POLITIQUE VACCINALE EN EHPAD Journée EHPAD-ARLIN Languedoc-Roussillon 6 novembre 2014

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1 POLITIQUE VACCINALE EN EHPAD Journée EHPAD-ARLIN Languedoc-Roussillon 6 novembre 2014 Dr Eric SCHWARTZENTRUBER -ARS Languedoc-Roussillon -Centre de vaccinations Internationales de l Institut Buisson Bertrand XX/XX/XX Les particularités en EHPAD Lieu de vie Chambre = domicile Visites des familles Repas et animations collectifs 2 1

2 Les particularités en EHPAD Les résidents Personnes âgées Polypathologies Dénutrition Plus grande sensibilité aux infections Diminution de l immunité Diminution de l efficacité de la vaccination : taux de séroconversion plus faible et % de séroprotection plus bas Troubles cognitifs et problèmes des résidents présentant des démences qui déambulent Incontinence 3 Les particularités en EHPAD Le Personnel Hétérogène : salariés et libéraux + le coiffeur Moins nombreux que dans les Etablissements de santé Point de vue organisation : pas de CLIN, peu de moyens financiers spécifiques Moyens liés essentiellement à l implication de la direction et du médecin coordonnateur 4 2

3 En population générale 8 semaines, 4 mois, 11 mois Le nouveau calendrier vaccinal 2014 DTCa Polio Haemophilus Hép B + PCV (Prévenar 13) 12 mois ROR (1) + MenC conjugué mois ROR (2) 6 ans DTCaP (Tetravac ou Infanrix Tétra) ans dtcap (Repévax ou Boostrix) + HPV (11-14 ans filles) 25 ans dtcap (Repévax ou Boostrix) (ou dtp) 45 ans dtp (Revaxis) 65 ans dtp + grippe 75 ans puis tous les 10 ans dtp + grippe 5 VACCINATIONS RECOMMANDEES CHEZ LES RESIDENTS Diphtérie Tétanos Poliomyélite : A tous 1 dose à 65 ans puis tous les 10 ans Grippe saisonnière : A tous 1 dose chaque année Pneumocoque : patients à risque pour les infections invasives à pneumocoque 6 3

4 VACINATIONS OBLIGATOIRES et/ou RECOMMANDEES CHEZ LES PROFESSIONNELS ET PERSONNELS DES EHPAD (BEH 2014) BEH : 2 domaines concernés : 1. Santé : Etudiants des professions médicales, paramédicales et pharmaceutiques, Professionnels de santé, Personnels des entreprises de transport sanitaire, personnels des labo d analyses médicales Vaccins Obligatoires : BCG, dtpolio, Hépatite B Vaccins Recommandés : Grippe saisonnière, Coqueluche, Varicelle, Rougeole 2. Médico-social et social : PERSONNELS des établissements d hébergement pour personnes âgées Vaccins Obligatoires : dtpolio, BCG (si exposés), Hépatite B (si exposés) Vaccins Recommandés : Grippe saisonnière, Coqueluche 7 Grippe saisonnière Grippe : Transmission par voie aérienne et par contact Plusieurs millions de patients infectés chaque hiver par un virus de la grippe Passage aux urgences : en et 1846 hospitalisations Mortalité : >90% des certificats de décès mentionnant la grippe dans les causes de décès concernent des PA de 65 ans et plus Mortalité cas graves admis en réanimation : 16 à 22% entre 2009 et

5 Efficacité de la vaccination anti-grippale saisonnière chez les PA? (HCSP rapport mars 2014) Efficacité modérée proche de 50 % Méta-analyses récentes : Caractère limité des études et méthodologie médiocre ne permettent pas de conclure quant à l efficacité Les études avec méthodologies censées éliminer les biais retrouvent une certaine efficacité vis-à-vis de la prévention des décès toute cause confondue et du risque d hospitalisation pour pneumonie et grippe Si l efficacité est limitée, l impact de santé publique de la vaccination reste important avec environ 2000 décès évités chaque hiver chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Une meilleur couverture vaccinale permettrait d augmenter cet impact épidémiologique. Balance bénéfice/risque en faveur du maintien de la stratégie de vaccination des sujets âgés 9 Efficacité de la vaccination anti-grippale saisonnière chez les professionnels de santé? Groupe à risque supérieur de grippe? (HCSP rapport mars 2014) Risque professionnel pour les soignants évident en raison de leur proximité avec les patients La grippe est commune dans la population générale et les contaminations extraprofessionnelles multiples Il a été démontré que la vaccination des soignants diminuait le nombre d infections grippales documentées, de syndromes grippaux et réduisait l absentéisme La vaccination présente pour eux un intérêt individuel, d autant que chez les adultes en bonne santé l efficacité de la vaccination est largement démontrée Le potentiel de désorganisation d une épidémie de grippe dans un établissement ne doit pas être méconnu 10 5

