DiagnostiC Des maladies infectieuses BIOLOGIE MOLÉCULAIRE apport de la biologie Philippe nicollet, Cyril maingourd moléculaire 0,05 CfC

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DiagnostiC Des maladies infectieuses BIOLOGIE MOLÉCULAIRE apport de la biologie Philippe nicollet, Cyril maingourd moléculaire 0,05 CfC"

Transcription

1 Philippe nicollet, Cyril maingourd Laboratoire d analyses Sèvres-Atlantique 210, avenue de la Venise-Verte BP 570, Niort Cedex philippe.nicollet@lasat.fr cyril.maingourd@lasat.fr 0,05 CfC par article lu BIOLOGIE MOLÉCULAIRE apport de la biologie moléculaire au diagnostic de laboratoire des maladies infectieuses La PCR (polymerase chain reaction) est un outil diagnostique performant en constante évolution. Afin d optimiser le résultat de l analyse, le praticien doit raisonner son prélèvement selon la pathogénie et les particularités de l agent infectieux. Résumé favec les techniques de biologie moléculaire (PcR ou polymerase chain reaction), plus sensibles et plus rapides que les méthodes traditionnelles, se sont développés des tests d identification pour la plupart des micro-organismes infectieux d intérêt chez les bovins. fla technique PcR continue d évoluer pour donner un plus grand nombre d informations (quantification), ainsi qu une simplification de son utilisation. fparallèlement à ces progrès techniques du diagnostic vétérinaire, le praticien se trouve confronté à des résultats d analyse dont l interprétation nécessite une compréhension de la pathogénie de la maladie, des propriétés de l agent infectieux et des modalités de prélèvement. Les succès de la génétique moléculaire et les progrès effectués en génie génétique ont rendu possible la mise en évidence de séquences d ADN ou d ARN de manière très spécifique. La biologie moléculaire appliquée au diagnostic date de 1985 et porte le nom d amplification enzymatique en chaîne d ADN in vitro. Cette technique plus connue sous le sigle PCR (polymerase chain reaction) permet d amplifier n importe quel fragment de matériel génétique en quelques heures (encadré complémentaire sur Vet.fr). Par sa capacité à amplifier des séquences d acides nucléiques présentes en très faibles quantités dans un échantillon, la PCR est d un intérêt fondamental dans les domaines du diagnostic vétérinaire. Elle permet d envisager la détection d un agent infectieux directement dans un échantillon biologique complexe même si celui-ci est faiblement contaminé ou dans un mélange d échantillons de plusieurs animaux, ce qui est une particularité toute vétérinaire. L utilisation de cette technologie est également très intéressante quand l agent pathogène est de culture délicate, voire impossible (par nature ou à la suite d un traitement antibiotique précoce), ou lorsque les résultats microbiologiques classiques sont obtenus après un délai très long ou qu ils manquent de spécificité [8]. Complémentaire de la sérologie et de la culture pour le diagnostic de nombreuses maladies (paratuberculose, diarrhée virale bovine [BVD], fièvre Q, chlamydiose, toxoplasmose, néosporose, etc.), la PCR fait l objet actuellement de textes officiels et, prochainement, d une norme Afnor. Largement présente depuis plusieurs années dans les laboratoires vétérinaires (notamment depuis la crise de la fièvre catarrhale ovine [FCO] entre 2007 et 2008), cette technique suscite encore un certain nombre de questions parmi les praticiens sur les prélèvements, les limites de détection, la confiance à accorder à un résultat PCR et la façon de l interpréter. particularités des prélèvements destinés À la pcr Quelle que soit l analyse conduite, un prélèvement erroné est source d erreur pour le résultat et le diagnostic final. Il est important pour le praticien de maîtriser les règles générales d un prélèvement pour réaliser une analyse PCR. 1. les prélèvements sont-ils adaptés? Bien choisir le site de prélèvement L analyse PCR, qu elle soit quantitative ou qualitative, consiste à rechercher l ADN ou l ARN d un agent pathogène, et non pas les conséquences de sa présence, comme le font les analyses sérologiques. Le prélèvement doit être raisonné en fonction de la pathogénie, et concerner un milieu ou un organe où l agent pathogène est présent ou se multiplie. Cette donnée est donc primordiale et varie selon l agent recherché [18]. Ainsi, une analyse 104 Le Point Vétérinaire / 2011 / Maladies infectieuses des ruminants : actualités

