RAPPORT MORAL de Médecins du Monde

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1 RAPPORT MORAL 2006 de Médecins du Monde

2 1 RAPPORT MORAL 2006 La Terre nous est prêtée par nos enfants... Proverbe amérindien Cité par Jean-Pierre Dupuy dans «Petite métaphysique des tsunamis».

3 Sommaire NOTRE PROJET 2006 EN CHIFFRES LES MISSIONS INTERNATIONALES Planisphère Afrique Amérique latine Asie Europe de l Est Moyen-Orient missions Adoption Opération Sourire LES MISSIONS EN FRANCE Carte Programmes Contacts NOTRE MOBILISATION RÉSEAU DE REPRÉSENTATION NOTRE ORGANISATION REMERCIEMENTS GLOSSAIRE Photos de couverture : Josselin Amalfi - Sophie Brändström - Véronique Burger/Phanie - Paskal Chelet-Roux - David Delaporte - Thierry Dudoit/L Express - Sébastien Duijndam - Valérie Dupont - Isabelle Eshraghi - Franck Ferreira - Bruno Fert - Catherine Henriette - G. Herbaut/L Oeil public - Stéphane Lehr - Jacky - Naegelen/Reuters - Michel Redondo - Elisabeth Rull/Item - Lizzie Sadin

4 » NOTRE PROJET 03/13

5 Faire face aux enjeux qui nous attendent Dans un contexte mondial où l action humanitaire est chaque jour plus complexe voire dangereuse, trois principes méritent d être réaffirmés : «C est à cette condition que nous nous donnons les meilleures chances de préserver notre capacité à accéder aux victimes comme à veiller à la sécurité de nos équipes et de nos partenaires locaux.» Médecins du Monde est une association indépendante de l influence des partis politiques comme des religions. Il est donc nécessaire, non seulement de répéter que nos interventions sont dissociées des politiques étrangères des Etats, mais de veiller à ce qu elles le soient vraiment, tout comme elles doivent l être de toute forme d interventions armées. Il y va de la crédibilité de notre identité et de notre positionnement, et donc de notre capacité à réduire les risques, notamment d instrumentalisation, liés à toutes formes de radicalisation ethnique, politique ou religieuse. Médecins du Monde doit conserver une dimension «expérimentale» d interpellation, en France comme à l étranger. Nos interventions sont dictées par le souci d occuper les espaces laissés vacants par les responsables publics nationaux ou internationaux, mais avec la volonté, chaque fois que possible, de rappeler les décideurs institutionnels à leurs devoirs et à leurs responsabilités notamment en les incitant à prendre le relais des actions initiées par nos équipes. Médecins du Monde est une association et, à ce titre, son action est le reflet d une réalité sociologique inscrite dans le temps. Il en résulte que seules les thématiques recueillant un écho suffisant ou reflétant une préoccupation forte de ceux qui composent notre association peuvent être portées efficacement. Cela ne s oppose pour autant pas à la mise en œuvre, par l impulsion du CA, d actions innovantes ou portant sur des zones géographiques spécifiques.

6 5 Guidée par ces principes notre action en France et à l international associe indéfectiblement le geste médical à la prise la parole, que celle-ci s exprime à travers le témoignage ou qu elle engage plus politiquement l association dans des dynamiques de changement en faveur des populations auprès desquelles nous intervenons. A L INTERNATIONAL, DANS LES CONTEXTES DE CRISE L année 2006, et on peut s en réjouir, aura été peu marquée par les catastrophes naturelles. L Indonésie, dont les îles de Java et de Sumatra ont été frappées par des séismes et des inondations, aura constitué notre principale intervention d urgence de ce type. Nos équipes déjà présentes sur place, avec l appui du siège, se sont montrées d une grande efficacité tout comme l ont été les équipes à Madagascar lors des récentes inondations. Mais les urgences ne se résument pas aux seules catastrophes naturelles qui, parfois meurtrières et souvent impressionnantes par leur ampleur et leur violence, bénéficient dans la majorité des cas d une aide immédiate et consensuelle. Jusqu au tsunami, nous n avions jamais questionné la place des humanitaires dans ces réponses. Il nous faut mesurer aujourd hui, avec le recul, si cet événement inédit par bien des aspects à constitué un tournant définitif ou une exception d ampleur dans les mécanismes d aide humanitaire. INDONÉSIE Notre équipe en Indonésie s'est mobilisée dès l'annonce du tremblement de terre et a organisé la mobilisation de ressources humaines et de matériel depuis la mission MdM de Jakarta pour une évaluation et des actions de consultations en SSP. En parallèle, les délégations internationales et bureaux de MdM ont été également alertés en support.» NOTRE PROJET RAPPORT MORAL 2006 Il est également des crises durables et des urgences qui se pérennisent du fait des hommes. Les résolutions en sont toujours politiques et réclament l implication de l ensemble des protagonistes. L expérience nous a en effet appris qu aucune paix réelle ne saurait être imposée de l extérieur, mais elle nous a également enseigné combien il est illusoire, voire dangereux, dans ces contextes de cautionner un tout humanitaire qui n aurait d autre valeur que de servir d alibi à la paralysie politique. C est dans cette marge infime qu il nous faut être capable d inscrire notre action et notre parole. Deux terrains sont particulièrement représentatifs des tensions que suscite l étroitesse de cette marge de manœuvre mais aussi de l usage que nous pouvons faire. Le Darfour, d abord. Il s agit d un conflit ancien et meurtrier dont le paroxysme de la violence a été atteint en 2003 ; un conflit multiple et complexe dans ses origines, fait à la fois de rivalités entre agriculteurs sédentarisés et pasteurs nomades renforcées par les évolutions climatiques ; un conflit nourri de tensions anciennes, reposant sur une indifférence faite d immobilisme et d épisodes de répression du pouvoir central de Khartoum vis-à- «Nos équipes côtoyaient chaque jour ces éléments de complexité au gré des mouvances et des évolutions qui font se nouer et se dénouer les alliances entre groupes, témoignant du caractère labile voire opportuniste des accords conclus entre les différents mouvements armés.»

