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1 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page 1 ITEM N 96 : MENINGITES INFECTIEUSES ET MENINGO-ENCEPHALITE CHEZ L'ENFANT ET CHEZ L'ADULTE MENINGITES INFECTIEUSES CHEZ L'ENFANT ET CHEZ L'ADULTE OBJECTIFS TERMINAUX I. Diagnostiquer une méningite infectieuse II. Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en charge III. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient - Urgence médicale, les méningites aiguës bactériennes ont un pronostic redoutable (mortalité, séquelles) - Les méningites virales sont en règle bénignes 1. DIAGNOSTIC POSITIF I. DIAGNOSTIQUER UNE MENINGITE INFECTIEUSE 1-1. FACILE CLINIQUEMENT DEVANT UNE FORME TYPIQUE - Incubation en général brève, invasion brutale avec malaise général, fièvre, frissons - Phase d état caractérisée = syndrome infectieux + syndrome méningé. - Parfois plus difficile : état migraineux, trouble du comportement, convulsion, agitation, coma, refus du biberon ou hypotonie chez le nourrisson LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES Ponction lombaire à réaliser en urgence: - Sauf si signes majeurs d'hic (coma), ou signes neurologiques de focalisation : scanner ou IRM. - Pour étude cytologique, chimique, microbiologique. - Pour une méningite bactérienne : LCR purulent ou clair mais avec large prédominance de polynucléaires, hypoglycorachie, hyperprotéinorachie. - Pour une méningite virale, prédominance lymphocytaire, glycorachie normale, protéinorachie < 1 g/l. - LCR clair et formule panachée : méningite bactérienne décapitée ou débutante, listériose, virale débutante Autres : CRP, lactates et procalcitonine sériques. Valeurs élevés : forte valeur prédictive positive (>95%) pour une étiologie. 2. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE 2-1. EN FAVEUR D'UNE MENINGITE BACTERIENNE Obnubilation de la conscience, frissons intenses, signes de gravité (hypotension, purpura) Méningite à pneumocoque - Première cause, 20-30% de mortalité, 40% de PSDP - Facteurs favorisants : traumatisme crânien, infections ORL, immunodépression (VIH), éthylisme, splénectomie, personnes âgées, déficit en IgG2a - Tableau franc et brutal. Formes comateuses, et/ou signes de focalisation. - LCR : cocci à Gram positifs en chaînette ; hyperprotéinorachie importante et hypoglycorachie profonde Méningite à méningocoque - Deuxième cause, mortalité de 10 à 15%. Sérotype B prédominant, augmentation des sérotypes C. - Début brutal, rhinopharyngite initiale, syndrome méningé franc, purpura évocateur - LCR : diplocoques à Gram négatif - séquelles : surdité, convulsions

