FANIRIANTSOA Rija Madagascar
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- Thibaud Grenon
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1 FANIRIANTSOA Rija Madagascar
2 Tendance Global Le réchauffement du système climatique est un fait (GIEC, 2007) Plusieurs études mondiales se concordent pour une tendance au réchauffement 4 ème rapport du GIEC: augmentation moyenne mondiale de température en surface de 0.47±0.18 C sur 100 ans( ) taux de réchauffement de 0.13±0.03 C par décennie pendant les cinquante dernières années Ce rythme était de 0.24 à 0.5 C par décennie pendant la période de 1971 à 2004 Ce réchauffement s'est fortement accéléré depuis 1976 (les années 1995 et sont classées parmi les 12 années les plus chaudes depuis 1850 ; 1998 est l année la plus chaude depuis 1850: C par rapport à la normale de ) Ces tendances ne sont pas linéaires et ne sont pas uniforme sur le globe
3 Détection du signal de changement climatique dans la Région SOOI La région du Sud-Ouest de l Océan Indien (SOOI) a connu un réchauffement plus ou moins significative selon les endroits Des faibles tendances en hausse de température moyenne en surface sur la partie sud au cours de la période , et dépassent 0.3 C par décennies près de l équateur (GIEC, 2007) Une augmentation moyenne de 0.19 à 0.21 C par décennies pour la température min et température max sur la période (Atelier ETCCDI, octobre 2009)
4 Etudes effectuées dans la région SOOI Ragoonaden Sachooda, Mohabeer Raj, Sok Appadu Soobaraj et Agricole Wills: Climate Change in the Indian Ocean Small Islands States: Current Status and Future Initiatives. Mai 2007 Mark Tadross, Luc Randriamarolaza, Zo Rabefitia et Zheng Ki Yip: Climate change in Madagascar; recent past and future. February 2008 Denis Roy, Hubert Quetelard et Guillaume Jumaux : Etude pour l identification des évolutions des changements climatiques à La Réunion. Septembre 2009 Atelier ETCCDI,Projet ACClimate, Vacoas-Île Maurice, octobre 2009 Vincent, L. A., et al. (2011): Observed trends in indices of daily and extreme temperature and precipitation for the countries of the western Indian Ocean, , J. Geophys. Res., 116, D10108, doi: /2010jd
5 Homogénéisation des données L homogénéité des données permet d affirmer la véracité des tendances observées Cœur de détection du signal de changement climatique: données homogènes Existence d un signal: séries suffisamment longues Des progrès significatifs ont été réalisés dans les méthodes d homogénéisation des données, du point de vu mathématique et algorithmique: utilisation des modélisations stochastiques et statistiques avancées Les problèmes reposent sur les séries d observations et les manques des séries de références pour la comparaison Métadonnées insuffisantes où inexistantes: déplacement des stations d observations, changement des instruments non répertoriés, évolution de l occupation du sol environnante, remplacement des observateurs,.
6 Homogénéisation des données Les métadonnées sont des informations indispensables durant le procédure des contrôles qualités et d homogénéisation Son absence pose beaucoup des soucis sur la décision à prendre sur l homogénéité de la série Malgré le travail important déjà effectué au niveau de la région et au niveau national, des incertitudes demeurent, même concernant les observations. Les séries de données ne sont pas toujours homogènes et continues.
