N o t e d i n f o r m a t i o n

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1 NI 5/7 - Octobre 27 N o t e d i n f o r m a t i o n Les filles et les garçons dans l Académie de Rouen Dans notre société, des inégalités persistent entre les hommes et les femmes en particulier dans le domaine professionnel, malgré des évolutions remarquables depuis une cinquantaine d années. Les facteurs environnementaux, socio-économiques, culturels influencent ces inégalités aussi bien dans le domaine de l orientation, de la formation que du travail (recrutement, conditions de travail, déroulement de carrière, promotion et rémunération). Cette situation d inégalité est présente dans le système éducatif : bien que les filles obtiennent globalement de meilleurs résultats aux examens que les garçons, leur choix d orientation s exerce sur un éventail plus réduit de formations et leur insertion professionnelle est plus difficile. Dans l Académie de Rouen, depuis la rentrée 26, des actions pour l'égalité des chances entre les filles et les garçons sont menées par le Service Académique d Information et d Orientation (SAIO). Cette note d information est un état des lieux de la répartition des élèves par sexe dans l Académie selon les types d établissement, les formations, les niveaux de diplômes, les réussites aux examens, l insertion professionnelle Service des Prévisions Statistiques et d Études Rectorales

2 Note d information 1/6 5/7 - Avril Octobre 2627 COLLÈGE Les garçons majoritaires jusqu en 4 ème Effectifs d'élèves au collège à la rentrée ème 5ème 4ème générale 3ème générale De la 6 ème à la 4 ème, les garçons sont plus nombreux que les filles. C est seulement à partir de la 3 ème que les filles deviennent majoritaires. Cette situation s explique par des taux de redoublement plus élevés chez les garçons jusqu en 4 ème. De la 6 ème à la 4 ème, les garçons redoublent plus souvent que les filles et restent ainsi plus longtemps au collège. 8,3 des garçons qui étaient en 6 ème durant l année scolaire ont redoublé contre 6,1 des filles. En 5 ème, ils sont 4,2 à avoir redoublé contre 2,9 des filles. En 4 ème c est le même constat, 6, des garçons ont redoublé contre 5,2 des filles. Le basculement s opère en 3 ème où les filles redoublent plus que les garçons. 7,6 des filles qui étaient en 3 ème durant l année scolaire ont redoublé et 6,6 des garçons. Age moyen des élèves de 3 ème en collège public, rentrée 26 Rouen National 3ème générale 14,3 14,4 14,3 14,4 3ème d'insertion 15,2 15,1 15,2 15,1 3ème SEGPA 15,1 15, 15,1 15,1 Quel que soit le type de 3 ème, il n y a pas de différence significative entre l âge et le sexe des élèves dans l Académie comme au niveau national. Les garçons en plus grande difficulté scolaire que les filles au collège A la rentrée 26, en 6 ème, 12,6 des garçons ont redoublé au moins une fois (12 ans et plus) et seulement 9,1 des filles. A la fin du collège, c està-dire en 3 ème, 19,3 des garçons ont redoublé au moins une fois (15 ans et plus) et 16,7 des filles. Les garçons sont aussi majoritaires dans les enseignements spécifiques : 62,4 des effectifs en 3 ème d insertion sont des garçons, en SEGPA (hors CAP), ils représentent 59,2 de l effectif et en EREA (hors CAP), ils représentent 65,7 de l effectif. En 3 ème de découverte professionnelle 6 heures, le constat est le même, plus de deux élèves sur trois sont des garçons. Des taux de réussite au Diplôme National du Brevet (DNB) meilleurs chez les filles Le brevet des collèges se nomme maintenant Diplôme National du Brevet. Il est jugé sur l agrégation des notes obtenues en 3 ème en contrôle continu et des notes obtenues à l examen terminal. Depuis la session 26, des mentions sont décernées au DNB. A la session 26, 78,6 des élèves qui ont passé le brevet en série collège et sous statut scolaire l ont obtenu. Plus précisément, 82,7 des filles ont obtenu le brevet et 74,1 des garçons. L écart entre moyenne continue et moyenne ponctuelle (moyenne des notes obtenues à l examen terminal) est le même selon le sexe. En 26, les garçons ont 2,91 points de différence entre moyenne continue et moyenne ponctuelle et les filles 2,95 points. Les mentions au DNB Parmi les élèves qui ont obtenu leur brevet en série collège et sous statut scolaire, 44,9 ont obtenu une mention. 48,2 des filles ont obtenu une mention et seulement 4,9 des garçons. Quelle que soit la mention, Assez Bien, Bien ou Très Bien, la proportion de filles est plus élevée que les garçons Moyenne au contrôle continu Moyenne au contrôle ponctuel Moyenne générale 9,61 12,56 11,44 8,85 11,77 1,66 Total 9,25 12,18 11,7 Source : Rectorat SPréSER OCEAN IA Mentions obtenues au DNB session 26 Très Bien Bien Assez Bien Passable Source : Rectorat SPréSER OCEAN IA 2 Rectorat de Rouen SPréSER

