VIH et hépatites Profil des consultants Deuxième période Année 2002

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1 CENTRE DE DÉPISTAGE ANONYME ET GRATUIT DE MONTPELLIER VIH et hépatites Profil des consultants Deuxième période Année 2002 Décembre 2003 Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon Parc Euromédecine 209 rue des Apothicaires Montpellier cedex 5 Conseil général de l'hérault Hôtel du Département 1000 rue d'alco Montpellier cedex

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3 Le recueil d information a été effectué au Centre de dépistage anonyme et gratuit de Montpellier par la secrétaire, les infirmiers et les médecins. Qu ils soient ici remerciés. L analyse a été réalisée par l Observatoire régional de la santé, à la demande du Conseil général de l Hérault par : - Philippe BOUSQUET, interne en santé publique - Dr Bernard LEDESERT, médecin directeur - Hafid BOULAHTOUF, technicien d études La mise en page de ce rapport a été réalisée par Jackie CAUSSIDIER.

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5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 1 II. OBJECTIF 2 III. MÉTHODE 3 IV. RESULTATS 5 IV.1 Age et sexe 5 IV.2 Nationalité 8 IV.3 Niveau d'études, situation vis-à-vis du travail 10 IV.4 Connaissance du CDAG 11 IV.5 Partenaires au cours des 12 mois 12 IV.6 Orientation sexuelle 14 IV.7 Relations sexuelles 19 IV.7.1 Nombre de partenaires partenaires multiples 19 IV.7.2 Types de partenaires 20 IV.8 Usage du préservatif 21 IV.9 Motif de la venue au CDAG 22 IV.10 Tests antérieurs 23 IV.11 Facteurs de risque 25 IV.12 Délai de consultation 26 IV.13 Tests réalisés et résultats 27 IV.14 Fluctuations de fréquentation selon la saisonnalité 28 IV.15 Représentativité des échantillons 30 V. CONCLUSION 31 VI. TABLE DES ILLUSTRATIONS 33 VII. ANNEXE (questionnaire) 34

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7 Chapitre I Introduction I. INTRODUCTION La région Languedoc-Roussillon, d une manière générale, le département de l Hérault en particulier, restent très touchés par l épidémie de SIDA en France, même si un net recul du nombre de cas de SIDA déclaré est observé. La proportion de nouveaux cas dans l Hérault est passée de 2000 à 2002 de 37,9 à 24,5 par millions d habitants, taux légèrement inférieur à celui de la France métropolitaine (26,1 par million). Durant cette même période, l Hérault est passé de la dixième à la quinzième place parmi les départements les plus touchés. Cela représente en nombre de cas cumulés entre 1979 et septembre cas, soit un taux de 979,4 par million d habitants. Tout comme en 2000, l Hérault se place en quatorzième position parmi les départements les plus touchés En Languedoc-Roussillon en 2002, plus du tiers des diagnostics (38 %) sont posés chez des personnes qui n avaient pas été dépistées auparavant, 28 % chez des personnes dépistées mais non traitées et 34 % chez des personnes dépistées et traitées. Au niveau national, plus de la moitié des diagnostics (53 %) se font chez des personnes non dépistées, 26 % chez des personnes dépistées mais non traitées et 21 % chez des personnes dépistées et traitées. En Languedoc-Roussillon comme au plan national, la forte diminution du nombre de nouveaux cas de sida observée depuis 1996 est principalement due à la forte diminution du nombre de nouveaux cas chez des personnes dépistées et traitées, le nombre de cas chez des personnes non dépistées restant relativement stable. Ainsi, le SIDA reste un problème de santé publique important dans le département de l Hérault, justifiant la poursuite des efforts autant en matière de prévention et de dépistage que de connaissance de l épidémiologie de cette affection. Afin de pouvoir caractériser de façon précise la population se présentant au CDAG, le centre de Montpellier a engagé une démarche permettant de décrire de façon régulière la population qu il reçoit. Ce rapport présente les résultats obtenus lors de la deuxième période de l'enquête, et les compare quand cela est possible à ceux de la première période. Quelques modifications ont été apportées au questionnaire. La principale concerne la période de recueil de données, qui n est plus de un mois dans l année, mais de une semaine par mois, tous les mois de l année. Ceci n influe que le nombre de questionnaires, l activité du CDAG fluctuant d un mois à l autre. 1

8 Chapitre II Objectif II. OBJECTIF Décrire la population des consultants au CDAG de Montpellier en Observer l évolution de cette population entre 2000 et

9 Chapitre III Méthode III. MÉTHODE La méthodologie de cette enquête sur les consultants réalisée au CDAG de Montpellier est calquée sur la méthodologie d enquête mise en œuvre pour la première fois au niveau national en juin/juillet 1999 par l Institut national de veille sanitaire 1. Il s agit d une enquête transversale. Contrairement à la première période réalisée au CDAG de Montpellier au cours du 4 e trimestre 2000, le recueil de données est effectué une semaine par mois. Pendant cette période, l enquête est exhaustive et anonyme. Elle concerne l ensemble de la population qui s est présentée au CDAG, que ce soit pour une demande d information ou la réalisation d un test. Ainsi, elle permet d observer les variations d activité du CDAG sur une période de temps similaire à l enquête précédente (12 semaines sur 52 contre 4 mois sur douze). La première partie du questionnaire, élaboré au niveau national dans le cadre de l InVS, permettait d explorer 5 dimensions : 1. caractéristiques de la personne : les questionnaires concernaient le sexe, l année de naissance, le pays de naissance, la nationalité, le niveau d études, le type d emploi et la couverture sociale ; 2. motifs de la consultation : les questionnaires concernaient la manière dont le CDAG avait été connu, le motif de la venue et les motifs de la demande de test ; 3. comportement : les questions concernaient la vie sexuelle (identité sexuelle, type et nombre de partenaires depuis 12 mois), l usage de drogues, les transfusions, les autres risques (tatouage, piercing, etc. ) ; 4. les attitudes préventives : avec l usage des préservatifs, les ruptures de préservatifs, le partage de matériel lors des injections et la manière dont la personne situait son propre risque ; 1 Pascal Gouëzel. Dispositif de dépistage anonyme et gratuit du VIH : un regard sur les consultants enquête nationale juin/juillet InVS. Novembre 2000 Saint-Maurice. 3

