PROGRAMME FAST START WALLONIE. Formulaire pour le dépôt du projet détaillé suite à la sélection d un avant-projet par le Comité d accompagnement

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1 PROGRAMME FAST START WALLONIE Formulaire pour le dépôt du projet détaillé suite à la sélection d un avant-projet par le Comité d accompagnement Date limite de réception des demandes: 5 juin 2012 Pays Acronyme du projet Intitulé du projet Nom de l organisme porteur de projet République Démocratique du Congo ECOBULENGA Projet pilote d'adaptation de l'agriculture familiale au changement climatique par la promotion de l'agro écologie dans la Presqu'île de Buzi-Bulenga (Sud-Kivu - RDC) ACS - Associazione di Cooperazione e Solidarietà

2 Résumé Durée du projet Inscription du projet dans le programme Fast Start Wallonie Objectifs du projet: Partenaires Groupes cibles et bénéficiaires finaux Résultats escomptés Principales activités par résultat Coût du projet 36 mois Objectifs spécifiques Lutter contre l érosion des sols et des rivages liée aux changements climatiques Adapter la gestion de l eau suite aux changements climatiques Adapter l agriculture familiale aux changements climatiques Lutter contre la désertification, reboiser et adapter la gestion forestière aux changements climatiques. Autres Développer / renforcer des capacités et créer des emplois durables, Impliquer des autorités nationales ou locales, de même que la société civile, Valoriser les compétences wallonnes, en valorisant le partenariat public-privé, envisageant des alliances entre entités du pays et de Wallonie (entreprises et marché du carbone). Objectif général: Promouvoir l adaptation des systèmes de production des petits producteurs agricoles aux changements climatiques dans La Presqu île de Buzi- Bulenga, afin d améliorer les revenus et les conditions de vie des familles rurales Objectif spécifique: Les bénéficiaires des communautés de 5 villages de la Presqu île de Buzi-Bulenga sont capable de gérer leur terroir (tant communautaire que individuel) menacé des changements climatiques en adoptant les approches de l agro-écologie (agroforesterie, l élevage bio et agriculture bio) et en valorisant les structures communautaires pour se développer 1) Villages Durables (Partenaire locale) 2) BioForum Wallonie (Partenaires de la Wallonie) personnes des villages Butumba, Bulenga, Muhanga et Tchondo bénéficieront de l eau des sources Changwe et Kashoko; 150 famille garderont 80 Ha agricoles de Bassins Versants (BV); 200 familles propriétaires des 50 hectares terrassés pour le Café Bio Ombragé; 750 familles parmi les plus pauvre de la population seront engagés dans l Elevage bio. L entière population résidente dans les 7 villages de la Presqu île de Buzi-Bulenga ( personnes dans les 18 Km 2 ) ressentira l influence positive du projet, grâce surtout aux activités prépositives de la Ferme Ecole Agro Ecologique (FEAGE) de Mufumba. Secteur Agroforesterie biologique à gestion communautaire: 1. Aménagement de 2 bassins versants (80 Ha en total, actuellement menacés d érosion ou sujets à l érosion) pour les sources d eau de Changwe et Kashoko 2. Conversion de 50 Ha des collines déboisées et/ou menacés d érosion en nouvelles fermes terrassés et ombragés pour la production de Café Bio; création d un premier réseau de producteurs (en vue d une coopérative) engagés au processus de création d une Système de Garantie Participatif (Participatory Guarantee Systems - PGS) Secteur Zootechnie biologique: 3. Initiation de petits agriculteurs de maraichage aux techniques d élevage bio (lapins, poules pondeuses et dindons) pour différentier et intégrer les sources de revenue et les adapter aux aversions climatiques; création d un premier réseau d éleveurs (en vue d une coopérative) engagés au processus PGS. Secteur Renforcement des capacités des producteurs locaux: 4. Renforcement des capacités de formation et consolidation des acquis de la Ferme Ecole Agro-Ecologique (FEAGE) 1. Ateliers, création de Comité de gestion des BV et comité d eau, formation, adoption de techniques antiérosive et d arboriculture agro-forestière, fruitiers, fourragères antiérosive; suivi et assistance technique 2. Ateliers, formation, adoption de techniques de lutte antiérosive, agriculture Bio du Café et Système de Garantie Participatif; suivi, ass.tec. 3. Ateliers publiques, formation, reproduction à la FEAGE et distribution des animaux aux BNF, remboursement des géniteurs à cascade 4. Construction d une paillotte, formation, pépinières et abris démonstratives, base logistique pour l écoulement des produits, sièges des Réseaux Coopératives (Café et produits animaux et végétaux), station météo et cellule de Veille Environnementale Publique. Coût total : Financement wallon demandé : (Proportion : 62,9 %) Cofinancement : (Proportion: 37,1%) i

3 Listes des acronymes et abréviations BNF : bénéficiaire BV : Bassins Versants ACS: Associazione di Cooperazione e Solidarietà VD: Villages Durables IFOAM: International Federation of Organic Agriculture Movements BIOFORUM : BioForum AIAB : Association Internationale d Agriculture Biologique ICEA :Instituto per la Certificazione Etica e Ambientale ECOBULENGA : «Projet pilote d'adaptation de l'agriculture familiale au changement climatique par la promotion de l'agro écologie dans la presqu'île de Buzi-Bulenga (Sud-Kivu - RDC)» CARG : Conseil Agricole Rural de Gestion CDL : Comité de Développement Local RDC : République Démocratique du Congo FEAGE : Ferme Ecole Agro Ecologique ii

4 1. Analyse de la situation 1.1 Contexte La République démocratique du Congo (RDC) émerge d un conflit qui a beaucoup coûté au pays en vies humaines. La guerre civile a éclaté après des décennies de mauvaise gestion économique et l implosion des institutions. Elle a laissé les séquelles suivantes dans le pays: une profonde crise humanitaire, une économie effondrée, des infrastructures en ruine et une forte crise institutionnelle. Selon le Rapport sur le Développement Humain 2011 rédigé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la RDC occupe la 187 ième et dernière place dans le classement mondial de pays basé sur l IDH (Indice de Développement Humain) avec le score de 0,286. Le 46,5% de la population totale de la RDC, 67,8 millions (avec une projection au 2030 de 106 millions) vive en condition de pauvreté extrême avec moins de 1$ par jour, le 59,2% 1 dans une situation d indigence avec moins de 1,25$ par jour 2 et le 71,3% vive dans une condition de pauvreté 3. L 11,8% de la population avec moins de 5 ans est mal nourri et le 28,2% est sous-alimenté, pour 1000 enfants qui survivent il y en a 199 enfants qui n arrivent pas à attendre 5 ans de vie, enfin le 55% de la population n a pas accès à l eau potable 4. L espérance de vie à la naissance est de 48,4 ans est la durée moyenne de scolarisation est de 3,5 années tandis que la durée attendue de scolarisation s accroche à 8,2 années 5. La province du Sud Kivu est située à l Est de la République Démocratique du Congo. Cette province jouit d un climat de montagne aux températures douces où la saison sèche dure 3 à 4 mois de juin à septembre. Cependant la plaine de la Ruzizi connaît un microclimat, un climat tropical à tendance sèche et où les pluies sont quelque peu faibles. Le Sud-Kivu offre, en raison de son étendue et de son relief, une grande diversité des zones éco-climatiques, très favorables à l agriculture et à l élevage. Néanmoins, les besoins alimentaires pour les principales spéculations (manioc, maïs, riz, haricot, arachide) ne sont pas satisfaits par la production locale. Le déficit est comblé par les achats en provenance des Provinces du Nord-Kivu et du Nord Katanga. La situation de sécurité alimentaire des populations a connu une légère amélioration sur le plan général comparativement à l analyse du 5ème cycle IPC mené par la FAO (mai 2011). Cependant le risque d aggravation de la situation concernant la sécurité alimentaire est très élevé dans la zone faisant objet de la présente proposition 6. Néanmoins, un nombre important de populations vulnérables dans les territoires reste cependant isolée suite à l occupation et/ou la destruction des infrastructures sociales de base par les groupes armés. A ces facteurs liés à la sécurité, il faut ajouter les maladies de plantes (wilt du bananier, mosaïque et striure brune du manioc) et/ou du bétail et les aléas climatiques. Les estimations de la population en crise alimentaire et des moyens d existence aiguë ont été établit à personnes au Sud Kivu 7. La politique de développement de la RDC est basée sur le Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP). Le point 195 du DSCRP 2011, qui intègre dans sa vision la lutte aux changements climatique comme préalable nécessaire pour un développement durable, souligne aussi l importance d un : développement d un système de production agricole en faveur des pauvres et à la fois à faible intensité carbone, résilient au changement climatique et écologique. Ce système combinerait le développement d une production agro-industrielle moderne et durable avec le renforcement des petits exploitants et leur conversion à des pratiques durables. Les priorités spécifiques seront (i) la réduction de l impact sur la forêt du développement agricole, notamment par 1 Source: Rapport sur le Développement Humain 2011 Durabilité et Equité, un Meilleur Avenir pour Tous du PNUD, voir 2 Source: African Human Development Report 2012 Towards a Food Secure World du PNUD, voir 3 Voir note 1. 4 Voir note 2. 5 Voir note 1. 6 Selon le Rapport du 6ème cycle d analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire IPC en RDC de la FAO le territoire de Kalehe, qui comprend la presqu île de Buzi-Bulenga, risque de passer dans un situation de insécurité alimentaire modéré/limité à une situation de crise alimentaire et de moyens d existence aigue. 7 Source: Rapport du 6ème cycle d analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire IPC en RDC de la FAO 3

