Fonction reproductrice masculine et son exploration, exemple de dysfonctionnement : l'azoospermie

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1 23/04/2015 KHELFAOUI Kamélia L3 HORMONOLOGIE CR : BAUMIER Vincent Pr Guillemain 14 pages Fonction reproductrice masculine et son exploration, exemple de dysfonctionnement : l'azoospermie Plan A. Rappels I. La spermatogenèse II. Le sperme III. Le spermogramme B. Exploration de la fonction de reproduction I. Interrogatoire II. Examen clinique III. Examens complémentaires C. L'azoospermie I. Définition II. Clinique, examens complémentaires III. Classification IV. Prise en charge La prof était malade (la pauvre...) et nous a prévenu avant de commencer qu'elle irait «à l'essentiel» lol Le diaporama est disponible sur l'ent A. Rappels Un homme se reproduit s'il a une spermatogenèse efficace (il produit des spermatozoïdes avec une régulation hormonale) et des rapports sexuels avec une femme fertile. I. La spermatogenèse C'est un processus complexe qui débute à la puberté, qui devient ensuite continu, et qui permet aux hommes de produire des millions de spermatozoïdes. Toute altération peut entraîner une réduction du nombre et/ou de la qualité des spermatozoïdes : on a une infertilité potentielle. La spermatogenèse comprend 3 phases : une phase de multiplication des cellules souches (spermatogonies), une phase de méiose et une phase de maturation. Ces phases durent respectivement 27 jours, 24 jours et 23 jours. En plus de ces trois étapes, on a une étape de transport et de maturation dans les voies génitales masculines, ce qui fait que si on a des spermatozoïdes éjaculés aujourd'hui, ils sont issus de cellules entrées en spermatogenèse il y a 3 mois. 1/14

2 Schéma de la spermatogenèse Cette spermatogenèse se passe dans les tubes séminifères. Les stades les plus précoces sont en périphérie des tubes séminifères et les plus matures sont au sommet de l'épithélium, au niveau de la lumière. Les spermatozoïdes ainsi produits par les testicules vont être libérés par l'épithélium séminifère et vont cheminer dans les voies génitales masculines. Schéma simplifié de l'épithélium séminifère 2/14

3 A gauche : un magnifique testicule entouré de l'albuginée, surmonté par l'épididyme et prolongé par le canal déférent. A droite : après ouverture du testicule (retrait de l'albuginée), on voit des petits pelotons qui sont les tubes séminifères séparés par des septa conjonctifs. (septa = septum o pluriele, mai jpensse ke tu le savé deija) L'histologie testiculaire nous permet de dire qu'au sein de chaque tube séminifère, on retrouve différents stades de la spermatogenèse. 3/14

4 En microscopie électronique on peut voir plus de détails notamment l'acrosome qui se forme petit à petit et qui s'étale de plus en plus sur le noyau au fur et à mesure que les spermatides se maturent. Dans l'épithélium séminifère, les cellules germinales ont des communications entre elles par des ponts cytoplasmiques qui permettent un échange de matériel cellulaire entre les cellules germinales de même stade, ce qui leur permet d'avancer de manière synchrone. La spermatogenèse est soumise à une régulation hormonale, qui est centrée au niveau du testicule par la cellule de Sertoli. Cette dernière produit de l'inhibine B et de l'androgen Binding Protein. Elle possède des récepteurs membranaires à la FSH et des récepteurs cytoplasmiques à la testostérone, ce qui place ces cellules de Sertoli vraiment au cœur de la régulation de la spermatogenèse avec des liens extrêmement étroits avec les cellules germinales d'une part, et avec les cellules de Leydig d'autre part (qui elles sont à l'extérieur des tubes séminifères et qui produisent la testostérone; cette dernière va entrer dans les tubes séminifères et pénétrer dans les cellules de Sertoli). La spermatogenèse permet donc de produire des spermatozoïdes, que l'on va retrouver dans un liquide physiologique : le sperme. II. Le sperme C'est le liquide physiologique émis lors d'une éjaculation. L'éjaculation est un phénomène complexe, il s'agit de l'association des phénomènes neuro-musculaires conduisant à la formation du sperme et de son éjection hors du méat urétral. Le sperme est formé de deux parties : Première partie de l'éjaculat : 35%. Elle comprend les sécrétions de l'épididyme et du testicule ainsi que les sécrétions de la prostate. Les spermatozoïdes sont présents dans cette partie de l'éjaculat. Deuxième partie de l'éjaculat : 65%. Elle est formée par les sécrétions des vésicules séminales. L'éjaculation permet donc d'amener ces sécrétions testiculaires et épididymaires à travers les voies génitales masculines de manière à ce que ce soit éjecté par le méat urétral. 4/14

