CHIFFRES-CLÉS CONJONCTURE

Transcription

1 CHIFFRES-CLÉS CONJONCTURE 2013 Val d Oise SOMMAIRE entreprises département Au 31 décembre ,1 entreprises artisanales pour habitants immatriculations Enregistrées par le Centre de Formalités des Entreprises en % de l artisanat francilien L artisanat représente près de actifs dont salariés ,6 milliards de chiffre d affaires (estimation) Val d Oise entreprise sur 3 du 1

2

3 L ARTISANAT EN CHIFFRES Focus sur le Val d Oise : Les différents secteurs d activités P.2 L artisanat au sein des territoires du Val d Oise P.3 Le poids économique des territoires P.3 Répartition Hommes-Femmes P.4 Origine sociale des créateurs d une entreprise artisanale P.4 Répartition des entreprises par statut juridique P.4 Age des dirigeants P.5 Age des entreprises P.5 Vitalité de l artisanat P.5 Taux de pérennité des entreprises Principales causes de radiation P.6 FOCUS L Utilisation des Réseaux Sociaux dans l Artisanat du Val d Oise P.7 La note de conjoncture L activité & Emploi P.8 L emploi L investissement P.5-6 P.8-9 P.9-10 La trésorerie P définition L Artisanat - définition P.12 CMA du Val d Oise - missions P.12 SOMMAIRE 1

4 L artisanat en chiffres les différents secteurs d activités Alimentation bâtiment fabrication services Chiffres clés 2 Focus sur le Val d Oise 38,5 % 7,5 % 43 % 11 % 31,2 % 10,4 % 44,2 % 14,1 % En moyenne les entreprises ayant des salariés emploient 4.58 personnes. 21 % des entreprises avec salariés comptent parmi ceux-ci le /la conjoint(e) du dirigeant. Parmi ces entreprises toutes ne parviennent pas à rémunérer le /la conjoint(e) du dirigeant, seules 71 % versent un salaire à ce salarié au statut particulier. Les Services et le Bâtiment représentent à eux deux plus de 80% de l artisanat du Val d Oise, la fabrication et l alimentation se partageant les 20% restant. La fabrication (secteur très exposé depuis 5 ans), qui représentait près de 18% de l activité en 2010, a nettement baissé pour ne représenter que moins de 12% de l artisanat Val d Oisien. La répartition par activité en 2013 s harmonise autour de celle constatée au niveau de l île de France par la Chambre Régionale des métiers et de l Artisanat (CRMA IDF) 39.7 % des entreprises artisanales emploient entre 1 et 50 salariés voire +*. Celles relevant du secteur ALIMENTAIRE représentent 10.4 % du contingent des entreprises «employeuses», 44.2 % pour celles relevant du BÂTIMENT, 14.2 % pour la FABRICATION et 31.2 % pour les SERVICES. Avec le graphique précédent, nous pouvons lire que les deux secteurs «en perte d activité» au niveau du RM (ALIMENTAIRES & FABRICATION) restent malgré tout pourvoyeuses en terme d emplois. Le secteur des SERVICES, pour sa part ne draine pas autant d emplois que d entreprises. Selon les secteurs d activité, la part d entreprises «employeuses» varie fortement : 58 % des entreprises du secteur ALIMENTAIRE emploient des salariés, elles sont 41 % des entreprises dans le secteur BATIMENT, 54 % dans le secteur de la FABRICATION, et 32 % dans les SERVICES. * Source INSEE 7,5 % 8,2 % 12,6 % 11,4 % 12,9 % 15,1 % 42,8 % 42,3 % 42 % 38,4 % 35,6 % 31 % Val d Oise Ile de France France France au 01/01/2013 (source APCMA) Chiffres de l IDF (source CRMA IDF) Le département du Val d Oise se démarque de l artisanat d Ile de France et national de par son taux élevé d entreprises dans le secteur des Services. En effet, alors qu en Ile de France les Services représentent 35,6% de l activité et à peine 30,3% au niveau national, le Val d Oise est constitué à hauteur de 38,5% d artisans exerçant dans ce domaine. A contrario, le secteur de l alimentation est faiblement représenté. Deux causes peuvent être avancées, d un côté le fort développement des activités de services à la personne, et une proportion importante d activités exercées par des auto-entrepreneurs, classifiées dans le domaine des services, de l autre un équipement commercial qui a fortement impacté les activités alimentaires de proximité sur le département au cours de la décennie écoulée.