7 Stations utilisées pour la détection de tendance Pays Comores 3 La Réunion 26 Madagascar 21 Maurice 7 Seychelles 17 Nombres de stations
8 Indices Utilisés
9 Les paramètres météorologiques moyens Températures Température min et max: tendance moyenne pour la région période (résultats ETCCDI) Moyenne annuelle des TX : / décennie Moyenne annuelle des TN : / décennie Tendances robustes (statistiquement significatives avec une confiance de 95%) Evolution de la moyenne régionale des anomalies de température annuelle max et min (période de référence )
10 Températures Température min et max: tendance moyenne pour la région période (résultats études Madagascar) Moyenne annuelle des TX : / décennie Moyenne annuelle des TN : / décennie 14 sur 21 stations présentent un tendance en hausse avec une confiance de 99% Température min et max: tendance moyenne pour la région période (résultats études La Réunion) Moyenne annuelle des TX : / décennie Moyenne annuelle des TN : / décennie Presque toutes les stations enregistrent des hausses significatives (95%)
11 Températures Presque toutes les stations enregistrent des hausses significatives Peu des stations qui représentent des significativité faible DTR : pas de conclusion exacte, les tendances sont aillent dans tout les sens, de plus peu de significativité
12 Précipitation Peu des significativité pour la précipitation totale L analyse des tendances et de la variabilité des régimes de précipitations est beaucoup moins claire sur la région que celle des températures: distribution temporelle et géographique des champs de précipitations est particulièrement influencée par l orographie; la rareté des points de mesure complique la détection d un changement de régime des précipitations grande variabilité interannuelle des précipitations sur le bassin SOOI soumis à l aléa cyclonique complique la détection de tendances robustes
13 Précipitation (ETCCDI) Tendance des précipitation totale annuelle Moyenne Régionale des anomalies Tendances bien souvent non significatives Plusieurs stations enregistrent des tendances entre -2 % et -6 % par décennie, mais on observe quelques tendances Tendance de -2.63% par décennie sur la période faiblement à la hausse Peu de significativité (+) quelques stations enregistrent des hausses (+) d autres des baisses difficulté de conclure sur la tendance régionale A prendre avec précaution
14 Précipitations saisonnières Cas de Madagascar JJA Evolution et tendance des précipitations sur la période pour (mm/jour/an) SON Baisses significatives (confiance > 95%) plus marquée sur plusieurs régions de Madagascar. Surtout la partie Sud-Est Pour la saison humide, le signal est fortement bruité Pas de tendance significative
15 Cas de La Réunion Evolution et tendance significative des précipitations sur la période Les tendances significatives sont notées dans un carré vert (confiance > 95%) DJF JJA Baisses significatives plus marquée sur l ouest de La Réunion. MAM SON
16 Les extrêmes Températures extrêmes Indices ETCCDI TX90P et TN90P : augmentation du nombre de jours chauds et de nuits chaudes Hausses des journées relativement chaudes et des nuits relativement chaudes très significative (tendance robuste et homogène sur tout l ensemble de la région)
17 Températures extrêmes Hausses des journées relativement chaudes très significatives Hausse des nuits relativement chaudes très significative
18 Pluies extrêmes Indices climatiques : nombre de jours avec cumul RR supérieur à un certain seuil (e.g. 99 ème centile) ou fraction des précipitations supérieures au 99 ème centile des précipitations quotidiennes ETCCDI : Problème sur les seuils à retenir pour l adaptation au climat des régions tropicales(r10mm, R20mm ). on observe une forte disparité les tendances et beaucoup des stations ont des faibles significativités Difficile de conclure
19 Zones tropicales: Quels seuils à prendre? Pour RX1day et RX5day Certaines valeurs sont enlevées lors de la contrôle de qualité (S il y a une doute sur les valeurs: pas de métadonnées disponibles) Les tendances liées aux indices relatives à la précipitation sont à prendre avec beaucoup de précaution
20 Pluies extrêmes Sécheresses Indices climatiques de ETCCDI, CDD nombre des jours secs consécutifs Nombre des jours secs consécutives en hausses, mais beaucoup des stations ont des faibles significativités Tendances à la hausse plus marquée sur certaines régions de Madagascar et de La Réunion (cohérent avec la baisse des précipitations totales sensible sur ces même région pendant la saison sèche) days/10yrs
21 Etude de Madagascar Tendances annuelles du nombre maximal de jours secs consécutifs (jour/an) Les tendances à la hausse/baisse statistiquement significatives sont indiquées par +/-. Presque toutes les stations enregistrent des hausses significatives
