ECO-Guide BOIS ECO-GESTES. l e s m é t i e r s d u ECO-GESTES PROFESSIONNEL

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1 ECO-GESTES ECO-Guide PROFESSIONNEL l e s m é t i e r s d u BOIS CHARPENTIER MENUISIER- AGENCEUR CONSTRUCTEUR D ESCALIER ÉBÉNISTE SCULPTEUR TOURNEUR Les ECO-GESTES 1 de nouveaux réflexes pour voir l avenir avec confiance

2 l e s m é t i e r s d u b o i s L artisan du bois travaille une matière noble, qu il façonne d une manière très personnelle, selon son savoir-faire et sa sensibilité. C est son métier et sa passion. Les nouveaux matériaux qu il utilise ont toutefois considérablement modifié les conditions de travail ainsi que les effets sur sa santé et sur l environnement. La finalité de cette brochure est d encourager tous les professionnels du bois à découvrir et à mettre en pratique les ÉCO-Gestes, des comportements simples et faciles à adopter ayant un double objectif : préserver la santé des personnes, préserver l environnement afin de protéger notre cadre de vie, et celui des générations futures. Développement durable et professionnalisme Dans l entreprise, chaque geste compte pour prévenir le risque d accident ou de pollution. Il est donc essentiel que l entreprise, quelle que soit sa taille, s engage dans une démarche permettant de limiter ses impacts sur l environnement et sur la santé et la sécurité de ses collaborateurs. Cet éco-guide a été conçu pour vous accompagner dans ces démarches qui s inscrivent dans le cadre plus large du développement durable. Le développement durable vise à concilier efficacité économique, respect de l environnement et équité sociale. Pour votre entreprise, il s agit d améliorer sa compétitivité et sa pérennité : en anticipant les attentes des marchés et les évolutions réglementaires dans le domaine de l environnement et du social ; en réduisant les atteintes à l environnement de votre activité; en assurant une bonne participation de tous les acteurs de votre entreprise. Les ÉCO-Gestes: de nouveaux réflexes En adoptant les ÉCO-Gestes que propose ce guide : vous conciliez écologie, économie et préservation de votre santé et de celle de vos salariés, vous anticipez sur l évolution de vos métiers et de la réglementation, vous donnez satisfaction à des clients de plus en plus sensibles à la préservation de leur cadre de vie. ECO-GESTES Un outil à conserver Cet ÉCO-Guide Professionnel a été conçu spécialement à votre intention pour concrétiser et valoriser vos engagements en faveur de l environnement. Conservez-le, et reportez-vous régulièrement à ses fiches.

3 AUTODIAGNOSTIC 5 S o m m a i re Fiche 1 13 LA DÉCOUPE ET LE FAÇONNAGE Fiche 2 21 LES TRAITEMENTS DU BOIS Fiche 3 29 L ASSEMBLAGE Fiche 4 33 LE VERNISSAGE Fiche 5 37 LA CONSTRUCTION EN BOIS Fiche 6 45 LA VALORISATION ÉNERGÉTIQUE Fiche 7 49 LES PRODUITS DANGEREUX Fiche 8 57 LES MANUTENTIONS ET LE TRANSPORT Fiche 9 65 LES ÉQUIPEMENTS Fiche LA GESTION DES DÉCHETS Fiche LA RÉGLEMENTATION Fiche NORMES ET LABELS Fiche ADRESSES UTILES, CONTACTS FACILES

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5 Fiche auto-diagnostic É C O - G u i d e M É T I E R S D U B O I S AUTO- DIAGNOSTIC Pour juger par vous-même Cette fiche vous permet d évaluer rapidement la situation de votre entreprise en matière de prise en compte de l environnement et de la sécurité. Après avoir répondu aux questions, vous connaîtrez vos points faibles et pourrez vous reporter aux différentes fiches de l ÉCO-Guide pour améliorer votre situation. Les ECO-GESTES 5

6 MODE D EMPLOI Cochez parmi les 79 actions listées dans cette fiche celles qui correspondent à la situation de votre entreprise : cochez les cases vertes pour OUI et les cases rouges pour NON. OUI : cases vertes NON : cases rouges Si vous n êtes pas concerné par l action, ne cochez aucune case. Quand vous aurez terminé, calculez votre score. CALCULEZ VOTRE SCORE Total OUI Total NON Total OUI SCORE = X 10 = (Total NON + Total OUI) Si vous avez plus de 8 : bravo! Pourquoi ne pas initier une démarche de management environnemental? Si vous avez entre 5 et 8 : encore un effort, vous êtes sur la bonne voie. Si vous avez moins de 5 : ne paniquez pas! Lisez l ÉCO-Guide en vous reportant aux fiches qui vous concernent tout particulièrement ou faites appel à un conseiller de la Chambre des Métiers et de l Artisanat. 6

7 LA DÉCOUPE ET LE FAÇONNAGE (ÉCO-Guide fiche n 1) L entreprise utilise des panneaux de particules à faible teneur en formaldéhyde tels que les panneaux CTB-S et CTB-H Toutes les machines fixes sont équipées de buses de captage des poussières raccordées à une installation d aspiration L entreprise utilise des outils portatifs munis de systèmes de captage des poussières Pour le nettoyage de l atelier, l entreprise utilise un aspirateur plutôt qu une soufflette ou un balai Les zones de forte production de poussières sont séparées du reste de l atelier Les parois de l atelier sont insonorisées Les machines sont installées sur des systèmes anti-vibratiles Les machines les plus bruyantes sont isolées ou encoffrées Les collaborateurs utilisent des protections individuelles contre le bruit... LES TRAITEMENTS DU BOIS (ÉCO-Guide fiche n 2) L entreprise limite l utilisation des produits de traitements en privilégiant les essences naturellement résistantes L entreprise utilise pour la préservation du bois uniquement des produits certifiés CTB-P+ sans lindane ni pentachlorophénol L entreprise dispose de toutes les fiches de données de sécurité des produits de traitement qu elle utilise L entreprise connaît les classes de risques biologiques Pour les traitements curatifs, l entreprise privilégie le traitement par air chaud L entreprise stocke les bois traités sous abri L ASSEMBLAGE (ÉCO-Guide fiche n 3) Le montage sans colle est privilégié La majorité des colles utilisées dans l entreprise sont des colles à l eau ou des colles blanches Les colles sont appliquées dans un espace aéré et les colles contenant des solvants sont appliquées dans la cabine de vernissage OUI OUI OUI NON NON NON 7

