Solutés s de remplissage vasculaire. Cristalloïdes. Colloïdes. P c. π c. Cahier des charges. Solutés glucosé 5 ou 10% P is. π is

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Solutés s de remplissage vasculaire. Cristalloïdes. Colloïdes. P c. π c. Cahier des charges. Solutés glucosé 5 ou 10% P is. π is"

Transcription

1 Solutés s de remplissage vasculaire Pr Alexandre OUATTARA Service d Anesth Anesthésie sie Réanimation II, Hôpital du Haut-Lévêque, Groupe Hospitalier Sud, CHU de BORDEAUX Avenue Magellan 3364 Pessac cedex alexandre.ouattara@chu-bordeaux.fr Jv (Loi de Starling) ) = L p A [(P c P is ) σ(π c π is )] Jv, le flux hydrique Lp, conductivité hydraulique de la membrane (perméabilité) A, surface endothéliale d échange Pc-Pi, gradient de pression hydrostatique entre le capillaire (Pc) et le secteur interstitiel (Pis) σ, le coefficient de réflexion osmotique de Staverman (membrane et molécule) πc -πis, gradient de pression osmotique des protéines (pression oncotique) entre le capillaire et le secteur interstitiel. P c π c Jv P is π is Système lymphatique Cahier des charges Préservation pression colloïdo-osmotique Préservation de l équilibre acido-basique Pouvoir d expansion au moins isovolémique(1%) Peu d effet indésirables sur l hémostase Pas d effet sur l inflammation Pas allergisant Coût minime Cristalloïdes Isotoniques - Ringer-lactate -Sérum saléisotonique - Isofundine Hypertoniques -NaCl7,5% Naturel Colloïdes -Albumine 4%, 5%, 2% et 25% Synthèse - Gélatines - Dextrans - Hydroxy-éthylamidons(HEA) Solutés glucosé 5 ou 1% Eau libre avec diffusion dans tous les comportements de l organisme (hyponatrémie et intoxication à l eau) Ne sont pas des solutés s de remplissage et ne peuvent se substituer au plasma Pour remplir le secteur vasculaire d un litre il faudrait perfuser 14 litres de glucosé!

2 Cristalloïdes isotoniques En raison d une diffusion facilitée dans le secteur interstitiel, ils permettraient un rétablissement précoce du potentiel de membrane et du fonctionnement cellulaire normal lors des hypovolémies majeures Haupt MT et al. Crit Rev Lab Sci 1989 Apport en cristalloïdes très supérieur au volume àcompenser (X2-3 fois???) et prolongédans le temps (risque d inflation hydro-sodée) Drobin D et al. Anesthesiology 1999 Utilisation massive de cristalloïdes isotoniques peut avoir des effets néfastes sur la microcirculation Funk W et al. Anesthesiology 1995 Acide hyperchlorémique (sérum salé) Vasculaire Interstitiel Intracellulaire 7 Cristalloïdes isotoniques 25% 75% 1H Expansion volémique / 5 ml perfusé Secteur interstitiel : surcharge hydro-sodée!! NaCl Durée expansion volémique Etude expérimentale chez le Hamster Hémodilution normovolémique(ht finale = 3%) 3 groupes: contrôle vs RL vs Dextran Critère de jugement: vélocitégr capillaire et pression partielle en O 2 Capillary RBC velocity Oxygen partial pressure,4 2 velocity (mm/sec),3,2,1 * CTRL Dx RL PO2 (mmhg) * CTRL Dx RL before HD end of HD 6 min later before HD end of HD 6 min later Funk et al. Anesthesiology 1995