5 la diversification des activités en milieu rural, la promotion de modèles agro forestiers pour certaines cultures commerciales et l orientation de l agriculture commerciale intensive, dans la mesure du possible, vers les zones de savane.( ) (iii) la promotion de l agro écologie (particulièrement adaptée au contexte congolais en raison du cout réduit et de la disponibilité locale de solutions agroécologiques) par la formulation d une Stratégie Nationale de la Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols et par le développement de la certification des produits biologiques; (iv) la restauration des sols dégradés en s appuyant sur les expériences probantes dans ce domaine; (v) l adoption du projet de code agricole actuellement en discussion au parlement; et (vi) l organisation et encadrement des paysans via notamment les CARG (Conseils Agricoles Ruraux de Gestion) et des CDL (Comités de Développement Locaux). Le point 168 souligne comme on déplore également le maintien de la pratique agricole sur brulis source de nombreux abus qui contribuent à la dégradation des écosystèmes aquatiques et de la biodiversité tandis que le 169 pose l accent sur le fait que la vision du Gouvernement consiste à redynamiser la structure productive du monde rural axée sur le développement d une production agro-industrielle moderne et sur le renforcement des petits exploitants, tout en assurant la conservation des ressources naturelles du pays. La presqu'île de Buzi-Bulenga, à l'extrême nord-est du Sud-Kivu, compte habitants pour une superficie estimée à 18 km². Malgré le fait que l'agriculture soit la principale activité de ses habitants, ces derniers souffrent de malnutrition et de sous-alimentation. En effet, depuis 1994, les guerres qui ont ravagé la région ont entravé sérieusement le développement du milieu, obligeant ses habitants à survivre tant bien que mal. Par ailleurs, la santé et soins du bétail sont médiocres. Quant à la production vivrière, elle est faible par rapport à la forte pression démographique sur des terres en incessante dégradation, souffrant de l'érosion et ayant moins en moins de jachère; en somme, les sols perdent de leur fertilité année après année, et la production et la productivité baisse avec. D'autant plus que les pluies se font plus rares et donc les sources d'eau aussi. Les changements climatiques se ressent à travers ces multiples aspects et rendent l'agriculture vulnérable. Il est donc indispensable multiplier les efforts pour améliorer le système productif de l'agriculture familiale en l adaptant au changement climatique (cahier des charges 5 a), en luttant contre l'érosion des sols, le risque de sécheresse des source d'eau, la déforestation sauvage (pour la production de charbon et planches de construction) qui dénude les collines (cahier des charges 5 b); le tout permettant de créer des emplois durables, de contribuer au besoins essentiels de la partie la plus pauvres de la population, impliquant les autorités locales et en valorisant aussi les connaissances et compétences externes et aussi l esprit de coopération et solidarité international. 1.2 Problématique du projet (contexte spécifique) Les changements climatiques aggravent une situation et un contexte spécifique déjà critiques affectant le terroir de la presqu île de Buzi-Bulenga qui se caractérise par un degré très élevé de vulnérabilité du système agro-écologique. Après avoir mené une enquête diagnostique basée sur la méthode MARP (Méthode Accéléré de Recherche Participative) on peut mieux identifier et énumérer les multiples et diversifiées causes qui déterminent la vulnérabilité agro-écologique de la presqu île de Buzi-Bulenga: 1. Faible rendement agricole autant pour ce qui concerne les cultures vivrières que les maraîchères dans un environnement qui présente évidents signes de croissante dégradation. 2. Difficultés d approvisionnement en intrants agricoles et d élevage de qualité, notamment semences, outils et bétail de bonne qualité. 3. Faiblesses dans la maîtrise de techniques agricoles adaptées aux sols dégradés ou en danger d érosion. 4. Prévalence de nombreuses maladies qui ravagent les cultures et qui détruise le cheptel. 5. Manque d organisation et de structuration des agriculteurs et éleveurs en coopératives agricoles aggravant la difficulté d accès aux facteurs productifs à savoir intrants et capitaux nécessaires pour envisager des activités de grande envergure. 6. Intenses activités de déboisement (production de bois de chauffe, de charbon de bois et de bois de construction) au manque d activité de reforestation. 7. Utilisation abusive et massive des produits phytosanitaires et chimiques (pesticides et insecticides). 4

6 8. Insuffisance de parcelles exploitables vis-à-vis d une demande grandissante de part de la population due à la forte pression démographique, à la concentration de terres dans les mains d un nombre réduit de propriétaires de terres et à l érosion du sol. 9. Perturbations saisonnières et climatiques qui réduisent ou détruisent la production agricole (grêles et inondations). 10. Difficultés dans l écoulement de produits agricoles sur le marché causé par le mauvais état des routes de desserte agricole et par l enclavement de la presqu île. 11. Faibles activités de gestion intégrée et d entretien, pratiques culturales polluantes dans les bassins versants et menace d érosion dans les zones de captage qui menacent les ressources en eau. La conséquence générale provoquée par les facteurs de risque et problématiques ci-dessus mentionnées est donc représentée par une vulnérabilité de l écosystème de la presqu île de Buzi- Bulenga. La vulnérabilité agro-écologique s articule autour de 4 composantes, différentes mais aussi corrélées et interdépendantes: 1. Vulnérabilité de sol (érosion, épuisement, éboulement, improductivité). 2. Vulnérabilité des sources d eau (diminution des débits des sources, sources pas entretenues, contamination d eaux phréatiques/nappes). 3. Vulnérabilité de l agriculture (faible production vivrière et maraîchère, insécurité alimentaire. malnutrition, dénutrition et sous-alimentation, faible rentabilité des activités agricoles). 4. Vulnérabilité de l élevage (insuffisance du cheptel, insécurité alimentaire, malnutrition, dénutrition et sous-alimentation, faible rentabilité des activités d élevage). La vulnérabilité agro-écologique et la faiblesse de l écosystème représentent les causes directes des conditions de pauvreté dans lesquelles la population de la presqu île, en général, et les bénéficiaires ciblés par le projet, en particulier, sont exposées. Par conséquence le public ciblé et retenu comme destinataire de l intervention est constitué des petits producteurs agricoles et éleveurs (paysans) dont le potentiel foncier varie entre ¼ et 2 hectares de terre et les ménages ruraux qui bénéficieront des aménagements des sources et de l adduction d eau, notamment : a paysans bénéficiaires directs pour les activités agricoles et d élevage. o 750 éleveurs o 150 agriculteurs pour la maraîchère o 200 agriculteurs pour le vivriers (café) b ménages (environ personnes) bénéficiaires directes des activités d aménagement de bassins versants et d adduction d eau. o 592 ménagés (3.552 personnes) pour l aménagement de Changwe o 768 ménagés (4.572 personnes) pour l aménagement de Kashoko o 2028 ménagés ( personnes) pour l adduction de Tchondo, adduction qui est faite à partir de la source de Kashoko c. 750 paysans bénéficiaires indirects pour les activités d élevage. La raison de leur choix est motivée par la vulnérabilité dont ils sont l objet aussi bien sur les plans économique, alimentaire que nutritionnel. Il faut les former, les accompagner et les amener à la gestion rationnelle et durable de leurs lopins des terres par des techniques qui tiennent compte de leur environnement. Le besoin primordial demeure l appui à la production suivi des mesures d accompagnement techniques en agriculture intégrée (association agriculture-élevage) et biologique. La contrainte majeure est le manque d une structure accompagnatrice étant donné que la presqu île de Buzi-Bulenga est longtemps restée oubliée dans les politiques d interventions aussi bien du Gouvernement, des acteurs non étatiques nationaux (ONGD locales) que des Organisations Non Gouvernementales Internationales et Agences du Système des Nations Unies opérant dans la région. A part le projet Bushengwa de formation des jeunes à l agriculture biologique commencée par VD en 2006, expérience dont les résultats ont conduit à la création de la Ferme-Ecole Agro écologique depuis 2010, aucune autre initiative n a abordé la problématique dans ce sens. A l actif de cette première expérience on peut citer les résultats suivants : a. Formation et installation de 20 jeunes de 2006 à 2009 aux techniques de maraîchage biologique. 5