7 DARFOUR Des démarches sont en cours,visant à étudier les conditions d'un éventuel retour sur le terrain, à l'issue desquelles nous arrêterons une position et jugerons de l'opportunité, du contenu et des modalités de nos prises de parole en tenant compte de leurs conséquences potentielles pour les ONG qui choisiraient de rester. Face à la complexité de la situation locale,l'équilibre est en effet précaire entre d'inefficaces voire dangereuses déclarations et l'accommodation résignée à des violences qui, au-delà des cibles humanitaires, signeraient la reprise des massacres de Lors de l'ag qui nous réunira,nous aurons certainement clarifié notre position concernant la question de notre possible retour. «BANDE DE GAZA - Impact de l'embargo international et des attaques de l'armée israélienne sur l'état de santé de la population» Médecins du Monde, Enquête 2006 L'étude a mis en évidence la dégradation continue du système de santé, l'effondrement du pouvoir économique et la destruction d'une grande partie des infrastructures vitales. vis de la population de cette lointaine province. C est également la résultante d ingérences étrangères multiples, en particulier de la part des voisins à la vie politique turbulente que sont le Tchad et la Libye. C est enfin, de par la mosaïque des communautés en présence, un conflit qui a pour conséquence l activation de rancœurs voire de haines reposant sur des bases ethniques. Nous ne pouvons donc nous reconnaître dans une grille de lecture qui serait fondée sur les seuls critères ethniques ou religieux, masquant les responsabilités politiques, les intérêts économique et financier également à l origine de ces violences. Nous ne pouvons nous résoudre à lire les terrains sous le seul prisme de la radicalisation religieuse aux dépens de l analyse fine des situations locales. Quant aux décisions d intervention militaire, elles ne peuvent être subordonnées aux seules interpellations d humanitaires et aux témoignages que nous ne sommes plus en mesure de fournir alors que les moyens d information actuels permettent l observation des moindres détails de la planète. N y a- t-il pas risque à hypothéquer l action présente et future des ONG en leur faisant jouer le rôle de détonateur de conflits internationaux alors que tant d autres sources d informations existent? Il y va, à terme, de notre capacité d intervention dans l ensemble du monde arabo-musulman et du risque de voir s allonger la liste des lieux inaccessibles ou très dangereux pour les humanitaires tels l Irak, l Afghanistan, le Sri Lanka... Nous avons en janvier 2007 décidé de retirer nos équipes du Darfour estimant que les risques encourus n étaient plus acceptables au regard de notre faible accès aux populations vivant en dehors des camps de déplacés de Nyala, notre zone d intervention. Défions-nous des postures dogmatiques et veillons à systématiquement contextualiser nos analyses. Parce que si le contexte du Darfour rend difficile l interpellation publique, nous nous sommes en revanche fortement adressés aux différents acteurs politiques responsables de la détérioration des conditions de vie et de santé de la population de la Bande de Gaza, suite à l embargo conséquent à la victoire du Hamas en janvier et à la reprise en juin des incursions israéliennes.afin d étayer ce qui au printemps dernier relevait d une intuition et avant toute prise de parole tendant à dénoncer la dégradation de l accès aux soins, il était indispensable de documenter médicalement ce constat. Les équipes de Médecins du Monde au cours d une enquête réalisée avant l incursion du 28 juin puis quelques jours après, ont chiffré et mis en évidence la dégradation rapide de l accès à l eau, de l accès à l alimentation, des conditions d accès aux soins et l omniprésence de signes liés à la souffrance mentale des habitants. Compte tenu du risque de déstabilisation que faisait courir cette dégradation et parce que la qualité et l impartialité des données collectées nous y autorisaient, nous avons formulé des recommandations aux membres du Quartet (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Nations Unies), aux autorités palestiniennes et au gouvernement israélien en faveur d une reprise des financements. Le sérieux de ce travail, repris par plusieurs institutions, nous a également permis d alerter directement la Commission européenne des dysfonctionnements du mécanisme palliatif à l arrêt de l aide institutionnelle.

8 7 Cette région a également été marquée en 2006 par la guerre entre Israël et le Liban. Les équipes de la mission long terme ont joué un rôle primordial dans le dispositif mis en œuvre pour intervenir, aux côtés d acteurs locaux, auprès des populations les plus vulnérables du Sud Liban. Un rapport a été publié par notre association sur les conséquences de ce conflit. Le lobbying politique en faveur d une reprise des financements européens d urgence (ECHO) pour les actions en Irak a constitué un autre temps fort de l année.mené en lien avec d autres ONG, il nous a permis de débloquer des fonds importants pour les populations réfugiées. Nous poursuivons notre dialogue avec les responsables européens afin d obtenir également des fonds au profit des populations restées à l intérieur de l Irak. Sur les actions à long terme, l accès de tous à la prévention et aux soins reste la préoccupation centrale dans tous nos projets. Partout dans le monde, sur fond de privatisation des systèmes de santé, ce sont toujours les mêmes populations fragilisées auprès desquelles nous intervenons. Conscients de cette réalité et assumant cette orientation, nos projets et nos actions médicales doivent également chercher à interpeller et à infléchir les carences voire les prédations des responsables politiques nationaux ou internationaux. Une ONG médicale ne peut faire l impasse sur des mécanismes économiques ou mercantiles qui chaque jour déstructurent et altèrent de façon insidieuse les systèmes de santé et l état des populations les plus précaires. «Si la lecture politique de nos actions de soins doit être systématique à chacune de nos missions pour alimenter le témoignage et le plaidoyer, les conditions de diffusion de ces données doivent être questionnées et pesées. La Tchétchénie, l Afghanistan ou la Colombie entre autres, illustrent ces difficultés.» RAPPORT SUD-LIBAN : «Les conséquences du conflit de l'été 2006 sur les conditions de vie et la santé des populations civiles du Sud-Liban»» NOTRE PROJET RAPPORT MORAL 2006 Dans ce domaine, le plaidoyer est une action indispensable, complémentaire à une action de soin qui, par nature, pallie les conséquences mais n agit pas sur les causes des dérèglements. Mettant en lumière les mécanismes qui conduisent aux situations de crise, le plaidoyer participe à la protection des populations concernées et à l information de l opinion publique. A Haïti,au Niger,au Liberia et en République démocratique du Congo nos actions allient désormais fortement le soin et un travail de plaidoyer en faveur du renforcement des systèmes de santé.dans ce domaine Médecins du Monde prend position sur des questions telles que le recouvrement des coûts, la pénurie de ressources humaines en santé et le financement des systèmes sanitaires. Parce que les réponses aux dysfonctionnements qui affectent l accès aux soins des plus vulnérables dans les pays en développement se trouvent au nord, parce que la mondialisation inscrit désormais la santé dans des dynamiques globales, nous ne pouvons plus, pour être efficace, nous contenter de soigner. Il nous faut adapter notre geste médical à la réalité financière et politique dont dépend sa pérennité. C est dans ce sens que nous avons participé à la création et adhéré au Réseau européen Action for Global Health qui vise à atteindre d ici 2015 les Objectifs Santé du Millénaire pour le Développement, auxquels se sont engagés les états occidentaux, dont la France, en faveur des pays du sud. OMD A nos côtés, des associations représentant l'espagne, l'allemagne, l'italie et le Royaume-Uni, travaillent, avec une coordination bruxelloise à obtenir de leur gouvernement respectif la réalisation des OMD relatifs à la santé (santé maternelle, mortalité infantile, maladies infectieuses) en favorisant une approche globale de la santé.

