29 mars 2016 BONIFAY Valériane CR : CHEMLI Nyl AIH Pr. Antoine NOUGAIREDE 14 pages. Hépatites virales. Plan. A. Généralités

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "29 mars 2016 BONIFAY Valériane CR : CHEMLI Nyl AIH Pr. Antoine NOUGAIREDE 14 pages. Hépatites virales. Plan. A. Généralités"

Transcription

1 29 mars 2016 BONIFAY Valériane CR : CHEMLI Nyl AIH Pr. Antoine NOUGAIREDE 14 pages Hépatites virales Plan A. Généralités B. Virus de l'hépatite B - VHB II. Évolution du virus III. Histoire naturelle de l'hépatite B IV. Contagiosité V. Les modes de transmission VI. Prévalence VII. Épidémiologie VIII. Diagnostic virologique du VHB IX.Prophylaxie anti-vhb X. Traitement anti-vhb XI. Accident d'exposition au risque viral/au sang C. Virus de l'hépatite C - VHC II. Les modes de transmission III. Histoire naturelle du VHC IV. Séroprévalence du VHC dans le monde V. Épidémiologie VI. Diagnostic et traitement du VHC VII. Accident d'exposition au risque viral/sang D. Virus de l'hépatite A - VHA II. Épidémiologie III. Formes cliniques IV. Diagnostic virologique V. Traitement E. Virus de l'hépatite E VHE II. Séroprévalence dans le monde et épidémiologie III. Pouvoir pathogène IV. Diagnostic 1/14

2 A. Généralités De nombreux virus peuvent donner des hépatites virales (infection des cellules du foie par un virus). Bien que des virus (EBV, CMV) puissent donner d'authentiques hépatites, on réserve le nom générique de «virus des hépatites» aux virus des hépatites A, B, C, D, E. Ils ont en commun, leur hépatotropisme (capacité à infecter les cellules du foie) mais aussi des difficultés, voire une impossibilité d isolement en culture, ce qui explique l'apport déterminant de la virologie moléculaire dans leur étude (leur étude a été très difficile, le virus de l'hépatite C n'a été découvert que récemment). On peut classer les virus des hépatites en deux catégories : Les virus B, C et D qui peuvent causer des hépatites chroniques (qui peuvent durer quelques années, voire plusieurs dizaines d'années) avec des complications à long terme, qui sont graves, telles que la cirrhose hépatique (fibrose irréversible) et le cancer primitif du foie) Les virus A et E se limitent à une hépatite aiguë (quelques jours à quelques semaines) Tous les virus des hépatites exposent à un risque d'infections nosocomiales. CR : la transmission nosocomiale du virus de l'hépatite C est extrêmement importante. On dispose de deux vaccins, efficaces et bien tolérés : le vaccin contre l'hépatite B et le vaccin contre le virus de l'hépatite A. Caractères généraux des hépatites virales, signes cliniques On peut observer : Très souvent une anorexie importante associée à une asthénie Ictère (signe caractéristique mais pas toujours présent), avec également une décoloration des selles et une couleur foncée des urines (Ictère en partie par obstruction), à cause de l'accumulation de bilirubine. Il y a parfois de la fièvre, surtout dans les cas de l'hépatite A. Mais le signe biologique essentiel reste l'augmentation des transaminases ALAT dans le sérum (enzymes présentes dans les cellules du foie, retrouvées dans le sang lors d'une cytolyse hépatique). Au début des hépatites chroniques, il est très fréquent d'observer aucun signe clinique (et cela peut durer pendant plusieurs années). L'infection se développe de manière insidieuse. B. Virus de l'hépatite B Famille : Hepadnaviridae Genre : Orthohepadnavirus C'est un virus très résistant, il peut rester jusqu'à 7 jours dans l'environnement : Il est 100 fois plus contagieux que le VIH 10 fois plus contagieux que le VHC. C'est un virus enveloppé (avec notamment l'antigène HBs à sa surface), une nucléocapside icosaédrique et son génome (ADN) est circulaire. 2/14

3 Il est composé de deux parties virales : Le virion ou particule de DANE, ce sont les particules infectieuses que l'on peut retrouver dans le sang des personnes infectées. Il y en a environ 10 9 particules par ml. L'enveloppe externe comporte des AgHBs (important pour le diagnostic) et la capside icosaédrique comporte les Ag HBc et HBe. On y retrouve également de l'adn et de l'adn polymérase Les sphères ou filaments, particules non infectieuses, beaucoup plus abondantes (100 à 1000 fois) et composées quasi exclusivement d'antigènes HBs (Les antigènes sont fabriqués en excès pour former ces particules). La détection de l'antigène HBs dans le sang des patients est une très bonne méthode de diagnostic d'une infection active (C'est à dire quand il y a réplication des virus). On peut également détecter les Ag HBe dans le sang mais plutôt dans un deuxième temps. II. L'évolution du virus Après transmission et atteinte du foie, le virus de l'hépatite B évolue en 4 phases : La phase de réplication virale, la phase de contrôle de la réplication, la phase de réplication virale contrôlée et/ou la phase de guérison. Phase de réplication virale : Immunotolérance (Réplication abondante du virus dans les hépatocytes). Dosage des AgHBs positif Taux d'adn viral élevé (>10 5 copies/ml), fait par PCR Transaminases élevées dans le sang Phase de contrôle de la réplication : Réponse immunitaire = Phase «d'hépatite» (Destruction massive des hépatocytes infectés par le système immunitaire) Dosage des AgHBs postif Taux d'adn viral diminue progressivement (<10 5 copies/ml) Transaminases élevées du fait de la cytolyse hépatique très importante élimination des hépatocytes infectés. Ces deux premières phases durent moins de 6 mois et sont caractéristiques des hépatites aiguës (CR : elles sont asymptomatiques, on ne se rend pas compte qu'on fait une hépatite). On a ensuite 2 évolutions possibles : - Une évolution vers une hépatite B chronique : C'est la phase de réplication virale contrôlée (équilibre entre le système immunitaire et la réplication virale) - Une évolution vers la guérison. Phase de réplication virale contrôlée : C'est le portage chronique. CR : cette phase peut durer 10ans et être asymptomatique Dosage des AgHBs positif Taux ADN viral assez bas (< copies/ml) Transaminases normales (on a très peu de destruction pendant cette phase) Phase de guérison : concerne peu de patients, c'est la clairance du virus par le système immunitaire. Dosage des AgBHs négatif CR : et Ac anti-hbs positifs séroconversions du système HBs Taux ADN viral négatif (<30pies/mL) Transaminases normales (on a très peu de destruction pendant cette phase) Plus de 6 mois = Portage hépatique 3/14