3 Note d information 5/7 - Octobre 27 LYCÉE GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE Les filles majoritaires, surtout en filière générale Effectifs d'élèves en lycée général et technologique Rentrée 26 Seconde générale et technologique Première générale Source : Rectorat SPréSER BEA Première technologique (yc BT) Terminale générale Terminale technologique (yc BT) Les filles sont plus nombreuses que les garçons dans les lycées généraux et technologiques ( filles contre garçons, soit 24,8 de filles en plus). En seconde générale et technologique, les filles représentent 55,6 de l effectif. Les proportions sont semblables en première (54,8) et en terminale (56,1). L écart se creuse lorsque l on différencie les filières. En effet, les filles sont sur représentées dans les filières générales. En première générale, 57,4 des effectifs sont des filles et en terminale, 58,4. Dans les filières technologiques, la parité est davantage respectée bien que les filles restent majoritaires : en première technologique 5,5 des effectifs sont des filles et en terminale, 52,7. Redoublement et réorientation En fin de seconde A la rentrée 26, 8,6 des filles et 79,7 des garçons qui étaient en seconde générale et technologique l année précédente sont passés en première générale ou technologique. Plus précisément, 56,2 des filles et 5, des garçons ont accédé à une première générale et 24,3 des filles et 29,7 des garçons à une première technologique. Les garçons redoublent plus leur seconde que les filles (16,6 contre 16,). Le pourcentage d élèves qui ont choisi une réorientation est similaire selon le sexe : 3,5 des filles se sont réorientées et 3,6 des garçons, et essentiellement vers une seconde professionnelle. Les élèves qui ont redoublé deux fois leur seconde générale et technologique (cohorte 23) ont un taux de passage en première générale ou technologique approximativement le même selon le sexe, il en est de même pour les autres orientations (CAP, BEP ). En fin de première 91,4 des filles de première générale ou technologique passent en terminale contre 87,3 des garçons. La réorientation est beaucoup moins fréquente à ce niveau d études. Seul,5 des filles se sont réorientées et,8 des garçons. Le redoublement aussi est moins fréquent : 8,1 des filles ont redoublé et 11,9 des garçons. Cette situation est en lien avec le fait que le passage de la première à la terminale est de l initiative de l élève et de ses parents et non du conseil de classe comme en fin de seconde générale et technologique. Que ce soit de la seconde à la première ou de la première à la terminale, les filles ont un taux de passage en classe supérieure meilleur que les garçons. Des choix d enseignements de détermination en seconde différents selon le sexe Les élèves de seconde générale et technologique doivent choisir au moins deux enseignements de détermination parmi une quarantaine de possibilités. Ces deux enseignements obligatoires ont le même poids et s ajoutent au tronc commun qui comporte déjà une première langue vivante. Le choix de ces enseignements peut avoir une incidence sur le choix de la première. Les filles et les garçons choisissent majoritairement une deuxième langue vivante et les Sciences Economiques et Sociales (SES). Le choix d une deuxième langue en seconde générale et technologique est un choix «judicieux» car en première, cette deuxième langue est obligatoire et fait partie des épreuves obligatoires du baccalauréat. Moins de 1 des garçons optent pour un enseignement de détermination dans le domaine paramédical (biologie de laboratoire et paramédicale ou sciences médico-sociales) contre 4,4 des filles. Le domaine paramédicale est ainsi choisie à 87,9 par des filles. A l inverse, le domaine des sciences de l ingénieur et des mathématiques est représenté à 84,5 par des garçons. Ils sont 13,3 à choisir ce domaine contre seulement 1,9 des filles. Rectorat de Rouen SPréSER 3

4 Note d information 5/7 - Octobre 27 Enseignements de détermination en seconde rentrée 26, en *Arts plastiques, danse, théâtre, histoire des arts, cinéma-audiovisuel, design Source : Rectorat SPréSER BEA Ecart fillesgarçons Sciences Economiques et Sociales 24,1 18,2 5,9 Langues Vivantes 2 47,1 42,8 4,3 Paramédical 4,4,8 3,7 Langues Vivantes 3 6,1 3, 3,1 Arts* 3,1 1,1 2, Langues anciennes 2,9 2,1,7 EPS,1,4 -,3 Informatique 4,5 7,2-2,7 Physique, chimie 5,7 11, -5,3 Sciences de l'ingénieur, mathématiques 1,9 13,3-11,4 Les filles sont sur-représentées dans les enseignements : du paramédical, de l art, d une troisième langue vivante, dans les langues anciennes et les sciences économiques et sociales (respectivement : 87,9 ; 77,7 ; 71,8 ; 62,6 et 62,3). Les garçons sont sur-représentés dans le domaine des sciences, plus particulièrement, pour les sciences de l ingénieur et les mathématiques, le sport et la physique/chimie (respectivement : 84,5, 8,3 et 6,6). Des répartitions par séries différentes en première selon le sexe Répartition par sexe en première générale et technologique 1ère ES 1ère L 1ère S 1ère SMS 1ère STG 1ère STI 1ère STL Autres 1ères* Les trois principales filières vers lesquelles les jeunes se dirigent en première sont les sciences, les sciences Economique et Sociale (ES) et les Sciences et Technologies de la Gestion (STG). Les garçons sont répartis majoritairement en filière scientifique (37,7), les filles aussi mais dans des proportions moindres (26,1). Dans les séries générales, les filles se répartissent plus équitablement que les garçons : 26,1 en S, 23,1 en ES et 16,3 en L contre chez les garçons : 37,7 en S, 16, en ES et seulement 5,3 en L. * 1 ère d adaptation, 1 ère hôtellerie, 1 ère BT, 1 ère Technique Musique et Danse Part des filles et des garçons selon la série de première générale et technologique ère ES 1ère L 1ère S 1ère SMS 1ère STG 1ère STI 1ère STL Autres 1ères* Les filles sont sur-représentées en L (78,9). Cet écart est encore plus important dans la filière paramédicale (Sciences Médico- Sociales : SMS) où 92,2 des effectifs sont des filles. A l inverse, les garçons sont sur-représentés en Sciences et Technologies Industrielles (STI), ils représentent 93,2 de l effectif. La parité n est une réalité qu en Sciences et Technologies de Laboratoire (STL) où 49, des effectifs sont des garçons et 51, des filles. * 1 ère d adaptation, 1 ère hôtellerie, 1 ère BT, 1 ère Technique Musique et Danse 4 Rectorat de Rouen SPréSER

