Le Mot de Madame Maimouna Ndoye SECK, Ministre de l Energie

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1 Le Mot de Madame Maimouna Ndoye SECK, Ministre de l Energie Parler de la «Problématique de l énergie en Afrique de l Ouest: Défis et perspectives des énergies renouvelables» illustre la sensibilité aigue du CICES aux problèmes majeurs de l heure auxquels notre pays et par extension le continent doit faire face. C est pourquoi le thème qui a été retenu pour cette 22 ème édition de la FIDAK et qui constitue le soubassement des travaux de ce forum scientifique est en parfaite cohérence avec les priorités retenues par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal. En effet le secteur de l Energie a été, dès l accession de Monsieur le Président de la République à la Magistrature suprême, une préoccupation majeure à cause de la grave crise qui le frappe notamment le sous-secteur de l électricité. C est donc pour moi un grand honneur de présider la présente cérémonie d ouverture de cet important rendez-vous scientifique qui rehausse cette FIDAK. En effet, avec le rassemblement d experts du secteur d ici et d ailleurs notamment de la sous-région et de contrées beaucoup plus lointaines, nous allons sans nul doute approfondir notre connaissance du potentiel en énergies renouvelables. Aussi ces experts nous éclaireront sur les obstacles à surmonter et les mécanismes à activer pour tirer un profit maximum des sources importantes d énergies renouvelables dont disposent les pays de la sous-région. Cette FIDAK a tous les éléments pour devenir une édition historique et les thèmes du forum choisis en sont pour beaucoup. Je me réjouis déjà des résultats des travaux du forum et réitère mon soutien pour une mise en œuvre effective des conclusions issues de cette importante rencontre scientifique. Merci à tous Mme Maïmouna Ndoye SECK, Ministre de l Energie, Marraine de la 22 ème édition de la FIDAK

2 Le Mot du Directeur Général du CICES Nos remerciements vont à l endroit du Président de la République Son Excellence Monsieur Macky SALL, à Madame le Premier Ministre, à Monsieur le Ministre du Commerce de l Entreprenariat et du Secteur Informel et enfin à Madame le Ministre de l Energie dont le choix porté sur l Agence Nationale des Energies Renouvelables pour coordonner, en rapport avec le CICES, l organisation du Forum scientifique (02 au 05 décembre 2013), dans le cadre de la 22 ème Foire internationale de Dakar (FIDAK), nous a permis d accueillir un plateau d intervenants de haute qualité intellectuelle. Le thème «Problématique de l énergie en Afrique de l Ouest: enjeux et perspectives des énergies renouvelables» est en parfaite synergie avec la volonté de nos Chefs d Etats de développer et de promouvoir le secteur des énergies alternatives pour une redynamisation de nos industries, gage d un développement durable. Le traitement du thème a permis de créer, en marge de l exposition, un cadre de concertation et d échanges fructueux permettant aux experts d apporter des réponses efficaces aux contraintes énergétiques de la sous région ouest africaine. En effet, l emploi des énergies renouvelables rencontre sur son chemin des contraintes et des atouts en Afrique de l Ouest, des contraintes en termes de disponibilité technologique, de coûts de production, de logistique, de gouvernance ; des atouts en termes d avantages comparatifs considérables. Le Forum scientifique de cette 22 ème édition de la FIDAK a aidé largement, avec intérêt, à éplucher la question. L organisation de ce Forum constitue un signe majeur de professionnalisation de la FIDAK, une exigence permanente de ses acteurs. Certainement, les experts et spécialistes qui ont mené ce débat intellectuel de haut niveau ont débouché sur des propositions intéressantes et pratiques lesquelles seront transmises, à travers le présent Rapport Général, aux pouvoirs publics. Merci à tous! Dr Cheikh NDIAYE, Directeur Général du CICES 2

3 Le Mot du Directeur Général de l ANER En faisant de l énergie le thème principal de cette 22 ème édition de la FIDAK, les responsables du CICES donnent une opportunité singulière aux scientifiques, chercheurs, experts et décideurs dans le domaine de l énergie pour non seulement faire l état des lieux mais aussi et surtout contribuer significativement à l élaboration d une démarche cohérente. Parmi les objectifs recherchés avec le recours aux énergies renouvelables, figurent en bonne place la réduction de la dépendance énergétique de nos Etats aux seules sources d énergies fossiles, la réduction de nos factures pétrolières, la réduction de la pauvreté en milieu rural grâce au développement d activités génératrices de revenus notamment au profit des femmes. Il reste que l atteinte de ces objectifs nécessitera la mise en place de stratégies fondées d une part sur l exploitation de notre énorme potentiel solaire, éolien et en biomasse, et d autre part sur la mobilisation de ressources financières conséquentes et de ressources humaines de qualité. Le forum scientifique, organisé en marge de l exposition, a été l occasion d apporter des éléments de réponse aux questions majeures suivantes : Comment faire pour permettre un accès facile et abordable à l énergie pour nos concitoyens, particulièrement ceux qui vivent dans les zones rurales? Comment faciliter le flux des capitaux pour la recherche et l investissement privé dans le secteur de l énergie en général, non seulement pour assurer son développement mais aussi sa maitrise et son efficacité? Je voudrais, en ma qualité de Président du Comité Directeur du Forum Scientifique, adresser mes remerciements aux membres du Comité scientifique qui ont travaillé sans relâche pour rendre effective cette importante animation scientifique. Mes remerciements aussi à tous les experts et participants qui ont répondu favorablement à notre invitation. Monsieur Djiby NDIAYE, Directeur Général de l ANER 3

4 Cérémonie officielle d ouverture du forum scientifique Du 02 au 05 décembre 2013, en marge de l exposition la 22 ème édition de la Foire Internationale de Dakar, s est déroulé un Forum scientifique sur le thème «Problématique de l Energie en Afrique de l Ouest : Enjeux et perspectives des Energies Renouvelables». Les travaux ont démarré par une cérémonie officielle d ouverture présidée par Monsieur Lamine Thioune, Directeur de Cabinet du Ministre de l Energie. Au cours de la cérémonie, Dr. Cheikh NDIAYE, Directeur Général du Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) a souhaité la bienvenue à tous les participants qui ont massivement répondu à l invitation du comité scientifique du forum. Il s est appesanti sur l importance du thème qui est d actualité et est caractérisé par deux versants. Un premier versant positif où l homme fait de l énergie un outil de développement pour sa survie. Un second versant, qualifié de négatif, concerne la pollution de l environnement par l usage de cette énergie. Ces deux aspects devraient être pris en considération dans la recherche de solutions aux problèmes créés par les énergies fossiles. Ce qui devrait orienter les activités humaines vers l utilisation des énergies renouvelables. A la suite du Directeur Général du CICES, Monsieur Djiby Ndiaye, Directeur Général de l Agence Nationale pour les Energies Renouvelables (ANER) et Président du Comité Directeur du Forum, a remercié Madame le Ministre de l Energie d avoir bien voulu confier à l ANER l organisation de ce forum scientifique, les membres du Comité scientifique qui ont travaillé sans relâche pour rendre effectif ce dit Forum. Il a également adressé ses remerciements à tous les experts participants qui ont répondu à l invitation du Ministère de l Energie et du CICES. Pour le discours d ouverture, Monsieur Lamine THIOUNE, Directeur de Cabinet a d abord présenté les excuses de Madame le Ministre empêchée et a témoigné de son soutien sans faille à l organisation de cet évènement. Il a ensuite remercié le CICES pour le thème choisi qui est d une importance capitale pour le monde et particulièrement pour notre continent l Afrique. Face aux difficultés liées à l approvisionnement régulier en énergie de nos pays, accentuées par une dépendance aux produits pétroliers importés qui grèvent considérablement nos finances publiques, Monsieur THIOUNE a insisté sur la démarche du Gouvernement déclinée dans le cadre d une nouvelle Politique énergétique dont les orientations fondamentales ont été définies le 26 juillet

5 Sur la base de ces orientations, une nouvelle Lettre de Politique de Développement du Secteur de l Energie (LPDSE) a été adoptée en octobre 2012, avec une vision sectorielle orientée vers un secteur énergétique caractérisé par une parfaite disponibilité de l énergie au moindre coût possible et garantissant un accès universel aux services énergétiques modernes dans le respect des principes d acceptabilité sociale et environnementale. Avant de déclarer l ouverture officielle des travaux du Forum, Monsieur le Directeur de Cabinet a insisté sur le message de Madame le Ministre qui, après avoir remercié son collègue chargé du Commerce pour cette belle initiative, attend avec intérêt les conclusions des travaux de cette importante animation scientifique. Après la cérémonie officielle d ouverture, les travaux du Forum ont démarré et se sont déroulés sur quatre jours au cours desquels différents thèmes ont été abordés. 5