3 Cristalloïdes Etude rétrospective (n=3147 patients) dont 112 insuffisance rénale ( 36%) Identification des facteurs de risque de mortalité CritCare Med 28 Paramètre Isofundine Plasma NaCl 9% Plasmalyte RL Na + (mmol/l) K + (mmol/l) 4 4,5 5, 4 Ca 2+ (mmol/l) 2,5 2,5 1,4 Mg 2+ (mmol/l) 1 1,25 1,5 Cl - (mmol/l) Lactate (mmol/l) Acétate (mmol/l) Malate (mmol/l) HCO3- (mmol/l) Osmolarité (mosm/l) 27, Pouvoir d expansion volumique dépend de l état volémique du patient Sérum salé«isotonique»est en fait légèrement hypertonique et n a rien de physiologique. Sa une teneur en chlore importante et expose au risque d acidose hyperchlorémique (Equation de Stewart) RL, Isofundineet le Plasmalytesont des solutés balancés (lactate, acétate et/ou malate) Sa solution tampopour le RL est le lactate. Il est hypotonique Isofundine utilise comme tampon l acétate et le malate Plasmalytele tampon est l acétate. Pouvoir d expansion volémique augmente chez le patient hypovolémique (pression hydrostatique basse, constante d élimination/ 4) The CRYSTMAS Study Guidet et al. Critical Care 212 Etude prospective, multicentrique, randomisée, contrôlée Patients septiques (n=196) Evaluation efficacité et sécurité des HEA/cristalloïdes Van der Heijden et al. Crit Care Med 29 NS 3 ml de différence, pertinence clinique?

4 Mohd Yunos N et al. JAMA 212; 38: Etude pilote avant/après (28 vs 29) Stratégie remplissage libérale vs restrictif en teneur en chlore Solutés s hypertoniques Solutés hyperosmotiques: osmolalité> 3 mosm.kg -1 (plasma) Espace de diffusion réduit au compartiment extracellulaire solutéhyperoncotique, solutéhyperosmotiquedont l espace de diffusion est réduit au compartiment plasmatique Soluté salé hypertonique (SSH) à 7.5% = soluté de référence Conséquences de la perfusion de SSH sur le compartiment vasculaire sur l hémodynamique SSH Transferts hydriques après perfusion de SSH 3 Compartiment vasculaire 2 1 H 2 O 4 Interstitium Na + K + 5 Compartiment intracellulaire Variations de volume différents compartiments après s injection de SSH/dextran 7 (6%) SSH + Colloïde % volume Change plasma blood interstitium intracellular Infusion Time (sec) Mazzoni et al, Am J Physiol 1988 ; 255 : H % volume Change red blood cells endothelium tissue cells Infusion Time (sec) Intérêt d associer un dextranou un HEA Renforce effet expansion volumique (intensité et temps) RescueFlow (NaCl7.5%, dextran7 6%) HyperHES (NaCl 7.2%, HEA 2/.5/6%) Plasma volume expansion( ml/ml) 2. RL 1.8 Dextran 1.6 CHS HSD Time (min) Kramer, 1997

5 Les différents SSH hyper osmotiques RescueFlow HyperHES Concentration NaCl 7,5% NaCl 7,2% électrolytes Concentration sodium 1283 mmol l mmol l -1 Osmolarité théorique 2567 mosmol l mosmol l -1 Colloïde Dextran 7 HEA 2 /,5 Présentation Poche souple 25 ml Poche souple 25 ml Dose recommandée Bolus unique 25 ml Bolus unique 25 ml Laboratoire BioPhausia AB, Belamont Fresenius Kabi RescueFlow NaCl7,5% + Dextran7 6% Poche de 25 ml Bolus unique 4 ml/kg (25 ml pour 6-7 kgs) Traitement initial de l hypovolémie avec hypotension en rapport avec un état de choc traumatique HyperHES 7 NaCl 7,5% NaCl7,2% + HEA 2/.5/6% Poche de 25 ml Bolus unique 4 ml/kg (25 ml pour 6-7kg) Traitement de première intention, àdose unique, de l hypovolémie aiguëavec état de choc Expansion volémique / 1 ml perfusé Rescueflow ou HyperHES Moins allergisant +++ Ringer-Lactate ou SS isotonique Durée expansion volémique Albumine humaine Albumine humaine Seul colloïde d origine humaine utilisable comme soluté de remplissage 55% des protéines plasmatiques, 7% de la pression oncotique Principale protéine du pouvoir oncotique du plasma Transport de médicaments, hormones, enzymes Activité«scavengerdes ROS» PM = 69 daltons Solutions iso-osmolaires à 4% (hypo-oncotique) et 2% (hyper-oncotique) Taux de transfert du capillaire vers le secteur interstitiel : 5% par heure ( sepsis ou insuffisance cardiaque) Pouvoir d expansion volémique 8%(Alb4%) et 4%(Alb2%) Durée e d expansion d volémique heures 1/2 vie d élimination : 18 jours, catabolisme par le système réticuloendothélial Pouvoir d expansion volémique : 18 à 2 ml.g -1 Cout et nécessité d une traçabilité

