Les nouveaux critères diagnostiques de la maladie d Alzheimer. Florence Pasquier Centre Mémoire de Ressources et de Recherche, EA 2691 CHRU de Lille

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1 Les nouveaux critères diagnostiques de la maladie d Alzheimer Florence Pasquier Centre Mémoire de Ressources et de Recherche, EA 2691 CHRU de Lille

2 Les signes cliniques inauguraux Troubles insidieux de la mémoire épisodique Informations situées dans un contexte précis de temps et de lieu Plus importants en fréquence et en quantité que les oublis banals Correspondant à un déclin Touchant surtout les faits récents

3 Les signes cliniques inauguraux Troubles des fonctions exécutives Programmation et contrôle de tâches complexes Troubles du langage Difficultés à produite le mot juste: Manques du mot, circonlocutions, paraphasies Dysorthographie Compréhension du langage élaboré

4 Les signes cliniques inauguraux Troubles des praxies Difficultés à manipuler des objets nouveaux Difficultés à reproduire des figures géométriques Troubles des gnosies Difficultés reconnaître les visages non familiers Troubles de l orientation dans le temps Jour, mois, année, notion du temps passé Troubles de l orientation dans l espace Dans les lieux nouveaux

5 Les signes cliniques inauguraux Manifestations dépressives Tristesse, pleurs, réactions négatives aux oublis et aux échecs Rarement permanente, pas de troubles du sommeil et de l appétit ( épisode dépressif majeur) Troubles anxieux Idées délirantes Idées de préjudice, vol, jalousie Hallucinations (corps de Lewy?)

6 Retentissement dans la vie quotidienne? IADL Utilisation du téléphone Utilisation des transports en commun Gestion de la prise de médicaments Gestion des finances Définition de la «démence» (OMS) «Trouble de la mémoire suffisamment invalidant pour retentir sur la vie quotidienne, évoluant depuis > 6 mois, associé à au moins un autre trouble des fonctions cognitives»

7 Maladie d Alzheimer Examen neurologique normal Evaluation neuropsychologique +++ Examens biologiques : Carences, dysfonction thyroïdienne, autre cause métabolique, infectieuse, inflammatoire Imagerie (morphologique) Atrophie Pas d autre cause (vasculaire, tumorale )

8 Critères du NINCDS-ADRDA (McKhann et al, 1984) MA probable Syndrome démentiel sur la clinique et le MMS ou tout autre test équivalent Déclin mnésique + > 2 atteintes cognitives ans (souvent > 65 ans) En l absence de désordres systémiques ou d une autre maladie cérébrale pouvant rendre compte des troubles cognitifs progressifs

9 Critères du NINCDS-ADRDA (McKhann et al, 1984) Renforcent le diagnostic de MA probable Détérioration progressive du langage (aphasie), des praxies, des gnosies Perturbation des activité de la vie quotidienne et troubles du comportement Histoire familiale de troubles similaires surtout si confirmés histologiquement Résultats normaux aux examens standards suivant: LCR EEG (éléments non spécifiques comme ondes lentes) Atrophie cérébrale d aggravation progressive

10 Critères du NINCDS-ADRDA (McKhann et al, 1984) Compatibles avec le diagnostic de MA probable Périodes de plateaux Symptômes dépressifs, insomnie, incontinence, idées délirantes illusions, hallucinations, réactions de catastrophes, désordres sexuels et perte de poids Histoire familiale de troubles similaires surtout si confirmés histologiquement Anomalies neurologiques possibles aux stades évolués (hypertonie, myoclonies, troubles de la marche) Crises comitiales au stade tardif Scanner cérébral normal pour l âge

11 Critères du NINCDS-ADRDA (McKhann et al, 1984) Signes rendant le diagnostic de MA probable incertain ou improbable Début brutal Déficit neurologique focal (hémiparésie, hypoesthésie, déficit du champ visuel, incoordination motrice) à un stade précoce Crises convulsives ou troubles de la marche en tout début de maladie

12 Critères du NINCDS-ADRDA (McKhann et al, 1984) MA Possible Syndrome démentiel, en l absence d autres désordres neurologique psychiatrique ou systémique susceptibles de causer une démence, et en présence de variante dans la survenue, la présentation, ou le cours de la maladie Ou présence d une seconde maladie systémique ou cérébrale susceptible de produire un syndrome démentiel, mais qui n est pas considérée comme la cause de cette démence ET pourrait être utilisé en recherche clinique quand un déficit cognitif sévère progressif est identifié en l absence d autre cause identifiable