9 Si la reconstruction des systèmes de santé est une priorité pour Médecins du Monde, d autres combats existent aujourd hui à travers nos missions et devraient trouver dans les prochaines années une expression politique très forte : la santé des femmes, la santé environnementale, la santé dans les contextes d errance, qu il s agisse de migrants, de réfugiés ou de déplacés intérieurs... Notre parole repose toujours sur l expérience de nos missions. La qualité de notre action médicale doit être exemplaire et nous tendons vers cette exigence par le suivi rigoureux de nos pratiques. Le chantier ouvert en 2006 autour de la qualité des produits pharmaceutiques utilisés dans nos missions en constitue une étape importante. EN FRANCE L association bénéficie aujourd hui d une visibilité et d une reconnaissance forte dans le champ de la prise en charge de la précarité en santé bâtie sur 20 ans d activités et dont l opération A défaut de toit, une toile de tente a constitué cet hiver un symbole dont se sont emparé les citoyens et qui a porté ses fruits. Comme en 1995 et en 2002, à l occasion des élections présidentielles et législatives, Médecins du Monde a porté dans le débat électoral des propositions en faveur d un meilleur accès aux soins pour les plus démunis : une couverture maladie pour tous les plus précaires (CMU, AME, PASS), la prise en compte de la santé dégradée par le mal et le non logement (sans-abri, saturnisme), de la santé mentale des populations vivant dans la rue, une déstigmatisation des populations boucs émissaires (Rroms, personnes se prostituant, demandeurs d asile, sans-papiers, usagers de drogues). «20 ans après l ouverture du premier centre d accueil, de soins et d orientation, nous aurions cependant voulu voir les actions de la Mission France diminuer.au contraire, elles s amplifient.» Nous pouvons renforcer encore notre rôle en la matière et rester ainsi fidèles à notre vocation de faire évoluer les pratiques en investissant, là où cela nous est possible, le domaine universitaire pour contribuer à l inflexion des contenus de formation initiale et optionnelle des étudiants en médecine. Nous avons aujourd hui tous les atouts pour infléchir les pratiques des facultés de médecine françaises en profitant de l occasion pour ouvrir ces lieux à d autres professionnels tels que les travailleurs sociaux et les différents métiers de la santé. FORMATION Il s'agit par là de renforcer les compétences autour de la prise en compte de la précarité,des inégalités sociales de santé et des inégalités géographiques dans l'offre de soins. Par ailleurs la réflexion engagée en 2006 autour de la liberté d installation des professionnels de santé, mécanisme dont on sait aujourd hui qu elle aboutit de fait à une désertification des quartiers urbains défavorisés et des zones rurales isolées, a montré l unanimité des professionnels de santé quant à une modification de ces conditions. Il s agit en France aussi d agir sur les causes profondes des dysfonctionnements, pas seulement sur leurs effets.

10 9 Concernant la réduction des risques, l année 2006 a vu un certain nombre d actions et de projets quitter le giron de Médecins du Monde. Le CA avait décidé en 2005 de rester attentif à un accompagnement technique et financier qui a permis la reprise de ces projets, dans de bonnes conditions, par des associations partenaires créées pour la circonstance. Nous jouerons pleinement notre rôle au sein de la coordination des associations de la réduction des risques témoignant par la même de notre attachement à une problématique dans laquelle nous avons toujours été précurseurs. Cela est d autant plus nécessaire que se multiplient des signes inquiétants d un désengagement de l Etat en la matière, et de la mise en place d une politique plus répressive. Nous resterons vigilants, réactifs et innovants dans ces domaines qui demeurent dans le périmètre d intervention de l association. Notre intérêt pour cette thématique se manifeste au travers de notre implication sur un certain nombre de projets internationaux, en Afghanistan, en Chine ou en Serbie, par exemple, que nous pouvons faire bénéficier des compétences acquises par Médecins du Monde en matière de réduction des risques. L ADOPTION Dans le domaine de l adoption internationale, le Conseil d administration a réaffirmé en 2006 sa volonté de poursuivre ses actions, entendues comme des modalités particulières de la solidarité internationale au profit de la population particulièrement exposée que constituent les enfants abandonnés. Dans le même esprit, l association a également confirmé son souhait de favoriser l adoption de fratries ou d enfants avec des besoins de santé particuliers. L évolution récente de la loi en France, de nouvelles questions de société telles que les adoptions monoparentales ou les adoptions homoparentales viennent nous questionner. Et puis, audelà de l évolution de la loi, nous aurons aussi à poursuivre nos discussions en interne et gérer les difficultés que ne manque de susciter cette action si particulière de notre association. «Suite aux résultats des élections présidentielles et à la lumière du programme du candidat élu, MdM restera vigilant à la question de l accès aux soins pour tous et à la situation des plus précaires, en particulier des étrangers.» HOMOPARENTALITÉ ET ADOPTION Afin de nous positionner en la matière,nous multiplions,comme au moment du colloque sur les nouvelles formes de parentalité, les entretiens avec des personnes à la compétence et à la réflexion reconnues dans ce domaine.» NOTRE PROJET RAPPORT MORAL 2006 LE RÉSEAU INTERNATIONAL Le développement et le renforcement du réseau des délégations internationales de Médecins du Monde constitue l autre axe de développement de notre association. Les avantages d une représentation internationale ne sont pas toujours exploités de façon optimale. Néanmoins des progrès ont été réalisés au cours de l année, notamment par un rapprochement des délégations françaises et espagnoles autour des questions de plaidoyer (Palestine et OMD). La même dynamique est perceptible avec les bureaux internationaux.