6 N Engl J Med 24 7 NaCl 7,5% Expansion volémique / 1 ml perfusé Albumine 2% Rescueflow ou HyperHES Albumine 4% Etude prospective, randomisée et multicentrique Patients hypovolémiques(n=6997) Critère de jugement: Mortalité à J28 NS Ringer-Lactate ou SS isotonique Durée expansion volémique N Engl J Med 27 Caironi P et al. N Engl J Med 214;

7 Balance hydrique: alb / crist Aggravation des lésions inflammatoires de la CEC: Poumon ALBUMINE RL Eau extravasc (ml/kg) Russell, J Journal of Cardiothoracic Vasc Anesth 24; 18: Rex S. European Journal of Anaesthesiology 26; 23: 1 9 Colloïdes de synthèse Caractéristiques physicochimiques communes Poids moléculaire moyen en poids Poids moléculaire (kda) PM PMp Viscosité [C] intrinsèque Soluté PMn Viscosité dynamique Poids moléculaire moyen en nombre PMp/PMn PMn Indice de polydispersion Viscosité rapportée au solvant Colloïdes de synthèse Gelatines Polypeptides obtenus par hydrolyse du collagène osseux de bœuf gélatines fluides modifiées GFM (Plasmion, Gélofusine ) gélatines à pont d urée (Haemacel ) Solutés légèrement hypertoniques Viscositéélevée pour les GFM Rhéologie : temps d agrégation et seuil de dissociation des GR Élimination essentiellement rénale Pas d accumulation dans l organisme Teneur élevéen Ca 2+ (Haemaccel ) Attention aux hypercalcémies, aux hypokaliémies et aux digitaliques Risque allergie non négligeable Colloïdes de synthèse Dextrans Ne sont plus commercialisés en France Polysaccharides d origine bactérienne Élimination rénale dépendante de la taille des molécules Métabolisation avec synthèse de CO 2 Réaction allergisantes +++ Rhéologie Viscosité sanguine / autres substituts à hémodilution équivalente (D4) temps de formation des rouleaux érythrocytaires Baisse de l adhésion leucocytaire Stoltz JF et al. Ann Fr Anesth Réanim 1986 ; 5 : Expansion volémique / 1 ml perfusé NaCl 7,5% Albumine 2% Rescueflow ou HyperHES Rhéomacrodex Gélatines Albumine 4% Ringer-Lactate ou SS isotonique Durée expansion volémique

8 Les colloïdes de synthèse Hydroxyéthylamidons (HEA) Polysaccharides naturels (polymères de glucose) synthétisés àpartir de l amidon de mais (ou pomme de terre) Modification pour limiter leur hydrolyse enzymatique par l' α-amylase en C1 (hydroxyéthylation) Substitution sur une molécule de glucose d un carbone C2 ou C6 (ou C3) par un radical hydroxyle Taux de substitution molaire (TSM), correspondant au nombre moyen de substitution par molécule de glucose (de à1) et conditionne la pharmacocinétique de l HEA. Substitution C2 /C6 (effet amylase en C1) conditionne la durée d expansion volémique mais aussi la toxicité TSM et rapport C2/C6 va indirectement conditionner la toxicité du produit (accumulation) Poids moléculaire (en nombre ou en poids) va conditionner la pharmacocinétique mais surtout les effets indésirables Concentration Poids moléculaire Voluven 6% 13/,4 C2/C6,9 TSM 7 NaCl 7,5% Expansion volémique / 1 ml perfusé Albumine 2% Rescueflow ou HyperHES Rhéomacrodex Gélatines Albumine 4% Voluven Elohes Ringer-Lactate ou SS isotonique Durée expansion volémique HEA de 3 ième et 4 ième génération: Solution «balancée» ou équilibrée Boldt J Anesth Analg 29;18: VERSUS 6% C2/C6 = 6/1 (9/1 pour voluven) donc durée de vie plus courte Durée d action moindre, accumulation moindre et toxicité moindre