8 LE VERNISSAGE (ÉCO-Guide fiche n 4) Les vernis utilisés présentent un faible degré de toxicité (certifiés NF-Environnement, à l eau, écolabellisés ) Une cabine de vernissage est utilisée lors de la pulvérisation de vernis ou de produits de préservation Le pistolet utilisé pour l application des vernis est de type basse pression de pulvérisation ou «HVPL» Lors de l application de vernis, les opérateurs portent des masques de protection Les filtres de la cabine de vernissage sont régulièrement remplacés LA CONSTRUCTION EN BOIS (ÉCO-Guide fiche n 5) L entreprise connaît la signification des sigles suivants POS, PLU, BBC et RT L entreprise connaît et applique les 4 axes de la construction bioclimatique Les constructions réalisées font l objet d un test d infiltrométrie pour vérifier la bonne étanchéité LA VALORISATION ÉNERGÉTIQUE (ÉCO-Guide fiche n 6) L entreprise utilise une chaudière à bois performante à haute température d oxydation et équipée d un foyer à double combustion Seules les chutes de copeaux ou de sciures de bois bruts non traités, non recouvertes de vernis sont brûlées dans la chaudière L entreprise fait entretenir très régulièrement son installation de chauffage Les locaux et les conduites de chauffage sont bien isolés thermiquement. OUI OUI OUI NON NON NON 8

9 LES PRODUITS DANGEREUX (ÉCO-Guide fiche n 7) L entreprise mène une réflexion en vue de limiter l usage des produits dangereux L entreprise connaît les nouveaux pictogrammes des symboles de danger. L entreprise dispose des fiches de données de sécurité de tous les produits dangereux qu elle utilise Les produits dangereux (colles, vernis, solvants, décapants, durcisseurs ) sont stockés dans un local spécifique équipé d un bac de rétention L entreprise fait effectuer chaque année des mesures de la valeur limite d exposition professionnelle (VLEP) sur les teneurs en poussière et les produits dangereux listés dans l article R du code du Travail.... L entreprise connaît les symboles indiquant qu un produit est cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction Dans l entreprise, le port d équipements de protection individuelle est effectif lors de la manipulation de produits dangereux L entreprise a établi une liste des travailleurs exposés aux agents chimiques dangereux Pour chaque collaborateur exposé aux agents chimiques dangereux, une fiche individuelle d exposition a été transmise au médecin du travail et au salarié concerné LES MANUTENTIONS ET LE TRANSPORT (ÉCO-Guide fiche n 8) Dans l entreprise, l ensemble des collaborateurs assurant des manutentions a suivi une formation «gestes et postures» Ces personnes ont aussi suivi une formation à la prévention des risques liés à l activité physique (formation PRAP) et une formation à la prévention des T.M.S. (troubles musculo-squelettiques) Dans l entreprise, les postes de travail sont conçus pour réduire les efforts et la fatigue Dans l entreprise, les stockages sont organisés de manière à réduire les efforts inutiles Les déplacements à caractère professionnel (livraisons) font l objet d une réflexion en vue de leur optimisation Les collaborateurs chargés de conduire les véhicules bénéficient d actions de formation spécifiques Les véhicules de l entreprise sont régulièrement entretenus Une procédure a été mise en place pour éviter les appels téléphoniques lors des périodes de conduite OUI OUI 9 NON NON

10 LES ÉQUIPEMENTS (ÉCO-Guide fiche n 9) Les machines particulièrement dangereuses sont équipées d un discontacteur permettant d éviter les démarrages intempestifs Les machines particulièrement dangereuses sont équipées d un dispositif d arrêt d urgence Les machines particulièrement dangereuses sont équipées d éléments de protection adaptés et entretenus Les machines particulièrement dangereuses font l objet d une fiche de poste présentant les risques et les mesures de prévention et de protection à mettre en œuvre L entreprise oblige ses collaborateurs à porter les équipements de protection individuelle lors des travaux sur machines L entreprise dispose d un disjoncteur différentiel à haute sensibilité (30mA) en tête d installation électrique Les installations électriques et les extincteurs sont vérifiés tous les ans.... L entreprise assure la formation des collaborateurs travaillant sur les machines particulièrement dangereuses Les locaux de l entreprise ont été conçus pour privilégier l éclairage naturel Les niveaux d éclairage aux postes de travail sont adaptés aux types de travaux réalisés L entreprise utilise des systèmes d éclairage basse consommation (tubes néons et ampoules fluocompactes) OUI NON 10

11 LA GESTION DES DÉCHETS (ÉCO-Guide fiche n 10) L entreprise mène une politique visant à réduire sa production de déchets L entreprise respecte l interdiction de brûlage des déchets à l air libre.... OUI NON Déchets banals Chutes et copeaux de bois non traités /emballages non souillés / papiers / cartons / verre / laine de roche / laine de verre / L entreprise stocke séparément les papiers/cartons en vue d un recyclage. L entreprise stocke séparément les chutes de bois non traités en vue de leur recyclage Déchets dangereux Restes de colles, de vernis, de produits de préservation du bois / chutes et copeaux de bois traités, vernis ou peints / panneaux d agglomérés, de particules, mélaminés, lamellés-collés / matériaux composites / solvants et diluants organiques souillés Aucun résidu liquide de colles, vernis, fongicides, insecticides, n est rejeté à l égout Les solvants usagés sont régénérés par l intermédiaire d une société spécialisée L entreprise dispose d une aire étanche et sous abri pour le stockage de ses déchets dangereux

