votre nom «BIG DATA» L2 GROUPE 1 Dans le cadre du cours Espace privé - Espace public de Marc Veyrat Département Hypermédia URF LLSH Chambery 2014

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2 Introduction Afin de traiter les notions d Espace privé- Espace public, du paysage et de son rapport au numérique, j ai souhaité mettre en lumière un paradoxe dans nos rapports aux interfaces numérique. Nous nous y montrons à la fois voyeur est exhibitionniste. Dans ce proje Dans ce projet, j ai voulu travailler sur le rapport ambiguë entre Je ouvrant son paysage et son espace privé sur des interfaces numérique. Cette ambiguité s entrecroise à la présence de l Autre dans ce même espace numérique public. Je s ouvre à l Autre à travers de multiples interfaces desquels il n a pas toujours connaissance des enjeux. Je pense délimiter son espace privé, construire des frontières sur un «territoire» dont il ne détient les codes, le pouvoir.

3 Propos Je a conscience qu après avoir transmis des fragments de son Intime, l Autre se nourrit de cette «offrande». Il conscience que, une fois partagé, cette information devient public. Malgré ces faits, Je partage, sur toutes les interfaces possible: réseaux sociaux, portfolio en ligne..je ne peut nier être Auteur de ses partages et donc de l intrusion des Autres. Je est alors, celui qui laisse des traces de son passage, que ce soit numérique ou réel. Je rend poreuses les frontières du privé et public. Je est détenteur de la clef de son Intime et par son libre arbitre, il choisit d intégrer son intime sur l espace numérique. Je serait alors la faille de son propre système, il réclame simul- tanément que l on protège sa libérté d expression et son droit a la vie privée. C est le paradoxe de la «privacy». - (Dominique Cardon) Par ailleurs, Je est prisonnier dans une forme de dépendance dans l usage des interfaces numérique. Elles imposent les règles et Je utilisateur ce doit de les accepter pour en faire l usage. Et, malgré des conditions qui ne nous ne concevons pas forcément, nous les acceptons. Aussi, dans notre quotidien nous sommes soumis aux «cookies» et «Big Data», un enregistrement de notre passage sur le web, de toutes nous manipulations. Paradoxalement à la transmission d information réalisé par Je, il souhaite prendre maitrise de ces flux d images et document, «sculpter son image» (Dominique Cardon). Pour cela, il essaye d agir en «limitant» leurs diffusions. Mais il n en a pas le pouvoir, il a donné ses droits aux interfaces qu il utilise., c est irréversible. Serait il confron- té à un faux- semblant de maitrise de son espace public- privé? Y a t il des frontières entre privé Serait il confron- té à un fau et public dans l espace numérique?

4 Propos Enfin, je me suis interrogé sur le Je acteur de l intrusion dans son espace privé- public sur le paysage numérique. Pourquoi partage t il son intime? Pourquoi offre t il à l Autre des fragments de son Moi? Finalement, nous pourrions nous demander si c est Je créateur de besoin chez L Autre d entrer dans le paysage de Je. Il crée un désir chez l Autre d en savoir, de voir, de connaitre toujours plus de Je. Je ouvre des fenêtres sur son Moi. En effet, nous pouvons nous demander, pourquoi Je se situe dans une sorte de dynamique pour être reconnu par Autrui. On peut alors penser à Hegel qui montre que Je a un rapport spécial à l Autre qui se traduit par une forte «lutte pour la reconnaissance». Je met son espace privé en danger pour se confronter à Autrui et à son jugement. Ce serait alors un moyen d existence pour Je.

5 Video Pour parvenir à exprimer cet ensemble de réflexions, j ai réalisé une vidéo comprenant des éléments relatif à la relation de l espace pri- vé- public lié à internet. J utilise ce paradoxe entre Je transmetteur d informations et Autrui récepteur. Je développe cette contradiction entre le Je exibitionniste et le Je qui a la volonté de limiter, bloquer ces flux d informations. Je montre que l Autre, le «voyeur», regarde parce qu on lui montre. A travers la forme, j ai souhaité faire réference au «Big data», par le biais des couleurs, de la saturation, de la deformation. Le coté agressif de la surveillance, l enregistrement de nos comportements sur le web rendu par une image agressive. L ensemble permet au spectateur d ouvrir une nouvelle perspective, de voir Au delà des images. En ce qui conserne le fond, la video se compose de différentes séquences retraçant les interfaces (espaces public) par lesquels nous communiquons de notre Intime, sur lesquel nous laissons des traces: google, googlemap, portfolio en ligne, pinterest, Facebook. Ce sont des espace public auxquelle nous associons une part de privé. Cependant, nous n avons pas conscience que cet espace privé virtuel est en réalité plus ou moins public. Il y a un Autre qui observe, qui enregistre, analyse..