9 Composition des solutés Efficacité et durée d expansion volémique Plasma NaCl,9% RL isofundine Albumine 4% HEA Gelatine 13/4 Hexten d 67/,7 5 HEA 13/4 balancé NA Cl K+ 4,2-5, Mg ,5 1 Phosphate 1, Ca++ 2,5-1,84 2, ,5 2,5 Lactate 1-28, Acétate Malate Osmolarité (mosmol/l) Osmolalité (mosmol/kg H2O) Tonicité iso iso hypo iso iso hypo iso iso iso Soluté Efficacité pour 1ml Durée (h) Cristalloides RL 19,5 NaCl,9% 25,5 NaCl 7,5% 3-7,5 Colloides Naturels Albumine 4% Albumine 2% Colloides Synthèse Dextrans Rheomacrodex Hemodex Gélatine Plasmion Gelofusine Haemacel HEA Elohes Hesteril Voluven Effets secondaires des solutés de remplissage vasculaire Allergie Communs Surcharge volémique si cardiopathie solutions concentrées Hémodilution Hématocrite et facteurs de la coagulation Rhéologie Spécifiques Allergie Hémostase Tolérance rénale Tolérance hépatique Risque infectieux ALBUMINE réactions anaphylactoïdes par patient :,99% HEA tolérance immuno-allergique proche de celle de l albumine l (,58%) Effet du stockage par le SRE sur l immunité à long terme? DEXTRANS réactions anaphylactoïdes,273 % par patient si PM élevé GÉLATINES 6 x Risque HEA surtout GPU (,852%) mécanismes? Laxenaire et al. Ann Fr Anesth Réanim 1994 ; 13 : 31-3; Ann Fr Anesth Réanim 22 ; 21 Suppl 1 : Toxicité rénale des HEA Caractère hyperoncotiquede la molécule (chute de la filtration glomérulaire) Dépôts tubulaires d HEA (vacuoles des tubules proximaux) Augmentation de la viscosité urinaire tubulaire Recours à l EER dans les 8 jours suivant le greffe rénale 5% versus 33% (P<,5)

10 Etude VISEP Etude randomisée prospective multicentrique double aveugle Contexte : sepsis 527 patients HEA 2/,6 ( Elohes) vs RL Guidet et al. Critical Care 212 NS Etude prospective, multicentrique, randomisée et contrôlée sepsis sévère (n=196) HEA6% 13/,4 versus NaCl,9% Critère de jugement principal: volume soluté pour obtenir une PAM 65 mmhg et 2 des 3 critères (PVC 8-12 mmhg, DU> 2 ml/kg/h ou SvcO2 > 7%) Critère de jugement secondaire= Insuffisance rénale, durée de séjour, mortalité à 9J Mortalité (Etude 6S) Objectif : Comparaison de la sécurité et l efficacité des HEA nouvelle génération (13/,4) et du NaCl,9% comme soluté de remplissage chez les patients de réanimation ETUDE CHEST NEJM

11 NS Anesth Analg 213;116:35-48 Méta-analyse (59 études) Patients périopératoires (n=4529) HEA (n=2139) Contrôle (n=239): colloïdes synthèse ou naturel et cristalloïdes Recours à l EER postopératoire Publications Patients 7 études rapportent le recours à l EER HEA Contrôle OR [IC 95%] Valeur de P 7/388 (1,8%) 12/42 (3,%),6 [,23-1,53],35 A l exception d une étude, les solutés contrôles étaient des colloïdes Albumine

12 Zarychanski R et al. JAMA 213;39: JAMA 213 Etude prospective, randomisée et multicentrique (F, B, C, T, Alg) Objectif: les colloïdes altèrent-ils la mortalité par rapport aux cristalloïdes? Patients: ICU patients (n=2857) nécessitant un remplissage pour une hypovolémie aigue Traitements: - Colloides(gelatines, albumine 4%, 5%, 2% ou 25%, dextrans, HEA) - Cristalloïdes (NaCl,9%, RL) Critères de jugements: mortalitéà28 jours et 9 jours Dose cumulée de remplissage sur les 7 jours après admission: 2 ml [DIQ:1-352] versus 3 ml [DIQ:5-352] (P<,1)

13 NS Anomalies de l hémostase par Gélatines NS Agrégation plaquettaire induite par la ristocétine vwf se lie à la gélatine par ses sites de liaison au collagène vwfag par augmentation de la clairance des complexes vwf-gélofusine synthèse de thrombine de Jonge et al.thromb Haemost 1998; 79: In vitro GF modifiée et à pont d urée diminuent la formation du caillot Affinité des gélatines pour la fibronectine Altération de la polymérisation des monomères de fibrine Mardel et al. Br J Anaesth 1998; 8: GPU agrégation impliquant GPIIb-IIIa (concentration en calcium élevée) Mortelmans et al. Anesth Analg 1995; 81: Anomalies de l hémostase HEA Albumines 5% vs HEA 13/,4 Choi YS et al. Minerva Anestesiol 21;76: VIII vwf VIII vwf VIII vwf polymérisation de la fibrine Priming de CEC en chirurgie cardiaque VIII vwf vwf TS TT fibrinogène ne NS Respect des modalités d administration des HEA (33 ml.kg -1 )