6 Journée du 02 décembre 2013 THEME 1: ROLE DES ENERGIES RENOUVELABLES DANS L ACCES AUX SERVICES ENERGETIQUES EN AFRIQUE DE L OUEST Ce thème a été présidé et modéré par Dr Alioune FALL, membre de l Association pour le Développement de l Energie en Afrique (ADEA), ancien Directeur de l Energie du Sénégal, ancien Président de la Commission de Régulation du Secteur de l Electricité (CRSE) du Sénégal. Quatre (4) panels ont été déroulés. Panel 1.1 : «Politique régionale de développement des énergies renouvelables de la CEDEAO» par M. Jansénio Delgado, Expert en énergies renouvelables au Centre Régional pour les Energies Renouvelables et l Efficacité Energétique de la CEDEAO (CEREEC). Panel 1. 2 : «Les énergies renouvelables dans la politique énergétique communautaire de l UEMOA» par M. Christian Emmanuel A. SEGBO, Expert Chargé de la Promotion Commerciale à l Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Panel 1. 3 : «Hydroélectricité : schéma d intégration politique sous-régionale» par M. Bouya KONDE, Ingénieur hydro-électricien à l Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Panel 1. 4 : «Développement du Jatropha dans la sous-région : Défis et Perspectives» par M. Moussa MAIGA Point Focal Mali du Réseau JatroREF. Ces 4 panels ont été suivis d une intervention orale de Pr. Martin O connor, invité par le CICES. M. O connor est professeur en Sciences économiques, Directeur du Laboratoire de Recherches en Economie Ecologique Eco-innovation et Ingénierie du Développement Soutenable (REEDS) à l Université de Versailles Saint Quentin en France. 6

7 Panel 1. 1 : Politique régionale de développement des énergies renouvelables de la CEDEAO L espace CEDEAO regroupe 15 pays avec une surface terrestre de 5 millions de m 2 et une population estimée à 300 millions d habitants. 60% de cette population vit dans les zones rurales et 52% de cette population (176 millions) n a pas accès à l électricité. Le climat qui y règne évolue de semi-aride à humide tropicale. La situation énergétique de la région, est caractérisée par : des défis interdépendants entre la pauvreté énergétique, la sécurité énergétique et l atténuation du changement climatique; un faible accès aux services d'énergie moderne (20% des ménages ont accès) caractérisé par une dépendance à la biomasse traditionnelle ; une sécurité énergétique perturbée par la vulnérabilité du prix des combustibles fossiles ; une vulnérabilité aux changements climatiques. Les potentialités énergétiques de la zone sont énormes : MW de potentiel hydroélectrique - grands et petits hydro (16% exploité) ; énorme potentiel en bioénergie (par exemple la biomasse, biogaz, biocarburants) ; radiation solaire moyenne de 5-6 kwh/m 2 /jour tout au long de l'année ; potentiel éolien considérable dans quelques pays. Les technologies d énergies renouvelables sont particulièrement efficaces en combinaison avec des mesures d'efficacité énergétique. Cependant il existe des contraintes au développement des énergies renouvelables: contraintes d ordre financier et économique coûts d investissement élevés comparés aux petits systèmes conventionnels de même échelle ; 7

8 manque de grands projets au niveau régional pour profiter des économies d'échelle ; absence de mécanismes de financement innovants. contraintes d ordre politique et institutionnel absence d'objectifs politiques pour les énergies renouvelables en général et solaire / éolienne en particulier, dans beaucoup de pays ; politiques de concurrence inexistantes voire faibles ; agences nationales faibles et sans un cadre de compétence et de responsabilités claires pour la régulation. contraintes liées au renforcement des capacités et au transfert de technologie main-d'œuvre qualifiée insuffisante ; production locale très limitée ou inexistante ; recherche & développement (R&D) pratiquement inexistants. Le Centre Régional pour les Energies Renouvelables et l Efficacité Energétique est une agence de la CEDEAO. Il a pour mandat de promouvoir le marché des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique dans l espace régional. Son secrétariat est basé à Praia (République du Cabo Verde). Inauguré officiellement le 6 Juillet 2010, le centre dispose de Points Focaux dans tous les pays de la CEDEAO. Il a été soutenu initialement par l'autriche, l'espagne et l'organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Le CEREEC vise à créer un environnement favorable pour les marchés régionaux des énergies renouvelables et de l efficacité énergétique par l atténuation des barrières existantes. Le renforcement des capacités, la gestion des connaissances, le soutien aux politiques nationales, la promotion des investissements et des affaires constituent les quatre pilliers sur lesquels le CEREEC compte s appuyer pour atteindre son objectif. Le rapport de référence des énergies renouvelables de la CEDEAO a été élaboré par le CEREEC avec l'assistance technique de l'ied et de l Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA). La Politique des Énergies Renouvelables da la CEDEAO (EREP) et la Politique de l Efficacité Énergétique de la CEDEAO (EEEP) développées avec l'appui de l'onudi, de 8

9 l'union Européenne, de l'autriche, de l'espagne et du Fonds Mondial pour l Environnement (GEF) ont été validées au cours de la réunion du Groupe d Experts de la CEDEAO en Juin 2012 à Dakar, adoptées par les Ministres chargés de l Énergie de la CEDEAO lors du Forum de Haut Niveau sur l`énergie en Octobre 2012 à Accra, examinées et adoptées par le Conseil des Ministres en Juin 2013 à Abidjan et finalement adoptées par les Chefs d'etat et de Gouvernement en Juillet 2013 à Abuja. Leur mise en œuvre est effective au niveau des Etats membres. Les objectifs de la Politique régionale pour les énergies renouvelables pour 2020 et 2030 sont déclinés comme suit : Objectifs pour les énergies renouvelables connectées aux réseaux Apport des Energies Renouvelables dans le mix de production total de la CEDEAO (y compris la grande hydro) % 48% Apport des Energies Renouvelables dans le mix de production total de la CEDEAO (excluant la grande hydro) 10% 2425 MW 19% 7606 MW Objectifs pour électrification rurale avec énergies renouvelables Population rurale fournie par mini-réseaux et/ou systèmes autonomes % 25% Mini-réseaux à installer MW MW Population rurale utilisant les foyers améliorés 100% 100% Population rurale avec accès à GPL 17% 32% 9

10 Le Document de Politique pour les Energies renouvelables (EREP) comprend un plan d'actions détaillé des activités nationales et régionales parmi lesquelles: (i) élaboration par chaque État Membre de Plans d Actions Nationaux pour les Energies Renouvelables (PANERs); (ii) développement et révision des Politiques Nationales des Energies Renouvelables (PNERs) Les PANERs doivent être développés d'ici à la fin de l'année Le processus est similaire à la mise en œuvre et le suivi de la Directive de l UE 2009/28/CE relative aux énergies renouvelables. Ces plans comprennent: les données de référence de la pénétration des énergies renouvelables en 2010 ; la définition des objectifs nationaux en matière d énergies renouvelables en 2020 et 2030 (électricité, chauffage, refroidissement, électrification rurale) qui agrège les objectifs régionaux ; les mesures et actions à mettre en œuvre au niveau national pour atteindre les objectifs en matière d énergies renouvelables. 10

