Ce que doivent savoir les gestionnaires de régime privé d assurance médicaments au sujet des produits biosimilaires qui font leur entrée sur le

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1 Ce que doivent savoir les gestionnaires de régime privé d assurance médicaments au sujet des produits biosimilaires qui font leur entrée sur le marché canadien des soins de santé

2 Table des matières Quelques faits...2 Avant-propos...4 L avènement des médicaments biologiques...5 Les médicaments biologiques diffèrent des médicaments synthétiques...5 La production des médicaments biologiques est aussi plus complexe...6 Les médicaments biologiques ont apporté des bienfaits remarquables aux patients...7 Approbation réglementaire des médicaments biologiques...7 Entrée des biosimilaires sur le marché canadien...8 Les biosimilaires ne sont pas des «produits biologiques génériques»...9 Fabrication des biosimilaires et approvisionnement...9 La pharmacovigilance et la traçabilité sont importantes...11 La substitution comporte un risque pour les patients...12 Considérations relatives au remboursement soulevées par l arrivée des biosimilaires...13 L interchangeabilité n est pas une solution...13 Les économies réalisées par le régime pourraient être modestes...14 Le choix du patient et du médecin doit être respecté...14 Conclusion...14 Questions et réponses...15 Glossaire...18 Références...21 COMMANDITÉ PAR AMGEN CANADA, MEMBRE DE BIOTECANADA.

3 Quelques faits > Un médicament biologique est un médicament fabriqué à partir de cellules ou d organismes vivants. > Un biosimilaire est la copie d un médicament biologique; elle est toutefois semblable, mais non identique au médicament d origine. > Selon la définition de Santé Canada, «un produit biologique ultérieur est un médicament biologique qui fait son entrée sur le marché après une première version déjà autorisée au Canada et qui présente une similarité établie avec un médicament biologique de référence» 1. > Santé Canada utilise le terme «produit biologique ultérieur [PBU]», mais le terme «biosimilaire» est aussi d usage courant au Canada, en Europe, aux États-Unis et partout ailleurs dans le monde. D autres termes, tel «follow on biologics» (produits biologiques suivants) ont également été utilisés. > Santé Canada indique, dans ses lignes directrices sur les PBU, que les biosimilaires ne sont pas des médicaments biologiques «génériques». Contrairement aux génériques, qui sont des copies de médicaments synthétiques (chimiques), il est pratiquement impossible de fabriquer un biosimilaire qui soit identique au médicament biologique d origine. 2

4 > Le processus de fabrication des médicaments biologiques est complexe, et les moindres changements peuvent modifier le produit final et sa façon de se comporter dans le corps humain. La tâche difficile qui consiste à établir la preuve clinique des effets de l interchangeabilité est aussi une source de préoccupation aux États-Unis. La FDA a indiqué qu elle «compte élaborer des normes visant à prévenir la substitution par inadvertance d un produit de référence à des produits qui ne sont pas jugés interchangeables sans le consentement du prescripteur» 2. > Étant donné qu un biosimilaire peut être semblable, mais non identique, au produit biologique novateur, la décision de substituer ce dernier en faveur d un biosimilaire revient au médecin et au patient, et non au pharmacien ou au régime d assurance médicaments. Tous les patients ne réagiront pas à un biosimilaire de la même façon qu au médicament biologique d origine, et différentes réactions immunogènes peuvent survenir chez un patient dont le médicament biologique a été remplacé. > Compte tenu des sommes devant être investies par les fabricants de produits biosimilaires pour le développement clinique, la fabrication et les programmes de pharmacovigilance, il est peu probable que les biosimilaires génèrent le type d économies associées aux médicaments génériques traditionnels. > Les données scientifiques et la sécurité du patient et non le coût doivent figurer en tête des éléments à prendre en considération dans la prise de décisions. 3