4 III. Histoire naturelle de l'hépatite B (comparée à la C) Pour l'hépatite B, la chronicité est assez rare, de l'ordre de 5-10%. Sur 50 patients avec une hépatite chronique, 5 développeront une cirrhose hépatique et moins d'un développera un Hépatocarcinome. Au cours de l'infection aiguë (c'est à dire au cours de la fonction contrôle de la réplication, les deux premières phases présentées ci-dessus), on peut avoir une hépatite fulminante (lyse entière du foie). C'est une urgence vitale, le foie est détruit en quelques jours et cela nécessite une transplantation hépatique (1/1 000 des personnes infectées par l'hépatite B). Pour l'hépatite C, la chronicité touche elle 80-85% des patients atteints. Elle devient donc plus chronique que la B. Le nouveau-né contaminé à la naissance a 90% de chance de développer une hépatite B chronique. C'est cette transmission verticale (entre la mère et l'enfant) qui entretient la pandémie mondiale. C'est le premier mode de transmission. IV. Contagiosité La contagiosité est très importante. En effet les charges virales sont considérables et le virus est très résistant dans le milieu extérieur. Le virus VHB est 100 fois plus infectieux que le virus du VIH. En transmission percutanée (AEV = Accident d'exposition au risque Viral), on a : 30% de risques d'être infecté par le VHB 3% pour le VHC seulement 0,3% pour le VIH Le risque de transmission du VHB est donc important dans les accidents d'exposition au sang à l hôpital. Au cours de la transmission sexuelle, le risque est de 30% pour le VHB, contre 1/1000 à 1/ pour le VIH. V. Les modes de transmission La transmission peut être verticale ou horizontale. La transmission horizontale peut se faire de façon : Parentérale : Transfusion de produits dérivés du sang (aujourd'hui en France, il existe un contrôle très strict dans ce domaine, donc c'est plus rare), toxicomanie, tatouage, piercing, et toute autre exposition au sang (domaine professionnel). 4/14

5 Sexuelle (de l'ordre de 30%) Homme à homme (même foyer, ), surtout lorsqu'une personne proche est atteinte de façon chronique Cause inconnue (20-30% des cas) Lors d'une transmission verticale, de la mère à l'enfant : Le portage chronique chez l'enfant est de 80-90% (C'est un des premiers risques de transmission dans les pays avec de fortes endémies) Dans 80 à 90 % des cas, l'enfant développera une hépatite chronique. Le risque de carcinome hépatocellulaire est présent dès l'âge de ans : plus la chronicité se déclare tôt plus le risque de développer un carcinome hépatocellulaire tôt est élevé. La prévention est possible par sérovaccination à la naissance En France, on recherche l'ag HBs chez toutes les femmes enceintes à 6 mois de grossesse. On peut ensuite proposer éventuellement une sérovaccination à la naissance, qui est très efficace. CR : la sérovaccination consiste à un injection d'igg dirigés contre les antigène HBs VI. Prévalence En France, la prévalence de la maladie est assez faible. Mais on la retrouve beaucoup en Asie, en Afrique Subsaharienne et en Amérique du Nord surtout parce que la transmission verticale est très importante. VII. Epidémiologie Aujourd'hui, on estime : Il y a plus de 2 milliards de personnes infectées (1/3 de la population mondiale) par le virus de l'hépatite B qui cause un million de décès par an. Il y a environ 350 à 400 millions de porteurs chroniques dont 25% meurent de leur hépatite chronique, cirrhose ou cancer du foie. 75% des porteurs chroniques sont en Asie. C'est la seconde source la plus importante de cancer (derrière le tabac) et cause 60 à 80% de tous les cancers primitifs du foie. 5/14