2 Diagnostic infectieuses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic de laboratoire des maladies infectieuses (1) Dans le cas d une reverse transcriptase, ou transcription inverse, qu il ne faut pas confondre avec une real time-pcr, de l ADN est généré à partir d une copie d ARN cible. PCR paratuberculose ne peut s effectuer sur le sang, pas plus que la recherche PCR de la fièvre Q. Être attentif aux modalités de prélèvement Selon leur concentration, certains produits peuvent être potentiellement inhibiteurs de la PCR : talc des gants de prélèvement, héparine (tubes à bouchons verts), glycérol, éthanol, ADN à fortes concentrations (prélèvements hautement polycontaminés par de nombreuses bactéries ou moisissures), EDTA à concentrations élevées, etc. Autant que possible, le praticien veille à respecter les consignes du laboratoire en matière de prélèvement (utiliser des tubes EDTA lors de recherche BVD sur sang total, pas de gel alcoolisé pour les prélèvements fécaux lors de recherche de paratuberculose, etc.). L étape d extraction de l ADN permet en général de se débarrasser des inhibiteurs. Cependant, certains produits peuvent gêner l analyse PCR, et, a minima, la rendre moins sensible. Un échantillon positif peut en entraîner d autres Par la très grande sensibilité des méthodes PCR, il convient de prévenir tout risque de contamination du prélèvement en utilisant du matériel stérile à usage unique (aiguilles, gants, pots). De même, le praticien doit éviter de récupérer des prélèvements souillés par l environnement (placentas ou fèces dans la litière, par exemple), notamment lors de recherche d agents infectieux résistants comme Mycobacterium paratuberculosis ou Coxiella burnetii. 2. Quelle température de conservation du prélèvement? L analyse PCR détecte un acide nucléique : un ADN ou un ARN. Ces molécules ne doivent pas être dégradées entre le moment où le prélèvement est effectué et celui où il arrive au laboratoire. Or, après le prélèvement, les cellules, les bactéries ou les virus commencent à mourir, et leur ADN ou ARN est mis à nu. Les acides nucléiques sont rapidement dégradés par des DNases (ou RNases), enzymes présentes partout dans l environnement. Comme tout système enzymatique, il fonctionne beaucoup moins bien à des températures basses. C est pourquoi les prélèvements doivent être rapidement mis au froid positif. Les cycles de congélations et de décongélations cassent l ADN, et doivent donc être évités le plus possible. 3. Une validation de la qualité des échantillons est nécessaire pour le laboratoire Lors d un diagnostic par PCR, il est indispensable pour le laboratoire d utiliser un contrôle interne [6]. Ce dernier est une molécule d ADN (pour la PCR) ou d ARN (pour la RT-PCR [Reverse-Transcritptase PCR]) (1) qui va être amplifiée en même temps que la cible recherchée. Idéalement, le contrôle interne est présent dans le prélèvement de départ, et permet donc d évaluer la qualité de toute la chaîne d analyse, à savoir celle du prélèvement, la conservation avant réception au laboratoire, la conservation au laboratoire, la qualité de l extraction des acides nucléiques et celle de l amplification (absence d inhibiteurs de la PCR). Si le contrôle interne est bien amplifié, le prélèvement a été correctement réalisé et conservé avant son envoi au laboratoire, pendant l envoi, puis au laboratoire. De plus, la révélation de ce contrôle interne traduit l absence d inhibiteurs de la réaction de PCR et permet donc de valider un résultat négatif sur un prélèvement donné. InterprétatIons des résultats pcr En diagnostic de routine, la méthode d analyse idéale pour le praticien doit permettre d aboutir à un diagnostic de certitude, c est-à-dire d objectiver la présence ou non d un agent infectieux et de corréler celle-ci aux symptômes observés sur le terrain. En réalité, la plupart du temps, le résultat d analyse restitué par le laboratoire doit être confronté aux autres éléments de l examen de l animal ou du troupeau. De plus, il s interprète dans un contexte épidémiologique donné qui influence la valeur prédictive du résultat. Les exemples suivants, fréquemment rencontrés en pratique rurale bovine de routine, illustrent les apports, mais aussi les limites, de l analyse PCR de laboratoire. 1. PCR et diagnostic de la paratuberculose fla technique PCR consiste à détecter la présence d un fragment d ADN spécifique de M. paratuberculosis, après une étape d amplification. Elle peut être réalisée à partir des mêmes prélèvements que ceux utilisés pour la culture (ganglions mésentériques ou fèces). Théoriquement, cette méthode devrait permettre de détecter un très faible nombre de bactéries. Toutefois, sur le plan pratique, ses performances actuelles de sensibilité sont jugées équivalentes à celles de la coproculture, considérée actuellement comme la méthode de référence (de 70 % chez les animaux cliniques à 23 à 29 % chez les individus infectés subcliniques) [20, 21]. La technique PCR permet néanmoins d obtenir un résultat en 48 heures, avec une spécificité estimée à 100 %. La présence, assez fréquente, d inhibiteurs de la réaction d amplification dans les matières fécales constitue toutefois l inconvénient majeur de cette technique, conduisant alors à une analyse ininterprétable à rééditer. En raison de ses performances équivalentes (voire moins bonnes) à celles de la coproculture, mais de son coût supérieur (environ 30 ), la technique PCR est plutôt un test adapté aux situations d urgence (exportation) ou de confirmation clinique (situation dans laquelle la valeur prédictive négative de l examen est meilleure) [3]. Selon les données actuelles, la PCR ne dépiste qu un animal excréteur sur deux. Les erreurs par défaut (faux négatifs) peuvent résulter : - du caractère hétérogène de la répartition des amas de bacilles dans les fèces (la PCR est effectuée à partir d environ 1 g de fèces et M. paratuberculosis tend à se présenter sous forme d amas) [4] ; - de l intermittence de l excrétion ; - d un niveau d excrétion inférieur au seuil de sensibilité de la PCR (10 2 bacilles/g). Le Point Vétérinaire / 2011 / Maladies infectieuses des ruminants : actualités 105