5 Avant-propos Vous trouverez dans le présent livret les renseignements que vous devez connaître en tant que gestionnaire de régime privé d assurance médicaments ou de conseiller appelé à prendre des décisions touchant le remboursement des médicaments biosimilaires. Il est primordial pour vous de comprendre que les caractéristiques des médicaments biologiques et biosimilaires sont telles que la participation du médecin aux décisions touchant la substitution d un biosimilaire à un produit biologique d origine est essentielle, et que ce processus diffère de celui qui est utilisé pour les médicaments génériques à petites molécules. C est la sécurité du patient qui est en jeu. Les médicaments issus de la biotechnologie, qu on appelle les produits biologiques, ont considérablement amélioré le sort de patients en présence de nombreuses maladies. Ce volet de l innovation médicale verra son importance grandir à mesure que croit le segment des médicaments personnalisés. Lorsque viennent à échéance les brevets qui protègent les médicaments biologiques, d autres fabricants peuvent concevoir leurs propres versions des produits biologiques d origine et les mettre sur le marché. On donne à ces produits le nom de biosimilaires. Bien que des biosimilaires soient déjà commercialisés en Europe, un seul de ces produits a été homologué au Canada jusqu ici. Cette situation est appelée à changer au cours des prochaines années dans des domaines thérapeutiques variés, y compris la rhumatologie et l oncologie. Il est de pratique courante pour les gestionnaires de régime d envisager le remboursement des médicaments génériques produits à la suite de l expiration des brevets protégeant les produits synthétiques (à petites molécules) de marque. Il ne peut en être ainsi pour les biosimilaires. Santé Canada indique, dans ses lignes directrices, que les biosimilaires ne sont pas des médicaments biologiques «génériques». Les produits biologiques (fabriqués à partir de cellules vivantes) sont sujets à des variations associées aux conditions de traitement. Il peut en résulter des produits qui se comportent différemment lorsqu ils sont administrés à des patients. Les biosimilaires n étant pas identiques aux produits biologiques d origine, ils ne doivent pas être considérés comme étant inter changeables avec ces derniers. Le médecin et le patient sont les personnes les mieux placées pour choisir le produit qui convient le mieux. 4

6 L avènement des médicaments biologiques Les progrès révolutionnaires réalisés dans le domaine de la biotechnologie ont donné naissance à une nouvelle classe de médicaments dits biologiques. Les médicaments biologiques sont des traitements dérivés d organismes vivants ou de substances organiques. Fait intéressant, l insuline a été l un des premiers médicaments biologiques jamais conçus. Avant 1982, l insuline utilisée dans le traitement des personnes diabétiques était extraite du pancréas de vaches ou de porcs. Par la suite, les scientifiques ont découvert comment modifier les cellules en laboratoire de façon qu elles expriment de l insuline, ce qui a mené à la fabrication d insuline à l aide de cette méthode 3. Depuis une trentaine d années, les médicaments biologiques offrent des options de traitement aux personnes atteintes de maladies très graves. On peut désormais traiter des maladies comme la polyarthrite rhumatoïde, le cancer, les hémopathies rares, la sclérose en plaques, le diabète, l infection par le VIH et le sida, alors qu aucun traitement efficace n existait auparavant. Aujourd hui, on compte plus de 200 produits biologiques et vaccins sur le marché à l échelle mondiale 4. La mise au point de nouveaux médicaments biologiques pourrait représenter notre plus grand espoir de concevoir des traitements efficaces contre de nombreuses maladies qu on ne peut guérir à l heure actuelle. FIGURE 1 : PETITE MOLÉCULE VS MOLÉCULE BIOLOGIQUE GROSSE MOLÉCULE BIOLOGIQUE COMPLEXE PETITE MOLÉCULE (SYNTHÉTIQUE) LES MÉDICAMENTS BIOLOGIQUES DIFFÈRENT DES MÉDICAMENTS SYNTHÉTIQUES 5 Les médicaments se divisent en produits synthétiques et en produits biologiques. Les médicaments synthétiques tel ce produit bien connu qu est Aspirin (acide acétylsalicylique) sont fabriqués à partir d ingrédients chimiques simples, et on les qualifie de «petites molécules». Les médicaments biologiques sont faits à partir de protéines beaucoup plus grosses et complexes (Figure 1). Contrairement aux médicaments synthétiques qu il suffit souvent d avaler, les médicaments biologiques ne pénètrent pas facilement les membranes cytoplasmiques et sont instables dans l estomac et l intestin. C est pourquoi ils sont en général administrés par injection intraveineuse.

7 FIGURE 2 : MÉDICAMENT SYNTHÉTIQUE FIGURE 3 : MÉDICAMENT BIOLOGIQUE LA PRODUCTION DES MÉDICAMENTS BIOLOGIQUES EST AUSSI PLUS COMPLEXE Pour produire les médicaments à petites molécules (synthétiques), il suffit de mélanger ensemble tous les ingrédients requis. Il en va tout autrement pour les médicaments biologiques, qui sont fabriqués à partir de cellules vivantes (animal, bactérie, levure) et qui sont sensibles au moindre changement dans le processus de fabrication. Tout comme la vigne cultivée dans des régions différentes produira des vins au goût différent, les petites variations dans la fabrication des médicaments biologiques peuvent modifier considérablement la nature du produit fini et son mode d action dans l organisme. BOURGOGNE FRANCE SAVEUR DU TERROIR TYPIQUE DES VINS DE BOURGOGNE PINOT NOIR CLIMAT TEMPÉRÉ PLUIES FRÉQUENTES SOLEIL INTERMITTENT SANTA YNEZ CALIFORNIE, É.-U. SAVEUR FRUITÉE TYPIQUE DES VINS DE CALIFORNIE CLIMAT CHAUD PLUIE RARE SOLEIL CONSTANT 6