10 Chapitre III Méthode 5. l histoire du dépistage : les questions portaient sur le nombre et les résultats des tests antérieurs (VIH et VHC). Des modifications ont été apportées : 1. suppression de la question portant sur la couverture sociale, et de celles portant sur le motif de consultation (cette question étant redondante et n apportait que peu d information) ; 2. regroupement de deux groupes de questions concernant l utilisation du préservatif (partenaire régulier ou partenaire occasionnel), la distinction n est plus faite entre rapport bouche sexe et les rapports avec pénétration ; 3. rajout d une question recherchant la réalisation d un acte chirurgical avant 1990 ; 4. élimination des dates portant sur les derniers rapports protégés ; 5. enfin les items de certaines questions ont été affinés. La deuxième partie, complétée par le médecin réalisant la consultation, permet de détailler la réponse apportée par le CDAG, la réalisation de tests de dépistage et leurs résultats. Cette partie n a pas été modifiée. La CNIL, sollicitée par l InVS, a reconnu le caractère strictement anonyme de ce recueil d informations. La saisie et l analyse statistique ont été réalisées par l Observatoire régional de la santé du Languedoc-Roussillon. Les résultats sont le plus souvent donnés en pourcentage pour permettre les comparaisons entre les différentes périodes de l enquête. La fréquence des valeurs manquantes dans notre échantillon est spécifiée au bas de chaque tableau, ce qui permet d affiner et de mieux interpréter les résultats ; les variations de ces taux entre 2000 et 2002 étant parfois importante. 4

11 IV. RESULTATS Au total, ce sont questionnaires remplis au CDAG de Montpellier qui ont pu être saisis et exploités sur la période d enquête. Ainsi, l enquête réalisée en 2002 à permis d interroger 21 % des consultants (ils ont été cette année-là). IV.1 Age et sexe Par rapport à 2000, le sexe ratio a basculé en faveur des hommes. Ils représentent maintenant 52,5 % de notre échantillon (ils étaient 47,9 % en 2000). Cependant, l'information concernant le sexe du consultant n est absente que dans 0,3 % des cas, alors que lors de l enquête de 2000 le taux de non réponse était de 22,6 %. Ceci peut expliquer ce changement de tendance. Tout comme en 2000, les ans sont majoritaires et représentent 65 % de l échantillon (64 % en 2000). On relève cependant une diminution du nombre de personnes de moins de 20 ans (11,7 % contre 17,8 % en 2000). Ainsi, en moyenne, la population est un peu plus âgée : 26,4 ± 8,6 ans contre 25,3 ± 8,1 ans en 2000 (p<0,001, test de Wilcoxon). 5

12 Graphique 1 Distribution par âge et sexe 450 Nombre Hommes Hommes Femmes Femmes < 20 ans ans ans ans ans = 60 ans Valeurs manquantes pour 2000 : 22,6 % Valeurs manquantes pour 2002 : 0,7% Graphique 2 Répartition par âge, sexe et orientation sexuelle 450 Nombre Hommes homosexuels Hommes homosexuels Hommes hétérosexuels Hommes hétérosexuels Femmes Femmes < 20 ans ans ans ans ans = 60 ans Valeurs manquantes 2000 : 22,6 % Valeurs manquantes 2002 : 9,4 % 6

13 La répartition par tranche d âge et par sexe met en évidence une diminution du nombre de femmes parmi les moins de 20 ans mais une augmentation parmi toutes les autres tranches d âge. On note de plus, comme cela a déjà été mentionné, que la proportion totale de femmes diminue par rapport à celle des hommes. Parmi les hommes, on note une augmentation de cette population entre 20 et 49 ans et une diminution parmi les plus jeunes. Ceci est retrouvé plus particulièrement parmi les hommes hétérosexuels. Il faut aussi souligner que les hétérosexuels de moins de 30 ans sont surreprésentés par rapport aux homosexuels bisexuels (p=0,006). Cette analyse met également en évidence une augmentation du nombre de consultants homo ou bisexuels masculins, plus particulièrement parmi ceux âgés de 20 à 29 ans et de 30 à 39 ans. 7

14 IV.2 Nationalité Les étrangers représentent 8 % des consultants. Cette proportion est identique à celle relevée en Rappelons qu au dernier recensement (1999), ils représentaient 6,0 % de la population de 15 ans et plus du département. Tableau 1 Répartition selon la nationalité (en %) n % n % Française ,2 Etrangère 83 8, ,8 Valeurs manquantes 2000 : 9,4 % Valeurs manquantes 2002 : 17,4 % Ils sont principalement africains, notamment d'afrique subsaharienne (un tiers des consultants). Ces derniers et les Américains du sud sont, en proportion, plus nombreux qu en 2000 (p=0,002) Tableau 2 Répartition des étrangers n % n % Afrique du Nord 14 16, Afrique sub saharienne Europe de l'est 4 4,8 2 2 Amérique du Sud 11 13,2 4 4 Autre région 20 24, Certaines caractéristiques de cette population sont observables par comparaison à celle des consultants de nationalité française. Il faut cependant interpréter ces différences avec une certaine prudence, car elle concerne un effectif relativement faible de personnes (86) : cette population comprend autant d hommes que de femmes (sexe ratio : 1,02) ; 8

