Après un hiver relativement doux et (très) humide dans son ensemble, la nature se réveille progressivement mais surement...
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- Zoé Hébert
- il y a 7 ans
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1 Vos interlocuteurs : Mr Franck FEDELI Tél : franck.fedeli@perret-sa.com Mr Laurent GINER Tél : laurent.giner@perret-sa.com Mr Gaëtan BEAU Tél : gaetan.beau@perret-sa.com Mme Sandrine CONREUX Tél : sandrine.conreux@perret-sa.com Retrouver toutes nos information sur notre nouveau site: Après un hiver relativement doux et (très) humide dans son ensemble, la nature se réveille progressivement mais surement... Certaines espèces de la flore spontanée sont en pleine végétation, d autres en floraison (comme l euphorbe réveil matin, la morelle, les pâquerettes, la capselle, la Barlia (orchidée) ), alors que d autres restent au stade végétatif comme le raygrass. Sur les sites à forte exigence esthétique ou d entretien, un désherbage mécanique, chimique ou autre est justifié. Les stades végétatifs des arbres et arbustes feuillus caducs sont, pour certains, à leur stade de bouton en début de gonflement. Situation générale Côté ravageurs, les mimosas (en fin de floraison) peuvent porter des populations de psylles qui n ont aucun impact sur la floraison ou la santé de la plante en pleine terre. Les chenilles processionnaires atteignent leurs derniers stades larvaires, les premières processions ont été enregistrées mi février sur certains secteurs du littoral, alors que dans d autres, elle restent confinées dans leur cocon hivernal. On restera vigilant vis-à-vis du charançon rouge du palmier car on nous a signalé que certains pièges avaient capturé des adultes au cours de l hiver.
2 Côté maladies, nous ne notons pas de problème majeur. Certains lauriers-roses portent des taches foliaires à Ascochyta ou Phoma. Côté pollinisateurs, leur présence est constatée durant la journée journées, il convient de rester vigilant lors des applications de produits phytopharmaceutiques dans la mesure où il est interdit de traiter en présence d abeilles.
3 Pin : processionnaire du pin Les chenilles sont à différents stades en fonction de la zone géographique. Par exemple, sur le littoral, nous avons observé, en semaine 10, des chenilles de 5ème stade et, dans l arrière pays varois (Aups), des chenilles de 4ème stade. Attention, l avancement des stades varie suivant l'orientation du nid, la situation climatique et la date de ponte des papillons. Les premières processions ont été enregistrées autour du 20 février, sur le littoral. Nous entrons dans une période où le risque sanitaire est possible localement. Pour limiter le risque sanitaire et réduire les populations il est envisageable de poser un EcoPiège sur chaque tronc d arbre portant des nids. Positionner les pièges avant la migration des chenilles, du nid vers le sol (où elles effectueront leur nymphose). Compte tenu des stades larvaires avancés sur le littoral, la pose des EcoPièges sur le littoral doit s effectuer très rapidement. 3 critères déterminent la réussite de l'ecopiège: Un masticage parfait. La partie biseautée du tube de jonction avec la terre doit être positionnée dans le sac collecteur sans l enfoncer dans la terre pour permettre la sortie des chenilles. Utiliser une terre souple, fibreuse, type tourbe, terreau ou compost pour faciliter l incinération.
4 Traitement tigre du platane Les tigres adultes sont localisés sous les rhytidomes. Les conditions douces peuvent être favorables à l utilisation de nématodes entomo-pathogènes. La période est propice au traitement des troncs et charpentières. Ces traitement sont justifiés lorsque les populations de tigres sont très importantes. Choix des spécialités : Utiliser TREELIFE (Steinernema sp), à la dose de 7 millions/l lorsque les températures dépassent les 14 à 16 C durant les 8 heures qui suivent l application. Préférer une hygrométrie supérieure à 75%. Le respect des conditions climatiques détermine l efficacité. Préférer le KLARTAN à la dose de 0.04 l/hl (Tau fluvalinate), en traitement localisé, lorsque les températures, 6 à 12 heures suivant l application sont inférieures à 14 C. Traiter uniquement les sites qui font l objet de plaintes des riverains. Ce traitement hivernal permet de préserver l esthétique de la frondaison, si l oïdium est maitrisé.