7 b. De 2010 à 2011 : Formation à la FEAGE de 5 jeunes et 1 adulte. c : 14 petits producteurs agricoles en formation sur le maraîchage bio sur le site de la FEAGE depuis la petite saison agricole de mars-juin. Pour ce qui concerne les activités d agroforesterie, VD a installé sur le site de la FEAGE une pépinière dont les résultats sont la distribution totale de plants ayant servi à emblaver environ 20 ha avec les espèces d arbres répartis comme suit: 1950 plants d arbres d eucalyptus plants d arbre de grevilea robusta 5440 plants d arbres de calliandra calothyrsus 333 plats d arbres de cassia siamea 2970 plants de café blue mountain Pour ce qui concerne les ressources en eau et l adaptation aux changements climatiques, VD a entamé depuis novembre 2011 un processus basé sur l approche GIRE (Gestion Intégrée des Ressources en Eau) focalisé sur le Micro Bassin versant de la source Changwe et la mise en place d un Comité de Gestion du Bassin Versant de 7 personnes. Cette expérience connait l implication de 73 ménages des petits producteurs agricoles exploitants le bassin. 6

8 2. Objectifs, résultats et activités du projet 2.1 Objectif global du projet et objectif spécifique Objectif global du projet : Promouvoir l adaptation des systèmes de production des petits producteurs agricoles aux changements climatiques dans La Presqu île de Buzi-Bulenga, afin d améliorer les revenus et les conditions de vie des familles rurales. Ce projet est important car il montrera aux communautés locales comment on peut efficacement adapter leurs systèmes de production aux changements climatiques qui, au jour d'aujourd'hui, ont des conséquences néfastes pour les revenus des ménages du Sud-Kivu. Le but est de rendre les producteurs protagonistes dans ce domaine et non plus simple victime. La prise de conscience des causes et effets des changements climatiques, ainsi que de la dégradation des sols, et la maîtrise des techniques adaptées stimuleront la résilience des producteurs locaux et par ce biais leur permettra de protéger leurs revenus. Objectif spécifique : Les bénéficiaires des communautés de 5 villages de la Presqu île de Buzi- Bulenga sont capable de gérer leur terroir (tant communautaire que individuel) menacé par les changements climatiques en adoptant les approches de l agro-écologie (agroforesterie, l élevage bio et agriculture bio) et en valorisant les structures communautaires pour se développer. Le projet aura un impact positif aussi bien au niveau communautaire (protection des bassins versants et lutte contre l'érosion des sols, le risque de sécheresse des source d'eau, déforestation, etc.) que niveau privés (350 fermes agricoles familiale améliorés et 750 ménages éleveurs bio). En outre, le projet vise à renforcer les acquis de la Ferme Ecole Agro-Ecologique de Villages Durables en vue d en faire un centre d excellence pour le développement rurale. Le travail du FEAGE se développera autour de deux piliers : le premier concerne la diffusion des techniques agro-pastorales respectueuses de l environnement et mitigeant les changements climatiques, et le deuxième sera centré sur le renforcement des groupements de paysans en vue de la commercialisation des produits. La FEAGE sera soutenue dans ses taches par le partenariat avec des producteurs BIO de la Wallonie, associés à BioForum Wallonie de Namur. 2.2 Justification globale du projet Comme décrit dans le point 1.2, afin de soutenir les ménages de la Presqu île à atténuer les causes et effets de la fragilité agro-écologique de leur terroir, notre projet aura comme objectif de leur faire connaître et mettre en place les approches de l agro-écologie et de renforcer leurs capacités et opportunités de développement durable via la structuration de groupements paysans dans un premier temps et ensuite de coopératives. Les approches de l agro-écologie sont fondées sur l agroforesterie, l élevage et agriculture biologique, mais aussi sur une approche de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), qui permettra notamment l aménagement durable des bassins versantes des deux sources. La GIRE est un processus qui encourage la mise en valeur et la gestion coordonnée de l'eau, des terres et des ressources associées en vue de maximiser le bienêtre économique et social qui en résulte d une manière équitable, sans compromettre la durabilité d'écosystèmes vitaux (Partenariat Mondial de l Eau, 2000). Les approches agro-écologiques permettent en même temps d atténuer les changements climatiques, de construire des systèmes agricoles résilients, réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire. L'agriculture biologique rend les fermes et les ménages plus résilients au changement climatique, principalement en raison de l efficacité dans la gestion de l'eau, de sa résilience aux événements météorologiques extrêmes et de sa réduction de risques d'échec total de la récolte. L'agriculture biologique atténue les changements climatiques: elle réduit les gaz à effet de serre, l'oxyde nitreux en particulier, car aucun engrais azotés chimiques n est utilisé et les pertes de nutriments sont réduites au minimum; elle stocke le carbone dans le sol et dans la biomasse des plantes par la construction de la matière organique, l'agroforesterie et l interdiction de détruire les écosystèmes primaires ; elle minimise la consommation d'énergie, qui diminue de 30-70% par unité de terre en éliminant l'énergie requise pour la fabrication d'engrais synthétiques, et en utilisant des intrants agricoles internes, réduisant ainsi le carburant utilisé pour le transport. 7