5 Elle commence par une contraction du sphincter lisse vésical interne (au niveau de la vessie) puis on a une sécrétion prostatique dans l'urètre postérieur et ensuite on a projection des sécrétions épididymotesticulaires vers les canaux déférents (contractions, puis sécrétions des vésicules séminales dans les canaux éjaculateurs). Enfin, le tout va être expulsé à travers le méat urétral. Le sperme normal est évalué en laboratoire par le spermogramme grâce à différents critères : Couleur : blanc opalescent Viscosité Volume : 1,5mL ph : entre 7,2 et 8 Numération : au moins 15 millions de spermatozoïdes par ml OU 39 millions par éjaculat Vitalité : supérieure ou égale à 48% Mobilité progressive : supérieure ou égale à 32% Morphologie normale : au moins 15% de spermatozoïdes normaux On peut donc avoir jusqu'à 85% de spermatozoïdes morphologiquement anormaux, tout en étant considéré comme normal. Ce sperme peut être soumis à d'énormes variations : sur le schéma ci-dessous on voit que chez un même individu, pour des valeurs se trouvant en moyenne autour de 80 millions de spermatozoïdes par ml, ça peut varier de 170 millions à pratiquement zéro. ==> il y a donc des variations physiologiques des paramètres spermatiques qui peuvent être extrêmement importantes chez un même individu. Les paramètres spermatiques sont soumis à énormément de paramètres de régulation (un stress, une fièvre peuvent entraîner chez un homme parfaitement fécond une azoospermie transitoire+++++) Donc pour évaluer correctement les paramètres du sperme d'un individu, il faut toujours avoir au moins 2 évaluations à plusieurs semaines d'intervalle. Donc à vérifier systématiquement. Concentration en spermatozoïdes au cours du temps /!\ Une azoospermie chez un individu peut donc être parfaitement transitoire 5/14

6 B. Exploration de la fonction de reproduction Lorsqu'un patient vient consulter pour infertilité, on commence toujours par un interrogatoire, une anamnèse de ce qui amène le patient à consulter. Il est important aussi de réaliser un bon examen clinique du patient. Enfin, on pourra demander des examens complémentaires qui peuvent être biologiques mais aussi radiologiques. I. Interrogatoire Il faut essayer de mettre en évidence tout élément qui peut avoir des répercussions sur la fonction de reproduction, sur la spermatogenèse. On recherche : Les antécédents médico-chirurgicaux du patient (surtout si c'est à proximité de la sphère génitale), en particulier le diabète (qui peut avoir des répercussions sur l'éjaculation et la spermatogenèse). Un antécédent de traitement qui pourrait avoir un impact sur la production de spermatozoïdes (ex : chimiothérapie dans l'enfance ou adolescence ou récente, ou radiothérapie, qui sont des traitements dits gonadotoxiques) Toute exposition toxique professionnelle ou non qui pourrait avoir un impact potentiel sur la spermatogenèse (exposition aux hydrocarbures, ciment, phtalates...) Si le patient a pris ou prend des médicaments (qui impactent potentiellement la spermatogenèse) Si le patient prend des compléments alimentaires de sportifs car beaucoup d'entre-eux contiennent des androgènes, et dans 70% des cas la prise d'androgènes entraîne une azoospermie. Donc si le patient arrête d'en prendre il peut retrouver un sperme normal, donc on a là un phénomène réversible. Les antécédents génito-urinaires : une cryptorchidie unilatérale/bilatérale (associée à un risque d'oligospermie voire d'azoospermie), une cure de hernie inguinale dans l'enfance, une orchite ou orchiépididymite, un contexte infectieux, une torsion testiculaire, etc... La fréquence des rapports, et s'ils sont jugés de bonne qualité par le couple. II. Examen clinique Il doit nous permettre : De savoir la taille du patient : certains phénotypes extrêmement longilignes peuvent être évocateurs du syndrome de Klinfelter ; la notion de bodybuilding peut également expliquer l'altération de la spermatogenèse. De savoir s'il y a une gynécomastie (Klinefelter+++) D'évaluer la pilosité D'effectuer une palpation +++ des testicules : volume testiculaire, consistance des épididymes des canaux déférents : on recherche une éventuelle agénésie De détecter une éventuelle varicocèle (dilatation de la veine spermatique) 6/14