15 tout comme pour la population des consultants de nationalité française, on observe une sur représentation des personnes de ans (respectivement 66,7 et 67,2 %) et une sous représentation des plus jeunes : les moins de 20 ans forment respectivement 12,7 et 9,9 %. La part de ans parmi les étrangers n est plus que de 18,3 % alors qu elle était de 22,2 % en il n'y a pas de différence de niveaux d'études entre les deux groupes ; ils sont moins nombreux à avoir un travail stable (15,9 % vs 30,2 %) et plus nombreux à rechercher un premier emploi ou à être actuellement au chômage (14,7 % vs 12,3 %) ; la population de nationalité étrangère ne se différencie pas de la population des consultants français, sur la réalisation antérieure de tests de dépistage : 61,0 % vs 57,4 %, ce qui était déjà le cas en 2000 ; enfin, ces deux populations ne se différencient pas sur les types de rapports sexuels au cours des 12 derniers mois. 9

16 IV.3 Niveau d'études, situation vis-à-vis du travail Tableau 3 Niveau d études La majorité des personnes consultant ont un niveau d étude au moins égal au baccalauréat : 85,6 %. Ceci ne diffère pas par rapport à ce qui avait été observé en Etudes primaires/cap-bep- BEPC n % n % , ,0 Baccalauréat , ,8 Etudes supérieures , ,2 Valeurs manquantes : 0 % Tableau 4 Situation vis-à-vis de l emploi n % n % Etudes ou formation , ,5 Emploi stable , ,7 Chômage 113 9, ,6 Situation autre 64 5,5 88 6,8 Petits boulots 44 3,8 45 3,5 Recherche 1 er emploi 35 3,0 39 3,0 Stage d'insertion 7 0,6 11 0,8 Pas de recherche d'emploi 6 0,5 7 0,5 Non emploi pour raison 4 0,3 7 0,5 médicale Valeurs manquantes 2000 : 8,9 % Valeurs manquantes 2002 : 7,6% La proportion de personnes en formation ou réalisant des études est en recul (53,5 % vs 47,6%) au profit de celles ayant un emploi stable (22,7 % vs 29,0 %) (p=0,03). 10

17 IV.4 Connaissance du CDAG La majorité des personnes connaissent le CDAG grâce à leur proche ou par le bouche à oreille (54 %), viennent ensuite, mais de façon moindre les tracts, l hôpital et les appels à SIDA info service. Cette question a été modifiée, ce qui ne permet pas une comparaison des réponses obtenues lors des deux périodes de l enquête. Cependant, la part des personnes ayant connaissance du CDAG grâce au réseau hospitalier semble en nette augmentation, ceci au détriment des appels SIDA info service. Tableau 5 Connaissance du CDAG à Montpellier n % n % Amis, bouche à oreille, proches , ,4 Affiche, tract , ,6 Hôpital 106 9,0 72 5,5 SIDA info service 102 8, ,3 Médecin 81 6,9 74 5,7 Presse 80 6,8 31 2,4 Dispensaire, PMI 18 1,5 16 1,2 Autre (2000 uniquement) ,8 Somme Source : CDAG/CG 34 Traitement ORS LR Valeurs manquantes 2000 : 8,8 % Valeurs manquantes 2002 : 7,2 % 11

18 IV.5 Partenaires au cours des 12 mois Entre 2000 et 2002, le nombre et la stabilité des partenaires des personnes consultant au CDAG de Montpellier ont évolué (p<0,001) : la proportion de personnes ayant un seul partenaire stable ou plusieurs partenaires stables successifs a augmenté, alors que la part de celles ayant un partenaire stable et d autre(s) occasionnel(s) diminuait. Dans le même temps, la proportion de personnes ayant uniquement des partenaires occasionnels a augmenté. Tableau 6 - Partenaires en 2000 et en n % n % Aucun rapport 16 1,4 40 3,1 Un seul partenaire stable , ,8 Plusieurs partenaires stables à la suite Un partenaire stable et d'autre(s) occasionnel(s) , , , ,5 Partenaires occasionnels , ,8 Valeurs manquantes 2000 : 9,5 % Valeurs manquantes 2002 : 10,2 % L analyse de ces évolutions par sexe et orientation sexuelle montre que ces variations sur le nombre et la stabilité des partenaires concernent les femmes (p<0,001) et les hommes hétérosexuels (p<0,001), mais ne concerne pas les hommes homosexuels ou bisexuels (p=0,65). Les hommes homosexuels ou bisexuels se différencient des autres consultants en ayant plus souvent des partenaires occasionnels et moins souvent des partenaires stables. Tableau 7 - Partenaires selon l orientation sexuelle Femmes 2002 Femmes 2000 n % n % Aucun rapport 8 1,5 18 3,2 Un seul partenaire , ,5 Plusieurs partenaires stables à la suite Un partenaire stable et d'autre(s) occasionnel(s) , , , ,3 Partenaires occasionnels , ,4 Valeurs manquantes 2000 : 25,2 % Valeurs manquantes 2002 : 11,5 % 12

19 Tableau 7 (Suite) Partenaires selon l orientation sexuelle Hétérosexuels Hommes 2002 Hommes 2000 Homosexuels ou bisexuels Hétérosexuels Homosexuels ou bisexuels n % n % n % n % Aucun rapport 8 1,6 0 0,0 10 2,3 0 0,0 Un seul partenaire ,0 4 5, ,9 6 8,8 Plusieurs partenaires stables à la suite Un partenaire stable et d'autre(s) occasionnel(s) , , , , , , , ,1 Partenaires occasionnels , , ,4 Valeurs manquantes 2000 : 25,2 % Valeurs manquantes 2002 : 11,5 % 13

