Note d Åtonnement. Session du lundi 10 däcembre GAZ NATUREL Quelle dynamique de marchäs?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Note d Åtonnement. Session du lundi 10 däcembre 2012. GAZ NATUREL Quelle dynamique de marchäs?"

Transcription

1 Note d Åtonnement Session du lundi 10 däcembre 2012 GAZ NATUREL Quelle dynamique de marchäs? PROBLÅMATIQUE Que se passe-t-il aujourd hui pour le dernier maillon de la chaåne de l Çnergie : le consommateur lambda, le particulier? D abord ce qu il peréoit : ce sont les menaces qui n arrñtent pas de pleuvoir sur l approvisionnement en pçtrole ; en gaz naturel les choses vont diffçremment, les mçdias faisant rçguliörement Çtat de rçserves Ü plus longue ÇchÇance, mais l exploitation de gaz de schiste jette le trouble dans son esprit. Ensuite comment rçagit-il? DÇjÜ en tçmoignant d une assez forte sensibilitç aux variations de prix. Au sujet de ces variations, tous les fantasmes sont permis, car en rçalitç le consommateur lambda n a qu une idçe trös lointaine des dynamiques Ü l œuvre sur ces marchçs. Sur le gaz en particulier, il ne fait de secret pour personne que l essentiel de l offre provient de quelques pays, Ü l instar de la Russie, du Qatar ou de l AlgÇrie, qui pour certains pourraient poser des problömes d approvisionnement. Quels sont les marges de sçcuritç d une entreprise comme GDF Suez? Quels sont aussi les pouvoirs de l entreprise pour nçgocier auprös de ses fournisseurs? Quels sont les leviers disponibles? Quelles sont les alliances qui pourraient apparaåtre, avec quels impacts sur la facture des consommateurs? IDÅES CLÅS Le marchç du gaz naturel a ceci de particulier qu il n est ni tout Ü fait global comme le marchç du pçtrole, ni tout Ü fait national ou continental comme le marchç de l ÇlectricitÇ ; autant donc parler de à marchçs â au pluriel et non au singulier. Mais les marchçs du gaz ont encore de particulier de ne pas Ñtre totalement concurrentiels (quelques grands acteurs tels la Russie, l AlgÇrie, la NorvÖge ou les Pays-Bas y tiennent une place particuliöre), sans Ñtre non plus cartellisçs. Certains analystes osent aujourd hui Çvoquer l avönement de à l äge d or â du gaz : de fait, toutes les prçvisions donnent Ü la ressource un rãle de plus en plus important dans le mix ÇnergÇtique mondial des deux prochaines dçcennies. 1

2 Le marchç du gaz naturel est cependant en profonde mutation, en aval comme Ü en amont, du fait de la forte augmentation de la demande et de la production de gaz naturel liquçfiç (GNL) mais aussi de la multiplication des acteurs sur le marchç et l accroissement des Çchanges. En toile de fond s y ajoute le dçveloppement des gaz non conventionnels, dont les rçpercussions Çconomiques et gçopolitiques sont dçjü majeurs. La dynamique de l offre La production de gaz naturel s inscrit sur un rythme soutenu : + 2,8 % en 2011 pour atteindre giga mötres cubes (Gm3). Sur 2011, les rçserves prouvçes mondiales de gaz naturel ont augmentç de 1,7 % pour atteindre 199,6 trillions de mötres cubes (Tm3). Le dåveloppement des GNC Le stock estimç des gaz non conventionnels rçvöle un potentiel mondial considçrable : les ressources globales de gaz naturel sont estimçes par l Agence internationale de l Çnergie (AIE) Ü 790 Tm3 fin 2011, soit 230 annçes de production ; prös de la moitiç est composçe de GNC (328 Tm3). Cependant, ces projections restent incertaines et liçes Ü la volontç des pouvoirs publics d exploiter les rçserves. En 2010, les GNC reprçsentaient 14 % de la production mondiale de gaz ; ils devraient en reprçsenter 20 % en 2020 et 26 % en ( Alors que la Russie et le Moyen-Orient conservent l essentiel des rçserves de gaz naturel conventionnel, l augmentation des ressources de GNC Ü horizon 2035 devrait venir essentiellement de la Chine (30 %), des çtats-unis (20 %) et d Australie (12 %). Actuellement, les çtats-unis reprçsentent plus des trois-quartsde la production mondiale de GNC. Avec des coéts de production 3 Ü 4 fois moindres qu en Europe, on assiste Ü une rçvolution dans le pays comme sur l ensemble du marchç mondial du gaz naturel : le pays est quasiment auto-suffisant et Ü l horizon 2016, les çtats-unis deviendront exportateurs net de GNL. L importance croissante et l Åvolution des flux de GNL Les Çchanges de GNL connaissent une croissance soutenue : + 4,3 % en Alors que 31 % de la production mondiale de gaz est exportçe, le GNL reprçsente le tiers de ces Çchanges. La cartographie des flux sur les vingt prochaines annçes se caractçrisera notamment par la place centrale de l Asie dans la demande mondiale, le lent effacement de l Europe Ü l import comme Ü l export, et la montçe en puissance de nouveaux acteurs. Les routes d exportations se modifieront en consçquence : l Eurasie, et notamment la Russie, restera la principale zone d exportation puisqu elle concentrera 29 % des exportations mondiales et le Moyen-Orient prendra une place croissante dans le marchç avec 16 % en 2011, grèce au Qatar qui devient le 2 nd exportateur mondial et le 1 er producteur de GNL. L Afrique de l Est, l AmÇrique du Nord et l Australie amplifieront leur volume d exportations de gaz naturel Ü horizon et aprös Une part majoritaire de ces exportations se dirigera vers l Asie, particuliörement vers la Chine dont les importations de gaz naturel passeront de 30 bcm en 2011 Ü 130 bcm en 2020 et 225 bcm en La Chine va reprçsenter 40 % de l augmentation des Çchanges mondiaux de gaz au cours des deux prochaines dçcennies. Dans le mñme temps, l Europe verra la part des importations de gaz dans sa 1 Bcm, billion cubic meters, milliard de mötres cubes. 1 dollar / Btu = 2,7 euros / KWh. 2