13 Critères du NINCDS-ADRDA (McKhann et al, 1984) MA Certaine = MA probable + preuve histologique

14 Depuis 1984

15 FTD, pathologies sous-corticales

16 Atrophie hippocampique IRM Scanner X

17 Hypométabolisme cingulaire postérieur en TEP

18 Diminution de l index de fixation dans les carrefours postérieurs en TEMP Méta-analyse: Sensibilité 65-71%, spécificité 79% (Dougall 2004)

19 Bio-marqueurs du LCR Utile pour le diagnostic, le pronostic? LCR Tau total, Phospho Tau A 1-40 et A 1-42 Bientôt plasma?

20 Autres démences DVA (Roman et al 1993) DFT (Brun et al 1994) DLFT (Neary et al 1998) DFT (forme comportementale, variante frontale) Aphasie progressive primaire non fluente Démence sémantique DCL (McKeith et al 1996, 2005) Variantes temporales DCB (Rebeiz 1968, Gibb 1989) Atrophie corticale postérieure (Benson et al, 1988)

21 Le diagnostic peut se faire avant le stade de démence MCI Histoire Profil neuropsychologique Imagerie Biomarqueurs

22 Nouveaux critères de recherche Lancet Neurology 2007; 6: «MA prodromale» Dubois B, Feldman HH, Jacova C, DeKosky ST, Barbeger- Gateau P, Cummings J, Delacourte A, Galasko D, Gauthier S, Jicha G, Meguro K, O Brien J, Pasquier F, Robert P,, Rossor M, Salloway S, Stern Y, Visser PJ, Scheltens P.

23 Rationnel pour une révision des critères du NINCDS-ADRDA Manque de spécificité diagnostique Meilleure reconnaissance des démences non-alzheimer Meilleure identification de phénotypes de MA (syndrome amnésique) Nécessité d une intervention plus précoce Problèmes de définition du MCI (MCI amnésique) Flou de la distinction entre MCI et MA Biomarqueurs de MA (LCR, IRM, TEP -PIB FDDNP-)

24 MA probable: A + >1 supportive features B,C, D ou E Critère diagnostique principal A- Présence du trouble de mémoire épisodique précoce et significatif incluant: 1. Déclin progressif des fonctions mnésiques rapporté par le patient ou un informant depuis > 6 mois 2. Trouble objectif de la mémoire épisodique aux tests. Généralement déficit du rappel,qui ne s améliore pas significativement ou ne se normalise pas avec l indiçage ou la reconnaissance et bien que l encodage ait été contrôlé 3. Le trouble de la mémoire épisodique peut être isolé ou associé à d autres troubles cognitifs, soit au début, soit avec la progression de la maladie

25 MA probable: A + >1 supportive features B,C, D ou E Supportive features B- Présence d une atrophie temporale interne Diminution du volume des hippocampes, du cortex entorhinal, de l amygdale en IRM (échelles visuelles validées) ou volumétrie quantitative des régions d intérêt (validée) C- Biomarqueurs du LCR pathologiques A ; tau totale ou phospho tau ou association des 3 ou autres marqueurs validés D- Pattern fonctionnel spécifique en TEP Réduction du métabolisme du glucose dans les 2 régions temporo-pariétales Autres ligands validés (émergence du PIB ou du FDDNP) E- Mutation autosomique dominante de MA prouvée dans les apparentés proches

26 MA probable: Critères d exclusion Histoire Début brutal Survenue précoce de troubles de la marche, de convulsions de modifications comportementales Signes cliniques Signes neurologiques focaux (hémiparésie, trouble sensoriel, anomalies du champ visuel) Signes parkinsoniens Autres pathologies suffisamment sévères pour rendre compte des troubles mnésiques et autres troubles Démence non-alzheimer Dépression majeure Maladie cérébro-vasculaire Anomalies toxiques ou métaboliques Anomalies en IRM FLAIR ou T2 hippocampique (vascu ou inf)

27 MA certaine Evidence à la fois clinique ET histologique de MA critères neuropathologiques NIA-Reagan Evidence à la fois clinique et génétique de MA mutation sur le chromosome 1 14 ou 21

28 Conclusions Critères de recherche (thérapeutique) Privilégient la spécificité à la sensibilité (syndrome amnésique initial: 86-94%) Les biomarqueurs biologiques apportent une spécificité au syndrome amnésique Déjà largement utilisés dans certains centres Nécessité de validation

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