6 Video Pour ce qui est du son, j ai choisi de travailler sur la position du spectateur. Le son est composé d éléments sonore relatif à l utilisation d un ordinateur. Nous pouvons entendre les touches du clavier, le bruit naturel de l ordi- nateur en marche.. J ai utilisé ces sons dans le but d encrer le spectateur dans sa position de voyeur, derrière l écran. C est un son qui fait parti de notre quotidien, le fait de l enregistrer et le diffuser c est un moyen de rendre visible quelque chose qui nous est invisible. Je l ai choisi afin de faire echo une fois de plus a la prise de conscience de présences que nous ne voyons pas. Par ailleurs, le coté brut des sons introduit relève aussi un réel ancrage du spectateur dans son comportement sur l espace numérique, dans une forme de réalité.

7 Références Pour ce projet, je me suis tout d abord intéressé au travail de Nam June Paik, artiste pionnier du mouvement de l Art video. Dans son travail, il questionne, perturbe la relation habituelle que le spectateur a avec son récepteur et tente de perturber le pouvoir en travaillant le médium. Ces principes font partie intégrante du fil conducteur de mon travail et de la réflexion en à l origine. En revanche, dans le cadre de mon projet, ce sont les rapports entre Je et Autrui que tente de perturber en travaillant le médium. Je me suis aussi intéressé au travail du sociologue Dominique Cardo Je me suis aussi intéressé au travail du sociologue Dominique Cardon, notamment avec son ouvrage «La démocratie d internet» dans lequel il met en lumières les usages d internet et des interfaces qu il propose. Cette ouvrage m a permis de cerner leurs enjeux et de pouvoir traiter mon sujet avec plus de pertinence. Le travail de Joseph BEUYS est aussi fondateur dans ma démarche. Sa vision du rapport aux médias, montre le Je est en re- cherche d existence dans son rapport à l Autre lorsque il ouvre son espace privé sur le paysage numérique. En effet, pour lui, si on ne devient pas un personnage, on ne parviendra pas à exister.

8 Références Le travail de Michel Journiac est aussi une référence essentielle dans les problématiques que j ai souhaité développer. C est notamment la performance «Messe pour un corps» pour laquelle j ai eu un intérêt particulier, dans le cadre de ce projet. Il est vrai que, cette volonté de faire manger au spectateur du boudin réalisé à partir de son propre sang à une symbolique très forte. Cette métaphore relève très clairement ce rapport ambiguë à l Autre. Le specta- teur mange le boudin comme s il mangeait une partie de l artiste. Dans le contexte de ma production, le spectateur est parachuté au statut de«voyeur», il se nourrit de morceaux de Je à travers tout ce productio dont on lui donne l accès. Par ailleurs, ce principe réfère aussi au film Antiviral avec ce rapport à l identité, l identification de l être à Autrui. Nous pourrions presque parler d un rapport cannibale de l image de l autre. Aussi, le travail de Peter Campus «Three transition» est aussi fondateur dans montravail.il développe, dans cette video, le rapport du Moi au monde extérieur, à Autrui. Il questionne les notions d illusion et de réalité. Il nait de la matrice, mère de cette même matrice. La premier transition, constitué d un coup de poignard dans son dos, symbole de la rupture du Je à son corps. Dans mon travail, cette symbolique est essentiel, le rapport à l existence sur les interfaces numérique associé à l idée que l on traverse les interfaces amenant la porosité entre privé et public. La seconde transition est caractérisé par l action d effacement de son fasciés laissant en voir un autre. Il symbolise l idée que Je sculpte son Image public. Il choisit de rendre visible certaine parti de son Moi. Cela symbolise montre l ambiguité, le jeu possible qui peut être mis en place autour de l identité, de son dévoilement.

9 Références Ensuite, l artiste Sophie Calle, son travail «Filature», évoque le rapport oppressant, particulier du Je à son environnement, ses espaces privé- public.elle demande à sa mère d engager un détective privé pour la suivre. Elle a pleinement conscience que quelqu un la suit, l observe, épie tout ses faits et gestes. Elle joue de ce voyeurisme, elle scenarise sa vie. On peut donc constater un lien direct avec le rapport que nous avons précédemment établi entre Je à son besoin de s exposer au regard de l Autre, d ouvrir son intime. Je pense même parfois sa vie, en fonction de ce qu il pourra en dire sur les réseaux sociaux. On pourrait alors Je pense même pa parler de réalité virtuelle. J ai aussi porté un intérêt pour son oeuvre «L Erouv de Jerusalem». Elle demande à des habitants de Jérusalem, israéliens et palestiniens, de l emmener dans un lieu public ayant à leurs yeux un caractère privé. Enfin, Bill Viola avec «Reverse television» de 1983 dans lequel il s intéresse à la place de spectateur. Il choisit de positionner la caméra à la place habituelle de la télévision. Ce positionnement atypique de la caméra crée un effet particulier puisque le spectateur se trouve face à lui même. Il voit un individu dans son paysage, son espace privé. On constate un effet de miroir. Dans mon travail, nous avons le même ressenti, le paysag spectateur est face à la video comme s il était face à l interface écran. Cela nous renvoie à ces même gestes lorsque qu il est devant son propre écran qu il a fait, fait ou fera.

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