Ludovic LE GALL & Nathanaël BONIN. A l intention de Cédric Teyssié. IUP Paul Sabatier L3 STRI

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1 A l intention de Cédric Teyssié IUP Paul Sabatier L3 STRI

2 SOMMAIRE Introduction... 1 I- Rappels... 2 Rappel sur IP... 2 Rappel sur ATM... 3 II- LAN Emulation... 4 Composants... 4 Fonctionnement... 5 Vers LANE III- Classical IP... 7 IV- Next Hop Resolution Protocol (NHRP)... 9 V- Service MARS Fonctionnement VI- Multi-Protocol Over ATM (MPOA) Composants et fonctionnement VII- Les techniques de commutation IP Conclusion IUP Paul Sabatier L3 STRI

3 Introduction Durant ce Bureau d étude, il nous a été proposé d étudier les différentes technologies permettant de faire cohabiter les technologies IP (Internet Protocol) sur ATM (Asynchronous Transfer Mode). Ce qui est intéressant de se demander, c est pourquoi nous voulons faire ça? La raison est assez simple puisqu en fait nous voulons tirer profit des avantages de chaque protocole à savoir que pour IP, son point positif va être l adressage que nous connaissons bien, tandis que pour ATM se sera la qualité de service (QoS) qui nous intéressera. Mais comme toute adaptation de protocoles différents, il y a quelques problèmes. En effet, les protocoles qui nous intéressent dans notre étude, ont des caractéristiques différentes. Nous détaillerons ces problèmes plus en détails dans la suite de notre étude, mais il faut savoir que ATM est plus orienté connexion tandis que IP est plutôt orienté sans connexion, tandis que d un autre côté ATM est réputé pour sa bonne qualité de service tandis que IP est plutôt reconnu comme effectuant du «Best Effort» Le déroulement de notre étude sera le suivant ; tout d abord, nous allons commencer par faire des rappels sur les protocoles ATM et IP, ensuite nous verrons les différentes technologies permettant de faire coexister ces deux derniers à savoir : - LAN Emulation (LANE) - IP Classique - Next Hop Resolution Protocol (NHRP) - Multicast au-dessus d ATM (MARS) - Multi-Protocol Over ATM (MPOA) - Commutation IP Pour finir, nous conclurons sur les avantages et inconvénients de chacune des solutions. IUP Paul Sabatier L3 STRI 1

4 I- Rappels Rappel sur IP L Internet Protocol est un protocole de niveau 3 du modèle OSI (couche Network). C est le protocole par défaut sur Internet. Comme nous l avons dit dans l introduction, le protocole IP est orienté «sans connexion» c est-à-dire qu il n y a pas de circuits établis à l avance et va tenter d assurer au mieux l acheminement des datagrammes, c est pour cela que l on parle de «Best Effort Delivery». IP ne se préoccupe pas du contenu du datagramme, il regarde juste si l adresse correspond à la destination sinon il recherche un chemin pour l acheminer, c est pour cela qu il est possible que les paquets n arrivent pas dans l ordre car, ils pourront emprunter des chemins différents. Comme nous l avons dit également dans l introduction la partie la plus intéressante d IP va être son mode d adressage utilisé sur Internet. Ces adresses sont composées de 4 octets (32 bits) et divisées en 2 sous parties selon la classe A, B ou C. D un coté nous aurons donc la partie «Network» et de l autre la partie «Host». Si on prend l exemple d une adresse que nous connaissons, le résultat sera le suivant : Network Host On sait également que le protocole IP est considéré comme non-fiable car il n offre aucune garantie pour les datagrammes envoyés sur les points suivants : - corruption de données - ordre d arrivée des datagrammes - perte ou destruction de datagrammes - réémission des datagrammes en cas de non-réception Ce manque de garantie au niveau d IP est pour permettre au routeur moins de traitement et ainsi proposer une meilleure rapidité d acheminement. Pour assurer tout cela, il est utile de prendre un protocole de transport fiable qui assurera tous ces points négatifs, à savoir TCP (Transmission Control Protocol) IUP Paul Sabatier L3 STRI 2