9 L'agriculture biologique aide les agriculteurs à s'adapter au changement climatique: elle prévient la perte des éléments nutritifs et d'eau à travers une teneur élevée en matière organique et de couverture du sol, ce qui rend les sols plus résistants aux inondations, les sécheresses et les processus de dégradation des terres. Le maintien de la diversité aide aussi les agriculteurs à développer des nouveaux systèmes de culture pour s'adapter aux changements climatiques. Elle minimise les risques car elle permet de stabiliser les systèmes agro-écologiques et les rendements, et de réduire les coûts de production. Le projet proposé vise, en accord avec le cahier de charge FAST-START, à lutter contre l érosion des sols, la désertification et l épuisement des sources d eau liée aux effets des changements climatiques, à promouvoir et renforcer une gestion responsable des ressources en eau, à adapter et développer l agriculture familiale, à reboiser et adapter la gestion forestière pour mieux s adapter aux changements climatiques (cahier de charge 5b). Développer ou renforcer des capacités et créer des emplois durables, contribuer aux besoins essentiels de la partie la plus pauvre de la population, et valoriser les compétences wallonnes à disposition représentent les priorités et la philosophie de fond qu inspirent la présente proposition (cahier de charge 5c). Notre projet vise aussi a renforcer les capacités des bénéficiaires et de toute la population vivante dans la Presqu île en renforçant les acquis et capacités du FEAGE de VD. Le FEAGE deviendra ainsi un point de référence pour le développement rurale de la zone. Au FEAGE, les bénéficiaires d abord et ensuite toute la population intéressée pourra s'y rendre pour être sensibilisée et formée sur les différentes techniques agro-pastorales. Le FEAGE constituera aussi un lieu de rencontre pour les groupements paysans et centralisera les activités de commercialisation des produits de ce groupement paysans facilitant l écoulement des produits vers les marchés de Goma et Bukavu, via la pirogue. Comme déjà expliqué dans le point 1.2, ce projet va à l encontre des besoins soulignés par les bénéficiaires lors du diagnostique. Le projet leur permettra d adapter leurs systèmes de production aux changements climatiques, de le rendre plus résilients par rapport à leurs effets et de se constituer en groupement de producteurs pour avoir plus de pouvoir dans la commercialisation des produits. En plus de cela à travers l aménagement des bassins versants de deux sources, toute la population exploitant ces sources et les bassins versantes pourra jouir d une eau, d'un terroir et d'un environnement plus sains. Les bénéficiaires directes de ce projet seront les suivantes : paysans bénéficiaires directs pour les activités agricoles et d élevage (dont 750 éleveurs, 150 agriculteurs pour la maraîchère, 200 agriculteurs pour le café) ; ménages (environ personnes) bénéficiaires directes des activités d aménagement de bassins versants et d adduction d eau (voir le point 1.2 pour plus de détails) Les bénéficiaires indirectes seront : 750 paysans bénéficiaires indirects pour les activités d élevage 2.3 Les résultats du projet Secteur Agroforesterie biologique à gestion communautaire: Résultat n.1 : Aménagement de 2 bassins versants (80 Ha en total, actuellement sujets et encore plus menacés par l érosion) pour les sources d eau de Changwe et Kashoko. Grâce à l aménagement pilote de ces deux bassins versants, le projet va montrer et mettre en pratique toutes les techniques pour une gestion intégrée de sources d eau et des sols. Toute la population pourra jouir d une source d eau bien aménagée et protégée, et les cultivateurs occupant les plots sur les pentes du bassins versants (qui sont fortement dégradés et non fertiles) pourront améliorer leur production grâce à la mise en place de techniques de lutte antiérosive et de protection des sols. Ce résultat est très important pour l impact direct du projet à court et long terme, parce que actuellement la population entière est fortement touchée par les conséquences des changements climatiques, parfois sans connaissance des causes que provoquent la dégradation des sols et des productions. A présent, beaucoup des sources d'eau sont déjà sèches, la déforestation massive implique chaque année l incrémentation des prix de charbon domestique et des planches de construction, l érosion des sols dans les collines au dénivelé très important décourage les cultures pour la perte des plantations. Les sources d eau de Changwe et Kashoko desservent la population des 4 villages (Butumba, Bulenga, 8

10 Muhanga et Tchondo) et sont menacées d être enterré à cause de l érosion de leurs bassins. Concrètement les travaux communautaires vont concerner: l aménagement et la réhabilitation des 2 sources et l aménagement des bassins versants (terrassement, courbes de niveau et fossés discontinus). Un Comité de Gestion de 8 personnes pour chaque bassin versant sera nommée et formé; le Comité de Gestion animera et formera à cascade la population qui bénéfice des sources et organisera les activités soit pour l aménagement soit pour garantir la gestion permanente de ce bien commune. Aussi un comité de gestion d Eau sera constitué pour chaque source, il s occupera de la gestion de la source (travaux de nettoyage et entretien) et travaillera en coordination avec les Comités de Gestion des Bassins Versantes versants. Ces travaux seront la meilleure occasion de stimuler et responsabiliser la population à jouer un rôle actif pour la communauté et, à travers cette expérience, à créer une culture générale d engagement pour la gestion du territoire avec un effet émulatif à cascade aussi au niveau de ses fermes agricoles privées. Les chefs du village, les chefs coutumiers et les autres autorités villageoises joueront un rôle important pour la création des Comités de Gestion des Bassins Versants et des comités de gestion d Eau. Les 2 Bassins Versants (plus ou moins de 40 Ha chacun) sont exploités actuellement par 150 ménages, cependant les travaux de mise en protection des sols (terrassement, courbes de niveau et fossés discontinus) seront conduits par la communauté entière. Les parcelles seront ensuite cultivées en adoptant des techniques d'agro-écologie et agroforesterie antiérosive en particulier pour faire face aux changements climatiques en cours. Les parcelles ombragées avec des arbres azote-fixatrices (par exemple Acacia et Gravillea, sp. - la première sera périodiquement taillée, la deuxième représente un reboisement permanent de basse densité) seront cultivées selon leurs caractéristiques spécifiques: arboriculture agro-forestière, culture de fruitiers (fruites, bananes, café, etc.), culture maraîchères, plantations de fourragères antiérosives. Régulièrement chaque Comité de Gestion organisera (avec l assistance et le suivi du personnel du projet) 2 séances/an de sensibilisation/formation publique sur le tas sur la lutte antiérosive et la bonne gestion de terroir. Les Indicateurs Objectivement Vérifiables choisis sont: Ha de bassin versantes aménagés et protégés: 80 ha (avec le GPS nous donnerons toutes le coordonnées) ; Sources réhabilitées: 2 ; 2 Comités de Gestion Créés (Changwe et Kashoko): 8 personnes x 2= 16 p. ; Terrassement, courbes de niveau et fossé discontinus: 40 Ha ; Agroforesterie avec arbres fruitiers (bananes, fruites fruits, café, etc.): 20 Ha ; Agroforesterie pour l ombrage de cultures maraîchères: 20 Ha ; Plantation des herbes antiérosive pour le fourrage et le paillage: 20 Ha ; N. de personnes bien formées sur la lutte antiérosive: 150 famille x 3 p./ménage) = 450 personnes ; N. de personnes bien formées à l agriculture biologique: les mêmes 450 personnes ; N. de personnes de la Société Civile sensibilisées/formées sur le tas en lutte antiérosive et la bonne gestion de terroir (estimation): 2 Comité de Gestion x 2 séances publiques /ans x 3 ans x 50 personnes participants = 600 p. Résultat n.2 : Conversion de 50 Ha des collines déboisées et menacées d érosion en nouvelles fermes terrassées et ombragées pour la production de Café Bio; création d un premier réseau de producteurs engagés au processus de création d une Système de Garantie Participatif (Participatory Guarantee Systems - PGS). Ce résultat, strictement lié au précédent, pose l accent surtout au secteur individuel et a pour but de résoudre directement la crise des fermes agricoles. Les petits producteurs de la presqu île de Buzi- Bulenga ont connus de sérieux problèmes de sécurité alimentaire à cause de la réduction de leur production. A la base de cette réduction se trouvent une multiplicité de facteurs interdépendants : la surexploitation des sols qui deviennent de plus en plus infertiles, le non respect de la jachère, les aléas climatiques et la diffusion des maladies ravageuses comme le Wilt Bactérien, qui a décimé les cultures de bananerais. Pour palier à la baisse de la production agricole, les paysans se sont souvent retournés vers l exploitation du bois (fabrication de charbon et planches), un marché d autant plus rentable grâce à la forte demande provenant de la ville de Goma. En conséquence, les déjà rares ressources 9