12 RÉGLEMENTATION (ÉCO-Guide fiche n 11) L entreprise a réalisé et tient à jour son Document Unique L entreprise dispose et conserve les bordereaux de suivi des déchets pour l ensemble des déchets dangereux qu elle fait éliminer L entreprise tient à jour un registre d élimination de ses déchets L entreprise dispose d une autorisation de rejets pour les eaux usées qu elle rejette dans le réseau d assainissement L entreprise ne rejette aucun déchet dangereux liquide dans le réseau d assainissement OUI NON Si l entreprise produit plus de 1100 litres de déchets d emballages par semaine (non souillés par des produits dangereux) et les fait collecter par un opérateur privé : elle tient un registre concernant l élimination de ses déchets d emballages elle trie à la source et stocke séparément ses déchets d emballages elle fait collecter ses déchets d emballages par une entreprise déclarée et/ou les fait valoriser par une entreprise agréée par la Préfecture L entreprise a vérifié sa position par rapport à la réglementation des installations classées pour la protection de l environnement (ICPE) L entreprise, si elle est soumise à la réglementation ICPE, a effectué sa déclaration ou demandé son autorisation auprès de la Préfecture L entreprise possède et respecte l arrêté-type correspondant à chacune des rubriques ICPE qui la concerne NORMES ET LABELS (ÉCO-Guide fiche n 12) L entreprise utilise uniquement des bois d origine locale ou certifiés PEFC ou FSC L entreprise privilégie dans ses achats de produits les produits labellisés NF Environnement ou titulaires de l écolabel européen L entreprise privilégie les produits bénéficiant des certifications du FCBA (ex CTBA) OUI NON 12 Édition juin 2010

13 Fiche N 1 É C O - G u i d e M É T I E R S D U B O I S LA DÉCOUPE ET LE FAÇONNAGE Les bonnes manières pour les bonnes matières Depuis l apparition des panneaux de particules, des contreplaqués et autres mélaminés, les produits de synthèse ont la part belle dans les ateliers. L usage de certains produits peut avoir des effets importants sur la santé et sur l environnement. Par ailleurs, pour façonner la matière, l artisan du bois utilise des machines, parfois bruyantes, qui produisent des poussières susceptibles de provoquer une gêne respiratoire et d induire un incendie. Les ECO-GESTES 13

14 PRENDRE UN BON DÉPART La découpe et le façonnage constituent généralement les premières étapes du travail du bois. Au préalable se pose la question du matériau à mettre en œuvre : bois massif, matériaux composites, PVC B o i s m a s s i f s : s i p o s s i b l e l o c a u x e t «d u r a b l e s» Le choix d essences issues de forêts dont l exploitation et le renouvellement sont contrôlés constitue un premier geste pour l environnement. Le bois d origine régionale répond généralement à ces exigences. Pour les autres bois, les certifications PEFC et/ou FSC (voir fiche «Normes et labels») attestent que le bois bénéficiant de l une ou l autre de ces certifications est issu de forêts gérées de façon «durable». Pour les bois tropicaux, il convient de demander au fournisseur une fiche d identification qui spécifie l origine du bois (décret du 14 mars 1986 concernant l importation de bois tropicaux). M a t é r i a u x c o m p o s i t e s : a t t e n t i o n a u f o r m a l d é h y d e! Les contreplaqués, les panneaux de particules, les mélaminés et autres matériaux composites contiennent beaucoup de colle. Ils dégagent des vapeurs dont notamment des vapeurs de formaldéhyde qui présentent un risque important pour la santé. Les travailleurs ainsi que les habitants des locaux aménagés avec de tels matériaux peuvent en subir les conséquences à long terme. Longtemps classé comme cancérogène possible pour l homme, le formaldéhyde a été reclassé comme «cancérogène certain» par le Centre international de recherche sur le cancer. Depuis 2002, la norme E1 impose des teneurs inférieures ou égales à 8 mg de formaldéhyde pour 100 g de matériau. La plupart des grands fabricants proposent désormais des produits de classe E1, voire même avec des teneurs plus faibles. P V C : r i s q u e s e n c a s d i n c e n d i e Le polychlorure de vinyle (PVC), largement utilisé en menuiserie, n est pas considéré comme dangereux à température ambiante. Cependant, à température élevée, lors d un incendie ou d une élimination par incinération, il libère de l acide chlorhydrique, gaz toxique et irritant, et du chlorure de vinyle, substance cancérigène. 14

15 LES POUSSIÈRES AU COIN DU BOIS Les poussières sont émises en grande quantité lors des opérations de débit, d usinage et de finition. Les volumes de poussières générés dépendent du type d opération et du matériau mis en œuvre. Le ponçage effectué lors des travaux de finition produit une grande quantité de poussières très fines. L e s p o u s s i è r e s, e n n e m i e s d e l a s a n t é Les poussières de bois et de matériaux composites sont dangereuses à plusieurs titres : elles sont inflammables et génèrent un risque d incendie, elles sont nocives pour l organisme et sont source de risques de maladies professionnelles. Ces maladies professionnelles peuvent être réversibles, avec des allergies cutanées, de l eczéma, des crises de conjonctivite, de rhinite, de saignements de nez ou d asthme, ou plus graves pouvant aller jusqu au cancer de l ethmoïde (partie supérieure des fosses nasales). La valeur limite d exposition professionnelle (VLEP) à ne pas dépasser dans l atmosphère des lieux de travail a été fixée, pour les poussières, à 1mg/m 3. Il s agit ici d une limite de la moyenne pondérée sur une période de 8 heures (VL8H). Un contrôle du respect de la VLEP doit être effectué au moins une fois par an par un organisme agréé et lors de toute modification des installations ou des conditions de fabrication susceptibles d avoir un effet sur les émissions. C o m m e n t s e n p r o t é g e r? La réduction des risques sanitaires liés à la présence de poussières passe par deux grands types d actions : les actions visant à réduire les teneurs en poussières dans les ateliers par un captage optimal au plus près des points de production de poussières, les actions visant à limiter l inhalation des poussières en évitant les zones de dégagement de poussières et par le port d équipements de protection individuelle. 15

