Les normes consolidées d AIB International pour l inspection. Programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les normes consolidées d AIB International pour l inspection. Programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments"

Transcription

1 Les normes consolidées d AIB International pour l inspection Programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments Amérique du Nord Amérique Latine Europe/Moyen- Orient/Afrique Asie/Pacifique Pour recevoir les coordonnées d un bureau local, veuillez contacter le bureau chef d AIB International au

2 Avis de non-responsabilité Les informations fournies dans cette version ou toute autre version des normes consolidées d AIB International ne sont pas un avis juridique, mais des informations générales basées sur les bonnes pratiques de fabrication, les exigences réglementaires courantes, et les pratiques de sécurité sanitaire des aliments typiquement rencontrées dans un établissement de fabrication alimentaire. Ces normes ont été développées comme un guide des meilleures pratiques et ne sont pas prévues, en aucune circonstance, pour remplacer ou modifier l exigence pour la conformité avec les lois et règlements applicables. Ces normes ne sont pas prévues pour satisfaire toutes les lois et règlements existants, ni les lois ou règlements qui peuvent être ajoutés ou modifiés après la publication de ces normes. AIB International ne pourra être tenu responsable de quelque dommage que ce soit résultant d un contrat, délit ou autre circonstance en relation avec les informations contenues dans ces normes, ou de toute action, omission ou décision prise en fonction de ces normes ou d informations associées. Par ailleurs, AIB International rejette expressément toute représentation ou garantie concernant ces normes. Copyright AIB International 1956, 1978, 1985, 1990, 1995, 2000, 2008, Tous droits réservés. Il est rappelé aux utilisateurs de ces normes et documents associés, que les droits d auteur subsistent dans toutes les publications et logiciels d AIB International. Sauf où la loi de protection américaine des droits d auteur (Copyright Act) le permet, et sauf où prévu cidessous, aucune partie de cette publication ne peut être transmise ou reproduite, stockée dans un système de restitution de toute forme, ou transmise par tout moyen que ce soit, sans la permission préalable écrite d AIB International. Toutes les demandes de permission doivent être adressées au vice-président d administration à l adresse ci-dessous. Aucune partie de cette publication ne peut être traduite sans la permission écrite du propriétaire des droits d auteur. L utilisation de ce document en forme imprimée ou en programmes de logiciel d ordinateur pour une utilisation commerciale, avec ou sans paiement, ou dans des contrats commerciaux, est sujette au paiement d un droit. AIB International peut changer cette politique à tout moment. AIB International 1213 Bakers Way PO Box 3999 Manhattan, KS États-Unis Les normes consolidées d AIB International pour l inspection. Publié en janvier 2013 ISBN A

3 Table des matières Préface...iv Introduction aux normes... v Les catégories... v Comment lire les normes...vi Note totale... vii Normes consolidées pour l inspection... 1 Annexes A Participation à une inspection Annexes B Résolution de conflit Annexes C Glossaire Index des normes iii

4 Préface Description du document Les normes consolidées d AIB International pour l inspection des programmes préalables et de sécurité sanitairedes aliments sont un recueil d informations dont l objectif est d aider le lecteur à comprendre : ce qu est une inspection ; la différence entre une inspection et un audit ; comment lire et utiliser les normes consolidées d AIB International ; comment une inspection d AIB International est évaluée ; comment se préparer et participer à une inspection d AIB International ; des ouvrages supplémentaires pour comprendre, mettre en oeuvre et développer les programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments. Conception du document La conception du document utilise les stratégies suivantes pour en faciliter l utilisation : une terminologie cohérente utilisée dans l ensemble du document ; un langage sans ambiguïté pouvant être compris dans le monde entier ; un vocabulaire d usage courant et non un jargon réglementaire ; un contenu connexe regroupé en un seul endroit ; des normes présentées selon une structure uniforme : Catégorie Norme» Exigence autant que possible, un seul élément à évaluer par norme ; des mots importants surlignés pour en faciliter la lecture. Inspection et audit Définitions d inspection et d audit Une inspection est un examen physique approfondi d un établissement alimentaire pour évaluer ce qui s y passe réellement à un moment donné. Cette photographie instantanée donne une évaluation réaliste des conditions qui peuvent être à la fois positives et négatives pour la transformation des aliments. Une inspection se concentre sur l examen physique. Un audit est une évaluation systématique de la documentation d un établissement alimentaire en vue de déterminer si les programmes et activités associées satisfont aux objectifs préétablis. Un auditeur examine les données dans le temps afin d y discerner des tendances positives ou négatives. Un audit se concentre sur l examen de la documentation. Avantages de l inspection et de l audit Le choix d une inspection ou d un audit dépend de l objectif visé. De nombreuses organisations choisissent les deux, car les inspections et les audits sont complémentaires. Choisir une inspection est adapté pour : révéler les pratiques ou des problèmes existants que ne reflètent pas forcément les documents ; se concentrer sur les causes principales, pas seulement sur les symptômes ; instruire le personnel par l intermédiaire d interaction avec un inspecteur ; identifier, réduire, éliminer et prévenir les risques alimentaires dans un établissement ; empêcher des rappels de produits coûteux et qui nuisent à la réputation de l entreprise ; se conformer aux règlements du gouvernement et aux attentes de l industrie envers la sécurité sanitaire des aliments ; améliorer et assurer un environnement sain et hygiénique pour la manipulation des aliments ; produire des aliments sans danger pour le consommateur. Choisir un audit est adapté pour : se conformer aux normes de référence ; chercher l efficacité par une meilleure gestion des documents ; obtenir une certification ; observer les tendances dans le temps. iv

5 Introduction aux normes Les normes consolidées d AIB International pour l inspection des programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments sont des énoncés sur les exigences-clés qu un établissement doit satisfaire pour maintenir les produits alimentaires salubres et sans danger. Les normes reflètent également ce qu un inspecteur s attendrait à voir dans un tel établissement. Les catégories Les normes comprennent cinq catégories : 1. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel La réception, l entreposage, la surveillance, la manipulation, et les procédés de transformation des matières premières favorables à la fabrication et distribution d un produit fini sans danger pour le consommateur. Les normes de cette catégorie se rapportent à la manipulation et la transformation des aliments. Les installations doivent s assurer que le personnel, les procédés et les conditions n introduisent pas un problème de sécurité sanitaire des aliments quand les matières premières sont reçues, transférées, stockées, transportées, manipulées ou traitées avant de livrer un produit fini. Les normes relatives aux méthodes opérationnelles et pratiques du personnel montrent comment un établissement peut éviter une contamination des produits par les gens et les procédés. 2. Entretien pour la sécurité sanitaire des aliments La conception, l entretien et la gestion des équipements, des bâtiments et des terrains nécessaires à un environnement de production sanitaire, efficace et fiable. Les normes de cette catégorie se rapportent aux équipements, terrains et bâtiments. La conception, la construction et l entretien des équipements et des bâtiments sont critiques pour obtenir et maintenir un environnement salubre. Les normes d entretien pour la sécurité sanitaire des aliments visent à optimiser la conception et le soin de l installation et des équipements, de façon à ce qu ils soient faciles à gérer et ne créent pas de problèmes sanitaires ou de sécurité sanitaire des aliments. 3. Pratiques de nettoyage Le nettoyage et la désinfection des équipements, des ustensiles et des bâtiments favorables à un environnement de fabrication salubre et sans danger pour le consommateur. Les normes de cette catégorie se rapportent au nettoyage et à la désinfection. Les méthodes de nettoyage et de désinfection, les types de produits chimiques utilisés, la fréquence des activités de nettoyage et le contrôle des microbes doivent tous être effectués avec expertise pour protéger les produits contre les problèmes de sécurité sanitaire des aliments. Les normes relatives aux pratiques de nettoyage donnent des directives de nettoyage pour éviter la contamination. 4. Gestion intégrée des nuisibles L évaluation, la surveillance et la gestion de l activité des nuisibles de manière à identifier, prévenir et éliminer les conditions qui pourraient promouvoir ou maintenir une infestation. Les normes de cette catégorie se rapportent à la gestion des nuisibles. Alors qu il est important d éradiquer les nuisibles d un établissement, il est plus important encore de les empêcher de s y multiplier. Les normes de gestion intégrée des nuisibles énoncent des stratégies visant à gérer les nombreuses approches préventives afin d éviter l adultération des produits alimentaires par les nuisibles. 5. Suffisance des programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments Le soutien de la direction, des équipes interfonctionnelles, la documentation, l éducation, la formation et les systèmes de surveillance, organisés de manière à garantir que tous les services de l établissement travaillent ensemble efficacement pour livrer un produit fini salubre et sans danger. Les normes de cette catégorie se rapportent à la gestion et au travail d équipe. Il est important d avoir des programmes en place, mais si un programme n est pas formalisé par l intermédiaire d études, de planification, de gestion, de documents et de révision, alors les programmes préalables dépendront de la personne en charge de l activité du jour en question. Les normes de suffisance assurent que les programmes préalables sont conçus et mis en œuvre soigneusement afin de garantir l uniformité dans l installation entière. Remarque : alors que les autres catégories se concentrent principalement sur l inspection, cette catégorie implique en majeure partie l évaluation de documents. Toutefois, les observations faites et les documents révisés dans les quatre premières catégories affecteront directement comment les inspecteurs évalueront l établissement dans la catégorie de suffisance. Les observations sur le terrain sont un reflet direct de la bonne mise en œuvre des programmes. v