11 forestières ont été d avantage compromises en provoquant une déforestation presque total, le déboisement des collines, la dégradation continuelle des terres sous érosion, la perte de la fertilité des sols année après année et donc aggravant ultérieurement la réduction de la production agricole. Pour mettre fin à ce cercle vicieux, le projet propose de remettre en valeur les terres sur des fortes pentes qui sont beaucoup dégradées et déboisées en introduisant la culture du Café Bio ombragé. Le café est une culture assez rémunératrice dans la région et pourra aider les bénéficiaires à augmenter leurs revenus. En plus, la culture du café bio ombragé sera faite après la mise en sécurité des pentes via les techniques de lutte-anti-érosive les plus appropriées et en respectant les règles de l agriculture bio, ce qui atténuera les effets du changement climatique. Concrètement nous prévoyons l engagement de 200 agriculteurs ayant des fermes agricoles dans des pentes sujettes à l érosion, et pour conséquence victimes de déforestation. Grâce à l assistance prévue (soit technique, soit pour la fourniture des outils), chacun s engage à aménager au moins 0,25 Ha avec terrassements et courbes de niveau. Terminée la phase de préparation des terrains, ils seront également appuyé pour réaliser les plantations de café BIO, ombragées avec des arbres azote-fixatrices (Acacia sp. et al.). Il faut remarquer qu il s agit d une première expérience pour eux-mêmes: dans chaque fermette les agriculteurs pourront augmenter librement la superficie aménagée selon leurs attitudes entrepreneuriales. Les 200 bénéficiaires s engagent aussi a former sur le terrain au mois 3 autres agriculteurs pour partager l expérience selon l approche champs école paysan (pour une totale des autre 600 personnes sensibilisés). Ce résultat attendu présenterait une difficulté initiale qui est la présélection d'un nombre relativement limité de bénéficiaires. Ce passage influencera l impact à long terme du projet, que dépendra du succès de ce premier groupe. Le titre souligne qu il s agit d un projet «pilote» d'adaptation aux changements climatiques de l'agriculture familiale basée sur les techniques d agro-écologies. La sélection des bénéficiaires suivra des étapes progressives: sensibilisation et présélection après des ateliers publiques (1 dans 3 villages), manifestation d intérêt à l agriculture biologique et à la production du Café Bio, dotation d au moins 0,25 Ha de terre déboisées et sujettes à l érosion, acceptation des objectifs et de la philosophie du Système de Garantie Participatif PGS. La collaboration avec les partenaires de la Wallonie (BioForum Wallonie) aura une grande importance. La 3 ème année auront lieu une dizaine de rencontres spécifiques dans le but de renforcer le réseau de producteurs en vue de lancer une coopérative commerciale. Les Indicateurs Objectivement Vérifiables choisis sont: Terrassement et courbes de niveau: 200 fermes de 0,25 Ha = 50 Ha Agro foresterie pour l ombrage (Acacias sp., Gravillea et al): 50 Ha Nouvelle plantation de café : les mêmes 50 Ha N. de producteurs de Café Bio bien formés sur l agriculture biologique, la lutte antiérosive et le PGS: 200 N. de agriculteurs sensibilisés sur l agriculture biologique, la lutte antiérosive et le PGS: 600 Réseau de producteur de Café Bio formé: 1 Secteur'Zootechnie'biologique' Résultat n.3: Initiation de petits agriculteurs de maraîchage aux techniques d élevage bio (lapins, poules pondeuses et dindons) pour différentier et intégrer les sources de revenus et les adapter à" faire face aux aversions climatiques; création d un premier réseau d éleveurs (en vue d une coopérative) engagés au processus PGS. Ce résultat vise à soulager la partie plus pauvre de la population rurale, ou bien les familles des agriculteurs maraîchers avec 0,25 Ha de terrain. A coté de leur horticulture traditionnelle, l initiation à l élevage BIO de petits animaux (lapins, poules pondeuses et dindons) est considéré comme une importante stratégie qui leur permettra de mieux faire face aux risques liés aux aversions climatiques, aux maladies de plantes et aussi aux risques du marché. La vente de viande et des produits animaux (œufs de poules et dindons) sera une différente source de revenus qui pourra intégrer le revenus global de la famille, dans une saison différent à celle-là de récolte agricole végétale, en favorisant la sécurité alimentaire de la famille avec des aliments très nutritives. On souligne que le projet ne promeuve pas un élevage de type industrielle, mais simplement un élevage bio et familiale basé surtout sur l utilisation des déchets de la production maraichères. 10

12 Les bénéficiaires directs seront choisis après l organisation de 5 ateliers: 750 personnes (250/année) distribuées dans 5 villages. Parmi les bénéficiaires, on identifiera les 5 meilleurs (un par village) qui deviendrons les bénéficiaire «phare» dans le sens que chez leurs fermes on installera une système model de référence pour l entière communauté. On «obligera» tous les bénéficiaires direct à signer un «contrat d honneur» que prévoie le remboursement des géniteurs à un voisin: l effet «à cascade» doublera le nombre des bénéficiaires: 750 personnes de deuxième niveau (250/année). Chaque année on distribuera globalement aux bénéficiaires directs animaux selon la division suivante: Lapins: 1125 femelles et 125 mâles de lapins, à 125 familles paysans (20 familles x 5 sites, 25 familles x 1 sites). Chaque famille bénéficiaire pourra recevoir un groupe formé de 9 femelles et 1 mâle. Poules pondeuses: 675 pondeuses et 75 coqs, à 75 familles paysans (12 familles x 5 sites, 15 familles x 1 sites). Chaque famille bénéficiaire pourra recevoir un groupe formé de 9 pondeuses et 1 coqs. Dindons: 450 femelles et 50 mâles de dindons, à 50 familles paysans (10 familles x 5 sites, en considérant que les familles autour de la FEAGE auront toujours des facilitées). Chaque famille bénéficiaire pourra recevoir un groupe formé de 9 femelles et 1 mâle. Les bénéficiaires direct distribueront aux voisins, bénéficiaires de deuxième niveau: au mois 5 lapins (4 femelles et 1 mâles), 4 poules (3 pondeuses et 1 coq), 3 dindons (2 femelles et 1 mâles). La construction des abris pour l élevage sera réalisée à la FEAGE de Village Durable, où le vétérinaire et les ouvriers de l élevage formés par la FEAGE réaliseront la formation sur la construction des abris et sur les techniques l élevage bio (en collaboration avec les partenaires de la Wallonie), comme décrit dans le R.A. 4. On prévoie la réalisation des abris suivantes: a) Lapins: 150 caisses (50 pour les géniteurs + 90 pour les petits de 2 âges + 10 de réserve / infirmeries); b) Poules Pondeuses: 15 poulaillers avec 135 nids de couvée ; c) Dindons: 5 poulaillers avec 45 nids de couvée. Après le premier achat de géniteurs, la FEAGE sera le lieu de reproduction central, à partir d où commencera la distribution aux bénéficiaires. A part le suivi et l assistance technique, en faisant aussi de séances de sensibilisation-formation publique sur le tas dans le cadre de l élevage biologique des bénéficiaires voir le résultat 4, le projet prévoie un suivi continu et des visites régulières du vétérinaire. En vue d organiser la vente de la viande et des œufs aux marchés locaux et au marché de Goma et Bukavu, on proposera la constitution d un réseau ou une coopérative d éleveurs engagés dans la philosophie du Système de Garantie Participatif. Les Indicateurs Objectivement Vérifiables choisit sont: Site pédagogique de référence pour l élevage bio au niveau du FEAGE: 1 ; Sites pilotes d élevage pour la diffusion des techniques d élevage bio au niveau des villages: 5 ; N. des bénéficiaires formé et assisté: directs 750 p. (250/année) + les indirects, à cascade 750 (250/année) ; N. de petit animaux distribués: 2.500/ans = animaux (voir en haute la description) ; N. de petit animaux vendu de part de la FEAGE pour l autofinancement: 1000 lapins mâles/an, 600 pouls broilers /an, 400 dindons mâles /an. Secteur'Renforcement'des'capacités'des'producteurs'locaux:' Résultat n.4: Renforcement des capacités de formation et consolidation des acquis de la Ferme Ecole Agro-Ecologique (FEAGE) Depuis le 2010, l ONG local partenaire Villages Durables gère à la «FEAGE», Ferme Ecole Agro- Écologique, un grande pépinière et organise chaque année plusieurs cours de formation adressés surtout à la jeunesse, en les suivant à travers l assistance technique à domicile. La population et les autorités publiques reconnais que cette rare réalité représente le «cœur pulsant» de l actuel processus de développement rural à la Presqu île de Buzi-Bulenga. Pour le future, la FEAGE aimerait élargir ses services aussi à la population rurale adulte (formation théorique et pratique, assistance technique, fourniture de moyens et intrants agricoles) pour renforcer les organisations locales de base du secteur privé-rurale, informelles ou formalisés, déjà existants ou que se constituerons. Ce projet représente une occasion formidable. 11