14 Albumine / HEA 13/,5 Schramko A et al. Anesth Analg 29;18:3 6 Albumine 4% versus HEA 2/,5 ou 13/,4 Priming RL 2 ml Meilleure performance hémostatique pour Alb +++ Conséquences cliniques (HEA) Kozek-Langenecker et al. Anesth Analg 28;17:382 9 Meta-analyse en chirurgie cardiaque 459 patients dans 7 etudes cliniques HES 13/.4, vshes 2/.5. Diminution saignementet transfusion HES 13/.4 vs HES 2/.5 Pas de différencesurla mortalité HEA versus Gelatine et saignement Van der Linden P et al. Anesth Analg 25;11: Effets indésirables des HEA HES 13/,4 (5 ml/kg) versus gelatine Saignement identique Pas d anomalie d hémostase (tests de routine) Pas de différence hémodynamique Ne pas utiliser les HEA à fortes concentrations (>13 kda) Doses maximales quotidiennes 33 ml.kg -1 Risque infectieux Albumine et transmission de virus Origine plasmatique, fractionnement, aucune transmission de virus infectieux àce jour Albumine et prions pas de cas documenté de transmission d un agent non conventionnel Gélatines Faible risque de transmission de l agent de l encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) Extraction chimique détruisant l infectivité de l agent responsable de l ESB Dénaturation de 6 semaines à ph12 Hydrolyse de base à 115 C Filtration Chauffage à 138 C

15 Conclusion Pas de recommandation officielle sur l utilisation d un colloïde par rapport aux cristalloïdes en périopératoire Limiter les apports inutiles Mesure du BES périopératoire Limiter à + 12 ml Recommandations officielles sur utilisation HEA Si HEA: HEA 13/,4 +++ (dose maximale 33 ml.kg-1) Allergie +++ (gélatines et dextrans) Pas de recommandation officielle sur les solutés balancés RL est un solutébalancé! Isofundine est mieux balancé?

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants

Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Hémorragies cérébrales et nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP BHR, Boeringer, LFB, Fresenius-Kabi, Integra-Neurosciences Patient

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille

Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive. C Decoene PH CHRU Lille Monitoring de l hémoglobine au bloc opératoire Place d une mesure continue non invasive C Decoene PH CHRU Lille objectif Le taux d hémoglobine intervient dans : Le transport d O2 L hémostase L équilibre

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE La mise au point préopératoire par un anesthésiste permet de mieux planifier l organisation de la salle d opération, d éviter

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation

Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation Comprendre et résoudre les problèmes infirmiers de l épuration extra rénale en réanimation C.Simonetti M.Castanier (Marseille) A.Moreau (Hospal France) Epuration extra rénale (EER) en réanimation 1. Améliorer

Plus en détail

Monitoring non invasif dans l état de choc

Monitoring non invasif dans l état de choc Monitoring non invasif dans l état de choc Congrès AER - Lyon 2013 Pr Carole SCHWEBEL Réanimation Médicale - CHU Grenoble Inserm 1039 Radiopharmaceutiques Biocliniques mon intervention ne présente aucun

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Aspects pratiques du traitement de la MTEV

Aspects pratiques du traitement de la MTEV JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,

Plus en détail

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM)

Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) Hématologie biologique (Pr Marc Zandecki) Faculté de Médecine CHU 49000 Angers France Surveillance biologique d'un traitement par Héparine de Bas Poids Moléculaire (HBPM) 1. Structure et mode d'action

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 avril 2014 BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA DCI Code ATC (2012) Motif de l

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE CLINIMIX AVIS DE LA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE BAXTER_CLINIMIX N9G15 E et N12G20E_Avis CT_14-02-2007.pdf BAXTER_CLINIMIX N9G15E N12G20E N14G30 N17G35_Avis CT_12-12-2001.pdf BAXTER_CLINIMIX changement