6 Comment lire les normes Description de la catégorie Idée générale donnant cohésion aux différentes normes de la catégorie Nom de la catégorie âtiduction Norme Le point clé de la norme. Description de la norme Une phrase complète qui décrit pourquoi un établissement doit appliquer la norme. A B au leme nt pour éviterla nvir onnantes es. ent définieset ur éviter la priétés voisines. ment. Points-clés Les caractères gras mettent en valeur les points-clés pour simplifier la lecture des exigences critiques et mineures. une manière à éviter ieur sontplacésde anismes nuisibles,à les us facile, et àprotéger on etlacontamination. enlevés de la propriété. es et d herbes hautes to eas are maintained and other potential roofs and ded for grounds, A B Les exigences critiques contre lesquelles un établissement est évalué. Dans de nombreux règlements, les exigences critiques sont décrites par un «DOIT» ou «DOIVENT». Les exigences critiques sont classées comme améliorations nécessaires, écarts sérieux ou insatisfaisants à moins qu il y ait d autres programmes en place qui satisfassent l intention des exigences. Un numéro à 4 chiffres avec une valeur de «1» en 3ème place identifie les exigences critiques. Ce sont les exigences mineures d évaluation. Dans de nombreux règlements, les exigences mineures sont décrites par un «DEVRAIT» ou «DEVRAIENT». Les exigences mineures sont classées comme observations mineures. Un numéro à 4 chiffres avec une valeur de «2» en 3 e place identifie les exigences mineures. vi

7 Notation La notation d un établissement s effectue en 5 étapes : 1. Inspection 2. Identification des risques et attribution des notes de catégorie 3. Évaluation de la suffisance des programmes 4. Note totale 5. Reconnaissance 1L inspection 2 À l image d une chaine, la force des programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments dépend du plus faible de ses maillons. Afin d évaluer les risques de sécurité sanitaire dans l établissement, l inspecteur d AIB effectue une inspection physique rigoureuse et professionnelle, puis passe en revue les programmes écrits. L inspecteur enregistre les observations et les classifie selon les 5 catégories suivantes : 1. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel 2. Entretien pour la sécurité sanitaire des aliments 3. Pratiques de nettoyage 4. Gestion intégrée des nuisibles 5. Suffisance des programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments Détermination des risques et attribution des notes de catégorie L inspecteur d AIB assigne ensuite un niveau de risque et une note aux cinq catégories énoncées ci-dessus. Il utilise la table 1 comme guide. Table 1 Évaluation des risques Évaluation Description Échelle de notes Aucun écart observé Pas de risque identifié 200 Observations mineures Pas de probabilité de contamination Amélioration nécessaire Sérieux Insatisfaisant Un danger potentiel, une omission partielle associée au programme ou une observation relative à la sécurité sanitaire des aliments qui enfreint les normes. Si ce danger, cette omission ou cette observation ne sont pas corrigés, ils pourraient entraîner un Un risque important pour la sécurité sanitaire des aliments ou risque d échec du programme. Un danger imminent pour la sécurité sanitaire des aliments, un échec profond du programme ou une enfreinte grave aux bonnes pratiques de fabrication vii

8 L inspecteur utilise un processus en trois étapes pour évaluer un risque. L inspecteur : 1. Identifie la ou les observations les plus importantes dans une catégorie et attribue une échelle de notes. 2. Détermine la sévérité de la plus importante des observations et décide si la note initiale devrait être au bas ou en haut de l échelle de notes attribuée. 3. Diminue la note initiale de 5 points par observation supplémentaire si la note initiale attribuée est en haut de l échelle.. L inspecteur détermine le risque le plus important dans une catégorie et l attribue à l échelle correspondant aux observations mineures. La La plus importante des observations n est pas sévère, et et serait donc notée en en haut de l échelle. de notes. Si La la plus importante des observations est sévère, sévère, alors et serait elle recevrait donc notée la note en la bas plus basse de l échelle de l échelle, de mais notes, mais ne peut elle ne pourra pas être en être inférieure. baissée davantage. La plus élevée des notes de catégorie La plus basse des notes de catégorie Chaque observation additionnelle fait baisser le score par tranche de 5 points jusqu á atteindre, au pire des cas, la note la plus basse de la catégorie correspondante. Figure 1 Exemple de risque et d attribution d une note de catégorie dans l échelle «Observations mineures». Voici quelques instructions : La note initiale d une catégorie est toujours soit au plus bas, soit au plus haut de l échelle de notes. La note d une catégorie peut être diminuée si elle était au haut de l échelle, mais ne sera jamais inférieure à la note la plus basse de l échelle. Toutes les constatations critiques ou mineures associées à une seule norme d une catégorie seront regroupées en une seule observation. Par exemple, toute constatation (unique ou multiples) notée en fonction de la norme ci-dessous ou des exigences correspondantes, compteraient pour une seule observation. 1.6 Palettes Des constatations attribuées à plusieurs normes dans une même catégorie seraient considérées comme des observations distinctes et séparées. Par exemple, toutes observations (unique ou multiples) notées en fonction de chacune des exigences ci-dessous compteraient pour deux observations. 1.1 Refus de livraisons/réception de produits sec 1.3 Conditions d entreposage Une observation unique dans une catégorie peut être suffisamment sévère pour que la catégorie soit notée au plus bas de l échelle de notes. La sévérité peut être due à une seule observation importante, ou elle peut être due à des constatations multiples reflétant une tendance au sein d une même observation. Des observations liées à des exigences mineures sont toujours notées dans l échelle des observations mineures. Si la note initiale est en haut de l échelle de notes attribuée, chaque observation supplémentaire diminuera la note de 5 points. Les notes possibles sont énumérées dans le Tableau 2. viii

9 Tableau 2 Diminution d une note de catégorie initiale suite à de multiples observations Nombre d observations Observations mineures Notes de catégorie pour tous les risques évalués Amélioration nécessaire Sérieux Insatisfaisant * *Chaque observation additonnelle fait baisser la note finale de 5 points. 3Évaluation de la suffisance des programmes de sécurité sanitaire des aliments L évaluation des programmes écrits ne se limite pas à déterminer si les programmes écrits et leurs enregistrements sont mis en œuvre, et sont à jour. Ce que l inspecteur d AIB observe dans l établissement sert à déterminer si les programmes écrits fonctionnent effectivement ou non. Un établissement ne peut avoir des programmes parfaits si des observations relatives à la sécurité sanitaire des aliments sont émises pendant l inspection. L inspecteur passe en revue les observations émises au sein d établissement au vu des programmes, de manière à déterminer à quel niveau les écarts d un programme se situent, et ce qui devrait être mis en place pour atténuer ces conditions. La note de la catégorie Suffisance des programmes est déterminée selon la même méthode que celle utilisée pour calculer les quatre autres notes par catégorie. Cependant, la note attribuée à la Suffisance des programmes est influencée par quatre règles supplémentaires. Règles pour attribuer une note à la catégorie Suffisance des programmes Règle 1 La note attribuée à la Suffisance des programmes ne peut pas être la note la plus élevée. En effet, comment la gestion des programmes, dont résultent les 4 autres catégories, pourrait-elle être mieux notée que les catégories elles-mêmes? Règle 2 La note attribuée à la Suffisance des programmes ne peut être qu un niveau au dessus de la note attribuée à l une des quatre autres catégories comprenant les observations les plus graves. En d autres termes, si l écart le plus grave dans une des quatre autres catégories est «Sérieux», comment pourrait-on justifier que le programme impliqué dans l écart «Sérieux», n a que des déficiences mineures dans son opération? Il est question, à nouveau, d efficacité des programmes au sein de l établissement. Voir Tableau 3. Tableau 3 Échelle de notes maximales pour la suffisance des programmes, basée sur la Règle 2 Évaluation des risques la plus grave Echelle de notes pour l évaluation des risques les plus graves Échelle de notes maximales pour la suffisance des programmes Observations mineures * Amélioration nécessaire Sérieux Insatisfaisant ** * La règle 4 s applique ** La règle 3 s applique Règle 3 Si la moins bonne note est au bas d une échelle, la note attribuée à la Suffisance des programmes ne peut pas être plus élevée que la note la plus basse de l échelle supérieure. Si des observations justifient que la note soit au plus bas de l échelle, cela indique que les programmes correspondants ne sont pas efficaces. ix

10 Tableau 4 Échelle de notes maximales pour la suffisance des programmes, basée sur la Règle 3 Évaluation des risques la plus grave Moins bonne note au bas de l échelle Notes maximales pour la suffisance des programmes Observations mineures * Amélioration nécessaire Sérieux Insatisfaisant * Ne peut pas être la plus élevée des notes de catégorie Remarque : cette règle ne s applique pas lors de la notation d une catégorie pour laquelle l évaluation des risques la plus grave est «Observations mineures». Règle 4 Une note de 200 ne peut être attribuée à la Suffisance des programmes qu à condition que les notes des quatre autres catégories soient toutes égales à 200. En d autre termes, il est possible de considérer que les programmes fonctionnent parfaitement, uniquement si aucune observation ne vient contredire cette affirmation. 4La note totale est la somme des notes attribuées à chaque catégorie: méthodes opérationnelles et pratiques du personnel, entretien pour la sécurité sanitaire des aliments, pratiques de nettoyage et gestion intégrée des nuisibles, mais elle doit égalment tenir compte de la Suffisance des programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments, puisque les programmes écrits engendrent les résultats des quatre autres catégories. Note totale 5Reconnaissance La Reconnaissance est basée sur la note totale attribuée à l établissement. Un document de reconnaissance sera remis à l établissement si les deux conditions suivantes sont réunies: L inspection est uniquement basée sur les normes consolidées d AIB International pour l inspection (et non sur des interprétations ou des directives définies par le client). Il n y a : aucune note de catégorie inférieure ou égale à 135; aucune écart insatisfaisant (même si la note totale est supérieure ou égale à 700). Un document de reconnaissance d AIB International : signifie qu au jour de l inspection, l établissement a atteint une certaine note selon les Normes consolidées d AIB International pour l inspection ; n est pas un certificat de conformité (tel qu un certificat ISO) ; n a pas de date d expiration spécifique ; précise si l inspection était annoncée, non annoncée, ou annoncée au bureau corporatif de l entreprise; définit les zones de l établissement couvertes par l inspection. x