5 Note d information 5/7 - Octobre 27 Choix d enseignement de spécialité en terminale générale En terminale générale, les élèves doivent choisir un enseignement de spécialité qui sera présenté au baccalauréat au même titre que les épreuves obligatoires. Les filles et les garçons ne font pas toujours les mêmes choix d enseignement de spécialité, surtout en S. Terminale L En L, les filles et les garçons s orientent proportionnellement vers les mêmes spécialités. 2 1 Langues vivantes Langues anciennes Arts Mathématiques Source : Rectorat SPréSER BEA Terminale ES Langues vivantes Sc. Éco et sociales Mathématiques En ES, les choix diffèrent sauf pour la spécialité mathématiques qui attire autant les filles que les garçons. Alors que les filles choisissent dans les mêmes proportions les spécialités sciences économiques et langues vivantes, les garçons eux choisissent à 45,5 la spécialité sciences économiques et ils sont seulement 25,5 en langues vivantes. Source : Rectorat SPréSER BEA Terminale S SVT Physique/chimie Mathématiques En S, les filles choisissent majoritairement la spécialité Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) (5,2 ) alors que les garçons préfèrent la spécialité physique/chimie (4,1). Seules 17,1 des filles choisissent la spécialité mathématiques contre 25,2 des garçons. Source : Rectorat SPréSER BEA Taux de réussite au baccalauréat général et technologique Résultat au baccalauréat général et technologique dans l Académie de Rouen, session 26, hors Agriculture Présents Admis Taux de réussite Ecart fillesgarçons BAC S ,6 88,4 2,3 BAC ES ,7 77,3 3,4 BAC L ,1 84, -1,9 Total bac général ,6 85, -,4 BAC STI ,7 69,2 9,5 BAC STL ,9 62,4 1,5 BAC STT ,6 67,9 5,7 BAC SMS ,6 72,7,9 BAC HOT ,8 8,6-14,8 Total bac technologique ,1 68,4 4,7 Rectorat de Rouen SPréSER 5

6 Note d information 5/7 - Octobre Taux de réussite aux baccalauréats session 26 Bac ES Bac L Bac S Bac SMS Bac STI Bac STL Bac STT Bacs généraux Evolution sur 1 ans Bacs technologiques L analyse du taux de réussite aux baccalauréats sur 1 ans montre que l écart entre filles et garçons se maintient. Sur 1 ans, les taux de réussite aux baccalauréats ont évolué mais les différences entre filles et garçons restent constantes. Sauf à la session 24, au baccalauréat technologique où les garçons ont obtenu un meilleur taux de réussite que les filles. Pour les baccalauréats S et ES, l écart par sexe varie au maximum de 4. Le baccalauréat L diffère légèrement. En effet, aux sessions 24 et 26, les garçons ont eu un taux de réussite plus élevé que les filles. L écart entre sexe a varié au maximum de 9. Sur 1 ans, les filles ont toujours eu de meilleurs résultats que les garçons dans les séries S, ES et STT. Les autres séries ont des effectifs faibles dans l un des deux sexes ce qui génère des variations importantes. Par exemple, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons en SMS sauf à la session 21. Cet écart s explique par le faible nombre de garçons en SMS. En 21, ils n étaient que 17 à se présenter au baccalauréat et tous à réussir. Sur 1 ans le taux de réussite a varié au maximum de 46,2 points alors que pour les filles, seulement de 15,3 points. Les mentions au baccalauréat 35,7 des élèves qui ont obtenu un baccalauréat général ou technologique à la session 26 ont eu une mention (Assez Bien, Bien ou Très Bien). Les garçons toutes séries confondues ont obtenu plus de mentions que les filles (37,7 contre 34,2 pour les filles). Plus précisément, 46,1 des garçons admis au baccalauréat général ont eu une mention et 42,4 des filles. Au baccalauréat technologique, les garçons sont 24,1 à avoir obtenu une mention et les filles sont seulement 18,7. ZOOM TECHNIQUE : L EFFET DE STRUCTURE Exemple de la mention bien au baccalauréat général par sexe et par série 6 Rectorat de Rouen SPréSER Académie de Rouen Mention aux baccalauréats en session 26 Mention TB Mention B Mention AB Sans mention Total BAC ES 1,5,9 7,8 6,1 2,2 21,1 7,5 71,9 1, 1, BAC L 2,3 2,2 9,1 8,6 22,1 22,2 66,6 67, 1, 1, BAC S 1,4 6,7 18,5 15,7 32,1 32,3 39,1 45,4 1, 1, Bac general 5, 4,8 12,1 12,6 25,2 28,7 57,6 53,9 1, 1, BAC STI 2,9 1, 4,3 5,7 24,3 24,4 68,6 69, 1, 1, BAC STL,8, 8,9 8,3 17,7 22,2 72,6 69,4 1, 1, BAC STT,2, 2,5,9 15, 13,1 82,3 86, 1, 1, BAC SMS,, 2,6, 16, 37,5 81,3 62,5 1, 1, BAC HOT,, 4, 6,9 4, 17,2 92, 75,9 1, 1, Bac technologique,3,5 2,9 3,9 15,5 19,7 81,3 75,9 1, 1, Total 3,4 3,2 9, 9,3 21,8 25,2 65,8 62,3 1, 1, A la session 26, les garçons ont obtenu un taux de réussite au baccalauréat général meilleur que les filles (+,4) alors qu au baccalauréat technologique, ce sont les filles qui ont eu un taux de réussite plus élevé (+4,7). Au niveau national, les taux de réussite au baccalauréat général et technologique sont meilleurs que dans l Académie de Rouen. Mais l écart entre filles et garçons est approximativement le même sauf pour la série L et Hôtellerie (dont le faible effectif génère des variations importantes). En effet, dans l Académie de Rouen les garçons ont mieux réussi leur bac L que les filles. Il en a été de même pour la session 24. En Hôtellerie pour la session 26 les filles ont eu un taux de réussite très faible (65,8 contre 83,8 pour la France) alors que celui des garçons est stable par rapport à la France (8,6 pour Rouen et au niveau national, 81,4). A noter que les effectifs dans cette série sont faibles, seulement 74 élèves se sont présentés. Taux de réussite au baccalauréat général et technologique depuis Bac général Bac technologique Bac général Bac technologique Mention B Total mention B BAC ES ,8 6,1 BAC L ,1 8,6 BAC S ,5 15,7 Bac général ,1 12,6 Le baccalauréat général se décline en trois séries (ES, L et S). Quelle que soit la série, le taux d obtention de la mention bien des filles est supérieur à celui des garçons. Or, c est le contraire lorsque l on regarde, le taux d obtention de la mention bien au niveau du baccalauréat général. Ce sont les garçons qui ont un taux plus élevé que les filles (12,6 contre 12,1). C est dû à un effet de structure. Ce paradoxe s explique par le fait que 66,2 des garçons admis au baccalauréat général proviennent de série S où le pourcentage de mention bien est élevé (15,7) alors que les filles ne sont que 37,7 pour un taux de 18,5. Ainsi, le poids des garçons l emporte sur celui des filles. En effet, en S, les garçons sont 334 a avoir obtenu une mention bien et les filles seulement 313.

