PRESENTATION ETUDE ESA Hérault. Montpellier 7 avril 2016 Marie-Christine ETIENNE, Pilote MAIA Est-Héraultaise
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- Brigitte Bois
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1 PRESENTATION ETUDE ESA Hérault Montpellier 7 avril 2016 Marie-Christine ETIENNE, Pilote MAIA Est-Héraultaise
2 PARTIE 1 OBJECTIF ET INTERET DE L ETUDE
3 ETUDE menée par les Pilotes MAIA de l Hérault Pourquoi les MAIA? Objectif des MAIA Simplifier le parcours de santé des personnes de 60 ans et plus Articuler et mettre en cohérence les ressources sur un territoire donné Enfin renforcer la lisibilité de l offre d aide et de soins. Diagnostic organisationnel approfondi des ressources du territoire, régulièrement actualisé Cf cahier des charges MAIA CITES MARITIMES EST HERAULTAISE ORB ET BITERROIS
4 L ETUDE menée par les Pilotes MAIA de l Hérault (Suite) En lien avec l ANFE Etudier ce dispositif récent Evaluer les modalités de fonctionnement des équipes INTERET Fournir des éléments objectifs de cette pratique récente aux différentes directions et à la nouvelle ARS Mesurer si l offre en ESA est suffisante au plan quantitatif et qualitatif sur un territoire donné Cette étude servira également à être un outil d aide à l élaboration de bonnes pratiques professionnelles par les ESA elles-mêmes. CITES MARITIMES EST HERAULTAISE ORB ET BITERROIS
5 1.1 La méthode Recensement des ESA dans l Hérault Contact avec les Directions et Responsables des ESA par les pilotes MAIA Présentation des objectifs et de l intérêt de l étude Elaboration d un questionnaire en lien avec l ANFE Envoi du questionnaire au préalable CITES MARITIMES EST HERAULTAISE ORB ET BITERROIS Rencontre avec la Direction et le responsable de l ESA
6 LE TERRITOIRE. HERAULTAIS FRANCE MIDI PYRENEES LANGUEDOC ROUSSILLON HERAULT NOMBRE D HABITANTS ANS 74 ANS 14,6% 15,5% 16,8% 15,9% 75 ANS et + 9,0% 10,7% 10,5% 9,6% hab. GéoClip - Sources : Insee, RP exploitation principale
7 LE TERRITOIRE HERAULTAIS Herault : 343 communes MAIA 6 SSIAD 38 Les ESA sont portées par des SSIAD 8 (dont 1 bi-départementale) Ouverture de 2 ESA par an de 2010 à fin 2013 NOMBRE DE PLACES ESA DANS L HERAULT Capacité SSIAD Nb communes porteur par ESA Nb places ESA ESA
8 1.2 Le questionnaire utilisé Le description de la structure Les moyens Les réunions Dispositif d amélioration des Pratiques professionnelles et/ou prévention des risques professionnels Organisation des journées de travail Plage horaire des professionnels Structure porteuse (nb places) ESA : Nb de places - territoire Les moyens humains Les moyens matériels (locaux, véhicules, bureautique, informatique) Organisationnelle Suivi du patient Les autres lieux d échange Analyse des pratiques Supervision Autres Prise de poste ou fin de mission Temps de bureau pour les ASG Permanence téléphonique Par semaine Ouverture ou non le samedi
9 1.2 Le questionnaire utilisé (suite) L admission La sortie Le dossier du patient Accès au dossier Partage d information avec les partenaires extérieurs Procédure d admission Relais envisagé dès le début Objectifs définis, écrits Nommer 3 objectifs récurrents Objectifs partagés Procédure de sortie Bilan systématique Son contenu Patient informé du dossier Charte d utilisation Patient informé des conditions d accès au dossier Logiciel si oui, utilisateur Dossier partagé avec qui Classeur dossier à domicile Messagerie sécurisée
10 1.2 Le questionnaire utilisé (suite) Nombre total de demandes - Dont demandes acceptées - Dont premières avec évaluation mais sans intervention ASG - Dont demandes non abouties Activité de l ESA Prescripteurs des séances Origine de l appel Principaux relais Nombre de séances totales réalisées Nombre de kms annuels par type de professionnels Nb de patients ayant bénéficié de 15 séances Nb de patients ayant bénéficié de + 15 séances Nb de patient ayant bénéficié de 15 séances Délai d attente entre 1 ère demande et intervention NB Séances d évaluation Nb séances de réhabilitation Nb de nouveaux patients vus par le rééducateur par mois Nb moyen de séances par semaine par ASG