5 Répartition des entreprises 13,9 % agglo. de cergypontoise 6,5 % Vexin 27,7 % vallée de montmorency 6,4 % plaine de france 17,5 % Rives de seine 20,6 % secteur est 7,5 % Vallée de l Oise La répartition de l activité au sein des territoires du val d oise Le répartition de l activité par territoire a peu varié par rapport à l année Elle reste relativement constante depuis plusieurs années. D une part, la Vallée de Montmorency et le Secteur Est sont les deux territoires les plus dynamiques du Val d Oise. D autre part, la Plaine de France et le Vexin, territoires «rurbains» sont les territoires où l activité artisanale est la moins dense. Alimentation bâtiment fabrication services 35,6 % 7,1 % 45,3 % 6,3 % Chiffres clés 11,9 % 39,5 % 12,4 % 41,8 % 40,8 % 7,5 % 43,5 % 3 30,3 % 18,9 % 7,9 % 42,9 % Vexin 38,9 % agglomération de cergy-pontoise 7 % Vallée de l Oise 39,8 % vallée de montmorency Rives de seine plaine de france 7,1 % secteur est aeroport roissy CDG 39,3 % 7,4 % 8,2 % 14,2 % 36,2 % 47,2 % 41,7 % 9,5 % 11,6 % Le poids économique des territoires Le poids économique des territoires est représenté par le ratio des immatriculations enregistrées au RM au 31/12/2012 en tenant compte du nombre d entreprises répertoriées à la même date. Le territoire le plus attractif est le Secteur Est du Val d Oise où les nouvelles entreprises représentent plus de 27% de celles immatriculées au RM sur ce territoire. L influence de l aéroport Charles de Gaulle et très certainement des grands projets futurs compris dans les contrats de développement territoriaux y est certainement pour beaucoup. plaine de france Rives de seine secteur est Vallée de l Oise vallée de montmorency Vexin agglo. de cergy-pontoise Ensemble Nombre immatriculations % 172 / 21 % 607 / 27,5 % 926 / 16,4 % 202 / 18,5 % 854 / 15,4 % 165 / 22,7 % 504 / 20,8 % 3430 / Nombre entreprises / 2879 / 3373 / 1234 / 4607 / 1069 / 2221 / /

6 Répartition Hommes - femmes Chiffres clés 4 81 % 19 % En 2012, le nombre de femme au poste de dirigeant a légèrement augmenté par rapport à l année précédente (1point). Un taux qui reste cependant inférieur aux niveaux de 2010 et 2011 (20% en 2010 et 22% en 2011 de femmes dirigeantes). statut social des créateurs d entreprises Les demandeurs d emploi sont les plus représentés au sein des créateurs d entreprises. Il est intéressant de souligner que les bénéficiaires du RMI sont en nombre trop restreint pour être représentés dans le graphique. Ces chiffres sont issus de l analyse de la participation au Stage de Préparation à l Installation. (Source chiffre de la formation S.P.I au sein de la CMA95) Bénéficiaires de RMI : non significatif Répartition des entreprises Répartition des entreprises par forme juridique (hors auto entreprises) La répartition juridique des entreprises est très sensiblement la même que celle de l année dernière. Les entreprises individuelles représentent la majorité des entreprises notamment grâce à un nombre élevé d auto-entrepreneurs. En effet, au 31/12/2012, sur les 7365 entreprises individuelles, 2222 ont un statut d auto-entrepreneurs au Répertoire des métiers. A noter que la part du nouveau statut EIRL (Entreprises individuelles à responsabilité limitée) n est pas assez importante pour être représentée. Effectivement, seulement 20 entreprises sont répertoriées sous ce statut au RM. >1 % SASU 3 % SAS 8 % EURL 42 % SARL <1 % Autres sociétés 45 % entreprises individuelles 80 % 20 % les créateurs d entreprises en 2012 En 2012, la hausse du nombre de femmes dirigeantes se confirme par la hausse de la part des femmes qui créent leur entreprise à hauteur de 20%. 27 % Autres statuts (retraité, étudiant, inactif, ) 33 % Salariés La prise en compte du statut d auto entreprise dans les différents statuts juridiques 40 % Demandeurs d emploi Lorsqu on sépare les auto-entreprises des entreprises individuelles, on constate que la part des entreprises individuelles diminue considérablement et que la forme juridique SARL (société à responsabilité limitée) est la plus représentée, ce qui semble conforme à l évolution constatée dans le secteur depuis plusieurs années. 1 % SASU 3 % SAS 8 % EURL 42 % SARL <1 % Eirl 1 % Autres sociétés 45 % entreprises individuelles 14 % autoentrepreneurs