11 Exemple de notation guidée par des explications Échelle de notes de catégorie Catégorie Nombre d observations mineures Nombre d «améliorations nécessaires» Nombre de «sérieux» Nombre d «insatisfaisant» Note par Catégorie Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel A Entretien pour la sécurité sanitaire des aliments B Pratiques de nettoyage C Gestion intégrée des nuisibles Suffisance des programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments Note totale 815 D E Exemple de notation guidée par des explications A B L inspecteur relève six observations mineures, mais la note de la catégorie ne descend pas au-dessous de la note la plus basse possible sur l échelle des observations mineures (180). Trois observations sont enregistrées. En fait, cinq constatations avaient été émises, mais trois des constatations relevaient de la même norme, et ont donc été regroupées en une seule observation. C La sévérité de l unique observation était importante donc la note la plus basse sur l échelle de notes (160) est attribuée. Les observations sérieuses qui représentaient le plus fort potentiel de contamination étaient au plus bas degré de sévérité, donc D la note de la catégorie commence à 155 avec la première observation. Viennent s ajouter deux observations, donc la note est diminuée de cinq points par observation, soit 145. E La note de Suffisance des programmes est déterminée en fonction de la règle la plus stricte qui s applique: L observation la plus grave dans la catégorie Suffisance des programmes est une Amélioration nécessaire, donc la note devrait être comprise entre 160 et 175. L observation la plus importante n est pas sévère, donc la note initiale est 175. Il y a trois observations distinctes, donc cinq points sont ôtés par observation supplémentaire.. Règle 1: la note la plus élevée dans les quatre autres catégories est 180, en dehors de l échelle donc la Règle 1 ne s applique pas. Règle 2: la note la plus basse dans les quatre autres catégories est 145, donc la note attribuée à la Suffisance des programmes ne peut être plus élevée que l échelle Règle 3: la note de catégorie la plus basse n est pas au bas de l échelle, donc la Règle 3 ne s applique pas. Règle 4: les autres catégories n ont pas reçu une note de 200, donc la Règle 4 ne s applique pas. xi

12 Évaluation automatiquement insatisfaisante La liste suivante comprend quelques exemples fréquents de conditions qui seraient qualifiées d insatisfaisantes. Cette liste représente seulement des exemples, et n est pas complète. Des conditions similaires non spécifiées seront évaluées par l inspecteur. 1. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel a. Des températures de stockage (réfrigérateurs ou refroidisseurs) de plus de 4 C (40 F) pour des ingrédients ou des produits microbiologiquement sensibles (Remarque : la température limite exacte peut varier suivant la réglementation du pays) b. Des plaies ou furoncles ouverts sur les employés ayant un contact direct avec le produit, les ingrédients ou les zones de produit c. Filtre déchiré au point de réception des liquides d. Ingrédients infestés 2. Entretien pour la sécurité sanitaire des aliments a. Peinture écaillée, rouille ou autres matériaux dans la zone de produit où une contamination du produit est probable b. Activité d entretien ou condition d équipement générant une adultération d huile, métal, ou autre corps étranger dans ou au-dessus d une zone de produit 3. Pratiques de nettoyage a. La présence d une grande quantité de moisissures sur ou à proximité des zones de produit b. Une infestation étendue au-dessus d ingrédients sensibles ou exposés, au-dessus des zones de produit ou dans les équipements 4. Gestion intégrée des nuisibles a. Insectes i. Mouches domestiques ou à fruit en quantité excessive avec peu de moyen de contrôle ii. Toute activité de cafards sur ou dans un zone de produit b. Rongeurs i. Présence visuelle de rongeur(s) vivant(s) ii. Traces d excréments de rongeurs, ou matières premières ou produits finis rongés iii. Rongeur en décomposition c. Oiseaux i. Oiseaux résidant dans des zones de production ou entrepôts ii. Excréments d oiseaux sur les zones de produit, de matières premières ou de produit fini d. Pesticides utilisés sans respecter les instructions d utilisation 5. Suffisance des programmes préalables et de sécurité sanitaire des aliments a. Programmes écrits non suivis i. Limites critiques ou exigences de surveillance HACCP non respectées b. Programmes préalables écrits mal définis i. Mise en œuvre inadéquate ou inefficace d un programme préalable résultant en une contamination réelle ou probable c. Non-respect des exigences réglementaires xii

13 Normes consolidées pour l inspection 1. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel La réception, l entreposage, la surveillance, la manipulation, et les procédés de transformation des matières premières favorables à la fabrication et distribution d un produit fini sans danger pour le consommateur. 1.1 Refus de livraisons/réception de produits secs Un établissement peut protéger ses produits alimentaires en identifiant et en interdisant l entrée aux matières premières ou aux produits finis potentiellement contaminés Les conteneurs/transports endommagés, infestés ou sales sont refusés Les matières expédiées dans des véhicules endommagés, infestés ou sales sont refusées L établissement garde un enregistrement des livraisons refusées et en explique les raisons Les véhicules internes utilisés comme navette sont en bon état, propres, et exempts de trous et d infestation. 1.2 Refus de livraisons/réception de matières périssables Un établissement peut protéger ses produits alimentaires en identifiant et en interdisant l entrée aux matières premières ou aux produits finis potentiellement contaminés Les conteneurs/transports endommagés, infestés ou sales sont refusés Les matières expédiées dans des véhicules endommagés, infestés ou sales sont refusées Les matières périssables ou congelées satisfont à des exigences spécifiques de températures minimums requises aux points d envoi, de transport et de réception L établissement enregistre la température des marchandises périssables aux points de réception L établissement garde un enregistrement des livraisons refusées et en explique les raisons Les véhicules internes utilisés comme navette sont en bon état, propres, et exemptes de trous et d infestation. 1.3 Pratiques d entreposage Les matières premières et les produits finis sont stockés de manière à répondre aux exigences d entreposage sanitaire Les matières premières, les matières d emballage, les produits en cours et les produits finis sont stockés et sortis des entrepôts de façon à éviter la contamination Les dates visant à faciliter la rotation du stock sont visibles sur la palette ou sur le contenant individuel Les matières premières, les matières d emballages, les produits en cours et les produits finis sont entreposés à l écart du sol sur des palettes, des feuilles-palettes ou des supports Les matières premières, les matières de conditionnement, les produits en cours et les produits finis sont stockés à au moins 45 cm (18 po) des murs et des plafonds Un espace suffisant est maintenu entre les rangs de matières premières, de matières de conditionnement, de produits en cours et de produits finis stockés, de manière à permettre le nettoyage et l inspection. Des procédures sont suivies pour garantir un nettoyage, une inspection et une surveillance appropriés des nuisibles dans les zones de stockage où un périmètre d inspection de 45 centimètres (18 po) ne peut pas être maintenu Si des matières sont entreposées à l extérieur, elles sont protégées convenablement contre la détérioration et la contamination. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel 1

14 Les dates utilisées pour la rotation du stock sont visibles sur une partie permanente de l emballage (et non sur la pellicule de plastique extensible externe) Il y a au moins 35 cm ou 14 po d espace entre deux rangs de palettes Les articles entreposés au niveau du sol disposent d espaces de stockage et d allées de passage S il est impossible d assurer un écart de 45 centimètres ou 18 pouces des murs en raison de la largeur des allées et de l espace requis pour manoeuvrer les chariots-élévateurs, un système de racks peut être installé contre le mur. Dans ce cas, la structure inférieure est élevée de 45 cm ou 18 po afin que les palettes soient séparées du sol. 1.4 Conditions d entreposage Les matières premières sont entreposées dans une aire propre et sont protégées des sources de contamination Les zones de stockage sont propres, bien ventilées et sèches. Les matières premières, les produits en cours, les matières d emballage et les produits finis sont protégés contre la condensation, les égouts, la poussière, la saleté, les produits chimiques ou tout autre contaminant Les matières d emballage et les matières premières partiellement utilisées sont protégées avant d être retournées à l entrepôt Tous les produits chimiques toxiques, y compris les substances de nettoyage et d entretien, et les matières non alimentaires, tels que les équipements et les ustensiles, sont rangés dans un endroit séparé Le matériel de recherche et développement, les matières premières et les emballages peu utilisés sont inspectés régulièrement afin de détecter tout signe d infestation Des procédures spéciales de manipulation sont mises en place pour les matières de conditionnement qui posent un risque pour la sécurité sanitaire des aliments en cas de mauvaises utilisation (par exemple, les emballages aseptiques ou les contenants en verre). Les non-conformités et les actions correctives sont documentées Les produits renvoyés par les clients ne sont pas remis dans la zone de stockage des produits finis tant qu ils n ont pas été inspectés et autorisés par le personnel autorisé Les emballages sont stockés loin des matières premières et des produits finis, si possible dans une zone assignée Le cas échéant, matériel et fournitures doivent être inspectés contre d éventuels dommages, contamination ou défauts. 1.5 Inventaire des matières premières et produits finis L inventaire des matières premières et des produits finis est limité à des quantités raisonnables afin d éviter une durée excessive et une infestation par les insectes La rotation des ingrédients, matières d emballage, produits en cours, produits finis et autres, est assurée selon le principe FIFO (de l anglais First-In, First-Out : premier arrivé, premier utilisé) ou toute autre méthode vérifiable (telle que FEFO de l anglais First Expired, First Out : premier à expirer, premier utilisé) afin d assurer la rotation du stock Les matières sensibles aux insectes entreposées durant plus de quatre (4) semaines sont régulièrement inspectées Les contenants sont couverts ou retournés pendant leur entreposage afin de les protéger de la contamination par des corps étrangers provenant des structures élevées Un système doit être défini et suivi pour identifier et suivre l inspection des matériaux susceptibles d attirer les insectes (par ex. inventaire des vieux stocks, dates de rotation des palettes, etc.) 2 Normes consolidées pour l inspection