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine

voie extrinsèque voie intrinsèque VIIa IXa XIa XIIa IX XI prothrombine Xa, V, Ca, PL thrombine IIa facteurs contact XII fibrinogène fibrine Les nouveaux anticoagulants oraux Pierre Avinée EPU B Septembre 2012 Anticoagulants:pourquoi des nouveaux? Héparines Voie parentérale (1 à 3 fois par jour) Surveillance biologique (HNF) Risque: TIH, ostéoporose

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux

Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux. Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Evaluation péri-opératoire de la tolérance à l effort chez le patient cancéreux Anne FREYNET Masseur-kinésithérapeute CHU Bordeaux Je déclare n avoir aucun conflit d intérêt en lien avec cette présentation

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

glycémique en réanimation

glycémique en réanimation Les techniques de surveillance glycémique en réanimation M. Kopff-Uberall, M. Hasselmann Service de Réanimation Médicale, Hôpitaux Universitaires Université Louis Pasteur - Strasbourg Les Hôpitaux Universitaires

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton

Thrombotiques. Réanimation. Limoges Sept 2008. B. Honton Les Nouveaux Anti- Thrombotiques DESC Réanimation Médicale Limoges Sept 2008 B. Honton La coagulation pour les Nuls LA PROBLEMATIQUE en réanimation SEPSIS et ARDS: Activation de la voie extrinsèque Augmentation

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF

PICT DOSAGE DES ANTICOAGULANTS 1. PEFAKIT PICT. Dosage chronométrique. PEFAKIT PiCT. PEFAKIT PiCT Calibrateur HNF. PEFAKIT PiCT Contrôles HNF Dosage chronométrique PICT 1. PEFAKIT PICT Nombre de tests 8-505-01 coffret 80 3 flacons d activateur (2 ml) 3 flacons de réactif Start (2 ml) Mesure des anticoagulants par méthode chronométrique. 1 2

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 janvier 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 janvier 2006 ADVATE 1500 UI, poudre et solvant pour solution injectable 1 flacon(s) en verre de 1 500 UI - 1 flacon(s) en verre de 5 ml avec matériel(s) de perfusion(s)

Plus en détail

ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER)

ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER) Hôpital de Bicêtre Département d'anesthésie-réanimation Réanimation Chirurgicale ÉPURATION EXTRA-RÉNALE (EER) PROTOCOLE DU SERVICE 1 SOMMAIRE Principes de l épuration extra-rénale...3 Mise en place et

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

AVK AVEC ASSISTANCE! ADOS EN EXAMEN : Pharmacologie et Effets sur les tests d hémostase

AVK AVEC ASSISTANCE! ADOS EN EXAMEN : Pharmacologie et Effets sur les tests d hémostase ADOS EN EXAMEN : Pharmacologie et Effets sur les tests d hémostase Pr. I. Elalamy Service d Hématologie Biologique Hôpital Tenon ER2 UPMC Paris Clot progression driven by blood borne hypercoagulability

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

Comment évaluer. la fonction contractile?

Comment évaluer. la fonction contractile? Comment évaluer la fonction contractile? Pr Xavier MONNET Service de réanimation médicale Hôpital de Bicêtre Assistance publique Hôpitaux de Paris Conflit d intérêt Pulsion Medical Systems CAP PiCCO Echocardiographie

Plus en détail

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver.

Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Syndicat des apiculteurs de Thann et environs Quel sirop choisir pour le nourrissement d hiver. Auteurs : R.Hummel & M.Feltin Octobre 2014 Les sirops de nourrissement : La qualité des sirops utilisés pour

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Que sont les. inhibiteurs?

Que sont les. inhibiteurs? Que sont les inhibiteurs? TABLE DES MATIÈRES Publié par la Fédération mondiale de l hémophilie (FMH) Fédération mondiale de l hémophilie, 2010 La FMH encourage la redistribution de ses publications à des

Plus en détail

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes 1 Marché global des anticoagulants Un Marché en explosion: 6 milliards de $ en 2008 9 milliards de $ attenduen

Plus en détail

Prise en charge des hémorragies par les NACO et autres protocoles

Prise en charge des hémorragies par les NACO et autres protocoles Prise en charge des hémorragies par les NACO et autres protocoles de SU en évolution Objectifs Comprendre que les NACO sont largement utilisés en pratique clinique Discuter des protocoles nouveaux et en