22 Activité cyclonique Aucune évolution significative sur le nombre annuel de cyclones tropicaux Thomas R. Knutson et al. (2010), Tropical cyclones and climate change, Nature Geoscience 3, ; Published online: 21 February 2010 DOI: /NGEO779 Plusieurs problèmes rendent l analyse des tendances sur l activité cyclonique complexe La qualité des données est une préoccupation majeure avant l instauration d observations régulières par satellite vers 1970 Le manque d homogénéité des bases de données disponibles sur les cyclones est un véritable problème pour évaluer des tendances fiables sur l évolution de l activité cyclonique
23 Activité cyclonique Etude de La Réunion
24 Activité cyclonique Difficile de tirer une conclusion solide sur les tendances à long terme et la variabilité à l échelle pluri-décennale
25 Température de surface de la mer Tendance significative en hausse par C/décennie bonne corrélation entre l anomalie en SST et les indicateurs de moyenne annuelle des températures sur terre (Atelier ETCCDI)
26 Niveau de la Mer -Pas de séries suffisamment longues ou homogènes sur le bassin SOOI, données contradictoires d un pays à l autre -Données altimétriques satellites défilants (Topex/Poseidon--Jason-1, Jason-1-- Jason-2; Envisat, ERS-1 et ERS-2) -Des fortes variabilité sur les tendances dans le bassin du Sud-Ouest de l océan indien Tendance moyenne de niveau de la mer (mm/an) d oct-1992 au Dec-2010 ( news/ocean-indicators/mean-sealevel/index.html)
27 Autres phénomènes et paramètres Activité orageuse Houles Australes et ondes des tempêtes Pas d étude sur la région SOOI, sauf La Réunion
28 BILAN ET INCERTITUDES QUI DEMEURENT, PISTES D APPROFONDISSEMENT Les tendances robustes sont celles qui touchent aux températures Réchauffement uniforme à l échelle de la région (autant pour les valeurs moyennes que pour les extrêmes). Les tendances sont en générale significatives (d un point de vue statistique). Tendance cohérente entre SST et température de l air (données indépendantes).
29 BILAN ET INCERTITUDES QUI DEMEURENT, PISTES D APPROFONDISSEMENT Bilan sur les LSD Répartition géographique inhomogène, certaines zones (e.g. Seychelles) ne sont pas renseignées avant 1972 (40 ans de données). Métadonnées parfois incomplètes voir absentes. Poursuite du travail d homogénéisation : récupération d un maximum de métadonnées, récupération des données anciennes, exploitation des postes voisins pour la détection et l attribution des rupture et la correction des données si nécessaire. Utilisation d autre méthodes et pris en compte des recommandations existantes: Action Européenne COST ES0601 : intercomparaison des méthodes d'homogénéisation des séries de données climatiques, qui permet une synthèse des meilleurs aspects des différentes procédures Exploiter par ailleurs d autres sources de données issues de la modélisation ou de l observation non «conventionnelle».
30 BILAN ET INCERTITUDES QUI DEMEURENT, PISTES D APPROFONDISSEMENT Les paramètres et phénomènes pour lesquels les tendances restent incertaines : Les précipitations annuelles et saisonnières (en particulier la question des sécheresses) Définir un ou plusieurs indices pertinents pour caractériser correctement les précipitations à l échelle saisonnière ou annuelle : Standardized Precipitation Index Exploitation des données GPCP (Global Precipitation Climatology Project); NOAA/ NCEP CPC GHCN_CAMS Les précipitations extrêmes A partir des séries de données quotidiennes exploitées lors de l atelier ETCCDI de Maurice, travailler sur la définition des indices pour une meilleure adéquation avec le contexte régional, adaptation des seuils «fortes pluies, pluies extrêmes» Exploitation des données GPCP Tendance sur l activité cyclonique Projet de ré analyse par le CMRS Réunion à partir des données HURSAT période homogène Etudier la possibilité d aborder cette problématique par voie indirecte : utilisation de marqueurs de grande échelle (cadre EUROSIP) qui pourraient être diagnostiqués à partir des ré-analyses disponibles du 20 ème siècle.
31 BILAN ET INCERTITUDES QUI DEMEURENT, PISTES D APPROFONDISSEMENT Les paramètres et phénomènes pour lesquels les tendances restent incertaines : Le niveau de l océan S appuyer sur les observations altimétriques par satellite Tendance sur l évolution des épisodes de houle australe Approfondissement de l utilisation des données de ré-analyse (e.g. allongement tout récent de 10 ans des données ERA-interim 1979-nos jours) Exploitation directe des données d observation par satellites (ENVISAT, JASON ) Autres paramètres Régimes de vent et plus généralement les régimes de circulation générales à partir des données de ré-analyse issues des modèles atmosphériques (ERA-40, ERA-interim, NCEP, bientôt des ré-analyses couvrant tout le 20 ème siècle).
32 MERCI
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