15 1.6 Palettes Des palettes propres et bien entretenues réduisent le risque de contamination Les palettes sont propres et en bon état Lorsque les palettes sont entreposées à l extérieur, elles doivent être inspectées contre une possible contamination avant d être introduites et utilisées dans l établissement Les palettes et autres surfaces en bois sont correctement séchées après avoir été lavées Des feuilles-palettes sont placées entre palettes et sacs d ingrédients et entre palettes superposées, de manière à protéger les ingrédients contre les dommages que pourraient occasionner les palettes. 1.7 Zones de produits à retravailler Les produits à retravailler ou à recupérer, s ils ne sont pas séparés et gérés correctement, peuvent entraîner une contamination des matières premières, produits en cours, matières d emballage ou produits finis Il y a une zone désignée pour les produits à retravailler La zone des produits à retravailler est séparée des autres matières utilisables Les produits à retravailler sont utilisés au moins une fois par semaine ou assez souvent pour garder l inventaire au minimum Les produits retravaillés sont identifiés dans le but d assurer la traçabilité Une interruption périodique du retravaillage est définie. Des registres démontrent que la fréquence de l interruption du retravaillage et du nettoyage est respectée. 1.8 Dépoussiérage et appareils de filtration S ils ne sont pas entretenus, les filtres, écrans et mailles peuvent contribuer à des problèmes de sécurité sanitaire des aliments Les appareils de dépoussiérage et de filtration sont entreposés dans un environnement exempt de poussière Les appareils de dépoussiérage et de filtration sont propres Les appareils de dépoussiérage et de filtration sont conçus de manière à prévenir une contamination possible par des fils, peluches et fibres. 1.9 Manipulation des vracs Les aires de déchargement et de manipulation des vracs sont des lieux de grande activité qui pourraient introduire des contaminants externes dans l établissement. Des pratiques adéquates assurent la protection durant les déchargements et les chargements Les aires de déchargement et de manipulation des vracs sont conçus et entretenus de manière à éviter l adultération des matières premières et des produits finis Les lignes ou bouches exterieures de réception d ingrédients liquides ou solides en vrac sont verrouillées, identifiées, ou autrement sécurisées Durant le déchargement des matières premières en vrac, l air est filtré ou les écoutilles d inspection sont couvertes afin d éviter la contamination par des corps étrangers Au moment de la réception ou de l expédition, si des scellés de sécurité sont requis sur les écoutilles de conteneurs en vrac ou sur d autres systèmes de transport, ils sont contrôlés et doivent correspondre aux numéros inscrits sur le connaissement Les cuves de stockage sont étanches Les boyaux ou tuyaux de transfert sont placés sur des supports à l écart du sol afin d empêcher toute contamination ou submersion dans l eau Les systèmes pneumatiques ou souffleuses sont pourvus de filtres à air Les tuyaux, bouchons et raccords sont nettoyés avant leur entreposage en lieu sûr Les étiquettes de lavage des camions-citernes ou les contrôles sur les chargements précédents sont vérifiés et enregistrés. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel 3

16 1.10 Procédures d échantillonnage Étant donné que l échantillonnage implique un contact direct avec les matières premières, les produits finis ou les produits en cours, des procédures visant à éviter la contamination des produits sont mises en place L établissement a mis en place des procédures écrites d échantillonnage aseptique lorsque des échantillons de matériel sont requis Toutes les ouvertures nécessaires pour l échantillonnage de sacs, boîtes ou conteneurs sont correctement rescellées et identifiées comme telles Les agrafes et autres objets susceptibles de contaminer les produits ne sont pas utilisés pour resceller les emballages Auxiliaires technologiques Comme les auxiliaires technologiques entrent en contact avec les aliments, ils sont gérés de manière à éviter une contamination des produits Tous les auxiliaires technologiques en contact avec les aliments, tels que l antimousse et les agents de démoulage, sont séparés des matières non alimentaires Les auxiliaires technologiques sont étiquetés selon leur utilisation prévue Les documents d approbation alimentaire sont répertoriés pour les auxiliaires technologiques en contact avec les aliments Transfert de matières premières Une fois reçues, les matières premières sont parfois transférées dans des conteneurs plus petits pour en faciliter la manipulation aux points d utilisation. Le transfert de matières premières devrait être géré soigneusement afin d éviter l introduction de contaminants L établissement suit des procédures pour le transfert et la manipulation des matières alimentaires Les contenants sont gardés à l écart du sol à tout moment et sont couverts lorsqu ils ne sont pas utilisés Les contenants de stockage des matières premières sont correctement identifiés pour assurer l intégrité et la traçabilité des ingrédients Le personnel élimine rapidement les déversements, les fuites et les déchets causés par le transfert de matières premières Le matériel sélectionné pour le transport vers les zones de transformation est inspecté visuellement et nettoyé avant son acheminement Les bidons et les barils sont bien nettoyés L emballage protecteur externe est enlevé du matériel de conditionnement à l extérieur des zones de production afin d éliminer les risques de contamination Tamisage des ingrédients en vrac Les ingrédients secs sont tamisés pour identifier et éliminer les corps étrangers ou les insectes. L équipement utilisé pour le tamisage est surveillé pour assurer son efficacité Tous les ingrédients secs en vrac sont tamisés avant leur utilisation Un tamis d au moins 30 mailles (600 microns) est utilisé pour tamiser tous les ingrédients secs en vrac finement moulus Tous les autres ingrédients secs en vrac sont tamisés avec un tamis de 16 mailles (1 000 microns) ou de la plus petites taille de maille à travers laquelle peut passer le produit. 4 Normes consolidées pour l inspection

17 Les cribles, tamis, tamis de sécurité et scalpeurs pour les ingrédients secs finement moulus sont inspectés au moins une fois par semaine afin de s assurer qu ils ne sont pas déchirés ou autrement défectueux L établissement tient un registre d inspection de ces équipements Les résidus de tamisage sont inspectés visuellement au moins une fois par jour La source des corps étrangers inhabituels trouvés dans les résidus de tamisage est identifiée et la cause en est éliminée L installation tient des registres des corps étrangers trouvés dans les résidus de tamisage, ainsi que des actions correctives Si des corps étrangers qui pourraient endommager les mailles du crible, du tamis, du tamis de sécurité ou du scalpeur sont trouvés dans les résidus, ces mailles sont immédiatement inspectées afin d en vérifier l état Ingrédients liquides en vrac Les ingrédients liquides (y compris les auxiliaires technologiques) sont filtrés, et les filtres sont vérifiés régulièremen afin d identifier les corps étrangers et empêcher la contamination des liquides Tous les ingrédients liquides en vrac sont filtrés avec des filtres récepteurs Les filtres sont nettoyés et inspectés après chaque chargement pour vérifier leur intégrité La taille des mailles des filtres est suffisamment restrictive pour enlever les corps étrangers des ingrédients liquides reçus L inspection des filtres, les anomalies détectées ainsi que les actions correctives sont enregistrées et archivées Si des filtres sont fournis sur le camion, ou si des filtres portables sont utilisés sur le site, la présence d un filtre propre et intact est vérifiée avant le pompage du produit Dispositifs de contrôle des corps étrangers Des tamis, aimants, filtres, appareils de radiographie ou détecteurs de métaux sont installés à des endroits appropriés pour éviter l inclusion de métal, bois, verre et autres corps étrangers Des précautions sont prises pour réduire la contamination du produit lorsque des agrafes ou des objets similaires sont utilisés dans des matiéres d emballage Des dispositifs de contrôle des corps étrangers sont situés au dernier point possible sur toutes les chaînes de production Des détecteurs de métaux ou appareils de radiographie sont équipés d une alarme et/ou d un dispositif de rejet automatique qui détourne les produits contaminés vers une zone sécurisée et contrôlée, accessible uniquement au personnel autorisé, ou qui assure le contrôle des produits rejetés L origine des rejets de produit ou de corps étrangers inhabituels est recherchée et des actions correctives sont prises pour identifier et éliminer la cause de la contamination Les dispositifs de contrôle des corps étrangers sont adaptés au produit ou procédé, et détectent l usure métallique ou la contamination des équipements de transformation Pour les produits extrudés en continu, une marque est utilisée pour identifier la position de la contamination si le rejet automatique ou l identification n est pas possible, ou si un simple arrêt de la ligne de production n est pas acceptable L établissement suit des procédures pour utiliser, contrôler et tester les dispositifs de contrôle de corps étrangers Les dispositifs de contrôle des corps étrangers sont régulièrement contrôlés et enregistrés L établissement suit des procédures d actions correctives et de compte-rendus pour répondre aux pannes des dispositifs de contrôle de corps étrangers. Ces procédures peuvent traiter de : L isolation La quarantaine La ré-examination de tous les produits retenus depuis le dernier test acceptable du dispositif. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel 5