3 (2) Automate VersaTREK. (3) Adiavet PARATB. Points forts les méthodes de la biologie moléculaire employées dans les laboratoires vétérinaires reposent sur la mise en évidence par amplification d acides nucléiques bactériens, viraux ou parasitaires. avec les techniques de PcR (polymerase chain reaction) se sont développés des tests d identification pour la plupart des microorganismes infectieux d intérêt chez les bovins globalement, les techniques fondées sur la PcR présentent des performances de sensibilité et de spécificité meilleures que les méthodes traditionnelles, et sont réalisées dans un délai plus court. l interprétation par le praticien des résultats d analyse nécessite une compréhension de la pathogénie de la maladie, des propriétés de l agent infectieux et des modalités de prélèvement. C est pourquoi des résultats PCR paratuberculose peuvent être discordants pour un même animal dans le temps, en fonction de la qualité du prélèvement, du moment où il est réalisé et de la prise d essai pour analyse au laboratoire. factuellement, plusieurs pistes d amélioration de la sensibilité de la méthode sont à l étude. L une d entre elles consiste à effectuer une culture de M. paratuberculosis en milieu liquide et à associer celle-ci à un système de détection automatisé de la croissance des mycobactéries (2). Les échantillons pour lesquels une croissance bactérienne est détectée (délai de 15 à 42 jours) sont ensuite analysés par PCR. Le gain de sensibilité estimée par plusieurs études menées dans des cheptels laitiers et allaitants pourrait aller jusque 40 %, par rapport à la PCR temps réel réalisée sur des échantillons analysés à J0 [2]. Une autre voie d amélioration de la sensibilité de la méthode consiste à augmenter la prise d essai de fèces, puis à filtrer celle-ci afin de récupérer une quantité accrue de M. paratuberculosis (3). En plus d améliorer le diagnostic individuel de routine, ces évolutions attendues permettraient d envisager avec de meilleures chances de succès (mais parfois un risque de déconvenue pour des éleveurs considérés comme indemnes à ce jour) les plans d assainissement ou de qualification de troupeau, voire les analyses de mélanges de fèces qui rendraient le diagnostic moins coûteux [19]. 2. PCR et diagnostic des avortements Les avortements bovins sont pénalisants sur le plan économique, à cause du manque à gagner direct dû à la perte du fœtus ou indirect lié au décalage de la lactation. Ils sont fréquemment associés à des maladies infectieuses, notamment zoonotiques (brucellose, fièvre Q, néosporose, salmonellose, etc.), pour lesquelles la PCR est une technique de choix pour aider au diagnostic. Du fait de l amplification d un fragment génomique spécifique, la détectabilité (capacité à déceler des quantités réduites d agent infectieux) de la PCR est à la fois un avantage et un inconvénient pour le praticien et le laboratoire : elle permet d identifier la présence même en petites quan- tités d un agent infectieux, parfois sur des échantillons où celui-ci aurait été masqué par des micro-organismes de contamination avec des méthodes d identification classiques. En revanche, elle accroît le risque de dépistage dans l échantillon d agents pathogènes environnementaux de contamination, dont la présence ne signifie pas qu ils soient impliqués dans l épisode abortif (Coxiella burnetii) [14]. Certains tests PCR proposent d aborder le diagnostic moléculaire en restituant une information sur la quantification des copies de matériel génétique par rapport à un échantillon dont la quantité de matériel génétique est connue ou relativement à un plasmide titré. Ainsi, en fonction de la matrice analysée, le laboratoire peut fournir des informations au praticien sur le caractère significatif ou pas de la présence d un signal moléculaire détecté par la PCR. Dans le cas du diagnostic de la fièvre Q, dont l agent Coxiella burnetii est particulièrement résistant dans l environnement extérieur, un seuil de 10 4 bactéries/g de placenta ou tout résultat positif sur des organes (rate, poumon, foie) ou dans le contenu stomacal de l avorton est retenu, et ce quelle que soit la quantité de bactéries présentes. La présence de Coxiella burnetii dans l avorton, quelle que soit sa quantité, permet de rapporter l avortement à la fièvre Q sans ambiguïté [1]. En deçà du seuil de 10 4 bactéries/g de placenta, un échantillon peut être potentiellement contaminé par des bactéries environnementales, et cela ne suffit pas pour affirmer que la bactérie est responsable de l épisode abortif. D un point de vue pratique, l ensemble des prélèvements destinés à l analyse PCR lors d avortement peuvent être constitués de sang provenant du cœur et du fluide thoracique, du contenu stomacal, de l encéphale du fœtus (néosporose) et du placenta (ou d écouvillons utérins) [7]. 3. PCR et diagnostic du BVD Le BVDV est un virus à ARN à l origine de la maladie des muqueuses chez les bovins, générant des pertes économiques importantes dans les élevages. L infection prénatale d un veau entre le 60 e jour et 120 e jour de gestation d une vache naïve conduit à la naissance d un animal infecté permanent immunotolérant (IPI), extrêmement contagieux. Le dépistage précoce de ces individus IPI est essentiel dans le cadre des plans d éradication ou de surveillance des introductions d animaux. La PCR a largement amélioré les possibilités de diagnostic direct de routine à partir de prélèvements sanguins (sérum ou sang total), d organe, de cartilage ou de lait. Les méthodes de détection du virus BVD par PCR autorisent le dépistage de jeunes bovins IPI même sous immunité colostrale, permettant de s affranchir des prises de sang avant buvée colostrale autrefois indispensables [17]. La sensibilité de la biologie moléculaire permet également d effectuer la recherche sur des pools de prélèvements de plusieurs animaux [17]. Enfin, dans une large proportion de cas, l analyse individuelle par PCR en temps réel permet de distinguer un animal IPI d un individu virémique transitoire grâce au 106 Le Point Vétérinaire / 2011 / Maladies infectieuses des ruminants : actualités