16 POUSSIÈRES : BIEN LES ASPIRER Le meilleur moyen d avoir un air peu chargé en poussières est d assurer un captage et une aspiration des poussières dès leur production. L e c a p t a g e : a u p l u s p r è s d e l a s o u r c e Les machines qui émettent des poussières doivent être équipées de buses de captage situées au plus près des sources d émission. La mise en place de carters très enveloppants, permettant de canaliser les particules, et de capteurs qui se déplacent avec les outils (toupies travaillant à l arbre, détoureuses, scies radiales, ponceuses) améliore encore l efficacité du captage. Il convient de veiller à ce que le capteur soit bien adapté à l outil et réglable si l outillage est modifié. e t r a c c o r d é à u n r é s e a u d a s p i r a t i o n p e r f o r m a n t L efficacité du captage dépend de la conception du dispositif d aspiration et du débit d air mis en jeu. La vitesse de l air dans les conduits doit être suffisante pour éviter les dépôts, mais pas trop importante pour limiter le bruit. L air extrait par les systèmes d aspiration locale doit être compensé par des apports équivalents d air neuf. Les installations de ventilation doivent reje - ter l air pollué à l extérieur des locaux, les silos à poussières doivent être situés à l extérieur des ateliers ou dans un local séparé. En cas d impossibilité technique ou économique, et seulement dans ce cas, le recyclage de l air est toléré. Dans ce cas, la teneur en poussières de l air recyclé ne doit pas dépasser 0,2 mg/m 3. Les tables aspirantes doivent être de dimension adaptée aux pièces à poncer et dotées de fentes latérales d aspiration pour le ponçage des chants. Pour les outils portatifs, type ponceuse, l idéal est de travailler avec des outils équipés d un système de captage intégré raccordé au réseau d aspiration. Pour les machines non raccordables au réseau d aspiration, il est recommandé de les installer dans un local isolé. Comme tout équipement, les installations d aspiration doivent être régulièrement entretenues de manière à assurer leur bon fonctionnement. L installateur d un système d aspiration est tenu (art R.4212 du Code du Travail) de fournir à l entreprise un certain nombre d in - formations concernant le dispositif installé. Ces éléments peuvent être regroupés dans un dossier concernant l installation et qui comprendra : les dispositions relatives à la maintenance, les consignes et manuel d utilisation, le recueil des valeurs de référence déterminées en fonction du taux défini d utilisation en choisissant les machines les plus polluantes. Pour améliorer les dispositifs d aspiration, il est conseillé de faire appel à un spécialiste (voir fiche «Adresses utiles et contacts faciles»). Pour en savoir plus: Poussières de bois - Prévenir les risques - guide INRS ED 974 (2006) Poussières de bois - Guide de bonnes pratiques en deuxième transformation - guide INRS ED 978 (2006) - Guides téléchargeables sur 16

17 ET ÉVITER DE LES RESPIRER! Un système d aspiration efficace limite de façon très importante les quantités de poussières dans les ateliers mais, même en quantité limitée, les poussières restent présentes. Il convient donc d éviter au maximum de les inhaler. D a b o r d, b i e n s o r g a n i s e r Tous les travaux ne produisent pas des poussières et certains, tel le vernissage, peuvent être altérés par la présence de poussières. Il convient donc d organiser l atelier, en séparant bien les opérations qui produisent des poussières (usinage), de celles qui n en produisent pas (collage, assemblage, vernissage). Cette organisation doit être clairement indiquée sur les lieux de travail avec : indication des zones où il existe un risque d exposition aux poussières, indication des zones plus exposées où le port du masque respiratoire est obligatoire. Le port des équipements de protection respiratoire individuelle reste la meilleure façon de limiter l inhalation des poussières. Le port d appareil de protection respiratoire est obligatoire dès que la concentration de poussières est susceptible de dépasser 1mg/m 3 notamment pour les interventions de maintenance ou de changement de sacs dans les silos. e t b i e n s e p r o t é g e r L accès des zones empoussiérées doit être réservé aux seules personnes dont la présence est indispensable. Le nettoyage régulier des locaux permet d éviter tout amoncellement et remise en suspension des poussières. Il doit être réalisé au moins une fois par jour. Il convient de privilégier les solutions par aspiration telles que buses raccordées au réseau principal d aspiration, réseau spécifique à haute dépression ou aspirateur industriel. L utilisation du balai et de la soufflette sont à proscrire pour le nettoyage des poussières. Les équipements préconisés sont le masque complet ou demi-masque muni d un filtre au minimum P2 ou des pièces faciales filtrantes au minimum FFP2. Les vêtements de travail et les équipements de protection individuelle doivent être vérifiés et nettoyés régulièrement. Attention Des mesures de concentration en poussières doivent être réalisées par un organisme agréé au moins une fois par an et lors de toute modification des installations. Il convient d établir la liste des personnes exposées aux poussières et une fiche d exposition pour chacun d entre eux (voir fiche «Les produits dangereux»). Cette fiche est transmise au médecin du travail. Un suivi médical renforcé des personnes exposées, avec une visite médicale annuelle minimum, doit être mis en place avec conservation du dossier médical pendant au moins 50 ans après la fin de l exposition (rédaction d une attestation d exposition par l employeur et le médecin du travail qui sera remise au salarié à son départ de l établissement). 17