11 PARTIE 2 Les Résultats
12 2.1 LE TERRITOIRE Constats 36 communes non couvertes (cantons Clermontl Hérault et Lodève) La distance vers les lieux de soins est un facteur important de renoncement aux soins* Les ressources médicales faiblissent dans les cantons les plus éloignés des métropoles - Consultations mémoire, filière gériatrique - Densité médicale (médecins généralistes, neurologues, gériatres) - mais aussi pour les autres pathologies qui peuvent limiter le maintien à domicile dans de bonnes conditions E. Vigneron La santé dans ses autres états Inégalités de santé, inégalités de soins dans les territoires français Les Tribunes de la Santé N 38 printemps 2013
13 8 ESA dans l Hérault
14 1.1
15 2.2 Les résultats généraux Les moyens en personnel et matériel Les organisations Dispositif d amélioration des Pratiques professionnelles et/ou prévention des risques professionnels L admission et la sortie Le dossier du patient, accès au dossier Le Partage d information avec les partenaires extérieurs Respect du cahier des charges (nombre et professionnels diplômés) Mutualisation avec la structure porteuse Une certaine harmonisation entre les différentes ESA Mise en place de ce dispositif dans certaines ESA Pratiques similaires Certaines pratiques professionnelles restent à formaliser Pas de Messagerie sécurisée
16 2.2 Les résultats généraux (suite) Des logiciels ayant les mêmes indicateurs permettraient un meilleure clarification des résultats Activité de l ESA Prescripteurs des séances Origine de l appel Principaux relais Nombre de kms annuels par type de professionnels : très différents en fonction du secteur (urbain, péri-urbain ou rural) Délai d attente entre 1 ère demande et intervention - Plus important dans le secteur rural - Dans le secteur urbain, l intervention de plusieurs ESA permet de limiter ce temps d attente Nb de séances d évaluation et de réhabilitation relativement identiques Nb moyen de séances par semaine par ASG très différent (varie entre 5 à 20 séances) Médecin Généralistes, consultation mémoire Famille, consultation mémoire, service aide à domicile Services d aide à domicile, Libéraux, Accueil de jour
17 2.3 Trois objectifs récurrents : un vocabulaire commun pour une intervention plus lisible ESA Repère temporo spatial Maintien de l orientation dans le temps et l espace Favoriser l orientation temporelle Maintenir des capacités cognitives Travail d orientation temporo-spatial 6 Réhabilitation du domicile 7 Réhabilitation du domicile 8 Réhabilitation du domicile Renforcer capacités d attention Maintien de l autonomie dans les AVQ Maintenir l autonomie de la personne dans les activités de la vie quotidienne Préserver l autonomie, prévention des chutes Activités de la vie quotidienne (Reprise adaptée ou renforcement) Maintenir autonomie dans AVQ Maintenir autonomie dans AVQ Maintenir autonomie dans AVQ Améliorer autonomie dans AVQ Soutien de l aidant dans l accompagnement Aménager le domicile pour plus de sécurité Education thérapeutique, répit Lien social Accompagner les aidants Accompagner les aidants Accompagner les aidants