7 III. Examens complémentaires 1. Biologiques Systématiques /!\ spermogramme spermoculture (recherches d'infections et de signes inflammatoires) Si on a une altération des paramètres spermatiques, des examens de deuxième intention seront demandés, notamment au niveau du sperme : on fait un test de migration-survie (pour évaluer la qualité de la sélection des spermatozoïdes que l'on peut faire en laboratoire, pour savoir si l'on peut proposer une Assistance Médicale à la Procréation) en fonction du contexte, on peut y associer une biochimie du liquide séminal, qui peut nous donner des éléments d'information sur la physiologie des glandes situées sur le tractus génital masculin. des dosages sanguins : de FSH, de LH, de testostérone et d'inhibine B. 2. Radiologiques En fonction du contexte, on peut associer aux examens biologiques des examens radiologiques. Si nécessaire : Une échographie scrotale nous permettra d'évaluer le volume testiculaire, la qualité du tissu testiculaire et de l'épididyme, ainsi que leur échogénicité. On pourra également visualiser les vésicules séminales et la prostate. Cette échographie scrotale ne permet pas une évaluation fine (notamment des canaux éjaculateurs), il sera donc important de prévoir une échographie endo-rectale. C. L'azoospermie I. Définition L'azoospermie désigne l'absence de spermatozoïdes dans l'éjaculat. On la diagnostique par : un examen direct au microscope (on prend une goutte et on la regarde au microscope) ET un examen du culot de centrifugation de tout l'éjaculat (centrifugation à 3000g pendant 15 minutes) pour être sûr qu'il n'y a vraiment aucun spermatozoïde dans l'éjaculat. On différencie l'azoospermie d'une anéjaculation (pas d'éjaculation) ou de l'éjaculation rétrograde (qui est une éjaculation dans la vessie, patients diabétiques++) /!\ Pour être sûr du diagnostic, il faut être sûr qu'on a bien du sperme. On ne peut pas dire qu'il y a azoospermie s'il n'y a pas eu vraiment émission de sperme dans le pot de prélèvement. Toute azoospermie constatée une fois doit être vérifiée systématiquement au moins sur un deuxième spermogramme à 3 mois d'intervalle. /!\ Les azoospermies représentent 10% des infécondités masculines, ce n'est pas quelque chose de rare. 7/14

8 II. Clinique, examens complémentaires On a deux types d'azoospermie : Le premier type correspond aux azoospermies par obstruction des voies spermatiques : si on a par exemple une obstruction des canaux déférents, on pourra avoir une éjaculation avec un volume spermatique +/- normal mais une absence d'émission des sécrétions testiculaires sur l'extérieur. Donc s'il y a un obstacle sur les voies spermatiques on parle d'azoospermie obstructive. Représente 20% des cas d'azoospermie. Le deuxième type correspond à une azoospermie par absence de production de spermatozoïdes dans le tissu testiculaire. On parle alors d'azoospermie non obstructive. Représente 80% des cas d'azoospermie. Dans la majorité des cas c'est du à une pathologie de l'épithélium séminifère, responsable de l'absence de production de spermatozoïdes. Dans quel cas est mon patient? Quelle origine? Pour connaître l'origine de l'azoospermie il faut reprendre tous les points de l'interrogatoire, de l'examen clinique, nous permettant de nous orienter soit vers une hypothèse obstructive soit vers un tableau non obstructif. A chaque fois qu'il y a un contexte infectieux sévère on va plutôt s'orienter vers une cause obstructive. On va alors demander des examens complémentaires pour essayer d'expliquer l'origine de l'azoospermie chez le patient : un examen biochimique du liquide séminal des dosages hormonaux (FSH, LH, testostérone, inhibine B) une échographie scrotale, quelques fois associée à une échographie endo-rectale si le contexte ne nous oriente pas vers une cause obstructive ou infectieuse, on recherchera aussi une cause génétique La biochimie du liquide séminal : Elle correspond à faire une analyse des sécrétions des glandes annexes qui sont situées sur le tractus génital masculin. Dans le liquide séminal, on peut doser des éléments sécrétés par les différentes glandes situées sur le tractus génital masculin. On a notamment des marqueurs pour la prostate (zinc, citrates, phosphatase acide), pour les sécrétions des vésicules séminales (fructose, choline) et pour l'épididyme (alpha-glucosidase, L-carnitine) Il est intéressant d'avoir au moins un marqueur pour chacune de ces glandes pour savoir si dans le liquide séminal on a des éléments sécrétés par ces différentes glandes. Et dans le cas où l'on ne retrouve pas le marqueur d'une de ces glandes cela peut nous orienter vers une cause obstructive et nous aider à localiser une obstruction. Ces marqueurs nous permettent de différencier les azoospermies obstructives des azoospermies non obstructives. Il existe un cas où la biochimie du liquide séminal ne peut pas mettre en évidence des obstructions : lorsqu'elles sont très proximales, au niveau du rete testis, juste à la sortie du testicule. Mais cette cause reste vraiment exceptionnelle. 8/14

