Province de Luxembourg

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1 Province de Luxembourg

2 A. Mise en contexte 1. Les Assises de la province de Luxembourg : pourquoi une seule séance? Les Assises du développement culturel territorial se déroulent partout en Fédération Wallonie-Bruxelles sur base des arrondissements électoraux, alors qu au Luxembourg, le territoire de la province est pris comme un tout. En fait, le découpage en arrondissements électoraux n a pas d intérêt en soi, sur le plan culturel. Il est le résultat d une décision pragmatique. On le sait, la culture est constituée non pas d un territoire, mais de territoires, en fonction des disciplines. Mais par ailleurs, il fallait bien partir de quelque chose, quitte à le déstructurer dans l analyse, afin de pouvoir organiser un nombre de séances et de groupes de travail gérable, tout en essayant de rester au plus près des réalités humaines perçues intuitivement. De ce point de vue, la province de Luxembourg, avec moins de habitants, paraissait être une «entité gérable». Il ne faut donc pas en inférer d autres raisons, celles-ci ne seraient pas fondées. 2. L image rurale du Luxembourg, mythes et réalités Perçue de l extérieur, la province du Luxembourg semble trouver son homogénéité dans son caractère rural, qui se traduit notamment par sa faible densité démographique, comparativement au reste de la Belgique, et par ses vastes étendues de bois et de zones agricoles. Cette image d Epinal ne résiste pourtant pas à un examen plus approfondi des réalités sociales et économiques observées. Le monde rural traditionnel vit des bouleversements importants dans sa structure même. L agriculture n est plus la seule activité de base des habitants et les agriculteurs ne sont plus la majorité des habitants et des producteurs dans les villes et villages de la province. Non seulement la population que l on pourrait qualifier «d origine» doit de plus en plus compléter son revenu par d autres sources de recettes, voire trouver son revenu ailleurs que dans le secteur primaire, mais les régions rurales voient apparaître de nouvelles populations, importées des zones d habitats connexes principalement. Ces nouveaux habitants aux habitudes de citadins viennent s installer en zone rurale pour des raisons économiques principalement en raison des moindres coûts d achats des terrains à bâtir et des logements, il s agit principalement des travailleurs frontaliers mais aussi pour des raisons culturelles. Fuyant la ville, ils viennent chercher calme, verdure, paysages, et ne sont pas rebutés par les trajets allongés pour se rendre sur leur lieu de travail qui demeure en ville, et qui est le prix à payer pour leur quiétude. Ce phénomène désormais bien connu explique que de rural, le caractère des campagnes est dit désormais «rurbain», contraction de «rural» et «d urbain». Il s agit bien de citadins à la campagne, et d une campagne qui intègre les codes de conduite des villes, y compris les codes culturels. En filigrane de cette évolution, on distingue une nouvelle gamme de comportements. Ils vont des «citadins qui vivent dans un environnement plus vert» avec leurs habitudes citadines presque inchangées, aux «habitants traditionnels des campagnes, bien campés dans leur région et se sentant parfois envahis», en passant par un dégradé de positions sociales et culturelles où coexistent aussi des habitants du cru qui cherchent à reconvertir les atouts traditionnels de leur terroir en marché moderne économiquement viable, ainsi que des citadins reconvertis à des habitudes de vie plus rurales, intégrant par exemple eux aussi un revenu issu d un salaire avec une activité complémentaire créée au départ du potentiel qu offre le terroir où ils sont venus s installer. 3. Les mutations de l action publique qui accompagnent les mutations sociologiques, économiques et culturelles Les transformations du contexte changent les règles du jeu, nécessitant de nouvelles orientations de la politique rurale. Trois considérations entrent particulièrement en ligne de compte dans l évolution des politiques dans tous les pays de l OCDE 1, y compris dans la politique wallonne 2 : 1 «Le nouveau paradigme rural», OCDE,

3 La valeur attachée aux aménités naturelles et culturelles. La gestion rurale des ressources naturelles d un pays intéresse l ensemble de la population, compte tenu de l ampleur des préjudices éventuels que causerait une mauvaise gestion des systèmes naturels liés au sol, à l eau, à l air et aux autres ressources naturelles. Dépassant l optique étroite de la multifonctionnalité de l agriculture, les responsables politiques mettent de plus en plus l accent sur la nécessité d identifier et de valoriser le large éventail de ressources dont disposent les zones rurales et de prendre en compte les externalités positives et négatives liées aux différentes activités qui s y exercent. Dans beaucoup de pays de l OCDE, les subventions agricoles sont de plus en plus contestées en raison de leur impact sur les finances publiques, qui alimente un débat sur d autres usages possibles des ressources publiques en faveur des zones rurales. Depuis les années 80, l objectif de redistribution régionale perd de son importance au profit de politiques qui visent à identifier et à cibler les possibilités économiques locales. Le paradigme de la politique régionale a donc commencé à évoluer, passant d une stratégie descendante de réduction des disparités entre régions par des subventions à un ensemble beaucoup plus étendu de mesures destinées à améliorer la compétitivité régionale. Ces nouvelles approches se caractérisent par plusieurs éléments : Une stratégie de développement qui prend en compte les multiples facteurs directs et indirects qui influent sur la performance des entreprises locales. L accent est mis davantage sur les connaissances et les atouts endogènes (locaux) que sur les investissements et les transferts exogènes. La gouvernance collective/négociée, qui implique non seulement les administrations fédérales, régionales et locales, mais aussi d autres acteurs, le gouvernement fédéral jouent un rôle moins prépondérant. Cette réorientation majeure de la politique rurale s efforce toujours plus de développer une approche territorialisée multisectorielle qui consiste à identifier et à exploiter la diversité des potentiels de développement des zones rurales. Deux principes caractérisent le «nouveau paradigme rural». Il est axé : Non plus sur des secteurs, mais sur des territoires ; Non plus sur des subventions, mais sur des investissements. Le «nouveau paradigme rural» nécessite de profonds changements dans la manière dont les politiques sont conçues et mises en œuvre, et l adoption d une approche de la gouvernance aussi bien transversale que multiniveaux. La mise en œuvre d une politique de développement rural pour diverses collectivités ou territoires nécessite la mise en commun des savoirs d une large gamme d acteurs publics et privés. Les structures administratives hiérarchiques traditionnelles ne se prêtent pas à une gestion efficace des politiques en question, de sorte que des ajustements s imposent selon trois grands axes de gouvernance : horizontalement, au niveau central et au niveau local et verticalement entre les différents niveaux d administration. Un facteur commun à ces nouvelles politiques est que, même si elles ne font pas encore toutes l objet de financements importants, elles contribuent à de profonds changements de culture en matière de politique rurale : L approche territorialisée a contribué au niveau local à l instauration de partenariats publics/privés et à l intégration dans le processus de développement de nouveaux acteurs et de nouvelles ressources. Ces initiatives créent une culture de coopération intersectorielle au niveau des administrations tant centrales que locales, ce qui joue en faveur de la cohérence des politiques. On prend conscience du fait qu une approche territorialisée implique des initiatives ascendantes plutôt que descendantes. Il en découle de nouveaux modes de coordination verticale entre les différents niveaux d administration et une meilleure utilisation des connaissances locales. 4. Et la culture? 2 «Définition et enjeux de la ruralité», Gouvernement wallon,

4 Dans ce contexte de réorganisation générale des politiques publiques en dehors des zones urbaines, les politiques culturelles n ont pas encore pleinement pris la mesure des modifications qu elles doivent intégrer dans leurs conceptions et leurs pratiques. Le processus des Assises a donc bien valeur de diagnostic. Quelles sont les pratiques installées, et quelles sont les pratiques émergentes? Quelles politiques correspondent à des réalités et à des nécessités, et quelles sont celles qui devraient émerger et/ou se substituer à des pratiques obsolètes ou désormais inadaptées? Telles sont les questions qui soustendent le processus des Assises. La première étape consiste à présent à mesurer et à cartographier l action publique existante, dans l état où elle est connue. Cette connaissance est forcément imparfaite, car elle cherche aussi à intégrer les efforts de l institution provinciale et ceux des Communes dans la mesure où ces informations sont disponibles et accessibles. 5. Précautions méthodologiques En matière de statistiques culturelles, encore moins que dans d autres secteurs étudiés par l INS ou la BNB par exemple, le fantasme de l exhaustivité totale et de la comparabilité parfaite des données de base ne peut pas être exaucé. Il ne sert donc à rien de se perdre dans un débat stérile résultant de la confrontation de certains des tableaux, graphiques et cartes du présent document. L objectif poursuivi a bien entendu été d être le plus près possible de la réalité observée. Mais le fait de connaître l état de la statistique culturelle et ses défaillances, a amené les auteurs à modérer leur soif d exhaustivité en intégrant la volonté de présenter une information signifiante dans un délai raisonnable. Trois sources d imperfections sont relevées ici : L hétérogénéité des sources L année 2008, retenue comme année de référence, offrait le maximum de données comparables. Néanmoins, il reste des exceptions. Ainsi, les données budgétaires relatives aux Communes datent de Elles ont été considérées comme assez fiables, d une part parce que les variations d une année sur l autre sont de faible ampleur, et d autre part parce que seules les dépenses ordinaires ont été retenues. Autre exemple : pour les dépenses de la Fédération Wallonie-Bruxelles, on a retenu sa structure budgétaire. Pour les Communes, ce sont les codes fonctionnels des budgets qui ont prévalu, car il s agit de l information la plus comparable avec le budget de la FWB. Et enfin, la Province a adapté sa structure budgétaire à notre demande de présentation. Les sources connues et non exploitées Il s agit pour l essentiel de deux catégories de données. L état des discussions entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région Wallonne ne permet pas encore de synthèses utiles. Ainsi, le patrimoine culturel immobilier (les bâtiments physiques, donc) ne peut pas être chiffré ici. Par ailleurs, il n existe pas encore d Accord de coopération sur la statistique qui permettrait d intégrer le relevé des emplois subventionnés par la Région Wallonne (principalement les APE) qui bénéficient aux organismes culturels. On sait pourtant que dans certains secteurs culturels, l intervention budgétaire de la Région Wallonne a une importance plus que certaine, voire prépondérante. Les arbitrages réalisés au nom de la comparabilité Afin de garantir la comparabilité des informations, des dépenses ont été exclues du champ d analyse. Ainsi, pour la Fédération Wallonie Bruxelles, il n a pas été tenu compte des subventions en infrastructures, ni d autres budgets extraordinaires parfois importants en volume, mais dédicacés à d autres dépenses que des bâtiments. Les dépenses non récurrentes n y figurent pas non plus, sauf exception. Ces choix de méthode expliquent certaines différences entre l examen des flux financiers et la confection de la cartographie. De manière générale pour les Communes et la Province également, les dépenses extraordinaires n ont pas été retenues dans les comparaisons. Et malgré ces précautions il reste des situations qui ressemblent à des coquilles. Ainsi, par exemple, lorsque l on compare les dépenses respectives de la Fédération Wallonie-Bruxelles et des autres pouvoirs publics (Province, Commune), il apparaît que dans le Luxembourg et pour la Commune de Wellin, par exemple, l investissement communal est sans proportion avec celui de la Fédération 4

5 Wallonie-Bruxelles et en l absence de toute intervention de la Province. De telles anomalies statistiques ne peuvent être comprises que grâce à une connaissance pratique des situations locales concrètes. Le fait que les données issues des Communes soient le résultat d une enquête sur base volontaire a produit comme résultat que certaines Communes n ont pas répondu, ce qui est un handicap dans la comparabilité des efforts respectifs. D autre part, il est apparu que le contenu des codes fonctionnels des Communes dédiés à la culture n était pas toujours statistiquement stable. Il est donc parfois possible que deux Communes n inscrivent pas toujours complètement les mêmes dépenses dans les mêmes codes fonctionnels. Cette imperfection sur laquelle aucune enquête n a de prise n affecte heureusement pas la comparabilité générale des masses budgétaires en jeu. Mais elle peut conduire une Commune à ne plus se reconnaître dans les chiffres qui ont été fournis en leur temps par les services communaux aux enquêteurs. Dans un avenir proche, les chiffres cités ici pourront se référer à des sources à la fois stables et homogènes. Les corrections nécessaires seront alors introduites. 5

6 6. En épinglé : du Luxembourg, quelques remarques générales Une province, des réalités différentes Avant même de se lancer dans une description des politiques publiques en culture telles qu elles ont pu être relevées, quelques caractéristiques générales ressortent car la province n est pas un bloc unique, elle comporte des réalités bien différentes. Etre luxembourgeois On constate la coexistence de deux formes d identité parallèle. D une part, une identité luxembourgeoise forte («Une ardeur d avance»). Mais d autre part, des identités par bassins de vie. On ne confondra pas un gaumais avec un ardennais ; les salmiens ont déjà un accent liégeois ; l arererland dispose de sa propre identité historique, etc. Etre luxembourgeois a une signification. Frontières et polarisations externes multiples Avec 518 km de périmètre total dont 243 km de frontières nationales (95 km avec la France et 148 km avec le Grand Duché), la province de Luxembourg est sans conteste caractérisée par les frontières qui la délimitent. Il s agit également d un trait distinctif de la province de Luxembourg. Pratiquement la moitié de son périmètre est constitué de frontières avec un Etat étranger. Des polarités urbaines extérieures à la province de Luxembourg influencent les habitudes quotidiennes et les déplacements y afférents. On pense rapidement aux commerces, écoles, hôpitaux, mais aussi aux loisirs. La province est donc constituée de bassins de vie à géométrie variable qui reflètent à la fois des identités particulières et l attractivité de pôles urbains et extérieurs à la province. Ci-contre un essai de présentation d ensemble de ces polarités. En vert l attraction vers Liège, en jaune vers Namur, en rose la zone de Bastogne, en bleu foncé le pays d Arlon et sa polarité luxembourgeoise, en bleu clair le pays gaumais en zone frontière avec la France et en rouge la zone de Bouillon proche de la Champagne-Ardenne. Il reste la zone centrale, la seule qui ne soit pas caractérisée par une frontière. Un sentiment d éloignement Les habitants du Luxembourg ont le sentiment d être éloigné des pôles belges de décision, ce qui contribue probablement à l identité provinciale forte mentionnée ci-dessus. Et, de fait, la moitié du trajet pour se rendre dans l un de ces pôles consiste à traverser la province elle-même. Mais en même temps, Bruxelles est à deux heures de route, Namur est à une heure, Liège, Metz et Trèves sont à une heure et demie de route, la ville de Luxembourg est à une heure de distance Cette question est bien sûr le corollaire de l absence de grand pôle urbain au sein de la Province, tels que Namur ou Liège. Discrétion sur les drames de la désindustrialisation Contrairement à l imagerie d Epinal, des bassins de vie au sein de la province ont vécu un passé industriel, à Athus ou à Bouillon par exemple, et vivent dans la discrétion les mêmes drames que les régions d ancienne industrialisation subissant de plein fouet la désindustrialisation, source de crise dans la seconde moitié du XXe siècle dans nos pays. 6

7 7. Des pratiques culturelles qualifiées de «voraces» plus nombreuses qu ailleurs en Fédération Wallonie-Bruxelles L Observatoire des politiques culturelles (OPC) a mené un travail d enquête des pratiques et des consommations culturelles des habitants de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les données collectées l ont été par IPSOS durant l année Une exploitation, réalisée par l ULB 3 en 2011, a tenté de relier ces données aux territoires, sans pouvoir aller plus en détail que le niveau provincial, car l enquête initiale n avait pas prévu d inclure une dimension territoriale dans son échantillonnage. Quelques caractéristiques peuvent être toutefois relevées. La comparaison des comportements des habitants de la province de Luxembourg avec ceux des autres provinces fait ressortir un fait qui contredit quelque peu les à-priori généralement véhiculés à propos du Luxembourg. En effet, s il existe des variances selon chacun des profils de consommations et de pratiques, le Luxembourg ne se caractérise pas par une singularité particulière. Ce fait trouble même les chercheurs qui constatent 4 que cette province majoritairement non urbaine et dont le niveau d éducation global est comparativement assez faible obtient, pour plusieurs indicateurs, des scores identiques à des provinces à caractère plus urbain et ayant un niveau d instruction supérieur. La recherche n a pour l instant pas pu dégager d explication à ce phénomène. Selon la typologie utilisée par les chercheurs 5, la province est dominée par le groupe des «nostalgiques», qui représentent 27% de l échantillon (moyenne FWB : 13%). Cette classe est caractérisée par un repli sur le foyer, mais s accompagne de loisirs plus fréquents à l intérieur du foyer. Amateurs de musique des années 60-80, ils s occupent de leur jardin et d activités d intérieur tels que le tricot, la cuisine et les mots croisés. Ils regardent beaucoup la télévision et sont caractérisés par un non usage d Internet. C est la classe la plus âgée : 36,5% de pensionnés, pour 1,5% de moins de 30 ans. Le deuxième groupe le plus important est constitué des «connectés», avec une part de 24%. (moyenne FWB : 21%). Cette classe se caractérise par une participation importante à la «nouvelle culture de l écran» usages d Internet nombreux et fréquents, grande écoute des chaînes musicales. Ils sont très peu assidus aux lieux de spectacle vivant et d exposition. Ils sont plus tournés que d autres vers le sport (activité sportive, événement sportif). Il s agit d un univers sélectif et très réservé par rapport à la culture consacrée. Le troisième groupe le plus important est constitué des «voraces culturels», avec 15% de l échantillon (moyenne FWB : 8%). Cette classe regroupe les visiteurs assidus des lieux culturels et artistiques. Ils ont un rapport très critique à la télévision et des goûts musicaux très variés. On remarque toutefois que leurs goûts sont éclectiques de façon «structurée» : les «cultivés» n aiment pas tout et ne font pas tout sans distinction. Ils n ont pas non plus tourné le dos à l imprimé. Ils sont en outre marqués par un besoin expressif plus grand qu au sein des autres classes, qui se couple à une activité critique puisque ces personnes ont tendance à avoir une activité militante et/ou bénévole. Le quatrième grand groupe est celui des «désengagés culturels», avec une part de 14% dans l échantillon (moyenne FWB : 28%). Cette classe est définie par une absence d engagement vis-à-vis de la culture. Cela se traduit par peu de goût exprimé et une inactivité en matière de loisirs extérieurs et intérieurs, en ce compris les usages d Internet. Cette classe a presque systématiquement la fréquentation la plus basse pour tous les types d activités, à l exception peut-être du fait de regarder la télévision. En dehors de la télévision, le manque de sorties extérieures ne se traduit pas par des loisirs intérieurs intenses (contrairement et par opposition aux «nostalgiques»). Les pensionnés et les personnes plus âgées sont surreprésentés dans cette catégorie. Comme il a été relevé plus haut, les chercheurs estiment intéressant de souligner le fait que la province a un faible taux relatif de «désengagés culturels» et une part relativement importante de «voraces culturels», sans pouvoir l expliquer 6. 3 «La participation culturelle en Communauté française, une prise en compte du facteur géographique», ULB, Idem, page Idem, pages Les autres catégories de cette typologie étant les «festifs»(qui sont massivement présents dans la province de Hainaut et très peu représentés ailleurs), les «amateurs classiques» (11% de l échantillon) et les «amateurs modernes» (7%). 7

8 B. Les sources publiques de financement 1. Ensemble des flux financiers de la Fédération Wallonie-Bruxelles en province de Luxembourg Précautions méthodologiques Ne sont pas repris : Les filiales de bibliothèques puisque le financement FWB arrive à la bibliothèque-pivot ainsi que les bibliothèques nonreconnues (Tintigny, Manhay, Gouvy, Léglise). Les financements des associations d éducation permanente, mouvements de jeunesse ou autres qui ont un siège social situé à Bruxelles ou Namur. Les reconnaissances récentes comme le CRH Don Bosco à Vielsalm en 2011 et des musées arlonnais, Les associations généralement en lien avec d autres opérateurs mais sans financement FWB en propre : la radio libre Studio S à Vaux-sur-Sûre, le festival de musique classique de Durbuy, Houtopia, la ludothèque de Fauvillers, etc. La Province reçoit, comme tout opérateur, un financement FWB pour la bibliothèque provinciale et le musée archéologique. A une dépense provinciale correspond donc également un apport de la Fédération. a. Financement émanant de la FWB par secteurs Arts de la scène ,25 Audiovisuel ,88 CEC ,00 Culture-école 6.420,00 Centres culturels ,00 Education permanente ,96 Maison des jeunes ,98 Lettres et livres ,93 Patrimoine et arts plastiques ,84 Total , , , , , ,00 0,00 Culture-école CEC Patrimoine et arts plastiques Education permanente Audiovisuel Arts de la scène Maison de jeunes Lettres et livres Centres culturels 8

9 Autres secteurs 34% Maison de jeunes 18% Lettres et livres 18% Centres culturels 30% Commentaires : 3 secteurs structurés autour de pratiques de travail en relation directe avec la population drainent soit 66% du flux FWB total : Centres de jeunes, Lettres et livre, Centres culturels. Les arts de la scène incluent l aide à la création par un artiste ou une association reconnue par ailleurs, les festivals, le théâtre-action, les associations musicales conventionnées, etc. Les montants varient de quelques centaines d euros à A noter l absence des Tournées arts et vie dans ces chiffres qui n ont pu être comptabilisés puisque, par définition, il n y a pas de lien entre le domicile des artistes et les lieux où ils se produisent. Or, le présent travail consiste précisément à «localiser» les flux financiers. Une analyse du catalogue arts et vie permettrait peut-être de rendre compte du volume d opérateurs reconnus. L audiovisuel correspond essentiellement à TV Lux et pour une petite part au festival du film européen de Virton. Le montant en éducation permanente n est pas représentatif de l action puisque les régionales des mouvements de type ACRF, Vie Féminine, Natagora, etc. ne reçoivent pas de financement direct de la Fédération Wallonie-Bruxelles tout en ayant une action réelle de terrain. L activation du Décret d Education permanente passe en bonne partie par la décentralisation d un mouvement généralement implanté dans une ville. La nécessité d une structure centralisée pour développer l action est perceptible. 8 projets culture-école ont eu lieu en 2008 pour des montants maximum de 2000 chacun. Huit projets est un petit nombre et peut servir d indicateur au fait que les articulations entre l école et la culture restent encore très largement en-dessous du souhaitable. Ce constat est général, mais est particulièrement visible dans le Luxembourg. 9

10 b. Répartition des subventions culturelles de la FWB par Communes 2008 Apport FWB Daverdisse La Roche-en-Ardenne Manhay Martelange Messancy Herbeumont 210,00 Bertogne 805,00 Fauvillers 805,00 Houffalize 884,40 Léglise 984,00 Meix-devant-Virton 1.278,00 Musson 3.950,00 Vaux-sur-Sûre 5.700,00 Tellin 6.000,00 Attert 6.126,76 Erezée 8.384,40 Paliseul 9.861,17 Wellin ,40 Neufchâteau ,50 Gouvy ,12 Rouvroy ,01 Libin ,00 Saint-Léger ,00 Tenneville ,35 Bouillon ,53 Saint-Hubert ,67 Chiny ,78 Nassogne ,76 Habay ,98 Sainte-Ode ,76 Virton ,79 Vielsalm ,36 Etalle ,25 Rendeux ,54 Aubange ,77 Bertrix ,59 Tintigny ,76 Durbuy ,20 Hotton ,96 Bastogne ,66 Florenville* ,43 Libramont-Chevigny ,44 Marche-en-Famenne ,24 Arlon ,05 *Florenville : les opérateurs travaillent en réalité sur les deux communes de Chiny et Florenville même si la comptabilisation du subside présente uniquement le siège administratif. Solde 37% Arlon 18% Hotton 5% Bastogne 7% Florenville 8% Libramont- Chevigny 11% Marche-en- Famenne 14% 10

11 5 communes sur 44 sans apport de la FWB n ont pas d opérateurs reconnus : Daverdisse, Manhay, Martelange, Messancy et La-Roche-en-Ardenne. Une corrélation partielle d absence de financement communautaire et provincial existe. En rassemblant 6 communes recevant une somme totale supérieure à , on atteint 62 % du flux total : Arlon, Marche, Libramont, Florenville, Bastogne et Hotton. 3 communes rassemblent 42 % du flux total : Marche, Libramont, Arlon. Elles correspondent aux deux centres culturels régionaux et à la télévision locale. De ce point de vue, la perception intuitive du territoire par les opérateurs en 3 tranches : nord, centre et sud se trouve donc confirmée par cette rapide observation des flux financiers. Il en est de même pour la concentration urbaine et la concentration des moyens financiers culturels FWB. Ce phénomène a également été observé dans d autres arrondissements. Trois communes représentent 42% des subventions de la FWB pour 20,5 % de population de la province. 7 communes sollicitent et reçoivent des montants inférieurs à pour des manifestations de petite taille, parfois non-récurrentes, généralement en lien avec d autres opérateurs. Dans 38 communes, les sommes varient de 0% à 5% du flux financier total de la FWB. Cela signifie une grande couverture géographique du flux communautaire mais avec des sommes modestes. La corrélation avec le volume de population n est pas établie. Par exemple, Messancy 7600 habitants n a pas de flux FWB mais Tintigny, 3800 habitants sollicite et obtient notamment pour le Centre culturel, les Jeunesses musicales (festival Gaume Jazz) et le GAL-Leader+ un total de Dans cet exemple, le montant reçu rayonne au-delà de la commune puisque le Centre culturel décentralise son action et que le Gaume Jazz attire un public éloigné. Pour autant, il n est pas possible d en tirer une conclusion systématique quant à l hypothèse selon laquelle le volume ou la densité de population est déterminante dans les habitus décisionnels. Cette corrélation n est que partiellement vérifiée puisque l ordre décroissant du volume de population est Arlon, Athus, Marche, Bastogne, Virton, Durbuy et en 7 ème position Libramont-Chevigny. Le développement spécifique à Libramont peut s expliquer notamment par la gare ferroviaire, le passage de l autoroute, ainsi que par certaines opportunités saisies ou développées : la foire agricole, TV Lux, le pôle commercial de l avenue de Recogne,. 2. Les dépenses culturelles des Communes dans la province de Luxembourg Précautions méthodologiques : Les données récoltées datent de Trois Communes n ont pas de données correspondantes : Gouvy, Léglise, Saint-Hubert. Lors de la collecte des données, ces communes n ont pas répondu à une enquête menée sur base volontaire par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis 2008, la Région Wallonne, autorité de tutelle des Communes, collecte ces données. Mais faute d un accord de coopération sur les données à vocation statistique entre la Région Wallonne et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ces données plus actuelles n ont pas été transmises au moment de la présentation des résultats relatifs au Luxembourg. L imputation des dépenses d une commune à l autre sur certains postes peut varier. Cette question se pose notamment pour les académies de musique car les Communes n imputent pas toujours de manière homogène les dépenses dans les mêmes codes fonctionnels. 11

12 a. Les dépenses culturelles classées par Communes Apport communal Population /hab. hab/km² Arlon , , Attert , ,03 70 Aubange , , Bastogne , ,85 85 Bertogne , ,20 33 Bertrix , ,33 60 Bouillon , ,24 37 Chiny , ,36 45 Daverdisse , ,92 24 Durbuy , ,59 69 Erezée , ,06 37 Etalle , ,68 70 Fauvillers , ,83 29 Florenville , ,93 37 Gouvy Habay , ,55 77 Herbeumont , ,74 27 Hotton , ,14 89 Houffalize , ,66 29 La Roche-en-A , ,92 29 Léglise Libin , ,02 34 Libramont-Chevigny , ,02 57 Manhay , ,91 27 Marche-en-F , , Martelange , ,63 53 Meix-devant-Virton , ,56 50 Messancy , , Musson , , Nassogne , ,73 45 Neufchâteau , ,74 59 Paliseul , ,79 45 Rendeux , ,10 34 Rouvroy , ,71 75 Sainte-Ode , ,15 24 Saint-Hubert Saint-Léger , ,26 89 Tellin , ,04 42 Tenneville , ,81 28 Tintigny , ,80 46 Vaux-sur-Sûre , ,23 36 Vielsalm , ,98 53 Virton , , Wellin , ,81 44 Total , ,00 45,65 12

13 7 communes réunies dépensent ensemble 56 % de ce que toutes les communes luxembourgeoises réunies investissent pour la culture : Bertrix, Virton, Libramont, Bastogne, Aubange, Marche et Arlon. Bert rix 6% Virt on 6% Libramont - Chevigny 6% Grande variation d apport par habitant allant de 14 à 87 soit une proportion de 1 pour 6. Chaque commune a donc posé des choix, parfois de longue date. L apport communal moyen est de et 46 /hab. Ces chiffres placent la province de Luxembourg dans la moyenne, hors grandes villes. Tot al 44% Arlon 16% Bast ogne 7% Aubange 7% Marche-en- Famenne 8% La corrélation avec la densité de population est partielle. Elle est avérée par exemple pour Arlon, Marche et Aubange (densité et apports communaux élevés) mais contradictoire entre autre à Daverdisse, Houffalize, Sainte-Ode (densité<30, apport>40 /hab.). Les communes à faible densité peuvent donc avoir une marge de manœuvre pour rendre possible une action culturelle importante. Il faut se montrer prudent lors d une analyse trop rapide car il serait tentant d établir un lien entre l absence de financement et l absence d activités culturelles. A titre d exemple, dans la Commune d Herbeumont, la commission culturelle organise depuis plusieurs années des manifestations plusieurs fois par an. La commune soutient des actions dont le budget est particulièrement restreint. Il peut s agir d un indicateur de développement culturel en cours. 13

14 b. Les dépenses culturelles des Communes classées par secteurs Code Montants totaux % du budget 774 arts graphiques 0,00% 760 jeunesse, éducation populaire, sport et loisirs non ventilables 139,50 0,00% 775 manifestations et expo artistiques 2.216,17 0,02% 776 littérature, bibliothèques spécialisées ,71 0,08% 770 beaux arts, archéo. et protection de la nature non ventilables ,20 0,13% 772 théâtres, spectacles, concerts ,03 0,21% 765 délassement plein air ,33 0,22% 778 histoire et archéologie ,32 0,32% 780 radio, télévision, presse ,14 0,39% 773 édifices historiques, artistiques, monuments classés ,30 0,47% 771 Musées ,28 4,93% 734 enseignement artistique ,69 9,83% 763 fêtes et manifestations ,92 11,10% 767 bibliothèques, ludothèques et médiathèques ,90 20,27% 761 Jeunesse ,63 22,30% 762 culture et loisirs ,60 29,73% Total ,72 100,00% , , , , , , , ,00 - Code 760 Code 775 Code 776 Code 770 Code 772 Code 765 Code 778 Code 780 Code 773 Code 771 Code 734 Code 763 Code 767 Code 761 Code 762 Code 774 Total 28% Culture et loisirs 30% Bibliothèque, ludothèque et médiathèque 20% Jeunesse 22% On retrouve un trio de secteurs visant l action locale : bibliothèques, centres culturels et jeunesse qui représentent à eux trois 72 % des apports culturels communaux. La jeunesse bénéficie de 22% des apports communaux totaux, elle est le secteur le plus financé après culture et loisirs. Très peu d apports en arts de la scène (code 772). 14

15 3. Les dépenses culturelles de la Province de Luxembourg L aide provinciale consiste en un service ou un financement. Sont inclus dans les montants : Les arts plastiques, les arts du cirque et de la rue Certains CEC, associations du type AR 1921, confréries et associations folkloriques De nombreux musées et sociétés archéologiques Un grand nombre de groupes et festivals musicaux (77), de théâtre (27) et de cinéma (4) Les centres culturels, les centres de Jeunes, les bibliothèques publiques en subside récurrent Les services culturels provinciaux (Fourneau, Bibliothèque provinciale et Musée archéologique) mais hors personnel d entretien a. Les dépenses culturelles de la Province classées par secteurs Cash Aides-services Total Petits lieux diffusion 1.185,00 570, ,87 Cinéma et festivals 6.205, ,00 CEC 6.000,00 297, ,00 Culture/Enseignement 6.350, ,00 Jeunesse (CJ+Foulards) 9.650, , ,00 EP , , ,63 Arts plastiques , , ,00 Folklore 650, , ,00 Théâtre et festivals , , ,81 Arts du cirque, forains, de la rue , , ,00 Musique et festivals , , ,24 Centres culturels , , ,38 Musées et archéologie , , ,42 Lettres et livres , , ,44 Solde 7% Lettres et livres 39% Musique et festivals 4% Centres culturels 15% Musées et archéologie 35% 4 secteurs représentent 93 % du total : musique et festivals centres culturels musées et archéologie lettres et livres Notons la caractéristique des secteurs Théâtre/festivals et Musique qui représentent un nombre important d opérateurs pour des petits montants. 15

16 b. Les dépenses culturelles de la Province vers les opérateurs classées par Communes Cash Aides-services Total Population Densité /hab Arlon , , , ,90 Attert 3.269, , ,66 Aubange , , , ,52 Bastogne , , , ,10 Bertogne ,00 Bertrix , , ,15 Bouillon 9.410,00 695, , ,84 Chiny 7.622, , , ,88 Daverdisse ,00 Durbuy , , , ,95 Erezée ,00 Etalle 8.287,36 91, , ,53 Fauvillers 138,00 835,00 973, ,46 Florenville , , , ,81 Gouvy 8.289, , ,72 Habay , , , ,93 Herbeumont ,00 Hotton , , , ,14 Houffalize 930,00 151, , ,22 La Roche 114,00 114, ,03 Léglise ,00 Libin 850, , , ,56 Libramont , , , ,60 Manhay 371,00 371, ,11 Marche , , , ,80 Martelange ,00 Meix Dvt Virton 1.370, ,00 0,50 Messancy 1.495,00 601, , ,28 Musson 1.000,00 352, , ,31 Nassogne ,36 714, , ,06 Neufchâteau 3.110, , ,46 Paliseul 161,00 161, ,03 Rendeux ,00 Rouvroy 1.572, , ,76 Ste Ode 800,00 800, ,34 St Hubert , , , ,52 St Léger 3.187,36 12, , ,00 Tellin 1.240,00 750, , ,83 Tenneville 350,00 350, ,13 Tintigny , , , ,54 Vaux-s-Sûre 300,00 126,00 426, ,09 Vielsalm , , , ,35 Virton , , , ,06 Wellin ,00 Totaux , , , ,31 16

17 Le budget provincial total est de ,47. Cela place l apport provincial au même niveau qu un arrondissement comme celui de Namur. Les actions de coordination comme la publication Au-fait ou le festival Mailimailo sont à rajouter. 2 communes représentent 73% du total mais à vocation régionale : Bibliothèque centrale à Marche et Fourneau St- Michel à St-Hubert ainsi que deux Centres culturels régionaux, dont un à Marche. L analyse communale en est biaisée. 7 communes sans apport, toutes à faible volume de population, entre 1400 hab. à Daverdisse et 3000 hab. à Bertogne. On observe une concentration des dépenses sur quelques opérateurs. Pour ce qui concerne les centres culturels, une fois sortis les montants dédicacés aux deux centres régionaux déjà cités, l ensemble du budget prévu pour tous les autres centres culturels ne représente plus que 6% du budget total. Aides-services 74% Apports directs 26% Proportion entre les aides-services et les apports directs : l apport en cash hors services provinciaux représente 26% du budget total. Les aides-services correspondant à 74% sont donc un volume appréciable. La part de budget consacrée aux subsides des opérateurs est de 32%. L institution provinciale est donc elle-même un acteur culturel fortement impliqué puisque 68 % des moyens dégagés le sont pour des activités qu elle gère ou mène en tant qu opérateur direct (ex : le bibliobus provincial). Subsides aux opérateurs Actions propres 17

18 4. Lecture simultanée des trois sources d apports financiers à la culture Apports culturels par source Province 13% Commu nes 57% FWB 30% Il est important d attirer l attention du lecteur sur le fait que, pour des raisons indépendantes, le financement de la FWB en matière d académies (matière d enseignement à vocation culturelle) n est pas intégré dans ces données. Or, il peut avoir une importance très grande dans les comparaisons statistiques. Cette coquille sera résorbée lors du rapport final portant sur l ensemble du processus des Assises. L apport communal à hauteur de 57 % du total du budget culturel toutes sources confondues corrobore d autres observations faites lors d Assises précédentes, notamment à Namur, où des petites communes apportent un financement plus important que la FWB. Pour les 41 communes dont les données disponibles sont complètes, la proportion moyenne d intervention de la FWB est de 44 % avec des variations importantes de 0 à 300 %. L apport total moyen par habitant est de 114,77, ces chiffres situent la province de Luxembourg dans les moyennes déjà constatées dans les arrondissements de Thuin et de Namur (hors Namur-Ville). 39% Apport total dans 8 communes Virton Saint-Hubert 4% 4% 5% Bertrix 5% Aubange 6% Bastogne 7% Libramont-Chevigny Marche-en-Famenne 14% Arlon 16% Solde 8 communes dépensent, tous apports confondus, 61 % du budget total. L apport par habitant y varie de 161 à St Hubert à 73 à Aubange. Dans la grande majorité des communes l investissement de la FWB est inférieur à l apport communal. Seules 5 communes ont une tendance inverse. Le constat qu un grand nombre de communes faiblement peuplées consacrent des moyens importants à la culture en regard de leur capacité contributive et respective, comparativement au plus faible investissement de la FWB et de la Province pourrait être perçu comme un indice : l impulsion communale comme facteur incontournable de développement culturel, notamment pour le passage de certains opérateurs que nous qualifierons plus loin de grande proximité vers des dispositifs plus complexes et articulés entre eux. La forte convergence des apports de la FWB, des Communes et de la Province dans les villes de Marche, Libramont et Arlon justifie la perception en 3 zones évoquées par la population et les opérateurs. Elle n est cependant pas suffisante pour rendre compte de toute la subtilité de la situation. Par exemple, il faut noter le rôle de capitale sous-régionale joué par Arlon qui dépense le double de l apport de la FWB dans sa Commune. Ce même phénomène a été observé dans le namurois à Andenne où une «petite ville» à mi-chemin entre Liège et Namur soutient également fortement la culture. La culture serait alors perçue comme facteur de développement et d affirmation d une fonction structurante de la ville dans la région. 18

19 Commune Pop. Subvention CF 2008 Communes 2007 Subv. provinciales 2009 Total Subventions Ratio CF/local Montants % budget CF /Hab Montants /hab Montants % budget prov. /hab Montants /hab Arlon ,05 17,54% 41, ,68 73, ,70 10,79% 10, ,43 125,63 49,71% Attert ,76 0,10% 1, ,58 29, ,00 0,12% 0, ,34 30,93 4,17% Aubange ,77 3,16% 13, ,93 57, ,07 0,85% 1, ,77 72,67 22,21% Bastogne ,66 6,55% 28, ,42 56, ,97 1,12% 2, ,05 87,73 48,82% Bertogne ,00 0,01% 0, ,66 26,20 0, ,66 26,46 1,01% Bertrix ,59 3,71% 28, ,58 87, ,04 0,95% 3, ,21 119,38 31,94% Bouillon ,53 1,14% 13, ,13 38, ,00 0,37% 1, ,66 53,30 33,01% Chiny ,78 1,37% 17, ,13 23, ,19 0,35% 1, ,10 42,40 67,99% Daverdisse ,00% 0, ,62 63, ,62 63,92 0,00% Durbuy ,20 4,07% 24, ,10 26, ,79 1,17% 2, ,09 53,72 81,83% Erezée ,40 0,13% 2, ,03 32, ,43 34,92 8,93% Etalle ,25 2,09% 24, ,10 29, ,36 0,31% 1, ,71 55,74 78,55% Fauvillers ,00 0,01% 0, ,25 35,83 973,00 0,04% 0, ,25 36,67 1,05% Florenville ,43 8,12% 95, ,63 25, ,23 1,96% 9, ,29 131,19 267,08% Gouvy ,12 0,59% 7,82 NC 8.289,00 0,30% 1, ,12 9,54 Habay ,98 1,64% 13, ,39 26, ,18 0,57% 1, ,55 41,56 45,96% Herbeumont ,00 0,00% 0, ,19 19, ,19 19,87 0,68% Hotton ,96 5,33% 66, ,58 44, ,39 1,90% 10, ,93 121,15 123,23% Houffalize ,40 0,01% 0, ,01 47, ,00 0,04% 0, ,41 48,07 0,38% La Roche-en-Ard ,70 53,92 114,00 0,00% 0, ,70 53,94 0,00% Léglise ,00 0,02% 0,23 NC 0,00 984,00 0,23 Libin ,00 0,85% 11, ,86 14, ,09 0,10% 0, ,95 26,11 79,12% Libramont-Chevigny ,44 11,23% 71, ,34 76, ,04 0,96% 2, ,82 150,17 91,00% Manhay ,00% 0, ,04 23,91 371,00 0,01% 0, ,04 24,03 0,00% Marche-en-Famenne ,24 13,76% 51, ,97 58, ,45 42,06% 66, ,66 177,19 40,89% Martelange ,92 88, ,92 88,63 0,00% Meix-devant-Virton ,00 0,02% 0, ,60 20, ,00 0,05% 0, ,60 21,53 2,23% Messancy ,00% 0, ,23 16, ,00 0,08% 0, ,23 16,63 0,00% Musson ,00 0,06% 0, ,57 42, ,00 0,05% 0, ,57 43,98 2,14% 19

20 Nassogne ,76 1,46% 18, ,25 38, ,52 0,76% 4, ,53 61,20 43,01% Neufchâteau ,50 0,50% 4, ,49 63, ,36 0,11% 0, ,35 69,00 7,47% Paliseul ,17 0,15% 1, ,52 35,79 161,00 0,01% 0, ,69 37,75 5,41% Rendeux ,54 2,65% 72, ,55 38, ,09 110,15 189,14% Rouvroy ,01 0,66% 20, ,90 73, ,36 0,06% 0, ,27 94,82 27,33% Sainte-Ode ,76 1,81% 49, ,18 42,15 800,00 0,03% 0, ,94 91,81 116,09% Saint-Hubert ,67 1,32% 14,57 NC ,20 31,29% 146, ,87 161,09 Saint-Léger ,00 0,94% 18, ,61 34, ,36 0,12% 1, ,97 54,10 53,45% Tellin ,00 0,09% 2, ,88 18, ,00 0,07% 0, ,88 21,37 13,25% Tenneville ,35 0,98% 24, ,19 22,81 350,00 0,01% 0, ,54 46,94 104,61% Tintigny ,76 3,80% 64, ,87 62, ,68 1,46% 10, ,31 137,70 87,76% Vaux-sur-Sûre ,00 0,09% 1, ,39 27,23 426,00 0,02% 0, ,39 28,49 4,28% Vielsalm ,36 1,90% 16, ,37 35, ,24 0,64% 2, ,97 54,77 42,89% Virton ,79 1,82% 10, ,61 65, ,25 1,26% 3, ,65 78,81 15,19% Wellin ,40 0,31% 6, ,67 56, , ,63 24, ,72 45, ,47 10, ,82 80,21 43,70% 20

21 Carte de financement simultané FWB + Province La carte montre qu il y a peu de double financement FWB/Province. N oublions pas cependant les deux bibliobus complémentaires territorialement. Les opérateurs à double source de financement sont essentiellement situés au sud. Il s agit des secteurs des centres culturels, bibliothèques, jeunesse et patrimoine. 21

22 C. Cartographie 1. Introduction : des choix de présentation La création d une typologie a essentiellement pour but de permettre une présentation d un ensemble trop vaste de données pour être présenté en un seul bloc et aussi de proposer implicitement une structure de perception de la réalité puis du raisonnement. Il s agit d un outil pédagogique pour une séance de présentation publique. Chaque outil de présentation connaît ses propres limites en occultant inévitablement d autres critères de présentation. Citons rapidement le rayonnement hors province de Luxembourg et les questions supracommunales et transprovinciales qui ne sont abordées ici que très indirectement. Si certains aspects sont passés sous silence, cela signifie simplement qu il est nécessaire de créer des outils adaptés pour les présenter. L une des hypothèses centrales des Assises est celle du décloisonnement à la fois territorial et sectoriel. Il s agit d un renversement du regard comparativement aux frontières administratives et sectorielles qui ont fondé l organisation du développement culturel jusqu ici. Il importait donc de choisir un outil de présentation adapté à ce renversement. A titre d exemple, la comparaison à gauche d une carte présentant les sièges administratifs des deux bibliobus en bleu et à droite celle des lieux réellement desservis. Cette comparaison permet de percevoir plus finement en un coup d œil la réalité du territoire tel que vécu par les habitants. Point de vue administratif à gauche : deux lieux. Point de vue de la population à droite : plus de cent lieux desservis. Afin d éviter une vision calquée sur les découpages administratifs habituels, une autre typologie des opérateurs est proposée ici, qui privilégie la relation du public et du territoire avec ses institutions culturelles : les opérateurs de grande proximité : ceux dont le rayon d action est à l échelle d un village, lorsque le bouche-àoreille est le mode de contact dominant, la convivialité y est la forme d animation la plus souvent citée. L exemple typique est celui des mouvements de jeunesse ou d un arrêt du bibliobus, on y va tout près de chez soi. Il s agit généralement d associations de très petite taille, sans personnel ni reconnaissance propres. les opérateurs à dispositifs articulés : ceux dont le rayon d action couvre une ou plusieurs communes, organisés en structure plus complète, généralement avec du personnel. Ces opérateurs articulent plusieurs zones de travail, disposent d une ou plusieurs reconnaissances, articulant ainsi les niveaux local et communautaire. Par exemple un centre culturel ou le théâtre à l école. les opérateurs thématiques : ceux dont le rayon d action dépasse par nature le lieu d implantation. C est la nature de l activité qui définit le public, davantage que le lieu d implantation. La presse par exemple est diffusée bien au-delà de son lieu de réalisation. Il en est de même pour les festivals dont le public est parfois très éloigné et se rend sur place pour le contenu de l activité. 22

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