6 Efficacité de la vaccination anti-grippale saisonnière chez les professionnels de santé? Infections grippales nosocomiales? (HCSP rapport mars 2014) La proportion de grippes nosocomiales reste mal connue mais : Analyse des 129 épisodes de grippe nosocomiales signalées à l InVS entre 2001 et 2010 : près de la moitié des épisodes touchait le personnel soignant qui en était souvent à l origine. Compte tenu des conséquences graves possibles de ces infections nosocomiales, il est éthiquement discutable de ne pas mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de les éviter 11 Vaccination du personnel de soins pour protéger les patients fragiles? (HCSP rapport mars 2014) Les études concernant l efficacité de la vaccination des soignants pour protéger les patients sont peu nombreuses, difficiles à réaliser et entachées de nombreux biais ; La majorité des résultats sont cependant en faveur d un effet protecteur même si le niveau de preuve est faible. 12 6

7 Couverture vaccinale des soignants toujours insuffisante? (HCSP rapport mars 2014) Taux rapportés très variable allant de 5,3% à 73% Enquête récente aux Etats unis sur 1944 soignants de plusieurs établissements : taux moyen de 72% atteignant 92,3 % chez les médecins Etude VaxiSoin Couverture vaccinale des professionnels de santé, 2009, InVS : 25,6% Des études en 2003 et 2004 en milieu gérontologique : taux <30% Estimation sur 15 établissements de santé de la région en 2013 lors du bilan LIN : 10% 13 Déterminants de la vaccination des soignants (HCSP rapport mars 2014) Catégorie professionnelle : médecin > infirmières et aides-soignantes Attitudes et croyances des travailleurs de la santé (plusieurs revues de la littérature): Déterminants de la motivation à recevoir le vaccin : protection de soi, protection des patients, vaccination gratuite et accessible, le fait de suivre l exemple des pairs le fait d avoir été vacciné contre la grippe saisonnière par le passé Principaux freins : perceptions négatives liées au vaccin, faible perception des risques de la grippe saisonnière faible perception du rôle des travailleurs dans la transmission, problèmes d accès (réels ou perçus) 14 7

8 Déterminants de la vaccination des soignants (HCSP rapport mars 2014) Une étude française en secteur gériatrique retrouvait des freins équivalents aux autres études mais également : qu il existe un groupe fortement opposé à la vaccination, qui ne sa vaccine jamais, estimé à 36% et impossible à convaincre par quelque programme que ce soit, alors qu un autre groupe semble avoir une attitude vaccinale changeante selon les années et dépendante de nombreux facteurs environnementaux 15 Caractère obligatoire de la vaccination pour les professionnels de santé? (HCSP rapport mars 2014) Rendue obligatoire par la Loi de finances de la SS en 2006 mais très vite suspendue Certains pays l imposent : une étude menée à Seattle a montré que l obligation est bien acceptée : taux de CV de 98 % Etat de New York : port du masque obligatoire pour les soignants non vaccinés (depuis la saison hivernale ) Il faut rappeler l importance des mesures d hygiène standard qui ont fait leur preuve dans la prévention de la contamination par les agents transmissibles par voie respiratoire 16 8

9 Vaccination anti-grippale saisonnière chez les professionnels de santé Synthèse des Recommandations (HCSP avis du 28 mars 2014 et rapport mars 2014) La vaccination contre la grippe saisonnière doit s intégrer dans un programme global de prévention de l infection nosocomiale, en complément des mesures barrières Les établissements de santé et médico-sociaux doivent mettre en place des actions visant à promouvoir la vaccination ainsi que toutes les mesures permettant de faciliter son application et sa réalisation sur les lieux du travail En période de circulation virale, les services hospitaliers et médico-sociaux sont fondés à demander à leur personnel non vacciné de porter un masque 17 Vaccination anti-grippale saisonnière Synthèse des recommandations (HCSP avis du 28 mars 2014 et rapport mars 2014) Le HCSP estime par ailleurs : Qu il est nécessaire de favoriser la recherche de vaccins plus efficaces contre la grippe Qu à l occasion de l évaluation de nouveaux vaccins, des études cliniques d efficacité de niveau scientifique suffisant devraient être demandée, afin de les comparer aux vaccins actuels Qu il est licite d envisager une stratégie complémentaire visant la protection indirecte des sujets les plus à risque de complications par la vaccination des enfants 18 9