9 Si on a une azoospermie non obstructive : tous les marqueurs seront normaux et le volume de l'éjaculat sera normal. Si on a une azoospermie obstructive au niveau des canaux éjaculateurs : c'est le cas des patients qui ont une agénésie bilatérale des canaux déférents (ABCD) : l'alpha-glucosidase est diminuée, le fructose est diminué (en général indosable car agénésie), le citrate est normal (marqueur prostatique), et le volume de l'éjaculat est diminué, car on n'a pas la part apportée par les vésicules séminales. Si on a une azoospermie obstructive au niveau déférent ou épididyme : on a une diminution alphaglucosidase, fructose normale, citrate normale et un volume éjaculat +/- normal. /!\ Donc quand tout est normal ça nous oriente très clairement vers une cause non obstructive dans la quasi-totalité des cas. Tableau récapitulatif Bilan hormonal Dosages : FSH : N < 10mU /ml LH : 1,5-9 U/L Testostérone : 2-8,5 μg/l Inhibine B : N > 80 ng/l Quand on a des anomalies non obstructives on a aussi en général des perturbations du bilan endocrinien. Recherche des causes génétiques Caryotype (à faire systématiquement en cas d'azoospermie confirmée) Il nous permet de mettre en évidence des anomalies chromosomiques, qui touchent les chromosomes sexuels. 10% des azoospermies non obstructives sont expliquées par le syndrome de klinfelter (47XXY) Il peut aussi y avoir une inversion de Y, un Y isodicentrique... ; une interaction de la figure de translocation avec les chromosomes sexuels lors de la méiose masculine, qui est à l'origine d'altérations majeures de la spermatogenèse voire d'une azoospermie. Microdélétions du chr Y Au niveau du bras long du chromosome Y on a une région, AZF, segmentée en 3 intervalles (a, b et c), et des délétions de ces intervalles peuvent expliquer des azoospermies (car cette région contient des gènes importants pour la spermatogenèse). Ces microdélétions expliquent 10% des azoospermies non obstructives (autant que Klinefelter) 9/14

10 Mutations du gène CFTR si on a un contexte caractéristique d'azoospermie obstructive avec ABCDéférents Si le patient est porteur de cette mutation car il est double hétérozygote et qu'il a une prise en charge d'amp il faut être sûr que sa conjointe n'est pas éventuellement hétérozygote pour que l'enfant ne soit pas porteur d'une mucoviscidose. Les explorations radiologiques échographie scrotale de façon systématique : elle permet de mesurer le volume et l'échogénicité des testicules (il arrive de découvrir des tumeurs chez 0,5% des hommes infertiles (surtout s'il y a des antécédents de cryptorchidie++)), on peut aussi y visualiser l'épididyme et les canaux déférents. échographie endo-rectale à faire si l'on suspecte vraiment un contexte obstructif : on peut visualiser le carrefour vésiculo-déférentiel, les canaux éjaculateurs, les canaux déférents, ainsi que les vésicules séminales. /!\ Dans les cas où il existe obstruction uni ou bilatérale sur le tractus génital masculin, on peut avoir des anomalies rénales associées /!\ Ici on a un exemple d'échographie endo-rectale : on remarque une dilatation de la vésicule séminale et de l'ampoule déférentielle. Ici, chez un homme normal en haut à droite on voit des canaux déférents normaux de part et d'autre. En haut à gauche on observe une agénésie unilatérale du canal déférent et de la vésicule séminale droits. Sans échographie endorectale, on ne pourrait pas voir cette zone. 10/14