8 LES MÉDICAMENTS BIOLOGIQUES ONT APPORTÉ DES BIENFAITS REMARQUABLES AUX PATIENTS L état de santé des patients traités à l aide de médicaments biologiques s est amélioré de façon remarquable. Le traitement faisant appel à ce type de médicaments a réduit de moitié la mortalité chez les personnes atteintes d un lymphome non hodgkinien 5. Les médicaments biologiques ont ralenti la progression de la polyarthrite rhumatoïde chez les personnes atteintes en freinant l usure des articulations 6. Les employeurs en profitent puisque le traitement de la polyarthrite rhumatoïde par des produits biologiques se traduit par une réduction du nombre de jours de travail perdus et une hausse de la productivité 7. Les médicaments biologiques se sont en outre révélés salvateurs chez des patients ayant reçu un diagnostic de cancer 8. La mise au point de nouveaux médicaments biologiques pourrait offrir les meilleures chances de produire des traitements efficaces contre de nombreuses maladies qui, à l heure actuelle, sont incurables, y compris le cancer, la maladie d Alzheimer, les maladies cardiaques et les affections auto-immunes. APPROBATION RÉGLEMENTAIRE DES MÉDICAMENTS BIOLOGIQUES Avant de soumettre un produit biologique à Santé Canada aux fins d autorisation de la vente au public, il faut recueillir suffisamment de preuves scientifiques de son innocuité, de son efficacité et de sa qualité. Les exigences ne sont pas les mêmes pour les produits biologiques que pour les autres médicaments utilisés chez l être humain : des données plus détaillées sur la composition chimique et la fabrication du médicament doivent être fournies en plus de l information requise pour les autres médicaments. Cela est nécessaire pour s assurer de la pureté et de la qualité du produit, et pour prévenir une éventuelle contamination par un micro-organisme nuisible ou une autre substance biologique 9. 7

9 Entrée des biosimilaires sur le marché canadien Quelques-uns des plus importants médicaments issus de la biotechnologie ont perdu ou perdront sous peu la protection que leur confère leur brevet et pourront être développés et fabriqués par d autres entreprises. Les médicaments ainsi produits seront appelés biosimilaires. Un biosimilaire est la copie d un médicament biologique; elle est toutefois semblable, mais non identique au médicament d origine. Selon la définition de Santé Canada, un produit biologique ultérieur est «un médicament biologique qui fait son entrée sur le marché après une première version déjà autorisée au Canada et qui présente une similarité établie avec un médicament biologique de référence» 10. Santé Canada utilise le terme «produit biologique ultérieur [PBU]», mais le terme «biosimilaire» est d usage courant partout dans le monde, y compris au Canada. D autres termes, tels que «follow on biologics» (produits biologiques suivants), ont également été utilisés. Les médicaments biosimilaires sont offerts depuis plusieurs années dans les pays de l Union européenne. Le cadre législatif requis pour les biosimilaires a été mis en place en dans ces pays, et les premiers médicaments biosimilaires (facteur de croissance humain) ont été approuvés par la Commission européenne en avril Les lignes directrices de Santé Canada concernant les biosimilaires ont été élaborées en À ce jour, un seul biosimilaire a été approuvé et peut être utilisé au Canada. Santé Canada a émis un avis de conformité (une autorisation réglementaire décernée à un fabricant après examen satisfaisant d un produit) pour le produit Omnitrope MC (somatropine) de Sandoz Canada Inc. en

10 LES BIOSIMILAIRES NE SONT PAS DES «PRODUITS BIOLOGIQUES GÉNÉRIQUES» Santé Canada précise que les PBU (biosimilaires) ne sont pas considérés comme des produits biologiques «génériques», et que, même approuvé, le produit biosimilaire n est pas déclaré équivalent au produit d origine 15. Les médicaments biologiques étant produits à partir de cellules vivantes, la moindre variation peut avoir une incidence sur leur innocuité et leur efficacité. Ces variations peuvent n être détectées que dans le cadre d essais cliniques chez l être humain. Contrairement aux médicaments génériques, les biosimilaires, comme leur nom l indique, sont semblables mais non identiques au produit d origine. L entreprise qui présente des données appuyant l efficacité, l innocuité et la haute qualité de son produit peut être autorisée à vendre ce produit, mais une telle autorisation de commercialisation ne signifie pas que le biosimilaire peut être utilisé de façon interchangeable avec le produit biologique d origine. LES BIOSIMILAIRES SONT SIMILAIRES MAIS NON IDENTIQUES AU MÉDICAMENT D ORIGINE 9 FABRICATION DES BIOSIMILAIRES ET APPROVISIONNEMENT Chaque produit biologique est fabriqué suivant un ensemble unique de procédés faisant appel à des cellules vivantes et constitué de plusieurs étapes. Le moindre écart par rapport au processus établi peut influer sur l efficacité, l innocuité ou la biodisponibilité du médicament biotechnologique produit. Seule une expérience approfondie du procédé de fabrication permet de déterminer lesquels de ces écarts portent à conséquence. Les procédés de fabrication, le contrôle de la qualité et les variances sont la propriété du fabricant du produit d origine. Cette information ne devient pas publique une fois le brevet expiré, si bien que l entreprise qui souhaite fabriquer un biosimilaire devra développer ce produit de manière indépendante. Il est donc fort probable que le procédé de fabrication d un biosimilaire ne soit pas en tous points identique à celui du médicament d origine et que le produit final soit semblable, mais tout de même différent.