6 En France, la prévalence de l'infection chronique au VHB est de 0,65% en France ( personnes environ). Mais on estime qu'environ 50% des personnes infectées chroniques ne connaissent pas leur statut sérologie (Car il n'y a aucun symptôme). On estime à environ 600 nouveaux cas par an en France et la mortalité annuelle est d'environ décès (Cancer du foie : 25%). 8% des personnes porteuses du VIH sont co-infectées par le VHB en France. VIII. Diagnostic virologique du VHB Il existe deux types de diagnostic possible : Marqueurs directs = Marqueurs de réplication virale Ag Hbs en première intention, attention il est absent lors de la phase de guérison. Ag Hbe ADN viral parfois Marqueurs indirects : dits de guérison, liés à la réponse immune IgM anti-hbc (Pour les primo-infections, comme en cas d'hépatite fulminante) IgG anti-hbc Ac anti-hbs Ac anti-hbe Chez un patient avec AgHBs négatif et des IgM anti-hbc et IgG anti-hbc positifs patient guéri d'une hépatite. Lorsqu'on est totalement guéri d'une hépatite B on a aussi les Ac anti-hbs positif. Les IgM anti-hbc sont le signes d'une cicatrisation hépatique donc les IgM anti-hbc positives sont le signe d'un primo infection par le virus de l'hépatite B. Bilan hépatique = Transaminases Profils sérologiques les plus connus : IX. Prophylaxie anti-vhb Gammaglobulines spécifiques : La prophylaxie spécifique est possible avec les gammaglobulines spécifiques présentant des titres élevés en anticorps anti-hbs. Il s'agit d'immunothérapie passive. Il faut les utiliser très vite, au plus tard deux jours après une piqûre accidentelle par exemple, ou à la naissance. 6/14

7 Vaccins Depuis le 1er janvier 1989, on dispose d'un vaccin obtenu par génie génétique. Un deuxième vaccin a ensuite été obtenu par clonage de l'ag HBs dans la levure Saccharomyces cerevisiae. Efficace et sans danger, la vaccination contre l'hépatite B est indiquée pour tous les sujets exposés (Obligatoire pour le personnel médical et et recommandé pour les enfants) Le titre protecteur est admis à 10 mlu/ml d'anticorps anti-hbs. En cas d'accident d'exposition au sang, on va doser le taux d'anticorps afin de vérifier si la personne est toujours protégée. Cela permettra d'adapter la prise en charge. X. Traitement anti-vhb On peut traiter l'hépatite B chronique mais on ne traite pas tous les patients. On se base sur le degré de fibrose hépatique. Les traitements possèdent beaucoup d'effets indésirables (asthénie à chaque injection, céphalées, fièvre ) d'où la réflexion sur l'administration du traitement. On peut utiliser des traitements à activité immuno-modulatrice et antivirale comme les interférons alpha ou les interférons alpha pégylé par voie injectable. Les premiers interférons étaient efficaces avec une injection par jour mais les interféron alfa pégylé n'ont besoin eux que d'une injection par semaine. Ce sont des traitements actifs sur plusieurs mois. CR : «pégylé» signifie qu'on a rajouté du polyéthylène glycol aux IFN A ces interférons, on ajoute souvent des analogues nucléotidiques qui vont inhiber la transcriptase inverse du VHB et donc la réplication virale : Lamivudine (Zeffix ) Adéfovir dipivoxil (Hepséra ) Entécavir (Baraclude ) Ténofovir (Viread/Truvada) Emtricitabine (Emtriva/Truvada) C'est donc une bi-thérapie!! XI. Accident d'exposition au risque viral/au sang La meilleure prévention est la vaccination (obligatoire pour les personnels de santé). Le but est d'atteindre un taux d'ac anti-hbs >10mUI/mL (6 injections maximum). La prévention de la transmission de l'hépatite B est le respect des précautions standards lors des soins à tout patient. En cas de situation à risque, d'exposition au VHB, il est nécessaire de mettre en place des soins immédiats (lavage, rinçage, trempage...). De plus, il faut une consultation immédiate auprès de la médecine du travail. Patients source VHB + (Ag Hbs +) : Si le taux d'anticorps de la victime est insuffisamment protecteur (<10 mui/ml) : Faire dans les 72 heures qui suivent l'aes (Accident d'exposition au Sang) une injection intramusculaire de gammaglobulines anti HBs : 1 ampoule de 500 UI. Faire le même jour une injection de vaccin contre l'hépatite B si la victime a eu moins de 6 injections dans toute sa vie. Si le taux d'anticorps de l'accidenté est protecteur (> 10 mui/ml) : il n'y a pas de geste à effectuer en urgence. 7/14

8 C. Virus de l'hépatite C - VHC Il n'a été découvert que récemment, en Il ne peut pas être cultivé in vitro ou avec un animal. On a détecté le virion, le génome du virus, grâce à des techniques moléculaires. Auparavant, on l'appelait l'hépatite "ni A, ni B", n'appartenant à aucune de ces deux catégories. Virologie moléculaire : Il mesure de 50 à 65 nm. C'est un virus enveloppé à ARN monocaténaire. Sa capside est icosaédrique. Il appartient à la famille des Flaviviridae, du genre Hepacivirus et ne possède pas de forme de latence. Différents génomes du VHC existent, il existe une diversité génétique importante. II. Les modes de transmission Il existe différents mode de transmission : Parentérale surtout, sexuelle, verticale, horizontale, nosocomiale, et risque professionnel. Transmission parentérale +++ Transfusion sanguine Administration de produits dérivés du sang (Dérivés stables avant 1987, PSL avant 1991) surtout chez les patients hémophiles et les polytransfusés Risque = 5-18% (années 70-80) Risque = 1,54% avec l'ajout d'un dépistage ALAT et Anti-HBc (1986) Risque = 0,57% premier test dépistage VHC (1991) Le risque d'hépatite post-transfusionnelle dépendait du type de produit transfusé, du nombre d'unités et de la date de transfusion. Les polytransfusés représentaient 70% des sujets contaminés. Prévalence de l'hépatite C chez les donneurs de sang : 0,2-1% en France Toxicomanie (transmission par matériel de préparation et paille IV, partage de seringue et matériel annexe : Cuillère, filtre, coton ) La diffusion n'a pas été stoppée par la mise en ventre libre de seringue. La prévalence chez les toxicomanes représente environ 75%. Tatouage Piercing (Acupuncture) Activité professionnelle (Blessure par matériel souillé par du sang contaminé, piqûres d'aiguilles, projections, intervention chirurgicale ) dont le risque est évalué à 1,2-3% Transmission sexuelle : Elle est très faible voire nulle (La séroprévalence est majorée chez les conjoints des individus infectés par le VHC). Transmission verticale : Elle est essentiellement périnatale et concerne les premières semaines de vie du nouveau-né, surtout si la mère est co-infectée par le VIH (20% de risque contre 4-5%). L'allaitement n'est pas un facteur de risque. Transmission horizontale : Elle est intra-familiale et très faible. La séroprévalence est majorée pour les individus vivant sous le même toit que les personnes infectées par le VHC et n'ayant pas de rapports sexuels (sur-risque modéré). Il y a une possibilité de transmission par des objets usuels : rasoirs, brosses à dents, coupe-ongles 8/14