5 Rappel sur ATM La technique ATM a été développé au début des années 1980 au CENT à Lannion. L accès à ce réseau est asynchrone, permettant ainsi d offrir un découplage temporel entre le réseau et l application, mais elle se base sur une couche de transport synchrone. Etant donné que ce support permet d offrir un large panel de débits, allant de quelques bits jusqu à plusieurs centaines de mégabits, nous pouvons effectuer tout type d applications tel que la vidéo, le transfert de données, de la voix, etc. L ATM est basé sur les concepts suivant : - Circuits virtuels : Connexion qui fait intervenir les commutateurs. - Paquets de taille fixe : ATM manipule des paquets de taille fixe que l on appelle des cellules. Le fait de créer des cellules va permettre la création de commutateurs beaucoup plus rapide permettant de simplifier le traitement. - Paquets de petite taille : Le choix de paquets de petite taille permet de garder un niveau d interactivité élevé. Un débat entre les opérateurs européens et américains a permis de fixer la taille du paquet ATM à 48 octets de données utiles et de 5 octets d en-tête, pour une taille totale fixe de 53 octets. - Multiplexage statistique : L utilisation de circuit virtuel permet de maximiser l utilisation d un lien partagé grâce à l attribution des slots non utilisés par certaines sources à d autres utilisateurs. - Intégration de services : En tant normal, le trafic de données, de la voix, du multimédia se fait sur des réseaux différents. ATM permet de transporter tout ces différents trafics. Comme nous l avons dit dans l introduction, ATM est orienté connexion (donc comporte une phase d établissement de connexion, une phase de transfert de données et une phase de libération de connexion). Chacune d entre elle est identifiée par un numéro (VPI/VCI). Toute cellule transportant des données porte l'identificateur de sa connexion. L établissement de la connexion permet d'allouer un VCI (Virtual Channel Identifier) et/ou un VPI (Virtual Path Identifier) ainsi que d'allouer les ressources nécessaires pour garantir le débit demandé. Le modèle ATM est de la forme suivante : Couche Physique : Standards qui existent déjà tel que la fibre optique et la paire torsadée. Couche ATM : Construction de la cellule ATM, multiplexage/démultiplexage et commutation des cellules. Couche AAL (ATM Adaptation Layer) : Adaptation du flux de données à la structure des cellules. On distingue une AAL par type de trafic IUP Paul Sabatier L3 STRI 3

6 Avant de commencer, nous parlerons tout au long du rapport de l IETF et de l ATM Forum. Il est donc bon de rappeler qui ils sont. L IETF est un groupe informel dont le but est de proposer des standards pour Internet. De son côté l ATM-Forum est un regroupement de société ayant pour objectif le déploiement de structures ATM. II- LAN Emulation Le LAN Emulation (LANE), dont la version 1.0 a été proposée en 1995 par l ATM-Forum, est la première solution de l intégration d IP sur ATM que nous verrons puisqu il permet à des réseaux locaux orientés non connexion de communiquer via un réseau de type ATM. Son principe réside dans un fonctionnement client-serveur en mettant en transparence la complexité de la couche ATM aux services supérieurs. LANE est un service situé au niveau de la couche liaison et est indépendant des protocoles de couches supérieures. Son interface usager-réseau détermine la manière de connexion entre les équipements Ethernet ou Token-ring avec les équipements ATM. Il apporte notamment deux solutions : - Alors qu ATM suit un système point-à point, les LAN diffusent sur un système de broadcast. Le LANE va donc copier le paquet à envoyer et les envoyés vers chaque membre du LAN émulé. - Un mécanisme de résolution d adresse afin que les protocoles LAN (utilisant les adresses MAC) et ATM (adresses ATM) coexistes. Composants LEC (LAN Emulation Client) Peut être une station de travail, un routeur, un commutateur présent dans une structure ATM et proposant une interface Ethernet ou Token-Ring. Le LEC gère les fonctions suivantes : - résolution d adresses via le protocole LE_ARP (LAN Emulation Address Resolution Protocol) - signalisation pour les VC de données directes entre clients - relaya de données - certaines fonctions de contrôles LES (LAN Emulation Server) Le LES va remplir les fonctions (unique par LAN émulé dans la version LANE 1.0) : - contrôle de coordination, d enregistrement et de résolution d adresses - serveur multicast (contient une table de correspondance d adresses MAC et ATM) BUS (Broadcast and Unknown Server) Le bus (obligatoire dans un LAN émulé) va intervenir dans le cas où, un LEC source fait un envoi sur une adresse MAC de broadcast ou multicast, ou dans le cas d une trame qui n a pas connu de résolution d adresse. IUP Paul Sabatier L3 STRI 4