20 IV.6 Orientation sexuelle Tableau 8 - Orientation sexuelle La majorité des personnes venues consulter au CDAG de Montpellier se définit comme hétérosexuelle. Cette proportion demeure inchangée par rapport à 2000 (p=0,37) n % n % Jamais eu de rapport 12 1,0 10 0,8 Rapports avec des personnes seulement de sexe opposé Rapports avec des personnes seulement de même sexe Rapports avec des personnes des deux sexes , ,9 75 6,4 67 5,1 39 3,3 40 3,1 Autres ,2 Valeurs manquantes 2000 : 8,4 % Valeurs manquantes 2002 : 7,0 % Les hommes homosexuels ou bisexuels sont, en moyenne, plus âgés (31,2 ans ± 10,8) que les hétérosexuels (26,8 ans ± 8,5) (p<0,001) et que les femmes (24,9 ans ± 7,7) (p<0,001) ; et les hommes hétérosexuels que les femmes (p=0,001) Ceci se traduit principalement par une augmentation de la proportion des hommes homosexuels ou bisexuels âgées de 20 à 29 ans et de 40 à 49 ans. (voir tableau 2 et 11). Tableau 9 - Age des hommes homo ou bisexuels n % n (%) < 20 ans 4 4, , ans 41 48, , ans 27 31, , ans 7 8,2 2 2, ans 3 3,5 5 7,4 60 ans et plus 3 3,5 1 1,5 Le niveau d étude des femmes est supérieur à celui des hommes (homosexuels ou hétérosexuels, respectivement p=0,006 et p=0,06), ce qui était déjà le cas en 2000 (respectivement p<0,001 et p<0,001). Contrairement à 2000, il n y a pas de différence de niveau scolaire entre hommes hétérosexuels et homosexuels ou bisexuels (p=0,59). Ces résultats sont à interpréter avec précaution car les taux de non réponses sont importants, surtout en

21 Tableau 10 - Niveau d études selon l orientation sexuelle Femmes 2002 Femmes 2000 n % n % CAP, BEP, BEPC ou moins 59 10,6 45 8,1 Baccalauréat , ,6 Etudes supérieures , ,3 Valeurs manquantes 2000 : 26,1 % Valeurs manquantes 2002 : 11,5 % Tableau 10 (Suite) Niveau d études selon l orientation sexuelle CAP, BEP, BEPC ou moins Hétérosexuels Hommes 2002 Hommes 2000 Homosexuels ou bisexuels Hétérosexuels Homosexuels ou bisexuels n % n % n % n % 83 17, , , ,3 Baccalauréat , , , ,2 Etudes supérieures , , , ,5 Valeurs manquantes 2000 : 25,8 % Valeurs manquantes 2002 : 11,5 % Les hommes sont plus nombreux à être au chômage ou à avoir un emploi stable, les femmes étant plus nombreuses en formation ou à poursuivre des études (p<0,001). Les hommes hétérosexuels ne se distinguent pas des autres hommes même s ils tendent à être plus fréquemment au chômage et à avoir moins souvent un emploi stable (p=0,12). La proportion de femmes ayant un emploi stable a augmenté alors que la part des femmes poursuivant des études ou en formation est en baisse. Comme chez les femmes, il y a une augmentation de la proportion d hommes homosexuels ou bisexuels ayant un emploi stable. Il faut relever également la baisse de la proportion de ces hommes au chômage ou sans activité professionnelle. Ces résultats confirment les observations déjà faites en 2000, même si ces comparaisons doivent être effectuées avec prudence, la réponse «autre» ayant été ajoutée au questionnaire. 15

22 Tableau 11 - Statut vis-à-vis de l emploi selon l orientation sexuelle Femmes 2002 Femmes 2000 n % n % Travail stable , ,7 Recherche 1 er emploi 15 2,7 45 8,0 Etudes ou formations , ,1 Chômage 37 6,6 34 6,0 Sans activité 4 0,7 35 6,2 Autre 54 9,5 NR NR NR : Non Renseigné Valeurs manquantes 2000 : 18,0 % Valeurs manquantes 2002 : 9,7 % Tableau 11 (Suite) Statut vis-à-vis de l emploi selon l orientation sexuelle Hétérosexuels Hommes 2002 Hommes 2000 Homosexuels ou bisexuels Hétérosexuels Homosexuels ou bisexuels n % n % n % n % Travail stable , , , ,3 Recherche 1 er emploi 16 3,2 3 3,7 29 6,7 3 4,5 Etudes ou formations , , , ,4 Chômage 60 12, ,6 39 8, ,4 Sans activité 2 0,4 0 0,0 34 7,8 7 10,4 Autre 53 10, ,8 NR NR NR NR Valeurs manquantes 2000 : 18,0 % Valeurs manquantes 2002 : 9,7 % On relève également que plus de quatre hommes homosexuels ou bisexuels sur 5 ont déjà fait un test de dépistage pour le virus du sida, alors que cette proportion est d environ 1 sur 2 tant chez les hommes hétérosexuels que chez les femmes. Ils ont eu en moyenne 5,5 partenaires au cours des douze derniers mois (± 4,6). Cela va de 1 à 35 partenaires. Ce nombre moyen de partenaire est moins élevé que celui réalisé en Chez les femmes et les hommes hétérosexuels qui ont eu des rapports, le nombre moyen de partenaires est, tout comme en 2000, respectivement de 2,6 (± 2,7) et 3,0 (± 2,9). Les extrêmes sont respectivement de 1 à 35 et de 1 à

23 La proportion d'hommes homosexuels ou bisexuels qui ne peut se prononcer sur leur perception du risque de sida est largement inférieure à celle retrouvée chez les hétérosexuels ou chez les femmes. Les hommes homosexuels ou bisexuels sont quatre à cinq fois plus nombreux à se trouver plus à risque et également plus nombreux à se trouver avec un risque identique. Par contre, ils sont moins nombreux à estimer être moins à risque. Ces perceptions sont en évolution depuis 2000, l ensemble des consultants se sentant moins à risque. Concernant les homosexuels ou bisexuels ceci est en défaveur de ceux qui ne se prononcent pas, et non en défaveur de ceux qui se sentent au même risque ou plus à risque. Tableau 12 - Perception du risque de sida selon l orientation sexuelle Femmes 2002 Femmes 2000 n % n % Aucun risque 28 5,1 30 5,4 Moins de risque , ,5 Risque identique , ,4 Plus de risque 24 4,4 28 5,0 Ne sait pas 69 12, ,7 Valeurs manquantes 2000 : 25,9 % Valeurs manquantes 2002 : 10,8 % Tableau 12 (Suite) Perception du risque de sida selon l orientation sexuelle Hétérosexuels Hommes 2002 Hommes 2000 Homosexuels ou bisexuels Hétérosexuels Homosexuels ou bisexuels n % n % n % n % Aucun risque 40 8,1 5 6,2 23 5,3 2 2,9 Moins de risque , , ,8 3 4,4 Risque identique , , , ,8 Plus de risque 27 5, ,3 19 4, ,2 Ne sait pas 54 10,9 3 3, , ,7 Valeurs manquantes 2000 : 25,9 % Valeurs manquantes 2002 : 10,8 % 17