18 MAÎTRISEZ LE RISQUE INCENDIE/EXPLOSION Le mélange des poussières avec l air est très inflammable du fait de leur caractère combustible et de leur faible diamètre (inférieur à 0,1 millimètre). De ce fait, les métiers du bois et de l ameublement sont des activités dans lesquelles les risques d incendie et d explosion sont très élevés, notamment du fait de la multiplicité des causes susceptibles d être à l origine de ces phénomènes. La mise en place des moyens de prévention et des mesures de protection est complexe et requiert une étude approfondie qui, outre l évacuation des poussières dans les ateliers, devra prendre en compte la réduction des sources d inflammation. Le premier moyen de lutte contre l incendie est assuré par des extincteurs en nombre suffisant, accessibles et maintenus en bon état de fonctionnement (contrôle annuel obligatoire). Dans certains cas, des robinets d incendie armés peuvent s avérer nécessaires. Les mesures de prévention «classiques» doivent être respectées : les consignes à suivre en cas d incendie doivent être clairement établies et connues de tous, les équipements de lutte contre le feu doivent être facilement accessibles, régulièrement entretenus et le personnel doit être formé à leur utilisation, les sciures et copeaux dans les ateliers doivent être régulièrement évacués, les silos à poussières doivent être situés à l extérieur des ateliers ou dans un local séparé, les produits inflammables doivent être stockés dans un local séparé et ventilé (voir fiche «Les produits dangereux»). Le risque explosion et incendie reste, malgré toutes ces mesures prises, important dans les ateliers de travail du bois. Il est donc vivement recommandé de travailler en liaison avec les services du SDIS (Service départemental d incendie et de secours) et de s assurer, auprès de sa compagnie d assurance, que le contrat d assurance de l entreprise est adapté à ces risques. Pour en savoir plus : Incendie et explosion dans l industrie du bois - guide INRS ED 6021 (2008) téléchargeable sur 18

19 METTEZ UNE SOURDINE À VOS MACHINES Le bruit est une des causes les plus fréquentes de maladie professionnelle, conduisant parfois à la surdité complète qui est généralement irréversible! La nocivité du bruit dépend de son intensité et de sa durée. Le bruit est d autant plus dangereux que le niveau sonore moyen est important et que l on s y habitue. Dans les ateliers, le bruit provient de la superposition des bruits individuels des machines fixes, des machines portatives, des compresseurs, de l aspiration Sur les machines, les sources de bruit ont pour origine l usure, les mauvais réglages, les mauvais choix des vitesses ou des profondeurs de passe, le mauvais affûtage des outils, les vibrations d éléments desserrés, les turbulences de l air, etc. Pour lutter contre le bruit, la réduction à la source est toujours la meilleure solution. Cette réduction passe par différentes actions : l installation des machines sur des dispositifs antivibratiles, la maintenance des machines avec changement des éléments usés, resserrage des fixations, mise en place d outils à faible niveau de bruit (outils hélicoïdaux, lames de scies «silencieuses»...), l isolation, dans un local séparé, des équipements bruyants tel le compresseur, le capotage partiel ou total des machines particulièrement bruyantes, le traitement acoustique du plafond et des murs permettant de limiter la réverbération des sons dans les ateliers, le réglage optimal de l aspiration avec des vitesses d air adaptées aux besoins. Enfin, lors de tout achat de machines, il convient de prendre en compte les niveaux sonores émis par les machines proposées. Attention : dans tous les cas où le seuil réglementaire de 80 décibels est dépassé, le port de moyens de protection individuelle est obligatoire. En fonction de la nature et de l intensité du bruit, il peut s agir : d un casque contre les bruits intenses, d un serre-tête ou une coquille pour un usage intermittent, de bouchons d oreilles pour atténuer les nuisances sonores. 19

20 ECO-GESTES Qu est-ce que je peux faire? Bien s équiper, c est bien se protéger! Choisissez bien Choisissez de préférence des bois massifs régionaux et/ou certifiés PEFC ou FSC. Utilisez, pour les matériaux composites, des produits à faible teneur en formaldéhyde. Évitez les poussières Organisez votre atelier, en séparant les opérations qui produisent des poussières de celles qui n en produisent pas et limitez l accès des zones empoussiérées aux seules personnes dont la présence est indispensable. Installez et entretenez des systèmes de captage des poussières performants. Utilisez et faites utiliser les équipements de protection respiratoire individuelle dès que nécessaire. Faites réaliser annuellement une mesure des teneurs en poussière et faites assurer un suivi médical aux personnes exposées. Effectuez un nettoyage régulier des locaux pour éviter tout amoncellement et remise en suspension des poussières Maîtrisez le risque incendie Mettez en place et entretenez régulièrement les dispositifs de lutte contre l incendie. Limitez et luttez contre le bruit Choisissez, à performance égale, les machines et outillages les moins bruyants. Évitez les bruits en isolant les machines par mise en place de capots et de dispositifs antivibratiles. Isolez dans un local séparé les équipements les plus bruyants. Utilisez et faites utiliser les équipements de protection auditive individuelle dès que nécessaire. Soyez économe Limitez les chutes en optimisant les découpes et en utlisant des scies à faible largeur. Choisissez des machines à haute efficacité énergétique telles que celles dotées de moteurs électriques classe EFF1. Tenez-vous informé N hésitez pas à demander conseil, des spécialistes peuvent vous aider en matière d aspiration, de lutte contre le bruit, contre le risque incendie... (voir fiche «Adresses utile, contacts faciles»). Formez les collaborateurs aux consignes à suivre en cas d incendie et à l utilisation des équipements de lutte contre le feu. 20 Édition juin 2010

21 Fiche N 2 É C O - G u i d e M É T I E R S D U B O I S LES TRAITEMENTS DU BOIS Conserver au bois sa noblesse Les Le bois est un matériau durable, de nombreux bâtiments en bois, parfaitement conservés et datant de plusieurs centaines d années, apportent la preuve de l excellente longévité de la construction en bois. La durabilité des œuvres en bois dépend de l essence mais aussi des conditions de mise en œuvre du bois. Certains ouvrages exposés à l humidité permanente ou à l attaque de parasites nécessitent des traitements de conservation. ECO-GESTES 21