3 consommation totale passer de 63 % Ü 85 %. Ses importations nettes de gaz passeront de 302 bcm en 2011 Ü 525 bcm en La baisse de la production domestique europåenne Ç moyen terme Les perspectives de production de gaz naturel laissent entrevoir une forte dçplçtion des rçserves europçennes : selon l AIE la production perdra 30% et passera de 304 bcm en 2010 Ü 215 bcm en ê titre de comparaison, au cours de la mñme pçriode, la production des çtats-unis passera de 604 bcm Ü 800 bcm, et celle de la Chine de 95 Ü 318 bcm. Seule la NorvÖge parviendra Ü maintenir sa production relativement stable, au moins jusqu en Les gaz non conventionnels n inverseront pas la tendance mais permettront de ralentir la chute : la premiöre production indigöne devrait apparaåtre vers 2020 en Pologne avec 10 bcm, pour atteindre 50 bcm en 2035 (sur une production gaziöre totale de 90 bcm). En revanche, ce n est qu une production thçorique, dçpendante des conditions Çconomiques et de rçgulation europçennes. La dynamique de la demande La demande mondiale de gaz est en hausse: + 2 % en 2011, aprös + 8 % en Alors que la consommation des pays Çmergents reste vive Ü + 5 %, celle de l OCDE est stable. Le recul de la demande europçenne explique Ü lui seul cette atonie de l OCDE : - 11 % pour l UE aprös une croissance de + 8 % en 2010 (les facteurs de cette baisse sont multiples : hiver doux, crise Çconomique, compçtitivitç du charbon alors que les prix de la tonne de CO 2 trös bas). En revanche, la demande asiatique accçlöre et s amplifie : + 8 % en 2011, portçe notamment par la Chine qui devient le 3 e consommateur mondial et le Japon dont la consommation a augmentç aprös Fukushima (+ 12 % en 2011). Le gaz comme Ånergie de chauffage compåtitive En France, en 2010, le gaz reprçsentait 68 % de la consommation de chauffage des mçnages contre 14 % pour le fioul domestique et 21 % pour l ÇlectricitÇ. Pour comparaison, ces taux s Çtablissent en Allemagne Ü 43 % pour le gaz, 28 % pour le fioul, 3 % pour l ÇlectricitÇ, et en Belgique Ü 48 % pour gaz, 40 % pour fioul et 3 % pour l ÇlectricitÇ. Le gaz est plus compçtitif sur la facture moyenne annuelle de chauffage. Pour chauffer une maison individuelle, en France en 2011, il en coétait : euros pour un chauffage au gaz naturel, euros pour un chauffage Çlectrique, euros pour le fioul domestique, euros pour le propane. Le gaz pour la production d ÅlectricitÅ en semi-base ou pointe Dans le contexte post- Fukushima et de lutte contre le rçchauffement climatique, la part de gaz dans le mix sera confortçe Ü long terme par sa substitution relative au nuclçaire comme Çnergie fossile la moins carbonçe adaptçe Ü la production en pointe. Dans le mix Çlectrique, le gaz est l Çnergie la plus adaptçe pour complçter les ENR intermittentes : sa production est flexible, peu Çmettrice de CO 2 et compçtitive ; une centrale Ü gaz Ü cycle combinç peut passer de zçro Ü 430 mçgawatts en 1 heure 15. Le prix trös bas du gaz amçricain (5 Ü 6 USD / MMBtu) 1 stimule la compçtitivitç du gaz comme source d ÇlectricitÇ. 3