11 Le projet Averroès participe également du renforcement opérationnel et politique des liens, certains de nos axes d intervention tels que les migrants ou la réduction des risques rendant cette construction absolument nécessaire. AVERROÈS Le projet Averroès vise, à travers la constitution d'un réseau européen à l'échelle des 25 membres de l'union, à garantir aux personnes migrantes un accès équitable aux soins sur tout le territoire européen. STRATÉGIES RÉGIONALES Notons qu'en 2006, la présence régulière des responsables de desk et du directeur des opérations Internationales aux réunions des groupes continentaux a renforcé la cohérence de lecture de nos interventions et fluidifié leur coordination. Nous ne pouvons pourtant pas faire l économie d un travail sur l émergence d une entité européenne de Médecins du Monde. Il paraît souhaitable d adopter à cet égard une politique pragmatique visant à soutenir l émergence de délégations là où les dynamiques humaines sont fortes. Quant à la question de l ouverture de délégations internationales ou de bureaux de représentation dans des pays du Sud, elle doit être examinée mais, encore une fois, là où les dynamiques humaines sont réelles. LA VIE ASSOCIATIVE Nous travaillons à la mise en place pour 2008, de moyens dédiés aux groupes continentaux pour les épauler dans leur capacité à produire de l analyse et des stratégies régionales. Mais il faudra également traiter de la faible participation à la récente élection des responsables de groupes continentaux. Ces derniers mois, il a été confié à un groupe de travail composé de responsables associatifs le soin de se pencher, aux côtés des secrétaires généraux, sur la question de nos délégations régionales et de notre modèle de décentralisation. Leurs conclusions seront ensuite débattues dans les différentes instances de consultation et de décision de l association. Dans le même temps, une dynamique est lancée pour l ouverture d une nouvelle délégation régionale à Clermont-Ferrand, et les discussions sont actuellement en cours. De la même façon nous avons proposé que soit concrètement étudiée une politique d acquisition foncière volontariste. Nous consacrons chaque année des sommes importantes en loyers pour nos différentes actions en France et pour les locaux de nos délégations régionales. Nous sommes durablement impliqués dans la prise en charge de problématiques de santé émergentes ou en lien avec la précarité, nous le savons tous. L acquisition de locaux ne signifie pas que nous renoncions à nos choix de voir dans tous les cas s imposer le droit commun. Cette proposition vise à diminuer à terme nos coûts de fonctionnement fixes en France pour faire plus ou mieux ici et là-bas. Elle affirme, chemin faisant, la volonté de l ancrage régional de Médecins du Monde.

12 11 LA STRUCTURE Notre structure et ses acteurs sont au service de nos projets. L enjeu de la croissance, qui passe par le renforcement de Médecins du Monde-France et par le développement du réseau international, doit donc être perçu comme le moyen d atteindre des volumes d activités qui rendent les combats que nous portons dans le champ de la santé plus efficaces et plus lisibles. Il repose sur deux postulats : des ressources humaines, y compris associatives et la progression de nos ressources financières. En matière de ressources humaines, différents mécanismes ont été mis en place comme le recours au recrutement de volontaires étrangers du Nord et du Sud (dans une logique de solidarité sud-sud) ; notre présence et notre visibilité doit être renforcée dans le milieu universitaire et la mise à contribution de notre réseau international valorisée. D autres pistes peuvent être explorées comme le recours à des tutorats entre anciens volontaires et volontaires moins expérimentés sur le terrain. Ces orientations en matière de RH terrain ont été intégrées dans le cahier des charges du nouveau directeur des ressources humaines. L augmentation et la diversification de nos ressources financières est également cruciale pour des raisons à la fois d efficacité opérationnelle, d indépendance et de sécurité. Dans la polarisation actuelle des contextes humanitaires, l argent a souvent un drapeau. Médecins du Monde doit pouvoir se prévaloir d un volume conséquent de ressources privées et d une diversification géographique et institutionnelle importante de ses fonds. Ce chantier a été mis en route fin 2005, les efforts dans ce sens ont été poursuivis et renforcés. La dernière Assemblée générale nous avait par ailleurs demandé d évaluer, pour nos réserves financières, le recours à des placements sur des «fonds éthiques». Les futurs partenaires ont été identifiés.» NOTRE PROJET RAPPORT MORAL 2006 Au terme de cette première année de présidence, je souhaite vous faire part du plaisir que j ai pris à travailler avec le CA et avec chacun d entre vous dans la mise en œuvre de ces différentes orientations. J ai confiance dans la dynamique forte dont nous disposons pour affronter les défis qui nous attendent et assurer cohérence et cohésion à notre association vis-à-vis de tous ceux qui nous font la confiance de nous soutenir ou d être acteurs de nos actions. Dr Pierre Micheletti Président de Médecins du Monde Le 7 mai 2007

13 2006 en chiffres RESSOURCES HUMAINES 219 salariés en France 430 départs d expatriés 127 expatriés 350 missions de suivi et d appui technique personnels locaux sur les missions bénévoles en France 16 délégations régionales BUDGET 53,2 Dépenses 1% 8% 20% 71% millions d euros en 2006 communication fonctionnement frais d'appel à la générosité du public missions sociales RÉSEAU INTERNATIONAL 11 délégations internationales Argentine, Belgique, Canada, Chypre, Espagne, Etats-Unis, France, Grèce, Portugal, Suède, Suisse 90,25 millions d euros en 2005 Ressources 59% générosité publique 35% subventions publiques 4% subventions privées 2% autres 5bureaux de représentation : Allemagne, Italie, (bureau de MdM-Espagne), Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni Valorisation du bénévolat et contributions en nature : 20 millions d euros