18 1.16 Élimination des déchets Les déchets et leur élimination sont gérés pour éviter la contamination Les ordures ou les déchets non comestibles sont stockés dans des conteneurs étiquetés, à couvercle adéquat Les conteneurs de déchets sont vidés au moins tous les jours Les ordures ou les déchets non comestibles n entrent jamais en contact avec les matières premières, les produits en cours ou les produits finis Des prestataires agréés éliminent les déchets, lorsque nécessaire L élimination des déchets satisfait aux exigences réglementaires Transfert d ingrédients Les pelles de pesage d ingrédients peuvent causer la contamination croisée si elles sont utilisées pour plusieurs ingrédients Lorsque nécessaire, une pelle différente est utilisée pour chaque ingrédient en cours afin d éviter la contamination croisée Lorsque nécessaire, les pelles à ingrédients obéissent à un code de couleur ou sont autrement identifiables pour éviter la contamination croisée par des allergènes ou autres substances étrangères Les pelles à ingrédients sont propres et en bon état Identification des produits Si les produits en cours et les matières premières ne sont pas identifiés, ils pourraient être mal utilisés et causer des problèmes de sécurité sanitaire Les produits récupérés, les produits en cours, les produits retravaillés et les matières premières sont correctement identifiés et datés La quantité de produit récupéré est réduite au minimum et est utilisée dès que possible La traçabilité des produits retravaillés ou mélangés est maintenue Les produits retravaillés ou mélangés sont filtrés/tamisés avant utilisation Configuration des espaces de travail Un espace de travail soigné et bien organisé favorise la propreté et l entretien, deux conditions essentielles de l hygiène alimentaire Durant les heures opérationnelles, un nettoyage de routine est effectué dans les aires de production et de service de manière à maintenir un environnement sanitaire Les équipements et le matériel de production sont installés et arrangés de façon ordonnée Les équipements mobiles peu souvent utilisés ne sont pas rangés dans des zones de production ou d entreposage des matières premières Des espaces de travail et d entreposage adéquats permettent d opérer dans des conditions hygiéniques Les déchets opérationnels sont éliminés rapidement Conteneurs à utilisation unique Des residus peuvent contaminer des matières ou des produits versés dans des conteneurs déjà utilisés Les conteneurs à utilisation unique ne sont pas réutilisés Les conteneurs à utilisation unique sont aplatis, perforés ou autrement éliminés de manière à les rendre inutilisables. 6 Normes consolidées pour l inspection

19 1.21 Contact des mains avec le produit Un établissement peut éliminer, quand cela est possible et pratique, certaines sources de contamination en réduisant la manipulation directe des aliments Quand cela est possible et pratique, les installations, les équipements et les accessoires de production sont conçus de façon à minimiser le contact des mains avec les matières premières, les produits en cours et les produits finis Matières sensibles à la température Les contrôles de température empêchent la croissance de pathogènes dans les matières sensibles Les matières premières, les produits en cours et les produits finis capables de supporter la croissance rapide de microorganismes pathogènes sont stockés dans des conditions appropriées Les matières sensibles à la température sont stockées de façon à maintenir des températures internes adéquates : 4 C ou 40 F ou en-dessous 60 C ou 140 F ou au-dessus ou conformément à la réglementation en vigueur L établissement tient un registre des activités de contrôle de la température Des thermomètres à enregistrement continu sont placés dans toutes les pièces ou zones où sont entreposées et manipulées des denrées périssables Les congélateurs et réfrigérateurs ont des portes équipées de rideaux à bandes de vinyle, de dispositifs d autofermeture ou d autres méthodes permettant le maintien de la température Prévention de la contamination croisée Les matières incompatibles ou dangereuses exigent une manipulation séparée pour éviter la contamination Les matières incompatibles (tels que les produits crus et cuits) sont stockées dans des conditions qui évitent la contamination croisée Des mesures sont prises pour éviter la contamination croisée par des ingrédients dangereux, tels que des allergènes dans les zones de fabrication, d emballage et d entreposage Des systèmes sont en place pour réduire tout risque de contamination physique, chimique ou microbiologique En cas de besoin, des solutions d assainissement des mains, des bains de pieds ou des gicleurs automatiques de désinfectant pour le sol sont fournis afin d éviter la contamination microbiologique des zones de transformation et de produits En cas d utilisation de bains de pieds ou d assainissants, leur concentration appropriée est contrôlée et consignée dans un registre, ainsi que toute action corrective et revérification de la concentration, selon les exigencies Lorsque des bains de pieds et des assainissants ne sont pas utilisés pour le contrôle de la contamination croisée dans le cadre d une opération sensible, un programme de contrôle des chaussures est établi et mis en oeuvre pour éviter la contamination microbienne des zones de transformation et de produits Des mesures sont prises pour éviter la contamination croisée pouvant entraîner des plaintes des clients, par exemple en cas de présence de viande dans des produits végétariens, ou d ingrédients non biologiques dans des aliments biologiques Conteneurs et ustensiles S ils ne sont pas bien gérés, les conteneurs et les ustensiles entrant en contact avec des aliments peuvent créer des risques de contamination. Méthodes opérationnelles et pratiques du personnel 7

20 Les conteneurs et les ustensiles utilisés pour transporter, traiter, contenir ou stocker les matières premières, les produits en cours, les produits retravaillés, ou les produits finis sont construits, manipulés et entretenus de façon à éviter la contamination Les conteneurs pour produits en cours ou finis sont seulement utilisés pour leurs usages désignés Les conteneurs sont étiquetés avec l identification de leur contenu bien lisible Les couteaux utilisés dans les zones de production, de conditionnement, ou de stockage des matières premières sont munis de lames non cassables Cannettes, bouteilles et emballages rigides Les cannettes, bouteilles et autres emballages rigides exigent un nettoyage supplémentaire et des méthodes de stockage spécifiques pour éviter la contamination avec des corps étrangers Si des cannettes, bouteilles, barils ou autres conteneurs à emballage rigides entrant en contact avec les aliments sont utilisés, le conteneur est inversé et nettoyé par air ou par eau sous pression de manière à enlever tous les corps étrangers avant le remplissage Des systèmes de filtration et/ou cribles à air/eau sont installés sur les systèmes de nettoyage d emballages rigides Ces systèmes de filtration ou cribles à air/eau sont contrôlés régulièrement et entretenus ; ces entretiens font partie du programme d entretien préventif Après le nettoyage, les emballages rigides sont maintenus dans une position inversée ou sont couverts pour éviter la contamination par des corps étrangers jusqu à ce qu ils soient remplis et fermés Les boîtes et autres matériels de protection utilisés dans les contenants de produits ou les matières d emballage sont suffisamment durables pour éviter tout risque de contamination des produits Les emballages rigides sont couverts ou en position inversée, ou des structures en hauteur sont en place pour éviter toute contamination avant le remplissage Les conteneurs à utilisation unique qui ne sont ni lavés, ni rincés à l eau ou à l air sont reçus couverts d un matériel protecteur parfaitement ajusté Les conteneurs à utilisation unique qui ne sont pas lavés avant réception sont entreposés de manière à les protéger de la contamination par l air ou par les mains Transport des produits finis Le produit fini est codé pour en assurer la traçabilité et des exigences relatives aux conditions d expédition sont en place pour empêcher la contamination du produit Des codes d identification facilement lisibles par les consommateur sont placés sur tous les produits finis Les codes d identification satisfont les exigences réglementaires relatives aux emballages et à la définition des lots; elles sont utilisées dans le programme de rappel Les registres de distribution identifient le point initial de distribution selon les exigences réglementaires Les produits finis sont manipulés et transportés de façon à prévenir une contamination réelle ou potentielle Les produits finis sont chargés ou transférés dans des endroits couverts ou des auvents pour protéger les produits contre les intempéries L entreposage temporaire et le chargement des matières périssables ne présentent pas de risques de sécurité sanitaire des aliments Des documents prouvent que les produits sensibles à la température sont chargés dans des véhicules préalablement refroidis qui sont conçus pour maintenir la température requise durant la livraison La température des véhicules est contrôlée et enregistrée avant le chargement L établissement applique des procédures en cas de panne des véhicules de transport Avant le chargement, tous les véhicules de transport sont inspectés pour la propreté et pour détecter tout défaut structurel qui pourrait compromettre le produit Les inspections de véhicule d expédition sont enregistrées Les camions de livraison locale et les transports routiers sont inspectés et nettoyés au moins une fois par semaine pour identifier toute source potentielle de contamination. 8 Normes consolidées pour l inspection

GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires. Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale

GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires. Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale GUIDE pour l aménagement sanitaire des établissements alimentaires Centre québécois d inspection des aliments et de santé animale La «marche en avant» consiste à éviter autant que possible le croisement

Plus en détail

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire

Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire 1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS

SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS PREFET DES PYRENEES-ATLANTIQUES Direction Départementale de la Protection des Populations des Pyrénées-Altantiques SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS Quelques règles à respecter, secteur de la remise directe

Plus en détail

Système de management H.A.C.C.P.

Système de management H.A.C.C.P. NM 08.0.002 Norme Marocaine 2003 Système de management H.A.C.C.P. Exigences Norme Marocaine homologuée par arrêté du Ministre de l'industrie, du Commerce et des Télécommunications N 386-03 du 21 Février

Plus en détail

Registres de fermentation lente. Critères d inspection

Registres de fermentation lente. Critères d inspection Chapitre 15 - tâches liées traitement non-thermique Chapitre 15 - tâches liées traitement non-thermique Registres de fermentation lente 1.15.0.3204 Registres de fermentation lente Registres Un échantillon

Plus en détail

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX

RAPPORT AUDIT HYGIENE AVXX-0XX-XXX Date: SITE: Heure: par: MENTION GLOBAL DE L'AUDIT: NOMBRE D'ECARTS CONSTATES: ECARTS CONSTATES: 1. RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION / DÉFINITION & CONTRÔLE DES RÈGLES D HYGIÈNE 1.1 Déclaration de l'établissement

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires

Hygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Réglementation Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Sommaire Avant de s installer, les démarches à suivre p.3/4 Concevoir la cuisine p.5 Hygiène - Les bonnes pratiques

Plus en détail

Manuel du programme d amélioration de la salubrité des aliments

Manuel du programme d amélioration de la salubrité des aliments Manuel du programme d amélioration de la salubrité des aliments Liste des modifications Section 2.2.6 - Apposition d une signature et d une date sur la documentation du système HACCP L exigence d apposition

Plus en détail

Liste de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs

Liste de contrôle d auto-évaluation pour le niveau de confinement 1 pour les phytoravageurs Bureau du confinement des biorisques et de la sécurité Office of Biohazard, Containment and Safety Direction générale des sciences Science Branch 59, promenade Camelot 59 Camelot Drive Ottawa ON K1A 0Y9

Plus en détail

1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux.