2 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page Méningite à Listeria monocytogenes - terrain : grossesse, immunodépression cellulaire, corticothérapie, myélome, cancer. - Début progressif (plusieurs jours) ; atteinte des nerfs crâniens. - LCR : clair, panaché ou purulent ou à prédominance lymphocytaire Méningite à Haemophilus influenzae - Prévalence effondrée de 90% depuis la vaccination anti-haemophilus chez le nourrisson - Rare chez l'adulte : facteurs de risque (brèche ostéoméningée, neurochirurgie, otite, sinusite) Streptocoque du groupe B - Chez le nouveau-né (70% des cas), transmission dans la filière pelvigénitale - Facteurs de risques : accouchement avant la 37 ème semaine, rupture prématurée des membranes Méningite tuberculeuse - Début progressif : troubles neuropsychiques, hyponatrémie, hypoglycorachie - TDM : hydrocéphalie, granulomes - A suspecter sur terrain immigré ou immunodéprimé (VIH) 2-2. EN FAVEUR D'UNE MENINGITE AIGUË VIRALE - Petites épidémies d'été et d'automne, atteignant les adultes jeunes et les enfants, d évolution bénigne. - LCR : clair, lymphocytaire, hyperprotéinorachie modérée, sans hypoglycorachie. Culture bactérienne stérile. PCR utile pour entérovirus, herpès-virus, VIH - CRP et procalcitonine : normales ou basses II. IDENTIFIER LES SITUATIONS D'URGENCES ET PLANIFIER LEUR PRISE EN CHARGE 1. IDENTIFIER LES SIGNES DE GRAVITE IMPOSANT DES DECISIONS THERAPEUTIQUES IMMEDIATES Au cours des méningites bactériennes ou éventuellement mycosiques chez l'immuno-déprimé : - Troubles de consciences pouvant aller jusqu'au coma, convulsions - Signes de gravité généraux : hypotension, choc, détresse respiratoire, insuffisance rénale - Surtout si bactériémie associée (méningocoque et purpura fulminans, pneumocoque) 2. MESURES A METTRE EN ŒUVRE : 2-1. LE PATIENT DOIT ETRE IMMEDIATEMENT HOSPITALISE EN REANIMATION 2-2. MESURES DE REANIMATION (cf 5, chap 282, E. PILLY, 2004) 2-3. L'ANTIBIOTHERAPIE : URGENCE : Examen direct du LCR négatif (cf T3, chap 43, E. PILLY, 2004): - Nouveau-né (steptocoque B, E.Coli, Listeria) : amoxicilline plus C3G plus aminoside - Enfant et adulte sans signes de gravité (pneumocoque, méningocoque, Listeria) : amoxicilline ou C3G - Enfants ou adultes avec signes de gravité : amoxicilline plus C3G - Méningite tuberculeuse : Rimifon + Rifadine + Ethambutol + Pirilène Examen direct du LCR positif (cf T3, chap 43, E. PILLY, 2004): - Bacilles à Gram positifs (Listeria): amoxicilline + gentamicine - Cocci à Gram négatifs: - Sans signe de gravité : amoxicilline - Avec signes de gravité : céfotaxime ou ceftriaxone - Cocci à Gram positif : - Facteur de risque de PSDP : céfotaxime ou ceftriaxone - Facteurs de PSDP + signes de gravité : céfotaxime, ou ceftriaxone plus vancomycine

3 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page 3 3. MESURES DE SURVEILLANCE IMMEDIATE : POULS, TENSION, ETAT DE CONSCIENCE - Réévaluation à heures : poursuite ou adaptation du traitement aux résultats bactériologiques. - Pas d'indication de PL de contrôle en cas de bactérie identifiée et d'évolution favorable - PL de contrôle dans toutes les autres situations III. ARGUMENTER L'ATTITUDE THERAPEUTIQUE ET PLANIFIER LE SUIVI DU PATIENT 1. HISTOIRE NATURELLE DES MENINGITES BACTERIENNES - Evolution spontanée vers le décès, favorable sous traitement - Mortalité liée au purpura fulminans (méningocoque), aux œdèmes cérébraux majeurs avec coma et engagement (pneumocoque). - Surdité : séquelle fréquente avec pneumocoque, méningocoque, ou H. influenza A plus long terme hydrocéphalie possible. 2. LES FACTEURS PRONOSTICS DES MENINGITES BACTERIENNES - Retard diagnostic et retard au traitement (injection à domicile une béta-lactamine recommandée si l hôpital le plus proche est à plus d'une demi-heure). - Commorbilités : pneumocoque et Listeria 3. PATIENTS ET FAMILLE DOIVENT ETRE INFORMES DU PRONOSTIC GRAVE, DE LA POSSIBILITE DE COMPLICATIONS ET DE SEQUELLES, D UNE POSSIBLE PREVENTION 3.1. LA PREVENTION Méningite à méningocoque : - Conduite à tenir autour d un cas (cf T1 et figure page 312, chap 51, E. PILLY, 2004): - Pèlerinage à la Mecque (cf T1, chap 51, E. PILLY, 2004): Méningite à pneumocoque - Vaccin anti-pneumococcique conjugué Prevenar : (cf pneumocoque, page 621, chap 313, E. PILLY, 2004) 3.2. CORTICOTHERAPIE - Indications limitées aux méningites à H. influenzae de l enfant, à pneumocoque de l'enfant et de l'adulte. 4. MENINGITES VIRALES - Bon pronostic, sauf dans l'infection à VIH (pronostic lié à celui de l'infection à VIH).