14 13 MISSIONS INTERNATIONALES 91 missions dans 51 pays Répartition géographique des programmes : Afrique Asie Amérique latine Europe de l Est Maghreb Moyen-Orient MISSION FRANCE consultations médicales dans les 21 CASO pour patients 84 missions mobiles de proximité dans 23 villes, menées par 655 bénévoles, dont 6 missions auprès de personnes se prostituant avec plus de contacts Répartition géographique des dépenses des missions internationales : Afrique Asie Amérique latine Europe de l Est Maghreb Moyen-Orient Asie Centrale 5342 consultations dentaires réalisées dans 10 villes pour patients consultations médicales 14 programmes de réduction des risques liés à l usage de drogues menés par 269 bénévoles. Plus de contacts de RdR » CHIFFRES 2006 RAPPORT MORAL 2006

15 MISSIONS INTERNATIONALES 14/108

16 Thierry Duboit/L express

17 Mexique 2 Haïti 3 Guatemala 1 Salvador 1 Nicaragua 1 Colombie 2 Pérou 1 x* x* x* Urgence : situation où le pronostic vital des personnes est en danger immédiat (catastrophe naturelle, conflit armé...). Réponse : intervention de substitution. Crise : situation où les besoins fondamentaux des personnes ne sont pas satisfaits de façon durable (guerre civile, conflit oublié, pandémie de VIH). Réponse : intervention d assistance technique et de mobilisation des ressources locales. Développement : appui à la réalisation de besoins ou de politiques exprimés par les partenaires locaux, communauté ou administration, dans le contexte d insuffisance de moyens. Réponse : intervention de partenariat et de transfert de compétence. * X : nombre de missions par pays. Bolivie Argentine 2 1

18 Biélorussie 1 Moldavie 1 Mongolie 1 Roumanie 1 Bulgarie 2 Turquie 2 Tchétchénie 1 Serbie 1 Ouzbékistan 1 Maroc 2 Kosovo 2 Liban 1 1 Egypte 1 Géorgie 1 Irak 1 Afghanistan 3 Chine 2 Burkina Faso 1 Guinée 1 Algérie 2 Mali 1 Bénin Niger 1 1 Tchad 1 Ter. Palestiniens Erythrée 1 3 Yémen 1 Pakistan 1 1 Népal 1 Birmanie 1 Vietnam 1 1 Libéria 1 Rép. dém. du Congo 4 1 Soudan 1 2 Rwanda 1 Ethiopie 1 1 Sri Lanka 1 Cambodge 1 Côte d ivoire 1 Tanzanie 1 Indonésie 5 Angola 4 Zimbabwé 1 Madagascar 3

19 AFRIQUE»» URGENCE : Situation où le pronostic vital des personnes est en danger immédiat (catastrophe naturelle, conflit armé ). Réponse : Intervention de substitution.» CRISE : Situation où les besoins fondamentaux des personnes ne sont pas satisfaits de façon durable (guerre civile, conflit oublié, pandémie de VIH). Réponse : Intervention d assistance technique et de mobilisation des ressources locales.» DÉVELOPPEMENT : Appui à la réalisation de besoins ou de politiques exprimés par les partenaires locaux, communauté ou administration, dans le contexte d insuffisance de moyens. Réponse : Intervention de partenariat et de transfert de compétence.

20 ANGOLA p.2425 ALGÉRIE p.26 BENIN p.27 BURKINA FASO p.28 COTE D IVOIRE p.29 ERYTHREE p.30 ETHIOPIE p.31 GUINÉE p.32 LIBERIA p.33 MADAGASCAR p.3435 MAROC p.36 MALI p.37 NIGER p.38 RWANDA p.39 RDC p.4041 SOUDAN p.42 TANZANIE p.43 TCHAD p.44 ZIMBABWE p LES MISSIONS INTERNATIONALES» AFRIQUE RAPPORT MORAL 2006

21 MADAGASCAR Lepela, 16 ans, est incarcérée depuis le 2 mai 2005 à la prison d'ambanja «À 13 ans, je me suis mariée par amour avec un homme âgé de plus de 30 ans. Il a commencé à me battre régulièrement. Un jour, il a voulu m'étrangler mais je me suis défendue avec un couteau. Depuis, je suis enfermée ici et je n'ai plus aucun contact avec mes proches. Le plus dur, c'est la nourriture. On mange du manioc à tous les repas. Les autres détenues partagent avec moi ce que leur famille leur apporte, peut-être parce que je suis la plus jeune ici. On manque aussi de vêtements, de savon et de distractions. Dans les chambres, la chaleur est insupportable pendant la journée et, la nuit, il faut se protéger des rats. Je toussais beaucoup, maintenant je vais mieux mais j'ai toujours très mal aux dents. Pour le moment, je n'ai pas encore été jugée et je ne sais pas où en est mon dossier. Personne ne me dit rien. Je sais que je risque la perpétuité mais je n'ai pas les moyens de me payer un avocat.». Lizzie Sadim

22 21 LES MISSIONS INTERNATIONALES» AFRIQUE RAPPORT MORAL 2006

23 (1) Alexandre Godard (2) Paolo Pellegrin/Magnum photos» En 2006, MdM a poursuivi ses activités de soins de santé communautaire et des appuis ponctuels à la distribution d'eau ou à la vaccination au Darfour (1 et 7), région du Sud Soudan, violemment secouée par les combats. Malgré l'arrêt des hostilités, la prise en charge de la malnutrition en Angola (3 et 9), des soins de santé primaire ou de la santé mentale au Libéria (2) ou encore celle du sida en République démocratique du Congo (5) et enfin la protection des enfants des rues en Côte d'ivoire (8) demeurent des impératifs vitaux pour les populations civiles.au Mali (4), ce n'est pas la guerre qui isole mais les fistules vésico-vaginales dont sont victimes de nombreuses femmes. Leur incontinence les exclue mais la formation de chirurgiens maliens permet aujourd'hui une prise en charge de plus en plus satisfaisante (6).