4 Le gaz pour les flottes de våhicules captifs 2 et le transport de marchandises, routier et maritime On note dans certaines rçgions une augmentation de la demande pour les vçhicules au gaz naturel (NGV). On comptait 11 millions de NGV sur les routes en 2011, principalement en Iran, au Pakistan, en Argentine, au BrÇsil et en Inde. Selon l AIE, la demande pourrait croåtre de + 4,7 % par an dans les prochaines annçes ; cette croissance restera nçanmoins concentrçe sur certaines zones (les çtats-unis, la Chine, l Inde), le transport routier au gaz ne devrait pas dçpasser 4 % du marchç en Si le potentiel du marchç du NGV est important, son dçveloppement reposera sur une volontç politique de l encourager et de dçvelopper les infrastructures adçquates. La dynamique des prix Dans les pays matures, la faible croissance, de + 0,5 Ü + 1 % selon les scenarii, sera portçe par le secteur Çlectrique. Il en rçsultera en Europe une stagnation de la demande de gaz naturel et aux çtats-unis, une demande portçe par l offre endogöne. La croissance de la demande sur sera principalement stimulçe par les pays Çmergents : + 2,3 % par an en moyenne pour les pays hors OCDE contre 0,8 % pour la zone OCDE. Des Åcarts gåographiques importants, qui se råduiront sans disparaétre En 2011, les Çcarts de prix entre les grandes rçgions consommatrices, l Europe, les çtats-unis et l Asie (Japon), s est encore creusç : aux çtats-unis, les prix ont ÇtÇ au niveau le plus bas en dix ans Ü moins de 4 dollars le MMBtu (million de Btu, British thermal unit) alors qu en Europe, les prix indexçs sur le pçtrole ont augmentç de prös de 30 % pour atteindre 10,6 dollars le MMBtu et qu en Asie et dans l OCDE, l indexation sur le pçtrole et, au Japon, accident de Fukushima, ont fait progresser les prix de 36 % Ü 14,7 dollars le MMBtu. Une rçduction des Çcarts est Ü prçvoir Ü la faveur de la forte production de gaz naturel prçvue en Asie Pacifique (Australie) et de la croissance des Çchanges de GNL. Des Åcarts entre prix long terme et court terme qui devront disparaétre MalgrÇ une rçduction en 2010, l Çcart entre les prix indexçs sur le pçtrole et les prix de marchç est remontç en flöche : avec un spread Ü 7 euros par MWh au 1 er semestre 2012, en raison de la hausse du baril de Brent et de la baisse de la demande de gaz. ê terme, deux options sont possibles : soit le prix spot rejoindra le prix indexç pçtrole (si la demande augmente fortement), soit la nçgociation avec les producteurs permettra d aboutir Ü des accords structurels qui aligneront les prix du long terme sur les prix spot. Il est Ü noter que les approvisionnements europçens reposent encore pour moitiç sur du gaz indexç pçtrole. L intårñt d instruments de long terme pour gårer les engagements du temps long La production gaziöre nçcessite une vision longue du fait, d une part des investissements de long terme (la durçe de vie d un gazoduc est de 30 Ü 40 ans) et, d autre part, de la sçcuritç requise d approvisionnement ; de lü l importance de prçserver les contrats de LT, mñme si l on peut rechercher plus de flexibilitç sur le court terme, notamment sur les prix. 2 VÇhicules captifs : qui partent le matin et rentrent le soir s'approvisionner Ü la pompe de l'entreprise ou de la collectivitç, comme les bus, les bennes Ü ordures, etc. 4