1.2.1 Enlever et disposer, en tant que déchets de fientes de pigeon, tous les matériaux et les débris des surfaces situées dans la zone des travaux. TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON TABLE DES MATIÈRES PAGE TRAVAUX DE NETTOYAGE DES FIENTES DE PIGEON... 1 1 GÉNÉRALITÉS... 1 1.1 CONDITIONS GÉNÉRALES ET TRAVAUX CONNEXES... 1 1.2 DESCRIPTION DES

Plus en détail

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires

Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Paquet hygiène : Le règlement 852/2004 relatif à l hygiène des denrées alimentaires Applicable au 1 er janvier 2006 Objectif : Etablit les règles générales en matière d hygiène, est directement applicable

Plus en détail

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments

Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Le respect des bonnes pratiques d hygiène de fabrication, par chaque opérateur, constitue le préalable à toute démarche de maîtrise de la sécurité

Plus en détail

Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale. Programme d appui au secteur de la santé- 8 ÈME FED

Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale. Programme d appui au secteur de la santé- 8 ÈME FED République du Mali Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale Programme d appui au secteur de la santé- 8 ÈME FED Mars 2006 Elaboration d un guide concernant les grossistes sur

Plus en détail

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL SECURITE SANITAIRE ET RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL Références réglementaires : Règlement N 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire

Plus en détail

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS

N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIVISION DE PARIS Paris, le 6 mars 2015 N/Réf. : CODEP-PRS-2015-009248 Hôpital d'instruction des Armées du Val de Grâce 74 boulevard de Port Royal 75005 PARIS Objet : Réf : Inspection

Plus en détail

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs)

Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) 105 Annexe 3 Normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMPs) On trouvera ci-après une description succincte des NIMP adoptées. Le texte intégral des NIMP peut être consulté sur le Site

Plus en détail

CODE D USAGES EN MATIÈRE D HYGIÈNE POUR LES ALIMENTS RÉFRIGÈRES CONDITIONNES DE DURÉE DE CONSERVATION PROLONGÉE CAC/RCP 46-1999

CODE D USAGES EN MATIÈRE D HYGIÈNE POUR LES ALIMENTS RÉFRIGÈRES CONDITIONNES DE DURÉE DE CONSERVATION PROLONGÉE CAC/RCP 46-1999 CAC/RCP 46 Page 1 of 22 CODE D USAGES EN MATIÈRE D HYGIÈNE POUR LES ALIMENTS RÉFRIGÈRES CONDITIONNES DE DURÉE DE CONSERVATION PROLONGÉE CAC/RCP 46-1999 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION...2 1. OBJECTIFS...2

Plus en détail

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses

Utilisation de produits sains et sûrs Mise en oeuvre de procédures strictes et rigoureuses INTRODUCTION H.A.C.C.P. ou A.R.M.P.C. L Analyse des risques et maîtrise des points critique La nouvelle réglementation en matière d hygiène (ar. 09 mai 1995 et ar. 29 septembre 1997) oblige les responsables

Plus en détail

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE Tous les jours, des milliers de Néo-Brunswickois travaillent près de produits chimiques dangereux. Même si

Plus en détail

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social

DÉMARCHE HACCP RESTAURATION. Guide pour l analyse des dangers. Restauration commerciale Restauration collective à caractère social DÉMARCHE HACCP EN RESTAURATION Guide pour l analyse des dangers Restauration commerciale Restauration collective à caractère social Ce livre a obtenu un prix dans la catégorie ouvrages professionnels -

Plus en détail

Direction de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt Service de l Alimentation Jardin botanique 97109 BASSE TERRE

Direction de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt Service de l Alimentation Jardin botanique 97109 BASSE TERRE Réglementation relative à l hygiène alimentaire des marchands ambulants et des vendeurs sur foires et marchés (Activités de restauration, vente de poissons, activités de boucherie, charcuteries, pâtisseries,

Plus en détail

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ

Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Programme Lait canadien de qualité des Producteurs laitiers du Canada Registre des dossiers et des mesures correctives du programme LCQ Utiliser avec le Registre et le Calendrier de DGI pour des dossiers

Plus en détail

Améliorer la Performance des Fournisseurs

Améliorer la Performance des Fournisseurs Les Solutions SQA de Solumina L Assurance Qualité Fournisseur Figure 1 Influence sur les affaires de nos clients actuels. Réduire des Stocks lors des Inspections Le Système de Contrôle Qualité Fournisseurs

Plus en détail

I. Définitions et exigences

I. Définitions et exigences I. Définitions et exigences Classes d indicateurs chimiques [1] Stérilisation : synthèse des normes ayant trait Exigences générales : Chaque indicateur doit porter un marquage clair mentionnant le type

Plus en détail

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis TITRE NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis Selon le règlement NOP de l USDA 205.406(a), un opérateur certifié doit transmettre chaque année à son

Plus en détail

J U I L L E T 2 0 1 2

J U I L L E T 2 0 1 2 Code SQF Une assurance fournisseur basée sur les principes HACCP Code pour l industrie alimentaire 7 e édition J U I L L E T 2 0 1 2 Safe Quality Food Institute 2345 Crystal Drive, Suite 800 Arlington,

Plus en détail

appliquée aux emballages alimentaires

appliquée aux emballages alimentaires La méthode HACCP La méthode HACCP appliquée aux emballages alimentaires 1- La réglementation des matériaux au contact des aliments Quels contaminants issus des emballages dans les aliments? Des contaminants

Plus en détail

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE

LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE LES INCONTOURNABLES DE L HYGIENE ALIMENTAIRE EN RESTAURANT SATELLITE Direction Départementale de la Protection des Populations De Seine-Saint-Denis (DDPP 93) - Immeuble l Européen - 5 et 7 promenade Jean

Plus en détail

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement

Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Politique et Standards Santé, Sécurité et Environnement Depuis la création de Syngenta en 2000, nous avons accordé la plus haute importance à la santé, à la sécurité et à l environnement (SSE) ainsi qu

Plus en détail

L hygiène en restauration

L hygiène en restauration L hygiène en restauration Remise directe au consommateur Avertissement : les fiches présentées dans cette rubrique ont valeur de première information synthétique et ne tiennent pas compte des spécificités

Plus en détail

Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise

Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise Questionnaire de vérification pour l implantation de la norme ISO 14001 dans une entreprise La politique environnementale

Plus en détail

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous.

Décrire l'ensemble des mesures de maîtrise et des mesures de surveillance dans des procédures ou modes opératoires portés à la connaissance de tous. DEMARCHE HACCP EN CUISINE CENTRALE Alimentation GROSJEAN L, Vénissieux Juin 2010 Objectif La démarche HACCP (de l'américain Hazard Analysis Critical Control Point) est une méthode préventive visant à maîtriser

Plus en détail

AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus

AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus AMIGO Désinfecteur à chargement par le dessus with people in mind UN APPAREIL PERFORMANT À DOUBLE FONCTION Amigo est un désinfecteur à chargement par le dessus, extrêmement facile à utiliser avec un évier

Plus en détail

Parties communes et services

Parties communes et services Parties communes et services Ergonomie pratique en 128 points CHECKPOINT 95 Mettre des vestiaires et des sanitaires à la disposition des employés pour garantir un bon niveau d'hygiène et de propreté. POURQUOI

Plus en détail

Annexe 4 Bonnes pratiques de fabrication des produits pharmaceutiques : Principes généraux 1

Annexe 4 Bonnes pratiques de fabrication des produits pharmaceutiques : Principes généraux 1 Annexe 4 Bonnes pratiques de fabrication des produits pharmaceutiques : Principes généraux 1 Note d introduction Généralités Glossaire Gestion de la qualité dans l industrie pharmaceutique : principes

Plus en détail

Hygiène alimentaire. Introduction

Hygiène alimentaire. Introduction Direction des études Mission Santé-sécurité au travail dans les fonctions publiques (MSSTFP) Hygiène alimentaire Introduction Le temps de travail ne permet pas souvent aux salariés de déjeuner chez eux

Plus en détail

Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications

Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications (Juillet 1989) La vitesse de l innovation technologique liée aux ordinateurs et aux télécommunications, ces dernières années, et l intégration

Plus en détail

Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance

Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance Dans le cadre des exigences de qualité posées, l on aimerait savoir dans quelle mesure le nettoyage et la désinfection des ambulances suffisent

Plus en détail

OUTIL D AUTO-ÉVALUATIOn POUR LES RÉSERVES DE MUSÉE

OUTIL D AUTO-ÉVALUATIOn POUR LES RÉSERVES DE MUSÉE OUTIL D AUTO-ÉVALUATIOn POUR LES RÉSERVES DE MUSÉE À quoi sert cet outil? Les musées obtiennent une image instantanée de la situation actuelle de leur réserve et bénéficient d un diagnostic préliminaire.