22 LE CHOIX DE L ESSENCE EST ESSENTIEL Le bois est un matériau «vivant». Il sert de nourriture aux insectes xylophages et aux champignons lignivores. Ces décomposeurs du bois, très utiles pour le cycle naturel de la matière, peuvent devenir responsables de dégâts très graves sur les constructions ou les meubles en bois. Il existe cependant une résistance ou durabilité naturelle du bois aux agents biologiques. Elle est variable selon l essence de bois. Des essais normalisés permettent de classer les essences en fonction de leur durabilité naturelle. D une façon générale, dans nos régions, les feuillus sont plus durables que les résineux. Parmi les essences feuillues régionales, le robinier est le plus durable, suivi du chêne et du châtaignier. Les différences de résistance naturelle sont dues à divers facteurs, tels que : la quantité des antiseptiques naturels (oléorésines, pinosylvines, etc.) et des tanins répulsifs pour les agents biologiques contenus dans le bois, la structure anatomique du bois (vaisseau obturé du duramen) qui peut empêcher le passage des filaments des champignons et le développement d agents biologiques («le cœur dur» du bois est rarement atteint). la présence d ouvertures et de voies de passage propices au développement des champignons et des insectes. les facteurs de croissance de l arbre: l épicéa de montagne est souvent plus résistant que l épicéa de plaine parce que sa croissance est plus lente. Choisir une essence naturellement durable dans sa classe d utilisation (voir tableau ci-contre) permet de faire l économie du traitement de conservation, à condition que le bois soit correctement séché. Certains usages du bois (jouet, sauna, emballage alimentaire) excluent tout traitement de préservation. La fabrication de tels objets est étroitement réglementée. L é v a l u a t i o n d e s r i s q u e s b i o l o g i q u e s, u n p r é a l a b l e i n d i s p e n s a b l e Toute œuvre en bois est soumise à certains risques biologiques, insectes xylophages et champignons lignivores. L évaluation de ces risques et les traitements de préservation qui en découlent font l objet de normes européennes NF EN-335 et NF EN-350 et 351 : - la norme NF EN-335 définit cinq classes de risques biologiques en fonction de l usage du bois (voir tableau ci-contre). - les normes NF EN-350 et 351 donnent les spécifications de traitement en fonction de l usage et de la durabilité naturelle du bois. Dans la pratique, il est du rôle du concepteur de l ouvrage de déterminer la classe de risque. le FCBA a publié plusieurs ouvrages sur la préservation et les techniques de traitement. Pour en savoir plus : 22

23 Les classes de risques biologiques Classes de risque Situation en service Risques biologiques Arthopodes Champignons (épaisseur sensible) Essences naturellement résistantes Classe 1 Hors du contact du sol, couvert et sec en permanence. Exemples: parquet, escalier et menuiserie intérieure. insectes coléoptères et termites* non (0 à 3 mm) presque toutes sauf résineux : sapin, épicéa feuillus : hêtre, érable Classe 2 Hors du contact du sol, partiellement couvert et exposé occasionnellement à l humidité. Exemples: charpente, ossature correctement ventilée. insectes coléoptères et termites* moisissures à la surface (0 à 3 mm) résineux : mélèze, pin, douglas, cèdre rouge feuillus: noyer, chêne, châtaignier, robinier Classe 3 Hors du contact du sol, non couvert et exposé fréquemment à l humidité. Exemples: fenêtre, bardage. insectes coléoptères et termites* pourritures (jusqu à 50 mm) résineux : cèdre rouge feuillus : chêne, châtaignier, robinier Classe 4 Au contact du sol ou de l eau douce et exposé en permanence à l humidité. Exemples: balcons, poteaux. insectes coléoptères et termites* pourritures profondes (tout le volume) feuillus : robinier essences tropicales: iroko, bété, makoré Classe 5 Au contact permanent de l eau salée. Exemples: piliers, pontons. térébrants marins, crustacés pourritures profondes (tout le volume) * En Picardie, le risque lié aux termites est actuellement peu important. L e s d a n g e r s d e s f o n g i c i d e s e t d e s i n s e c t i c i d e s Les insecticides et les fongicides contiennent des substances dites «actives» qui ont une action biocide, c est-à-dire mortelle sur les insectes ou sur les champignons. Ce n est que lorsque le danger d attaque du bois est persistant qu il est judicieux d utiliser des produits contenant des agents actifs. Certaines substances actives sont dangereuses également pour l homme. Les substances actives sont généralement en solution dans un liquide (eau ou solvant organique) qui favorise leur pénétration, condition de leur efficacité. Le produit pénètre profondément dans le bois, mais diffuse ensuite partiellement et lentement dans l atmosphère. Le bois traité peut contaminer ainsi l air du local où il est mis en place. S il s agit de bois séjournant à l extérieur, le lessivage par les eaux de pluie peut entraîner une pollution du sol et des eaux souterraines. 23

24 TRAITER LE BOIS AVEC RESPECT Le bois est un matériau noble. Pour lui conserver sa noblesse, il faut savoir le traiter avec respect. L orientation géographique et les techniques de construction permettent de limiter les risques biologiques et d éviter certains traitements. Une exposition directe et permanente à l humidité est préjudiciable car elle favorise généralement le développement de pourritures Exemples des domaines d application et les classes de risques correspondantes. Pour le bois de construction, la certification CTB B+ (1,2,3,4,5) atteste de l aptitude à l emploi par classe de risques (1,2,3,4,5). Les chiffres se rapportent aux indications du tableau page précédente. LE TRAITEMENT PRÉVENTIF DU BOIS Le traitement anti-fongique n est pas nécessaire pour les bois destinés à l ameublement ou à l aménagement intérieur (Classe de risque 1). Les champignons du bois se développent si la température est douce et si l humidité dépasse 18 %. À l intérieur des maisons, l humidité n atteint pas ce taux, sauf en cas de condensation excessive sur les murs, provoquée par une mauvaise isolation ou des infiltrations. Même à l extérieur, un bois ne dépasse pas 18% d humidité s il n est pas exposé directement aux intempéries. Pour les bois extérieurs, une protection physique indirecte, comme l adjonction d un auvent, qui pro - tège la façade de la pluie, augmente de façon naturelle la durée de vie du bois. Si l essence utilisée ne possède pas une durabilité naturelle suffisante pour l usage 24 prévu et qu un traitement préventif s avère nécessaire, le produit de conservation doit être choisi en fonction du parasite à combattre et adapté à l ouvrage envisagé (charpente, parquet, menuiserie intérieure ou extérieure). Un traitement à la fois fongicide et insecticide n est pas toujours justifié (voir tableau des classes de risques biologiques). Toutes les phases de transformation du bois (abattage, stockage, fabrication) sont susceptibles d attaques biologiques. Dans leur grande majorité, les résineux utilisés aujourd hui pour la construction et dans l industrie de l ameublement ont subi un traitement préventif temporaire contre le bleuissement. Cette opération est réalisée par trempage dans des bacs, par aspersion sous tunnel, par badigeon ou par autoclave.