9 Transmission nosocomiales De soignant à patient : Lors d'interventions sanglantes (Chirurgie cardiaque), anesthésiste, gynécologue De patient à patient : Centre d'hémodialyse : transmission prouvée. Prévalence de 10 à 50% (Marseille 24% HCV+) Service des urgences, cardiologie, gynécologie : Flacon multidoses d'héparine/aiguille ou d'anesthésiques : si l'on souille l'intérieur des flacons, si l'on nettoie mal le matériel. Diabétiques : Autopiqueurs réutilisés pour tous les patients du service Soins invasifs : Fibroscopie/endoscopie : transmissions prouvées. Le matériel doit être correctement décontaminé. Lors de l'anesthésie Il est nécessaire de respect les règles d'hygiène et les précautions universelles. Il y a encore des situations où l'on ne connaît pas vraiment le taux de transmission : soins dentaires, rasage chez le barbier, soins esthétiques. III. Histoire naturelle de l'hépatite C (comparée à la B) L'hépatite C est une cause majeure de cancer du foie (plus que l'hépatite B) mais elle ne donne pas d'hépatite fulminante au cours de la primo-infection. C'est le contraire de VHB. Dans 100 % des cas on a une infection asymptomatique, avec 80 à 85 % de chronicité. Parmi ces patients, 50 % développent une hépatite chronique puis 200 une cirrhose parmi lesquels 20 un hépatocarcinome. IV. Séroprévalence du VHC dans le monde Le VHC est surtout présent en Afrique et on compte environ 170 millions de personnes séropositives dans le monde. 9/14

10 V. Épidémiologie du VHC dans le monde Le VHC est responsable dans les pays industrialisés de : Hépatite aiguë : 20% Hépatite chronique : 70% Cirrhose décompensée : 40% Carcinome hépatocellulaire : 60% Transplantations hépatiques : 30% CR : pourcentages A SAVOIR En France, la prévalence des personnes ayant des anticorps anti-vhc (= personnes guéries) est égal à environ 20% ( personnes) et on dénombre décès dus au VHC chaque année. Il y a 25% de personnes co-infectées VHC-VIH. VI. Diagnostic et traitement du VHC On effectue en première intention une sérologie avec détection des anticorps dirigés spécifiquement (diagnostic indirect) puis éventuellement en seconde intention une PCR en temps réel (détection/quantification) et un séquençage/génotypage (le virus possède beaucoup de génotype, on a donc pouvoir adapter le traitement en fonction du génotype). Que faire devant une sérologie VHC+? Recherche de l'arn du virus dans le sang du patient : Si c'est positif : Le patient infecté chroniquement c'est-à-dire qu'il y a une réplication du virus avec présence de l'arn viral dans le sang du patient. Il s'agit donc d'une infection par le VHC et cela nécessite une prise en charge spécialisée. Si c'est négatif : Le patient a guéri spontanément de son hépatite aiguë. Comme pour l'hépatite B, on ne va pas traiter tous les patients souffrant d'une hépatite chronique. Pour décider du traitement éventuel d'une fibrose (souvent avec des interférons), il faut faire le rapport entre les arguments pour et contre. Cela dépend notamment de l'état du patient et en particulier de son niveau de fibrose hépatique. Arguments POUR : symptômes, génotype, motivation, fibrose avérée (2-4) Arguments CONTRE : effets secondaires (céphalées, fièvre...), tolérance, coût, peu ou pas de fibrose (0-1). Dans ce cas on se contente de bien surveiller le patient. On peut proposer comme traitement une bithérapie : Interféron-pégylé associé à la Ribavirine (immunomodulateurs/antiviraux) Interféron pegylé : Alpha 2a : Pegazy (Roche) Alpha 2b = Viraferon-peg (Schering-Plough) Ribavirine : Copegus (Roche) Rebetol (Schering Plough) La bithérapie IFN-PEG + RBV est plus efficace dans tous les cas. 10/14