11 Panel 1. 2 : Les énergies renouvelables dans la politique énergétique communautaire de l UEMOA La situation énergétique des Etats membres de l'union est caractérisée par : - un bilan énergétique dominé par l'utilisation massive de la biomasse (bois de feu, charbon de bois et déchets végétaux) à environ 80 % ; - une forte dépendance vis-à-vis des approvisionnements en hydrocarbures ; - un accès très limité à l'électricité (le taux d'électrification de l'ensemble de l'union se situe autour de 17 %), la part de l'électricité dans le bilan énergétique de l'union est d'environ 5 % ; - une très faible utilisation des énergies renouvelables malgré l'importance du potentiel dans l'espace communautaire ;u - une utilisation peu rationnelle des ressources énergétiques disponibles ; - une absence quasi-totale d'une planification énergétique au niveau des Etats ; - une coopération sous régionale encore insuffisante malgré l existence de quelques lignes d'interconnexion électriques entre certains pays de la région ; - des coûts et prix des produits pétroliers et de l'électricité très élevés pour une activité économique peu dynamique et pour une population à dominance rurale et pauvre. La Politique Energétique Communautaire (PEC) de l UEMOA Trois défis majeurs ont été identifiés. Il s'agit de la disponibilité, de l'accessibilité et de l'acceptabilité de l'énergie. Relever ces défis permettra au secteur de l'énergie de jouer pleinement son rôle de levier de développement économique et social, ce qui est fondamental pour un développement durable de l'espace communautaire. Les objectifs de la PEC - garantir la sécurité des approvisionnements énergétiques de l'union ; - mettre en valeur et assurer la gestion optimale des ressources énergétiques de l'union en systématisant l'interconnexion des réseaux électriques; - promouvoir les énergies renouvelables ; - promouvoir l'efficacité énergétique ; 11

12 - développer et améliorer l'accès des populations rurales de l'union aux services énergétiques ; - contribuer à la préservation de l'environnement Les programmes de la PEC - mise en place d un système de planification énergétique intégré ; - accélération de l'interconnexion des réseaux électriques ; - promotion des Energies Renouvelables ; - développement de l'électrification rurale ; - rationalisation de l'utilisation des combustibles ligneux ; - amélioration de l'approvisionnement en hydrocarbures ; - diversification des ressources énergétiques ; - utilisation rationnelle de l'énergie ; - financement du secteur. Vision et stratégie sur l électricité dans l UEMOA En 2030, l ensemble des citoyens de l Union accédera à une énergie à bas prix, au sein d un vaste marché d échanges d énergie électrique intégré et harmonisé à l échelle de l Afrique de l Ouest, produisant une énergie propre et s appuyant sur un partenariat public- privé dynamique. L UEMOA vise un accès universel au service de l électricité, à moindre coût, produite essentiellement à partir de ressources renouvelables. 12

13 L Initiative Régionale pour l Energie Durable (IRED) de l UEMOA est sous-tendue par 4 axes stratégiques de mise en œuvre. 13

14 Les énergies renouvelables occupent une place importante dans la PEC de l UEMOA. Des actions sont planifiées en vue d accroitre leur part dans la consommation énergétique au sein de l Union parmi lesquelles : l évaluation du potentiel en énergies renouvelables de l'union ; la mise en place de mesures communautaires de promotion de l'utilisation des énergies renouvelables ; la définition d'une stratégie communautaire et l appui aux stratégies nationales ; la relance des activités du Centre Régional d'energie Solaire ; l étude de projets de fabrication communautaire d'équipements de production d énergies renouvelables ; l étude de mesures communautaires d'incitation en faveur du secteur privé pour la production locale d'équipements en énergies renouvelables; l étude et la mise en œuvre de projets d'électrification massive par énergies renouvelables des villages de l'union ; la valorisation des importants gisements d'énergies renouvelables disponibles ; l augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale et l'implication de tous les acteurs concernés, notamment, les concepteurs, les fabricants de matériels et les utilisateurs. 14

15 Panel 1. 3 : Hydroélectricité : schéma d intégration politique sous-régionale L Organisation pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) est un organisme de bassin créé en Les Etats membres sont la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal. Elle a pour missions : réaliser l autosuffisance alimentaire pour les populations du bassin ; réduire la vulnérabilité des économies des Etats membres de l OMVS face aux aléas climatiques ainsi qu aux facteurs externes ; accélérer le développement économique des Etats membres ; préserver l équilibre des écosystèmes dans la sous région et plus particulièrement dans le bassin ; sécuriser et améliorer les revenus des populations de la vallée. Le Fleuve Sénégal, long de 1800 km, prend sa source en République de Guinée dans le massif du Fouta Djallon et se jette dans l Océan Atlantique non loin de Saint-Louis. Il est formé par la réunion de trois cours d eau que sont le Bafing (760km), le Bakoye (560km) et la Falémé (650km). Le programme intégré de développement de l OMVS s articule autour des axes suivants: - l agriculture irriguée ; - la production d énergie hydroélectrique ; - l accès à l eau potable et à la santé ; - la préservation des écosystèmes ; - la navigation pérenne sur le fleuve, placée dans un système intégré de transport multimodal. Les ouvrages de première génération en service sont: - le Barrage régulateur et hydroélectrique de Manantali avec une puissance installée de 200 MW (5 groupes de 40 MW chacun), un productible de 800 GWh / an, garanti 9 15

16 années sur 10, un réseau (inter connexion entre Mali, Mauritanie, Sénégal) de km de lignes de transport; - le Barrage anti-sel de Diama dont le rôle est d arrêter la remontée de l eau de mer, d assurer la disponibilité de l eau douce en quantité suffisante toute l année (agriculture, élevage, accès à l eau potable, etc.). Il a une importante capacité d irrigation (double culture de ha). Il permet également d améliorer les conditions de remplissage des lacs, des parcs naturels, des dépressions et d autres zones humides tels que le lac de Guiers, le lac RkiZ, le Parc du Djoudj, le Parc Diawling mais aussi de restaurer le couvert végétal et de recharger les nappes ; - les ouvrages portuaires et le chenal navigable du fleuve Sénégal. Après la réalisation des ouvrages dits de première génération, l OMVS envisage la réalisation graduelle d autres ouvrages hydroélectriques (seconde génération) : Félou (60 MW), Gouina (140 MW), Gourbassi (18 MW), Bouréya (114MW), Koukoutamba (294 MW) et Badoumbé (70 MW), etc. La réalisation des barrages de seconde génération et la mise en œuvre du schéma directeur régional de transport d énergie et d interconnexion permettront : de rendre disponible 66,32% de la puissance hydroélectrique totale du bassin, à savoir 862,4 MW soit un productible de GWh/an sur MW ou plus de GWh/an du bassin ; de stocker près de 23 milliards de m 3 d eau et d atteindre ainsi une maîtrise quasi-totale (plus de 97%) des débits du fleuve Sénégal, en doublant les capacités d emmagasinage de Manantali et Diama réunis ; de réaliser à terme une économie annuelle d environ 240 milliards de Francs CFA sur les factures pétrolières des Etats ; de bénéficier des multiples avantages de l interconnexion et des échanges d énergie électrique. 16

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18 Panel 1. 4 : Développement du Jatropha dans la sous région : Défis et perspectives dans les pays du Réseau JatroREF (Bénin, Burkina Faso, Mali et Sénégal L objectif du réseau JatroREF est de construire des référentiels agronomiques, techniques et socio-économiques sur les filières paysannes Jatropha en Afrique de l Ouest à destination des opérateurs et des décideurs. L énergie est le cœur de nos richesses, de notre progrès, de notre croissance. Plus exactement, l énergie est le levier qui démultiplie nos capacités. Le contexte de l accès à l énergie en zone rurale en Afrique de l Ouest est caractérisé par : - un poids élevé des importations d hydrocarbures dans la balance commerciale ; - une part très élevée de la biomasse dans la consommation énergétique ; - un accès limité à l électricité surtout en zone rurale La question de l accès se pose en termes de prix (augmentation du prix de litre moyen de gasoil de 25 FCFA par an) et de pénuries. Le monde rural est dépendant du gasoil. Il n y a pas de solution miracle, mature techniquement. Le Jatropha est une des pistes possibles. En Afrique de l Ouest, le fort engouement pour le Jatropha à compter de , basé sur des idées fausses : - le jatropha présenté comme une plante miracle, qui donne des tonnes d huile, résiste à la sécheresse et répare les sols dégradés ; - beaucoup d annonces de projets ambitieux (entreprises, associations), mais beaucoup d échecs ; - aujourd hui : environ 15 projets en Afrique de l Ouest, presque tous sur un modèle agriculture paysanne - «petits projets» : quelques centaines d hectares, entre 500 et 1500 producteurs ; - «projets plus ambitieux» : plus de 1000 ha, environ 5000 producteurs ; - production d huile (HVP) à destination du marché domestique exclusivement (électrification rurale ou services énergétiques) ; 18