24 Une question concernant les risques vis-à-vis de l hépatite C a été ajoutée au questionnaire. Beaucoup des consultants ne connaissent pas les risques auxquels ils sont exposés. Parmi ceux ayant donné une réponse, ils sont presque la moitié (47 %) à se considérer à un risque identique que les autres personnes. Une proportion importante (15,4 %) des hommes homosexuels ou bisexuels pensent être à un risque plus élevé. Les hommes hétérosexuels ont donné des réponses similaires à celles des femmes. Tableau 13 - Perception du risque de l'hépatite C selon l orientation sexuelle Femmes 2002 Hommes 2002 n % Homosexuels Hétérosexuels ou bisexuels n % n % Aucun risque 27 5,1 42 8,6 4 5,1 Moins de risque , , ,4 Risque identique , , ,6 Plus de risque 21 3,9 17 3, ,4 Ne sait pas , , ,5 Valeurs manquantes 2002 : 13,0 % 18

25 IV.7 Relations sexuelles Parmi les personnes ayant déclaré avoir eu des rapports sexuels au cours des douze derniers mois, 325 (27,8 %) ont eu des rapports avec une seule personne (partenaire occasionnel ou stable). Les hommes homosexuels ou bisexuels ont moins fréquemment un seul partenaire (12,0 %). IV.7.1 Nombre de partenaires partenaires multiples Le nombre de partenaires chez ceux qui ont eu plusieurs partenaires durant l année est en diminution par rapport à Les hommes homosexuels ou bisexuels ont toujours plus de partenaires que les femmes et les hommes hétérosexuels. Tableau 14 - Nombre de partenaires selon l orientation sexuelle (partenaires multiples) Femmes 2002 Femmes 2000 n % n % Deux partenaires , ,0 3 à 4 partenaires , ,9 5 à 7 partenaires 37 12, ,9 8 à 10 partenaires 8 2,6 6 1,8 Plus de ,0 1 0,3 partenaires Donnée 2002 sur 50,4 % de l effectif Tableau 14 (Suite) Nombre de partenaires selon l orientation sexuelle (partenaires multiples) Hétérosexuels Hommes 2002 Hommes 2000 Homo + bisexuels Hétérosexuels Homo + bisexuels n % n % n % n % Deux partenaires 92 34,5 7 15, ,9 9 24,3 3 à 4 partenaires , , , ,0 5 à 7 partenaires 50 18,7 5 11, ,0 6 16,2 8 à 10 partenaires 15 5, ,0 6 2,7 6 16,2 Plus de ,2 3 6,8 3 1,4 6 16,2 partenaires Donnée 2002 sur 50,3 % de l effectif 19

26 IV.7.2 Types de partenaires Le nombre de consultants déclarant avoir eu des rapports avec des personnes séropositives reste stable (5,0 % en 2002 atteignant 39 % chez les hommes homosexuels ou bisexuels). Ces rapports étaient non protégés dans 25,9 % des cas (11 % chez les hommes homo ou bisexuels). Ce taux de non protection est en diminution par rapport à ce qui était observé en De plus 31,9 % des consultants ne savaient pas s'ils avaient eu ou non des relations sexuelles avec des personnes séropositives, aussi en recul par rapport à Plus d'un consultant sur cinq (23,5 %) déclare avoir eu des rapports avec des africains ou antillais, ce qui était déjà le cas en Ces rapports étaient non protégés dans seulement 11,2 % des cas, alors qu en 2000 c était dans 18,8 % des cas. Un consultant sur 10 (12 %) déclare avoir eu des rapports avec des homosexuels ou des bisexuels. Près de 7 % des répondants ne savent pas s'ils ont eu des rapports avec des homosexuels ou des bisexuels. Ces rapports sont non protégés dans 44 % des cas (25,3 % chez les hommes homo ou bisexuels, en augmentation par rapport à 2000). Les consultants ayant eu des rapports avec des usagers de drogues sont 4,8 %, et 6,9 % ne peuvent pas répondre à cette question (taux stables). Les hommes homosexuels ou bisexuels le font plus souvent que les hommes hétérosexuels (9,0 % contre 3,9 %). Ces rapports sont non protégés dans 50,0 % des cas, les hommes homosexuels ou bisexuels prenant plus de précautions. Les rapports avec les prostituées ne sont relevés que chez les hommes : 10,1 % pour les hétérosexuels et 5,2 % pour les homosexuels et bisexuels (en diminution par rapport à 2000). Il y a absence de protection pour ces rapports dans 7,0 % des cas (stable). 20

