'azote (NOx) En situation de fond, les moyennes annuelles d oxydes d'azote (NOx) sont de 43 µg/m 3 à Evry et 41 µg/m 3 à Montgeron, pour une moyenne de 51 µg/m 3 sur l ensemble de l agglomération. La méthode employée en situation de proximité au trafic dans le département ne permet pas de mesurer les NOx. Le seuil du niveau critique pour la protection de la végétation (30 µg/m 3 ) ne concerne que les stations en dehors de l agglomération. Il y a 2 mesures des oxydes d'azote hors agglomération en Ile-de-France, dans les départements 77 et 78. Pour information, les moyennes annuelles de ces 2 mesures sont très inférieures au seuil du niveau critique. 2.2 Particules Les émetteurs de particules en suspension sont nombreux et variés : transport routier, combustion industrielle, chauffage urbain, incinération des déchets... Certaines particules dites secondaires se forment à partir d'autres polluants. En Ile-de-France, les principaux secteurs d'émission des particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10) sont les secteurs du transport routier, du résidentiel-tertiaire, et de l'industrie (intégrant les chantiers et travaux du BTP), en proportions à peu près équivalentes (25 à 29%). Dans l Essonne, les émissions liées à ces secteurs d activité sont réparties différemment (sur la base des données de l année 2008) : - Transport routier : 27% - Résidentiel-tertiaire : 30% - Industrie (dont chantiers et BTP) : 21% Sur ce département, les activités agricoles représentent une part importante des émissions (19%). Pour les particules de diamètre inférieur à 2,5 µm (PM2.5), on retrouve dans l Essonne les mêmes secteurs prédominants : résidentiel-tertiaire (43%), transport routier (29%), industrie (17%), agriculture (8%). NB : les activités émettrices du secteur agricole (labours, moissons et phénomènes d abrasion pour les engins agricoles) favorisent plutôt la formation de grosses particules (PM10). La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

9 Particules PM10 A l échelle de l Ile-de-France Les cartes de la figure 3 représentent la répartition spatiale des concentrations annuelles de particules PM10, en µg/m 3 de 2007 à 2011, avec un zoom départemental pour l année µg/m Valeur limite annuelle (40 µg/m 3 ) Objectif de qualité (30 µg/m 3 ) Figure 3 : concentration moyenne annuelle de particules PM10 en Ile-de-France, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2011 Sur l historique des 5 dernières années, on observe l influence des conditions météorologiques d une année à l autre sur les niveaux de particules. L effet des conditions météorologiques particulièrement défavorables La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

10 pour les particules apparait nettement sur la carte de l année 2007, et dans une moindre mesure, de En 2008, les niveaux de particules plus faibles résultaient d une météorologie plus favorable sur l ensemble de l année. L année 2011 présente une situation intermédiaire, proche de Les concentrations sont plus élevées au centre de l agglomération, ainsi qu aux abords des principaux axes routiers régionaux et des axes parisiens, avec toutefois un écart moins important avec le fond environnant que celui observé pour le NO 2. A l échelle du département Le zoom départemental (2011) montre que les concentrations sont plus élevées sur le nord du département, qui intègre une partie de l agglomération. L objectif de qualité n est dépassé qu aux abords des axes majeurs de cette partie du département. Les cartes suivantes présentent le risque de dépassement de la valeur limite journalière (au maximum 35 jours dépassant 50 µg/m 3 ) en particules PM10 sur l Ile-de-France Risque de dépassement des 35 jours supérieurs ou égaux à 50 µg/m 3 en PM10 Dépassement certain 2009 Dépassement vraisemblable Dépassement peu probable 2010 Aucun risque 2011 Figure 4 : risque de dépassement de la valeur limite journalière européenne en particules PM10 en Ile-de-France, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2011 La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