7 Note Note d information 5/7 1/6 - Octobre - Avril lycée professionnel Les garçons majoritaires en formation professionnelle Les garçons étant minoritaires en lycée général et technologique, on les retrouve plus dans l enseignement professionnel. Ils représentent 53,7 des effectifs, tous niveaux confondus. Les filles sont majoritaires en BEP 1 an et en CAP 2 ans. Il faut noter que l Académie de Rouen ne propose en BEP 1 an que des formations du secteur des services (qui attirent majoritairement les filles). Les formations du CAP en 2 ans sont mieux réparties par secteur d activité : 23 formations sont proposées dans le secteur de la production et 19 dans le secteur des services. Mais en CAP 2 ans, les formations dites «féminisées» ont un poids plus «lourd». En effet, en cumulant les deux années de CAP, quatre formations regroupent plus de 1 filles (CAP coiffure, CAP employé commerce multispécialités, CAP esthétique cosmétique et CAP petite enfance) alors qu une seule pour les garçons (CAP serrurier métallier). Effectifs à la rentrée 26 dans les lycées professionnels publics et privés sous contrats Ecart - 9 Répartition par formation BEP 1 an 55 21,5,2,4 BEP 2 ans ,4 65,7-5,3 CAP 1 an 26 37,2,3 -,1 CAP 2 ans ,4 7,2 4,2 Bac Pro 1 an 7 1,1,1, Bac Pro 2 ans , 25,3 1,7 Bac Pro 3 ans ,4 1,2 -,8 Total BEP 1an BEP 2ans CAP 1an CAP 2ans Bac Pro 1an Bac Pro 2ans Bac Pro 3ans A noter que les effectifs en BEP 1 an, CAP 1 an, Bac Pro 1 an et 3 ans sont assez faibles. Effectifs par sexe et par secteur d'activité rentrée 26 Spécialités de la production Spécialités des services Les filles et les garçons choisissent des secteurs d activités différents. En effet, le secteur des services est représenté à 75, par des filles alors que le secteur de la production par seulement 11, des filles. Rectorat de Rouen SPréSER 7

8 Note d information 5/7 - Octobre 27 Répartition dans les différents domaines de spécialité par secteur et par sexe Secteur de la production FILLES GARCONS TRANSFORMATIONS 18,7 SPEC.PLURI-TECHNO DE LA PRODUCTION,6 AGRICULTURE, PECHE, FORET 11, GENIE CIVIL, CONSTRUCTION, BOIS 1,9 TRANSFORMATIONS 1,4 SPEC.PLURI-TECHNO DE LA PRODUCTION 2,6 AGRICULTURE, PECHE, FORET 1,4 GENIE CIVIL, CONSTRUCTION, BOIS 13,3 MATERIAUX SOUPLES,3 MECANIQUE, ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 16,9 MATERIAUX SOUPLES 41,9 MECANIQUE, ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 72, Secteur des services FILLES GARCONS SERVICES AUX PERSONNES 24,5 COMMUNICATION ET INFORMATION 31,1 SERVICES A LA COLLECTIVITE 3,7 SERVICES AUX PERSONNES 18,2 COMMUNICATION ET INFORMATION 11,7 SERVICES A LA COLLECTIVITE 6,5 ECHANGES ET GESTION 37,8 ECHANGES ET GESTION 66,4 Par secteur d activité, la répartition des filles et des garçons selon le domaine de spécialité est différente. Dans le secteur de la production, les filles sont plus nombreuses dans le domaine des matériaux souples (entretien textile, tapisserie d aménagement, couture, prêt à porter) (41,9) alors que les garçons sont plus nombreux dans le domaine de la mécanique, l électricité et/ou l électronique (72,). Dans le secteur des services, les filles et les garçons sont plus nombreux dans le domaine des échanges et de la gestion (deux garçons sur trois et une fille sur trois) et moins dans le domaine des services à la collectivité. 8 Rectorat de Rouen SPréSER