19 - très peu de graines disponibles (début d entrée en production des plantations et filière encore immature) ; - agronomie : faible productivité des plantations, entrée tardive en production, préconisations techniques encore mal connues ; - démotivation des producteurs : Prix peu rémunérateurs, faible production, problème de gestion de la récolte ; - filière immature : systèmes de collecte de la récolte et contractualisation avec les coopératives pas opérationnels, concurrence pour l achat des graines, aspects réglementaires et fiscalité non établis ; - expériences des opérateurs encore en cours de consolidation ; défi partagé par tous les opérateurs (petits et grands de sécuriser l approvisionnement en matière première (Jatropha et autre) pour rendre l activité de transformation viable ; réorientations importantes des modèles au profit d une meilleure intégration (moins spécialisé sur Jatropha) ; lien avec les producteurs lent à construire ; - producteurs encore à convaincre sur le réel intérêt du Jatropha attentes plus raisonnables en terme de rentabilité, sans doute pas la plus rentable des cultures mais revenu complémentaire et intérêt des «bénéfices indirects» des modèles agro forestiers. des avancées sur la qualité de l huile encore peu diffusées (coloration, normalisation) Perspectives : systèmes de production et marchés - des modèles de culture diversifiés : mise en place progressive d itinéraires techniques plus productifs et mieux acceptés par les producteurs ; - agroforesterie, focalisation sur les cultures intercalaires qui permettent d assurer l entretien et un revenu de la plantation ; - valorisation des résidus d extraction (tourteaux). Attentes des acteurs de la filière - rentabilité pour les opérateurs institutionnels et les producteurs ; - amélioration de la production : mise au point d itinéraires techniques adaptés, recherche sur les variétés améliorée, etc. ; - meilleure structuration de la filière ; 19

20 - marchés réels et futurs; - finalisation du cadre légal et règlementaire ; - évolution des hypothèses (prix du gasoil, Finance carbone). SYNTHÈSE DES DISCUSSIONS retard dans la relance des activités du Centre Régional d Energie Solaire (CRES) de la Communauté des Etats de l Afrique de l Ouest (CEDEAO) ; difficultés d accès au marché financier et nécessité de mise en place de mécanismes innovants de financement ; prise en compte insuffisante des énergies renouvelables dans les plans locaux de développement ; faible pénétration du solaire dans les zones rurales par insuffisance de connaissances sur les choix et l utilisation des matériels et équipements ; la dominante consommation des énergies fossiles a conduit à une paralysie au développement des énergies renouvelables, il faut dépasser cette paralysie. Synthèse Questions quelle réaction pour nos gouvernants? quelle part occupent les énergies renouvelables dans les politiques de financement? quelle est la part allouée à la biomasse à l horizon 2030? Synthèse Réponses le cadre physique du CRES a changé, le budget pour l année 2014 est élaboré ; effectivement le problème de communication est une réalité dans le monde de la recherche, il faut l améliorer. La recherche-développement est présente dans les universités, mais il faut faire mieux et la vulgariser ; pour la biomasse différents types de sources doivent concourir pour l objectif 2030.Pour la comparaison hydro-solaire, le solaire ne peut pas être utilisé comme énergie de base d où la nécessité du stockage qui augmente les coûts d investissement : 20

21 faire le meilleur choix dans les types de partenariat pour l offre et la demande et diversifier le marché ; la petite hydroélectricité par exemple répond à la question de distribution de bénéfice. La problématique de développement de la technologie est plus liée aux orientations politiques et aux décisions des Gouvernements plutôt qu à une disponibilité de l expertise ou de l ingénierie ; le défi majeur est de faire du 100% d énergies renouvelables. Il faut construire la demande en mettant en œuvre une nouvelle structure de partenariat et résoudre le problème de financement pour assoir le développement endogène ; il faut un investissement dans les technologies et un accès aux installations décentralisées ; pour la filière jatropha, il y a eu des avancées majeures sur la maitrise des itinéraires techniques de production et les procédés de d extraction de l huile sont maitrisés et diversifiés. RECOMMANDATIONS THEME 1 renforcer l engagement de transition énergétique en poursuivant les objectifs de mix tels que déclinés dans EREP et les PANER ; promouvoir les énergies renouvelables sur une base rationnelle intégrant les trois piliers du développement durable (économique, social, environnemental) ; dégager rapidement les perspectives correctes de sortie de crise énergétique tenant compte de l intermittence des technologies solaire et éolienne ; intensifier les politiques nationales volontaristes de maîtrise de l énergie ; encourager l approche régionale de développement d un marché de Maitrise de la Demande de l Énergie (MDE) ; informer de manière continue les acteurs du marché sur les bénéfices de la MDE ; formuler des projets nationaux et régionaux qui permettront d apprendre par les meilleures pratiques; disposer d une institution régionale de référence avec un mandat précis: appui conseils, homologation, normalisation des produits, renforcement de capacités etc.; trouver les mécanismes de financement et les Partenaires Techniques et Financiers en vue de renforcer les investissements dans le secteur de l énergie. 21

22 Journée du 03 décembre 2013 THEME 2 : POLITIQUES DE PROMOTION ET DE DEVELOPPEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES Les travaux de ce thème proprement dit sont précédés par une phase introductive marquée par : - Le mot introductif de Monsieur Madani Tall, Secrétaire général du Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES), qui a souhaité au nom du Directeur général du CICES empêché, la bienvenue aux différents experts et participants au forum. - A sa suite Monsieur Ngouda Fall KANE, Secrétaire général du Ministère de l Economie et des Finances a remercié Monsieur Antonio Baptista, Directeur général de l Energie de la République du Cap Vert spécialement désigné par Monsieur le Ministre du Tourisme de l Industrie et de l Energie de la République du Cabo Verde pour prendre part aux travaux de ce forum. Il a en outre remercié le Ministère de l Energie et le CICES d avoir choisi le Ministère de l Economie et des Finances pour procéder à l ouverture de la deuxième session du forum scientifique de la 22 ème édition de la FIDAK dont le thème général «Problématique de l Energie en Afrique de l Ouest : défis et perspectives des Energies renouvelables» n est pas fortuit selon lui. En effet, selon Monsieur Kane nos pays ont pratiquement des profils de consommation énergétique assez similaires avec une utilisation à outrance de la biomasse et des produits pétroliers dans la satisfaction de nos besoins énergétiques. Il a, dans sa communication, évoqué les enjeux, les objectifs et les contraintes relatifs à la promotion des énergies renouvelables en Afrique de l Ouest. Ainsi, les services du Ministère de l Economie et des Finances mesurent à leur juste valeur l importance des dispositions fiscales et douanières pour faciliter le mouvement des produits et services relatifs aux énergies renouvelables mais aussi pour rendre l environnement de leur émergence attractif pour les entrepreneurs et les acteurs du secteur privé. Ainsi Le Ministère de l Economie et des Finances s engage à accompagner le Ministère de l Energie dans la finalisation du décret relatif à ces dispositions. La modération des travaux de ce thème a été assurée par Monsieur Ibrahima NIANE, Directeur de l Electricité au Ministère de l Energie. 22

23 Six (6) panels ont été déroulés. Panel 2. 1 : «Cadre législatif, réglementaire et de régulation pour le développement des énergies renouvelables : Cas du Sénégal» présenté par Madame Paule Marie Sagna LAKH, Expert électricien Sénior à la Commission de Régulation du Secteur de l Electricité. Panel 2. 2 : «Cadre législatif, réglementaire et de régulation pour le développement des énergies renouvelables : Cas de la République du Cabo Verde» présenté par Monsieur Antonio Baptista, Directeur général de l Energie au Ministère du Tourisme, de l Industrie et de l Energie de la République du Cabo Verde. Panel 2. 3 : «Electrification rurale au Sénégal : Rôle des énergies renouvelables» présenté par Monsieur Cheikh WADE, Directeur de la Cellule Innovation et Energies Renouvelables à l Agence Sénégalaise d Electrification Rurale. Panel 2. 4 : «Alternatives durables aux énergies traditionnelles de cuisson : Cas du Biogaz» présenté par Monsieur Mactar SYLLA, Ingénieur au Programme National Biogaz Domestique du Sénégal (PNB-SN). Panel 2. 5 : «Alternatives durables aux énergies traditionnelles de cuisson : Cas des Foyers Améliorés», présenté par Madame Diéwo DIOP, Expert au Programme Foyers Améliorés du Sénégal (FASEN) du PERACOD. Panel 2. 6 : «Place des énergies renouvelables dans la maitrise de l énergie» présenté par Madame Mame Coumba NDIAYE, Directrice des Etudes et de la Planification de l Agence pour l Economie et la Maitrise de l Energie (AEME). 23

