La manière d'habiter une ville est-elle différente d'une ville à l'autre? A. HABITER une métropole Nord-Américaine : LOS ANGELES («L.A.

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1 GÉO FICHE 2 : DES VILLES AUX FORMES & AUX RÉALITÉS DIVERSES : 6 ème La manière d'habiter une ville est-elle différente d'une ville à l'autre? A. HABITER une métropole Nord-Américaine : LOS ANGELES («L.A.») 1. PAYSAGE A : HABITER Los Angeles, une ville étasunienne*. 2. Le C.B.D.* de Los Angeles Un C.B.D. (Central Business District ) est un quartier des affaires, c'est-à-dire un lieu où se concentrent : les bureaux, les banques, les sièges sociaux* des entreprises, les commerces de luxe et les grands hôtels.

2 3. L'ÉTALEMENT URBAIN de Los Angeles : les banlieues résidentielles ÉTALEMENT URBAIN ET DIVISIONS ADMINISTRATIVES ( COMMUNE / COMTÉ / AGGLOMÉRATION) Créée officiellement en 1850, L.A. compte habitants en La population de la COMMUNE est de 3, 8 millions habitants (recensement 2010). Le COMTÉ rassemble habitants alors que l'aire URBAINE de Los Angeles (city-region) compte environ 18,5 millions d habitants, ce qui en fait la deuxième agglomération des États-Unis après celle de New York. La croissance de la population s'est traduit par un étalement du TISSU URBAIN et donc de l'agglomération de L.A. Ceci est visible dans les paysages et ( densification des infrastructures de transports, étalement urbain). 4. Le quartier de LITTLE ARMÉNIA De nombreux noms de quartiers témoignent de l'origine de leurs habitants, comme Little Armenia : Thai Town, Historic Filipinotown, Little Ethiopia et Little Persia. L'ensemble reflète la diversité et la richesse démographique de la région. (1). La pauvreté s'est longtemps concentrée dans les GHETTOS, GHETTOS, quartier dont la majorité des habitants appartenait a une même origine ethnique* et sociale. La même manière «d' habiter» ces lieux en communauté se nomme le «COMMUNAUTARISME». En 2000 on considère que que 2,2 millions d'américains vivent dans un ghettos, ghettos, contre 3,4 millions en 1990 (2). Aujourd'hui, ces quartiers proches des espaces centraux sont revalorisés et habités par les classes moyennes et supérieure (GENTRIFICATION ). (GENTRIFICATION). Les populations les plus pauvres quant à elles sont «repoussées». À Los Angeles, le nombre de pauvres en BANLIEU a triplé (dans le Comté d Orange et celui de Santa Ana), alors qu il est resté stable dans les quartiers centraux (2). Sources ; Wikipédia (1) & David Giband, art. Les pauvres ne sont plus dans les ghettos!, (2)

3 B. HABITER une métropole africaine : JOHANNESBURG 5. PAYSAGE B : HABITER Johannesburg après l'apartheid La population de la ville de Johannesburg est d'environ habitants ; la municipalité en compte quant à elle habitants. C'est de loin la ville la plus peuplée du pays mais aussi la troisième ville la plus peuplée d'afrique. L APARTHEID (mot afrikaans* dérivé du français, signifiant «séparation, mise à part») est une politique qui sépare les populations selon des critères raciaux, ethniques dans des zones géographiques déterminées (ex. le GHETTO). Ce fut aussi le nom de la politique qui fut en place en Afrique du Sud entre 1948 à 1991 par les descendants des colons européens du XVIIe siècle (néerlandais, allemands et français). Nelson Mandela est le symbole de la fin de cette politique ségrégationniste et raciste. En géographie, la SÉGRÉGATION SPATIALE désigne tout processus de division et de séparation au sein d'un espace selon un ou des critère(s) économique, racial, social etc.

4 6. Le centre ville moderne VU DE L'HÔTEL CARLTON 7. Intérieur du Carlton : Les shopping-centres veulent se comparer au centre-ville bien qu'ils n'aient pas de commerce hyper-spécialisé. Ils sont à la fois des centres-commerciaux mais aussi des lieux de loisirs (cinéma, sport), de promenade et de rencontre. 8. un centre-ville DÉDOUBLÉ : paysage délabré dans le centre ville historique Lorsqu'un centre-ville moderne s''est établi en dehors du centre-ville historique, les CENTRES sont dits DÉDOUBLÉS.

5 9. Quartiers résidentiels (à l'ouest) et le Quartier d'affaire (au sud-est) image google earth. 10. Le TOWNSHIP de SOWETO (15 km au sud-ouest de Johannesburg) image google earth.

6 11. Le TOWNSHIP de SOWETO À l'origine, banlieue noire constituée de petites maisons alignées dans les années 1950, Soweto connaît un accroissement démographique fulgurant, marqué par la construction de BIDONVILLES, appelés TOWNSHIPS en Afrique du Sud. En 1976, les émeutes de Soweto firent entrer le township dans l'actualité internationale quand le gouvernement rendit obligatoire l'enseignement de la langue des colons néerlandais, l'afrikaans. Durant les années 1980, le township est le symbole de la résistance noire à l'apartheid. En 2010, Soweto, township devenu une municipalité, compte près de 2 millions d'habitants. Dans les années , le même espace était peuplé de 4 millions d'habitants. Sources : diverses.