9 Note d information 5/7 - Octobre 27 Des formations majoritaires en genre Sur 36 groupes de spécialités proposés en lycée professionnel, 23 comptent plus de garçons que de filles. Les groupes les plus représentées par sexe : Pourcentage de filles par groupes de spécialité COIFFURE, ESTHETIQUE & AUTRES SOINS 97,4 SPEC.PLURITECHNO MATERIAUX SOUPLES 96,9 TRAVAIL SOCIAL 96,6 HABILLEMENT 93,5 SPEC.PLURIV.SANITAIRES & SOCIALES 92,6 SECRETARIAT, BUREAUTIQUE 91,8 NETTOYAGE, ASSAINIS., PROTECT.ENVIRONMT 85,5 TECHNIQUES DE L'IMAGE, DU SON, SPECTACLE 73,9 COMPTABILITE, GESTION 7, COMMERCE, VENTE 65,7 Pourcentage de garçons par groupes de spécialité BATIMENT : CONSTRUCTION & COUVERTURE 1, PAPIER, CARTON 1, TECHNO DE COMMANDES DES TRANSFO.INDUST 1, ENERGIE, GENIE CLIMATIQUE 99,4 STRUCTURES METALLIQUES 98,3 ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 97,7 MOTEURS ET MECANIQUE AUTO 97,4 SPEC.PLURITECHNO MECANIQ-ELECTRICITE 97,1 TECHNO.INDUSTRIELLES FONDAMENTALES 95,5 MINES & CARRIERES, GENIE CIVIL, TOPOGR. 95,4 Les groupes de spécialité «Accueil, hôtellerie, tourisme» et «Journalisme et communication» regroupent les filles et les garçons dans les mêmes proportions (plus ou moins 3). Quatre groupes de spécialités à eux seuls regroupent 71,6 des filles («secrétariat, bureautique», «commerce, vente», «comptabilité, gestion» et «spécialité plurivalente sanitaires et sociales»). Les garçons se repartissent davantage dans les groupes puisque les quatre principaux groupes de spécialité ne concentrent que 49,5 des garçons («électricité, électronique», «spécialité pluritechnologique mécanique électricité», «mécanique générale et de précision, usinage» et «commerce, vente»). Résultats aux examens Session 26, Académie de Rouen, candidats sous statut scolaire, hors agriculture Présents Admis Taux de réussite () Ecart - BEP Production ,4 65,6 -,3 Services ,7 72, 6,7 Total BEP ,5 67,2 1,3 CAP Production ,4 79,1,2 Services ,7 8,5 5,2 Total CAP ,8 79,4 5,3 MC Production ,6 88,9-1,3 Services ,5 1, -8,5 Total MC ,1 89,1,9 BAC PRO Production ,3 75,9 5,3 Services ,6 71,5 8,2 Total BAC PRO ,8 74,9 4,9 BTS Production ,7 7,5 4,2 Services ,8 71,2 2,6 Total BTS ,9 7,8 3,1 Source : Rectorat SPréSER OCEAN, OCEAN IA, BCP Sous statut scolaire, les filles ont obtenu de meilleurs résultats que les garçons tous diplômes confondus. En BEP, CAP et MC, les filles et les garçons réussissent mieux en spécialité des services. En bac Pro, les taux de réussite sont meilleurs en spécialité production. Il en est de même pour les filles en BTS. Rectorat de Rouen SPréSER 9

10 Note d information 5/7 - Octobre 27 L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Poursuites d études après un baccalauréat général et technologique (source : SUBANOR 25) LMD IUT Tertiaire Poursuites d'études après un bac général et technologique IUT Industriel STS Tertiaire STS Industriel Medecine Pharmacie Proportion de filles et de garçons par formation 63,3 62,8 36,7 37,2 LMD Medecine- Pharme 45,3 54,7 38,1 61,9 CPGE 51,2 48,8 IUT CPGE STS Après un baccalauréat général et technologique, les élèves de l Académie de Rouen qui poursuivent leurs études, se dirigent majoritairement vers l université quel que soit le sexe. Les filles sont majoritaires en cursus LMD (Licence Master Doctorat) et en Médecine-Pharmacie et les garçons en IUT (Institut Universitaire de Technologie) et en CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles). En LMD, les filières «Sciences et Technologies des Activités Physiques et Sportives» (STAPS) et «Sciences et Technologies» sont choisies majoritairement par les garçons. Ils sont toutefois plus nombreux à s inscrire en Droit, Sciences Economiques et Gestion. Les filières «Lettres et Sciences Humaines» et «Psychologie, Sociologie, Sciences de l'education» sont quand à elles élues par les filles. Les filles et les garçons s orientent en STS dans des proportions relativement proches. Néanmoins, la répartition par secteur, tertiaire ou industriel, selon les sexes est très différente. Les STS du secteur tertiaire sont représentées à 7,9 par des filles et les STS du secteur industriel par 88,6 de garçons. Le constat est le même dans les IUT, dont le secteur tertiaire est représenté majoritairement par les filles (67,4) et le secteur industriel par les garçons (77,8). Source : Rectorat SUBANOR 25 ZOOM SUR LES CLASSES PREPARATOIRES AUX GRANDES ECOLES (CPGE) Les CPGE préparent les élèves aux concours d entrée dans les grandes écoles et les écoles d ingénieurs. Ces classes sont accessibles, dans les lycées publics et privés, avec un baccalauréat ou un niveau équivalent et après validation du dossier par le chef d établissement. Trois filières sont proposées : littéraire, économique et commerciale, et scientifique. Dans chaque filière, les élèves doivent choisir une voie (par exemple en littéraire, deux voies sont à distinguer : les classes préparatoires A/L, dites "Lettres" et les classes préparatoires B/L, dites "Lettres et Sciences Sociales"). A la rentrée 26, dans l Académie de Rouen, élèves ont été dénombrés en CPGE (première et deuxième années confondues), dont les deux-tiers sont des garçons. La répartition par sexe est très différente selon les filières. En effet, les filles sont nettement majoritaires en littéraire (79,) et à l inverse en scientifique, elles ne sont que 22,9. En CPGE économique et commerciale, la répartition filles-garçons est équilibrée (49, de filles et 51, de garçons). En CPGE littéraire, quel que soit la voie (A/L ou B/L), les filles sont toujours nettement majoritaires par rapport aux garçons. En CPGE économique et commerciale, les filles sont majoritaires en voie économique et les garçons dans les voies scientifiques et technologiques. En CPGE scientifique, où les deux tiers des élèves sont des garçons, les filles sont plus nombreuses dans la voie BCPST (Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre) soit en sciences dites «vivantes». Les garçons sont quant à eux plus nombreux en sciences dites «dures». 1 Rectorat de Rouen SPréSER