25 LE TRAITEMENT CURATIF DU BOIS Les mesures curatives doivent être appliquées uniquement lors de ravages actifs. Il existe plusieurs procédés : par air chaud, par gazage, par recours aux produits chimiques (insecticides, fongicides). Les fabricants proposent des produits différenciés en fonction de l agent biologique, des pièces à traiter (charpente, parquet, meuble) et de l essence du bois. Les règles de l art en la matière sont définies par les prescriptions de l agrément professionnel CTBA+. Il est impératif de les respecter. Le bois rétifié : une «alternative» à certains traitements La rétification est une technique récente qui consiste à chauffer progres - sivement le bois, sous atmosphère inerte (azote), jusqu à une température seuil à partir de laquelle se produit un réarrangement des molécules. Le résultat est spectaculaire : on obtient un bois plus résistant et plus stable. Comparativement à d autres procédés, la rétification a un impact écologique réduit : elle n utilise ni ne produit aucun élément toxique nocif pour l homme ou l environnement, contrairement à des traitements à base de cuivre, chrome et arsenic (plus connus sous le nom de traitements à cœur). De plus, le bois rétifié est obtenu à partir de bois locaux (hêtre, frêne, peuplier, épicéa, pin maritime). LE TRAITEMENT DES EMBALLAGES EN BOIS La norme internationale NIMP n o 15 réglemente les matériaux d emballages à base de bois (feuillus et conifères). L objectif de cette norme est de permettre de réduire de façon significative la dissémination éventuelle d organismes nuisibles. Le Ministère de l Agriculture a mis en œuvre un programme de conformité à la norme n o 15 des emballages en bois produits en France pour l exportation. Ce programme concerne les scieurs, fabricants et réparateurs d emballages en bois, fumigateurs et entreprises assurant le traitement à la chaleur. Il couvre des matériaux d emballage en bois, tels que les palettes, le bois de calage, les caisses, les planches d emballages, les tambours, les plateaux de chargement, les caissons à anneaux et les traîneaux constitués en toute partie de bois brut de toutes essences de conifères ou de feuillus. Seuls les matériaux d emballage en bois dont l épaisseur est supérieure à 6 mm sont réglementés dans la norme NIMP n o 15 et donc concernés par le programme. Renseignements complémentaires auprès du Service Régional de la Protection des Végétaux DRAAF Picardie (voir fiche «Adresses utiles - contacts faciles») 25

26 UNE GAMME DE PRODUITS ET DE RISQUES La plupart des substances chimiques composant les produits de traitement du bois sont dangereuses pour la santé. Les expositions importantes peuvent conduire à des intoxications aiguës graves. Les expositions chroniques, même à faibles niveaux, peuvent entraîner des maladies. L utilisation de produits de traitement inflammables peut entraîner des risques d incendie. 26 Les solvants organiques Les plus fréquemment rencontrés dans les produits de traitement du bois sont le whitespirit et, plus rarement, les xylènes. Ils peuvent provoquer des irritations cutanées qui peuvent favoriser la survenue d allergies. Les vapeurs de ces solvants sont irritantes et exercent, à forte concentration, une action narcotique. Certaines affections provoquées par ces solvants peuvent être reconnues comme maladies professionnelles. Enfin, ces solvants sont des composés organiques volatils (COV) qui contribuent à la production d ozone (voir fiche «Les produits dangereux»). Les principes actifs organiques Toxiques vis-à-vis des insectes ou des champignons, ils sont tous, à des degrés divers, dangereux pour l homme. Ils sont, pour la plupart irritants pour la peau, les yeux et les voies respiratoires mais certains d entre eux présentent d autres dangers. À titre d exemples : le carbendazime est classé comme mutagène, les créosotes, produits de distillation des houilles, sont des cancérogènes reconnus, leur utilisation est réglementée, le pentachlorophénol, utilisé comme fongicide par le passé, a été interdit de mise sur le marché, Les principes actifs minéraux Ce sont des sels hydrosolubles en poudre ou en solution aqueuse, les plus utilisés sont des dérivés du fluor, du cuivre, du bore. Ces sels sont parfois associés entre eux (cuivre, chrome, arsenic (CCA)) ou cuivre, chrome, bore par exemple. Tout comme les principes actifs organiques, ces produits présentent des risques pour la santé et l environnement. À titre d exemples : le pentaoxyde de diarsenic est classé cancérogène et est très toxique pour l environnement, le dichromate de sodium est classé très toxique, dangereux pour l environnement et cancérogène et mutagène, l acide borique est classé toxique pour la reproduction,