11 Santé Canada a indiqué que des études cliniques peuvent étayer l interchangeabilité thérapeutique, mais que leur pertinence pourrait être éphémère puisque, au fil du temps, les promoteurs de biosimilaires et de produits biologiques de référence pourraient apporter des modifications indépendantes à leurs procédés de fabrication. Pour cette raison, Santé Canada n est pas en faveur de la substitution automatique 16. Cette «dérive» du produit biosimilaire par rapport au produit biologique d origine est illustrée dans le diagramme ci-dessous. Les fabricants ont la responsabilité de mettre en place des stratégies visant à réduire au minimum le risque de problèmes d approvisionnement. Cette règle s applique à tous les médicaments, mais revêt une importance critique dans le cas des produits biologiques ou biosimilaires. Les biosimilaires diffèrent invariablement des produits d origine dont ils sont dérivés, et ces différences peuvent influer sur la posologie, la pharmacocinétique, l immunogénicité et les effets indésirables. Il est donc essentiel de maintenir un approvisionnement fiable. DÉRIVE D ATTRIBUTS DE QUALITÉ CRITIQUES AU FIL DES CHANGEMENTS APPORTÉS AU PROCÉDÉ DE FABRICATION PRODUIT NOVATEUR BIOSIMILAIRE MODIFICATION DE LA FABRICATION (1) MODIFICATION DE LA FABRICATION (1) PN B MODIFICATION DE LA FABRICATION (2) MODIFICATION DE LA FABRICATION (2) PN B Source : D re Amy Rosenberg (FDA) 10

12 LA PHARMACOVIGILANCE ET LA TRAÇABILITÉ SONT IMPORTANTES Il est particulièrement important, dans le cas des médicaments biologiques, de mettre en œuvre un programme efficace de pharmacovigilance. Ces produits sont complexes et, à mesure que s accroît l expérience acquise avec ceux-ci, leur profil d innocuité se précise et devient mieux connu du fabricant et des organismes de réglementation. C est pour cette raison que la surveillance ou les études post-commercialisation sont essentielles à l élargissement des connaissances relatives à l innocuité du produit. À titre d exemple spécifique d un médicament biologique, précisons que des effets immunologiques rares, mais significatifs, peuvent échapper à la détection au cours des essais cliniques d envergure traditionnelle menés avant la commercialisation du produit. L expérience acquise avec Eprex (époétine alfa) en Europe témoigne de ces difficultés et met en évidence l importance d avoir un système efficace de pharmacovigilance. Dans ce cas particulier, on a signalé en nombre inattendu un effet immunogène grave appelé érythroblastopénie chronique acquise. Même si seulement trois agents stimulateurs de l érythropoïèse étaient approuvés en Europe à ce moment, il a fallu plusieurs mois de recherche médico-légale pour retracer le produit responsable. La fréquence accrue d érythroblastopénie chronique acquise a finalement été attribuée à un changement (de stabilisant) apporté à la préparation 17. L arrivée des biosimilaires sur le marché signifie qu un plus grand nombre de produits par classe seront commercialisés et qu il sera plus difficile de retracer l origine des effets indésirables. Il faut éviter de substituer un médicament biologique pour un autre et ne prescrire un produit biosimilaire qu après avoir bien évalué la situation et s être engagé à exercer la surveillance nécessaire pour déceler les changements touchant le profil clinique, cela dans le but de réduire au minimum le risque de réactions immunogènes indésirables. Le suivi post-homologation doit permettre de retracer rapidement et avec précision le médicament responsable d un effet indésirable signalé. 11

