SYSTEME D EVALUATION DE LA CONTAMINATION PAR LE VIH EN AUVERGNE

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1 SYSTEME D EVALUATION DE LA CONTAMINATION PAR LE VIH EN AUVERGNE Bilan final du 1 er juin 1994 au 31 décembre 2002 Rapport d'étude Décembre 2003 Observatoire Régional de la Santé d'auvergne 60 avenue de l'union Soviétique CLERMONT-FERRAND Cedex 1 Tél Fax

2 Réalisation par l'observatoire Régional de la Santé d'auvergne S MAQUINGHEN, Dr MA GRONDIN, Dr B AUBLET-CUVELIER, Pr Y GLANDDIER SYSTEME D'EVALUATION DE LA CONTAMINATION PAR LE V.I.H. EN AUVERGNE BILAN FINAL DU 1 er JUIN 1994 AU 31 DECEMBRE 2002

3 SOMMAIRE I - INTRODUCTION 4 II - METHODOLOGIE 4 III - ETUDE DES SEROLOGIES POSITIVES 5 A - INFORMATION RETENUE 5 B - CARACTERISTIQUES DES PERSONNES SEROPOSITIVES Département de domicile Age et sexe Sérotype Circonstances de prescription Sérologies antérieures Facteurs de risque Signes cliniques 13 IV - EVOLUTION 15 Tableau N 1 : Evolution des différents paramètres étudiés 16 Evolution du nombre de nouveaux séropositifs H.I.V. en Auvergne déclarés du 01/06/1994 au 31/12/ Tableau N 2 : Nombre de sérologies négatives réalisées en Auvergne déclarées du 01/06/1994 au 31/12/ V - CONCLUSION 19 VI - ANNEXES 20 3

4 I - INTRODUCTION Le système régional d'évaluation de la contamination par le virus du sida a été conçu et mis en place en 1988 par l'ors d'aquitaine et a été adopté par la suite par d'autres régions. Il a débuté en Auvergne le 1 er juin 1994 sous la responsabilité de l'obresa. Ce système garantissait le secret médical et l'anonymat des patients. Il reposait sur une double participation, d'une part des laboratoires d'analyses médicales publics et privés, d'autre part des médecins prescripteurs. Ce rapport concerne la période du 01/06/1994 au 31/12/2002. L objectif de cette étude était d'avoir une estimation minimale du nombre de nouveaux patients dont il fallait assurer le suivi et la prise en charge sur la région. II - METHODOLOGIE Le système permettait d estimer le nombre d'habitants de la région dont la sérologie positive était mise en évidence pour la première fois par un laboratoire en Auvergne. Ce nombre dépendait de l'importance de la contamination dans la population mais aussi de la fréquence avec laquelle les tests y étaient pratiqués. Le système comptabilisait donc des personnes dont la séropositivité avait été découverte pour la première fois après le 1 er juin 1994 mais qui pouvaient avoir été contaminées à une date antérieure. Le recueil des informations concernant les séropositifs se faisait par l'intermédiaire d'un questionnaire en deux parties : - La première partie détachable (volet laboratoire) comportait des données sociodémographiques qui permettaient de respecter l'anonymat. Elle était remplie par le laboratoire pour toute sérologie positive confirmée puis adressée à l'obresa à l'aide d'une enveloppe T. Les laboratoires étaient invités à noter VIH1 ou VIH2 uniquement en fonction du Western-Blot spécifique positif qu'il convenait de préciser. - La seconde partie (questionnaire médical) associait les données du volet laboratoire et des informations de nature épidémiologique. Elle était envoyée au médecin prescripteur par le laboratoire qui avait effectué le test. Le médecin confirmait qu'il s'agissait d'une première sérologie positive puis retournait ce questionnaire anonymement à l'obresa à l'aide d'une enveloppe T transmise par le laboratoire. L'ensemble de la procédure avait été autorisé par la Commission Nationale de l'informatique et des Libertés qui en avait validé le caractère anonyme. Les envois s'effectuant par enveloppe T, cela évitait toute identification du laboratoire ou du médecin. Il était donc important que le laboratoire invite le médecin prescripteur à compléter la partie médicale du questionnaire pour permettre une bonne exploitation de cette étude. 4