11 Ces cartes mettent en évidence de fortes variations interannuelles, qui s expliquent principalement par l évolution des niveaux de fond, très dépendante des conditions météorologiques. En 2011, la situation est proche de l année 2009, et sensiblement plus faible que Le tracé des axes à forte circulation apparait clairement sur les cartes. C est aux abords de ces axes que les concentrations sont les plus élevées, et que le dépassement des seuils est le plus probable. En 2010 et en 2008, le risque de dépassement de la valeur limite journalière est vraisemblable à proximité des grands axes du centre de l agglomération, et peu probable sur les axes de grande couronne. En 2009, et davantage encore en 2007, le dépassement de la valeur limite est vraisemblable sur un grand nombre d axes de l agglomération parisienne mais aussi en situation de fond dans certaines zones du cœur dense de l agglomération parisienne. En 2011, le nombre de jours de dépassement en situation de fond est très proche de 35 dans le nord du cœur dense de l agglomération parisienne. Cela entraîne un dépassement certain de la valeur limite journalière le long de la majorité des axes de l agglomération parisienne et des axes de circulation majeurs de la grande couronne, ainsi que dans leur zone d influence. Les outils de modélisation permettent d estimer les concentrations annuelles au droit et à proximité des principaux axes routiers franciliens, donc le nombre de kilomètres de voirie dépassant les seuils. En 2011, le dépassement de l objectif de qualité annuel en PM10 (30 µg/m 3 ) concerne environ 80 kilomètres de voirie, soit 5% du réseau routier modélisé dans le département. Les dépassements sont principalement relevés au voisinage immédiat des grands axes. En grande couronne, la plupart des axes de circulation majeurs ont fait l objet d aménagements afin de protéger la population en évitant le passage de ces axes à proximité immédiate des habitations. De ce fait, la superficie et le nombre d habitants concernés par ce dépassement sont très faibles pour l année Compte-tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée, ces chiffres ne sont pas significatifs. Dans le département de l Essonne, les outils de modélisation permettent d estimer que le dépassement de la valeur limite journalière concerne environ 350 km de voirie, soit 22% du réseau routier modélisé. Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, compte-tenu des origines multiples des particules : émissions locales, remise en suspension, chimie atmosphérique, transport longue distance, et du degré de précision associé à certains de ces paramètres pour la modélisation. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

12 Zoom sur les stations de mesure Le tableau suivant présente les éléments statistiques pour les concentrations de particules PM10 dans le département de l Essonne en 2011 (glossaire en annexe 3). POLLUANT Concentrations en µg/m 3 PARTICULES : PM10 Période Année civile 2011 Mérthode de mesure Nbre D Nbre D Nbre D STATIONS Date Moy an Max Date Max Date TR TR début H J max J H max H J J J J H Directives européennes Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Valeur limite journalière (35 dep.) Réglementation française Valeur limite annuelle 40 µg/m3 Objectif de qualité 30 µg/m3 Seuil d'information Valeur limite journalière (35 dep.) Seuil d'alerte Urbaines et périurbaines (P) Evry Montgeron Les Ulis (P) (3) Moyenne agglomération parisienne PM Rurales régionales Zone rurale Sud - Bois-Herpin (1) 01-janv mars /03 17h % 96% Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : PM10 ajusté Ainsi que le prévoit la réglementation, les particules PM10 sont mesurées en Ile-de-France dans l agglomération et en dehors de l agglomération. Dans cette seconde zone, l une des quatre stations mesurant les PM10 en dehors de l agglomération se trouve dans l Essonne, qui couvre une large zone rurale, dans la commune de Bois-Herpin. En situation de fond, sur la station rurale régionale Sud de Bois-Herpin, la moyenne annuelle de particules PM10 est de 22 µg/m 3, comme en Elle est inférieure à la valeur limite annuelle (40 µg/m 3 en moyenne annuelle) et à l objectif de qualité (30 µg/m 3 en moyenne annuelle). La valeur limite journalière (maximum de 35 dépassements de 50 µg/m 3 en moyenne journalière) a également été respectée : le seuil de 50 µg/m 3 en moyenne journalière a été dépassé 20 fois. Les PM10 ne sont pas mesurées sur les stations urbaines et périurbaines du département, mais à l échelle de l agglomération, la moyenne de l ensemble des stations est de 27 µg/m 3 (26 µg/m 3 en 2010). Ainsi, on peut estimer qu en situation de fond en zone agglomérée, les moyennes de PM10 sont de l ordre de la moyenne de l agglomération, et supérieures à la moyenne en fond rural (22 µg/m 3 ). Elles sont inférieures à la valeur limite et à l objectif de qualité. On notera que, contrairement au NO 2, essentiellement issu du trafic routier, les écarts de concentrations de PM10 sont faibles entre l agglomération et la zone rurale. En effet, la diversité des sources de particules induit un niveau d émissions non négligeable qui s ajoute au niveau de fond dans ces dernières zones. En l absence de station de mesure en situation de proximité au trafic routier dans le département, les cartes modélisées présentées au début de ce paragraphe permettent une estimation visuelle des niveaux. On peut aussi illustrer les niveaux en proximité au trafic routier avec les résultats de la station de Melun en grande couronne (département 77), en bordure de la RN6. La moyenne annuelle de cette station est de 36 µg/m 3 : elle est supérieure à l objectif de qualité (30 µg/m 3 en moyenne annuelle), mais inférieure à la valeur limite annuelle (40 µg/m 3 en moyenne annuelle). Cette dernière est dépassée sur la plupart des stations trafic de Paris et petite couronne, plus proches du centre de l agglomération. La valeur limite journalière (maximum de 35 dépassements de 50 µg/m 3 en moyenne journalière) a été dépassée sur la station trafic RN6 Melun (77) : le seuil de 50 µg/m 3 en moyenne journalière a été dépassé 53 fois. Cette valeur limite journalière a été dépassée sur toutes les stations trafic d Ile-de-France. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