4 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page 4 MENINGO-ENCEPHALITE CHEZ L'ENFANT ET CHEZ L'ADULTE OBJECTIFS TERMINAUX I. Diagnostiquer une méningo-encéphalite II. Identifier les situations d'urgence et planifier leur prise en charge III. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient - Urgence : reconnaître et traiter les méningo-encéphalites herpétiques, listériennes ou tuberculeuses. 1. DIAGNOSTIC POSITIF 1-1. CLINIQUEMENT : LE TABLEAU ASSOCIE : - Syndrome méningé - Syndrome infectieux - Signes neurologiques très polymorphes - Signes spécifiques à l agent étiologique. I. DIAGNOSTIQUER UNE MENINGO-ENCEPHALITE 1-2. EXAMENS COMPLEMENTAIRES Ponction lombaire indispensable Imagerie du système nerveux central : - Scanner avec injection, IRM plus sensible et plus précoce que le scanner L'électro-encéphalogramme - Non spécifique sauf dans la méningo-encéphalite herpétique 2. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE 2-1. LA MENINGO-ENCEPHALITE HERPETIQUE : URGENCE THERAPEUITIQUE - Seule encéphalite virale disposant d un traitement spécifique efficace - Début aigu, fièvre élevée, troubles du comportement (mémoire des faits récents), hallucinations visuelles ou auditives, crises convulsives temporales, troubles phasiques - LCR clair : méningite lymphocytaire, sans hypoglycorachie - Diagnostic : Scanner ou mieux IRM et PCR-HSV dans le LCR 2-2. MENINGO-ENCEPHALITE LISTERIENNE - Début progressif, syndrome méningé atypique, atteinte du tronc cérébral (cervelet, nerfs crâniens). - LCR typiquement clair, panaché ; hyperprotéinorachie et hypoglycorachie, sauf au début - Diagnostic : culture (examen direct rarement positif à bacilles à Gram +) 2-3. MENINGO-ENCEPHALITE TUBERCULEUSE - Début progressif, troubles de l'humeur, du comportement, fièvre modérée, sueurs, baisse de l'état général. - Syndrome méningé, troubles de la conscience, obnubilation, voire des signes neurologiques focaux - LCR : typiquement lymphocytaire, hypoglycorachique et hyperprotéinorachie franches - Hyponatrémie sanguine - Examen direct en règle négatif, PCR-BK : peu sensible dans le LCR - Diagnostic : évoqué si terrain immunodéprimé, patient immigré, confirmé par la culture (4-8 semaines) 2-4. LE NEUROPALUDISME A PLASMODIUM FALCIPARUM (CF ITEM 99)

5 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page AUTRES ETIOLOGIES - Maladie de Lyme - Syphilitis, brucellose, à Legionella sp, à Mycoplasma sp, fièvre Q - VZV, CMV chez l immunodéprimé - Virus West Nile, rabique, Entérovirus, Adénovirus - L encéphalite à tiques - Rubéole, EBV, oreillons II. IDENTIFIER LES SITUATIONS D'URGENCE ET PLANIFIER LEUR PRISE EN CHARGE 1. LES SITUATIONS D URGENCE Méningo-encéphalites herpétique, listérienne, tuberculeuse et palustre car traitement spécifique efficace 2. IDENTIFIER LES SIGNES DE GRAVITE IMPOSANT DES DECISIONS THERAPEUTIQUES IMMEDIATES idem méningites 3. HOSPITALISATION IMMEDIATE EN REANIMATION : ASSURER LES FONCTIONS VITALES 4. LES DIFFERENTS TRAITEMENTS SPECIFIQUES 4-1. TRAITEMENT DE LA MENINGO-ENCEPHALITE HERPETIQUE : - Aciclovir par voie IV, 15 j 4-2. TRAITEMENT DE LA MENINGO-ENCEPHALITE LISTERIENNE - Amoxicilline IV + gentamicine ou cotrimoxazole, 3 semaines 4-3. TRAITEMENT DE LA MENINGO-ENCEPHALITE TUBERCULEUSE - Rimifon, Rifadine, Myambuthol et Pirilène, durée minimum de douze mois 4-4. LE PALUDISME GRAVE A PLASMODIUM FALCIPARUM - Quinine, par voie intraveineuse cinq à dix jours et relais oral dès que possible. - Association possible de cyclines si patient d'asie du Sud-Est ou d'amazonie LES MENINGO-ENCEPHALITES ASSOCIEES A DES SIGNES RESPIRATOIRES - Mycoplasma pneumoniae, Legionnella pneumophila, Coxiella burnetti : tétracycline ou fluoroquinolone ou macrolide selon les cas