5 III - ETUDE DES SEROLOGIES POSITIVES A - INFORMATION RETENUE Le système a permis de dénombrer 375 cas de séropositivité domiciliés dans la région. Entre le 1 er juin 1994 et le 31 décembre 2002, les laboratoires d'analyses médicales auvergnats ont signalé 375 sérologies positives mises en évidence pour la première fois en Auvergne dont 80,3 % étaient accompagnées du questionnaire médical complété, au moins en partie. Nous avons préalablement éliminé les personnes non domiciliées en Auvergne, les doublons ou les sérologies déjà connues. Les étrangers qui restent en Auvergne pour se faire soigner, ont été inclus. Nombre % analysés Sérologies retenues ,0 Avec questionnaire médical ,3 Sans questionnaire médical 74 19,7 B - CARACTERISTIQUES DES PERSONNES SEROPOSITIVES 1 - Département de domicile Sur l'ensemble des 375 questionnaires, le département de domicile est renseigné dans 334 cas. Le département domiciliant le plus de personnes avec une séropositivité nouvellement découverte est le Puy-de-Dôme (47,5 %). Par ordre de fréquence, se trouvent ensuite l'allier (24,8 %), la Haute-Loire (9,9 %) et le Cantal (6,9 %). Département Effectif % Puy de Dôme ,5 Allier 93 24,8 Haute Loire 37 9,9 Cantal 26 6,9 TOTAL 334 SDF 3 0,8 Non connu 33 8,8 Etranger 5 1,3 TOTAL 375 Nbre de séropositifs Répartition par département de domicile Puy-de-Dôme Allier Haute-Loire Cantal Nbre d'habitants Nbre de cas Population

6 Incidence par département sur l ensemble de la période étudiée (du 1 er juin 1994 au 31 décembre 2002) Département Nbre de séropositifs cumul de population du 01/06/1994 au 31/12/2002 Incidence pr hab. Puy de Dôme ,5 3,5 Allier ,5 3,1 Haute Loire ,5 2,1 Cantal ,0 2,0 TOTAL ,5 3,0 SDF 3 Non connu 33 Etranger 5 TOTAL 375 Incidence = Nbredenouveauxséropositifsdudépartement Populationcumuléedudépartementaucoursdela période Le nombre de nouveaux séropositifs rapporté à la population de chaque département est proportionnellement plus important dans le Puy de Dôme (3,5 pour habitants). Le département le moins touché est le Cantal avec 2,0 séropositifs pour habitants. Ces données sont des estimations, les auvergnats allant se faire dépister en dehors de la région échappent au système. 2 - Age et sexe Répartition des séropositifs par âge et par sexe Age Inconnu 60 ans et plus ans ans ans ans ans ans ans ans < 20 ans Sexe Masculin Sexe Féminin Effectif proportionnel pour 100 personnes au total - La tranche d'âge 30 à 34 ans est la plus touchée - 68,8 % des sérologies nouvellement détectées concernent des hommes 6