7 L âge moyen 10,4 % >60 ans 26,4 % 50 à 59 ans l âge des dirigeants 2,1 % <25 ans 6,3 % 25 à 29 ans 22,8 % 30 à 39 ans 32 % 40 à 49 ans Dans l artisanat Val d Oisien, l âge moyen du dirigeant est de 45 ans. Une majorité d entre eux a plus de 40 ans, 10% ont plus de 60 ans. Les jeunes de moins de 25 ans sont faiblement représentés avec seulement 2% du total des entreprises. Cetiris paribus, ces chiffres sont presque identiques à ceux de A l opposé de la chaîne de l âge, 17% des dirigeants (âgés de 57 ans & +) sont susceptibles d arrêter leur activité dans les 5 ans à venir, posant ainsi les enjeux en terme de maintien des savoirs, des emplois et des activités. 7,7 % plus de 20 ans l âge des entreprises 15,2 % Moins d un an 15,7 % 11 à 20 ans 30,9 % 1 à 3 ans 30,5 % 4 à 10 ans Avec plus de 20% d entreprises dépassant les 10 ans enregistrées au Répertoire des métiers, l artisanat Val d Oisien démontre chaque année la solidité de ses entreprises. De plus, nous notons que plus de la moitié des entreprises dépassent les 3 ans : Age auquel on peut qualifier une entreprise de mature. Les entreprises de l Artisanat dans le Val d Oise sont âgées en moyenne de 8 ans. Ce chiffre est identique à celui de l année dernière. Chiffres clés 5 La vitalité de l artisanat Solde d immatriculations Après une forte croissance en 2010 et 2011, le nombre d immatriculations semble se stabiliser (tendance d ailleurs observée pour le premier semestre 2013). Le statut d Auto-entrepreneurs s affirme une nouvelle fois comme le facteur moteur de la croissance des immatriculations. Avec immatriculations d Auto-entrepreneurs en 2012, ce statut représente plus de 30% des nouvelles immatriculations. Ce constat se confirme au premier semestre 2013 où on enregistre déjà près de 500 immatriculations d Auto-entrepreneurs. Par ailleurs, si le nombre d immatriculations se stabilise, le nombre de radiations est en constante augmentation; un constat logique dans le climat économique actuel compliqué. Néanmoins le solde IMMATRICULATIONS RADIATIONS reste largement positif taux de pérennité des entreprises (1/2) En 2013, on constate que 46% des entreprises actives ont été immatriculées 5 ans auparavant. Ce chiffre montre que, de manière générale, une entreprise sur deux créée sera pérenne. Malgré un recul par rapport à 2010, ce chiffre est stable depuis 2011 et traduit la capacité des artisans à pérenniser leur activité. Pérénnité à 5 ans Pérennité à 3 ans pérennité à 1 an 46 % 62 % 90 %