11 Note d information 5/7 - Octobre 27 Effectifs à l université A l Université, les filles sont majoritaires, elles représentent 56,6 de l effectif tout type de formation confondu. Effectifs d'étudiants à l'université par discipline et par sexe rentrée 26 S C IEN C ES H U MA IN ES ET S OC IA LES S C IEN C ES FON D A MEN TA LES ET A P P LIC A TION S S C IEN C ES EC ON OMIQU ES - GES TION (H OR S A.E.S.) S C IEN C ES D E LA VIE, D E LA TER R E ET D E L'U N IVER S S.T.A.P.S. P LU R I S C IEN C ES P H A R MA C IE MED EC IN E LETTR ES - S C IEN C ES D U LA N GA GE - A R TS LA N GU ES D R OIT - S C IEN C ES P OLITIQU ES A D MIN IS TR A TION EC ON OMIQU E ET S OC IA LE (A.E.S.) , SISE Une fille sur quatre s inscrit en Sciences Humaines et Sociales et un garçon sur quatre en Sciences Fondamentales et Applications. Seules les disciplines Pluri-Sciences, STAPS et Sciences Fondamentales et Applications sont représentées majoritairement par les garçons, respectivement, 57,1, 74,7 et 76,2 sont des garçons. Les Langues est la discipline la plus féminisée avec 72,5 de filles suivie par les Sciences Humaines et Sociales (7,9) et les Lettres Sciences du Langage- Arts (7,8). Cursus LMD Effectifs en cursus LMD LICENCE LMD MASTER LMD DOCTORAT Les filles sont plus nombreuses que les garçons en cursus LMD ( filles contre garçons). En licence (diplôme en 3 ans), tous niveaux confondus, les filles sont nettement majoritaires, elles représentent 6,7 de l effectif. En Master, la différence entre sexe est moindre, 55,8 de l effectif sont des filles. Le basculement s opère en doctorat où les garçons sont les plus nombreux, 59, de l effectif. Au niveau national, le constat est le même. En cursus LMD, les garçons deviennent majoritaire seulement en doctorat. Proportionnellement, les garçons sont toutefois plus nombreux en Master et en Doctorat dans l Académie de Rouen qu au niveau national., SISE Rectorat de Rouen SPréSER 11

12 Note d information 5/7 - Octobre 27 INSERTION PROFESSIONNELLE (source : Enquête Insertion dans la Vie Active 26) Les jeunes concernés par l enquête IVA sont les sortants des lycées d enseignement général et technologique et des lycées professionnels des secteurs publics et privés sous tutelle de l Education nationale en cours ou à la fin de l année scolaire Ils sont interrogés sur leur situation professionnelle au 1er février 26, soit 7 mois après leur sortie du système scolaire. Les élèves interrogés sont les suivants : - Les élèves sortants des classes de terminales technologiques ; - Les élèves sortants des classes professionnelles (CAP, BEP, MC, BT, baccalauréat professionnel, BTS ) ; - Les élèves sortants de formations aux métiers d art. 6 Insertion professionnelle par sexe Au 1er février 26, soit 7 mois après leur sortie scolaire, les garçons sont plus nombreux à être en emploi que les filles (55,9 des garçons sont en emploi et 46,4 des filles). Les filles sont plus nombreuses à rechercher un emploi, elles sont aussi plus nombreuses à être inactives. En emploi En stage de formation En recherche d'emploi Inactif Source : Enquête Insertion dans la Vie Active 26 Situation professionnelle au 1er février 26 par type de formation Quel que soit le sexe, les jeunes sortants de BEP et de CAP sous statut scolaire sont plus nombreux en recherche d emploi qu en emploi. Toutefois, en BEP, les filles des groupes de spécialités «Agroalimentaire, alimentation, cuisine» et «spécialités plurivalentes sanitaires et sociales» sont plus nombreuses en emploi qu en recherche d emploi. L insertion professionnelle est favorable pour les garçons dans les groupes de spécialités : «Accueil, hôtellerie, tourisme», «Commerce, vente», «Energie, génie climatique», ««Mécanique générale et de précision, usinage», «Transport, manutention, magasinage» et «Travail du bois et de l ameublement». Les filles provenant de CAP «spécialités plurivalentes sanitaires et sociales» ont aussi une bonne insertion professionnelle. Chez les garçons de CAP, ce sont les groupes de spécialités «Agroalimentaire, alimentation, cuisine», «Electricité, électronique» et «Mines et carrières, génie civil, topographie» qui leurs sont favorables. En Bac Pro, les garçons sont plus nombreux à être en emploi que les filles puisque deux garçons sur trois sont en emploi et seulement une fille sur deux. En Bac Techno, les garçons sont plus nombreux que les filles à avoir un travail, en BTS aussi mais seul 1,8 point les sépare. Inégalité salariale En emploi En stage de formation En recherche d'emploi Inactif Diplômes BEP 27,7 4,4 6,2 8,7 55,8 43,7 1,2 7,2 CAP 29,6 41,8 7,5 6,7 53,5 47, 9,4 4,5 Bac Techno 48,5 57,1 1,3 2,5 33, 31,5 8,3 8,9 Bac Pro 5, 67,5 3,2 2,2 42,2 28,6 4,5 1,7 BTS 69,1 7,9 1,5 2, 27,9 26,1 1,5 1, Autre niveau II 1, 4, 6, Total 46,4 55,9 5,2 4,7 42,1 35, 6,4 4,4 Source : Enquête Insertion dans la Vie Active 26 Salaire moyen des jeunes sortants en activité professionnelle à temps plein (hors contrats de professionnalisation) par sexe, en euros Total Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau II Total Source : Enquête Insertion dans la Vie Active 26 Il apparaît une différence de rémunération selon le sexe. En effet, le salaire net mensuel moyen des filles (1 148 ) est inférieur à celui des garçons (1 218 ). Cette différence est à relativiser du fait de la différence des salaires selon le secteur d embauche. En effet, le salaire moyen des sortants salariés dans l industrie (secteur privilégié par les garçons) est de contre 985 pour ceux travaillant dans le tertiaire (secteur privilégié par les filles), quel que soit le nombre d heures travaillées par semaine. 12 Rectorat de Rouen SPréSER