7 Il va donc : - distribuer les trames de données associées à une adresse broadcast ou multicast. - distribuer les trames de données unicast n ayant pas obtenu une résolution d adresse) LECS (LAN Emulation Configuration Server) Optionnel dans la mise en place d un LANE, il permet d intégrer un LEC dans le LAN émulé qu il veut rejoindre notamment en fournissant le LES associé. Schéma 1 - LANE Fonctionnement Phase d initialisation et de configuration : Un LEC commence par récupérer son adresse ATM grâce au protocole ILMI (Interim Local Management Interface). Il localise ensuite son LECS et établi une connexion directe avec celui-ci qui lui fourmi alors les informations (adresse ATM du LES, le type du LAN émulé et la taille maximale des trames autorisée) qui permettront au LEC de se connecter au LAN émulé. Phase d enregistrement : Elle débute lorsque le LEC obtient l adresse du LES. Une connexion directe est alors créée entre ces deux entités, le LES attribuant alors un identifiant unique au LEC (LECID). IUP Paul Sabatier L3 STRI 5

8 LEC JOIN_REQUEST LEC LES JOIN_REQUEST : Le LEC fait alors une requête d enregistrement dans le LAN émulé en fournissant son adresse MAC et ATM JOIN_RESPONSE LE_ARP JOIN_RESPONSE : C est la réponse d acceptation du LES qui rajoute alors les LEC dans sa liste de distribution (circuit de distribution). Si le LEC est la première entité, le circuit est alors du BUS LE_ARP : Le LES fait une requête d obtention de l adresse ATM du BUS. Il crée alors une connexion de données vers celuici qui en retour, rajoute le LEC à sa table de diffusion et crée un canal de distribution multicast entre eux. Phase de transfert de donnée : lorsqu un LEC veut transférer des données, plusieurs cas sont possibles. - si la trame est de type «multicast» ou «broadcast», alors la trame est envoyée vers le bus qui va gérer sa distribution. - si la trame est de type «unicast», alors deux nouveaux cas se présentent : LEC connaît l adresse ATM du destinataire o S il existe un canal de distribution avec l entité cible, le LEC envoie la trame au-dessus de celui-ci. o En l absence de canal déjà établi, il utilise la signalisation Uni pour établir un canal LEC ne connaît pas l adresse ATM du destinataire o On passe par une phase de résolution d adresse où le LEC interroge le LES par l envoi d une requête LE_ARP o En parallèle, le LEC envoi la trame au BUS pour qu il la distribue tant qu il n existe pas de canal direct entre les deux communicants (le LEC peut vérifier la bonne réception par la procédure flush) o Lorsque le LEC obtient une réponse du LES, il crée une connexion directe avec le destinataire qu il exploitera pour les futurs transferts. IUP Paul Sabatier L3 STRI 6

9 Vers LANE 2.0 Très rapidement, cette solution imposa aussi ces limites aux yeux des constructeurs et utilisateurs. En effet, dans des structures importantes, le BUS est rapidement submergé. De plus, cette solution ne permet pas de profiter de la QoS, élément important d ATM. Ainsi une évolution vers une nouvelle version LANE 2.0 est mise en place amenant : - Une nouvelle interface permettant de rajouter des LES et BUS dans un LAN émulé et ainsi de partager les requêtes. Cependant, cette implantation nécessite une synchronisation des bases de données - De la même façon, l ajout de serveurs multicast permettant de spécifier des groupes multicast. - Un circuit (par une encapsulation donnant les informations nécessaires) peut être multiplexé. - La prise en compte du QoS III- Classical IP Cette solution se veut profiter au mieux de la QoS de ATM. De plus, il se veut de plus respecter le protocole TCP/IP et donc prend en compte, le découpage en sous-réseaux, la résolution d adresses IP en adresses de niveau 2, ainsi que l encapsulation des paquets IP dans une trame de niveau 2. Nous allons voir, comment Classical IP permet d y répondre lorsqu il est implanté avec ATM. Schéma 2 Classical IP IUP Paul Sabatier L3 STRI 7