13 A titre d information, elle a été dépassée 144 fois sur la station trafic du boulevard périphérique Porte d Auteuil, 62 fois sur la station du boulevard Haussmann Particules PM2.5 Les stations de mesure des PM2.5 sont actuellement au nombre de 7 sur l ensemble de la région, dont 3 en situation de proximité au trafic routier. Il n y a pas de mesure fixe des PM2.5 dans le département de l Essonne. En application du programme de surveillance de la qualité de l air 3, qui prévoit un renforcement des mesures de PM2.5 au niveau régional, deux stations de proximité au trafic routier ont été équipées d un analyseur en 2011, dont une en grande couronne en bordure de la RN6 à Melun (77). A l échelle de l Ile-de-France Les cartes de concentrations ci-dessous, établies à l aide d outils géostatistiques, représentent la répartition spatiale des concentrations annuelles de particules PM2.5, en µg/m 3. Ces cartes ont un caractère indicatif ; en effet, en raison du nombre limité de points de mesures de PM2.5, elles sont estimées à partir des cartographies de PM10. La cohérence des résultats est vérifiée par rapport aux observations des points de mesure PM2.5, et l interprétation vis-à-vis des dépassements des valeurs réglementaires ne peut se faire que sur ces points de mesure. Elles permettent néanmoins d estimer la répartition spatiale des concentrations à l échelle régionale : les concentrations sont plus élevées au centre de l agglomération, ainsi qu aux abords des principaux axes routiers régionaux et des axes parisiens µg/m 3 Valeur limite annuelle 2011 (28 µg/m 3 ) Valeur cible Eu (25 µg/m 3 ) Valeur cible Fr (20 µg/m 3 ) Objectif de qualité (10 µg/m 3 ) 3 Airparif Programme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France Octobre 2011 La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

14 µg/m Figure 5 : concentration moyenne annuelle de particules PM2.5 en Ile-de-France, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2011 Elles montrent que le dépassement de l objectif de qualité (10 µg/m 3 en moyenne annuelle) concerne la totalité de la région. Sur l historique des 5 dernières années, on observe comme pour les PM10 l influence des conditions météorologiques d une année à l autre. C est aux abords des axes de circulation que les concentrations sont les plus élevées. Comme pour les PM10, les niveaux plus faibles au cours de l année 2008 apparaissent clairement sur l historique des cartes. Par rapport aux 4 années précédentes, 2011 représente une situation moyenne. Dans le département, comme pour les PM10, les concentrations de PM2.5 sont plus élevées au nord du département. Il n y a pas de mesure de PM2.5 en situation de fond sur le département. Néanmoins, les cartes régionales précédentes permettent d estimer que seul l objectif de qualité est dépassé en situation de fond sur le département, comme sur toute la région. Pour information, la moyenne annuelle de l agglomération, issue des mesures des quatre stations urbaines de Paris et de petite couronne, est de 17 µg/m 3 (18 µg/m 3 en 2010). Par rapport aux normes de qualité de l'air énoncées dans la directive européenne 2008/50/CE du 21 mai 2008, cette moyenne de 17 µg/m 3 est inférieure à la valeur limite annuelle applicable en 2011 (28 µg/m 3 ) et à la valeur cible (25 µg/m 3 ). Par rapport aux normes de qualité de l'air énoncées dans le décret d application du 21 octobre 2011, cette même moyenne est inférieure à la valeur limite annuelle applicable en 2011 (28 µg/m 3 ) et à la valeur cible (20 µg/m 3 ), mais elle est supérieure à l objectif de qualité dont le seuil est fixé à 10 µg/m 3 en moyenne annuelle. Ces résultats confirment l estimation issue des cartes de concentration. Pour information, en situation de proximité au trafic routier, la moyenne annuelle de la station de grande couronne (RN6 Melun, 77) est de 22 µg/m 3. Elle dépasse la valeur cible de la réglementation française (20 µg/m 3 ), mais est inférieure à la valeur cible européenne (25 µg/m 3 ) et à la valeur limite annuelle (28 µg/m 3 en 2011). Les moyennes annuelles des stations du boulevard périphérique Porte d Auteuil et de l autoroute A1 Saint-Denis (93) sont respectivement de 31 et 33 µg/m 3. Elles dépassent toutes deux la valeur limite. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