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Plateformes de travail élévatrices et portatives

Plateformes de travail élévatrices et portatives B354.1-04 Plateformes de travail élévatrices et portatives Plate-forme élévatrice de type 1 à déplacement manuel Plate-forme élévatrice de type 2 remorquable Édition française publiée en août 2004 par

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives

Résumé des modifications intervenues : simplification et clarification des actions descriptives Référence : PT/RES/006-B Page :Page 1 sur 5 Objet : Maîtriser les dangers microbiologiques, biologiques, chimiques et physiques lors des opérations d épluchage, lavage et désinfection des légumes terreux,

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement

Mesures préventives suggérées afin d éviter une infestation dans l établissement MESURES DE PRÉVENTION POUR LES ÉTABLISSEMENTS OFFRANT DE L HÉBERGEMENT Les travailleurs œuvrant dans les établissements de santé ou communautaire offrant de l hébergement sont susceptibles d être confrontés

Plus en détail

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs Groupe ENCON inc. 500-1400, Blair Place Ottawa (Ontario) K1J 9B8 Téléphone 613-786-2000 Télécopieur 613-786-2001 Sans frais 800-267-6684 www.encon.ca Exemples de réclamations Assurance pollution pour entrepreneurs

Plus en détail

Construire un plan de nettoyage et de désinfection

Construire un plan de nettoyage et de désinfection Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP)

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 59 Chapitre 11 Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 11.1 PRINCIPES DE BASE DE L HACCP... 59 11.2 APPLICATION DES PRINCIPES HACCP À LA PURIFICATION DES MOLLUSQUES BIVALVES...

Plus en détail

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux

3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux 3 Guide pour développer un plan national de gestion des déchets de soins médicaux (111) Cette section présente une liste d actions recommandées qui devraient être mises en place par le gouvernement central

Plus en détail

Analyser Détecter Rapporter

Analyser Détecter Rapporter A LA RECHERCHE DE LA PURETE... Analyser Détecter Rapporter DÉTECTION DES MÉTAUX POUR L INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EARNING CUSTOMER CONFIDENCE Analyser Détecter Rapporter A LA RECHERCHE DE LA PURETE... Lock

Plus en détail

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck

GESTION DE STOCK. July 2009. Hilde De Boeck GESTION DE STOCK July 2009 Hilde De Boeck Table des matières Introduction Organisation du stock centrale 1. Gestionnaire de stock 2. Stockage: - Les Conditions - Rangement des produits 3. Les outils de

Plus en détail

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE

RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois SOMMAIRE RAPPORT D'ENQUÊTE SPÉCIALE DU PROTECTEUR DU CITOYEN: Gestion de la crise de listériose associée aux fromages québécois LE CONTEXTE SOMMAIRE Le 19 août 2008, le ministère de la Santé et des Services sociaux

Plus en détail

Démarche de traçabilité globale

Démarche de traçabilité globale Démarche de traçabilité globale Dr Chi-Dung TA* Responsable Qualité, Danone Vitapole chi-dung.ta@danone.com La traçabilité existe depuis un certain nombre d'années dans les entreprises à des niveaux plus

Plus en détail

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE

HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE Dr Erick KEROURIO DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS DE L ESSONNE Le cadre réglementaire LA RESTAURATION COLLECTIVE Notion de «clientèle» captive

Plus en détail

AVIS 1 / 6. Afssa Saisine n 2008-SA-0319 Saisine liée n 2005-SA-0081. Maisons-Alfort, le 18 août 2009. Rappel de la saisine

AVIS 1 / 6. Afssa Saisine n 2008-SA-0319 Saisine liée n 2005-SA-0081. Maisons-Alfort, le 18 août 2009. Rappel de la saisine Maisons-Alfort, le 18 août 2009 AVIS LA DIRECTRICE GÉNÉRALE ADJOINTE de l Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif à une demande d'avis relatif au guide de bonnes pratiques d'hygiène

Plus en détail

FORMATION HYGIENE. (D après méthode HACCP) EN INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE

FORMATION HYGIENE. (D après méthode HACCP) EN INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE 1. Objectif : Comprendre les enjeux de la maîtrise de l hygiène dans votre entreprise «Agroalimentaire» (Fabrication, conditionnement, logistique, ) Savoir identifier les risques spécifiques à votre activité

Plus en détail

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL

FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations

Plus en détail

Annexe A : Tableau des exigences

Annexe A : Tableau des exigences E1 E1.1 E1.2 E1.3 E1.4 E1.5 E1.6 Exigences générales production Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent être cultivés au Québec. Les végétaux destinés à la consommation humaine doivent

Plus en détail

Optimisation des solutions de nettoyage destinées à l industrie agroalimentaire

Optimisation des solutions de nettoyage destinées à l industrie agroalimentaire Optimisation des solutions de nettoyage destinées à l industrie agroalimentaire 2 Plus d un siècle d expérience dans le nettoyage Pourquoi choisir Vikan? L approche pratique de Vikan nous a valu la réputation

Plus en détail

Liste de vérification de l ACIA pour l évaluation (D-96-05 et MSQ-09)

Liste de vérification de l ACIA pour l évaluation (D-96-05 et MSQ-09) Annexe 2 Liste de vérification de l ACIA pour l évaluation (D-96-05 et MSQ-09) Cette liste de vérification doit être utilisée lors de l évaluation de Nom de la compagnie Adresse de l établissement Personne-ressource

Plus en détail

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs Droits et obligations des travailleurs et des employeurs La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) vise à assurer des conditions de santé et de sécurité minimales dans les entreprises québécoises.

Plus en détail

Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP

Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP Pour être admissibles aux postes d auditeurs du programme CanadaGAP, tous les nouveaux candidats ayant reçu la formation après le 1 er avril 2015 doivent remplir

Plus en détail

INTERPRETATION DE LA NORME DE CERTIFICATION DU SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA SECURITE DES DENREES ALIMENTAIRES FSSC 22000

INTERPRETATION DE LA NORME DE CERTIFICATION DU SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA SECURITE DES DENREES ALIMENTAIRES FSSC 22000 INTERPRETATION DE LA NORME DE CERTIFICATION DU SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA SECURITE DES DENREES ALIMENTAIRES FSSC 22000 UN LIVRE BLANC SUR LES ENJEUX, EFFETS ET PERSPECTIVES DE FSSC 22000 FÉVRIER 2009

Plus en détail

CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION

CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ DANS LES établissements D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION 2 Table des matières 4-5 Présentation de SGS 6-7 Renforcez votre réputation 8-9 Programme d évaluation: «Hygiene

Plus en détail

COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE

COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE COMPTE RENDU CONTRÔLE HYGIENOSCOPIE Client : JEAN CUISTOT TRAITEUR 31 RUE DE L 'OCEAN 17510 CHIVES jeancuistot.traiteur@club-internet.fr Tél. 05 46 33 64 21 Date de l'examen : 28-oct-2013 Technicien :

Plus en détail

ACTUALITÉS DES RÉFÉRENTIELS ET FOCUS SUR LES

ACTUALITÉS DES RÉFÉRENTIELS ET FOCUS SUR LES ACTUALITÉS DES RÉFÉRENTIELS ET FOCUS SUR LES ÉVOLUTIONS DU BRC VERSION 7 cedric.travaille@adria.tm.fr Mars 2015 1 ADRIA NOS MÉTIERS Recherche et Innovation : Qualité et sécurité des aliments, Innovation

Plus en détail

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC 1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance

Plus en détail

EXIGENCES CONCERNANT LES AUDITS EN SALUBRITÉ ALIMENTAIRE

EXIGENCES CONCERNANT LES AUDITS EN SALUBRITÉ ALIMENTAIRE EXIGENCES CONCERNANT LES AUDITS EN SALUBRITÉ ALIMENTAIRE DERNIÈRE RÉVISION : 1 ER AOÛT 2013 Tous droits réservés 2013. Costco Wholesale Corporation. Le présent document appartient à Costco Wholesale et

Plus en détail

Lecteur éditeur de chèques. i2200. Manuel utilisateur. Solutions de transactions et de paiement sécurisées

Lecteur éditeur de chèques. i2200. Manuel utilisateur. Solutions de transactions et de paiement sécurisées Manuel utilisateur Lecteur éditeur de chèques i2200 Solutions de transactions et de paiement sécurisées Ingenico 2200 Avant Propos Merci d avoir choisi le Lecteur Editeur de chèque nouvelle génération

Plus en détail

Programme d amélioration de la salubrité des aliments (PASA)

Programme d amélioration de la salubrité des aliments (PASA) Le système HACCP Ce cours se base sur la présentation de Stéphane Vanoirbeck sur le Guide des Bonnes Pratiques d Hygiène (GBPH) et le Manuel de l Agence Canadienne d Inspection des Aliments sur le Programme

Plus en détail

ANNEXE E DEVIS DE NETTOYAGE

ANNEXE E DEVIS DE NETTOYAGE Centre spatial John H. Chapman 6767 Route de l'aéroport Longueuil (Québec) ANNEXE E DEVIS DE NETTOYAGE Contrôle de la qualité Date: Février 2014 L'entrepreneur doit fournir tous les équipements, les matériaux

Plus en détail

817.024.1. Ordonnance du DFI sur l hygiène. (OHyg) Dispositions générales. du 23 novembre 2005 (Etat le 1 er janvier 2014)

817.024.1. Ordonnance du DFI sur l hygiène. (OHyg) Dispositions générales. du 23 novembre 2005 (Etat le 1 er janvier 2014) Ordonnance du DFI sur l hygiène (OHyg) du 23 novembre 2005 (Etat le 1 er janvier 2014) Le Département fédéral de l intérieur (DFI), vu l art. 48, al. 1, let. a à d, de l ordonnance du 23 novembre 2005

Plus en détail

PRINCIPES GÉNÉRAUX D'HYGIÈNE ALIMENTAIRE CAC/RCP 1-1969

PRINCIPES GÉNÉRAUX D'HYGIÈNE ALIMENTAIRE CAC/RCP 1-1969 PRINCIPES GÉNÉRAUX D'HYGIÈNE ALIMENTAIRE CAC/RCP 1-1969 INTRODUCTION... 3 SECTION I - OBJECTIFS... 3 SECTION II - CHAMP D'APPLICATION, UTILISATION ET DÉFINITIONS... 4 2.1 CHAMP D'APPLICATION... 4 2.2 UTILISATION...