13 Note Note d information 5/7 1/6 - Octobre - Avril LES APPRENTIS (source : enquête 51) Au 31 décembre 26, apprentis ont été dénombrés (non compris CPA - Classes Préparatoires à l Apprentissage -). Les garçons sont nettement majoritaires en apprentissage (9 269 garçons contre 4 41 filles, soit 69,6 de garçons). 87,9 des effectifs se concentrent sur cinq diplômes (BEP, CAP, Bac Pro, BP et BTS). Un garçon sur deux suit une formation en CAP (52,6). Les filles se repartissent davantage entre les différents diplômes, elles sont 39,3 en CAP, 2,4 en BP et 12,1 en BTS. Effectifs par sexes et par niveau scolaire Ecart - BEP , 9,9-2, CAP ,3 52,6-13,3 BP ,4 8,5 11,9 BAC PRO ,5 1,8-4,3 BTS ,1 6,8 5,3 Autre niveau V* ,8 1,9-1,1 Autre niveau IV** ,3 1,2 -,9 Autre niveau III*** ,4,9 2,4 Niveau II ,9 2,5 4,3 Niveau I ,3 4,8-2,5 TOTAL *Mention Complémentaire, Titre Homologué **Brevet Technique des Métiers, Certificat d'aptitude, Mention Complémentaire, Titre Homologué ***Brevet Supérieur Consulaire, Diplôme d'etat, Diplôme Universitaire de Technologie, Titre Homologué Source : enquête 51 au 31 décembre 26 Les garçons sont nettement majoritaires (plus de 75) dans les diplômes de niveau V et I. En niveau IV, ils sont aussi majoritaires sauf en BP où les filles représentent 51,8 de l effectif. Les filles sont plus présentes en niveau II (54). En niveau III, 83 des élèves sont en BTS et les garçons y sont plus nombreux. Dans les autres diplômes de niveau III, les filles représentent 61 de l effectif. Part des filles et des garçons par diplôme B EP C A P A ut r e niveau V B P B A C PR O A ut r e niveau IV B TS A ut r e niveau III N iveau II N iveau I Source : enquête 51 au 31 décembre 26 Les groupes de spécialités par sexe La répartition par spécialité varie selon le sexe. 39 groupes de spécialités sont représentés en apprentissage dans l Académie de Rouen. 6 des filles se concentrent dans deux groupes de spécialité («commerce, vente» et «coiffure, esthétique et autres soins»). Les garçons se répartissent sur un éventail plus large de groupes de spécialité. En effet, il faut agréger six groupes de spécialités pour trouver 63 de garçons. Les sept groupes de spécialités les plus représentés par sexe () : COMMERCE, VENTE 37,3 COIFFURE, ESTHETIQUE & AUTRES SOINS 23,3 AGRO-ALIMENTAIRE, ALIMENTATION, CUISINE 6,7 ACCUEIL, HOTELLERIE, TOURISME 6,2 SANTE 5,8 COMPTABILITE, GESTION 5,7 SECRETARIAT, BUREAUTIQUE 4,2 AGRO-ALIMENTAIRE, ALIMENTATION, CUISINE 16,7 BATIMENT : CONSTRUCTION & COUVERTURE 13,1 BATIMENT : FINITIONS 9,9 ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 8,6 TRAVAIL DU BOIS ET DE L'AMEUBLEMENT 8,2 COMMERCE, VENTE 6,7 STRUCTURES METALLIQUES 6,4 Source : enquête 51 au 31 décembre 26 Rectorat de Rouen SPréSER 13