15 2.3 Ozone L ozone protège les organismes vivants en absorbant une partie des UV dans la haute atmosphère. Mais à basse altitude, ce gaz est nuisible si sa concentration augmente trop fortement. C est le cas suite à des réactions chimiques impliquant les oxydes d azote et les hydrocarbures. L ozone est mesuré uniquement en situation de fond, sur des stations de typologie urbaine, périurbaine ou rurale régionale (Cf. typologie des stations de mesure en annexe 2). Sa mesure en situation de proximité est peu utile car il est rapidement consommé par le monoxyde d'azote (NO), polluant primaire émis en quantité importante par le trafic routier. L ozone, polluant secondaire, se caractérise par des niveaux de fond plus importants en zones périurbaine et rurale. Les normes de qualité de l'air relatives à l ozone ne s appliquent pas à la moyenne annuelle, mais aux paramètres suivants (Cf. définition des moyennes sur 8 heures et des AOT40 en annexe 3, et normes associées en annexe 1) : - Objectif de qualité et valeur cible pour la protection de la santé : o Seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures, à ne pas dépasser en cours d année. o Seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures, à ne pas dépasser plus de 25 jours en moyenne sur 3 ans. - Objectif de qualité et valeur cible pour la protection de la végétation : o AOT40 végétation (6000 µg/m 3.h), à ne pas dépasser en cours d année. o AOT40 végétation 5 ans (18000 µg/m 3.h en moyenne sur 5 ans), à ne pas dépasser en moyenne sur 5 ans. A l échelle de l Ile-de-France Les cartes ci-dessous représentent le nombre de jours de dépassement du seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures (objectif de qualité : seuil à ne pas dépasser en cours d année) Figure 6 : nombre de jours de dépassement de l objectif de qualité en ozone (O 3 ) (seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures) en Ilede-France de 2007 à 2011 Elles montrent que l objectif de qualité annuel relatif à la protection de la santé (120 µg/m 3 sur une période de 8 heures) est dépassé chaque année sur l ensemble de la région. Le nombre de jours de dépassement varie d une année à l autre, en fonction des conditions météorologiques. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

16 La valeur cible, établie en moyenne sur 3 ans, était dépassée jusqu'en 2007 dans les zones rurales du sud-ouest et du nord de la région. La succession de cinq étés peu propices à des forts niveaux d'ozone a induit une baisse sensible de la moyenne calculée sur trois ans. Depuis la période , la valeur cible n'est plus dépassée en Ile-de-France. Cela se confirme sur la période (Figure 77). Dans l Essonne, on observe en moyenne un peu plus de 13 jours de dépassements du seuil de la valeur cible, le nombre de jours à ne pas dépasser étant de Valeur cible : 25 jours en moyenne sur 3 ans Figure 7 : situation de l Ile-de-France au regard de la valeur cible en ozone (O 3 ) pour la santé (seuil de 120 µg/m 3 sur 8 heures) période Zoom sur les stations de mesure Les tableaux suivants présentent les éléments statistiques pour l ozone dans le département de l Essonne (glossaire en annexe 3). Concentrations en µg/m 3 POLLUANT OZONE (O 3 ) Période Année civile 2011 Nbre J Nbre J Nbre D avec avec TR TR STATIONS Date Max Date Max Date 120 8H>=120 8H>=120 hiver été TR TR début J max J 8H max 8H 8H H H J 8H Directives européennes Objectif à long terme (0 j.) Valeur cible (25 j.)(1) Réglementation française Valeur Objectif de cible pour qualité pour la santé la santé (0 j.) (25 j.)(1) Urbaines et périurbaines (P) Evry (2) Montgeron 01-janv avr / h % 99% 92% 92% Les Ulis (P) 01-janv avr / h % 98% 99% 99% Rurales régionales Zone rurale Sud - Bois-Herpin 01-janv juin / h % 99% 99% 99% Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : En moyenne sur 3 ans Pour la protection de la santé, l objectif de qualité (seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures à ne pas dépasser en cours d année) est dépassé sur les 3 stations de fond du département, de même que sur toutes les stations franciliennes. Il est dépassé au cours de 9 à 21 journées selon les stations. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