27 IV.8 Usage du préservatif L'usage de préservatif avec les partenaires occasionnels a augmenté alors qu il reste au même niveau avec les partenaires stables. Tableau 15 - Usage du préservatif Avec partenaire stable Avec partenaire occasionnel n % n % n % n % Jamais , ,3 63 8, ,5 De façon irrégulière , , , ,9 Toujours , , , ,6 Valeurs manquantes 2000 : stable 20,4 % - occasionnel 38,2 % Valeurs manquantes 2002 : stable 16,5 % - occasionnel 36,2 % Les hommes homosexuels ou bisexuels utilisent aussi souvent le préservatif que les femmes et les hommes hétérosexuels. Par contre, comparé à 2000, ils sont plus nombreux (47,8 %) à toujours l'utiliser, moins nombreux (32,8 %) à ne jamais l'utiliser et restent 19,4 % à l'utiliser de manière irrégulière avec leurs partenaires stables. Cette tendance s observe aussi avec des partenaires occasionnels, 70,0 % utilisent toujours le préservatif, 4,3 % jamais et 25,7 % irrégulièrement. Contrairement à 2000, la nationalité des consultants n a pas d effet sur l'utilisation du préservatif (p=0,14). Les consultants étrangers sont 36,1 % à ne jamais l'utiliser, 41,7 % à l'utiliser irrégulièrement et 22,2 % à toujours l'utiliser avec des partenaires stables. Avec les partenaires occasionnels, ces proportions sont de 0 %, 39,5 % et 60,5 % pour les étrangers, et de 8,4 %, 38,0 % et 53,6 % pour les Français (différence significative entre étrangers et français, p<0,001). Des accidents de préservatifs sur les 12 derniers mois sont déclarés dans 35,4 % des cas. 21

28 IV.9 Motif de la venue au CDAG La très grande majorité des consultants viennent de leur propre initiative. L'inquiétude suite à un rapport sexuel constitue le premier motif de consultation, avant le désir d'arrêter le préservatif ou le souhait du partenaire. Les incidents de préservatif sont notés comme motif de consultation dans plus d'un cas sur dix. La modification de ces items dans le questionnaire ne permet pas de véritables comparaisons entre 2000 et Cependant, il semble n apparaître aucune différence nette entre les réponses recueillies en 2000 et celles recueillies en Tableau 16 - Motifs de consultation n (%) n % Propre initiative , ,3 Inquiet suite rapport sexuel , ,2 Arrêt du préservatif , ,3 Souhait de leur partenaire , ,1 Incident de préservatif , ,3 Sans raison particulière , ,5 Doute de la fidélité du partenaire Contrôle d'un résultat antérieur Suite à une campagne d'information 103 8, ,3 98 8,2 64 4,8 66 5,5 40 3,0 Problème de santé 32 2,7 26 2,0 Conseils de leur médecin 23 1,9 26 2,0 Signes de MST 40 3,3 18 1,4 Peur d'une contamination professionnelle Blessure ou piqûre avec un objet 23 1,9 18 1,4 16 1,3 17 1,3 Partenaire VIH positif 21 1,7 16 1,2 Partenaire VHC positif 7 0,6 15 1,1 Bilan prénatal 6 0,5 14 1,1 Demande d'une administration 16 1,3 8 0,6 Rapport non consenti, violences sexuelles Usage de drogues et partage de matériel 8 0,7 7 0,5 11 0,9 6 0,5 Transfusion sanguine 17 1,4 5 0,4 Changement de partenaire ,0 NR NR Un proche séropositif 10 0,8 NR NR NR : Non Renseigné, réponse absente du questionnaire en 2000 Question à choix multiples (somme des pourcentages différente de 100 %) 22

29 IV.10 Tests antérieurs Plus d'un consultant sur deux (59,6 %) a déjà eu un test de dépistage du sida (en augmentation). Parmi ceux ayant pratiqué un test, la moyenne du nombre de tests antérieurs est de 2,2 (± 1,7) à Montpellier. Tableau 17 - Nombre de tests antérieurs de dépistage n % n (%) Un test , ,4 Deux tests , ,3 3 ou 4 tests , ,5 5 ou plus 54 8,1 52 7,8 Valeurs manquantes 2000 : 11,6 % Valeurs manquantes 2002 : 6,9 % Soixante-neuf consultants (11,5 %) avaient déjà pratiqué un test au CDAG de Montpellier au cours de l année Les tests antérieurs étaient négatifs dans 98,1 % des cas et 1,5 % des consultants ne connaissaient pas le résultat. Ces résultats sont stable par rapport à 2000, on observait alors des pourcentage respectivement de 99,4 % et 0,6 %. Si la proportion de femmes et d'hommes hétérosexuels s'étant déjà fait tester est proche (58,0 % et 56,7 %), elle est de 88,1 % chez les hommes homo ou bisexuels, et est en augmentation par rapport à Un quart des consultants a déjà eu un test de dépistage de l hépatite B (26,7 %) et de l hépatite C (27,9 %). Ceci est en augmentation par rapport à 2000 (respectivement p=0,004 et p<0,001). 23

30 Tableau 18 - Dépistage antérieur hépatite B et C Hépatite B Hépatite C n % n % n % n % Non , , , ,8 Oui , , , ,0 Ne sais pas , , , ,9 Valeurs manquantes 2000 : hépatite B : 10,9 % ; hépatite C : 11,2 % Valeurs manquantes 2002 : hépatite B : 5,9 % ; hépatite C : 10,8 % 24

31 IV.11 Facteurs de risque La proportion d antécédents de MST déclarée est stable (7,5 % en 2000 et 9,3 % en 2002, p=0,13). Il s'agit d'abord d infection à chlamydiae (31,5 % des antécédents de MST), puis d herpès génital (16,3 %). Les urétrites forment 10,9 % des antécédents de MST, et les mycoses 5,4 %. Enfin, on relève 2 antécédents de végétations vénériennes et aucune de syphilis. Par rapport à l enquête de 2000, les mycoses sont en forte régression (5,4 contre 29,2 %), et les infections à chlamydiae en augmentation (31,5 contre 27,0 %). Le nombre d antécédents de végétations vénériennes et de syphilis reste très faible. Les antécédents de transfusions sont stables (38 en 2000 et 22 en 2002, soit respectivement 2,8 et 1,8 % des consultants), cinq de ces transfusions datent d'avant Enfin 10 des transfusés (59,1 %) n ont pas eu de tests de dépistage antérieur, ce qui est en augmentation par rapport à 2000 (30,3 % - p=0,01). Le pays de transfusion est connu dans 13 cas : 12 transfusions ont eu lieu en France et une au Liban. Vingt-quatre consultants se déclarent toxicomanes (2 %), ce qui reste stable par rapport à Aucun n échange des seringues ; mais cette dernière information n'est disponible que pour 18 des 24 cas. Par ailleurs, 14,3 % des consultants déclarent avoir déjà pris de la drogue par voie nasale et 1,7 % par voie intraveineuse. Ces deux proportions sont stables par rapport à Tout comme en 2000, 21,3 % des consultants ont un piercing, et 13,0 % reçoivent des soins de type acupuncture. 13 % sont tatoués. Par contre, la proportion de personne ayant eu une opération chirurgicale avant 1990 est en diminution, 25,2 contre 39,9 % (p<0,001). Enfin, lors de la consultation avec le médecin, 9,2 % des consultants se sont déclarés homo ou bisexuels. Dans le questionnaire, ils étaient 9,7 %. 25