14 Note d information 5/7 - Octobre 27 Des garçons en apprentissage plus jeunes Les garçons en apprentissage sont plus nombreux à avoir moins de 18 ans que les filles. Au niveau I et II, plus de 9 des filles et des garçons sont âgés de 2 à 25 ans. Au niveau III, il n y a pas d écart entre sexe selon la répartition par âge. Les filles sont en moyenne plus âgées que les garçons en niveau IV. En effet, à ce niveau de diplôme, moins d une fille sur deux à moins de 2 ans (47,7) alors que près de deux garçons sur trois ont moins de 2 ans (62,9). Au niveau V, c est le même constat, les garçons sont en moyenne plus jeunes que les filles. Résultats aux examens Session 26, Académie de Rouen, candidats sous statut apprentis, hors agriculture Présents Admis Taux de réussite Ecart - BEP Production ,7 72,2-7,4 Services ,9 76,4 2,5 Total BEP ,4 72,8 4,7 CAP Production ,4 76,2-8,8 Services ,3 79,8 1,5 Total CAP ,3 76,4 2,9 MC Production ,4 84, 2,3 Services ,2 Total MC ,1 84, -1, BAC PRO Production , 84,6 15,4 Services , 84,8-3,9 Total BAC PRO ,2 84,6-2,5 BTS Production ,4 7,4 1, Services , 74,7-5,7 Total BTS ,1 71,7-2,6 Source : Rectorat SPréSER OCEAN, OCEAN IA, BCP A la session 26, les garçons ont obtenu de meilleurs taux de réussite que les filles aux examens de niveau IV et III (MC, BAC PRO et BTS) et les filles aux examens de niveau V (BEP et CAP). Sous statut scolaire, les filles ont toujours eu de meilleurs taux de réussite que les garçons. Quel que soit le diplôme, les garçons ont toujours mieux réussi en spécialité des services. Alors que les filles ont obtenu de meilleurs résultats en spécialité des services seulement en niveau V et de meilleurs résultats en spécialité de la production en niveau IV et III. INSERTION PROFESSIONNELLE DES APPRENTIS (source : Enquête Insertion Professionnelle des Apprentis 26) Les jeunes concernés par l enquête IPA sont les sortants de CFA sous tutelle de l Education nationale en cours ou à la fin de l année scolaire Ils sont interrogés sur leur situation professionnelle au 1 er février 26, soit 7 mois après leur sortie du système scolaire. Situation professionnelle au 1er février 26 par types de formation En emploi En stage de formation En recherche d'emploi Inactif Formations BEP 55,6 65,6 1,4 3,8 34, 25,7, 5, CAP 26, 54,5 1,5 3,9 53,2 38,9 1,3 2,7 BP 85,5 91,8,6 2,9 13,3 4,7,6,7 TH 82,8 93,2 2,6 2,8 14,6 4, Bac Pro 71, 75,4 4,9 4,6 17,8 19,6 6,4,4 BTS 75,2 82,9 1,5 2, 21,8 13,2 1,5 2, DUT 66,7 1, 33,3 SUP 79,1 81,2 5,7 1,2 15,2 16,1 1,5 Total 56,2 66,6 6,3 3,6 32,9 27,4 4,7 2,4 TH : Titre Homologué SUP : formations du supérieur (licence, master... ) Source : enquête IPA Rectorat de Rouen SPréSER

15 Note d information 5/7 - Octobre 27 Sept mois après leur sortie scolaire, les garçons sont plus nombreux à être en emploi que les filles (66,6 des garçons sont en emploi et 56,2 des filles), sous statut scolaire, c est le même constat. Les sortants de CAP sont les plus nombreux à être à la recherche d un emploi, plus d une fille sur deux sortie de CAP est en recherche d emploi. Inégalité salariale Salaire moyen des jeunes sortants en activité professionnelle à temps plein (hors contrats de professionnalisation) par sexe, en euros Total Niveau V Niveau IV Niveau III Niveau II et I Total Source : enquête IPA 26 Quel que soit le niveau d études, 7 mois après leur sortie du système éducatif les filles ont un salaire net mensuel inférieur à celui des garçons (1 22 contre 1 38, soit une différence de 178 ). Cette différence est supérieure à celle constatée chez les sortants sous statut scolaire (enquête IVA). Conclusion Les données académiques les plus récentes confirment des constats déjà réalisés par le passé, constats qui ne diffèrent guère de ceux réalisés au plan national et qui peuvent se résumer ainsi : - Dès le collège, les filles réussissent mieux que les garçons : elles redoublent moins, leur taux de réussite au DNB est meilleur. En lycée général et technologique, leur taux de passage est également supérieur, et comme pour le DNB, elles obtiennent de meilleurs résultats au baccalauréat que les garçons ; - Cependant, la répartition entre garçons et filles est très inégale selon les formations. Les filles se répartissent sur un nombre restreint d enseignements de détermination en classe de seconde là où l éventail des choix des garçons est plus large. Pour une même série au baccalauréat général, garçons et filles n optent pas pour les mêmes enseignements de spécialité, différence qui est particulièrement nette pour la série S. Cette différence est spécifiquement marquée dans les filières professionnelles, mais aussi dans l enseignement supérieur, comme par exemple entre les CPGE littéraires et scientifiques ; - Enfin, l insertion professionnelle est moins favorable pour les filles que pour les garçons : sept mois après la fin de leurs études, ils sont plus nombreux à être en emploi et leur salaire est en moyenne plus élevé, qu ils aient suivi leur formation sous statut scolaire ou en apprentissage. Ces constats ne sont certes pas nouveaux et leur permanence peut laisser penser qu ils sont inéluctables. La description détaillée des différences actuelles entre la scolarité des filles et des garçons permet pourtant de comprendre comment se construisent et se reproduisent les inégalités sociales et professionnelles. L identification de ces processus par les acteurs du système éducatif est une condition essentielle de leur transformation. A noter que le 29 juin 26, une convention interministérielle pour «l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif» a été signée. Cette convention sera très prochainement déclinée en région, définissant les objectifs que se fixent les signataires pour les cinq prochaines années, ainsi que les actions qu ils s engagent à mettre en œuvre. Rectorat de Rouen SPréSER 15

16 Note d information 5/7 1/6 - Octobre Avril Note d'information Directeur de publication : Jean-Jacques Pollet Auteur : Elsa Dupont Mise en page : Anita Locqueneaux Impression : Rectorat de Rouen - 1 exemplaires Référence : NI 5/7 Dépôt légal : décembre 24 ISSN Prix : 2,6 Euros 16 Rectorat de Rouen SPréSER