8 La vitalité de l artisanat (suite ) Chiffres clés 6 taux de pérennité des entreprises (2/2) Afin de calculer le taux de pérennité des entreprises, nous avons regardé combien d entreprises immatriculées 5 ans auparavant étaient encore dans le champs RM. Ainsi, au premier semestre 2013, on constate que 46% des entreprises sont toujours actives 5ans plus tard. Ceci signifie qu environ une entreprise sur deux deviendra une entreprise mature dans les 5ans suivant son immatriculation. pérennité à 5 ans [2008] pérennité à 4 ans [2009] pérennité à 3 ans [2010] pérennité à 2 ans [2011] pérennité à 1 an [2012] pérennité à moins d un an [2013] principales causes de radiation Les principales causes de radiations sont des radiations d office suite à une action administrative (mise à jour du fichier). En excluant ces radiations d office qui à elles seules représentent près de 45% du total, nous constatons que les principales causes de radiations sont économiques et commerciales. En effet, les causes économiques représentent près de 20% des radiations. Le contexte actuel difficile, permet d expliquer ce chiffre. Élément corroboré par les propos de plusieurs artisans pointant du doigt la lourdeur des charges qui pèsent sur leurs entreprises. part des entreprises actives Active 46,2 % 1038 / 45,8 % 974 / 61,8 % 1664 / 76,7 % 2157 / 90,2 % 2374 / 98,1 % 1181 / 9,8 % Non connu 17,8 % Divers 9,7 % Economiques (Mise en sommeil, charges, trop lourdes, manque de travail ) Radié 1207 / 823 / 1029 / 655 / 259 / 23 / 3,9 % Naturelles (décès, maladies, retraite, vente ) Total 2245 / 1797 / 2693 / 2812 / 2633 / 1204 / 9,6 % Commerciales (Cession, Changement de département, transformation ) 49,1 % Judiciaires (radiation d office, Liquidation, Incapacité au métier )

9 focus L utilisation des réseaux sociaux dans l artisanat du val d oise 25 % Non connaissez-vous les réseaux sociaux? 75 % 65 % Non 35 % utilisez-vous les réseaux sociaux? De nos jours, avec l essor d internet, les réseaux sociaux font partie intégrante de notre quotidien pour échanger, communiquer, être identifié, repérer, etc. Tendance ou nouveau comportement? Pour le savoir, la Chambre des métiers et de l Artisanat a interrogé les artisans sur leur utilisation des réseaux sociaux. Sans surprise, plus de 75% des artisans connaissent les réseaux sociaux et 35% de ceux qui les connaissent les utilisent. On retrouve, dans l ordre des plus utilisés, Facebook, Twitter, LinkedIn et Viadeo comme les réseaux sociaux préférés des artisans. 13% des artisans utilisent les réseaux sociaux dans le cadre de leur activité professionnelle. En majeure partie, à hauteur de 83%, les artisans qui utilisent les réseaux sociaux dans leur activité le font pour des actions de communication. 12% d entre eux s en servent pour recruter via des réseaux sociaux comme LinkedIn ou Viadeo. Enfin, 5% des artisans utilisent les réseaux sociaux pour recruter et communiquer. Sur les 87% des artisans qui n utilisent pas les réseaux sociaux dans le cadre de leur activité professionnelle, une majorité estime ne pas savoir les utiliser ou ne pas en voir l intérêt. Le manque d information est un des facteurs cités comme cause directe du désintérêt des réseaux sociaux dans l activité artisanale. 92 % Non 8 % utilisez-vous les réseaux sociaux dans le cadre de votre activité pro.? 12 % recrutement 5 % Les deux 83 % communication focus 7 Envisagez-vous l utilisation des réseaux sociaux dans votre activité pro.? 87 % Non 13 % Quelle utilisation en faites-vous? Ce résultat explique que seulement 8% des artisans envisagent de les utiliser prochainement pour leur activité alors que 92% ne l envisagent pas. Parmi eux une majeure partie déclare ne pas être intéressée alors que les 8% de ceux qui l envisagent affirment leur volonté de «vivre avec leur temps». répartition de l utilisation des réseaux sociaux par secteur d activité 20 % 6,7 % 21,6 % 51,7 % L enquête démontre que 51,7% des artisans qui utilisent les réseaux sociaux ont un secteur d activité principale basé sur les services. Malgré leur forte concentration dans le Val d Oise, les entreprises du bâtiment ne sont que 20% à les utiliser dans le cadre de leur activité professionnelle. Alimentation bâtiment fabrication services