24 Panel 2. 1 : Cadre législatif, réglementaire et de régulation pour le développement des énergies renouvelables : Cas du Sénégal L exposé a essentiellement porté sur : la loi du 14 Avril 1998 portant réforme du secteur de l électricité visant un meilleur accès à l électricité, un approvisionnement du pays en électricité au moindre coût dans le cadre d un marché concurrentiel et attrayant pour les investisseurs privés. Cette loi a apporté des innovations majeures notamment dans la refonte de la structure de l industrie électrique, l institution d un système de licences et de concessions, la mise en place d un organe de régulation indépendant, la création d une agence dédiée à l électrification rurale ; la loi n portant loi d orientation sur les énergies renouvelables. Au vu des coûts de production élevés de l électricité et de la forte dépendance aux produits pétroliers, le Gouvernement du Sénégal s est résolument orienté vers les technologies les moins coûteuses et le développement des énergies renouvelables. La loi et ses décrets d application adoptés en 2011 fixent les conditions d achat de l électricité issue des énergies renouvelables, les conditions d accès au réseau public de transport et de distribution de l énergie électrique, le mode de sélection des producteurs indépendants d électricité d origine renouvelable, les dispositions de la phase transitoire. Le décret stipule que la sélection des producteurs indépendants d électricité d origine renouvelable à injecter au réseau se fait par appels d offre après la phase transitoire dont la date limite a été fixée par ladite loi au 31 Décembre Les projets agréés par le Comité d agrément mis en place par le Ministère en charge de l énergie durant cette phase transitoire a agréé prés de 70 projets dont les porteurs sont en négociation avec la Senelec pour un Contrat d Achat d Electricité (CAE). Avec l adoption en Octobre 2012 de la Lettre de Politique de Développement du Secteur de l Energie, le Sénégal s est fixé à l horizon 2017 un objectif de 20% d énergies renouvelables dans la production d électricité. Cette vision s appuie sur un potentiel important qu il convient d exploiter pour faire jouer aux énergies renouvelables pleinement leur rôle dans le mix énergétique. La Commission de Régulation du Secteur de l Electricité (CRSE) joue un rôle très important dans le parachèvement et la mise en œuvre du cadre législatif et réglementaire pour la promotion et le développement des énergies renouvelables. 24

25 Panel 2. 2 : Cadre législatif, réglementaire et de régulation pour le développement des énergies renouvelables : Cas de la République du Cabo Verde. La situation socio-économique du Cabo Verde est caractérisée par un Produit Intérieur Brut par habitant en 2010 de 3270 $ US (en 1975 il était de 190 $), un taux d'alphabétisation 2009 de 85% pour les adultes et 97% pour les jeunes, un Indice de Développement Humain de 0,534, une espérance de vie de 74 ans en 2009, un taux de chômage de 13% en 2010 et une population de (Census 2010) pour une superficie de 4033 km 2. La vision du Cabo Verde pour le secteur de l énergie est «Construire un secteur de l'énergie efficace, sécurisé, soutenable et sans dépendance aux combustibles fossiles». La concrétisation de cette vision repose sur les piliers suivants : la promotion de l'efficacité énergétique, la sécurité énergétique et la conservation de l'énergie ; l'ouverture du secteur aux investisseurs privés ; l augmentation de la pénétration des énergies renouvelables ; l expansion de la production, la couverture de l'accès à l'électricité ; l'amélioration des institutions et de la réglementation. Le cadre législatif et réglementaire est caractérisé par l adoption d un certain nombre de lois: - D-Loi 14/2006 base du secteur électrique ; - D-Loi 30/2006 pour régler la production indépendante et l autoconsommation ; - D-Loi 27/2003 Agence de Régulation Economique (et technique) ; - D-Loi 33/2010 relative aux installations électriques ; - D-Loi 33/2011 stratégie et plan d actions pour les Énergies Renouvelables ; - D-Loi 1/2011 promouvoir les énergies renouvelables (incitations, etc.) Les indicateurs du secteur de l énergie ont connu une hausse significative en l espace de 10 ans depuis La puissance installée passe de 80 à 155MW soit une hausse de 97%, le taux de couverture est de 86% en 2012 soit une augmentation de 95% sur la même période. La consommation per capita annuelle passe de 351 à 700 kwh soit une hausse de 99%. Le Cabo 25

26 Verde constitue un laboratoire naturel pour les sources d'énergies renouvelables avec un fort potentiel solaire et éolien. Le Plan national pour les énergies renouvelables se fixe un objectif de 50% de pénétration des énergies renouvelables en Aujourd'hui le Cabo Verde a plus de 25% de taux de pénétration des énergies renouvelables dans le réseau. Ce taux atteint parfois plus de 40% dans quelques iles. Des études sont en cours, législation moderne pour les énergies renouvelables (environnement institutionnel), Partenariat Public-Privé, expériences (CABEOLICA, Electric, Electra, etc.), capacitation technique (national), investir dans l'efficacité énergétique et la micro génération, l engagement du Gouvernement constituent des leviers importants qui peuvent permettre l atteinte d un taux de 100% d énergies renouvelables. La puissance installée à base d énergies renouvelables se répartit comme suit : - Parc Solaire de Praia (ELECTRA) 5 MW; - Parc Solaire de Sal (ELECTRA) 2,5 MW; - Parc éolien CABEOLICA 25 MW; - Parque éolien ELECTRIC 0,5 MW ; - Monte Trigo 100% Energies Renouvelables (système hybride, solaire + diesel (back up)) 27 kw ; - Vale da Custa 100% Energies Renouvelables (Solaire + éolien) 32 kw. 26

27 Panel 2. 3 : Electrification rurale au Sénégal : Rôle des énergies renouvelables. La situation d avant la promulgation de la loi du 14 Avril 1998 a été caractérisée par une mono-technologie (système réseau ou groupe électrogène dominant) et un coût élevé du prix de l électricité en milieu rural, tarif unique sur l ensemble du territoire (péréquation), coût de raccordement pour les usagers prohibitif, monopole public, électrification limitée, cloisonnement sectoriel, relève consommation exclusivement amont compteur. Avec l adoption de la loi du 14 Avril 1998, l Etat du Sénégal : - affirme le caractère spécifique et prioritaire de l'électrification rurale relevant à la fois du secteur marchand et de l'équipement rural ; - situe l'électrification rurale dans une perspective de développement économique et social durable ; - souhaite impliquer les investisseurs privés nationaux et internationaux, les groupements associatifs, les organisations non gouvernementales, les collectivités locales en position d'acteurs moteurs du développement de l'électrification rurale ; - adopte une approche multi technologique faisant une large place aux énergies renouvelables, particulièrement le solaire (neutralité technologique). Le cadre législatif pour la promotion de l électrification rurale s est amélioré à travers : - la mise en place d un mécanisme pérenne de financement du développement de l électrification rurale: le fonds d électrification rurale (FER) créé par décret N du 21mars 2006; - l instauration de mécanismes d alimentation du FER, par la loi N du 30 juin 2006 portant création de la redevance d électrification rurale. L Agence Sénégalaise d Electrification Rurale (ASER) a adopté un certain nombre d instruments et de mécanismes pour améliorer l accès des populations rurales aux services énergétiques : les Concessions d Electrification Rurale (CER) : un programme prioritaire de l'etat basé sur la division du pays en 10 CER. Chaque concession regroupe dans l'aire géographique d'un ou de plusieurs départements l'ensemble des villages non encore électrifiés situés en dehors du périmètre de la SENELEC ; 27

28 les projets d'électrification dits spontanés ou d'initiative locale (ERILs) : dépouillement en cours de la première vague de propositions de projets ERILs issus du premier appel à propositions lancé en Janvier et juillet 2007 et jusqu à présent la quasi-totalité des projets ERILs sont du domaine des énergies renouvelables et particulièrement du solaire photovoltaïque (PV) ; les Gestionnaires Délégués Transitoires (GTD) ; les Mécanismes financiers de l ASER ; les Projets Énergétiques Multisectoriels (PREMs). Plusieurs programmes de l ASER sont à base d énergies renouvelables. Le recours à la technologie solaire photovoltaïque (très marginalement utilisée comme technique d électrification, 850 kwc seulement de puissance installée en 2000) a été fortement encouragé par les autorités. Du coup, la situation du pays en matière de couverture en services électriques s est considérablement améliorée, entre 2000 et 2007, avec un taux d électrification rurale passant de 8 à 16% pour une puissance installée de plus de KWc en fin 2007 et près de KWc (3 MWc) en 2010 et 4 MWc (soit 0,7% de la puissance totale) en 2012 Les systèmes PV familiaux, les systèmes dits communautaires, les centrales Hybrides PV diesel, les lampadaires solaires photovoltaïques pour l éclairage public sont massivement utilisés par l ASER dans le cadre de ces programmes d électrification rurale. L accès à l électricité ne doit pas se limiter à l éclairage, ni à l utilisation du téléviseur mais à développer des activités génératrices de revenus pour réduire considérablement la pauvreté en milieu rural. 28