7 Répartition des séropositifs par sexe et par âge. Tranches d'âges Ensemble Hommes Femmes Nbre % Nbre % Nbre % < 20 ans 11 2,9 7 1,9 4 1,1 20 à 24 ans 36 9,6 20 5,3 16 4,3 25 à 29 ans 42 10,9 22 5,9 19 5,1 30 à 34 ans 71 18, ,7 27 7,2 35 à 39 ans 60 16, ,7 20 5,3 40 à 44 ans 49 13,1 37 9,9 12 3,2 45 à 49 ans 29 7,7 26 6,9 3 0,8 50 à 54 ans 31 8,3 27 7,2 4 1,1 55 à 59 ans 9 2,4 7 1,9 2 0,5 > 59 ans 26 6,9 24 6,4 2 0,5 âge inconnu 11 1,9 4 1,1 3 0,8 TOTAL (*) , , ,9 Remarque : les pourcentages sont calculés sur l ensemble des patients, le sexe est inconnu pour 5 patients, soit 1,3 % de la population étudiée (âge connu + sexe inconnu : 1 cas, âge inconnu + sexe inconnu : 4 cas, âge inconnu + sexe connu : 7 cas). 51,6 % des hommes et 76,8 % des femmes ont moins de 40 ans. L'âge moyen est de 37,9 ans (σ=12,6 ans), avec des extrêmes allant de 0 à 81 ans. Les femmes ont en moyenne 33,4 ans (σ=9,9 ans) et les hommes 39,8 ans (σ=13,1 ans). La différence entre les deux est significative (p<10-5 ) 3 - Sérotype : - 99,2 % de sérologies VIH1 positives - 22,1 % de sérologies VIH2 positives - Trois patients, présentent le VIH2 positif uniquement Ces résultats ne sont pas en accord avec les données de la littérature (1 VIH2 pour 100 VIH1). Les résultats d'examens ont été cochés VIH1 et VIH2 par de nombreux laboratoires au vu des résultats du test Elisa, or ce test n'est pas discriminant. Seul le Western-Blot permet cette discrimination. En mars 1997, les laboratoires ont été invités par courrier à noter VIH1 ou VIH2 uniquement en fonction du Western-Blot spécifique positif. La consigne a été bien comprise, puisque le pourcentage de VIH2 a diminué. Dans la majorité des cas (56,0 %), ce test est effectué par un autre laboratoire et dans 2,4 % des cas le test de confirmation utilisé n'est pas précisé. VIH1 positif VIH2 positif Nombre total de Nbre % Nbre % tests effectués avant mars , ,5 121 après mars , ,7 254 Avant mars 1997, sur 121 tests effectués, tous étaient positifs au VIH1 et 43 étaient positifs au VIH2. Après mars 1997, sur 254 tests effectués, 251 étaient positifs au VIH1 et 40 au VIH2. Seuls 3 tests étaient positifs uniquement au VIH2. 7

8 4 - Circonstances de prescription Le patient dépisté était connu par le médecin dans seulement 26,7 % des cas Motif de la sérologie (N=301) Les motifs de prescription peuvent être multiples. Dans la majorité des cas (39,9 %) c est la présence de signes cliniques évocateurs qui motive la sérologie. Dans plus d'un quart des cas, la sérologie est effectuée en présence de facteurs de risque et 24,6 % des prescriptions sont effectuées à la demande du patient. Motifs de prescription de la sérologie HIV Don du sang 3 Grossesse 13 Autres motifs 55 Demande du patient 74 Facteurs de risques 79 Signes cliniques Effectif Cadre de la prescription L'analyse du cadre de la prescription permet de mesurer le rôle des différents acteurs de santé dans le dépistage du V.I.H. Dans 43,9 % des cas, un médecin hospitalier est à l'origine de la prescription, soit au cours d'une consultation externe hospitalière, soit au cours d'une hospitalisation. Dans 35,9 % des cas il s agit d un médecin libéral, généraliste ou spécialiste. Cadre de la prescription CTS 3 Autres 5 Consultation dispensaire de MST et CDAG 50 Médecin libéral (généraliste ou spécialiste) 108 Hospitalisation ou consultation externe hospitalière Effectif 8