13 Au début du projet on construira à la FEAGE une paillote pour les formations/rencontres paysans/foire agricoles et journées portes ouvertes et on réhabilitera le dépôt du FEAGE pour pouvoir stocker tous les matériaux nécessaires pour le projet. Pour la commercialisation de produits on prévoit l achat d une pirogue à moteur. Pour les services techniques aux bénéficiaires: la réalisation de 2 nouvelles pépinières (une par bassin versante) (voir les détailles au paragraphe des activités) la réalisation des abris pour la reproduction de l élevage (voir les détailles au paragraphe des activités) Nous prévoyons la formation thématique suivante (voir les détailles au paragraphe des activités) : Pour le Résultat 1 Formation adressée à 2 Comité de Gestion de BV (2 x 8 personnes) - 5 journées a) 1 jour: «changements climatiques: causes, conséquences environnemental et économique» b) 1 jour: «la bonne gestion du territoire: aménagement des bassins versants et réalisation des sources» c) 1 jour: «techniques générales d'agro écologie et agroforesterie antiérosive» d) 2 jours: «réalisation d un pépinière, cultures de fruitiers et espèces maraichères» Formation adressée à 2 Comité d eau (2 x 8 personnes) - 2 journée Formation adressé à 50 bénéficiaires leaders (25 chaque BV) représentants les 150 bénéficiaires totales - Totale: (2 classes x 5 jours) = 10 journées Le 50 sélectionnés seront protagoniste d une formation à cascade vers les autres, bien sur accompagnés par le personnel du projet. Ils seront divisés en 2 classes de 25 personnes. La formation sera la même du programme décrit pour les Comité de Gestion. Pour le Résultat 2 Formation de 2 agronomes de part d un consultant externe - 10 journées Formation adressé aux 200 bénéficiaires (entre eux, 15 personnes - 3 x 5 villages seront les référents des villages). Ils seront organisé en 5 classes de 40 personnes chacune. Pour chaque classe on organisera les suivantes journées thématiques - 5 classes x 7 jours = 35 journées a) 1 jour: «changements climatiques: causes, conséquences environnementales et économiques» b) 1 jour: «la bonne gestion du territoire: aménagement des bassins versants» c) 1 jour: «techniques générales d'agro écologie et agroforesterie antiérosive» d) 4 jours: «La culture du Café BIO» Constitution du réseau de coopératives: 5 réunions ou «journées portes ouvertes = 7 journées e) 7 jours: «Système de Garantie Participatif, réseau de coopératives, commercialisation et logistique» Pour le Résultat 3 Formation de 1 vétérinaire et de 4 ouvriers de l élevage sur l élevage bio 10 journées Formation adressé aux 250 bénéficiaires /ans, organisés dans 5 classes chaque ans - 5 journées a) 5 jours: «Techniques de production et reproduction animal (lapins, poules pondeuses, dindons)» Constitution du réseau coopérative: 7 journées b) 7 jours: «Système de Garantie Participatif, réseau de coopératives, commercialisation et logistique» 12

14 2.4 Description détaillée des activités 0.1. Organiser un atelier participatif pour le lancement du projet et la mise en place d un Comité local de suivi du projet Organiser les réunions trimestrielles du Comité local de suivi du projet. Secteur Agroforesterie biologique à gestion communautaire: 1. Activités pour le Résultat 1 : aménagement de 2 bassins versants (80 Ha en total, actuellement menacés d érosion ou sujets à l érosion) pour les sources d eau de Changwe et Kashoko 1.1 Organisation de 8 assemblés communautaires (deux dans chaque village de Butumba, Bulenga, Muhanga et Tchondo) pour la sensibilisation de la population qui bénéfice des 2 sources de Changwe et Kashoko et pour la création initiale d un Comité de gestion pour chaque Bassin Versant (BV). 1.2 Identification des exploitants des terrains avec le chef de village dans chaque BV ; 150 ménages agricoles (soit 900 personnes bénéficiers). 1.3 Etude du plan d aménagement des BV parmi les divers destinations (terrassement et courbes de niveau, agroforesterie fruitière, maraichères, antiérosive, etc.) ; étude participatif réalisé par les 2 agronomes de Villages Durables avec les bénéficiaires, singulièrement et par de groups de formation à niveau de terrain. 1.4 Sensibilisation des bénéficiaires aux objectifs et à la philosophie du projet, ayant pour finalité l aménagement des BV et la réhabilitation communautaire des 2 sources. 1.5 Achat des outils (pioches, pelles, ciment, tuyaux, sable, etc.) et matériels pour l aménagement et la réhabilitation communautaire des 2 sources et le terrassement, les courbes de niveau et les fossés discontinus. 1.6 Constitution de 2 comités des bassins versants : 8 personne pour chaque BV. 1.7 Renforcement, suivi et accompagnement des 2 comités de BV, par les 2 agronomes de Villages Durables Travaux de terrassement, courbes de niveau et fossés discontinus en faisant des formations publiques sur le tas en lutte antiérosive. Les travaux ne seront pas réalisés seulement par les exploitants des terrains, mais avec un engagement au moins partiel des communautés. 1.9 Formation de mise à niveau de 2 Comités d Eau : 8 personne pour chaque Comités d Eau Travaux d aménagement intégré des sources de Changwe et Kashoko : réhabilitation de la fontaine et réalisation de la clôture de protection des animaux, du lieu pour la lessive, etc Achat des outils, matériels et intrants pour la mise en place des pépinières des arbres fruitiers (fruits, café, etc.), arbres fixateurs d azote pour l ombrage (Acacia sp., Gravilles et al.), arbres pour le reboisement permanent (pour Acacia il s agit d un bois taillis de bas densité), plantules antiérosives, etc. Achat de plantules / semences des essences agro-forestières autochtones et fruitières, mise en place de pépinières et activités de reboisement Distribution des plantes en provenance des pépinières et des semences maraîchère et antiérosives aux 150 bénéficiaires. Les parcelles ombragés avec des arbres fixateurs d azote (par exemple Acacia et Gravillea, sp. - la première sera périodiquement taillée, la deuxième représente un reboisement permanent de bas densité) seront cultivées selon leurs caractéristiques spécifiques: arboriculture agro-forestière, culture d arbres fruitiers (fruits, bananes, café, etc.), cultures maraîchères, plantation de fourragères antiérosive Suivi et assistance technique, en faisant aussi de séances de sensibilisation-formation publique sur place toujours dans le cadre de la lutte antiérosive et la bonne gestion de terroir Suivi continu des bénéficiaires de la part des agronomes et pépiniéristes pour la réalisation des fermes familiales et communautaires d agroforesterie, des cultures maraichères, vivrières et fruitières. 2. Activités pour le Résultat 2 : conversion de 50 Ha des collines déboisées et/ou menacés d érosion en nouvelles fermes terrassées et ombragées pour la production de Café Bio; création d un premier réseau de producteurs (en vue d une coopérative) engagés au processus de création d une Système de Garantie Participatif (Participatory Guarantee Systems - PGS). 13