11 Enfin, on peut voir ci-contre la différence entre une échographie normale en haut et une agénésie bilatérale avec absence totale de vésicules séminales en bas. III. Classification Il faut bien faire la différence entre les deux types d'azoospermies : L'azoospermie obstructive : Elle représente 20% des azoospermies. Ce qui va nous orienter vers une cause obstructive, ça va être un antécédent infectieux vraiment important (spermoculture++), ou une agénésie des canaux déférents découverte lors de l'examen clinique. On a dans ces cas là un volume testiculaire normal. Au spermogramme : on a une azoospermie associée à une hypospermie (= diminution du volume de l'éjaculat) En biochimie : on aura une diminution d'alpha-glucosidase +/- associée à une chute du fructose Le bilan hormonal : est normal A l'échographie : on recherche des signes d'obstacles En général devant ce tableau typique, le caryotype ne va pas nous apporter d'éléments étiologiques mais si on a une agénésie des canaux déférents, on demandera la recherche de la mutation CFTR. L'azoospermie non obstructive : Elle représente 80% des azoospermies. A l'examen clinique : on constate d'emblée une hypotrophie testiculaire (unilatérale ou bilatérale), avec un épididyme et des canaux déférents normaux. Au spermogramme : on a une azoospermie en général à volume normal En biochimie : les dosages sont normaux Au niveau hormonal : la FSH est en général élevée A l'échographie : on visualise l'hypotrophie testiculaire, uni ou bilatérale On doit absolument demander un caryotype dans ce cas et une recherche de microdélétion du chromosome Y. 11/14

12 Tableau récapitulatif : 1. Les azoospermies obstructives Elles représentent 20% des azoospermies Elles peuvent résulter d'obstacles situés au niveau épididymaire : contexte post-infectieux chirurgie de kyste idiopathique On peut avoir des obstacles au niveau des canaux déférents : Agénésie Bilatérale des Canaux Déférents (ABCD, détaillée plus bas) Cure bilatérale de hernie inguinale Antécédents de vasectomie Enfin on peut avoir des obstacles au niveau des canaux éjaculateurs : liés à un kyste prostatique à une infection à une chirurgie du col vésical Agénésie Bilatérale des Canaux Déférents (ABCD) : Elle explique à elle seule 2% des infertilités masculines et 10 à 25% des azoospermies obstructives, ce n'est donc pas négligeable. Présente chez la quasi totalité des patients atteints de mucoviscidose (98% des patients) mais on peut avoir un patient présentant une ABCD sans signe de mucoviscidose : en fait, une mutation de CFTR donne une altération du trafic intracellulaire de la protéine CFTR qui entraîne une atrésie secondaire des canaux déférents. On peut donc avoir une ABCD isolée, en l'absence de mucoviscidose, et en l'absence de malformation rénale associée, il faut alors demander une recherche de mutation CFTR car dans ces tableaux-là on retrouve une mutation hétérozygote dans 80% des cas, et on retrouve aussi une association de mutations hétérozygotes classiques comme la df508, et des fois associée à d'autres mutations mineures (pas responsables de mucoviscidose mais responsables d'agénésie bilatérale des canaux déférents). 12/14