24 23 (8) Stéphane Lehr (9) Stéphane Lehr (6) Jean Achache (7) MdM (5) Jacky Naegelen/Reuteurs (3) Stéphane Lehr (4) Véronique Burger/Phanie LES MISSIONS INTERNATIONALES» AFRIQUE RAPPORT MORAL 2006

25 ANGOLA Quatre années de paix consécutives après 27 ans de guerre civile ont permis à l Angola de s ouvrir à nouveau à l aide internationale, mettant ainsi l Etat en mesure d investir dans les services sociaux. Depuis la fin de la guerre civile en 2002, plus de 3 millions de réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont rentrés chez eux. Les enfants présentent des signes de malnutrition. Les engins non explosés, vestiges de la guerre, constituent une lourde menace pour la sécurité et empêchent une reprise de l agriculture dans certaines zones du pays. URGENCE CHOLÉRA Province de Benguela et Province de Huambo Les activités de prévention et de sensibilisation ont débuté dès la phase de démarrage du projet (début avril 2006) et ont été poursuivies jusqu à fin août. Elles ont été réalisées dans les zones rurales et urbaines des provinces de Benguela (municipalité de Lobito) et de Huambo (Municipalités de Mungo et de Bailundo), en collaboration avec les directions provinciales et municipales de la santé. Fermeture du projet fin août Baromètre au 31/12/ / /2006 Avancement de la mission Mortalité infantile : 154 Espérance de vie à la naissance : 40,7 IDH 0,439 : rang 161/177 PIB/habitant ($) SOINS MÉDICAUX, PSYCHO-SOCIAUX POUR LES ENFANTS DES RUES Municipalité de Lobito Province de Benguela Afin de renforcer l efficacité des soins apportés aux enfants des rues et leur accès, MdM poursuit ses activités à travers : la formation et la sensibilisation du personnel de Santé de Lobito sur les pathologies des enfants des rues ; la mise en place d un système de veille auprès des structures sanitaires assurant la prise en charge des enfants des rues par le système de santé angolais ; la formation continue de 6 éducateurs des rues chargés de mettre en lien l enfant et l ensemble du réseau associatif, privé et gouvernemental et susceptible de le soutenir dans le processus de resocialisation ; l accès à l alphabétisation, la scolarisation et la formation professionnelle en partenariat avec les institutions locales ; l accès à l état civil pour une reconnaissance de la citoyenneté de l enfant ; une évaluation individualisée de la réintégration familiale. Accompagnement individualisé et prise en charge médicale pour les enfants des rues dans les différents postes de santé de la ville ou dans les hôpitaux. Baromètre au 31/12/ / /2008 Avancement de la mission Délégations internationales projet 1 : MdM Espagne projet 2 : MdM France Population bénéficiaire directe projet 1 : directe projet 2 : 350 indirecte projet 1 : indirecte projet 2 : Personnel local projet 1 : 10 local projet 2 : 13 expatrié projet 1 : 5 expatrié projet 2 : 2 Responsables mission : L.Jarrige Coordinateur général : D.Chappaz siège projet : O.Mouzay Sources de financement projet 1 : ECHO projet 2 : UBS, MdM Budget 2006 projet 1 : euros 2006 projet 2 : euros

26 PRISE EN CHARGE DE LA MALNUTRITION MODÉRÉE Nord province de Bailundo et Mungo Dans la municipalité de Mungo : gestion, en collaboration avec le PAM, d un centre nutritionnel de supplémentation fixe et de deux mobiles ; appui aux structures de soins de santé primaires de la municipalité. Dans la municipalité de Bailundo : appui au CNS fixe du Ministère de la Santé de Baïlundo ; formation des personnels. En 2006, poursuite des activités sur le projet : suivi du réseau d infirmières PMI qui supervise les sages-femmes traditionnelles ; consultations pédiatriques et programme de vaccination ; formation à la prévention et au traitement des IST ; planning familial ; appui structurel et transfert du personnel de la maternité à l hôpital de référence de Bailundo. Poursuivant le transfert des structures spécifiques de re-nutrition au ministère de la Santé, MdM s est désengagé de ce volet en septembre L évaluation mensuelle des activités sur les structures de santé de Mungo par l intervention des infirmières de PMI du programme de la province de Huambo fait partie des activités Baromètre au 31/12/ / /01/2007 Avancement de la mission SANTÉ MATERNO-INFANTILE Nord Province de Huambo (Municipalité de Bailundo) Continuer à renforcer graduellement la qualité des actions en périphérie et assurer à terme leur pérennité par la formation et le compagnonnage avec les soignants angolais. Baromètre au 31/12/ /12/ /12/2006 Avancement de la mission Délégations internationales MdM Espagne Population bénéficiaire directe : indirecte : Personnel local : 30 expatrié : 4 Responsables mission : L.Jarrige terrain : D. Chappaz siège : O.Mouzay Sources de financement FSD, MdM France Budget 2006 : euros Délégations internationales MdM Espagne Population bénéficiaire directe : indirecte : Personnel local : 15 expatrié : 6 Responsables mission : L.Jarrige terrain : D. Chappaz siège : O.Mouzay Sources de financement FSD, MAED, MdM Budget 2006 : euros 25 LES MISSIONS INTERNATIONALES» AFRIQUE RAPPORT MORAL 2006