15 2.1. Organisation de 3 ateliers publiques (dans les villages de Butumba, Muhanga et Tchondo) pour la sensibilisation et présélection de bénéficiaires conscients du problème de l érosion des terres et intéressés à l agriculture biologique, la production du Café Bio et au Système de Garantie Participatif PGS. 2.2 Identification définitive des fermes agricoles et des 200 bénéficiaires pilotes (pour le 50 ha). 2.3 Sensibilisation des bénéficiaires aux objectifs et à la philosophie BIO. 2.4 Achat et distribution des outils (pioches, pelle, etc.) et matériels pour le terrassement et les courbes de niveau des 50 ha de collines. 2.5 Travaux de terrassement et courbes de niveau près de fermes agricoles en faisant de la formation publique sur le tas en lutte antiérosive (approche champs école paysan) Achat des outils, matériels et intrants pour la mise en place (à la FEAGE de Villages Durables) des pépinières des arbres fixateurs d azote pour l ombrage (Acacia sp. et al.) et les plantation de café: plantules de café qualité arabica (densité de plantules/ha) et de plantes pour l ombrage (densité de 200 plantes/ha). 2.7 Distribution des plantes (azote-fixatrices pour l ombrage et plantules de Café Bio) provenant de la pépinière. 2.8 Suivi et assistance technique, en faisant aussi de séances de sensibilisation-formation publique sur le tas toujours dans le cadre de la lutte antiérosive et la bonne gestion du terroir. 2.9 Suivi continue des bénéficiaires fait par les agronomes et pépiniéristes pour la réalisation des fermes familiales du Café Bio rencontres spécifiques pour la réalisation du réseau de producteurs. Secteur Zootechnie biologique 3. Activités pour le Résultat 3: initiation de petits agriculteurs de maraîchage aux techniques d élevage bio (lapins, poules pondeuses et dindons) pour différentier et intégrer les sources de revenue et les adapter aux aversions climatiques; création d un premier réseau d éleveurs (en vue d une coopérative) engagés au processus PGS. 3.1 Organisation de 5 ateliers (1 par village) pour informer la population et présélection des bénéficiaires de l élevage bio (agriculteurs maraîchers avec parcelles de moins de 0,25 Ha de terrain de propriété). Bénéficiaires directs 750 pers.: 250/année. 3.2 Achat des outils et matériels pour la construction des abris à la FEAGE de Village Durable pour l élevage de lapins, poules pondeuses et dindons. 3.3 Construction des abris au niveau du FEAGE : réalisation de : a) Lapins: 150 caisses : 50 géniteurs + 90 petits de 2 âges + 10 de réserve et infirmeries. b) Poules Pondeuses: 15 poulaillers avec 135 nids de couvée. c) Dindons: 5 poulaillers avec 45 nids de couvée. 3.4 Achat des géniteurs pour la FEAGE (siège de référence) : Lapins: 5 mâles + 45 femelles. Poules pondeuses : 15 coqs pondeuses. Dindons: 5 mâles + 45 dindes pondeuses. 3.5 Formation pour les bénéficiaires sur la construction des abris et sur les techniques d élevage bio. La formation concernera les sujets suivants : techniques de production et reproduction animale (lapins, poules pondeuses, dindons) ; système d élevage ; alimentation ; maladie (prévention et méthodes pour les soigner, vaccins, etc.) ; cycles de production. 3.6 Reproduction des animaux à la FEAGE, selon les notes techniques suivantes: Lapins: Proportion : = 1:9. N d accouchements moyen: 7-8/années. N de petits nés moyenne: 8-9 (en proportion : = 1:1). A partir de l achat de géniteurs , chacun dans sa caisse abris (50 abris). Chaque mère reste avec les petits nés jusqu au moment du sevrage; après les petits doivent être déplacés dans des autres caisse abris. On a prévu 2 passages de caisses (donc + 90 abris = de réserve ou pour le cas d infirmeries) : A) pour les petits B) pour les moyennes. Après les lapins doivent partir : les au marché de viande les aux bénéficiaires. Reproduction: chacune des 45 femelles donnent 50 petits nés/ans (estimation) = 2250 (1125 et 1125 ); pour respecter la proportion correcte : pour l élevage des lapins (1:9), 9 et 1 pourrons être donnés à 125 BNFs (1125 :9 = 125 BNFs); 1000 / ans sont destinés au marché de la viande (Activité Génératrice de Revenue pour la FEAGE). 14

16 Poules pondeuses: Proportion : = 1:9. N de couvée en moyenne: 3/année. N de poussins en moyenne: 6 (en proportion : = 1:1). A partir de l achat de géniteurs , chaque groupe familial doit avoir son poulailler (donc 15 poulaillers) et chaque dans le poulailler doit avoir sa caisse nid pour la couvée (donc 135 nids). Chaque pondeuse reste avec les poussins pendant +/- 30 jours; après les petits doivent être déplacés dans un autre endroit (plus tard, les au marché de viande les aux bénéficiaires). Reproduction: chacune des 135 donnent 10 petits nés/an (estimation) = 1350 (675 et 675 ). Pour respecter la correcte proportion : pour l élevage des poules (1:9), 9 et 1 pourrons être donnés à 75 bénéficiaires (675 :9 = 75 bénéficiaires); 600 coqs-broilers / ans (et aussi les œufs pendant la période de no- couvée) sont destinés au marché de la viande (Activité Génératrice de Revenue pour la FEAGE). Dindons: Proportion : = 1:9. N de couvée en moyenne: 3/années. N de poussins moyenne: 10 (en proportion : = 1:1). A partir de l achat de géniteurs , chaque groupe familial doit avoir son poulailler (donc 5 poulaillers) et chaque dans le poulailler doit avoir sa caisse nid pour la couvée (donc 45 nids). Chaque dinde pondeuse reste avec les dindonneaux pendant +/- 40 jours; après les petits doivent être déplacés dans un autre endroit (plus tard, les au marché de viande les aux bénéficiaires). Reproduction: chacune des 45 donnent 20 petits nés/an = 900 (450 et 450 ). Pour respecter la correcte proportion : pour l élevage des poules (1:9), 9 et 1 pourrons être donnés à 50 bénéficiaires (450 :9 = 50 bénéficiaires); 400 mâles / ans (et aussi les œufs pendant la période de no- couvée) sont destinés au marché de la viande (Activité Génératrice de Revenue pour la FEAGE). 3.7 Distribution des géniteurs aux bénéficiaires formés à partir des géniteurs répliqués à la FEAGE. Chaque année on distribuera globalement aux bénéficiaires directs animaux selon la division suivante: Lapins: 1125 femelles et 125 mâles de lapins, à 125 familles paysans (20 familles x 5 sites, 25 familles x 1 sites). Chaque famille bénéficiaire pourra recevoir un groupe formé de 9 femelles et 1 mâle. Poules pondeuses: 675 pondeuses et 75 coqs, à 75 familles de paysans (12 familles x 5 sites, 15 familles x 1 sites). Chaque famille bénéficiaire pourra recevoir un groupe formé de 9 pondeuses et 1 coqs. Dindons: 450 femelles et 50 mâles de dindons, à 50 familles paysans (10 familles x 5 sites, en considérant que les familles autour de la FEAGE auront toujours des facilitées). Chaque famille bénéficiaire pourra recevoir un groupe formé de 9 femelles et 1 mâle. 3.8 Remboursement des géniteurs: les bénéficiaires directs s engagent à donner des géniteur à un voisin proche qui à son tour s engage à parrainer. Les bénéficiaires direct distribueront aux voisins, bénéficiaires de deuxième niveau: au mois 5 lapins (4 femelles et 1 mâles), 4 poules (3 pondeuses et 1 coq), 3 dindons (2 femelles et 1 mâles). 3.9 Suivi et assistance technique, en faisant aussi de séances de sensibilisation-formation publique sur le tas dans le cadre de l élevage biologique Suivi de la redistribution aux bénéficiaires de deuxième niveau Suivi continue des bénéficiaires de la part du vétérinaire rencontres spécifiques pour la réalisation du réseau de producteurs en vue d organiser la vente de viande et des œufs autant sur les marchés locaux que sur les marchés de Goma et Bukavu. Secteur Renforcement des capacités des producteurs locaux: 4. Activités pour le Résultat 4: renforcement des capacités de formation et consolidation des acquis de la Ferme Ecole Agro-Ecologique (FEAGE). 4.1 Achat des matériaux de construction et achat pirogue et moteur. 4.2 Construction d une paillote circulaire de presque 13 m de diamètre (voir annexe déjà envoyé avec la Concept Note), qui abritera les formations/rencontres paysans/foire agricoles et journées portes ouvertes. 4.3 Réhabilitation de l actuel Dépôt du FEAGE pour permettre le stockage des outils, matériels et intrants nécessaires pour la mise en ouvre du projet. 4.4 Formation technique préliminaire du staff local du projet de la part d un consultant d ACS: 20 jours (10 pour l agriculture et 10 pour l élevage). 15