29 Panel 2. 4 : Alternatives durables aux énergies traditionnelles de cuisson : Cas du Biogaz La présentation du cadre de développement de ces technologies a permis de faire un certain nombre de constats : plus de 75% des sources d énergie de cuisson des ménages sont constituées de bois de feu et de charbon de bois ; la rareté de ces combustibles pose avec acuité le besoin de recherche d alternatives de substitution durable en sources d énergie domestiques ; l étude de faisabilité d un programme biogaz réalisée en 2007 a permis de connaitre le potentiel technique évalué à plus de installations dans le pays. La Lettre de Politique de Développement du Secteur de l Energie (LPDSE ), Volet Combustibles Domestiques a défini les orientations stratégiques dans le domaine du biogaz à savoir : l approvisionnement des ménages urbains et ruraux en énergie de cuisson, en veillant à la préservation des ressources forestières ; la diversification et la substitution de combustibles comme option de développement et le biogaz comme enjeu des nouvelles dynamiques en vue de l amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural et péri urbain ; Plusieurs raisons doivent présider au développement des technologies de biogaz : - la déforestation massive qui contribue au déséquilibre des écosystèmes ; - la facture pétrolière très élevée ; - le temps consacré à la collecte du bois de chauffe augmente de plus en plus la charge de travail des femmes rurales ; - les risques de maladies respiratoires à cause de la pollution de l air à l intérieur des cuisines avec l utilisation du bois ou du bois de feu. L objectif fondamental du Programme National de Biogaz domestique du Sénégal est de développer et disséminer les biodigesteurs comme solution alternative et moderne d'énergie renouvelable en milieu rural et d assurer la viabilité et la durabilité du marché du biogaz. Ce programme a profité à au moins personnes dont au moins 50% de femmes. Au moins 1200 femmes sont aujourd hui formées à l utilisation et l entretien du biodigesteur, 29

30 113 maçons et artisans formés en technique de fabrication de réchauds et biodigesteurs, 08 entreprises de construction de biodigesteurs agréées. Le volume de biogaz consommé est estimé à m 3, le nombre de personnes ayant accès au biogaz est estimé à Cependant la vulgarisation du biogaz est confrontée à un certain nombre de contraintes et limites: - coût du biodigesteur encore élevé pour les ménages ; - système agropastoral au Sénégal à améliorer pour mieux adopter la technologie confrontée à la forte transhumance du cheptel ; - mécanismes de crédit encore inadaptés ; - marché des accessoires non développé; - limites dans le fonctionnement et l organisation des regroupements de producteurs cibles ; - capacités techniques limitées avec un faible niveau d implication du secteur privé ; - faible collaboration avec les acteurs de la recherche dans certains secteurs (accessoires, substrats, agriculture, élevage, etc.). 30

31 Panel 2. 5 Alternatives durables aux énergies traditionnelles de cuisson : Cas des Foyers Améliorés Selon la FAO, près de ha de forêts disparaissent chaque année au Sénégal. Le rapport 2010 du Système d Information Energétique du Sénégal (SIE-Sénégal)) montre que 80% de la consommation énergétique des ménages au Sénégal est composée de bois et charbon de bois personnes décèdent chaque année au Sénégal à cause de la pollution intérieure des habitations (Rapport OMS 2009). Le PERACOD est l organe de mise en œuvre du FASEN (Foyers Améliorés du Sénégal). Sa zone d intervention est Thiès, Louga, Saint Louis, Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel. L objectif global du FASEN est de créer un marché durable de foyers améliorés à grande échelle, autonome et sans subvention directe à la consommation pour atteinte de foyers améliorés diffusés. Le Ministère fédéral de la Coopération Economique et du Développement (BMZ), à travers EnDev et l Union Européenne constituent les principaux bailleurs du FASEN. Ses partenaires techniques sont la CEDEAO, le Centre d Etudes et de Recherche sur les Energies Renouvelables (CERER), et l Institut des Sciences de la Terre (IST) de l Université de Dakar. La stratégie développée par le FASEN pour une diffusion massive des foyers améliorés repose sur la commercialisation, l institutionnalisation de la filière (intégration de foyers améliorés dans les cadres de concertation, implication des services techniques de l Etat), la communication, la professionnalisation de la filière (formation, formalisation, renforcement de capacités, Marketing), le contrôle qualité des équipements (appropriation des normes, contrôle qualité, processus de labellisation). 31

32 Panel 2. 6 : Place des énergies renouvelables dans la maitrise de l énergie Dans la phase introductive de son exposé Madame NDIAYE a présenté le principe, les raisons et les cibles de la maitrise de l énergie. En effet, la forte dépendance aux énergies fossiles, la facture pétrolière élevée, le déficit énergétique et le potentiel en énergies renouvelables sont autant de raisons qui doivent inciter à la maitrise de l énergie qui concerne toute la chaine des activités énergétiques nationales. La finalité des processus de maitrise de l énergie a été analysée. Il s agit entre autres de maitriser les coûts, de rendre l électricité plus disponible, de sécuriser l offre d énergie, d avoir une meilleure couverture de la demande, de réduire la pollution atmosphérique pour préserver la santé des populations et les écosystèmes pour un développement économique viable et équitable dans un environnement vivable. Les axes stratégiques de la maitrise de l énergie ont été déclinés. Il s agit - d améliorer les rendements dans les processus de production en adoptant des mesures d efficacité énergétique ; - de diversifier les sources d énergie en mettant l accent sur l utilisation des énergies renouvelables. La promotion de la maitrise de l énergie avec les énergies renouvelables doivent in fine relever les défis de l offre et de la demande par la disponibilité, l accessibilité de l énergie, l acceptabilité sociale et environnementale. RECOMMANDATIONS THEME 2 s inspirer du modèle de la République du Cabo Verde (formation, techniciens qualifiés, cadre législatif et réglementaire, connaissance des potentialités, etc.)pour atteindre l objectif de 20% d énergies renouvelables dans le mix énergétique à l horizon 2017 ; développer le partenariat public-privé dans la production d électricité à injecter au réseau ; élaborer et mettre en œuvre un bon cadre législatif et réglementaire pour promouvoir les énergies renouvelables ; 32

33 s engager fortement à réduire l utilisation des combustibles fossiles dans la production à grande échelle d électricité ; tenir compte de la capacité de paiement de la facture d électricité des populations en zone rurale ; promouvoir des plateformes solaires photovoltaïques pour la conservation des produits laitiers dans la zone du Ferlo qui a des potentialités agropastorales très importantes ; accélérer l implantation de la centrale à base typha de production d électricité de Ross Béthio pour protéger les bassins contre l occupation sauvage de cette plante ; assurer le suivi par l ASER des équipements de production d énergie installés dans le monde rural pour leur pérennité; finaliser l étude sur les tarifs de rachat de l électricité d origine renouvelable ainsi que le décret relatif aux dispositions fiscales et douanières pour la promotion des énergies renouvelables ; diversifier les sources de production de biogaz ; promouvoir les énergies renouvelables dans le cadre de la maitrise de l énergie et de l efficacité énergétique; disposer d une masse critique de techniciens dans l installation et la maintenance des équipements de production d énergie d origine renouvelable; tenir compte des objectifs macroéconomiques de développement du pays ; assurer une mise en œuvre et un bon suivi des mécanismes et politiques de promotion des énergies renouvelables ; disposer d un cadre transparent qui garantit l équité ; impliquer des Organisations Paysannes fortes et le secteur privé dans la production du Biogaz ; promouvoir une industrie locale de fabrication des accessoires entrant dans la production de biogaz ; favoriser la prise en compte du biogaz dans les différentes actions du programme Sustainable Energy For All (SE4All) (formation, développement de l entreprenariat rural, développement du marché lié à la chaîne de valeur du biodigesteur, participation active dans la mise en place d un système de suivi-évaluation, réseautage pour le partage d expériences, etc.) impliquer les femmes, les artisans locaux (bâtir une dynamique organisationnelle et des partenariats avec les chambres des métiers, des écoles de formation professionnelle 33