10 Grippe Saisonnière Recommandations 2014 Personnes âgées de plus de 65 ans Les femmes enceintes, quel que soit le trimestre de la grossesse Personnes, y compris enfants à partir de 6 mois, atteints des pathologies suivantes: Affections broncho-pulmonaires répondant aux critères de l ALD 14 (Asthme, BPCO) Insuffisances respiratoires chroniques obstructives ou restrictives, y compris les maladies neuromusculaires à risque de décompensation respiratoire, les malformations des VAS ou inf, les malformations pulmonaires, ou de la cage thoracique, dysplasies broncho-pulmonaires, mucoviscidose Maladies respiratoires chroniques ne remplissant pas les critères de l ALD mais susceptibles d être aggravées ou décompensées par une affection grippale, dont asthme, bronchite chronique, bronchiectasies, hyper-réactivité bronchique Cardiopathies congénitales, insuffisances cardiaques, valvulopathies et troubles du rythme graves, maladies des coronaires, antécédents d AVC Formes graves des affections neurologiques et musculaires (myopathie,myasthénie ), paraplégies et tétraplégies avec atteinte diaphragmatique Néphropathies chroniques graves Hémoglobinopathies Diabète 1 et 2 Déficits immnunitaires primitifs ou acquis, dont VIH Maladie hépatique chronique avec ou sans cirrhose (nouvelle reco 2013) Les personnes obèses avec un IMC > 40 Personnes séjournant dans un établissement de soins de suite et dans un Etablissement médico-social d hébergement quel que soit leur âge Entourage nourrissons < 6 mois présentant des FDR de grippe grave (prématurés, porteurs de séquelles à type de broncho-dysplasie, atteints de cardiopathies congénitales, déficit immunitaire congénital, pathologie pulmonaire, neurologique, ALD. 19 Nouveaux vaccins contre la Grippe saisonnière? Vaccin vivant, atténué, trivalent, intranasal (FLUENZ ) AMM chez enfant et adolescent de 2 à 17 ans révolus avec facteurs de risque Vaccin vivant atténué (FluenzTetra ) A(H1N1) + A(H3N2) + 2B (Victoria et Yamagata) AMM chez enfant et adolescent de 2 à 17 ans révolus avec facteurs de risque Vaccin inactivé tétravalent (FLUARIX TETRA ) A(H1N1) + A(H3N2) + 2B (Victoria et Yamagata) AMM en 2013 : adultes et enfants à partir de 3 ans 20 10

11 Pneumocoque Transmission aérienne (streptococcus pneumoniae) Commensal du rhinopharynx Infections fréquentes aux âges extrêmes de la vie Mortalité des infections à pneumocoque élevée chez le sujet âgé Diversité antigénique Résistance croissante du germe aux AB 21 Deux vaccins utilisés 13 V : Recommandé à l ensemble des enfants de moins de 2 ans 23 V : efficacité? 22 11

12 Patients âgés de plus de 2 ans à risque élevé de contracter une IIP éligibles à la vaccination 1.Immunodéprimés : aspléniques ou hypospléniques (incluant les drépanocytose majeures) déficits immunitaires héréditaires infection à VIH, quel que soit leur statut immunitaire sous chimiothérapie pour tumeur solide ou hémopathie maligne transplantés ou en attente de transplantation d organe solide greffés de cellules souches hématopoïétiques traités par immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie pour une maladie auto-immune ou inflammatoire chronique atteints de syndrome néphrotique 2. Non immunodéprimés porteur d une maladie sous-jacente prédisposant à la survenue d IPP : cardiopathie congénitale cyanogène, insuffisance cardiaque Insuffisance respiratoire chronique, BPCO, emphysème asthme sévère sous traitement continu insuffisance rénale hépatopathie chronique d origine alcoolique ou non diabète non équilibré par le simple régime Patients présentant une brèche ostéoméningée, un implant cochléaire ou candidats à une implantation cochléaires 23 Recommandations vaccination antipneumococcique-synthèse Enfants > 5 ans et Adultes éligibles à la vaccination Recommandations concernant les enfants de + de 5 ans et Adultes Immunodéprimés, aspléniques syndrome néphrotique brèches ostéo-méningées implant cochléo-vestibulaire Insuffisants cardiaques, respiratoires, hépatiques Diabétiques Prévenar 13 (M0) + Pneumo 23 (M2) Pneumo 23 Pas de données sur les revaccinations ultérieures 24 12

13 Ministère de la santé, InVS : nal_ministere_sante_2014.pdf HCSP : avis et rapports INPES : catalogue, vaccinations on/index.asp ANSM INFOVAC France Mes vaccins.net : OMS : thèmes de santé : vaccinations et vaccins

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