11 VII. Accident d'exposition au risque viral/au sang La prévention consiste en le respect des précautions standards lors des soins à tout patient. De plus, il faut effectuer des soins immédiats (Lavage, rinçage, trempage...) juste après l'accident, et se rendre immédiatement à une consultation auprès de la médecine du travail. Si le patient source est de profil sérologique VHC + : Pas de traitement d'urgence : Après l'aes, hormis la désinfection initiale, il n'y a pas de prophylaxie par gammaglobulines, ni de traitement antiviral à prendre. Suivi clinique et sérologique de la victime : Il dure six mois et est fondamental pour dépister une primo-infection afin d'envisager un traitement précoce par interféron Ribavirine. Le suivi n'est cependant pas spécifique mais peut permettre de trouver une séroconversion. NB : Pour le VIH, il y a une trithérapie à suivre, un traitement antiviral à prendre pour éviter la transmission du virus. D. Virus de l'hépatite A - VHA Le virus de l'hépatite A fait partie de la famille des Picornaviridae et du genre Hepatovirus. C'est un virus à ARN nu, à symétrie icosaédrique. Comme la plupart des virus non enveloppés, le virus de l'hépatite A a une forte résistance dans le milieu extérieur. II. Épidémiologie L'homme est le seul réservoir de ce virus. La transmission peut se faire de manière : Directe : Interhumaine, orofécale (développement important dans le tube digestif), par l'intermédiaire des mains sales. Indirecte : Eaux, fruits, légumes, crudités, coquillages souillés (le virus résiste dans l'eau de mer) : ingestion d'aliments contaminés Sexuelles Séroprévalence : En zone tropicale et subtropicale : La séroprévalence est d'environ 100% à 5 ans. Chez les très jeunes enfants, cela va souvent donner des infections asymptomatiques, ou alors avec très peu de symptômes. En zone tempérée : La séroprévalence est faible, les cas sont sporadiques, familiaux, mais il y a des cas d'épidémies : dans les collectivités, et touche aussi des voyageurs au retour de zones d'épidémie (++). En France, la prévalence est d'environ 10% (sujets jeunes) et représenterait cas par an. 11/14

12 L'hépatite A est une maladie à répartition mondiale, maladie ubiquitaire. III. Formes cliniques Hépatite aiguë bénigne L'incubation, assez longue, dure de 3 à 8 semaines. Phases prodromique : Anorexie, nausées, douleurs de l'hypocondre droit, asthénie, et parfois même un syndrome grippal. Phase ictérique : Ictère conjonctival puis cutanéo-muqueux Décoloration selles, urines foncées, oligurie et parfois prurit Marqueurs biologiques de cytolyse hépatique (ALAT > ASAT) Plus ou moins une hyperbilirubinémie mixte La guérison peut se faire sans séquelles, en 10 à 15 jours (sur le plan clinique) avec toutefois une asthénie résiduelle durant plusieurs mois. L'expression clinique est d'autant plus marquée que l'âge est avancé : Chez l'enfant, l'hépatite A est souvent inapparente (90% des cas), mais on peut observer un symptôme pseudogrippal Chez l'adulte, on a une forme symptomatique dans environ 50-75% des cas : cela va donner une forme ictérique brutale et asthéniante. Parfois, il peut y avoir une rechute dans 10% des cas, environ 3 mois après l'épisode initial. Formes cliniques sévères de l'hépatite A De même, plus le patient est âgé, plus l'infection est sévère et la mortalité est élevée. La forme d'hépatite A sévère correspond, comme pour l'hépatite B, à une hépatite fulminante : 1/ cas. Sévérité : On observe une mortalité de 0,3-0,6% des cas notifiés et de 1,8% chez les adultes de plus de 50 ans. Du fait de l'amélioration des conditions d'hygiène (et notamment la gestion des eaux usées) dans les pays industrialisés, on observe une baisse de la prévalence de l'immunité naturelle dans la population. Le diagnostic se fait de plus en plus chez l'adulte (de retour de voyage, souvent sévère) qui ne sont pas protégés vis-à-vis de l'hépatite. Cela ne donne pas d'infections chroniques : Jamais de complications sous forme de cirrhose ou d'hépatocarcinome. Au niveau de la prévention, il existe un vaccin contre l'hépatite A. 12/14

13 IV. Diagnostic virologique On fait le diagnostic par recherche du virus dans le sang du patient par PCR (génome) mais également dans les selles du patient (où le virus est beaucoup plus présent et de façon plus prolongée) : Méthode directe. Dosage des transaminases (élevées à cause de la cytolyse hépatique) puis apparition des IgM antihva qui témoignent d'une primo-infection par le virus : Méthode indirecte sérologique. Les IgG apparaissent ensuite et resteront durant toute la vie du patient. V. Traitement Il n'y a pas de traitement curatif, seulement du repos et surtout pas d'alcool. Au niveau préventif : il faut suivre des mesures d'hygiène, des précautions alimentaires et lavage des mains. Il existe aussi un vaccin inactivé : 2 injections : J0 et rappel à 6-18 mois. Havrix (GSK) 1995 Avaxim (Sanofi-PAsteur) : 1996 Vaccin associé VHA/VHB : Twinrix (GSK) Très immunogène Rappel au bout de dix ans Fortement recommandé E. Virus de l'hépatite E Le virus de l'hépatite E a été découvert en 1983, il fait partie de la famille Hepeviridae et du genre Hepevirus. Il possède une capside icosaédrique et son génome est un ARN simple brin, de polarité +. Sa taille est de 32 à 34 nm et il n'est pas enveloppé. Il est moins résistant dans le milieu extérieur que VHA (CR : mais très résistant quand même) et est inactivé au bout d'une heure à 60 C. Il en existe 5 génotypes dont 4 infectent l'homme 13/14