34 situées autour de la zone et des universités) dans le cadre de la promotion des foyers améliorés ; appuyer le fonctionnement du laboratoire de recherche sur les énergies domestiques du CERER (équipements de laboratoire renforcement de capacité) pour la fabrication de foyers améliorés de qualité appuyer la semi-industrialisation de la filière à travers l appui financier et technique des 02 opérateurs de la filière (forgeron et céramiste) mettre en œuvre des contrats de partenariat avec des structures décentralisées surtout en milieu rural pour une meilleure vulgarisation des foyers améliorés. 34

35 Journée du 04 décembre 2013 THEME 3 : ENERGIES RENOUVELABLES CLIMATIQUES ET CHANGEMENTS La cérémonie d ouverture a été présidée par le Colonel Demba Mamadou BA, Directeur général de l Agence Nationale pour les Ecovillages, représentant Monsieur le Ministre de l Environnement et du Développement Durable empêché, en présence de Madame Mariline DIARRA Directrice de l Environnement et des Etablissements Classés et de Monsieur Djiby NDIAYE Directeur général de l Agence Nationale pour les Energies Renouvelables. Dans son discours d ouverture le Colonel BA a rappelé les objectifs du gouvernement pour la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre. Il a aussi évoqué le risque de réchauffement du continent africain de 2 e C vers C est dans ce cadre qu il a parlé de l importance des énergies renouvelables dans la politique sobre en carbone, en particulier l énergie solaire qui est utilisée dans les éco-villages. La modération de ce thème a été assurée par Madame Mariline DIARRA Quatre (4) communications ont été faites Panel 3. 1 «Rôle des énergies renouvelables dans la stratégie d atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES)», présenté par Madame Madeleine DIOUF SARR, Chef de la Division Climat à la Direction de l Environnement et des Etablissements Classés (DEEC). Panel 3. 2 «Résolutions de la 19 ème Conférence des Parties (Varsovie) et perspectives pour les énergies renouvelables» présenté par El Hadj Mbaye DIAGNE du Comité National Changement Climatique (COMNACC). Panel 3. 3 «Finance carbone et énergies renouvelables» présenté par Monsieur Mamadou MBAYE, Expert à Transcarbon International. Panel 3. 4 «Défis du changement climatique : réponse de la ville de Copenhague à travers les énergies renouvelables» présenté par Monsieur Neelabh SINGH, Directeur de la Stratégie de Coppenhagen CleanTech Clauster, Danemark. 35

36 Panel 3. 1 : Rôle des énergies renouvelables dans la stratégie d atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) Les repères historiques des négociations sur le climat - 16 Février 2005: entrée en vigueur du Protocole de Kyoto ; : quatrième rapport du GIEC, COP13/CMP3 plan d action de Bali ; : COP15/CMP5 accord de Copenhague, objectif de 2 C d ici 2020 ; : Cancun, mise en place du Fonds Vert Climat ; : Durban, vers un nouvel accord d engagement pour 2020 ; : Doha, la deuxième période d engagement du Protocole de Kyoto ; : Varsovie, feuille de route vers l accord de Paris en Evolution des émissions de Gaz à Effet de Serre Les concentrations des principaux gaz à effet de serre dans l atmosphère ont augmenté. Pour le dioxyde de carbone (CO 2 ), elle est passée de 280 ppm entre les années 1000 et 1750 à 379 ppm en 2005 (soit une augmentation de 35%) et à 400 ppm en Pour le méthane (CH 4 ), elle a évolué de 700 ppb entre 1000 et 1750 à 1775 ppb en 2005 soit une augmentation de 153%. Les estimations font état que les émissions des six principaux gaz à effet de serre augmenteront dans une proportion de 25 à 90% d'ici à 2030 par rapport à leur niveau enregistré en Le GIEC recommande de réduire les émissions d ici 2020 entre 25 et 40%, si l on veut maintenir la température du globe en dessous de 2 C d ici à Les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront atteindre un pic vers 2015 et ensuite décliner et connaître une réduction de 50 % d'ici à 2050, pour que les effets les plus graves des changements climatiques puissent être évités. Niveau des émissions de GES au Sénégal Le secteur le plus émetteur de GES est le secteur énergétique (49%). Les secteurs «résidentiel» et «production de charbon de bois» représentent 23,3% et 20,89%. Les secteurs «production d électricité» et «transports» avec respectivement 14,9% et 13,56%. Le secteur du raffinage avec 19,34%. Les secteurs «industries et manufacture» contribuent pour au moins 10% des émissions (avec respectivement pour près de 3,4% et 4,5%). 36

37 Le total de ces émissions est de ,92 Gg soit une émission de 1,8 t de CO 2 /habitant (comparé au 10, 97 t CO 2 /habitant pour les pays développés). Les énergies renouvelables au Sénégal : la part des énergies renouvelables dans la production d électricité est d environ 10% (hydro) et 0,7% (hors hydro). Les énergies renouvelables dans le cadre des changements climatiques : Une politique sobre en carbone à travers le développement des énergies renouvelables est un enjeu futur pour les pays en voie de développement. Des mécanismes tels que le Mécanisme de Développement Propre (MDP), les «Nationnally Appropriate Mitigation Actions» (NAMAS) ou Mesures d Atténuation Appropriées au Niveau National, etc., permettent le financement des projets énergies renouvelables. Evolution du marché carbone Elle permet d améliorer l efficacité sans compromettre l intégrité environnementale, et constitue un tremplin pour les nouvelles stratégies et politiques d atténuation pour les pays en voie de développement ; Distribution des projets MDP par type en Afrique Les projets énergies renouvelables représentent 54%. Potentialités des énergies renouvelables - potentiel solaire important : irradiation entre 1850 et 2250 kwh/m 2 /an soit une moyenne de 5,8 kwh/m²/j avec 3000 heures d ensoleillement/an ; - potentiel éolien : vitesse moyenne de vent de 4 à 6 m/s le long du littoral nord-est de Dakar à Saint-Louis ; - biomasse: importants résidus agricoles et agro-industriels - micro hydro-électricité : potentialités réelles dans la région de Kédougou Technologies identifiées : beaucoup de technologies d énergies renouvelables (solaire PV, solaire thermique par concentration, éolienne grande échelle, biomasse-combustion, hydroélectricité, biogaz) ont été identifiées dans le cadre du projet Evaluation des Besoins Technologiques (EBT). 37

38 Panel 3. 2 : Résolutions de la 19 ème Conférence des Parties (Varsovie) et perspectives pour les énergies renouvelables. Le Comité National Changement Climatique du Sénégal (COMNACC) Le COMNACC a été institué en 2003, par arrêté n 1220 du 7 Mars 2003 du Ministère chargé de l Environnement et par décret n du 3 Octobre 2011 portant création du Comité national sur les Changements Climatiques. Il fédère l ensemble des acteurs impliqués dans les questions relatives aux changements climatiques (services techniques administratifs, secteur privé, ONG, société civile, structures de recherche, Associations d Elus locaux, Universités, etc.). Le COMNACC est un organe, de coordination, de concertation, de formation, de sensibilisation, de gestion et de suivi des différentes activités identifiées dans le cadre de la mise en œuvre de Convention Cadre des Nations unies sur les Changements climatiques et ses instruments juridiques additionnels Le secrétariat du COMNACC est assuré par la Direction de l Environnement et des Etablissements Classés. Des Comités Régionaux Changement Climatique ont été installés dans les différentes régions administratives. Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques La Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et son Protocole (Kyoto) sont les deux instruments qui réglementent les changements climatiques au niveau mondial. La 19 ème Conférence des Parties (COP 19) La 19éme Conférence des Parties sur la Convention Cadre des Nations Unies sur le Climat s est tenue à Varsovie en Pologne du 11 au 23 Novembre Pays Parties à la Convention et au Protocole au Kyoto étaient présents à Varsovie, soit participants composés de délégués et des membres de la société civile. 38