9 4.3 Dépistage à la demande de l intéressé(e) (N=74) Sur 74 personnes dépistées à leur demande : - 52,7 % sont allées à la consultation du centre de dépistage anonyme et gratuit pour se faire dépister et 36,5 % se sont rendues chez un médecin généraliste - 71,6 % sont des hommes - 44,6 % sont domiciliées dans département du Puy-de-Dôme, 25,7 % sont du département de l Allier et 10,8 % de la Haute-Loire - près de la moitié a déjà bénéficié d une sérologie H.I.V. qui s est avérée négative - 36,5 % sont homosexuels et 23,0 % sont des hétérosexuels à partenaires multiples - 23,0 % présentent des signes cliniques évocateurs au moment du dépistage Cadre de la prescription Hospitalisation publique ou privée 2 Médecin spécialiste libéral 2 Consultation externe hospitalière 4 Médecin généraliste libéral 27 CDAG Effectif 5 - Sérologies antérieures (N=110) Cet item n est pas renseigné dans 1/3 des cas. Près d une personne séropositive sur trois a déjà bénéficié d une sérologie H.I.V. Seuls 13 cas de sérologie antérieure positive ont été déclarés. Parmi ceux ayant eu une sérologie antérieure : - 30,9 % sont des femmes et 68,2 % des hommes - 50,0 % du département du Puy-de-Dôme et 26,4 % sont du département de l Allier - 38,2 % sont des patients habituels du médecin prescripteur - 32,7 % sont dépistés à leur demande - 32,7 % se sont rendus chez un médecin généraliste et 26,4 % sont dépistés à l occasion d une hospitalisation - 42,7 % ont effectué cette sérologie dans les deux ans qui précédent la découverte de la séropositivité. 9

10 6 - Facteurs de risque Les facteurs de risque ou marqueurs de risque présentés ci-dessous sont des facteurs (ou marqueurs) de risque potentiels. L exposition à un certain nombre de facteurs de risque n entraîne pas inéluctablement l entrée dans la maladie. L homosexualité, le séjour à l étranger et l hétérosexualité à partenaires multiples sont les facteurs de risque les plus fréquents. Parmi les 301 questionnaires médicaux analysés, le groupe le plus touché est celui des personnes ayant effectué un séjour à l étranger (26,2 %) et les homosexuels (22,6 %), puis les hétérosexuels à partenaires multiples (19,9 %). Arrivent ensuite les hétérosexuels ayant eu un partenaire à risque (16,6 %), les bisexuels (13,0 %) et les toxicomanes (11,6 %). FACTEURS DE RISQUE (N = 273) Effectif % (*) Non-réponse % Utilisation de drogue par voie veineuse 35 11, ,3 Transfusion de sang 16 5, ,3 Séjour à l étranger depuis 5 années 79 26, ,3 Homosexualité 68 22, ,2 Bisexualité 39 13, ,9 Prostitution 3 1, ,2 Hétérosexualité : Partenaire HIV connu 25 8, ,1 Partenaire à risque HIV non connu 50 16, ,5 Partenaires multiples 60 19, ,8 Transmission materno-foetale 4 1,3 16 5,3 Le total est supérieur à 100 car il peut y avoir plusieurs facteurs de risque pour une même personne (*) Suivant les items, l existence de facteurs de risque n est pas renseignée dans environ 20,3 % à près de 60,0 % des cas (l hétérosexualité avec partenaire à risque H.I.V. non connu totalise 57,5 % de non-réponse et l utilisation de drogue totalise 20,3 % de nonréponse) Distribution des patients suivant les facteurs de risque Prostitution Transmission materno-foetale Transfusion de sang Hétérosexualité, partenaire HIV connu Utilisation de drogue par voie veineuse Bisexualité Hétérosexualité, partenaire à risque HIV non connu Hétérosexualité, partenaires multiples Homosexualité Séjour à l étranger depuis 5 années Effectif 10