10 La note de conjoncture l activité conjoncture 28 % Plus garni 32 % Également garni 40 % Moins garni 21 % Plus garni 26 % Également garni 53 % Moins garni année er semestre 2013 État des carnets de commande des entreprises En 2013 nous remarquons que le mauvais climat économique a pour conséquence la baisse du niveau de commandes. Les carnets de commandes sont moins garnis qu en 2012, plus d entreprises estiment être en sous activité par rapport à il y a un an. 50 % en activité normale 43 % En sous activité 7 % En sur activité avis des dirigeants sur l état de leur entreprise Plus de la moitié des dirigeants déclare avoir une entreprise en activité normale.* Cependant, 43% se disent en sous activité, d une situation économique dégradée conséquence directe du mauvais contexte économique actuel. * (date de l enquête 06/2013) 8 1 % 29,5 % 34,5 % 35 % année 2012 l emploi 14 1 % % 37,5 % 47,5 % 1 er semestre % 14 % 46,5 % 21,5 % prévision 2 ème semestre 2013 Ne se prononce pas Augmentation Stabilité Diminution Le volume d activité des entreprises Malgré une diminution de l activité au premier semestre de l année 2013, les prévisions pour le second semestre sont bonnes. En effet, on remarque que plus de 60% des artisans pensent au moins maintenir leur niveau d activité ce qui laisse entrevoir de bonnes perspectives au second semestre pour l Artisanat Val d Oisien, traduisant un climat de confiance plutôt positif pour ces entreprises. emploi de salariés 47% des entreprises intérrogées déclarent employer des salariés. Un chiffre en très net baisse par rapport à l année précédente. 53 % non 47 % emploi d apprentis Le nombre d entreprises employant des apprentis semble se stabiliser entre 20 et 25 %. En effet, près d une entreprise sur quatre emploie un apprenti. 78 % non 22 %

11 l emploi (suite) 79 % non 0,90 % 6,50 % 16,20 % 76,40 % année 2012 emploi du conjoint dans l entreprise 0, % % 83,10 % 1 er semestre % 6,80 % 4,30 % 12,50 % 76,40 % 29 % non prévision 2 ème semestre 2013 Rémunération du conjoint(e) ne se prononce pas licencier embaucher maintenir l effectif 71 % Difficulté de recrutement au 1 er semestre 2013 Oui 11 % Non Au cours du premier semestre 2013, les artisans ont rencontré la même part de difficulté de recrutement qu en 2012 à la même date. Alors qu une grande partie des artisans soulignent la difficulté de trouver des personnes ayant les qualifications nécessaires, une autre partie met en avant les difficultés financières que pourraient entrainer une embauche notamment à cause des charges qui pèsent sur les entreprises. 1,80 % En majorité des femmes 10,10 % en majorité des hommes 15 % En forte majorité des femmes 6,80 % Autant d hommes de femmes 62,50 % En forte majorité des hommes L évolution des effectifs des entreprises 89 % Malgré un contexte économique difficile, l artisanat du Val d Oise affiche que 16,2 % des entreprises annoncent avoir recruté en 2012 (12 % au niveau de la Chambre Régionale de Métiers et de l Artisanat d Ile de France). Comme les années précédentes, la priorité des entreprises a été l emploi, plus de 9 entreprises sur 10 ayant choisi la stabilité des effectifs voire une légère hausse. Ce constat se retrouve à un niveau presque identique sur les prévisions du 2 nd semestre répartition par sexe de l entreprise Sans surprise, on retrouve une forte majorité d homme dans l Artisanat. En effet, plus de 70% des entreprises sont majoritairement constituées d hommes. Cette tendance est comparable à celle de l année dernière. Sans surprise le bâtiment recense une forte majorité d homme, quand l inverse s affiche dans les services. conjoncture 9 l investissement 65 % Non 35 % année 2012 les entreprises qui ont investi montants des investissements en 74 % non 26 % 1 er semestre % ne sait pas 74,5 % non 17,5 % prévisions 2 ème semestre % + de % entre et % - de ,5 % + de % entre et ,5 % - de année er semestre 2013 Au premier semestre de l année 2013, la proportion d entreprises qui ont investi est la même qu au premier semestre De plus, les prévisions sur l investissement des entreprises au second semestre 2013 sont similaires aux prévisions faites l année dernière pour le second semestre Cet indicateur affiche donc une grande stabilité. On note aussi que les montants investis en 2012 sont supérieurs à ceux investis en De manière générale, l artisanat continu d investir, mais garde l emploi comme priorité.