17 4.5 Formation à la FEAGE des 2 Comités de Gestion du Bassins Versant (16 p.) et des bénéficiaires leaders représentants du Résultat 1 (25 chaque BV): 15 jours. La formation concernera: a) 1 journée thématique: «changements climatiques: causes, conséquences environnementales et économiques» (la déforestation, la réduction de la saison de pluie et quantité annuelle, l augmentation de T, l érosion et la dégradation des sols et des productions, la sécheresse de source d'eau, l augmentation des prix de charbon domestique et planches de construction, les cercles vicieux, etc.) ; b) 1 journée thématique: «la bonne gestion du territoire: aménagement des bassins versants et réalisation des sources pour l accès publique» (terrassement, courbes de niveau et fossés discontinus, règles pour la bonne gestion) ; c) 1 journée thématique: «techniques générales d'agro écologie et agroforesterie antiérosive» (la culture du pâturage antiérosive, des arbres fixateurs d azote (Acacia sp. et al.), l arboriculture agro-forestière, l ombrage vert, technique de protection du sol avec matériel organique mort, la bonne gestion du territoire après le reboisement permanent (bois taillis), la différence avec les arbres à forte croissance réduisant la fertilité du sol, p.e. l Eucaliptus) ; d) 2 journées thématiques: «réalisation d une pépinière, cultures de fruitiers et espèces maraichères. 4.6 Formation de mise à niveau des comités d eau de Changwe et Kashoko : 2 jours. 4.7 Formation technique des bénéficiaires du Résultat 2: 35 jours. La formation regardera: a) 1 journée thématique: «changements climatiques: causes, conséquences environnementales et économiques» ; b) 1 journée thématique: «la bonne gestion du territoire: aménagement des bassins versants» ; c) 1 journée thématique: «techniques générales d'agro-écologie et agroforesterie antiérosive» ; d) 4 journées thématiques: «La culture du Café BIO». 4.8 Formation pour la constitution du réseau des coopératives de producteurs de Café BIO et sur la commercialisation (selon le GSP - formation dispensé par les partenaires de la Wallonie): 7 jrs 4.9 Formation technique à la FEAGE des bénéficiaires du Résultat 3 sur l élevage d animaux (lapins, poules pondeuses, dindons): 75 jrs. La formation concernera les thèmes suivants: Techniques de production et reproduction animal (lapins, poules pondeuses, dindons) ; Système d élevage pour les animaux ; Alimentation ; Maladie (prévention et méthodes pour les soigner, vaccins, etc.) ; Cycles de production Formation pour la constitution d un réseau coopératif d éleveurs de petits animaux BIO et sur la commercialisation (selon le PGS - formation dispensée par les partenaires de la Wallonie): 7 jours Mise en place d une stratégie d écoulement des produits vers les marchés de Goma et Bukavu en utilisant la pirogue du projet Suivi et accompagnement dans la mise en oeuvre du système de garantie participative Installation de la station météo pour suivre les changements climatiques en cours Formation sur l utilisation de la station météo Enregistrement et traitement des donnés de la station météo pour la constitution d une base de donnés météorologiques Création d une cellule de Veille Environnementale regroupant les autorités locales et les associations locales. 16

18 3. Modalités de gestion du projet 3.1 Comment le projet a été identifié La rédaction finale de ce projet s est basée sur les connaissances de la Presqu île de Buzi-Bulenga du partenaire VD, qui opère dans ce contexte depuis En particulier, la réflexion est née grâce au diagnostic participatif effectué par VD dans le village de Muhanga en octobre Lors de cette évaluation, on avait déjà pu constater la dégradation agro-écologique de la zone et ses conséquences néfastes sur la production agricole locale. Suite à ce premier diagnostique, VD et ACS ont réalisé plusieurs visites de terrain, qui ont permis de consolider leur partenariat autour de la problématique de la vulnérabilité agro-écologique et de rédiger la note conceptuelle présentée au FAST-START Wallonie. La méthodologie utilisée tant dans le premier diagnostic que dans le visites de terrain se repose sur une forte participation locale, via des focus groupes et des rencontres avec les Comités Villageois de Développement. Pour actualiser toutes les données récoltées par VD et ACS, un ultérieur diagnostic participatif a été conduit par trois consultants du Centre de Formation et d'appui au Développement Durable (CeFAD) et l équipe de VD. Cet étude a eu lieu sur le terrain du 9 au 12 mai 2012 dans 4 des 7 villages qui se trouvent dans la Presqu île (les villages de Butumba, Bulenga, Tchondo et Muhanga) ciblés par la présente proposition. En s appuyant sur une forte participation locale, on a pu mieux analyser le contexte agro-écologique et sociale de la Presqu île et identifier les actions le plus pertinentes pour faire face aux problèmes agroécologiques ressentis par la population. Pour conduire ce diagnostique, les méthodes qualitatives ont été privilégiées, notamment la Méthode Accélérée de Recherche Participative (MARP). La MARP, que nous avons utilisé lors de la phase de diagnostique, peut être défini comme un processus intensif, interactif et rapide d'apprentissage orienté vers la connaissance des environnements et contextes ruraux. Elle s'appuie essentiellement sur de petites équipes pluridisciplinaires qui utilisent différentes méthodes, outils et techniques choisis ad hoc pour permettre une meilleure connaissance des situations rurales. Un accent particulier est mis sur la valorisation des connaissances et savoirs des populations locales et leur combinaison avec la connaissance scientifique moderne. Les outils les plus utilisés ont été : des focus groupes ; des entretiens avec des personnes ressource ; la carte du village ; la classification par ordre d importance (cultures, utilisation des recettes du ménage pour les différents types de dépenses, utilisation de la récolte...) ; le calendrier agricole ; l observation directe ; diagrammes de Venn. Une fois le travail de rencontre sur le terrain terminé, les consultants appuyé par le staff de VD ont pu analyser les donnés récoltés et les ordonner dans un arbre à problème et ensuite dans un arbre à solution, ce qui a permis d identifier les lignes directrices de notre intervention. 3.2 Organisation générale Associazione di Cooperazione e Solidarietà (ACS) sera le leader de ce projet et en assurera la supervision administrative, financière, logistique et technique. Pour la mise en ouvre des activités sur le terrain ACS s appuiera sur le partenaire Villages Durable (VD). VD sera ainsi le partenaire d implémentation étant donné sa présence permanente sur le terrain, l expérience et connaissance acquise en six ans de travail dans la Presqu île ainsi que ses bonnes relations avec la population et les autorités locales. Les taches entre les deux principaux partenaires seront ainsi reparties : ACS : développe le projet en collaboration avec Villages Durables ; assure la gestion du partenariat avec le bailleur de fonds ; assure le suivi administratif et financier ; assure la logistique ; 17

19 assure un appui technique par le renforcement des compétences de Villages Durables en matière d agriculture biologique par l envoi des experts et/ou des volontaires ; assure le monitoring du projet ; finalise le rapportage du projet. Villages Durables : développe le projet en collaboration avec ACS ; assure l exécution technique du projet sur terrain ; accompagne les agriculteurs et éleveurs pour l implémentation des activités du projet ; appuie la structuration des producteurs locaux ; assure le renforcement de capacités des producteurs par des formations ; coordonne et supervise les équipes techniques impliquées dans le projet ; s occupe des relations avec les parties prenantes au projet, notamment les services techniques étatiques d agriculture, d environnement et du développement rural ; assure le rapportage sur l avancement du projet. 18

20 3.3 Equipe proposée pour la mise en œuvre du projet 19

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