27 ALGÉRIE Malgré une croissance économique considérable et une réduction importante de son endettement extérieur, l Algérie demeure un pays fragile. Les inégalités sont nombreuses, la pauvreté et le chômage perdurent. L expansion du marché pétrolier, qui constitue la principale source de richesse du pays, ne se traduit pas par des réformes structurelles pour les populations. Les difficultés d accès aux soins, en particulier pour les pathologies chroniques, de même que les violences faites aux femmes, restent une réalité. PRISE EN CHARGE DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES Alger En 2006, MdM a mis l accent sur la prévention et la prise en charge des pathologies physiques et mentales des femmes et des enfants victimes de violence. Le programme consiste à : assurer le bon fonctionnement d une ligne téléphonique d écoute anonyme et gratuite et l aide au réseau d écoute pluridisciplinaire ; renforcer et mutualiser les compétences des intervenants travaillant sur la violence ; améliorer et développer les actions de prévention et de sensibilisation ; appuyer le plaidoyer vers les autorités. PROJET DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE Constantine (quartier El Gamas) La mission d aide à la cellule de proximité de Constantine de l ADS et à l association des habitants du quartier El Gamas dans la prise en charge de l asthme, se poursuit. Le programme vise à : examiner, diagnostiquer et traiter les enfants dépistés ; faire bénéficier un groupe d enfants du sport en piscine ; assurer la fourniture en médicaments. Ce programme permettra à MdM d établir un état des lieux fiable des procédures juridiques et des capacités d accueil des centres d hébergement, mais également la création d un réseau associatif et institutionnel. Baromètre au 31/12/ / /2009 Avancement de la mission Les efforts seront portés sur : la prise en charge à 100% de l asthme grave ; la prévention de l asthme et l amélioration de l habitat ; le travail avec l observatoire de santé de Constantine sur la prévention des risques VIH et la lutte contre le tabagisme. Mortalité infantile : 35 Espérance de vie à la naissance : 71,0 IDH ; rang : 102/177 PIB/habitant ($) Source : Rapport sur le développement humain 2006, PNUD Délégations internationales projet 1 et 2 : MdM Espagne Population bénéficiaire sur l ensemble du projet : directe projet 2 : indirecte projet 2 : Personnel local projet 1 : 3 expatrié projet 1 : 1 Responsables mission projet 1 : J. Masson, M. Bruyns mission projet 2 : R.Allemand suivi projet 2 : DR Rhône-Alpes - Grenoble Sources de financement projet 1 : MAE, MdM projet 2 : Municipalité de Grenoble ; Conseil Général de l Isère ; MdM ; dons dédiés Budget 2006 projet 1 : euros 2006 projet 2 : euros Baromètre au 31/12/ / /2008 Avancement de la mission

28 BENIN Le Bénin bénéficie de l un des rares régimes démocratiques d Afrique et est parvenu à une relative stabilité économique.thomas Boni Yayi en est le président de la République depuis le 6 avril 2006 en ayant obtenu 75% des voix au deuxième tour de l élection présidentielle. Il s est engagé à transformer un pays mal géré et pauvre en pays émergeant. Néanmoins, on a assisté en 2006 à la progression de l épidémie VIH/sida personnes, dont enfants vivent aujourd hui avec l infection, enfants sont orphelins. SOINS CONTRE LES GRANDES ÉPIDÉMIES/VIH/SIDA Ouidah et Comé prévention/sensibilisation sur le VIH en partenariat avec 10 associations béninoises et l ONG américaine Africare ; formation du personnel des 2 hôpitaux de la zone et des centres de santé de 7 communes au dépistage et à la réalisation de test de qualité ; formation du personnel à la prise en charge globale du VIH. Poursuite du travail de prévention/sensibilisation avec les associations béninoises. Décentralisation de l accès aux services de dépistage à 55 centres de santé d arrondissement. Accroissement de l accès aux ARV (anti-rétroviraux) à patients sous prise en charge globale et à 700 autres sous ARV pour fin 2008 et ouverture à de nouveaux traitements. Poursuite du développement des activités de PTME. Baromètre au 31/12/ /2005 poursuite en 2007 Avancement de la mission Mortalité infantile : 90 Espérance de vie à la naissance : 53,8 IDH 0,428 ; rang : 163/177 PIB/habitant ($) 498 Population bénéficiaire directe : 476 (prise en charge globale du VIH) indirecte : (sensibilisation) Personnel local : 20 expatrié : 3 Responsables mission : P. B. Beyrie terrain : L. H. Pourteau siège : H. Barroy Sources de financement MdM, Mairie de Paris, MAE français, MAE hollandais 27 LES MISSIONS INTERNATIONALES» AFRIQUE RAPPORT MORAL 2006 Budget 2006 : euros

29 BURKINA FASO Pays sahélien enclavé, le Burkina Faso présente l un des profils sanitaires les plus fragiles de l Afrique de l Ouest. La crise ivoirienne a sérieusement affecté le pays qui dépendait du port d Abidjan pour plus de 2/3 de ses échanges avec l extérieur. L accès aux soins de santé primaire reste quasi impossible pour la majorité de la population. ACCÈS AUX SOINS BUCCO DENTAIRES Dièbougou Suite au constat de l absence de prise en charge de soins bucco dentaires dans la région, MdM a mis en place certaines activités qui comprennent : l installation d un cabinet dentaire (aménagement du local) et la formation du personnel (formation du dentiste à l université) ; le développement d un programme de sensibilisation et de prévention des affections bucco-dentaires dans les écoles et villages de la province de Diébougou ; le démarrage de l activité du cabinet dentaire depuis juillet 06, à raison de 2 vacations par semaine ; la formation du personnel prévu pour le programme de sensibilisation. auto gestion du cabinet dentaire ; formation d un abbé infirmier spécialisé en odontologie à l université de Ouagadougou (actuellement en 2 e année) ; création d une antenne mobile pour les soins de première intention se déplaçant dans les villages les plus excentrés. Baromètre au 31/12/ Avancement de la mission Mortalité infantile : 97 Espérance de vie à la naissance : 47,4 IDH 0,342 ; rang 173/177 PIB/habitant ($) 376 Délégations internationales MdM Argentine - missions locales Population bénéficiaire directe : indirecte : Personnel local : 2 infirmiers spécialisés en odontologie et 1 en cours de formation Responsables mission : F. Ben Soussan terrain : S. Dabbiré Référent pays : P. de Botton Sources de financement MdM et partenaires privés Budget 2006 : euros