6 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page 6 III. ARGUMENTER L'ATTITUDE THERAPEUTIQUE ET PLANIFIER LE SUIVI DU PATIENT 1. GRAVITE - Mortalité certaine (tuberculose, listériose), à 80% (herpétique) - ME herpétique : 80% de mortalité, 20% de séquelles 2. FACTEURS PRONOSTIQUES : TERRAIN, AGENT INFECTIEUX, RETARD AU DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT 3. PATIENTS ET FAMILLE DOIVENT ETRE INFORMES DU PRONOSTIC GRAVE, DE LA POSSIBILITE DE COMPLICATIONS ET DE SEQUELLES, D UNE POSSIBLE PREVENTION 3.1. LA PREVENTION DANS L ENTOURAGE - Tuberculose : déclaration obligatoire, enquête, IDR à la tuberculine et radio thoracique pour les personnes vivant en contact étroit, traitement des cas suspects, y compris un simple virage d IDR - Méningocoque cf méningites 3.2.LA PREVENTION DE LA LISTERIOSE FAIT APPEL A DES REGLES STRICTES DE PREPARATION, TRANSPORT ET CONSERVATION DES ALIMENTS D ORIGINE ANIMALE (fromages à pâte molle, pâtés, rillettes, ) 3.3. LES VACCINATIONS - Grippe, rougeole, oreillons et rubéole : justifiées par la prévention des atteintes neurologiques.

7 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page 7 QUIZZ 1. Une méningite à liquide clair n est pas une méningite bactérienne 2. Un LCR à formule panachée est en faveur d une méningite bactérienne 3. La mortalité des méningites à pneumocoque traitée est inférieure à 5% 4. Il n y a pas de risque de transmission interhumaine de méningite à pneumocoque 5. La méningite à méningocoque ne s observe que chez l enfant et l adolescent 6. le vaccin antiméningococcique est actif sur les sérotypes A, C, Y, et W Le début d une méningite listérienne est habituellement brutal 8. La durée habituelle du traitement d une méningite listérienne est de 3 semaines 9. La méningite à streptocoque du groupe B se rencontre à tous les âges de la vie 10. La tuberculose est plutôt responsable d une méningite que d une encéphalite 11. Il n y a pas d indication à une PL de contrôle en cas de bactérie identifiée et d évolution favorable 12. La corticothérapie est indiquée uniquement dans les méningites de l adulte à pneumocoque de l enfant 13. La méningo-encéphalite herpétique doit être évoquée systématiquement devant toute méningoencéphalite lymphocytaire 14. Dans la méningite tuberculeuse, le LCR est lymphocytaire et très hypoglycorachique 15. La PCR-BK est très sensible dans le LCR