11 Sur les 16 personnes séropositives ayant reçu une transfusion sanguine, seules deux personnes présentent ce facteur de risque isolé. Un patient a reçu des produits sanguins en 1978 et 1979, un autre patient a reçu une seule transfusion dont la date n est pas précisée. Quatre cas de transmission materno-foetale ont été signalés, en 1995 (mère toxicomane), en 2000 (les facteurs de risque de la mère ne sont pas connus), en 2001 chez un enfant de 9 ans et en 2002 (mère H.I.V. positive) Facteurs de risque en fonction du sexe - 64,0 % des individus contaminés par un partenaire H.I.V. connu sont des femmes. La proportion de femmes est également élevée parmi les personnes ayant comme facteur de risque un séjour à l étranger (49,4 %), la toxicomanie ou la prostitution. - Parmi l'ensemble des facteurs de risque, ceux concernant majoritairement les hommes sont : l'homosexualité (97,1 %), la bisexualité (92,3 %), l'hétérosexualité avec partenaires multiples (81,7 %) ou avec partenaire H.I.V. non connu (66,0 %). Distribution des facteurs de risque en fonction du sexe Facteurs de risque Ensemble Hommes Femmes sexe inconnu Nbre Nbre % Nbre % Nbre % Toxicomanie IV , ,7 0 0,0 Transfusion ,0 7 43,8 1 6,3 Séjour à l étranger , ,4 1 1,3 Homosexualité ,1 1 1,5 1 1,5 Bisexualité ,3 2 5,1 1 2,6 Prostitution 3 0 0, ,0 0 0,0 Hétérosexualité : Partenaire HIV connu , ,0 0 0,0 Partenaire à risque HIV non connu , ,0 0 0,0 Partenaires multiples , ,3 0 0,0 Transmission materno-fœtale ,0 1 25,0 0 0,0 Distribution des facteurs de risque en fonction du sexe Prostitution Transmission materno-fœtale Transfusion de sang Hétérosexualité, partenaire HIV connu Utilisation de drogue par voie veineuse Bisexualité Hétérosexualité, partenaire à risque HIV non connu Hétérosexualité, partenaires multiples Homosexualité Séjour à l étranger depuis 5 années Homme Femme sexe inconnu Effectif 11

12 6.2 - Facteurs de risque en fonction de l'âge Les toxicomanes, les personnes ayant effectué un séjour à l étranger et les hétérosexuels ayant un partenaire H.I.V. connu ont le plus souvent moins de 40 ans au moment du diagnostic de la séropositivité. Répartition des facteurs de risque par âge Facteurs de risque Ensemble < 40 ans 40 ans age inconnu Nbre Nbre % Nbre % Nbre % Toxicomanie IV ,9 4 11,4 2 5,7 Transfusion ,0 8 50,0 0 0,0 Séjour à l étranger , ,6 0 0,0 Homosexualité , ,7 1 1,5 Bisexualité , ,1 1 2,6 Prostitution ,0 0 0,0 0 0,0 Hétérosexualité : Partenaire HIV connu ,0 6 24,0 2 8,0 Partenaire à risque HIV non connu , ,0 0 0,0 Partenaires multiples , ,3 1 1,7 Transmission materno-foetale ,0 0 0,0 0 0,0 Distribution des facteurs de risque en fonction de l'âge Prostitution Transmission materno-foetale Transfusion de sang Hétérosexualité, partenaire HIV connu Utilisation de drogue par voie veineuse Bisexualité Hétérosexualité, partenaire à risque HIV non connu Hétérosexualité, partenaires multiples Homosexualité Séjour à l étranger depuis 5 années < 40 ans >= 40 ans age inconnu Effectif 12

13 Distribution des facteurs de risque par âge et par sexe Facteurs de risque Hommes (Nbre) Femmes (Nbre) âge < 40 âge 40 âge < 40 âge 40 Toxicomanie IV Transfusion Séjour à l étranger Homosexualité Bisexualité Prostitution Hétérosexualité : Partenaire HIV connu Partenaire à risque HIV non connu Partenaires multiples Remarques : pour 11 personnes l âge est inconnu et pour 5 personnes le sexe est inconnu. Ce sont les hommes les plus âgés qui présentent plus souvent comme facteurs de risque une hétérosexualité à partenaires multiples ou une bisexualité. Par contre, les jeunes femmes ont fréquemment comme facteur de risque un séjour à l étranger, l utilisation de drogue par voie veineuse ou un partenaire H.I.V. connu. 7 - Signes cliniques La présence de signes cliniques évocateurs témoigne d une contamination peut-être déjà ancienne Antécédents cliniques évocateurs Seuls 14,6 % des patients présentent des antécédents cliniques évocateurs. ATCD cliniques évocateurs Nbre % oui 44 14,6 non ,8 ne sait pas 41 13,6 TOTAL , Présence de signes cliniques 153 individus soit 50,8 % des cas présentent des signes cliniques lors de la découverte de leur séropositivité. Signes cliniques évocateurs Nbre % oui ,8 non ,9 ne sait pas 19 6,3 TOTAL ,0 13