17 En revanche, la valeur cible (seuil de 120 µg/m 3 en moyenne 8 heures, à ne pas dépasser plus de 25 jours en moyenne sur 3 ans) est respectée sur le département, de même que sur l ensemble de la région Ile-de-France : le nombre de jours de dépassement de ce seuil en moyenne sur est de 11 à 16 selon les stations. Pour la végétation, l objectif de qualité (6000 µg/m 3.h) est dépassé sur les 3 stations de fond du département. En revanche, la valeur cible (18000 µg/m 3.h en moyenne sur 5 ans) est respectée sur le département, de même que sur l ensemble de la région Ile-de-France. Concentrations en µg/m 3 POLLUANT OZONE (O 3) Période Année civile 2011 Nbre J Nbre J Nbre J Moy AOT40 AOT40 Nbre D Nbre D Nbre D Nbre D avec avec avec TR TR STATIONS Date an AOT40 végétation végétation Max Date H 3H 3H AOT40 AOT40 TR début H forêt H max H H H H H >=180 >=240 >=300 forêt végétation H Directives européennes Objectif à long terme 6000 µg/m3.h Valeur cible µg/m3.h (1) Seuil Seuil d'alerte d'information 3h consécutives Réglementation française Objectif de qualité pour la végétation 6000 µg/m3.h Valeur cible pour la végétation µg/m3.h (1) Seuil d'information Seuil d'alerte 1 3h consécutives Seuil d'alerte protection sanitaire 1h Seuil d'alerte 2 3h consécutives Seuil d'alerte 3 1h Urbaines et périurbaines (P) Evry (2) Montgeron 01-janv /6 12h % 99% 92% Les Ulis (P) 01-janv /4 14h % 99% 99% Moyenne agglomération parisienne O Rurales régionales Zone rurale Sud - Bois-Herpin 01-janv /4 15h % 99% 98% Italique : TR < 90% (directives européennes) nr : TR < 75% ou élément non représentatif (1) : En moyenne sur 5 ans En situation de fond, les moyennes annuelles d ozone sur le département sont de - 41 µg/m 3 sur la station urbaine de Montgeron - 51 µg/m 3 sur la station périurbaine des Ulis - 53 µg/m 3 sur rurale régionale Sud de Bois-Herpin Elles sont généralement supérieures à la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération (41 µg/m 3 ). A l inverse des polluants précédents, les concentrations d ozone ont tendance à augmenter à mesure que l on s éloigne du centre de l agglomération (effet de titration par le monoxyde d'azote fortement émis dans le centre de l agglomération, et temps de formation de l ozone suite à l émission de ses précurseurs). 2.4 Benzène Le benzène est un hydrocarbure aromatique monocyclique. C est un des traceurs de la pollution atmosphérique liée aux carburants routiers. Les moteurs à essence en émettent davantage que les moteurs diesel. Son caractère primaire engendre des niveaux en situation de proximité au trafic sensiblement plus importants qu en situation de fond. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

18 A l échelle de l Ile-de-France Les cartes ci-dessous représentent, à l échelle de la région, la répartition spatiale des concentrations moyennes annuelles de benzène, en µg/m 3 de 2007 à 2011, ainsi qu un zoom sur le département en µg/m Objectif de qualité (2 µg/m 3 ) 2010 D une manière générale, les concentrations sont plus élevées à proximité des axes de circulation, et plus particulièrement près des axes parisiens où les conditions de circulation et de dispersion sont plus difficiles : configuration des axes, vitesses plus faibles, congestion du trafic, proportion importante de moteurs froids A l échelle du département 2011 µg/m 3 Figure 8 : concentration moyenne annuelle de benzène en Ile-de-France, fond et proximité au trafic routier, de 2007 à 2011 La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