8 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page 8 Item 96 DOSSIER CLINIQUE 1 Melle C, 22 ans, est adressée aux urgences de l hôpital pour céphalées évoluant depuis 12 heures dans un contexte fébrile. L examen clinique met en évidence une raideur de nuque, aucun signe de localisation neurologique. La température est mesurée à 39 2C. 1 Quels éléments de gravité recherchez vous chez cette patiente? 2 Quels examens indispensables réalisez vous avant la mise en route du traitement? Afin d optimiser votre prise en charge thérapeutique et dans le cas où vous retiendriez un pneumocoque comme agent étiologique, vous recherchez chez cette patiente les facteurs de risques de pneumocoque résistant à la pénicilline. 3 A cet effet, quelle(s) question(s) lui posez - vous? Chez cette patiente, les examens orientent vers le diagnostic de méningite purulente liée à un cocci à Gram négatif. 4 Quel est le microorganisme suspecté? Quel traitement débutez-vous? A quelle posologie? 5 Faut-il prévoir une prophylaxie a) pour la patiente? Si oui, selon quel schéma? b) pour les sujets contacts? Si oui selon quel schéma? Item 96 DOSSIER CLINIQUE 2 Xavier, âgé de 13 mois, 10 kgs, sans antécédent particulier, à jour de ses vaccinations légalement obligatoires, est hospitalisé pour des convulsions généralisées, ayant duré environ 1 minute, et ayant cédé spontanément. Depuis 4 jours, Xavier est grognon, présente des troubles du comportement avec des alternances d'agitation et de somnolence, et des difficultés d'alimentation. Depuis 48 heures, il est fébrile avec une température rectale supérieure à 38 5C, ce qui a motivé une consultation du médecin de famille. Celui-ci, en l'absence de signes d'orientation, notamment ORL, a prescrit de l'aspirine à dose adaptée au poids de l'enfant. Son frère, Maxime, âgé de 3 ans est en bonne santé. Personne d'autre ne semble malade à la maison. A l'admission, Xavier présente en fait un syndrome méningé typique, associé à un coma stade I. Une ponction lombaire est immédiatement réalisée qui ramène un LCR trouble. L'analyse biologique de ce LCR confirme son caractère purulent. Xavier présente donc une méningite purulente. 1 Notez dans l'anamnèse, les éléments qui, à eux seuls, justifient la réalisation d'une ponction lombaire chez Xavier. 2 Quels sont les caractéristiques cytologiques d'un LCR au cours d'une méningite purulente non traitée? 3 L'examen bactériologique direct du LCR avec coloration de Gram oriente vers un Haemophilus influenzae. Quels sont les arguments fournis par cet examen qui permettent cette orientation? 4 Quel(s) antibiotique(s) choisir pour traiter efficacement Xavier? Justifiez votre réponse et donnez la posologie, le rythme et le mode d'administration. 5 Existe-t-il une mesure prophylactique qui aurait pu éviter à Xavier de développer cette infection? Si oui, laquelle et avec quelles modalités d'application? Peut-on envisager une prophylaxie pour Maxime? Si oui, laquelle?

9 Module 7 - Edition Item 96 version 01 du page 9 Item 96 DOSSIER CLINIQUE 3 Alphonse, 13 ans, est hospitalisé en urgence pour crises convulsives dans un contexte de fièvre. L'interrogatoire de ses parents ne décèle aucun antécédent personnel ou familial. Alphonse s'est plaint quelques heures auparavant de céphalées et d'asthénie. A l'entrée, il est noté une fièvre à 40 C, un syndrome confusionnel, une alternance de périodes d'agitation et de prostration. La ponction lombaire est réalisée d'emblée et révèle : - glycorachie : 0,40 g/l - protéinorachie : 0,90 g/l - hématies : 12/mm 3 - leucocytes : 340/mm 3, dont lymphocytes : 87%, polynucléaires neutrophiles : 12%, monocytes : 1%. La glycémie est à 0,85 g/l. L'examen tomodensitométrique crânien révèle des images nécrotiques bitemporales. Le diagnostic d'encéphalite aiguë herpétique est posé. 1 Retenez les éléments qui permettent, devant un tel LCR, d'orienter vers une étiologie virale. 2 Citez les examens biologiques complémentaires qui permettraient d'affirmer l'étiologie herpétique. 3 Citez les examens paracliniques complémentaires à réaliser devant un tel tableau clinique et décrivez succintement les résultats attendus. 4 Quelle thérapeutique spécifique proposez vous en première intention? (molécule, posologie, voie d'administration, durée)? 5 Rappelez succintement le mécanisme d'action des antiviraux sur ce type de virus. POUR EN SAVOIR PLUS E. PILLY 2004 Chapitre 43, p Chapitre 44, p Chapitre 45, p

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