14 Facteurs de risque Avec signes cliniques Total Nbre % Nbre % Toxicomanie IV 14 40, ,0 Transfusion 7 43, ,0 Séjour à l étranger 47 59, ,0 Homosexualité 41 60, ,0 Bisexualité 24 61, ,0 Prostitution 1 33, ,0 Hétérosexualité : 100,0 Partenaire HIV connu 6 24, ,0 Partenaire à risque HIV non connu 23 46, ,0 Partenaires multiples 28 46, ,0 transmission materno-foetale 0 0, ,0 Plus des 3/4 des personnes séropositives ayant des partenaires H.I.V. connu et près des 2/3 des toxicomanes et des prostituées ont été dépistés avant l'apparition des signes cliniques. Les personnes présentant d autres facteurs de risque ont été dépistées tardivement puisque dans plus de 50,0 % des cas les premiers symptômes étaient déjà installés au moment du diagnostic. Répartition des signes cliniques Signes cliniques évocateurs (N = 140) Nbre % Amaigrissement 54 34,3 Infections opportunistes 36 23,5 Fièvre 28 18,3 Adénopathies 25 16,3 Diarrhée 21 13,7 Manifestation neurologique 14 9,2 Syndrome mononucléosique 14 9,2 Kaposi 9 5,9 Purpura 4 2,6 Autres 52 34,0 le total est supérieur à 100 car une même personne peut présenter plusieurs signes cliniques Les signes cliniques les plus fréquemment rencontrés au moment du dépistage sont l amaigrissement (34,3 %) et des infections opportunistes (23,5 %). Les «autres» manifestations représentent 34,3 % des cas. Il s agit de : candidoses buccales et œsophagiennes, problèmes dermatologiques, tuberculose, acné, thrombopénie et pancytopénie, hépatite, pneumopathie, asthénie, toxoplasmose, angines à répétition, syndrome méningé, syndrome néphrotique, syphilis, condylomes 14

15 IV - EVOLUTION Evolution des différents paramètres étudiés L évolution des différents paramètres par année est présentée dans les graphiques 1 et 2 ainsi que dans le tableau 1, elle est complétée par le graphique 3 qui représente le nombre de nouveaux séropositifs H.I.V. déclaré en Auvergne depuis le 1 er juin L augmentation importante du nombre de nouveaux séropositifs observée entre 2000 et 2001 ne s est pas reproduite. Au contraire, en 2002, le nombre de nouveaux séropositifs enregistrés a retrouvé des effectifs similaires à ceux observés en 1999 ou Le nombre annuel de nouveaux sérodiagnostics positifs pour habitants est de 3,0. L incidence du V.I.H. pour habitants est calculée comme le nombre de nouveaux séropositifs (375) sur l ensemble de la période étudiée (du 01/06/1994 au 31/12/2002) rapporté à l ensemble de la population auvergnate cumulée pendant cette même période (n = ,5). Le nombre de sérologies dont l origine du département ne nous était pas connue et le nombre de sérologies des personnes sans domicile fixe ont été utilisé dans le calcul. L incidence du VIH est en légère diminution en Auvergne par rapport à l année 2001 (3,0 en 2002 contre 3,5 pour habitants en 2001). Tableau N 2 : Nombre de sérologies négatives réalisées en Auvergne déclarée du 01/06/1994 au 31/12/2002 Parallèlement, l activité de dépistage en Auvergne augmente graduellement chaque année. 15

16 Graphique 1 : Distribution par sexe selon les années 70 Effectif Année Graphique 2 : Evolution de l âge moyen des patients entre 1995 et Age moyen Année Tableau N 1 : Evolution des différents paramètres étudiés Client habituel du prescripteur Non Oui Motif demande Demande du patient Signe clinique Don du sang Non Oui Non Oui Non Oui