4 Diagnostic infectieuses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic de laboratoire des maladies infectieuses caractère quantitatif de cette procédure : la charge virale est considérable chez les animaux IPI, avec un taux virémique moyen de virus par millilitre de sang [9]. Le principe de la PCR en temps réel est de faire apparaître la fluorescence de manière proportionnelle à la quantité d ARN cible initialement présent. La mesure de la fluorescence est donc proportionnelle au nombre de copies d ADN produites par la PCR, lui-même proportionnel au nombre d ARN viraux présents au départ, autorisant ainsi une distinction théorique entre une charge virale massive (IPI) et une virémie transitoire plus faible. Lorsque le résultat PCR obtenu ne permet pas de statuer (résultat obtenu situé dans une zone de quantification intermédiaire), une seconde analyse réalisée 10 à 15 jours plus tard caractérise une virémie persistante ou transitoire. Le cas de bovins CI (congenital infection), définis comme des jeunes issus de mères infectées en fin de gestation, a été cité et correspond à un statut de virémie transitoire prolongé durant plusieurs mois [11]. Toutefois, même si la notion de quantification paraît rassurante sur le plan intellectuel, la justesse biologique (c est-à-dire l adéquation entre le résultat de l analyse et le statut réel de l animal) du résultat doit être nuancée. En effet, la quantification induit une comparaison du résultat obtenu dans des conditions de terrain (moment du prélèvement, délai d acheminement, conservation, volume) avec un référentiel déterminé selon des données souvent différentes. De plus, la quantification et sa traduction en un statut IPI ou virémique transitoire impliquent la définition d un seuil de décision, nécessairement évolutif dans le temps : l analyse PCR d un bovin peut conduire à le considérer comme un individu IPI au moment d un prélèvement réalisé au pic de virémie, tandis qu un test pratiqué plus tardivement sur un autre prélèvement fournira un résultat en faveur d un statut virémique transitoire. 4. PCR et diagnostic de l entérite du veau fles méthodes de diagnostic traditionnel occupent aujourd hui une large place dans le diagnostic de routine des entérites du veau, qu il s agisse de l immunochromatographie rapide, de l Elisa, de la coloration, de la culture bactérienne ou virale. Les agents infectieux majoritairement identifiés (seuls ou en association) sont les cryptosporidies et les rotavirus, présents dans 30 à 40 % des échantillons issus de veaux malades âgés de moins de 1 mois, puis les coronavirus [5, 10]. Les cryptosporidies, les rotavirus et les coronavirus peuvent être détectés en routine par une méthode immunoenzymatique sur fèces. Actuellement, une technique PCR beaucoup plus sensible est disponible pour le diagnostic des rotavirus et des coronavirus [15]. En raison de la résistance des rotavirus dans le milieu extérieur et du portage fréquent de ceux-ci par les adultes, l interprétation d un résultat positif par la méthode PCR ne signifie pas systématiquement que le rotavirus joue un rôle dans le syndrome entéritique. A contrario, la sensibilité de cette technique permet de la proposer pour des analyses de mélange de fèces ou en vérification du statut indemne d un lot de veaux vis-à-vis des rotavirus. fau sein de la grande famille des souches de E. coli, une large proportion d entre elles ne sont pas pathogènes et jouent un simple rôle commensal (digestion des aliments et apports vitaminiques). En revanche, plusieurs sérotypes sont connus pour être potentiellement pathogènes dans certaines espèces animales, et notamment chez les bovins. Les souches d Escherichia coli pathogènes présentent des facteurs de pathogénicité au premier rang desquels figurent les adhésines. Chez les veaux, elles sont habituellement détectées par une méthode d agglutination sur lame (F5, F41, F17, CS31)CS31A semble être le phénotype le plus fréquemment identifié parmi les souches typables (environ 30 % des échantillons issus de veaux malades) [5, 10]. Actuellement, la méthode PCR permet de détecter aussi d autres facteurs de pathogénicité et diminue d autant la proportion d Escherichia coli dits non typables jusque-là, et qui sont souvent associés à des troubles septicémiques [13]. fplusieurs études ont montré, en effet, que les souches d Escherichia coli intestinal à potentiel septicémique possèdent d autres facteurs de pathogénicité que les adhésines [12] : - des cytotoxines (nécrosantes Cnf, distendantes Cdt, etc.) ; - des facteurs de résistance à l action du complément (TraT) ; - une capacité à utiliser le fer sanguin comme un facteur de croissance supplémentaire (iucd). fen pratique, les souches d Escherichia coli possédant les fragments génomiques susceptibles d entraîner la détention de ces facteurs de virulence sont caractérisées par méthode PCR (migration sur gel d agarose après amplification) après culture (photo). Les résultats obtenus permettent de proposer au praticien une interprétation plus complète du profil de la bactérie (ou pathotype ), qui reflète la symptomatologie observée sur le terrain ou les potentialités variées de pathogénicité contenues dans l information génétique de la bactérie (tableau 2). Conclusion La biologie moléculaire présente de nombreux avantages par rapport aux techniques dites classiques utilisées au cours de l identification des agents pathogènes. En raison de sa technicité, il convient de prendre soin de préciser l objectif avant de réaliser des analyses de biologie moléculaire : identification d un virus, d une bactérie (laquelle et dans quel prélèvement?) ou d un facteur de virulence? Dans le cas de micro-organismes à culture difficile, lente ou dangereuse pour le laboratoire, la PCR permet un diagnostic de routine de ou des agents pathogènes, et ce parfois avec de meilleures sensibilité et spécificité, dans un délai plus court. Les applications sont actuellement déjà nombreuses (BVD, paratuberculose, néosporose, fièvre Q, FCO, etc.) à partir de matrices telles que le sang, le lait, le mucus vaginal, des organes ou les fèces. Lorsque le praticien raisonne son prélèvement en fonction des éléments de pathogénie de l affection et des particularités éventuelles de l agent infectieux, il bénéficie d un outil d analyse performant au service de sa pratique quotidienne. Le Point Vétérinaire / 2011 / Maladies infectieuses des ruminants : actualités 107