19 Compte tenu des faibles niveaux en situation de fond, et du nombre de points de mesure préconisé par la réglementation, il n y a pas de sites de mesure du benzène dans plusieurs départements de la grande couronne, dont l Essonne. En l absence de sites de mesure, la moyenne annuelle peut être estimée en tout point de la région à l aide des cartes de concentrations ci-dessus. Pour information, la moyenne annuelle de l agglomération, issue des mesures des stations de fond existantes, est de 1.4 µg/m 3. Ces éléments permettent d estimer que le niveau moyen annuel de benzène dans l Essonne, en situation de fond, est inférieur à la valeur limite annuelle (5 µg/m 3 en moyenne annuelle), et à l objectif de qualité (2 µg/m 3 en moyenne annuelle). En situation de proximité au trafic automobile, la moyenne annuelle est de 2.6 µg/m 3 sur le site RN20 Montlhéry. Elle dépasse l objectif de qualité, mais reste inférieure à la valeur limite annuelle. Les normes européennes et françaises de qualité de l'air relatives au benzène sont respectées en situation de fond. En situation de proximité au trafic routier, seule la valeur limite annuelle est respectée. Le dépassement de l objectif de qualité en benzène (2 µg/m 3 ) concerne environ 20 kilomètres de voirie (sur près de 1600 km d axes routiers modélisés dans le département), cette proportion n est pas significative. Les dépassements sont principalement relevés au voisinage immédiat des grands axes. En grande couronne, la plupart des axes de circulation majeurs ont fait l objet d aménagements afin de protéger la population en évitant le passage de ces axes à proximité immédiate des habitations. De ce fait, la superficie et le nombre d habitants concernés par ce dépassement sont très faibles pour l année Compte-tenu des incertitudes de la méthode d estimation employée, ces chiffres ne sont pas significatifs. 2.5 Benzo(a)pyrène (BaP) Le benzo(a)pyrène est l un des douze hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) mesurés sur le réseau francilien. Il est utilisé comme traceur du risque cancérogène lié aux HAP. Il est émis entre autres par le goudron de houille et ses dérivés, certains bitumes, la combustion de la biomasse (chauffage au bois notamment). Compte tenu des faibles niveaux de ce polluant en situation de fond, et du nombre de points de mesure préconisé par la réglementation, les départements de la grande couronne ne sont pas équipés de mesure du benzo(a)pyrène. Les mesures en réseau fixe sont complétées par des campagnes de mesures ponctuelles, afin de vérifier les niveaux par rapport aux seuils d évaluation, notamment dans des secteurs où les émissions pourraient potentiellement être supérieures à celles du fond moyen urbain de l agglomération (certaines zones industrielles, zones résidentielles où le chauffage au bois, émetteur de BaP, est couramment utilisé ). Compte tenu des outils actuellement disponibles, les concentrations de BaP ne peuvent pas être cartographiées. Pour information, en situation de fond, la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne est de 0.27 ng/m 3, donc très inférieure à la valeur cible (1 ng/m 3 en moyenne annuelle). En situation de proximité au trafic routier, le BaP est mesuré sur une station d Ile-de-France, située en bordure du boulevard périphérique, Porte d Auteuil. Pour information, la moyenne annuelle sur cette station est de 0.39 ng/m 3, ce qui reste inférieur à la valeur cible. 2.6 Métaux (plomb, arsenic, cadmium, nickel) Compte tenu des niveaux moyens des métaux inférieurs au seuil d évaluation minimum, la mesure en station fixe n est plus obligatoire en Ile-de-France. Afin de documenter a minima les niveaux régionaux, la surveillance est assurée d une part à l aide d un site de mesure fixe de référence, et d autre part à l aide de campagnes de mesure temporaires dans les zones habitées autour des différents sites industriels de la région, La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