Plus en détail

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP)

MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP) MARCHE PUBLIC DE PRESTATIONS DE SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PRATICULIERES (CCTP) Pouvoir adjudicateur Institut d'etudes Politiques de Rennes Représentant du pouvoir adjudicateur Monsieur le

Plus en détail

L assurance de la qualité à votre service

L assurance de la qualité à votre service Atelier L assurance de la qualité à votre service Présentation de Jean-Marie Richard 24 et 25 novembre Sujets Qu est-ce que l assurance de la qualité? Initiation aux concepts de l assurance de la qualité.

Plus en détail

L application doit être validée et l infrastructure informatique doit être qualifiée.

L application doit être validée et l infrastructure informatique doit être qualifiée. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 Annexe 11: Systèmes informatisés

Plus en détail

Milieu, matières, matériels, méthodes : audits menés en industrie

Milieu, matières, matériels, méthodes : audits menés en industrie 38 dossier Retours d expérience Milieu, matières, matériels, méthodes : audits menés en industrie Par Sylvie Vandriessche, Aspec Les différents «M» du diagramme d Ishikawa correspondent à des domaines

Plus en détail

POLITIQUE ADMINISTRATIVE ET PROCÉDURE GESTION DES MATIÈRES DANGEREUSES

POLITIQUE ADMINISTRATIVE ET PROCÉDURE GESTION DES MATIÈRES DANGEREUSES Cégep de Saint-Jérôme Politique M A 1 3 2002 POLITIQUE ADMINISTRATIVE ET PROCÉDURE GESTION DES MATIÈRES DANGEREUSES Responsable : Coordonnateur des ressources matérielles Approbation : Comité exécutif

Plus en détail

Section 3 : Préparation à l inspection et gestion des documents. 3.3 Enregistrement des demandes d inspection et des certificats d inspection

Section 3 : Préparation à l inspection et gestion des documents. 3.3 Enregistrement des demandes d inspection et des certificats d inspection Section 3 : Préparation à l inspection et gestion des documents 3.1 Objectif de la section 3 3.2 Demande d inspection 3.3 Enregistrement des demandes d inspection et des certificats d inspection 3.4 Suivi

Plus en détail

RESSOURCES MATÉRIELLES ET DOCUMENTAIRES CONSERVATION DES DOCUMENTS SEMI-ACTIFS. Guide

RESSOURCES MATÉRIELLES ET DOCUMENTAIRES CONSERVATION DES DOCUMENTS SEMI-ACTIFS. Guide RESSOURCES MATÉRIELLES ET DOCUMENTAIRES CONSERVATION DES DOCUMENTS SEMI-ACTIFS Guide AVANT-PROPOS Comment gérer vos documents conservés au Centre de documents semi-actifs (CDSA) et les commander de votre

Plus en détail

Estimer le poids spécifique du maïs bien mûri après le séchage... 17-4. Classement... 17-15

Estimer le poids spécifique du maïs bien mûri après le séchage... 17-4. Classement... 17-15 17. Maïs Détermination du taux d impuretés... 17-2 Définitions... 17-2 Impuretés non déclarées... 17-2 Procédure normale de nettoyage... 17-2 Composition des impuretés... 17-3 Estimer le poids spécifique

Plus en détail

EXIGENCES QUALITE FOURNISSEURS

EXIGENCES QUALITE FOURNISSEURS Page : 1 sur 67 EXIGENCES QUALITE FOURNISSEURS Page : 2 sur 67 TABLE DES MATIERES CHAPITRE 1 - INTRODUCTION... 4 1.1. CONFIDENTIALITE... 6 1.2. NOTIFICATION A KRAFT FOODS D EVENEMENTS SIGNIFICATIFS...

Plus en détail

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2

FORMULAIRE DE DEMANDE D AUTORISATION CLASSE 2 INFORMATIONS GENERALES Page 1 / 14 1. INFORMATIONS GENERALES N du dossier : Art. 7.7.b «La nature et l emplacement de l établissement, l objet de l exploitation, les installations et procédés à mettre

Plus en détail

foire aux questions conseils à l intention des propriétaires et des locataires «Réponses aux questions les plus fréquentes...»

foire aux questions conseils à l intention des propriétaires et des locataires «Réponses aux questions les plus fréquentes...» conseils à l intention des propriétaires et des locataires foire aux questions «des consommateurs en confiance des collectivités en sécurité» «Réponses aux questions les plus fréquentes...» Mon propriétaire

Plus en détail

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30

La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments. Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 La transformation des petits fruits et l'inspection des aliments Présenté par Sylvie Bujold inspectrice des aliments, chef d équipe 2013-10-30 Plan de présentation Cadre légal Types et catégories de permis

Plus en détail

VERRE DECORATIF AGC POUR APPLICATIONS INTERIEURES GUIDE DE NETTOYAGE ET D ENTRETIEN

VERRE DECORATIF AGC POUR APPLICATIONS INTERIEURES GUIDE DE NETTOYAGE ET D ENTRETIEN VERRE DECORATIF AGC POUR APPLICATIONS INTERIEURES GUIDE DE NETTOYAGE ET D ENTRETIEN VERSION 2.0 MAI 2015 Cette version du guide annule et remplace toutes les versions précédentes. Consultez régulièrement

Plus en détail

Conditions pour la location de matériel de chantier (Les présentes conditions ont été élaborées par des délégations de VSBM et SBI/SSE)

Conditions pour la location de matériel de chantier (Les présentes conditions ont été élaborées par des délégations de VSBM et SBI/SSE) Conditions pour la location de matériel de chantier (Les présentes conditions ont été élaborées par des délégations de VSBM et SBI/SSE) 1. Généralités Les conditions énoncées ci-après sont valables pour

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

DIRECTIVE 1999/2/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

DIRECTIVE 1999/2/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL L 66/16 DIRECTIVE 1999/2/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 22 février 1999 relative au rapprochement des législations des États membres sur les denrées et ingrédients alimentaires traités par ionisation

Plus en détail

L application des principes HACCP dans les entreprises alimentaires. Guide d application de la réglementation

L application des principes HACCP dans les entreprises alimentaires. Guide d application de la réglementation L application des principes HACCP dans les entreprises alimentaires Guide d application de la réglementation Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement Direction

Plus en détail

Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme

Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme Programme canadien de certification des porcs exempts de ractopamine : Information sur le programme et les protocoles pour les activités à la ferme Introduction Le Programme canadien de certification des

Plus en détail

bouchons? Choisir ou des descoquilles

bouchons? Choisir ou des descoquilles PROTECTION INDIVIDUELLE Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail Secteur fabrication de produits en métal et de produits électriques L exploitant d un établissement doit se conformer

Plus en détail

Vérification de la sécurité des données fiscales. Rapport final Approuvé par le Comité de vérification interne le 29 juin 2005

Vérification de la sécurité des données fiscales. Rapport final Approuvé par le Comité de vérification interne le 29 juin 2005 Rapport final Approuvé par le Comité de vérification interne le 29 juin 2005 Division de la vérification et de l évaluation Mars 2005 Table des matières Énoncé du vérificateur... 1 I. Introduction...

Plus en détail

MoniCom 15 et 19 Guide de l utilisateur Documentation Version: 27-09-2012

MoniCom 15 et 19 Guide de l utilisateur Documentation Version: 27-09-2012 15 et 19 Guide de l utilisateur Documentation Version: 27-09-2012 Notre site internet: www.symcod.com Courriel : support@symcod.com Garantie Symcod garanti ce produit pour une période d une année suivant

Plus en détail

Monte escalier à siège ou pour chaise roulante. sur plan incliné, suspendu à un monorail fixé au plafond

Monte escalier à siège ou pour chaise roulante. sur plan incliné, suspendu à un monorail fixé au plafond GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG Luxembourg, le 10 février 2006 ITM-CL 317.1 Monte escalier à siège ou pour chaise roulante sur plan incliné, suspendu à un monorail fixé au plafond Prescriptions de sécurité types

Plus en détail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail

AVIS. de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail Le Directeur général Maisons-Alfort, le 1 er avril 2014 AVIS de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l alimentation, de l environnement et du travail relatif à la demande d autorisation de mise

Plus en détail

Assurance de la qualité Initiation

Assurance de la qualité Initiation Assurance de la qualité Initiation Définition et principe La qualité, c est : L aptitude d un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences ISO 9000 2000 3.1.1 Série des normes ayant

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. 1.3 Généralité Le personnel des animaleries doit aviser l assistant-chef si cette procédure ne peut être respectée.

TABLE DES MATIÈRES. 1.3 Généralité Le personnel des animaleries doit aviser l assistant-chef si cette procédure ne peut être respectée. /01 TABLE DES MATIÈRES 1.0 Introduction 1.1 But 1.2 Portée 1.3 Généralité 1.4 Matériel 2.0 Méthodes/Processus 2.1 Général 2.2 Systèmes de détection 2.3 Principes généraux du contrôle de la vermine 2.4

Plus en détail