30 COTE D IVOIRE Malgré la nomination consensuelle d un Premier ministre et le maintien du cessez-lefeu par un important dispositif militaire international, le pays reste scindé en deux : le nord contrôlé par les Forces Nouvelles et le sud par les Forces Loyalistes, avec un contexte socio-économique engendrant une paupérisation de la population à Abidjan et un chômage dramatique. De nombreux centres de santé ont été contraints de réduire leurs services après le départ d une bonne partie de leur personnel et la diminution des stocks de fournitures médicales essentielles. PROTECTION DES ENFANTS DES RUES Abidjan En appui à l ONG locale MESAD, la mission a 2 objectifs : la protection et la resocialisation des enfants de la rue et des mineurs en prison ; l accès aux soins de santé primaire dans la rue et au centre médical de l ONG. Les activités concernent : un processus de resocialisation des enfants des rues avec la création d un centre d accueil, un suivi psychosocial, un appui à l insertion professionnelle, à la re-scolarisation et au rétablissement d un lien familial ; une offre de soins de santé primaire et un appui à la prise en charge médicale au centre de santé de Treichville ; une intervention auprès des mineurs de la prison d Abidjan dans le but d améliorer leurs conditions de vie, de leur assurer une protection physique, psychique et juridique afin de faciliter leur reinsertion à la sortie du COM ; des actions spécifiques de prévention IST/VIH. Avec une aide financière de MdM, MESAD poursuit les actions développées de décembre 1996 à juin L instabilité du pays ne facilite pas à MESAD la recherche de financement pour assurer l intégralité du programme. Baromètre au 31/12/ / /12/2007 Avancement de la mission Mortalité infantile : 117 Espérance de vie à la naissance : 46 IDH 0,421 ; rang 164/177 PIB/habitant ($) 866 Source : Rapport sur le développement humain 2006, PNUD Bureau UNICEF avant conflit : CI = enfants des rues/abidjan = enfants des rues Population bénéficiaire directe : enfants des rues indirecte : enfants et jeunes en grande difficulté Personnel local : 15 salariés et 6 bénévoles Responsables mission : J.Martin président de l ONG locale : K.Kouassi siège : H. Barroy Sources de financement MdM, MESAD Budget 2006 : euros 29 LES MISSIONS INTERNATIONALES» AFRIQUE RAPPORT MORAL 2006

31 ERYTHREE L Érythrée est l un des pays les plus pauvres du monde et a connu plusieurs années de sécheresse consécutives qui ont contribué à des pénuries alimentaires. Le non respect du tracé de la frontière érythréo-éthiopienne entretient une relation tendue entre les deux Etats. Cette situation qualifiée de «ni guerre, ni paix» est source constante de problèmes de sécurité. Dans ce contexte, les enfants et les femmes enceintes représentent la population la plus fragilisée et la plus vulnérable. SOINS DE SANTÉ PRIMAIRE Afabet soins de santé primaire dans 3 structures de santé et dans les communautés ; éducation à la santé ; supervision de l hôpital d Afabet ; réhabilitation/équipement du bloc chirurgical de l hôpital d Afabet et compagnonnage chirurgical. Poursuite du travail de formation des sages-femmes et des ASC dans la région d Afabet et de compagnonnage chirurgical au bloc de l hôpital d Afabet. Baromètre au 31/12/ /07/ /05/2008 Avancement de la mission Mortalité infantile : 52 Espérance de vie à la naissance : 53,5 IDH 0,454 ; rang 157/177 PIB/habitant ($) 219 Population bénéficiaire directe : indirecte : Personnel local : base Asmara : 1 administrateur et 1 logisticien. base Afabet : un chargé de mission et un logisticien. expatrié : 1 coordinateur général permanant et des rotations de médicaux, 1 gynécologue obstétricien, 1 infirmier anesthésiste, 1 infirmier de bloc, 1 sagefemme et 1 infirmière soins de santé primaire. Responsables mission : N. Raffort siège : O. Mouzay Coordinateur général : J.Amalfi Sources de financement ECHO, MdM Budget 2006 : euros

32 ÉTHIOPIE Un différend frontalier avec l Érythrée et l évolution d une situation précaire en Somalie menacent la stabilité politique de l Éthiopie. Les indicateurs sanitaires du pays, dont la population atteint 75 millions d habitants, se situent loin derrière la moyenne de l Afrique subsaharienne. Le manque de médecins spécialisés et de chirurgiens en dehors de la capitale rend l accès aux soins chirurgicaux difficiles dans les zones rurales, qui comptent pourtant 85% de la population. Une part importante de la mortalité maternelle est expliquée par ce manque d accès aux soins dans ces régions. PRÉVENIR LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MÈRE À L ENFANT Mekelle La mission comporte 8 volets : prévention de la TME (actuellement par Viramune) ; référence des femmes enceintes vers le programme d accès aux ARV de l hôpital ; formation des conseillers des centres de dépistage et transfert de compétences ; dépistage volontaire du VIH ; sensibilisation/prévention sur le VIH et la TME ; reconstruction de la maternité ; fourniture de médicaments, lait maternisé et consommable ; conseils et pratiques d alimentation des enfants. L évolution autorise maintenant l utilisation des traitements ARV, disponibles gratuitement à l hôpital de Mekelle. Les femmes enrôlées dans le programme de PTME sont systématiquement référées à l unité ARV et en bénéficient le cas échéant. Une prolongation des activités de sensibilisation, formation et monitoring est en cours dans la suite de cette première phase. Baromètre au 31/12/ /08/ /01/2007 Avancement de la mission FORMER AUX SOINS OBSTÉTRICAUX ET CHIRURGICAUX Tigray/Axum La mission vise à réduire la mortalité materno-infantile et compte 3 axes : poursuite du transfert de connaissances ; formation d équipes complètes de bloc opératoire pour les centres de santé périphériques ; accès aux soins des populations les plus démunies, essentiellement à la chirurgie générale d urgence et à la césarienne. La formation d équipes par les formateurs du Tigray sera poursuivie pendant 1 an. Une troisième session de formation a débuté en février 2007 pour 9 mois. La formation d un formateur éthiopien pour la chirurgie, programmée début mars, durera un an. Baromètre au 31/12/ /10/ /12/2007 Avancement de la mission Mortalité infantile : 110 Espérance de vie à la naissance : 47,6 IDH 0,371 ; rang 170/177 PIB/habitant ($) 114 Rapport sur le développement humain 2006, PNUD Population bénéficiaire directe projet 1 : 200 couples mèreenfant séropositifs - enfant, femmes enceintes directe projet 2 : indirecte projet 1 : indirecte projet 2 : Personnel local projet 1 : 4 local projet 2 : 4 expatrié projet 1 : 5 expatrié projet 2 : 5 Responsables mission projet 1 : M.Saada mission projet 2 : G. Pascal terrain projet 1 : O.Evreux terrain projet 2 : D. Getachew/ O. Evreux siège projet : O. Mouzay Sources de financement projet 1 : MAE, MdM projet 2 : UNFPA, MdM Budget 2006 projet 1 : euros 2006 projet 2 : euros 31 LES MISSIONS INTERNATIONALES» AFRIQUE RAPPORT MORAL 2006

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