39 La délégation sénégalaise a été conduite par Monsieur Mor NGOM, Ministre de l Environnement et du Développement Durable, elle était composée de 16 membres représentants les Ministères et le Comité National Changement Climatique (COMNACC). La Conférence de Varsovie fait partie des étapes clés pour la finalisation du cycle de négociation devant aboutir à un nouveau protocole /accord sur les changements climatiques applicable à toutes les Parties, qui est prévu pour être conclu à la Conférence des Parties 21 (CdP 21) en 2015 à Paris. L agenda global des discussions portait sur les négociations sur le nouveau protocole, sur les thématiques que sont l atténuation, l adaptation, le financement, le transfert des technologies et le renforcement des capacités. Pour l Afrique et en particulier pour le Sénégal, tous les points de discussion présentaient un égal intérêt, car l objectif recherché est d engager les pays dans une trajectoire de développement résilient aux changements climatiques et à faible émission de carbone. Enjeux de la COP 19 Ils se présentent ainsi: - une ambition effective pré 2020 de réduction des émissions de GES notamment pour les pays développés ; - une ambition dans les décisions relatives à la mise en œuvre d actions concrètes avant 2020 et après 2020 ; - une feuille de route équilibrée sur la plateforme de Durban permettant aux Parties dés 2014 de définir les indicateurs qui devront guider les procédures nationales d établissement des engagements de réduction des émissions de GES ; - un cadre pour développer les énergies renouvelables et l efficacité énergétique via les marchés et maximiser toutes les options de réduction des émissions notamment la gestion des HFCs, la gestion des émissions au niveau du transport maritime et aérien. Thématiques de la COP 19 Elles portent sur l organe subsidiaire de mise en œuvre, l organe subsidiaire et de conseil scientifique et technologique et le groupe de travail spécial sur la plateforme de Durban. Décisions de la COP 19 et les Energies renouvelables - Beaucoup de soumissions sur le secteur d activité 2 de l ADP se basent sur les énergies renouvelables et l efficacité énergétique pour combler le déficit pré-2020 ; 39

40 - le déficit pour limiter l augmentation de température à 2 C est estimé entre 8 et 12 Gteq CO 2 ; - tous les pays doivent proposer des contributions ; - WWF, IGES, SIDS, etc. ont fait des soumissions basées sur les énergies renouvelables et l efficacité énergétique pour combler le déficit ; - le Secrétaire Général des Nations-Unies invite les hauts dirigeants à un sommet en Septembre 2014 sur les engagements de réduction des émissions de GES, l accès à l énergie propre pour tous, le financement. Perspectives pour les Energies Renouvelables Les énergies renouvelables ont un rôle important à jouer dans la réponse internationale au changement climatique. La Conférence des Parties a été clôturée le Samedi 23 Novembre 2013 vers 20 heures, avec un accord à minima sur l ADP, la finance. Seul le Mécanisme International «sur pertes et préjudices» est rendu opérationnel ainsi que l arrangement institutionnel portant sur la mise en œuvre du REDD plus (Réduction des émissions de GES due à la déforestation). Il est à noter que le Mécanisme de la Technologie est aussi complètement opérationnel. Pour 2014, beaucoup d activités seront menées en vue de faciliter l élaboration de l accord de 2015, applicable à tous. Monsieur le Ministre l Environnement et du Développement Durable du Sénégal a annoncé la candidature de notre pays pour l organisation de la COP22 en 2016, nouvelle qui a eu un écho favorable au niveau de la Convention et des pays parties Dans la perspective de l entrée en vigueur d un nouvel accord règlementant le climat, le Sénégal devra se tourner résolument vers les énergies renouvelables pour la mise en œuvre de ses NAMAs. 40

41 Panel 3. 3 : Finance carbone et énergies renouvelables Transcarbon Africa Middle East (AME), filiale de Transcarbon International, est une société de conseil dans les domaines de l environnement, du développement durable et du changement climatique. Elle est basée à Casablanca. Sa mission principale est de permettre la mise en œuvre des pratiques de développement durable et de faire progresser ses clients vers la neutralité carbone à moindre coût. Les services offerts par AME Développement de projets MDP, Bilans carbone et éco-étiquetage, Rapports d émissions de GES, Vente et achat de crédits carbones, Conseils en réduction d émissions, Cycles de vie et analyses économiques, Mesures d émissions et surveillance, Conseils en conformité réglementaire. Bilan du Mécanisme du Développement Propre (MDP) L Afrique en retard par rapport aux autres pays en voie de développement. L Afrique n accueille que 3,3% des projets MDP ; Le nombre de projets par habitant en Afrique est 11 fois inferieur à l'amérique Latine et 8 fois inferieur à l'asie-pacifique. Des débuts difficiles la Chine, le Brésil, le Mexique et l Inde représentent les trois quart de la totalité des projets monétisés ; Le mécanisme n a pas incité à une véritable réduction des émissions mais a constitué un effet d aubaine ; Le niveau du prix ne permet pas de justifier l investissement en terme financier et technique que suppose la gestion d un projet ; Problèmes de transferts de technologie et de vérification ; Les leçons à tirer de l échec du Système d échange de droits européen (SEDE) 41

42 attribution excessive de droits donnant un message erroné sur la valeur du mécanisme ; des profits exceptionnels réalisés par un petit nombre pour des efforts extrêmement réduits ; occasion perdue en termes de mobilisation de ressources : trop d allocation de droits gratuits ; l Union Européenne s est engagée à prioriser l achat de crédits carbones en provenance de l Afrique, et en particulier des pays les moins développés dans l amendement de Doha ; mais l UE devra revoir la structure de son marché d échange pour lui éviter la faillite totale. Il devra se montrer plus restrictif sur l émission des droits ; en s inspirant de l approche type monnaie électronique comme BitCoin où la masse en circulation est fixe et définie à l avance et allouée progressivement en fonction des efforts fournis par les participants. La finance carbone Pour l atténuation : MDP (Protocole de Kyoto, Doha amendement), Fonds vert pour le climat (Fonds pour l'environnement mondial, Durban) Pour l adaptation : NAMAs, Fonds d'adaptation, financement de projets Secteurs pouvant être financés par la Finance carbone Production d'énergie, distribution d'énergie, efficacité énergétique, demande d'énergie, biomasse-énergie, électricité renouvelable / sobre en carbone, industrie électronique, gestion des déchets, récupération et recyclage, construction, transport, agriculture, industrie de la pêche, utilisation des terres et foresterie, production minière / minérale, production de métal, industrie pétrolière et gazière, industrie de la réfrigération, industrie des boissons, secteur commerce de détail, gestion des ressources naturelles, gestion de la chaîne d'approvisionnement, banque d'investissement, assurance, industries manufacturières, industries chimiques, industries du tourisme, secteur des services. 42

43 Nous devons d'abord penser à chaque outil traditionnel de financement de projets de : - transformation de l'infrastructure ; - exposition / réduction de la vulnérabilité ; - réduction des déchets ; - réduction de l'empreinte environnementale Ensuite penser à la Finance Carbone qui offre des possibilités supplémentaires pour financer nos initiatives. Selon la nature du projet, le financement initial du projet peut se faire par les voies traditionnelles : Banques, les institutions nationales ou régionales de développement (BAD, BOAD, BIDC...), les organismes internationaux de développement et les programmes (Banque mondiale, AFD, USAID...), budget national ou local, le Partenariat Public-Privé, les fondations philanthropiques, la Chine et d'autres marchés émergents, les fonds souverains et des fonds d'investissement, les transferts des migrants. La Finance Carbone est un complément à tous ces mécanismes. Elle ne fournit qu'une partie des fonds initiaux. Elle peut générer de 15% à 400% du coût du projet au cours de sa durée de vie. Quel prix pour le carbone? Pour l Atténuation : Le rapport mondial sur le développement humain 2007/2008 (p. 127) - mentionne le niveau adéquat pour une taxe carbone à 10 à 20 $ la tonne à partir de 2010 ; - avec une progression de 5 à 10 $ par an suivant la trajectoire de réduction ; - le prix actuel est aux alentours de 3 $ la tonne dans le système MDP ; - le prix effectif à la mesure de l enjeu climatique global autant en termes d atténuation est aux alentours de 500 $ la tonne. Pour l Adaptation : le Consensus de Monterey en réaffirmait l objectif d un niveau d aide au développement de 0,7% du PIB des pays riches chacun à titre individuel (soit 415 milliards de dollars au total, estimation 2013) - l Union Européenne et le G8 prenaient en 2005 un engagement supplémentaire de 50 milliards de dollars dont la moitié pour l Afrique à l horizon

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