14 II. Séroprévalence dans le monde et épidémiologie Région endémique : Afrique et Asie et dans le reste du monde, surtout des cas sporadiques. On en retrouve jusqu'à 30% dans les régions endémiques et jusqu'à 21 aux États-Unis. En France, cela varie de 3 à 20% selon les régions. Épidémiologie de l'hépatite E : Dans les régions hyper-endémiques : la transmission est surtout oro-fécale, elle peut être directe ou indirecte et le virus évolue par poussées épidémiques. Les génotypes qui circulent sont essentiellement le 1 et le 2. Dans les pays industrialisés : ce sont surtout des cas sporadiques, et le virus, en France, le sera surtout chez des animaux, donc il rentre dans le cadre des zoonoses (porc, sangliers, ). Il existe donc un risque de transmission si l'on consomme de la viande crue de porc ou de sanglier, et notamment de foie (figatelli, saucisse de Toulouse). Les génotypes concernés sont le 3 et le 4. En France, on observe surtout des cas sporadiques ou de microépidémies. III. Pouvoir pathogène C'est une des deux causes majeures d'hépatite aiguë dans de nombreux pays en voie de développement et une cause émergente d'hépatite autochtone dans les pays industrialisés dont la France. Sur le plan clinique, l'hépatite E est une hépatite aiguë classiquement spontanément résolutive. Il peut y avoir des formes sévères, comme pour le virus de l'hépatite A : hépatite fulminante avec une mortalité de 0,5 à 3%, qui peut atteindre 30% chez la femme enceinte (sans que l'on sache pourquoi) et pourrait être encore plus élevée chez les personnes souffrant de maladies hépatiques sous-jacentes. Le VHE peut, dans certains cas très particuliers, être responsable d hépatites chroniques et de cirrhose : chez les transplantés d'organe, qui sont immuno-déprimés. IV. Diagnostic La période d'incubation dure 2 à 8 semaines. On recherche le virus de manière directe dans le sang et dans les selles par PCR : l'excrétion virale dans les selles commence une semaine avant la maladie et persiste environ 2 semaines. La virémie VHE peut être détectée à la fin de la période d'incubation et pendant environ 1 mois. Sérologie : Les anticorps anti-vhe de type IgM apparaissent au moment de l'épisode clinique et disparaissent environ 2-3 mois plus tard. Petite dédicace au prof qui ne fait que lire le cours! Mais bon courage pour l'apprendre en mai:)! Grosse grosse grosse dédicace à la famille du futur meilleur bus, à l'icecar encore et toujours (eh oui désolée de vous l'apprendre, on est toujours làààààààààà!!)!!! Je vous love <3! Spécial cacedédi à Alice et nos fellations à 1000 #sakikini #corrective!!! 14/14

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

LES HEPATITES VIRALES

LES HEPATITES VIRALES LES HEPATITES VIRALES Infect virales atteignant préférentiellement le foie avec lés inflammatoires, altérat hépatocytaire (cytolsye hépatique) et élévat des transaminases. Etiolo gie Transm ission Contam

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

Actualités sur le Virus de l'hépatite C CBP CHRU Lille Actualités sur le Virus de l'hépatite C 2.0 ANNE GOFFARD UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES DE LILLE 2012 Table des matières I - Épidémiologie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

HEPATITES VIRALES CHRONIQUES ET AIGUES

HEPATITES VIRALES CHRONIQUES ET AIGUES HEPATITES VIRALES CHRONIQUES ET AIGUES INFORMATIONS Pré-requis : Durée de l'item : Auteur(s) : Professeur Louis Buscail (mail : ) Objectifs : RAPPEL : LE DIAGNOSTIC D HEPATITE CHRONIQUE La fréquence de

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Traitements de l hépatite B

Traitements de l hépatite B Traitements de l hépatite B S Matheron Service des maladies infectieuses et tropicales A Hôpital Bichat-Claude Bernard Virus de l hépatite B: histoire naturelle Contage Hépatite aigüe 70% asymptomatique

Plus en détail

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 1. Hépatites virales : étude clinique 1.1. Hépatite aiguë 1.1.1. Forme typique C est la forme clinique

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com

Plus en détail

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Octobre 2006 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France F 93218

Plus en détail

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C Marie-Laure Chaix Virologie Necker OUTILS DIAGNOSTIQUES VHC Transaminases Recherche des Anticorps! Tests indirects - Anticorps! ELISA! RIBA

Plus en détail

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou Journée du 13 décembre 2012 Virus de l Hépatite B Historique Blumberg

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C Traitement des hépatites h chroniques virales B et C Dr Joanna POFELSKI Service d hépatod pato-gastroentérologierologie CH d Annecyd Particularités? Virus hépatotropes / cytopathogènes : lésions hépatiques

Plus en détail

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Objectifs pédagogiques Connaitre les problèmes pratiques posés

Plus en détail

1. Différentes hépatites/ différents traitements

1. Différentes hépatites/ différents traitements III. Traitements 55 1. Différentes hépatites/ différents traitements Se faire soigner 1.1 Traitements des hépatites virales D après les expériences pratiques et la littérature scientifique, le traitement

Plus en détail

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 -

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 - - 1 - Prise de position de l'association Française pour l'etude du Foie (AFEF) sur les trithérapies (Peg-IFN + ribavirine + inhibiteur de protéase) dans la prise en charge des malades atteints d'hépatite

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE Stratégies de biologique des hépatites virales B et C Argumentaire Mars 2011 L argumentaire scientifique de cette évaluation en santé publique est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients DOCUMENT À L USAGE DES PATIENTS Également disponible : L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients (document à l usage des professionnels de santé) Document édité et diffusé