12 l investissement (suite) conjoncture 10 Renouvellement des machines, outillage ou véhicule Mise aux normes ou mise en conformité Autres investissements Acquisition ou agencement de locaux Achat de matériel informatique/ bureautique Accroissement du parc machine/ outillage/véhicule 32 % Prêt Bancaire 19 % Leasing 49 % Autofinancement la trésorerie 2,5 % 1 % 7,5 % 7 % 3 % 2,5 % 5 % 12 % Année er semestre ,5 % Prêt Bancaire 25 % Leasing 46,5 % Autofinancement année er semestre 2013 Evolution de la trésorerie de l entreprise Au cours de l année 2012, la trésorerie des entreprises s est globalement maintenue. On note près de 60% d entreprises dont la trésorerie s est maintenue ou améliorée. Cependant près de 40% des entreprises pointent du doigt des signes d une dégradation liée à un contexte économique défavorable. 35 % 30 % 47 % 47,5 % la nature des investissements des entreprises Les investissements de «croissance» concernent près de 1/3 des investissements au 1 er semestre On peut y voir une forme de confiance des dirigeants, assez corrélés par les prévisions du volume d activité (p.8) où + de 6 dirigeants sur 10 affichaient un optimisme mesuré. les principaux moyens de financement des entreprises qui ont investi L analyse des principaux moyens de financement montre qu en 2013 les entreprises ont tendance à délaisser les prêts bancaires pour des actions de Leasing. Cette tendance est une répercussion directe du nombre de prêts proposés par les banques aux entreprises artisanales, en baisse chaque année. Même si l autofinancement diminue en proportion, il montre que l implication du dirigeant reste somme toute importante pour financer ses investissements, y compris pour les projets liés au développement de l entreprise : choix de gestion ou contrainte? 13,5 % améliorée 45,5 % maintenue 1,5 % Ne se prononce pas 39,5 % Dégradée entreprises confrontées à des problèmes de trésorerie Actuellement, plus de la moitié des artisans déclarent de pas avoir de problèmes de trésorerie. Cependant, un quart d entre eux ayant rencontré des problèmes de trésorerie au premier semestre 2013 pensent y remédier pour le second semestre. Pour le second semestre de l année, on estime à 33,5% la part des entreprises touchées par des difficultés de trésorerie. Ce taux est inférieur au premier semestre mais il reste supérieur à celui de l année dernière à la même date. 55 % non 45 % actuellement 15 % Ne se prononce pas 51,5 % Non 33,5 % prévision 2 ème semestre 2013

13 la trésorerie (suite) 1 % erreur de gestion 2 % ne se prononce pas 24,5 % Autres 47 % Diminution du niveau d activité de l entreprise les causes de dégradation 10 % factures impayées 4 % Insuffisance des prix de vente 6 % Accroissement des délais de paiement clients 4,5 % accroissement du prix des matières premières 1 % Diminution des délais de paiement fournisseurs La plupart des entreprises ont subi une dégradation de la trésorerie à cause de la baisse du niveau d activité. Malgré tout, un grand nombre d entre elles souligne l augmentation des charges qui pèsent sur leur fonctionnement. conjoncture En effet, une majorité des 24,5% qui désignent d autres causes de dégradations que celles proposées, ont rencontré des difficultés à causes des charges qu elles supportent. 11 les solutions aux problèmes de trésorerie Dans leur grande majorité, les entreprises qui rencontrent des problèmes de trésorerie envisagent de diminuer le salaire du dirigeant (près de 1 sur 5) ou de trouver des solutions bancaires (alors que beaucoup soulignent le peu de soutien que leur apporte leur banque). De plus, près de 25 % des dirigeants envisagent des solutions différentes comme par exemple augmenter leur temps de travail sans augmenter leur rémunération. Cela vient corroborer les graphiques précédents et confirme le très haut niveau d implication : puiser dans les réserves personnelles pour maintenir le cap, diminuer ses propres prélèvements, etc. Constat d une crise qui n en finit pas! ne sait pas autres négociation d échéanciers avec les fournisseurs et/ou organismes sociaux et fiscaux licenciement d un ou plusieurs salariés diminution de vos prélèvements ou de celui du dirigeant limitation des investissements apport personnel solutions bancaire (octroi d un prêt, d un découvert autorisé ) 10 % 5,5 % 10 % 8 % 10 % 12,5 % 19,5 % 24,5 %

