Sylvain ZERCHER Président de l UDIHR Ingénieur Restauration - Groupe Hospitalier La Rochelle Ré Aunis LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE
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- Julie St-Amour
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1 Sylvain ZERCHER Président de l UDIHR Ingénieur Restauration - Groupe Hospitalier La Rochelle Ré Aunis LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE
2 Le gaspillage alimentaire Définition : Quantité de nourriture qui aurait pu être consommée mais qui finalement est jetée. Coproduit de notre société d abondance et de surconsommation. C'est un problème de société environnemental, économique et social. Résultat d une certaine organisation sociétale, d un ensemble de choix techniques Enjeux majeur dans la recherche d un système alimentaire durable en réponse à la dénutrition actuelle et aux risques futurs de pénuries alimentaires
3 Les impacts sur la planète
4 Empreinte écologique et bio capacité Global Footprint Network 2011
5 Empreinte écologique et bio capacité Rapport Planète Vivante WWF 2014
6 Empreinte écologique et bio capacité
7 Le Gaspillage à l international Plus de 41 Tonnes de nourriture sont jetées chaque seconde dans le monde soit un gaspillage alimentaire de 1,3 milliard de tonnes d'aliments par an 1/3 de la production globale de denrées alimentaires dédiée à la consommation.
8 Le Gaspillage à l international Le gaspillage alimentaire concerne les pays riches comme pauvres et représenterait une valeur gaspillée de 990 milliards de dollars par FAO
9 Le Gaspillage à l international
10 Le Gaspillage à l international
11 Le Gaspillage en France Chaque année, les Français gaspillent environ 20 Kg par habitants. Répartition : 7 Kg /hab/an de produits consommables (encore sous emballage) 13 Kg/hab/an de déchets alimentaires (pain rassis, fruits et légumes abîmés, denrées périmées, restes de plats cuisinés) Campagne Nationale MODECOM Ministère de l Ecologie/ADEME 2007
12 Les enjeux internationaux Les enjeux de la lutte contre ce gaspillage sont : la lutte contre la faim dans le monde, la réduction de l impact environnemental de l alimentation, l'optimisation de l agriculture, l'aide aux personnes les plus démunies, L amélioration des finances des ménages (530 /an en 2009).
13 Et en restauration collective Perte estimée moyenne : 167 g / repas, Etude des 3 types de restauration collective Restauration collective d entreprises 125 g / pers / repas Restauration collectives scolaires 179 à 200 g / pers / repas les écoles primaires gaspillent moins que les collèges et lycées où les quantités à préparer sont souvent surévaluées Etude UrbanFoodLab 2011
14 Et en restauration collective Restauration collective des établissements de santé et médico-sociaux 264 g / pers / repas Patients en court séjour en produisent 2 x plus que les résidents en long séjour variété des profils nutritionnels à satisfaire difficultés de certains patients à se nourrir. Etude UrbanFoodLab 2011
15 Restauration collective médico-sociale et de santé Répartition des pertes 30 % en cuisine 70 % chez les convives Causes majeures Nombre important de profils alimentaires à satisfaire ( 30) Respect de la quantité journalière de calories à fournir (1800 à 2000 kcal/j) Type de contenants utilisés (bacs gastronormes ou barquettes collectives / barquettes individuelles ou plateaux repas) Etude UrbanFoodLab 2011
16 Restauration collective médico-sociale et de santé Autres causes possibles Temps disponible pour se restaurer (examens médicaux, visites, ) Qualité organoleptique des plats (présentation, goût, odeur, ) Température des plats Difficultés à se nourrir (aide au repas, souci de mastication, de déglutition, ) Dimensionnement des portions Etat général du patient / résident (maladie, traitement, stress, ) Préférences culturelles eu/ou personnelles Etude UrbanFoodLab 2011
17 La lutte contre le gaspillage Face à ce constat alarmant, l'union Européenne a décidé de réagir et a déclaré l année 2013 : Année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire Le Parlement européen a adopté une résolution présentant l objectif de réduire le gaspillage alimentaire de 50% d'ici à Les principales recommandations adoptées par les parlementaires européens sont : L éducation des consommateurs dès leur plus jeune âge (cours d éducation alimentaire à l école), et au travers de conseils pratiques sur la conservation, la préparation et l élimination des denrées, L information via une amélioration des systèmes d étiquetage et d emballage, L aide aux populations démunies en favorisant la distribution de denrées alimentaires aux personnes les plus défavorisées.
18 La lutte contre le gaspillage En France le gouvernement a signé le 14 juin 2013 un pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Par ce Pacte, l Etat prend les 11 mesures suivantes : Un signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage. Une journée nationale de lutte contre le gaspillage assortie d un prix «anti-gaspi» mettant en exergue des pratiques vertueuses et une labellisation de ces pratiques.
19 La lutte contre le gaspillage Des formations dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières. Des clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective. Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d un don alimentaire. La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets. La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises. Le remplacement systématique de la mention DLUO par «À consommer de préférence avant».
20 La lutte contre le gaspillage Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage. Une nouvelle version du site dédié : Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique, (Eqosphere est une plateforme collaborative en ligne qui permet la revalorisation d'invendus alimentaires, non-alimentaires et de déchets)
21 La lutte contre le gaspillage Le 7 octobre, M. Stéphane LE FOLL, ministre de l Agriculture et de l' Agroalimentaire et de la Forêt, a, dans le cadre du Plan National pour l Alimentation, fait de la lutte contre le gaspillage l une de ses 4 priorités A cette occasion il a annoncé le lancement d'un Appel à Projets National précisant que les projets retenus devront être en lien avec les grandes priorités d'action du Gouvernement, inscrites dans la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt. La justice sociale : développer l'aide alimentaire (donateurs, receveurs...), accompagner les publics sensibles (milieu carcéral et hospitalier et les personnes en situation de précarité), améliorer l'offre alimentaire en qualité et en quantité ainsi que l'accessibilité.
22 La lutte contre le gaspillage L'éducation alimentaire de la jeunesse favoriser les connaissances sur les produits, faire découvrir les métiers agricoles, agroalimentaires et l'artisanat, promouvoir un comportement alimentaire équilibré et une alimentation durable. La lutte contre le gaspillage alimentaire sensibiliser, former et informer quantifier et mener des études de comportement sur le gaspillage prévenir et réduire le gaspillage. L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine alimentaire valoriser les produits locaux et savoir-faire, améliorer l'offre alimentaire des territoires.
23 Et concrètement sur nos structures L exemple du Centre Hospitalier du Mans Travail de longue haleine Surproduction hospitalière mise à disposition, Association TARMAC, Le restaurant social «La Flambée». Un engagement qui trouve écho Centre Hospitalier de Saint Denis, Centre Hospitalier Universitaire de Strasbourg, Centre Hospitalier du Vézinet, Centre Hospitalier de Dax. Et vous? Appel à projet national jusqu au 31 décembre 2014 sur :
24 Merci de votre attention
25 Les conséquences du gaspillage Gaspillage d eau, d énergie, Pollution des sols et des eaux en engrais et pesticides, Augmentation de l effet de serre augmentation du trafic routier, et de la gestion des déchets.
26
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