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

Hépatite C, les nouveaux traitements

Hépatite C, les nouveaux traitements Hépatite C, les nouveaux traitements Dr Ghassan Riachi CHU de Rouen QDN 2014 Revue de presse p L hépatite C est une maladie curable Peginterferon + DAAs 2011 Standard Interferon 1991 + Ribavirin 1998 2001

Plus en détail

Hépatite B. Risques, prévention et traitement. Prof. Dr méd. Stefan Zeuzem. European Liver Patients Association

Hépatite B. Risques, prévention et traitement. Prof. Dr méd. Stefan Zeuzem. European Liver Patients Association Prof. Dr méd. Stefan Zeuzem Hépatite B Risques, prévention et traitement European Liver Patients Association F. De Renesselaan, 57 B - 3800 Sint-Truiden, Belgium email: contact@elpa-info.org Chère patiente,

Plus en détail

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention Evaluation du risque après AEV Selon le type d'accident Virus Percutanée Cutanéomuqueux Morsure VHB 2 à 40% >HCV>VIH Documentée VHC

Plus en détail

Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine

Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine Aurélie Comand Ecole Supérieure de la Santé TAB 50 ème Service d immunologie et allergie

Plus en détail

Traitement des hépatites virales

Traitement des hépatites virales Traitement des hépatites virales Philippe Sogni Hépato-gatroentérologie gatroentérologie,, Hôpital Cochin et Faculté de Médecine Paris 5 Sogni 1 Hépatite chronique C Sogni 2 Prévalence en France des Ac..

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

Traitement des Hépatites Chroniques Virales B et C

Traitement des Hépatites Chroniques Virales B et C Réunion Tunisienne de Consensus Organisée par La Société Tunisienne de Gastro-entérologie Sous l égide de La Société Tunisienne des Sciences Médicales Traitement des Hépatites Chroniques Virales B et C

Plus en détail

Comité d organisation

Comité d organisation Workshop Comité d organisation Khadija Akarid Abdelkrim Benbouzid Abdellah Badou Nadia Bouhaddioui Zakaria Chraïbi Hassan Fellah Jamal Hafid Fouad Seghrouchni Faculté polydisciplinaire de Safi Laboratoire

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

TRAITEMENT ACTUEL DE L HÉPATITE C : PLACE DE LA RIBAVIRINE

TRAITEMENT ACTUEL DE L HÉPATITE C : PLACE DE LA RIBAVIRINE Évaluation thérapeutique : TRAITEMENT ACTUEL DE L HÉPATITE C : PLACE DE LA RIBAVIRINE 1. Évaluation clinique 2. Évaluation pharmaco-économique 5 É d i t o r i a l Depuis 10 ans, date à laquelle le virus

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

Recommandations pratiques de la WGO: Vaccination contre l'hépatite B

Recommandations pratiques de la WGO: Vaccination contre l'hépatite B Recommandations pratiques de la WGO: Vaccination contre l'hépatite B Groupe de travail: Prof. M. Fried MD Prof. G.N.J. Tytgat MD Drs. J.H. Krabshuis Sections: 1. Définition 2. Epidémiologie de l'hepatite

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

D o s s i e r. d u C N H I M. Vaccin combiné contre l hépatite A et l hépatite B. Nutrition parentérale 1 - Généralités

D o s s i e r. d u C N H I M. Vaccin combiné contre l hépatite A et l hépatite B. Nutrition parentérale 1 - Généralités D o s s i e r d u C N H I M Revue d évaluation sur le médicament Publication bimestrielle 1999, XX, 2 SOMMAIRE Le point sur Vaccin combiné contre l hépatite A et l hépatite B 1999, XX,2 Fiche Nutrition

Plus en détail

Journée Mondiale des Hépatites

Journée Mondiale des Hépatites 2 Bulletin d information de REVIH-STS Réseau de Santé VIH - Hépatites - Toxicomanies en Savoie Journée Mondiale des Hépatites Sommaire Edito / Pôle hépatites.p.1 Education thérapeutique / Nutrition...p.2

Plus en détail

L hépatite C. 50 questions et réponses. Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny

L hépatite C. 50 questions et réponses. Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny L hépatite C 50 questions et réponses Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny A qui s adresse cette brochure? Cette brochure est destinée aux personnes souffrant

Plus en détail

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux F ZOULIM Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux - Connaître les objectifs du traitement - Connaître les résultats immédiats et à long terme des traitements - Savoir choisir une option thérapeutique

Plus en détail

Mon traitement n a pas marché.

Mon traitement n a pas marché. tirer profit des différents traitements et soins disponibles être hépatant 13 Mon traitement n a pas marché. Que faire? Nous voulons informer sur l hépatite C, lutter pour une meilleure prise en charge

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009

PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 PRISE EN CHARGE DE L HEPATITE CHRONIQUE C EN 2009 CHU BAB EL OUED DR OSMANE DR MAHIOU PR NAKMOUCHE Evolution du traitement de hépatite c Découverte du génome de l HVC 1989 1989 1989 Evolution du traitement

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

USAGERS DE DROGUE ET VHC ADIJA CHAMPAGNOLE MARDI 17 MARS

USAGERS DE DROGUE ET VHC ADIJA CHAMPAGNOLE MARDI 17 MARS USAGERS DE DROGUE ET VHC ADIJA CHAMPAGNOLE MARDI 17 MARS RAPPELS Répartition des patients VHC 15% Nosocomial 20% Autres + Inconnue 3% Activité prof. 37 % Transfusion 1 % sexuel 25 % Toxicomanie IV D'après

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

.PLAN PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE...4. I- Introduction...5. II- Rappel sur l hépatite C...7. 1- Agent viral...7. 2- Epidémiologie...