32 IV.12 Délai de consultation Seuls 2,7 % des patients ont été vu dans les 48 heures suivant la prise de risque. La majorité des consultants sont vus plus de 8 jours après cette prise de risque. Cependant, l'information n a pas été recueillie au cours de la consultation dans presque 60 % des cas (les trois quart des cas en 2000). Tableau 19 - Délai de consultation n % n % Dans les 48 heures 14 2,7 8 2,2 Entre J 3 et J ,5 20 5,5 Après J , ,3 Sans objet 3 0,6 13 3,6 Ne sait pas ,3 Valeurs manquantes 2000 : 74,6 % Valeurs manquantes 2002 : 59,5 % 26

33 IV.13 Tests réalisés et résultats La décision de réaliser un test est prise dans 91,9 % des cas. Ce taux n est établi que sur 85,1 % des questionnaires (absence de réponse à la question «Décision» dans 14,9 % des cas). Le résultat est positif ou indéterminé dans 1,3 % des cas (taux stable, p=0,10). L'antigénémie P 24 a été faite dans 41 cas (3,2 %). Le résultat a toujours été négatif (taux stables). Une sérologie VHC a été réalisée chez 54,7 % des consultants (en diminution p<0,001) avec 9 cas positifs, soit 1,3 % des tests et 0,7 % de la population (taux stables). La recherche d anticorps HBs a été faite chez 58,9 % des consultants, et est positive dans 68,0 % des cas (personnes immunisées suite à une vaccination ou ayant contracté le virus de l hépatite B). La recherche de l antigénémie HBs est faite chez 27,8 % des consultants, permettant d identifier 2 cas positif, soit 0,6 % de la population testée ou 0,2 % des consultants. Ces personnes sont AcHBc positives. Par rapport à 2000, le nombre de sujets testés est en augmentation (p<0,001), mais le nombre de sujets AgHBs positif n évolue pas. Le consultant est venu rechercher les résultats dans 97,8 % des cas (taux stable). 27

34 IV.14 Fluctuations de fréquentation selon la saisonnalité La fréquentation du CDAG est fonction de la saisonnalité : les mois les plus fréquentés sont les mois de janvier, février et décembre et les moins fréquentés les mois de mars, juin et novembre. Graphique 3 Fréquentation du CDAG (1 ère semaine de chaque mois) Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Chiffres donnés pour une semaine par mois Valeurs manquantes 2002 : 0 % La fréquentation mensuelle du CDAG n est pas influencée par le sexe (p=0,38), ni par l orientation sexuelle (p=0,16) des consultants. Par contre, elle varie avec l'âge : les personnes consultant en février (24,7 ans ± 6,4), décembre (24,7 ans ± 6,9) et mai (25,3 ans ± 7,4) sont en moyenne plus jeunes et celles consultant en août (28,0 ans ± 9,4), novembre (28,1 ans ± 10,7), mars (27,9 ans ± 9,8) et septembre (27,8 ans ±10,7) sont en moyenne plus âgés (p<0,001). Les observations suivantes sont regroupées par trimestre afin de pouvoir réaliser des comparaisons valables. Les modes de connaissance du CDAG évoluent selon le trimestre (p=0,001). La majorité des personnes connaissent le CDAG grâce à leur proches ou par le bouche à oreille quel que soit le trimestre ; viennent ensuite les tracts et affiches. Les différences entre trimestre à noter portent surtout sur les appels à Sida info service, source d'information plus importante au 4 ème trimestre. Les médecins ont été des acteurs d'information de façon plus nette au 1 er et 2 ème trimestre, l'hôpital ayant un rôle plus important au 3 ème trimestre. 28

35 Le rôle de la presse a été plus marqué au 1 er et au dernier trimestre de l'année. Tableau 20 - Mode de connaissance du CDAG selon le trimestre de consultation Trimestre 1 er 2 ème 3 ème 4 ème Total n % n % n % n % n % Amis, bouche à oreille, ,3 proches , , , ,0 Affiche, tract 48 15, , , , ,0 Hôpital 31 9,7 14 5, ,2 23 7, ,0 SIDA info service 23 7,2 21 8,0 21 7, , ,7 Médecin 32 10,0 19 7,3 11 4,1 19 5,9 81 6,9 Presse 15 4,7 21 8,0 16 6,0 28 8,7 80 6,8 Dispensaire, PMI 4 1,2 1 0,4 6 2,2 7 2,2 18 1,5 Total , , , , ,0 Source : CDAG/CG 34 Traitement ORS LR Valeurs manquantes 2002 : 7,2 % Les personnes consultant lors du troisième trimestre sont plus nombreuses à déjà avoir réalisé un test de dépistage du VIH, de l hépatite B ou C ; à l opposé de celles consultant lors du 4 ème trimestre (respectivement p=0,03 pour le VIH, p=0,02 pour l'hépatite B et p=0,01 pour l'hépatite C). Cependant, les consultants ont la même perception du risque vis-à-vis du VIH et de l hépatite C quel que soit le trimestre (respectivement p=0,56 et p=0,95). 29