5 tableau 2 Rôle des facteurs de pathogénicité d Escherichia coli détectés par PCR TRoPisme Classe symptômes PRélèvemenTs nom et acronyme FaCTeURs de virulence Intestinal Diarrhéogènes Diarrhées parfois sanguinolentes, déshydration, mort Fèces ETEC : entérotoxinogènes STEC : shigatoxinogènes EPEC : entéropathogènes EHEC : entérohémorragiques F41, F5, parfois F17, lti/ii, stap, parfois Hly a stx1et/ou stx2, CNF1/2, iuc, cdtiii et/ou cdtiv eae eae, stx1 et/ou stx2, ehx Extraintestinal Invasives Diarrhées parfois sanguinolentes, déshydration, fièvre, septicémie, bactériémie, infections, mort Organes, sang, fèces NTEC 1 : ExPEC : septicémiques CNF1, cdtiv, pap, sfa, TraT, Hly a, parfois iuc eae, TraT, parfois Hly a Mammopathogènes Mammite, fièvre, mort Lait, fèces NTEC 1 : CNF1, cdtiv, pap, sfa, TraT, Hly a, parfois iuc Source : Lasat. aspect des gels d amplification de détection des facteurs de pathogénicité. Ces derniers sont identifiés par leurs poids moléculaires différents. Photo : Lasat Marqueur E. coli 1 - Stx1 (706 pb) - Eae (443 pb) - F4l (351 pb) - LtI/II (236 pb) - Stx2 (177 pb) - StaP (133 pb) Marqueur E. coli 2 Marqueur E. coli 3 - CdtIII (612 pb) - CdtIV (459 pb) - EhxA (339 pb) - H1ya (251 pb) - CnfI/II (179 pb) - IucD (136 pb) - PapC (652 pb) - SfaE (499 pb) - F17A ( pb) - Gad = IPC (189 pb) - Afa8E (141 pb) - TraT (230 pb) Compléments de lecture : encadré tableau figure Références Il est probable que les évolutions futures du diagnostic PCR vétérinaire simplifient la pratique de routine en proposant aux laboratoires des trousses de diagnostic optimisé (plusieurs agents pathogènes recherchés en même temps à partir d un seul prélèvement), par la mise au point de puces à ADN, par exemple. Le matériel de laboratoire dédié à la technologie PCR temps réel représente encore actuellement un investissement important et nécessite surtout un personnel technique très qualifié, ce qui se traduit par un coût de l analyse relativement important par rapport aux méthodes traditionnelles. 108 Le Point Vétérinaire / 2011 / Maladies infectieuses des ruminants : actualités