14 L ArtisanaT definition définition Deux critères définissent l entreprise artisanale La nature de son activité : L entreprise doit exercer une activité professionnelle de production, de réparation, de transformation ou de prestation de services. Sa dimension : Elle doit employer moins de 10 salariés au moment de sa création. Le droit de suite lui permet, toutefois, de garder son rattachement au secteur des métiers au-delà du seuil de 10 salariés. La nomenclature d activités française de l artisanat répertorie et classifie 250 activités artisanales qui peuvent être exercées aussi bien sous statut individuel (Entreprise individuelle, EIRL) qu en société (SARL, EURL, SA, ). L artisanat entreprises en france se répartit en 4 grands secteurs d activité : 12 Alimentation : Boulanger, pâtissier, poissonnier, vente à emporter de plats cuisinés, Bâtiment : Maçon, plombier, électricien, serrurier, Fabrication : Fabricant de meubles, bijoutier, fabricant de produits textiles, imprimerie et arts graphiques, prothésiste dentaire, Services : Taxi, coiffeur, fleuriste, réparateur d automobiles et de cycles, réparateur de matériel électroménager et informatique, cordonnier, blanchisseur, teinturier, nettoyeur de locaux, La CMA 95 missions La Chambre de Métiers et de l Artisanat du Val d Oise, créée par Décret le 13/01/1997 représente, défend et valorise les intérêts généraux des entreprises artisanales du département. Elle constitue l interlocuteur privilégié des pouvoirs publics pour l élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques intéressant le secteur de l artisanat. L immatriculation des entreprises et la tenue du Répertoire des Métiers (R.M.), La Formation initiale des Apprentis, L accompagnement et le suivi des créateurs & repreneurs d entreprises artisanales, La Formation continue des dirigeants et des salariés des entreprises artisanales, Le développement des entreprises existantes, L appui à la transmission et à la reprise d entreprises.

15

16 SOMMAIRE Val d Oise la Chambre de Métiers et de l Artisanat du Val d Oise l expertise au quotidien pour les entreprises La cma95 c est aussi + de contacts téléphoniques dont + de directement avec les entreprises artisanales 14 Près personnes accueillies dont dirigeants d entreprises artisanales dans les différents services + de formalités réalisées par le Centre de Formalités des Entreprises Val d Oise 1 avenue du Parc Cergy-Pontoise Cedex Annexe 3 rue Ls Perrein Villiers-le-Bel stagiaires accueillis dans le cadre des Stages de Préparation à l Installation des créateurs d entreprises, représentant heures stagiaires 940 participants aux 51 sessions de formation continue proposées, représentant h de formation, heures stagiaires + de 30 diplômes préparés dans 10 métiers différents, du CAP au BTS avec un taux de réussite aux examens de 84 % en moyenne apprentis accueillis sur les 3 centres de cours du département (Cergy-Eaubonne-Villiers-le-Bel) La cma95 c est encore Ce document est le fruit d un travail fourni par un étudiant en Master d Économie quantitative de l Université de Cergy-Pontoise. La note de a été réalisée entre le 1er mai et le 30 juin 2013, à partir de l envoi d un questionnaire adressé à un échantillon représentatif de l artisanat du Val d Oise de entreprises. 500 questionnaires (3 % du Répertoire des Métiers) ont été exploités suite à l enquête téléphonique menée par le Cabinet Cibles & Stratégies réalisation tpi s.a.s salariés au service de l artisanat du Val d Oise, répartis sur trois sites, dont 30 au contact direct des chefs d entreprises, un Institut des Métiers de l Artisanat comprenant 3 centres de cours.