13 Le domaine des biosimilaires étant en période d émergence, les conventions d appellation font encore l objet de nombreuses discussions. En Europe, le produit d origine et le biosimilaire ont parfois le même nom en vertu de la DCI (dénomination commune internationale). Cette pratique pourrait créer de la confusion au moment d attribuer un effet indésirable au médicament responsable. Le dialogue se poursuit entre Santé Canada, l Organisation mondiale de la Santé et les organismes de réglementation d autres pays pour trouver des solutions aptes à répondre aux besoins de traçabilité et de sécurité, surtout chez les patients atteints de maladies chroniques qui prennent des médicaments pendant de longues périodes. LA SUBSTITUTION COMPORTE UN RISQUE POUR LES PATIENTS Tout système de substitution ne privilégiant pas la prudence et la traçabilité peut comporter des risques inutiles pour la sécurité du patient. Les régimes privés d assurance médicaments doivent tenir compte des risques qui sont actuellement associés aux biosimilaires et à la substitution. Les politiques réglementaires à l échelle du globe sont unanimes quant à la nécessité de solliciter la participation du médecin dans le processus décisionnel. L Agence européenne des médicaments a indiqué que «les médicaments biosimilaires et biologiques de référence n étant pas identiques, la décision de traiter le patient au moyen d un médicament de référence ou d un biosimilaire doit être prise suivant l avis d un professionnel de la santé qualifié» 18. La FDA, quant à elle, a annoncé qu elle «compte élaborer des normes visant à prévenir la substitution par inadvertance d un produit de référence à des produits qui ne sont pas jugés interchangeables sans le consentement du prescripteur» 19. Bien que Santé Canada ne soit pas en faveur du remplacement d un médicament biologique d origine par un biosimilaire, il incombe à chaque province de décider si elle autorise la substitution dans le cadre de son régime provincial ou si elle permet aux pharmaciens d opter pour la substitution dans le cas des patients qui bénéficient d une assurance privée. Les régimes privés devront faire des choix semblables. Comme nous l avons mentionné, les changements entre produits d origine et biosimilaires présentent des difficultés particulières et encore mal comprises, telles que le risque de réactions immunogènes. En général, les réponses immunogènes aux médicaments biologiques sont complexes et peuvent varier considérablement en fonction du temps et du mode d expression après la mise en route du traitement

14 Considérations relatives au remboursement soulevées par l arrivée des biosimilaires L INTERCHANGEABILITÉ N EST PAS UNE SOLUTION Le coût des médicaments de marque est une préoccupation croissante pour les assureurs privés, en raison notamment du récent changement faisant passer les coûts du public au privé. Les régimes privés prévoient souvent le remplacement systématique des médicaments de marque à petites molécules (synthétiques) par leurs versions génériques, car les deux produits sont considérés comme étant interchangeables (voir l encadré). COMPRENDRE LES PETITES MOLÉCULES ET LEURS GÉNÉRIQUES Interchangeabilité et substitution : En théorie, tout médicament générique qui est bioéquivalent à son homologue de marque peut lui être substitué. Bioéquivalence : Les fabricants doivent mener des études pour déterminer si leur version d un médicament est bioéquivalente au médicament d origine, c est-à-dire si la version générique libère son ingrédient actif (le médicament) dans la circulation sanguine à la même vitesse et en même quantité que le médicament d origine. Cette pratique ne peut être appliquée aux médicaments biosimilaires, qui ne sont pas des médicaments biologiques génériques et qui, par conséquent, ne sont pas considérés comme étant interchangeables. Rappelons que la substitution de produits biologiques (ou le remplacement d un produit biologique par un bio - similaire) risque de modifier la réponse du patient au médicament. L incidence de la substitution sur les résultats obtenus chez le patient doit être prise en compte, et les biosimilaires ne doivent être prescrits que si le médecin le juge opportun. PROCESSUS Santé Canada approuve la bioéquivalence. MÉDICAMENTS SYNTHÉTIQUES (CHIMIQUES) MÉDICAMENTS BIOLOGIQUES Les règlements provinciaux déterminent si le pharmacien peut substituer une version générique sans consulter le médecin. NON PRÉVU 13 Les régimes privés d assurance médicaments favorisent la substitution de produits génériques. NON RECOMMANDÉ