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

Laboratoire de Touraine Page 1

Laboratoire de Touraine Page 1 FDK LVD/BIO/SER/943 Recherche d'anticorps contre le Syndrome Buvard(s) Elisa Indirecte Kit Monocupule Idexx FAC LVD/BIO/SER/951 Recherche d'anticorps totaux contre la Maladie Buvard(s) Elisa Indirecte

Plus en détail

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN RÉSEAUX D ÉLEVAGE POUR LE CONSEIL ET LA PROSPECTIVE COLLECTION THÉMA UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN Pour les éleveurs allaitants dont la principale activité est de faire naître des veaux, il est primordial

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA Claude SAEGERMAN Département des maladies infectieuses et parasitaires, Service d épidémiologie et analyse de risques appliquées aux

Plus en détail

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance

BREVES DU GDS 85. ont plutôt tendance Editorial BREVES DU GDS 85 N 29 - NOVEMBRE 2010 Ne pas confondre le PSE et le SPE (Support Personnalisé d Epidémiosurveillance), ce dernier mis en place avec le GTV (Groupement Technique Vétérinaire) et

Plus en détail

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali

Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali Compétitivité des produits laitiers locaux: vers une standardisation du «fènè», un lait spontanément fermenté au Mali S. Wullschleger, B. Bonfoh; A. Sissoko, I. Traoré; S. Tembely, J. Zinsstag, C. Lacroix,

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Conférence technique internationale de la FAO

Conférence technique internationale de la FAO Décembre 2009 ABDC-10/7.2 F Conférence technique internationale de la FAO Biotechnologies agricoles dans les pays en développement: choix et perspectives pour les cultures, les forêts, l élevage, les pêches

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

Le point sur l IBR. la lutte les statuts. Manuel pratique à l attention des éleveurs. élever, produire, transformer... l Arsia vous accompagne!

Le point sur l IBR. la lutte les statuts. Manuel pratique à l attention des éleveurs. élever, produire, transformer... l Arsia vous accompagne! Le point sur l IBR Manuel pratique à l attention des éleveurs la maladie la lutte les statuts élever, produire, transformer... l Arsia vous accompagne! Manuel pratique à l attention des éleveurs - décembre

Plus en détail

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany altona DIAGNOSTICS altona DIAGNOSTICS RealStar CMV PCR Kit 1.0 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany phone +49 40 548 06 76-0 fax +49 40 548 06 76-10 e-mail info@altona-diagnostics.com

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

AUTOUR DE LA MISE BAS

AUTOUR DE LA MISE BAS AUTOUR DE LA MISE BAS Un vêlage ou un agnelage est une des périodes les plus importantes dans la conduite d un élevage. De sa réussite dépendra l entrée d argent quelques mois plus tard. Il est donc impératif

Plus en détail

22/12/11. Plan de la présentation

22/12/11. Plan de la présentation http://www.dda.ulg.ac.be L appréciation quantitative du risque microbiologique et la microbiologie prévisionnelle pour les entreprises. La microbiologie prévisionnelle Deux exemples simples L appréciation

Plus en détail

Génétique et génomique Pierre Martin

Génétique et génomique Pierre Martin Génétique et génomique Pierre Martin Principe de la sélections Repérage des animaux intéressants X Accouplements Programmés Sélection des meilleurs mâles pour la diffusion Index diffusés Indexation simultanée

Plus en détail

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux

Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Détection et prise en charge de la résistance aux antirétroviraux Jean Ruelle, PhD AIDS Reference Laboratory, UCLouvain, Bruxelles Corata 2011, Namur, 10 juin 2011 Laboratoires de référence SIDA (Belgique)