.PLAN PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE...4. I- Introduction...5. II- Rappel sur l hépatite C...7. 1- Agent viral...7. 2- Epidémiologie... .PLAN PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE...4 I- Introduction...5 II- Rappel sur l hépatite C...7 1- Agent viral...7 2- Epidémiologie...10 3- Manifestations cliniques...13 4- Diagnostic biologique...15

Plus en détail

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet*

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* Entretiens de Bichat 26 sept. 2013 Salle 352 A 17 h 30 18 h 30 Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* * Hépatologue, Université Paris XI, Centre de compétence

Plus en détail

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire : Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C Sommaire : Au Canada, l hépatite B et l hépatite C demeurent de graves enjeux de santé publique en raison de taux de prévalence élevés, de coûts élevés pour

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand?

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Michelle Martinot-Peignoux Service d Hépatologie Hôpital Beaujon Université Paris-Diderot INSERM U-773/CRB3 Clichy-France Plan Introduction Applications Cliniques

Plus en détail

hépatite C MISE À JOUR DE L INFORMATION MÉDICALE transmission diagnostic prise en charge clinique traitement

hépatite C MISE À JOUR DE L INFORMATION MÉDICALE transmission diagnostic prise en charge clinique traitement Fondation canadienne du foie Programme national d éducation sur l hépatite C hépatite C MISE À JOUR DE L INFORMATION MÉDICALE transmission diagnostic prise en charge clinique traitement Une initiative

Plus en détail

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) En 1999, dans le monde, plus de 33 millions de sujets dont 43% de femmes étaient infectés par le virus de l'immunodéficience humaine ou HIV. L'épidémie progresse

Plus en détail

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien P RTAIL VIH / sida du Québec Hépatite C Retour sur les symposiums hépatite C 2012 Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien Le 3 et

Plus en détail

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux 14 ème forum SOS Hépatites, Lyon Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux Dr. Sylvie LARRAT Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Hépatite C chronique 180 millions de porteurs

Plus en détail

Virus de l hépatite C

Virus de l hépatite C Virus de l hépatite C Dr Dominique Bettinger Laboratoire de Virologie CHU Saint Jacques Besançon Le 17 Avril 2004 Historique La transfusion en masse a été à l origine de nbreuses hépatites post-transfusionnelles

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick

Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Bulletin n 902 le 6 mars 2015 Mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick Cette mise à jour du formulaire pour les régimes de médicaments du Nouveau-Brunswick entre en

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Exposé sur la Transfusion Sanguine

Exposé sur la Transfusion Sanguine Sommaire : I Histoire de la transfusion sanguine A/ Découverte des groupes sanguins B/ Premières transfusions sanguines C/ Les journées du sang II Les groupes sanguins A/ Les différents groupes B/ Déterminer

Plus en détail

Traitement des hépatites virales

Traitement des hépatites virales Traitement des hépatites virales IFMT Séminaire hépatites mai 2006. IFMT-MS-Sémin Hépatites-2006 1 Principes de base 1. Hépatites aigues : on ne traite pas! (VHA, VHE, VHB aigue) aucun traitement n a fait

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Clinique : o Diagnostic d'une ascite PCEM2 o Insuffisance hépatocellulaire PCEM2

Plus en détail

Altération des tests hépatiques: attitude diagnostique et prise en charge

Altération des tests hépatiques: attitude diagnostique et prise en charge Altération des tests hépatiques: attitude diagnostique et prise en charge Prof Christophe Moreno Service de Gastroentérologie et Hépatopancréatologie Hôpital Erasme Contacts: Christophe.moreno@erasme.ulb.ac.be

Plus en détail

Les contre-indications au don de sang

Les contre-indications au don de sang Les contre-indications au don de sang Souvent, les donneurs s interrogent sur les raisons pour lesquelles tout le monde ne peut pas donner son sang. Le don de sang est une démarche d assistance à autrui,

Plus en détail

Actualités sur l hépatite C. 20 Janvier 2004

Actualités sur l hépatite C. 20 Janvier 2004 Actualités sur l hépatite C 20 Janvier 2004 Guérison sans séroconversion? CONTAMINATION 4 à 12 semaines HEPATITE AIGUE 15-45 % 55-85 % GUERISON ARN VHC- 25-40% INFECTION CHRONIQUE ARN VHC+ 60-75% ALAT

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Conférence de consensus Traitement de l hépatite C

Conférence de consensus Traitement de l hépatite C Sociétés savantes copromotrices Avec la participation de FEDERATION NATIONALE DES POLES DE REFERENCES ET RESEAUX HEPATITES Conférence de consensus Traitement de l hépatite C Mercredi 27 et jeudi 28 février

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Prise en charge. Accident d'exposition au Sang (AES) Accident d Exposition au risque Viral (AEV)

Prise en charge. Accident d'exposition au Sang (AES) Accident d Exposition au risque Viral (AEV) Prise en charge Accident d'exposition au Sang (AES) Accident d Exposition au risque Viral (AEV) 1 S O M M AI R E 1. Introduction 3 1.1 Premières mesures 3 1.2 Définitions 4 2. Observation Médicale 5 3.

Plus en détail