15 PROCESS LES ÉCONOMIES RÉALISÉES PAR LE RÉGIME POURRAIENT ÊTRE MODESTES Les fabricants de biosimilaires doivent investir dans le développement clinique, un procédé de fabrication complexe et des programmes de pharmacovigilance post-homologation semblables à ceux des médicaments d origine, ce qui représente des sommes considérables. S il est vrai qu on possède peu d expérience à ce sujet au Canada, des études fondées sur l expérience acquise dans d autres pays laissent entendre que la différence de prix entre les médicaments biologiques d origine et les biosimilaires n est pas aussi grande que celle qu on observe entre les médicaments synthétiques de marque et leurs versions génériques. Ainsi, bien qu on observe des différences s élevant jusqu à 80 % entre le prix d acquisition des médicaments d origine et celui des médicaments génériques traditionnels, on peut s attendre à ce que les différences de prix entre produits biologiques d origine et biosimilaires se situent entre 15 et 30 % 21. Le choix du patient et du médecin doit être respecté En ce qui a trait à la substitution d un biosimilaire à un médicament biologique d origine, les données scientifiques et la sécurité du patient et non le coût doivent figurer en tête des éléments à prendre en considération dans la prise de décisions. Jusqu à ce que les données démontrent que cette pratique n entraîne aucun risque supplémentaire, on doit éviter de faire passer le patient d un produit biologique à un autre (qu il s agisse d un autre produit biologique de marque ou d un biosimilaire), car cela peut augmenter le risque de réaction indésirable. Cette décision doit être prise par un professionnel de la santé ayant procédé à une évaluation clinique personnelle des besoins du patient en matière de soins de santé et appuyée par une méthode de suivi permettant d évaluer la performance du médicament. Les pharmaciens ne doivent pas prendre la décision de substituer sans obtenir le consentement du médecin prescripteur. Conclusion La société doit pouvoir compter sur des entreprises innovatrices pour poursuivre la recherche. Sans innovation, la découverte de nouveaux traitements ou moyens de guérison devient impossible. Les biosimilaires enrichissent l arsenal thérapeutique, mais n offrent pas de nouveau traitement. Bien qu ils ne ciblent pas de nouvelles maladies, les biosimilaires peuvent favoriser l accès aux thérapies biologiques, pourvu qu ils soient suffisamment sûrs, efficaces et utilisés dans un contexte approprié et adéquatement surveillé. 14

16 Questions et réponses Q. Qu est-ce qu un biosimilaire? R. Lorsque vient à échéance le brevet d un médicament biologique, d autres fabricants ont le droit de produire et de vendre des copies de ce médicament. Pour obtenir l approbation de vendre un biosimilaire, le fabricant doit démontrer qu il s agit d un «produit biologique médicinal semblable» à un médicament biologique déjà homologué (le médicament d origine). Il revient à l organisme de réglementation de déterminer la «similitude» de chacun des produits qui lui est présenté à fins d examen. Santé Canada utilise le terme «produit biologique ultérieur [PBU]», mais le terme «biosimilaire» est d usage courant partout dans le monde, y compris au Canada. D autres termes, tels que «follow on biologics» (produits biologiques suivants), ont également été utilisés. Q. Pourquoi les biosimilaires ne sont-ils pas considérés comme des versions génériques du médicament biologique d origine? R. Lorsque vient à échéance le brevet d un médicament pharmaceutique (chimique), d autres fabricants ont le droit de produire des versions génériques de ce médicament à partir de la même formule. Un médicament générique est fabriqué à partir des mêmes ingrédients et possède la même structure chimique que le médicament d origine. Pour faire homologuer un produit générique, il n est pas nécessaire de le soumettre à des essais cliniques (études réalisées chez des patients afin de démontrer l efficacité et l innocuité du produit). Il suffit de prouver que la version générique libère son ingrédient actif dans l organisme à la même vitesse et en même quantité que le médicament d origine. La version générique est généralement considérée comme étant bioéquivalente (identique dans la façon dont elle agit dans l organisme) au médicament d origine. 15

17 Un biosimilaire n est pas une copie générique du médicament biologique d origine et ne lui est pas bioéquivalent, et ce, pour plusieurs raisons. Comparativement à un médicament chimique, un médicament biologique est fabriqué à partir d une molécule beaucoup plus grosse et plus complexe. Dans le cas des produits biologiques, il n y a pas que la structure chimique de la protéine qui détermine son mode d action; la façon dont la molécule est enroulée importe aussi. Le procédé de fabrication des produits biologiques est si complexe qu il est pratiquement impossible de produire un biosimilaire identique au médicament biologique d origine. Q. Les biosimilaires et les médicaments biologiques d origine sont-ils interchangeables? Peut-on substituer un biosimilaire à un produit biologique d origine? R. Des médicaments sont considérés comme étant interchangeables lorsqu on peut en substituer un à un autre parce qu on s attend à ce qu ils produisent le même effet (bienfait pour la santé) et qu ils soient identiques sur le plan de l innocuité (effets indésirables ou issues défavorables à longue échéance). De nombreuses versions génériques des médicaments chimiques sont considérés comme étant interchangeables avec le médicament breveté d origine, bien que ce ne soit pas toujours le cas pour tous les génériques et tous les patients. Contrairement aux médicaments chimiques génériques, les biosimilaires ne sont pas considérés comme étant bioéquivalents au médicament d origine. Les organismes de réglementation d Europe (Agence européenne des médicaments) et du Canada (Santé Canada) n évaluent pas et ne déclarent pas l interchangeabilité ou la substituabilité par rapport au médicament biologique d origine. 16