Plus en détail

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie Capacité d adaptation des systèmes en Agriculture Biologique aux épisodes de sécheresse AUTONOMIE ALIMENTAIRE Maître d œuvre : Chambres d Agriculture

Plus en détail

Les tests génétiques à des fins médicales

Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l

Plus en détail

Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012

Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012 Conclusions Projet Aquamanche Aquatic management of catchments for health and environment Gestion des eaux des bassin versants pour la santé et l environnement Brest (29) Lessay (50), 12-13 Mars 2012 Les

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Introduction. CRA-W- Département Productions et Filières, Unité Mode d élevage, bien être et qualité

Introduction. CRA-W- Département Productions et Filières, Unité Mode d élevage, bien être et qualité Gestion raisonnée du parasitisme gastro-intestinal chez le jeune bétail laitier à l herbe Remience Virginie, attachée scientifique 1 ;Vanvinckenroye Caroline, assistante 2 ; Decruyenaere Virginie, attachée

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal GUIDE PRATIQUE DE L'ÉLEVEUR Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal avril 2011 BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE SOMMAIRE Paroles d éleveurs 4 Quelle place donner à l herbe Le choix d un système fourrager 8

Plus en détail

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières

Revenu agricole 2013 : une année délicate pour les productions céréalières Agreste Champagne-Ardenne n 4 - Juillet 2015 Réseau d information comptable agricole En 2013, le Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) moyen des exploitations agricoles champardennaises couvertes par le

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

Maxwell 16 Blood DNA Purification System

Maxwell 16 Blood DNA Purification System Manuel Technique Maxwell 16 Blood DNA Purification System Attention, cartouches à manipuler avec précaution, les bords scellés peuvent être tranchants. 2800 Woods Hollow Rd. Madison, WI USA Dispositif

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5

WHA63.12 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 WHA63/200/REC/ WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins... 9 WHA63.2 Disponibilité, innocuité et qualité des produits sanguins 4,5 La Soixante-Troisième Assemblée mondiale de la

Plus en détail

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille

Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique. Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille XVIIe Journée Régionale de Pathologie Infectieuse 12 octobre 2010 Charges virales basses sous traitement: définition impact virologique Laurence Bocket Virologie CHRU de Lille conflits d intérêts subventions,

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine CROPSAV POITOU-CHARENTES Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine Plan de la présentation La situation sanitaire Les mesures de surveillance de la tuberculose mises en place en Poitou-Charentes

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN

CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE CRYOPRÉSERVATION DE TISSUS, CELLULES ET LIQUIDES BIOLOGIQUES ISSUS DU SOIN RECOMMANDATIONS Septembre 2009 1 L argumentaire scientifique de cette évaluation est téléchargeable

Plus en détail

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE Marie-Hélène BONNET 8, Avenue de l Amiral Narbonne 111120 Bize Minervois Tél. 04.68.40.61.50 Email : manoirperceval@wanadoo.fr LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE A lire très attentivement, et à faire lire

Plus en détail

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct)

Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Test direct à l Antiglobuline (TDA ou Coombs direct) Mise en évidence par le réactif de Coombs polyspécifique d une fixation des anticorps (Igs) ou des fractions du complément (C3d) sur les hématies du

Plus en détail

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier

Les OGM. 5 décembre 2008. Nicole Mounier Les OGM 5 décembre 2008 Nicole Mounier Université Claude Bernard Lyon 1 CGMC, bâtiment Gregor Mendel 43, boulevard du 11 Novembre 1918 69622 Villeurbanne Cedex OGM Organismes Génétiquement Modifiés Transfert

Plus en détail

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène

Science et technique. La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants. Viande bovine et micro-organisme pathogène Science et technique Viande bovine et micro-organisme pathogène La température et la durée de stockage sont des facteurs déterminants La contamination des carcasses lors des opérations d abattage et la

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon

Charte de la Banque ADN et de Cellules de Généthon Sommaire 1. PREAMBULE... 2 2. DEFINITIONS... 2 3. CADRE LEGAL... 3 4. ORGANISATION DE LA BACG... 4 5. PRESTATIONS DE LA BACG... 5 6. MODALITES DE CONTRIBUTION ET D UTILISATION DES SERVICES... 5 7. REGLES

Plus en détail

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens

La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens DECLARATION COMMUNE DES ACADEMIES DU G SCIENCE 2013 La résistance d'agents infectieux aux médicaments antimicrobiens Une menace globale pour l'humanité Depuis l introduction dans les années 40 du premier

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS

LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS CHAPITRE 1.1.7. LES BIOTECHNOLOGIES DANS LE DIAGNOSTIC DES MALADIES INFECTIEUSES ET LE DÉVELOPPEMENT DES VACCINS INTRODUCTION Les méthodes de biologie moléculaire ont de plus en plus d applications dans

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

COMPLEMENT D AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

COMPLEMENT D AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail Saisine n 2010-SA-0215 Le directeur général Maisons-Alfort, le 11 août 2011 COMPLEMENT D AVIS de l Agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à la

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet?

Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet? 1. Introduction : Maîtrise des phases critiques en élevage porcin : Comment améliorer la santé digestive du porcelet? P. Rondia* et J. Wavreille** Centre wallon de recherches agronomiques *Unité Nutrition

Plus en détail

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Dr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

Un seul système national d étiquetage. pour l industrie laitière canadienne

Un seul système national d étiquetage. pour l industrie laitière canadienne Un seul système national d étiquetage pour l industrie laitière canadienne Table des matières Un seul système national d étiquetage pour les sujets laitiers. 1 Le système à trois modes de lecture fonctionne

Plus en détail

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) En 1999, dans le monde, plus de 33 millions de sujets dont 43% de femmes étaient infectés par le virus de l'immunodéficience humaine ou HIV. L'épidémie progresse

Plus en détail

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir

La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Evaluer et prévenir le risque radiologique professionnel dans les opérations de radiographie industrielle La surveillance biologique des salariés Surveiller pour prévenir Dr Irène Sari-Minodier Service

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE)

MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) MASTER (LMD) PARCOURS MICROORGANISMES, HÔTES, ENVIRONNEMENTS (MHE) RÉSUMÉ DE LA FORMATION Type de diplôme : Master (LMD) Domaine ministériel : Sciences, Technologies, Santé Mention : BIOLOGIE DES PLANTES

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire

25 février 2005 Vol. 18 N o 8. Sommaire ISSN 1012-5310 25 février 2005 Vol. 18 N o 8 Sommaire Stomatite vésiculeuse en Bolivie 67 Influenza aviaire hautement pathogène en Thaïlande : rapport de suivi nº 46 69 Influenza aviaire hautement pathogène

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Rapport Scientifique Seine-Aval 3

Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Rapport Scientifique Seine-Aval 3 Séminaire Seine-Aval 2008 Fiches de synthèse des propositions SA4 THEME 3 : TABLEAU DE BORD ET INDICATEURS OPERATIONNELS PUCES A ADN CHEZ MYTILUS EDULIS - 2005 - Danger

Plus en détail

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015

Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 Andrew Tolonen atolonen@genoscope.cns.fr Travaux dirigés de Microbiologie Master I Sciences des Génomes et des Organismes Janvier 2015 A- Généralités I- La vie sur terre telle que nous la connaissons ne

Plus en détail

de l air pour nos enfants!

de l air pour nos enfants! B u l l e t i n d e l O Q A I n 1 Crèches et lieux d enseignement : de l air pour nos enfants! Le programme de l OQAI «Lieux de vie fréquentés par les enfants» a débuté en 2006. Une première phase de recueil

Plus en détail

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS CLBV AQMP02 CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS 2 UMO sur 39 ha avec 200 chèvres produisant 160 000 litres de lait et engraissement de 40 génisses Ce système se rencontre principalement dans

Plus en détail

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance

Plus en détail

BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR

BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR BIOLOGIE CLINIQUE ACTUALITES ET PERSPECTIVES D AVENIR Ph. Biol. Jean Darimont Pharmalouvain mars 2011 BIOLOGIE CLINIQUE 1. Technique 2. Organisation 3. Economique La Biologie Clinique est impliquée dans

Plus en détail

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE

4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE 4 : MÉTHODES D ANALYSE UTILISÉES EN ÉCOLOGIE MICROBIENNE L écologie microbienne (ou étude des micro-organismes de l environnement) étudie : les relations entre les différentes populations de micro-organismes

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Micro-organismes et parasites des viandes : les connaître pour les maîtriser, de l éleveur au consommateur. Avant-propos

Micro-organismes et parasites des viandes : les connaître pour les maîtriser, de l éleveur au consommateur. Avant-propos Avant-propos Les Cahiers Sécurité des Aliments du Centre d Information des Viandes (CIV) ont pour objet de rendre plus facilement accessible l ensemble des données techniques, réglementaires et scientifiques

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

& Que choisir. favoriser le bien-être

& Que choisir. favoriser le bien-être Label Rouge & Agriculture Biologique Que choisir pour favoriser le bien-être des animaux? Un guide des tiné au consommateur Protection mondiale des animaux de ferme Ce petit guide a pour objectif d aider

Plus en détail

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE DE LUTTE CONTRE LA RAGE ET AUTRES ZOONOSES ETAT D AVANCEMENT DES TRAVAUX 2011 SUR L ECHINOCOCCOSE ALVEOLAIRE et autres zoonoses Toutous, vous saurez tout sur l échino! Note

Plus en détail