10 Dans un réseau ATM, le LIS est un ensemble de nœuds (qui correspond à des stations de travail ou routeurs) partageant les mêmes propriétés permettant de l associer à un sous réseau. Chaque LIS fonctionne de manière indépendante. Les équipements ATM qui lui sont alors attachés communiquent directement. Des routeurs ATM sont associés à plusieurs LIS afin de pourvoir gérer les communications inter LIS. La résolution d adresses s effectue avec les protocoles ATMARP (dans l environnement SVC) et InATMARP (dans l environnement PVC) s appuyant respectivement sur les protocoles ARP et InARP d IPv4. Dans un environnement PVC, chaque équipement gère la résolution d adresses et la mise à jour de ses tables (réservé pour des structures comportant un nombre limité d équipements ATM). Dans l environnement SVC, on intègre dans chaque LIS un serveur ATMARP qui gèrera toutes les requêtes de résolution d adresses. Les clients du LIS seront alors configurés avec l adresse du serveur. Client ATMARP Client ATMARP InARP_REQUEST ARP_REQUEST Serveur ATMARP Serveur ATMARP InARP_REQUEST: Dès que le serveur détecte un établissement d un circuit avec un client il lance une requête InARP vers celui-ci InARP_REPLY : Le client lui fournis alors son adresse IP. Le serveur met alors sa table à jour. ARP_REQUEST : Est envoyé lorsque qu un client veut communiquer avec un autre client. ARP_REPLY : Le serveur répond en indiquant l adresse ATM du destinataire. Si celle-ci ne figure pas dans sa table, il enverra un ATM_NARK. L encapsulation, dans le cas de l IP over ATM, est de type LLC/SNAP. Les protocoles sont alors multiplexés au niveau de LLC par l ajout d un en-tête LLC/SNAP et sont ainsi transporter dans un seul circuit. IUP Paul Sabatier L3 STRI 8

11 IV- Next Hop Resolution Protocol (NHRP) Le protocole NHRP a été développé essentiellement pour pâlir à la limite de Classical IP qui ne permet pas de créer de raccourci entre deux entités appartenant à des LIS différents. Ainsi apparaît la notion de réseau NBMA Logique (Logical Non-Broadcast Multiple-Access Network) qui représente un ensemble de nœuds pouvant communiquer de manière directe. Nous pouvons définir notre réseau ATM comme un réseau NBMA ainsi nous obtenons le schéma décrit ci-dessous. De manière similaire à Classical IP, le NHRP possède un serveur NHS qui contient une table de correspondance entre adresse IP et adresse ATM des nœuds. Afin d utiliser NHRP, un client NHC est configuré avec l adresse NHS et doit être connu de celui-ci. C est le rôle que rempli la phase d enregistrement : NHC NHRP Registration Request NHRP Registration Reply NHS NHRP Registration Request : Le client fournit son adresse IP et ATM au serveur NHS NHRP Registration Reply : Le serveur lui répond (succès ou échec). Dans le cas d un succès, il rajoute le client dans sa table. La phase de transfert est décrite comme suit : Lorsqu un client souhaite émettre, il suit la procédure de routage en déterminant le prochain saut. Dès lors, deux cas sont possibles : - Soit il connaît l adresse ATM correspondant du destinataire (disponible en cache), il envoie donc l information. - Soit il fait une requête de résolution d adresses donnant l IP du destinataire, ainsi que sont adresse IP et ATM pour la mise à jour des tables. Le client peut aussi préciser qu il souhaite une réponse officielle, c est-à-dire une réponse provenant du NHS en charge du destinataire. En attendant la réponse de résolution d adresses, le paquet peut être soit jeté, soit mis en attente d une réponse d un raccourci, soit envoyer sur le chemin routé. De son côté, un NHS recevant une requête regarde dans sa table, s il est associé au destinataire. Si c est le cas, il renvoie une réponse officielle, sinon il transmet la requête vers le prochain NHS. Lorsque le NHS correspondant est trouvé, il répond via le chemin inverse afin de mettre à jour les tables (permettant ainsi des réponses non-officielles lors d une prochaine requête). Lorsque la réponse arrive à l émetteur, il est alors susceptible de créer une connexion directe avec le destinataire. IUP Paul Sabatier L3 STRI 9