18 Q. Quels facteurs doit-on prendre en considération au moment de choisir entre un biosimilaire et le médicament biologique d origine? R. Un biosimilaire est approuvé par les autorités réglementaires en fonction des similitudes cliniques et non cliniques qu il présente par rapport au médicament d origine (de référence). Toutefois, un biosimilaire n est pas une copie exacte du médicament biologique d origine, si bien qu il revient au médecin prescripteur et au patient de choisir celui qui convient le mieux en fonction de facteurs personnels tels que la cause de la maladie, l état de santé du patient et sa manière de réagir à la maladie, de même que sa perception de la tolérabilité et de la commodité du traitement et de son incidence sur son fonctionnement et sa qualité de vie. Un médicament biologique peut provoquer une réaction immune à l ingrédient actif, à un stabilisant ou à un autre ingrédient, ou encore à une impureté issue du procédé de fabrication. Le profil d innocuité du médicament d origine peut ne pas se retrouver dans le biosimilaire, notamment en ce qui a trait à l immunogénicité. Le moindre écart par rapport au procédé original peut se traduire par des variations importantes du produit final, ce qui peut modifier le risque d immunogénicité que comporte le biosimilaire comparativement au médicament biologique d origine. Q. Les biosimilaires coûtent-ils moins cher que les médicaments biologiques d origine? R. Étant donné qu un seul biosimilaire a été lancé au Canada jusqu ici, il est difficile de se prononcer quant à la façon dont les fabricants de biosimilaires établiront le prix de leurs produits. Cela dit, un biosimilaire est beaucoup plus complexe à produire qu une version générique d un médicament à petites molécules et requiert des coûts de développement plus élevés. Il est donc peu probable que les économies soient de même échelle. 17

19 Glossaire Anticorps : Les anticorps (également appelés immunoglobulines [Ig]) sont des protéines présentes dans le sang et d autres liquides organiques. Ils sont utilisés par le système immunitaire pour repérer et neutraliser les corps étrangers tels que les bactéries et les virus. Avis de conformité (AC) : Avis envoyé au fabricant pour l aviser que sa demande répond aux exigences des sections pertinentes du Règlement sur les aliments et drogues. Un avis de conformité est délivré après l examen réussi du dossier. Un médicament ne peut être vendu au Canada sans avis de conformité. Bioéquivalence : Les fabricants de médicaments synthétiques (à petites molécules) doivent mener des études pour déterminer si leur version d un médicament est bioéquivalente au médicament d origine, c est-àdire si la version générique libère son ingrédient actif (le médicament) dans la circulation sanguine à la même vitesse et en même quantité que le médicament d origine 23. Biologique : Se dit d un produit dérivé d un organisme vivant (de source animale ou d autre source biologique) qu on utilise dans le diagnostic, la prévention ou le traitement de maladies. Les protéines recombinantes, les antiallergiques injectables, les vaccins et les facteurs de croissance hématopoïétiques sont des exemples de médicaments biologiques. Biosimilaire : Terme désignant un produit qui tente de reproduire un médicament biologique novateur homologué au terme d un processus réglementaire, et dont la présentation aux autorités peut s accompagner d un ensemble de données abrégées. Le nom complet qui lui a été donné dans l Union européenne est «produit médicinal biologique similaire». Biotechnologie : Technologie reposant sur la biologie qu on utilise plus particulièrement dans les domaines de l agriculture, des sciences alimentaires et de la médecine. La Convention des Nations Unies sur la biodiversité définit la biotechnologie comme suit : toute application technologique faisant appel à des systèmes biologiques, à des organismes vivants ou à des dérivés de ceux-ci pour fabriquer ou modifier des produits ou processus à des fins précises. 18

20 Dénomination commune internationale (DCI) : La dénomination officielle non exclusive ou le nom générique donné à une substance pharmaceutique, tel qu approuvé par l Organisation mondiale de la Santé (OMS). Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques (DPBTG) : Organisme fédéral canadien faisant partie de Santé Canada qui est responsable de la réglementation des produits biologiques (dérivés de sources vivantes) et radiopharmaceutiques à usage humain au Canada, qu ils soient ou non fabriqués au Canada. Effet indésirable : Manifestation indésirable, désagréable ou mettant en danger la vie du patient survenant en réaction à un produit médicinal. Efficacité : Incidence souhaitée d un médicament ou d un traitement administré à un être humain. Essai clinique : Période d expérimentation durant laquelle on administre un médicament à des êtres humains dans le but de déterminer comment il se comporte dans l organisme et de mesurer la nature et l ampleur des conséquences attendues et inattendues. FDA : La Food and Drug Administration est l organisme gouvernemental responsable de l évaluation des demandes visant l approbation de la commercialisation de produits médicinaux, d aliments et de cosmétiques aux États-Unis. Interchangeabilité : En théorie, tout médicament générique qui est bioéquivalent à son homologue de marque peut lui être substitué. Médicament à petites molécules : Composé chimique qui possède une structure et des caractéristiques bien définies. Médicament chimique : Médicament qu on fabrique sans avoir recours à des organismes vivants. Pharmacovigilance : Volet scientifique pharmacologique qui s intéresse à la détection, à l évaluation, à la compréhension et à la prévention des effets indésirables, et plus particulièrement des effets indésirables à long et à court termes des médicaments. 19