20 potentiellement émetteurs de métaux. Cette démarche permet de s assurer qu il n y a pas de zone où les niveaux seraient supérieurs aux seuils d évaluation. La station de mesure fixe est située au cœur de l agglomération, à Paris 18 ème. Pour information, les moyennes annuelles en 2011 sont : - Plomb : 0.01 µg/m 3 (valeur limite annuelle : 0.5 µg/m 3, objectif de qualité : 0.25 µg/m 3 ) - Arsenic : 0.54 ng/m 3 (valeur cible : 6 ng/m 3 ) - Cadmium : 0.24 ng/m 3 (valeur cible : 5 ng/m 3 ) - Nickel : 1.66 ng/m 3 (valeur cible : 20 ng/m 3 ) Les moyennes annuelles des quatre métaux mesurés sont très inférieures à l objectif de qualité et aux valeurs cibles. 2.7 Monoxyde de carbone (CO) et dioxyde de soufre (SO 2 ) Les niveaux moyens de CO et de SO 2 sont dorénavant en dessous du seuil d évaluation inférieur fixé par la directive européenne. La surveillance en site fixe n est donc plus obligatoire en Ile-de-France. Ainsi, à l échelle régionale, cinq mesures du SO 2 et quatre mesures du CO ont été arrêtées au 31 décembre 2010, afin de pouvoir renforcer la surveillance vers des polluants et des situations plus problématiques (particules, notamment PM2.5 et NO 2 en situation de proximité au trafic). Ces deux polluants ne font pas l objet de mesures fixes dans le département. Pour information, la moyenne annuelle de SO 2 mesurée sur les différents sites franciliens est de l ordre de 1 à 2 µg/m 3, aussi bien situation de fond qu en situation de proximité au trafic routier. L objectif de qualité (50 µg/m 3 en moyenne annuelle) est largement respecté, de même que le niveau critique pour la protection de la végétation (20 µg/m 3 en moyenne annuelle). La réglementation définit également pour le SO 2 un niveau critique hivernal pour la protection de la végétation et des écosystèmes (20 µg/m 3 en moyenne hivernale : du 1 er octobre au 31 mars de l année suivante), ce niveau critique hivernal est aussi respecté. Pour le CO en 2011, à l échelle de l agglomération, la moyenne annuelle de fond est de 300 µg/m 3. Le maximum sur 8 heures est de 1900 µg/m 3 (station urbaine d Aubervilliers en Seine-Saint-Denis) donc très inférieur à la valeur limite (10000 µg/m 3 en moyenne sur 8 heures). En proximité au trafic routier, la moyenne annuelle est comprise entre 700 et 800 µg/m 3. Le maximum sur 8 heures est compris entre 2600 et 2900 µg/m 3, donc très inférieur à la valeur limite. La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

21 3 Bilan de l indice de qualité de l'air ATMO Figure 9 : répartition des indices ATMO (fond) dans l Essonne en 2011 La qualité de l'air a été globalement bonne sur le département en Les indices 3 et 4 (bon) sont majoritaires, l indice 8 (mauvais) a été atteint 2 fois, les indices 9 et 10 n ont jamais été atteints. 4 - Bilan des déclenchements de la procédure d information et d alerte à l échelle de la région La procédure d information et d alerte est un texte applicable à l échelle de la région. Une analyse ne peut être réalisée au niveau départemental. Conformément au Plan particules de 2007, la procédure d information et d alerte en cas d épisode de pollution a connu en 2011 une modification nationale avec un abaissement des seuils de déclenchement pour les particules PM10. Cet abaissement a été traduit par le décret national du 21 octobre et décliné au niveau régional. En Ile-de-France, il a conduit à un nouvel arrêté inter-préfectoral 5, entré en application le 30 novembre Le seuil d information, initialement fixé à 80 µg/m 3, a été abaissé à 50 µg/m 3. Le seuil d alerte est passé de 125 à 80 µg/m 3. Ces seuils sont définis en concentration moyenne sur les 24 dernières heures, calculée de 0 à 23 heures légales. Le nouvel arrêté étant entré en vigueur le 30 novembre 2011, l abaissement des seuils n a entraîné qu un seul épisode supplémentaire en PM10 en 2011, le 27 décembre. La figure 10 représente le nombre de jours d information et d alerte enregistrés en Ile-de-France de 1998 à 2011, selon les conditions des différents arrêtés en vigueur aux dates correspondantes. Pour les particules PM10 en 2006 et 2007, les résultats proviennent de simulation rétrospective selon les conditions de l arrêté du Décret n du 21 octobre Arrêté inter-préfectoral N du 27 octobre La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