12 Schéma 3 NHRP On notera cependant que NHRP ne permet des raccourcis que dans un même réseau ATM. Dans le cas où l on cherche un équipement appartenant à au autre réseau, la résolution d adresses donnera l adresse du routeur de bordure. L encapsulation est là aussi de type LLC/SNAP. V- Service MARS Il faut d abord relever que «Classical IP» ne prévoit pas le multicast. En effet, il est impossible d identifier un nœud comme membre d un groupe multicast. C est dans le but d offrir un service multicast sur ATM que MARS a été développé. Notons que ce service a été développé dans la suite de Classical IP et donc s appuie sur une structure similaire. La résolution d adresses est gérée par le serveur MARS qui est en fait une base de données centralisée. Il stock toutes les adresses multicast définissant un groupe de nœuds. Il peut traiter aussi bien les circuits point-à-point que les circuits point-à-multipoints dont il est la racine. De son côté un client MARS (station de travail ) doit être enregistré comme membre d une grappe pour utiliser le service et est enregistré avec l adresse ATM de son serveur MARS. Il entretient de plus un circuit point-à-point avec le serveur MARS ainsi qu une table des groupes multicast dont il a déjà obtenu une résolution. Le MCS (Multicast Cluster Server) est optionnel et joue le rôle de relais de niveau 2. IUP Paul Sabatier L3 STRI 10

13 MARS propose deux techniques de multicast : - Maillage de circuits : dans cette solution, l émetteur demande une résolution afin d obtenir l adresse multicast. Il crée alors un circuit point-à-multipoints vers le groupe. - Serveurs de distribution multicast (MCS) : un serveur MCS va prendre en charge les taches des clients d un groupe. Ainsi un client émetteur devra créer un circuit avec le serveur responsable du groupe destinataire. C est ce dernier qui s occupera de créer un circuit point-à-multipoint vers les membres du groupe. C est le rôle d un administrateur de choisir la technique à exploiter en sachant que le maillage en circuits est meilleur d un point de vue acheminement n ayant pas de point de congestion que peuvent être un MCS (meilleur débit, meilleur temps de réponse). D un point de vue ressources, les MCS offrent le fait d établir seulement deux circuits. De plus, cette solution amoindrie la charge de signalisation puisque pour l inscription, une seule signalisation est nécessaire avec le MSC. Fonctionnement Un client voulant utiliser le service MARS doit dans un premier temps s enregistrer auprès de son serveur via une requête MARS_JOIN. Celui-ci lui fournit un identifiant CMI permettant notamment au client de savoir s il est l émetteur du paquet reçu. Il pourra par la suite faire des requêtes pour rejoindre un groupe ou le quitter. Toute mise à jour est traitée par le serveur MARS. Schéma 4 MARS IUP Paul Sabatier L3 STRI 11

14 Le transfert est comme nous l avons vu dans les solutions précédentes, accompagné de la résolution d adresses. Client MARS Serveur MARS MARS_REQUEST MARS_REPLY MARS_REQUEST : Lorsqu un client (membre d une grappe multicast) veut émettre, il fait une requête de résolution vers son serveur. MARS_REPLY : Le serveur renvoie la liste des adresses ATM du groupe multicast ainsi que celle des membres de la grappe. Un circuit point-à-multipoint est alors généré entre l émetteur et les membres de la liste. Dans le cas où un groupe est géré par un MCS, l émetteur recevra alors l adresse de celui-ci comme destinataire. De manière similaire aux autres protocoles, l encapsulation est de type LLC/SNMP. VI- Multi-Protocol Over ATM (MPOA) MPOA intègre LANE et NHRP afin de transférer de manière efficace les données unicast entre les sous-réseaux. Le but est de réaliser des connexions directes entre des entités de sous réseaux distincts sans passer par des routeurs intermédiaires. MPOA reprend donc l architecture LANE basée sur le fonctionnement client/serveur. Composants et fonctionnement MPC (client MPOA) : sa principale fonction est de créer des raccourcis avec des MPC appartenant à différents LAN émulé (sans passer par des routeurs intermédiaires), assisté par Forwarding Engine, services de la couche «Réseau» permettant de suivre un paquet sur une connexion directe. Afin de créer ces raccourcis, il interroge le serveur MPOA (MPS) de manière similaire au NHRP. MPS (serveur MPOA) : comme nous l avons dit précédemment, il va fournir les informations de suivi des paquets. Il intègre un serveur NHS pour répondre aux requêtes d un MPC associé. Les MPS et MPC nécessitent une phase de configuration qui passe par l interrogation du LECS. Par la suite, les composants MPOA se découvrent de manière dynamique en IUP Paul Sabatier L3 STRI 12