21 Présentation de drogue nouvelle (PDN) : Demande d approbation visant la commercialisation d un nouveau médicament biologique au Canada présentée à Santé Canada. La demande doit être accompagnée d un dossier incluant une description des essais cliniques et des résultats de ces essais, la formulation, la posologie, la durée de conservation du produit, les protocoles de fabrication, les renseignements sur le conditionnement et d autres données. Santé Canada : Organisme fédéral responsable de l amélioration et du maintien de la santé des Canadiens dans le respect des circonstances et des choix individuels. Substitution : Remplacement par le pharmacien d un médicament de marque ou novateur par un médicament générique ou biosimilaire sans avoir reçu l approbation du médecin prescripteur. Système immunitaire : Ensemble des mécanismes du corps ayant pour rôle de le protéger contre la maladie en repérant et en attaquant les substances qui lui sont étrangères. La réponse immunitaire désigne la façon dont l organisme reconnaît et neutralise les bactéries, les virus et les substances qui lui paraissent inconnues et nuisibles. Vaccin : Préparation biologique utilisée pour conférer ou améliorer l immunité à une maladie donnée. 20

22 Références 1 Santé Canada. Lignes directrices à l intention des promoteurs : Exigences en matière de renseignements et de présentation relatives aux produits biologiques ultérieurs (PBU), Kozlowski S, M.D., Woodcock J, M.D., Midthun K, M.D., Behrman Sherman R, M.D. Developing the nation s biosimilars program. N Engl J Med 2011; 365: Yuwiler JM. Great Medical Discoveries: Insulin. Detroit: Lucent Books, Guilford-Blake R, Strickland D. Guide to Biotechnology. Washington, D.C.: Biotechnology Industry Organization, Salles GA, Seymour JF, Feugier P, Offner F, et coll. Rituximab maintenance for 2 years in patients with untreated high tumor burden follicular lymphoma after response to immunochemotherapy. J Clin Oncol 2010; 28:15s (suppl.; résumé 8004). 6 Anis A, Zhang W, Emery P, Sun H, et coll., The effect of etanercept on work productivity in patients with early active rheumatoid arthritis: results from the COMET study. Rheumatology 2009; 48: Lacaille D. Work loss in rheumatoid arthritis: can we prevent it? Int J Adv Rheumatol 2010; 7(4): National Cancer Institute. NCI dictionary of cancer terms: biological drug. 9 Santé Canada. Produits biologiques et radiopharmaceutiques et thérapies génétiques Santé Canada. Guidance for sponsors: information and submission requirements for Subsequent Entry Biologics (SEBs), dhp-mps/brgtherap/applic-demande/guides/seb-pbu/seb-pbu_2010-eng.php. 11 European Medicines Agency. Committee for Medicinal Products for Human Use. Guideline on similar biological medicinal products, /09/WC pdf Santé Canada. Lignes directrices à l intention des promoteurs : Exigences en matière de renseignements et de présentation relatives aux produits biologiques ultérieurs (PBU), seb-pbu/seb-pbu_2010-fra.php.

23 14 Santé Canada. Sommaire des motifs de décision (SMD) portant sur Omnitrope MC. sbd_smd_2009_omnitrope_ fra.php. 15 Lettre de Santé Canada aux directeurs de régimes d assurance médicaments provinciaux et territoriaux, 29 juillet ibid 17 Kuhlmann M, Marre M. Lessons learned from biosimilar epoetins and insulins, British Journal of Diabetes & Vascular Disease 2010; 10(2): European Medicines Agency. Q&A document EMEA/74562/2006 (Rev.1 22 October 2008). 19 Kozlowski S, M.D., Woodcock J, M.D., Midthun K, M.D., Behrman Sherman R, M.D. Developing the nation s biosimilars program. N Engl J Med 2011; 365: Authenticated U.S. Government Information. Safe and affordable biotech drugs: the need for a generic pathway. Hearing Before the Committee on Oversight and Government Reform, House of Representatives 110th Cong. 33 (2007). Statement of Janet Woodcock, M.D., then Deputy Commissioner and Chief Medical Officer, FDA. 21 Simoens S. Biosimilar medicines and cost-effectiveness. Clinicoecon Outcomes Res 2011; 3: The Merck Manual Home Health Handbook. 22

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