36 IV.15 Représentativité des échantillons Le nombre de questionnaires recueillis en 2002 plus faible que celui obtenu en Cette différence est principalement due à la différence de mode de recueil des données. Comme cela a déjà été souligné, le recueil n est plus effectué durant un trimestre mais une semaine par mois. Au total le recueil porte sur le même nombre de semaines. Si on concentre notre attention sur le recueil du dernier trimestre 2002, les premières semaines de chacun des trois derniers mois de l'année ont permis de collecter 337 services. Un trimestre comportant 13 semaines, on peut considérer que cela correspond à une activité de consultations. Ce nombre de questionnaires possibles sur le dernier trimestre 2002 est proche de ce qui avait été collecté lors du dernier trimestre 2000, soit personnes. Enfin, comme cela a été indiqué auparavant, l enquête réalisée en 2002 a permis d interroger 21 % des consultants ce qui représente de constituer un échantillon de bonne représentativité. 30

37 Chapitre V Conclusion V. CONCLUSION Cette deuxième période de recueil d enquête sur la fréquentation du CDAG de Montpellier a permis de recueillir plus de 1200 questionnaires. La principale évolution de l enquête porte sur la période de recueil qui n est plus d un trimestre par an mais d une semaine par mois. Cette évolution permet d observer d éventuels phénomènes saisonniers, tout en apportant autant d informations que le mode de recueil précédent. Le nombre de questionnaires, même s il est en baisse en valeur absolue reste représentatif de la population consultant au CDAG, et est similaire à celui de la période d enquête précédente si l on tient compte des modifications de recueil. La deuxième amélioration concerne la diminution du nombre de nonréponses, diminution nette pour un nombre non négligeable de questions. Le CDAG reste fréquenté par des personnes jeunes, les deux sexes étant également représentés. Les étrangers ne représentent que 8 % de l échantillon, mais semblent avoir les mêmes comportements que les personnes de nationalité française (comportements sexuels, réalisation de tests de dépistage, niveau d étude similaire). La proportion de personnes ayant un partenaire stable et des partenaires occasionnels diminue. L utilisation systématique du préservatif est la règle dans plus de la moitié des cas chez les personnes ayant des partenaires occasionnels, en nette augmentation par rapport à Si les deux tiers des consultants ont déjà eu un test de dépistage du VIH, seulement un quart ont été dépisté pour l hépatite B ou C. Enfin, 80 % des consultants ont un niveau scolaire au moins égal au baccalauréat. La proportion d homosexuels bisexuels fréquentant le CDAG reste faible. Ils ont plus de partenaires que les hommes hétérosexuels et les femmes, et plus souvent des partenaires occasionnels. Le principal moyen de connaissance du CDAG reste le bouche à oreille et les amis. La part prise par l hôpital est en augmentation, au détriment des points SIDA info service. La majorité des consultants se sent au même risque que la population générale vis-à-vis du risque d infection par le VIH ou par le virus de l hépatite C. Les hommes homosexuels bisexuels se sentent plus à risque que les autres. Enfin environ un quart des personnes ne connaissent pas leur niveau de risque par rapport au virus de l hépatite C. 31

38 Chapitre V Conclusion Enfin, les principaux facteurs de risque sont les antécédents de MST, en particulier les infections à chlamydiae (en augmentation depuis 2000), et l herpès génital. Les mycoses sont beaucoup moins fréquentes. Les antécédents transfusionnels restent peu nombreux et stables dans le temps, tout comme la toxicomanie. Un dépistage de seropositivité au VIH a été réalisé plus de neuf fois sur dix. Il n est positif ou douteux que dans 1,3 % des cas. Aucun de ces tests n'a été confirmé par la suite. La recherche du virus de l hépatite B et C est effectuée dans un peu plus de la moitié des cas, mettant en évidence 2 séropositivités à l antigène HBs et 9 au virus de l hépatite C. A cette deuxième enquête, une troisième doit succéder en Peu de modifications aux questionnaires ont été apportées. Celle-ci permettra d observer d éventuelles modifications des comportements, mais aussi l impact des actions de prévention. 32

39 Chapitre VI Table des illustrations VI. TABLE DES ILLUSTRATIONS Tableau 1 - Répartition selon la nationalité (en %) 8 Tableau 2 - Répartition des étrangers 8 Tableau 3 - Niveau d études 10 Tableau 4 - Situation vis-à-vis de l emploi 10 Tableau 5 - Connaissance du CDAG à Montpellier 11 Tableau 6 - Partenaires en 2000 et en Tableau 7 - Partenaires selon l orientation sexuelle 12 Tableau 8 - Orientation sexuelle 14 Tableau 9 - Age des hommes homo ou bisexuels 14 Tableau 10 - Niveau d études selon l orientation sexuelle 15 Tableau 11 - Statut vis-à-vis de l emploi selon l orientation sexuelle 16 Tableau 12 - Perception du risque de sida selon l orientation sexuelle 17 Tableau 13 - Perception du risque de l'hépatite C selon l orientation sexuelle 18 Tableau 14 - Nombre de partenaires selon l orientation sexuelle (partenaires multiples) 19 Tableau 15 - Usage du préservatif 21 Tableau 16 - Motifs de consultation 22 Tableau 17 - Nombre de tests antérieurs de dépistage 23 Tableau 18 - Dépistage antérieur hépatite B et C 24 Tableau 19 - Délai de consultation 26 Tableau 20 - Mode de connaissance du CDAG selon le trimestre de consultation 29 Graphique 1 Distribution par âge et sexe 6 Graphique 2 Répartition par âge, sexe et orientation sexuelle 6 Graphique 3 Fréquentation du CDAG (1 ère semaine de chaque mois) 28 33

40 Chapitre VII Annexe VII. ANNEXE (questionnaire) 34

41 Chapitre VII Annexe 35

42 Chapitre VII Annexe 36

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