18 2.4 Observations et Propositions des ESA Observations Propositions Le Médecin Traitant Peu de patients sont orientés par les médecins traitants N a pas toujours l information, ne donne pas toujours l information Les autres partenaires : ESA insuffisamment repérée Les besoins repérés Ecoute Après les séances, doivent continuer à être soutenus et à bénéficier d une formation Le Médecin Traitant et les partenaires Rencontrer les instances représentatives des médecins (Ordre des Médecins, URPS) Intervenir dans le cadre des journées FMC (formation médicale continue) Dégager un temps dévolu à cette activité de présentation/formation Travailler une démarche pédagogique dans cet objectif de rencontre Renforcer la communication Travailler une démarche pédagogique avec les partenaires Renforcer la communication : médecins spécialistes, autres libéraux, services d aide à domicile Les Aidants Intervention d un psychologue Elaboration d un programme d Education thérapeutique en lien avec l hôpital pour un relais après l intervention de l ESA
19 1.1 Stade de la maladie Le stade de la maladie n est pas toujours le critère d évaluation principal Précocité de la maladie : où mettre le curseur S adapter à la situation de la personne et à ses besoins Nécessité d une visite d admission assez rapide (1 à 2 semaines après l appel) Les séances : le nombre et la durée Le nombre : Devrait être plus adapté aux besoins de la personne La durée : Variation en fonction de la réceptivité de la personne au moment de la séance Travailler le plus vite possible la mise en place des relais Pourrait permettre la réduction du nombre de séances et/ou ou des délais d attente moins longs
20 1.1 Peu d évaluation de l efficacité de la prestation à court et moyen terme 35% à 40% de renouvellement enregistré Evaluation Importance d un poste de secrétariat dédié Nécessité d une écoute spécifique pour l équipe En cas de demandes en plus grand nombre Travailler sur la forme du PPS (plan personnalisé de santé) Faire une Etude nationale* cf. Etude Hollandaise menée par Maud Graff, ergothérapeute et chercheur «Community based occupationnal therapy for patients with dementia and their care givers : randomised controlled trial» Maud Graff, BMJ, 2006 Travailler davantage en lien avec les médecins et les différents libéraux pour un changement de situation (aggravation, épuisement de l aidant etc ) L Equipe Déchargerait l équipe du travail administratif au profit de l activité clinique Bénéficier d un temps de psychologue Renforcer l équipe par un poste d ergothérapeute ou ASG pour diminuer le délai d attente
21 Pathologie Alzheimer nommée par le «A» = levée du secret professionnel Appellation ESA Retour «négatif» des familles et des personnes concernées : le terme fait peur Trop réducteur Réfléchir à une autre appellation (cf. cahier des charges «maladie apparentée») Equipe spécialisée pour l Autonomie? Equipe spécialisée d Accompagnement?
22 PARTIE 3 Perspectives
23 3.1 Des études et des rapports Juin Evaluation du Plan Alzheimer : rapport établi par Pr Joël ANKRI et Christine VAN BROECKHOVEN Décembre Rapport d Etude : plan ALHEIMER propositions d amélioration des dispositifs «Equipes Spécialisées Alzheimer» Julie BAZALGETTE Septembre Analyse statistique des données issues des rapports d activité des établissements et services médico-sociaux activité CREAI ORS Languedoc Roussillon Plan Maladies Neuro-Dégénératives Juillet Etude départementale MAIA Cités Maritimes
24 3.2 Des perspectives Mailler le territoire héraultais et expérimenter de nouveaux protocole d intervention Développer l éducation thérapeutique, dans le cadre des recommandations de la HAS, en prenant en compte les besoins du patient et ceux de ces proches Favoriser des protocoles de coopérations avec les médecins généralistes, les médecins spécialistes et les centres experts (meilleur repérage, formations) mais aussi avec les autres acteurs libéraux Participer à la prévention des risques sociaux (habitat, renoncement aux soins) en coopération avec le secteur social Participer aux actions d aide et de soutien des aidants Alléger les clauses du cahier des charges : Proposer une adaptation du contenu de la prestation et du nombre de séances en fonction de l objectif fixé
25 Merci de votre attention
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