22 20 19 O3 NO2 PM10 Nombre de jours (a) 1 14(b) (c) (a) le niveau d'alerte aurait été dépassé le 2 février 2006 (b) le niveau d'alerte aurait été dépassé les 23 et 24 décembre 2007 (c) niveau d'alerte le 11 janvier Figure 30 : nombre de jours d'information et d'alerte en Ile-de-France de 1998 à 2011, détail par polluant (résultats PM10 en 2006 et 2007 obtenus par analyse rétrospective selon les conditions de l arrêté du ) Nombre de jours de déclenchement de la procédure d information et d alerte 2011 Moyenne (1) Tous polluants confondus hors PM Ozone (O 3) 1 5 Dioxyde d azote (NO 2) 2 3 Dioxyde de soufre (SO 2) 0 0 Particules PM (2) (1) arrondie à l'entier le plus proche (2) période Figure11 : nombre de jours de déclenchement de la procédure d information et d alerte en Ile-de-France L'année 2011 a globalement connu beaucoup de déclenchements de la procédure d information et d alerte. En moyenne depuis 1998, sans les particules PM10 une année compte 7 jours de déclenchement. Seules 3 journées de déclenchements pour des polluants autres que les PM10 ont été relevées en 2011, c est deux fois moins que la moyenne. Ce nombre plus faible est essentiellement à attribuer à l'ozone (1 seul jour de dépassements en 2011 pour 5 jours en moyenne) compte tenu de conditions peu estivales en juillet-aout. Pour le dioxyde d azote, le nombre de jours de dépassement est proche de la moyenne (2 jours de dépassement en 2011 pour 3 jours en moyenne). En revanche, les PM10 ont connu un nombre de déclenchements plus de deux fois supérieur à la moyenne (13 jours en 2011 pour 6 jours en moyenne). C est presque autant qu en 2007, année la plus forte de l historique. En revanche, les dépassements ont été beaucoup moins intenses et moins durables. Par ailleurs, le niveau d'alerte en PM10 en vigueur sur la majorité de l année 2011, qui avait été déclenché une fois en 2009 et dont la simulation montre qu'il aurait été déclenché 1 fois en 2006 et 2 fois en 2007, n a pas été dépassé en La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

23 5 Conclusions A l échelle de l Ile-de-France, le dioxyde d'azote, les particules, le benzène et l ozone dépassent chaque année les seuils définis par la réglementation européenne et française. Pour le dioxyde d azote, la valeur limite est dépassée en situation de proximité au trafic routier ainsi qu en situation éloignée du trafic dans le cœur de l'agglomération. Les valeurs limites journalières et annuelles pour les particules PM10 sont toujours largement dépassées en proximité au trafic routier. En situation de fond, le seuil de la valeur limite journalière est atteint sur une station. Pour le benzène, la valeur limite est respectée. En revanche, l'objectif de qualité est dépassé en proximité au trafic routier. Les dépassements en ozone, s ils sont généralement plus importants en zone rurale, existent aussi au cœur de l agglomération parisienne. Des polluants comme le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre ne sont plus problématiques en Ile-de- France. Leurs concentrations sont très faibles et les moyennes très inférieures aux seuils réglementaires. Dans le département, les mesures des différents polluants en situation de fond sont comparables à celles des autres départements de grande couronne. Les moyennes annuelles de dioxyde d'azote du département (polluant essentiellement lié au trafic routier) sont un peu inférieures à la moyenne de l ensemble des stations de l agglomération parisienne. Les cartes modélisées de concentrations annuelles montrent qu il en est de même pour les particules et le benzène. A l inverse, les niveaux d ozone sont légèrement supérieurs à ceux de l agglomération pour les stations urbaines, et encore plus élevés en zone rurale. En situation de fond, les valeurs limites sont respectées pour le dioxyde d'azote, les particules PM10 et PM2.5, et le benzène. Les objectifs de qualité sont respectés pour le dioxyde d'azote, les PM10 et le benzène, mais pas pour les PM2.5 et l ozone. En situation de proximité au trafic routier, les valeurs limites sont respectées pour les particules et le benzène, mais pas pour le dioxyde d'azote. Les objectifs de qualité ne sont respectés pour aucun des polluants. 6 Pour en savoir plus Bilan de la qualité de l'air 2011 en Ile-de-France : La qualité de l'air dans le département de l Essonne Année

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