17 Facteur de risque Grossesse Autre Non Oui Non Oui Non Oui Cadre de prescription médecin libéral médecin hospitalier CDAG Sérologie antérieure Facteurs de risque Toxicomanie IV Transfusion Séjour à l étranger Homosexualité Bisexualité Prostitution Hétérosexualité Partenaire H.I.V. connu Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui Partenaire à risque H.I.V. non connu Non Oui Partenaires multiples Non Oui Signes cliniques ATCD évocateurs Non Oui Signes cliniques évocateurs Non Oui

18 Graphique 3 : Evolution du nombre de nouveaux séropositifs H.I.V. en Auvergne déclaré du 01/06/1994 au 31/12/ Effectif Cantal Haute-Loire Allier Puy-de-Dôme Auvergne Année Tableau N 2 : Nombre de sérologies négatives réalisées en Auvergne déclarée du 01/06/1994 au 31/12/2002 Nombre de sérologies négatives du 01/06/94 au 01/01/ (*) (*) (*) De juin 1994 à octobre 1995 les Centres de Transfusion Sanguine déclaraient le nombre de sérologies H.I.V. effectuées systématiquement sur les dons du sang. Depuis lors, seule l'activité de laboratoire sur prescription est comptabilisée. 18

19 V - CONCLUSION La séro-incidence annuelle, calculée du 01/06/1994 au 31/12/2002 est de 3,0 nouveaux sérodiagnostics positifs pour habitants. Depuis le début de l étude, l activité de dépistage en Auvergne a augmenté graduellement chaque année. Le nombre de nouveaux séropositifs retrouve des effectifs semblables à ceux de 1999 ou Le nombre élevé de nouveaux séropositifs observés en 2001 fait exception et reste inexpliqué. La tranche d'âge 30 à 34 ans est la plus représentée. 68,8 % des sérologies positives concernent les hommes. Le patient dépisté est connu par le prescripteur dans seulement 27,0 % des cas. Dans 39,9 % des cas, c est la présence de signes cliniques qui motive la sérologie. Les personnes qui veulent se faire dépister spontanément se rendent le plus souvent au Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit et un peu moins fréquemment chez un médecin libéral. Parmi les individus ayant déjà pratiqué une sérologie antérieure, un peu plus de 40,0 % l ont réalisée dans les deux ans qui précédent la découverte de la séropositivité. Ce sont le plus souvent des homosexuels. L homosexualité, les séjours à l étranger, en particulier en Afrique et l hétérosexualité à partenaires multiples sont les facteurs ou marqueurs de risque les plus souvent signalés. Aucun hémophile séropositif n a été déclaré mais, quatre cas de transmission maternofœtale ont été signalés (1995, 2000, 2001 et 2002). Seules deux personnes présentent comme unique facteur de risque «une transfusion sanguine». Au moment du diagnostic, les hommes sont en moyenne plus âgés que les femmes. Des signes cliniques évocateurs sont présents lors de la découverte de la séropositivité dans plus de la moitié des cas. L amaigrissement est le signe d appel le plus souvent rencontré. Il s agit donc d un «dépistage» réalisé tardivement. Depuis le mois d avril 2003, l OBRESA n a plus en charge le système d évaluation de la contamination par le V.I.H. Désormais, l Institut de Veille Sanitaire (InVS), dans le cadre du nouveau dispositif de surveillance des maladies à déclaration obligatoire, est responsable de la surveillance virologique des infections à V.I.H. Au cours du 1er trimestre 2003, l OBRESA a maintenu le système d évaluation, le temps que le dispositif de l InVS se mette en place. Au cours de ce trimestre, 6 fiches de déclaration ont été reçues à l OBRESA. 19

20 20 VI - ANNEXES

21 EVOLUTION Nombre de nouveaux séropositifs HIV en Auvergne déclaré du 01/06/1994 au 31/12/2002 Département du 01/06/94 au 01/01/ Cantal Haute-Loire Allier Puy-de-Dôme sans domicile fixe et étranger ne sait pas Total Age moyen 35,1 36,3 40,5 41,7 42,3 36,2 37,6 35,9 21

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