13 C'est important parce que si c'est juste une obstruction sur le tractus génital, on a des spermatozoïdes donc on va pouvoir obtenir une grossesse pour le couple qui consulte. MAIS si le patient est porteur d'une mutation CFTR on doit évaluer le risque qu'il ait un enfant atteint de mucoviscidose, et pour cela il faut l'association de 2 mutations hétérozygotes chez lui et sa conjointe, donc si on retrouve une mutation chez le patient azoosperme on devra systématiquement rechercher une mutation chez sa conjointe avant la prise en charge. 2. Les azoospermies non obstructives Elles représentent 80% des cas Elles peuvent être liées à des hypogonadismes hypogonadotropes. Dans ce cas la FSH, la LH et la testostérone sont diminuées. On a soit une anomalie congénitale (syndrome de Kallmann) liée à une anomalie de la migration des neurones à GnRH, mais c'est extrêmement rare (1 car sur parmi la population générale), soit des causes acquises : troubles des complexes hypothalamique ou hypophysaire. Elles sont quand même assez rares Ce qui est moins rare ce sont les hypogonadismes hypergonadotropes : on a un taux de FSH élevé, un taux de testostérone normal ou bas et un taux d'inhibine B bas ; on retrouve alors les altérations de l'épithélium séminifère caractéristiques des azoospermies, et on a différentes causes pour l'expliquer : des causes génétiques (cryptorchidie) les antécédents de traitements gonadotoxiques les antécédents de torsion testiculaire l'orchite => mais finalement elle est idiopathique dans la grande majorité des cas (dans plus de 50% des cas) IV. Prise en charge Dans les cas d'azoospermies obstructives (où l'on a donc la présence de spermatozoïdes dans les testicules) on peut envisager une AMP (Aide Médicale à la Procréation) à condition d'aller chercher chirurgicalement les spermatozoïdes : On peut réaliser une ponction épididymaire/déférentielle (photo ci-dessous), puis on recherche au microscope la présence de spermatozoïdes. Si la ponction échoue on peut faire directement des biopsies testiculaires pour aller extraire les spermatozoïdes. On pourra alors utiliser les spermatozoïdes ainsi obtenus, pour effectuer une Fécondation In Vitro (FIV) associée à une micro-injection. 13/14

14 Dans les cas d'azoospermies non obstructives On propose aussi au patient une AMP, avec biopsie testiculaire. A l'heure actuelle dans la littérature on décrit une positivité de la biopsie testiculaire dans 40% des cas Si l'on trouve des spermatozoïdes, une FIV avec micro-injection donne au couple environ 30% de chance de grossesse par tentative. En général il y a un grand intérêt à ce qu'ils aient un accompagnement psychologique car il existe un amalgame entre azoospermie et impuissance. Cela représente pour les patients une énorme «blessure narcissique», il faut donc les suivre pour les aider à faire le deuil de leur fertilité en cas d'échec de la biopsie. s'ils refusent la biopsie ou en cas d'échec de cette dernière, on peut leur proposer une procréation avec don de spermatozoïdes, qui nécessite un accompagnement et un temps d'acceptation du recours à l'amp avec un tiers donneur. il y a aussi possibilité de fonder une famille en ayant recours à l'adoption. En conclusion : L'azoospermie est une pathologie fréquente (10% des infécondités d'origine masculine) Son diagnostic est simple mais son étiologie souvent complexe : il faut bien comprendre la physiologie de la spermatogenèse afin de pouvoir faire une enquête étiologique. Il est important de prendre le temps d'expliquer toutes les étapes au patient et au couple. La majorité de ces azoospermies restent malgré tout inexpliquées. Mais dans un nombre non négligeable de cas, les prélèvements chirurgicaux permettent la procréation intraconjugale OLALAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AAAAAA j'ai ENFIIIIIIIIIIIIIN terminé de travailler ce ronéooooooo j'y croyais paaaaaaaas!!!! Voilà on est samedi 25, il est 10h30 du matin et je viens de terminer de mettre en forme mes 3 ronéos d'un trait... J'ai commencé à 20h la veille... (Ben non j'ai pas dormi!!!!!! ça fait plus de 14 heures que je travaille NON STOP j'ai fait nuit blanche :'( tu t'en fous? Ouais je sais mais j'te le dis quand même, besoin de me défouleeeeeeeeer!!...) N empêche je tire mon chapeau à ceux qui ont l'habitude de faire des ronéos!! C'est la première et la DERNIERE fois de ma vie que je me lance dans ça j'aurais pas du prendre 4 heures de cours d'affilée aussi... c'était LA MORT! BREEEEEEEEEEEEEF j'espère que ce cours aura été agréable à lire pour vous... et à comprendre, j'ai fait de mon mieux... Sur ce, je vous souhaite à tous bonnes révisions et je vais aller DORMIIIIIIIIIIIIIIR!!!! 14/14

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