15 s appuyant que des extensions du protocole LE_ARP. Lorsque l émetteur fait une requête de résolution d adresses, il interroge son MPS (MPOA Resolution Request). Si le destinataire est associé au MPS, alors ce dernier fournit l adresse ATM à l émetteur. Sinon il interroge le NHS après avoir traduit la requête MPOA en une requête NHRP, qui va suivre le processus vu dans le chapitre correspondant. Lorsque le client reçoit la résolution, il peut alors créer une connexion directe formant ainsi un raccourci exploitable. Les trames passeront alors par ce raccourci à la place du chemin routé. Les trames MPOA sont encapsulées sous la forme LLC/SNAP. Schéma5-MPOA VII- Les techniques de commutation IP La commutation IP proposé par les constructeurs, s appuie sur des équipements jouant à la fois le rôle de commutateur et de routeur (par l insertion du principe de label) afin de profiter à la fois de la flexibilité d IP et de la rapidité de commutation, autrement dit d acheminer des paquets IP à la vitesse de la commutation. Ces technologies visent essentiellement les opérateurs, les FAI ou les entreprises multinationales. La création d une étiquette peut être engendrée par deux cas : - Dans le premier, l analyse du trafic permet de définir si on est en présence d un flux important et dans ce cas de créer un circuit virtuel sur lequel il sera commuté au lieu de passer par le chemin routé classique (exemple : IP Switching). - Dans le second cas, les informations de contrôle sont traitées de manière distincte (exemple : Tag Switching ou MPLS) IUP Paul Sabatier L3 STRI 13

16 L IP Switching permet d intégrer un routage IP sur un commutateur ATM. Cette technique est plus orientée flux. Au final le commutateur peut commuter des flux de paquets au niveau 2 au lieu de le faire au niveau 3. Tant qu aucun flux n est détecté, la commutation suit la procédure de routage classique. Le commutateur est donc capable de fonctionner dans les 2 modes. La différence réside dans le fait qu en mode flux, la commutation se produit dès la lecture de l adresse de destination. Il offre ainsi une capacité de traitement conséquent avec un temps de latence faible (s appuyant sur les performances de la commutation de cellules ATM) Cette technique affiche des limites lorsque le réseau devient conséquent puisque le nombre de flux augmente proportionnellement. Le Tag Switching est quant à lui une bonne solution pour les grands réseaux. Son principe réside à remplacer les adresses de niveau 3 par un tag. Le positionnement de tag sera générer par les routeurs : TER (TAG Edge Routeur) sont les routeurs de bordures. Ils doivent ajouter un tag aux paquets entrants et les retirer sur les paquets sortants TSR (TAG Switch Routeur) sont les routeurs du cœur du réseau. Ils doivent pouvoir commuter les paquets en s appuyant sur les tags qu ils possèdent en s appuyant sur une table. Le tag entrant est alors remplacé par le tag de sortie. Les principaux avantages de cette technique sont qu elle peut gérer aussi bien l unicast que le broadcast ou multicast. De plus, dans le cadre ATM, la mise en place est d autant simplifier que les principes de commutation sont les mêmes. Le tag est alors transporté par l en-tête de chaque cellule. Schéma6-Tag Switching Le MPLS (Multiprotocol Label Switching) est simplement la solution apportée par L IETF, pour pâlir à l aspect propriétaire d IP Switching et Tag Switching. Le principe s appuie essentiellement sur le Tag Switching en reprenant l utilisation de label. IUP Paul Sabatier L3 STRI 14

17 Conclusion L omniprésence d IP et d ATM ont conduit à proposer des solutions pour que les protocoles fonctionnent simultanément. Dans ce but, plusieurs solutions ont été apportées, souvent développées en parallèle, par L IETF, l ATM Forum ainsi que des industriels. L IETF considère ATM comme une technologie de niveau 2 et empile IP au dessus de celuici par le modèle Classical IP. Le problème alors rencontré, fut l intervention de routeur pour communiquer entre des sous réseaux. Afin de pâlir à cette limitation, L IETF développa le NHRP. De son côté, l ATM Forum a proposé le LANE dans ses versions 1.0 et 2.0, où ils font interopérer les réseaux classiques avec ATM, faisant alors abstraction du protocole de la couche réseau. Dans le but d améliorer encore le processus, ils proposèrent MPOA qui fusionne LANE et NHRP. Les industriels quant à eux, ont développé des solutions propriétaires avec IP Switching ou Tag Switching. Afin d unifier celle-ci, l IETF développe le standard MPLS. Les solutions actuellement proposées pour implanter IP au-dessus d ATM, proposent chacune ses arguments. Le choix de l un ou l autre de ses protocoles, réside essentiellement par la structure de réseau que l on souhaite développer. IUP Paul Sabatier L3 STRI 15

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