5 Adventices et désherbage Les conditions pluvieuses associées à des températures douces sont favorables au développement des vivaces et bisannuelles. Cas du désherbage de prélevée (DT/PJT/Plantations Utiliser du Winch (Isoxaben + Oryzalin) sur les plantations d arbres et arbustes, massifs de rosiers et gazons et du Buffalo PJT (Carbétamine+Diflufénican+ Oxadiazon) en traitement des allées de parcs et jardins publics et trottoirs. Ces produit s appliquent de préférence en sortie d hiver au plus près du débourrement des plantations. Au-delà, il convient de les utiliser après l application d un herbicide foliaire ou d utiliser des spécialités possédant une action foliaire et anti-germinative comme le PISTOL EV (Diflufenican + Glyphosate), le PISTOL FLEX (Ilodosulfuron-methyl-sodium + Diflufenican), PACK PJT ou DUO SOLNET. Cas du désherbage post levée DT/PJT/Plantations Compte tenu du risque de transfert des pesticides dans les eaux superficielles et, dans une moindre mesure, les eaux souterraines, il est fortement recommandé d éviter l utilisation de spécialités contenant du glyphosate ou de l aminotriazole en période pluvieuse. Préférer les méthodes alternatives comme le désherbage mécanique (brosses rotatives, sarclette, binettes, le paillage ). Pour les bisannuelles et annuelles, il est peut-être intéressant d utiliser du FINALSAN (acide pelargonique) lorsque les températures ne sont pas trop élevées. Respecter les ZNT, éviter de traiter les surfaces en pente, ne pas appliquer sur des surfaces imperméables, en période pluvieuse, respecter les quantités maximales de glyphosate / ha /an. (cf. ci-dessous).
6 Rationaliser et raisonner vos utilisations de glyphosate. Pour les spécialités à base de glyphosate, veiller à ne pas dépasser les quantités maximales de substance active / ha / an fixées par l avis du 8 octobre En Zones non agricoles les doses maximales sont : g de glyphosate / ha / an en zones imperméables (bitumes, dallage, surfaces minéralisées ) g de glyphosate / ha / an en zones perméables (sol, allées de terre ) Ces restrictions conduisent à faire entre 1 et 5 intervention(s) selon la surface réellement traitée et la dose utilisée. Conseils :-Faire un étalonnage du couple pulvérisateur/opérateur. -Sur vivaces et surfaces imperméables, ne traiter que de façon localisée, par tache. -Tenir un registre des traitements et quantités de produits utilisées pour chaque site. -Adapter les doses en fonction de la flore majoritaire (stade, espèce, type de flore), cf. fiche technique du produit. -Traiter au bon stade végétatif, c est à dire sur des jeunes stades pour les annuelles et bisannuelles et stade d épiaison/floraison pour les vivaces. -Traiter sur une végétation active, entre 8 et 25 C (sauf exception), à 75% d hygrométrie. -Utiliser un volume d eau compris entre 100 et 400 l/ha (1 à 3 l/100 m²). Au-delà de 400 l/ha le risque de ruissellement est augmenté. -Utiliser des buses anti-dérive (marque Albuz AVI, Albuz CVI, Teejet AIXR ). -Respecter les Zones de non traitement (ZNT). -Ne pas traiter chimiquement les sites présentant un risque de ruissellement (ex : pente) ou fort
7 Risque contamination des eaux. Le suivi de la qualité des eaux superficielles conclut que de nombreux herbicides (glyphosate et son métabolite l AMPA, aminotriazole, 2,4-D.), non spécifiques (usage Agricoles et non agricoles), sont très fréquemment retrouvés dans les cours d eau. Entre 2004 et 2007, le glyphosate et son métabolite représentent près de 30% des détections et sont quantifiés toujours au-delà de la norme de potabilité de 0,1 µg/l. Il fait partie des 3 molécules les plus détectées. Les surfaces minéralisées de l espace urbain accroissent le transfert des pesticides dans les eaux superficielles. L impact des pratiques phytosanitaires en ZNA sur la qualité des eaux est avéré et important.
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