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques PY Cordier Service de Réanimation HIA Laveran - Marseille Février 2014 Introduction Anticoagulants oraux : historique Antivitamines K

Plus en détail

Intoxication par les barbituriques

Intoxication par les barbituriques Intoxication par les barbituriques GH. Jalal, S. Achour, N. Rhalem, R. Soulaymani 1. Cas clinique : L unité d information toxicologique du Centre Anti Poison du Maroc a été contactée par une clinique privée

Plus en détail

Vendredi 16 et Samedi 17 mars 2012

Vendredi 16 et Samedi 17 mars 2012 34 réunion 2012 RETROUVEZ-NOUS SUR INTERNET www.jepu.net Programme complet Informations et inscriptions avec paiement sécurisé CNIT - Paris la Défense 2, place de la Défense Paris Contact J.E.P.U. ANESTHÉSIE

Plus en détail

Syndromes coronaires aigus

Syndromes coronaires aigus CONGRES American College of Cardiology J.P. COLLET Service de Cardiologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS. Syndromes coronaires aigus L American College of Cardiology a encore montré le grand dynamisme

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche

Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche Anesthésie locorégionale et anticoagulants : nouvelle approche N. ROSENCHER, L. BELLAMY Toutes les recommandations sur l association de l anesthésie médullaire avec les anticoagulants reposent actuellement

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Les anticoagulants oraux directs: Pr. David SMADJA Service d hématologie biologique, HEGP, Paris Inserm UMR-S 1140, Université Paris Descartes

Les anticoagulants oraux directs: Pr. David SMADJA Service d hématologie biologique, HEGP, Paris Inserm UMR-S 1140, Université Paris Descartes Les anticoagulants oraux directs: -Quel positionnement dans la MTEV? -Quelle est la place de la biologie dans leur suivi/utilisation? Pr. David SMADJA Service d hématologie biologique, HEGP, Paris Inserm

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

NUTRINEAL MC PD4 MONOGRAPHIE. Solution d acides aminés à 1,1 % pour la dialyse péritonéale. Solution pour dialyse péritonéale

NUTRINEAL MC PD4 MONOGRAPHIE. Solution d acides aminés à 1,1 % pour la dialyse péritonéale. Solution pour dialyse péritonéale MONOGRAPHIE NUTRINEAL MC PD4 Solution d acides aminés à 1,1 % pour la dialyse péritonéale Solution pour dialyse péritonéale Corporation Baxter 7125, Mississauga Road Mississauga (Ontario) L5N 0C2 www.baxter.ca

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Sysmex Educational Enhancement & Development

Sysmex Educational Enhancement & Development Sysmex Educational Enhancement & Development Bulletin d information SEED-Afrique No 6 Le rôle du test D-dimères dans le diagnostic clinique. Introduction à la coagulation L objectif de ce bulletin est

Plus en détail

Les définitions des saignements ACS/PCI

Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions des saignements ACS/PCI Les définitions classiques et leurs limites Les nouvelles définitions Des éléments pour de futures définitions François SCHIELE, CHU de BESANCON Définition «classique»,

Plus en détail

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF?

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? Chokri Ben Hamida Service de réanimation médicale de Sfax La Thrombose une réalité qui tue La maladie thrombo-embolique

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité

Plus en détail

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc.

NAVA pourquoi pas. Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. NAVA pourquoi pas Stéphane Delisle RRT, PhD, FCCM Mohamed Ait Si M Hamed, inh. BSc. 7e Symposium en thérapie respiratoire HSCM 1 décembre 2012 Le mode NAVA o Neurally Adjusted Ventilatory Assist Neuro-Asservissement

Plus en détail

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE PLAN I) Rappels d anatomie physiologie II) IRC: Définition Traitement: hémodialyse, dérivation péritonéale, greffe III) Hémodialyse Définition Principes Législation IV)

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions Préparations pharmaceutique Cours de en 2ème petites Année quantités de Master en Pharmacie Liquides oraux : solutions, Préparation sirops pharmaceutique et suspensions en petites quantités Section des

Plus en détail

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes

Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les anticoagulants oraux: des AVK aux «NOACs» NOACs ou NACOs? NACO: Contraction de «Narcissistes compacts» Bandes des rues de Mexico responsables d incivilités permanentes Les Nacos ne boivent pas d alcool

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail