II.6. BALANCE DES PAIEMENTS ET TAUX DE CHANGE

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1 1 II.6. BALANCE DES PAIEMENTS ET TAUX DE CHANGE A. BALANCE DES PAIEMENTS La balance des paiements a enregistré un compte courant fortement détérioré ( ,0 contre ,5 MBIF) et un solde excédentaire du compte de capital et d opérations financières ( ,9 contre ,9 MBIF). BALANCE DES PAIEMENTS (p) TABLEAU 45 ( en MBIF) A. BIENS , , ,6 Crédit , , ,4 Débit , , ,0 B. SERVICES , , ,0 Crédit , , ,5 Débit , , ,5 C. REVENUS , , ,1 Crédit 1 418, , ,0 Débit , , ,1 D. TRANSFERTS COURANTS , , ,7 Crédit , , ,8 Débit , , ,1 BALANCE COURANTE (A+B+C+D) , , ,0 FINANCEMENT ( y compris Erreurs et Omissions) , , ,0 COMPTE DE CAPITAL ET D'OPERATIONS FINANCIERES , , ,9 A. COMPTE DE CAPITAL , , ,6 B. COMPTE DES OPERATIONS FINANCIERES , , ,3 1. INVESTISSEMENT DIRECTS 49,0 632,4 32,5 2. INVESTISSEMENTS DE PORTEFEUILLE 0,0 0,0 0,0 3. AUTRES INVESTISSEMENTS , , , Avoirs , , , Engagements , , ,8 4. AVOIRS DE RESERVE , , ,8 ERREURS ET OMISSIONS , ,4 811,1 (p) : Provisoire.

2 2 1. Opérations courantes Le déficit du compte courant s est davantage creusé ( ,0 contre ,5 MBIF) en raison du net déséquilibre de la balance commerciale ( ,6 contre ,6 MBIF) et des services ( ,0 contre ,8 MBIF) partiellement contrebalancé par les apports nets au titre des transferts unilatéraux ( ,7 contre ,3 MBIF). Les revenus se sont, quant à eux, redressés (-9.078,1 contre ,7 MBIF). GRAPHIQUE 23: SOLDE DES OPERATIONS COURANTES (en Mds de BIF) Biens Les échanges commerciaux du Burundi avec le reste du monde se sont traduits par une nette progression des importations alors que les exportations ont fléchi. Le taux de couverture des importations par les exportations a ainsi chuté, s établissant à 24,0 contre 30,0 p.c. l année d avant.

3 3 a. Exportations Les exportations ont été caractérisées par un léger recul (60.359,4 contre ,3 MBIF) lié à la diminution des exportations des produits manufacturés (2.535,1 contre 5.605,7 MBIF) les expéditions des produits primaires ayant connu une augmentation de 1.941,7 MBIF. EXPORTATIONS DE MARCHANDISES Volume : en T Valeur : en MBIF Valeur unitaire : en BIF/Kg Variation de la valeur unitaire en p.c. TABLEAU Produits primaires (valeur) , , ,3 dont : Café (1) Volume Valeur , , ,4 Valeur unitaire 1 546, , ,7 Variation 73,2 31,6 8,1 Thé(2) Volume Valeur , , ,4 Valeur unitaire 1 582, , ,7 Variation 0,0-20,5 37,8 Peaux Volume Valeur 284,8 458, ,3 Valeur unitaire 240,9 380,1 859,3 Variation 224,3 157,8 126,1 2. Produits manufacturés (valeur) 6 937, , ,1 Bière 2 067, ,8 603,6 Tissus en coton 102,1 189,5 148,3 Cigarettes 791,0 869,8 806,8 Bouteilles 237,8 18,7 21,5 Sucre 3 272,3 969,7 466,0 Savons 0,0 39,1 68,5 Autres 155, ,0 420,4 TOTAL , , ,4 (1) : FOT Bujumbura et FOB Dar-es-saalam (2) :FOT Bujumbura et FOB Mombasa.

4 4 La hausse des recettes d exportations des produits primaires a concerné essentiellement le thé (10.238,4 contre 9.564,8 MBIF) qui a bénéficié de la bonne tenue des cours mondiaux (1.734,7 contre 1.258,5 BIF/Kg). Le café aurait pu connaître de meilleurs résultats au regard de la bonne production et des cours favorables, n eussent été d incessantes coupures de courant qui ont ralenti l usinage ( T sur T attendus). Les exportations des biens manufacturés se sont inscrites en retrait, revenant de 5.605,7 à 2.535,1 MBIF suite à la chute des recettes sur la bière (603,6 contre 1.432,8 MBIF), le sucre (466,0 contre 969,7 MBIF) et les autres biens (420,4 contre 2086,0 MBIF). GRAPHIQUE 24 : OPERATIONS SUR MARCHANDISES (en Mds de BIF) exportations importations b. Importations Les importations en valeur CIF ont sensiblement augmenté de 53,1 p.c. et diminué de 13,0 p.c. en volume. Les biens de consommation se sont accrus de 65,7 p.c. en valeur alors qu ils ont connu une baisse de 47,6 p.c. en volume. La hausse a concerné aussi bien les biens durables (+72,5 p.c.) que non durables (+59,0 p.c.).

5 5 S agissant des biens durables, la progression enregistrée a résulté des importations des textiles ( ,5 MBIF) et des autres biens durables ( ,2 MBIF) liée à des équipements et des munitions destinés à la Force de maintien de la paix au Burundi. De même, les biens non durables se sont inscrits en hausse de 59,0 p.c. en raison essentiellement de l approvisionnement en produits alimentaires ( ,4 MBIF et T) et pharmaceutiques ( ,8 MBIF et +492 T). IMPORTATIONS DE MARCHANDISES (Valeur CIF, en MBIF et T) TABLEAU /2005 en p.c. 1. Biens de production , , ,6 51,9 2. Biens d'équipement , , ,5 44,6 3. Biens de consommation , , ,1 65,7 Durables , , ,7 72,5 Non Durables , , ,4 59,0 TOTAL , , ,2 53,1 (En tonnes) 1. Biens de production ,6 2. Biens d'équipement ,1 3. Biens de consommation ,6 Durables ,5 Non Durables ,8 TOTAL ,0

6 6 L importation des biens de production a été marquée par une forte augmentation par rapport à l année d avant (+51,9 p.c.). Cette évolution provient principalement de l accroissement des importations des industries métallurgique ( ,8 MBIF et T), alimentaire (+5.507,7 MBIF et T), de construction (+2.411,9 MBIF et +976 T) ainsi que des produits pétroliers ( ,6 MBIF et T). Les biens d équipement ont connu une progression de 44,6 p.c. en valeur alors que leur volume a diminué de 6,1 p.c. suite essentiellement à la chute du tonnage importé des pièces de rechange et outillage (-49,5 p.c.). Cette hausse des biens d équipement trouve son origine dans l augmentation des importations des tracteurs, véhicules et engins de transport ( ,2 MBIF) et des autres biens d équipement ( ,8 MBIF) dont plus de 75 p.c. étaient destinés à la Force de maintien de la paix.

7 7 c. Répartition géographique des échanges extérieurs La configuration géographique des échanges extérieurs du Burundi s est modifiée. Ainsi, bien que l Europe demeure le premier partenaire (41,0 contre 41,5 p.c.), l Asie occupe désormais la deuxième place (35 contre 22,2 p.c.) au détriment de l Afrique dont la part est revenue de 29,5 à 20,9 p.c. TABLEAU 48 REPARTITION GEOGRAPHIQUE DU COMMERCE EXTERIEUR (en p.c.) IMPORTATIONS EXPORTATIONS TOTAL DES ECHANGES EUROPE 38,1 36,9 57,8 71,4 41,5 41,0 Union Européenne 35,3 31,4 20,1 36,5 32,6 32,0 dont : U.E.B.L.(1) 12,2 11,7 3,9 4,2 10,7 10,8 Allemagne 5,4 2,4 2,5 2,4 4,9 2,4 France 5,3 4,4 0,9 0,8 4,5 4,0 Pays-Bas 1,7 1,3 0,3 0,5 1,5 1,2 Italie 5,4 3,2 0,0 0,1 4,4 2,8 Royaume-Uni 2,3 4,6 12,5 12,2 4,1 5,5 AUTRES 2,8 5,5 37,7 34,9 8,9 9,0 dont : Suisse 0,8 0,2 36,5 33,7 7,1 4,2 Russie 0,2 4,7 1,2 1,1 0,4 4,3 ASIE 24,8 38,0 9,7 12,5 22,2 35,0 dont : Arabie Saoudite 3,7 12,6 0,0 0,0 3,1 11,1 Japon 6,9 7,8 0,5 0,5 5,8 6,9 Chine 4,4 4,4 0,0 0,0 3,6 3,8 Inde 3,9 3,4 0,0 0,0 3,2 3,0 Pakistan 3,0 7,8 8,5 1,4 3,7 AFRIQUE 33,2 21,7 12,6 15,2 29,5 20,9 dont : R.D.C (2) 0,4 0,2 1,1 1,4 0,5 0,3 Rwanda 0,3 0,2 4,8 5,3 1,1 0,8 Kenya 12,8 8,2 0,7 2,0 10,7 7,5 Zambie 3,7 3,0 0,0 0,0 3,1 2,6 R.S.A.(3) 5,6 2,2 0,6 0,1 4,7 2,0 Ouganda 4,3 3,9 1,6 2,0 3,8 3,7 Egypte 0,3 0,0 3,9 4,2 0,7 0,5 AMERIQUE 3,4 3,2 0,6 0,9 2,9 2,9 dont Etats-Unis 2,3 2,3 0,6 0,5 2,0 2,1 AUTRES NON SPECIFIES 0,5 0,2 19,3 0,0 3,9 0,2 TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 (1) : Union Economique Belgo-Luxembourgeoise (2) : République Démocratique du Congo (3) : République d'afrique du Sud.

8 8 Les transactions commerciales avec l Europe ont fléchi, revenant de 41,5 à 41,0 p.c. suite à la baisse des importations en provenance des pays membres de l Union Européenne (UE) (31,4 contre 35,3 p.c.) fortement contrebalancée par la hausse des exportations vers cette zone (36,5 contre 20,1 p.c.). Les échanges avec les pays non membres de l UE n ont presque pas varié (9,0 p.c. au lieu de 8,9 p.c.). Le commerce avec le continent asiatique s est intensifié (35,0 contre 22,2 p.c.) suite à une demande plus accrue (38,0 contre 24,8 p.c. en 2005) et à l écoulement du thé vers le Pakistan et Oman (8,5 contre 7,8 p.c.). En revanche, les échanges avec l Afrique ont reculé, sa part relative revenant de 29,5 à 20,9 p.c. en raison de la chute des importations (21,7 contre 33,2 p.c. en 2005). Les exportations vers l Afrique ont, quant à elles, connu une faible hausse, passant de 12,6 à 15,2 p.c. Enfin, la part de l Amérique dans les relations commerciales avec le Burundi a stagné (2,9 contre 2,9 p.c.) Services Le déficit chronique des échanges des invisibles avec le reste du monde, s est alourdi de ,6 MBIF, passant de ,5 à ,1 MBIF. Cette évolution a résulté d une nette progression des paiements de services non facteurs ( ,0 contre ,8 MBIF), les revenus ayant diminué de plus de la moitié par rapport à l exercice précédent (9.078,1 contre ,7 MBIF).

9 9 a. Exportations Le produit des exportations de services (40.225,5 au lieu de ,5 MBIF) a baissé suite à la diminution des services non facteurs (35.480,5 contre ,9 MBIF), les recettes des revenus ayant légèrement augmenté (4.745,0 contre 3.407,6 MBIF). EXPORTATIONS DE SERVICES (en MBIF) TABLEAU A. SERVICES NON FACTEURS , , ,5 1. Transports 1 524, ,9 840,9 maritime 914, ,4 539,1 aérien 610,6 438,5 301,8 routier Voyages 1 327, , ,1 a. Professionnels b. Personnels : 1 327, , ,1 soins de santé éducation autres 1 327, , ,1 3. Services d' assurances 9,0 50,7 51,4 réassurances 9,0 50,7 51,4 4. Services fournis par les admnistrations publiques , , ,3 a. Recettes de gouvernements étrangers 4 013, , ,5 b. Autres services 8 962, , ,8 5. Autres services aux entreprises 1 532, , ,8 B. REVENUS 1 418, , ,0 TOTAL , , ,5

10 10 b. Importations Les paiements au titre des services ont sensiblement augmenté de ,6 contre ,4 MBIF suite essentiellement aux dépenses en rapport avec les importations des services non facteurs ( ,5 contre ,7 MBIF). TABLEAU 50 IMPORTATIONS DE SERVICES (en MBIF) A. SERVICES NON FACTEURS , , ,5 1. Transports , , ,5 maritime 7 047, , ,2 aérien , , ,3 routier , , ,0 2. Voyages , , ,8 a. professionnels 3 625, , ,1 b.personnels : , , ,7 soins de santé 1 089, , ,6 éducation 2 563, , ,4 autres , , ,7 3. Services d' assurances 2 817, , ,9 réassurances 1 937, , ,6 assurances /marchandises 880,0 838,6 509,3 4. Services reçus par les administrations publiques , , ,2 5. Services financiers 1 918, , ,6 6. Autres services aux entreprises 9 777, , ,5 B. REVENUS , , ,1 1. Revenus des investissements directs 6 623, , ,5 2. Revenus des investissements de portefeuille(publics) , , ,6 5. Revenus locatifs 661,6 - - SOLDE , , ,6 Le gonflement des services non facteurs a concerné les frais de transport de marchandises (+9.393,1 MBIF), les voyages ( ,2 MBIF) et les services d assurance (+460,6 MBIF).

11 11 Quant aux revenus, le fléchissement a porté exclusivement sur le paiement des intérêts et commissions (10.340,6 contre ,6 MBIF). Par contre, le transfert des bénéfices et dividendes s est inscrit en hausse (3.482,5 contre 2.315,7 MBIF). 1.3 Transferts Les apports extérieurs nets versés au titre des transferts unilatéraux ( ,7 contre ,6 MBIF) se sont contractés de ,9 MBIF suite au recul des transferts en faveur du secteur public ( ,1 au lieu de ,4 MBIF), ceux du secteur privé ayant enregistré un bond de ,4 MBIF, se fixant à ,6 contre ,2 MBIF l exercice précédent. TABLEAU 51 TRANSFERTS COURANTS (en MBIF) SECTEUR PUBLIC , , ,1 crédit , , ,0 débit 1 175, ,7 176,9 2. SECTEUR PRIVE , , ,6 crédit , , ,8 débit 1 878, , ,2 1.Transferts des fonds des travailleurs -318,0-132,0-200,3 crédit 46,0 77,4 11,8 débit 364,0 209,4 212,1 2.Autres transferts , , ,9 crédit , , ,0 débit 1 514, , ,1 SOLDE TOTAL , , ,7

12 12 2. Opérations en capital Les opérations en capital ont dégagé un excédent de ,9 contre ,9 MBIF l exercice 2005 du fait de la vive progression des soldes excédentaires des comptes de capital (63.803,6 contre ,9 MBIF) et d opérations financières (72.755,3 au lieu de ,0 MBIF) Compte de capital L important excédent du compte de capital est consécutif aux concours extérieurs sous forme de dons projets (48.778,0 contre ,2 MBIF) et à l allègement de la dette au titre de l Initiative PPTE (16.143,3 contre 8.007,0 MBIF). TABLEAU 52 COMPTE DE CAPITAL (en MBIF) Transfert de capital , , , Administrations publiques , , ,7 crédit , , ,3 dons projets , , ,0 remise de dette , ,3 débit -313,5-788, ,6 contribution aux organisations internationales 313,5 788, , Autres secteurs -695,5-145,5-18,1 transfert des migrants -695,5-145,5-18,1 crédit débit 695,5 145,5 18,1

13 Compte d opérations financières Le compte des transactions financières a enregistré un excédent plus important que celui de l exercice 2005 (72.755,3 contre ,0 MBIF) suite à la hausse de nouveaux investissements (91.261,6 MBIF contre ,0 MBIF) partiellement contrebalancée par la progression des avoirs de réserves ( ,8 contre ,4 MBIF). COMPTE D'OPERATIONS FINANCIERES (en MBIF) TABLEAU INVESTISSEMENTS DIRECTS 49,2 632,4 32, De l'étranger 49,2 632,4 32, A l'étranger INVESTISSEMENTS DE PORTEFEUILLE Avoirs Engagements AUTRES INVESTISSEMENTS , , , AVOIRS , , , Crédits commerciaux(accordés) , , ,6 A. Admnistrations publiques B. Autres secteurs : , , ,6 Long terme Court terme , , , Monnaie fiduciaire et dépôts , , ,6 Banques , , , Autres avoirs -60, ENGAGEMENTS , , , Crédits commerciaux (reçus) 1 004, , ,7 A. Admnistrations publiques B.Autres secteurs : 1 004, , ,7 Long terme -736, , ,7 Tirages - 0,4 Remboursements -736, , ,7 Court terme 1 741, , , Prêts , , ,4 A. Autorités monétaires , , ,8 B. Admnistrations publiques , , ,5 Long terme , , ,4 Tirages , , ,2 Remboursements , , ,8 Court terme , , ,1 C. Autres secteurs 442,7 79,2-435, Monnaie fiduciaire et dépôts ,0 605, ,7 Banques ,0 605, , Autres engagements AVOIRS DE RESERVE , , ,8 SOLDE TOTAL , , ,3

14 14 Concernant les opérations sur les investissements, l évolution haussière a porté sur les crédits commerciaux reçus (45.731,7 au lieu de ,1 MBIF) et les engagements des banques commerciales (+6.204,7contre +605,8 MBIF) ; les nouveaux prêts ayant fléchi (70.426,4 contre ,4 MBIF). L accroissement des avoirs a concerné essentiellement les réserves de change de la Banque centrale ( ,8 MBIF), des banques commerciales ( ,6 MBIF) et les crédits commerciaux à l exportation ( ,6 MBIF). En définitive, l équilibre de la balance des paiements a été assuré par l épargne extérieure.

15 15 B. EVOLUTION DES TAUX DE CHANGE Le marché des changes s est caractérisé, en 2006, par la flambée de l'euro et la dépréciation du dollar américain par rapport à toutes les principales devises. Sur l année, les rapports monétaires ont oscillé entre 1,18 et 1,33 pour le couple euro/dollar, 109,5 et 119,6 pour le dollar/yen, 1,72 et 1,98 pour la livre/dollar. Le dollar a pâti des facteurs conjoncturels dont principalement la décélération de la consommation et des investissements. En outre, le retournement du marché immobilier, l envolée des prix des matières premières et de l énergie, la crainte de baisse du taux d intérêt directeur par la «Federal Reserve Bank» ont maintenu le dollar sous tension. Enfin, les facteurs structurels liés au creusement des déficits extérieurs des Etats-Unis ont influencé la baisse du cours du dollar. Ainsi, sur l année, le dollar a perdu 10,1 p.c. face à l euro. A l inverse, l euro a profité du comportement du dollar américain et de la reprise de la zone euro, tirée par le dynamisme de l Allemagne. C est ainsi que l euro n a cessé de s apprécier face à toutes les principales devises. En définitive, il s est apprécié de 11,3 p.c. face au dollar et de 7 p.c. par rapport au yen. La livre sterling a connu une évolution baissière face au dollar atteignant ses plus bas niveaux compris entre 1,72 et 1,80 dollars jusqu à fin avril 2006 pour reprendre le mouvement ascendant jusqu à la fin de l année. Face à l euro, la devise britannique s est dépréciée pendant le premier semestre, alors que le second semestre a été marqué par une remontée grâce à la hausse plus forte que prévue du PIB de 0,8 p.c., niveau le plus élevé depuis le second trimestre Elle a terminé l année avec une appréciation de plus de 14,2 p.c. face au dollar et de 2,2 p.c. par rapport à l euro. Pour sa part, le yen s est avéré la plus faible des trois précédentes monnaies, évoluant en dents de scie et battant des records de faiblesse contre surtout l'euro et la livre. Au premier semestre, bien qu il bénéficiait d'une conjoncture favorable, le yen a été handicapé par la faiblesse des taux d'intérêt japonais. Au second semestre, le yen a continué de se replier suite au recul inattendu de la production industrielle du mois de juillet (0,9 p.c. sur un mois) ne parvenant pas à se redresser même après la hausse des taux d'intérêt à 0,25 p.c. Sur l année, le yen s est déprécié de 11 p.c. face à l euro et de 1 p.c. face au dollar.

16 16 Quant au yuan, il a connu une montée incessante tout le long de l année face au dollar en raison de l'excédent commercial chinois de 177,47 Mds de dollars. En fin d année, le yuan était coté 7,8260 face au dollar américain, gagnant ainsi 3,28 p.c. sur l année alors qu il perdait 7,0 p.c. par rapport à l euro. D une fin d année à l autre, le franc burundais s est fortement déprécié face à la livre sterling (+14,3 p.c.), à l euro (+11,4 p.c.), au franc suisse (+7,9 p.c.), au DTS (+5,7 p.c.) et au dollar américain (+0,5 p.c.) ; il s est légèrement apprécié par rapport au yen japonais (- 0,8 p.c.). TABLEAU 54 COURS DE CHANGE DE FIN DE PERIODE DES PRINCIPALES MONNAIES (BIF par unité de monnaie étrangère) Variations (en p.c.)(1) Dollar américain 997, ,47 0,5 Franc suisse 761,29 821,59 7,9 Yen japonais 8,51 8,44-0,8 Livre sterling 1724, ,20 14,3 D.T.S. 1425, ,87 5,7 Euro 1185, ,60 11,4 (1) signe : (-) appréciation du BIF (+) dépréciation du BIF

17 17 En moyenne annuelle, le franc burundi s est apprécié de façon prononcée par rapport au yen japonais (-10,3 p.c.), au franc suisse (-5,5 p.c.), au DTS (-5,34 p.c.) ainsi qu au dollar américain (-4,9 p.c.). TABLEAU 55 COURS DE CHANGE MOYENS DES PRINCIPALES MONNAIES (BIF par unité de monnaie étrangère) Variations (en p.c.)(1) Dollar américain 1081, ,97-4,9 Franc suisse 870,37 822,24-5,5 Yen japonais 9,86 8,85-10,3 Livre sterling 1969, ,03-3,6 D.T.S. 1599, ,15-5,3 Euro 1347, ,95-4,0 (1) : signe (-) : appréciation du BIF (+) : dépréciation du

18 18 En glissement sur douze mois, le recul du taux de change effectif nominal a été de 9,07 p.c. et de 3,26 p.c. pour le taux de change effectif réel. TABLEAU 56 INDICE DU TAUX DE CHANGE EFFECTIF DU FRANC BURUNDI (Moyenne sur la période) Nominal Réel ,7 92, ,8 88, ,8 82,7 2003* 77,4 73, ,2 71, ,8 79, ,3 80, mars 59,0 74,0 juin 65,0 79,9 septembre 67,5 79,7 décembre 80,5 82, mars 70,6 85,4 juin 67,4 83,9 septembre 65,9 78,3 décembre 73,2 80,1 (*): année 2000=100 à partir de janvier 2003

19 19 En moyenne annuelle, le taux de change effectif nominal (TCEN) du BIF s est apprécié de 11,1 p.c. Le taux de change effectif réel (TCER) a faiblement augmenté (1,1 p.c.) suite à l appréciation du TCEN partiellement contrebalancée par le recul des prix relatifs (-0,8 p.c.). GRAPHIQUE 25 : INDICE DE TAUX DE CHANGE EFFECTIF NOMINAL ET REEL DU BIF (2000 = 100) janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre Nominal 2005 Réel 2005 Nominal 2006 Réel 2006

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