27 ... À CONNAÎTRE ET À MAÎTRISER La réduction des risques liés aux produits de traitement de bois est, parfois, possible. Elle passe par les actions présentées ci-dessous. Connaître les produits grâce à la FDS Comme pour tous les produits dangereux, il convient de posséder les fiches de données de sécurité (FDS) des produits de traitement utilisés dans l entreprise. Ces FDS contiennent l ensemble des informations concernant un produit et notamment les risques pour la santé et l environnement (voir fiche «Les produits dangereux»). Remplacer les produits les plus dangereux Le choix des produits de traitement les moins dangereux possible, compte tenu des contraintes techniques, est la première mesure à mettre en œuvre pour la protection des salariés. Ce peut être le choix de produits en phase aqueuse plutôt que de produits en phase solvant évitant ainsi les risques d incendie ou d explosion et les risques pour la santé provoqués par les vapeurs de solvant. Dans le cas des substances cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, le code du travail prévoit une obligation de substitution lorsque cela est techniquement possible (voir fiche «Les produits dangereux»). Prendre les mesures de prévention L automatisation des installations de traitement du bois permet généralement une nette réduction de l exposition aux produits chimiques. La manutention des bois venant d être traités, et donc encore humides, devra également être mécanisée afin d éviter les contacts cutanés. Le stockage des produits de traitement doit être organisé de façon à minimiser les risques, avec notamment l installation de bacs de rétention. Le transfert et la dilution des produits de traitement doivent se faire sans manutention manuelle ; on pourra notamment utiliser la gravité, en plaçant la cuve de stockage au-dessus du bac servant au traitement, sinon des pompes électriques pourront également être utilisées. Assurer une surveillance médicale des salariés Le médecin du travail doit être informé de l utilisation de produits de traitement des bois. Certaines substances, comme l arsenic, nécessitent une surveillance médicale spéciale pour les personnes exposées. 27

28 ECO-GESTES Qu est-ce que je peux faire? Choisissez une essence à durabilité naturelle ne nécessitant pas de traitement chimique pour l emploi envisagé Utilisez des bois secs de bonne qualité, non altérés par les conditions climatiques et dont le séchage a été bien mené. L amidon contenu dans les bois mal ou trop rapidement séchés attire davantage les insectes xylophages. Pour la réalisation des ouvrages exposés à l humidité, l utilisation du duramen d essences durables permet de faire des économies sur les produits de traitement. Pour le traitement préventif, référezvous aux classes de risque et utilisez de préférence des produits moins nocifs à base de sels de bore (borates) pour les bois non exposés directement aux intempéries (charpentes). Si toutefois vous deviez avoir recours aux produits de synthèse chimique, choisissez des produits de traitement hydrosolubles certifiés CTB-P+ qui ne contiennent ni lindane, ni pentachlorophénol. Évitez de pulvériser les produits de traitement hors d une cabine de vernissage et portez impérativement les moyens de protection individuelle qui s imposent (gants, lunettes, masque approprié). Si vous êtes amené à traiter sur place du bois déjà infesté, préférez le traitement par air chaud. Évitez au maximum le recours aux produits chimiques biocides. Manipulez les fongicides et les insecticides avec précaution, en évitant les éclaboussures et les gouttes sur les vêtements, et avec parcimonie en respectant les doses conseillées. Référezvous, pour le traitement curatif, aux prescriptions techniques de l agrément professionnel CTBA+. Entreposez les bois traités à l abri de la pluie. Sinon, l eau de ruissellement risque d entraîner le produit, de contaminer le sol ainsi que les cours d eau et les nappes phréatiques à proximité du site. Respectez les consignes de sécurité préconisées par le fabricant pour le stockage (voir fiche «Les produits dangereux»). Ne jetez pas les restes de produits à l égout, conservez-les dans leur emballage d origine comportant l étiquette d identification, en vue de leur élimination comme déchet dangereux (voir fiche «La gestion des déchets»). 28 Édition juin 2010

29 Fiche N 3 É C O - G u i d e M É T I E R S D U B O I S L ASSEMBLAGE À l eau, ça colle! Les colles en solution dans un solvant organique sont de loin les plus dangereuses pour la santé et pour l environnement. Les colles vinyliques ou acryliques à l eau ne présentent pas les mêmes inconvénients. Mais en cas de projection, leur contact peut néanmoins provoquer des allergies et des irritations. Les ECO-GESTES 29

30 DANS LA JUNGLE DES COLLES Les opérations d assemblage passent, très souvent, par l utilisation de colles qui sont des mélanges complexes contenant des substances adhésives, ou résines, et divers agents généralement en solution dans un solvant. Les colles sont de différents types : colles en poudre (prêtes à mouiller), colles en dispersion à l eau, colles en solution dans un solvant organique, colles en émulsion dans un solvant organique. Le recours à des substances adhésives naturelles, d origine végétale ou animale, est très ancien. L utilisation de la glu, issue du gui et du houx, remonte à la nuit des temps. Il y a cinquante ans, la colle de référence était la colle forte du menuisier, préparée à partir du collagène des os. Elle était concurrencée par la colle à base de caséine (protéine du lait) très performante pour les contreplaqués. Depuis, sont apparues sur le marché de nombreuses résines de synthèse entrant dans la composition des colles actuelles. Parmi celles-ci on distingue les résines thermoplastiques, largement utilisées dans les entreprises artisanales, et les résines thermodurcissables, davantage réservées aux besoins industriels. 30 Les résines thermoplastiques sont : principalement des résines vinyliques (colle blanche). Les colles vinyliques monocomposantes résistent faiblement à l humidité. Elles conviennent pour les travaux d assemblage et d agencement. Les colles vinyliques à deux composants résistent bien à l humidité et conviennent pour des ouvrages extérieurs. parfois des polychloroprènes (néoprène), pour les travaux de montage et de plaquage. Les résines thermodurcissables sont : les aminoplastes (urée-formaldéhyde ou urée-formol), utilisées pour la fabrication des agglomérés, des stratifiés et des mélaminés. Dans l artisanat certaines colles urées-formol sont utilisées pour les lamellés-collés et les travaux de plaquage. les polyépoxydes résistant à l humidité, et qui conviennent pour les ouvrages extérieurs, les polyuréthannes utilisés pour la fabrication des stratifiés.

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