5 ÅLÅMENTS POUR UNE RÅFLEXION PROSPECTIVE Gaz et Åmissions de CO 2 Pour 1 KWh d ÇlectricitÇ produite, le charbon Çmet 700 grammes de CO 2 et le gaz 280 grammes. Le remplacement intçgral du charbon par du gaz Ü l Çchelle de la production mondiale, reprçsenterait donc une rçduction de tonnes d Çmissions de CO 2 et pour l UE une rçduction de 470 tonnes de CO 2 (Çquivalant Ü 15 % des Çmissions de CO 2 europçennes). Aux çtats- Unis, sur : la demande intçrieure en gaz a augmentç de 14 % alors que la demande en charbon s est rçduite d autant ; la production Çlectrique Ü partir de gaz a augmentç de 22 % (en mñme temps que celle Ü partir de charbon diminuait de 12 %). En rçsultat, les Çmissions de CO 2 ont diminuç de 7 %. Si aucune Çnergie ne peut seule relever le triple dçfi de la compçtitivitç prix, de la sçcuritç d approvisionnement et de lutte contre le rçchauffement climatique, le gaz est sérement un bon compromis. L option est moins cruciale en France oë le charbon est quasiment sorti du mix. Pour la production Çlectrique de base, dans les pays qui le souhaitent et pourvu que les coéts soient maåtrisçs, le nuclçaire reste une option trös favorable mais la base n est qu une partie de la production d ÇlectricitÇ, qui n est elle-mñme qu une partie de la production ÇnergÇtique qui n est ellemñme qu une partie de la SOLUTION ÇnergÇtique. L Europe, condamnåe Ç la dåpendance ÅnergÅtique? Importatrice nette d Çnergie, l Europe ne doit pas viser l autarcie qui serait une utopie coéteuse ; l important pour elle est de poser les bases d une interdçpendance bien comprise avec ses fournisseurs ÇnergÇtiques, qui apportera la visibilitç requise aux industriels, en particulier dans le domaine du gaz. Cette dçpendance organisçe passe par une diversitç bien conéue : la diversitç du mix ÇnergÇtique entre le gaz et les autres ressources ÇnergÇtiques ; la diversitç des modöles de production et des contrats (long terme et marchç) ; la diversitç des origines gçographiques. Un dialogue est nçcessaire avec l ensemble des partenaires stratçgiques existants ou d avenir : la Russie, qui reprçsente 15 % de l approvisionnement, mais aussi les autres. En Europe, quatre sujets majeurs vont probablement dominer le dçbat sur les Çnergies : 1. L efficacitç ÇnergÇtique 2. Le mix ÇnergÇtique 3. La maåtrise des investissements et des coéts 4. La responsabilisation des acteurs et notamment le rãle accru des collectivitçs locales Les architectures du marchå europåen du gaz Le Gas target model europçen vise la fluiditç des Çchanges et un fonctionnement optimisç des marchçs de court / moyen terme ; mais cet objectif ne doit pas faire perdre de vue le besoin de visibilitç Ü long terme des acteurs et la sçcuritç d approvisionnement. La crçation de places de marchçs pour le gaz dans les pays europçens, les couplages, voire les fusions de certaines d entre elles, vont dans le sens d une optimisation Çconomique de court terme. In fine, il y aura nçcessitç de dçfinir un cadre permettant que l optimisation des marchçs de court terme ne se fasse pas au dçtriment des enjeux de long terme, assurant aux investisseurs la visibilitç requise. Ä Le gaz, comme les fruits et lågumes, ne vient pas du marchå ; comme les fruits et lågumes, le gaz vient des champs. Ç 5

6 Certains politiques ont ÇvoquÇ l idçe de la crçation d une agence publique europçenne d achat de gaz. Celle-ci ne rçsoudra Çvidemment pas les relations russo-ukrainiennes et sera probablement incapable d ouvrir un robinet fermç. Plus sérement, elle risque de donner naissance Ü un cartel, surtout apte Ü entraåner des blocages inçdits. Imports de gaz, production endogöne et la balance commerciale Ä Le mieux est toujours le moins cher, qu il soit produit ou importå Ç : mñme si l UE est importatrice nette de gaz, la ressource reste trös compçtitive. Dans un contexte de rçduction des Çmissions de carbone (objectifs des 3x20 de l UE), la part du charbon et du lignite dans la production Çlectrique devra reculer progressivement au profit du gaz et des renouvelables. Cependant, le faible coét du CO 2 en Europe a encouragç la production des centrales Ü charbon au dçtriment des centrales Ü gaz. çvidemment, le gaz est encore plus intçressant s il est produit localement : ce sera dorçnavant le cas des çtats-unis qui, grèce aux GNC, deviendront exportateurs net Ü partir de Quel intårñt pour le gaz de schiste en Europe? Eu Çgard aux rçserves mondiales de gaz (230 annçes de production comme il a ÇtÇ rappelç), le gaz de schiste europçen aurait-il des chances d Ñtre compçtitif? Ne reprçsente-t-il pas seulement un enjeu de diversification ÇnergÇtique? Produits aux alentours de 3 Ü 4 dollars par MMBtu, les gaz non conventionnels amçricains, ne pourraient aujourd hui Ñtre vendus en Europe, aprös liquçfaction, transport et gazçification, Ü un prix infçrieur au prix de marchç. La perspective est diffçrente pour un gaz produit sur place et qui ne nçcessite donc pas de transformation. Des coéts additionnels sont nçanmoins Ü prçvoir, d ordres environnementaux mais aussi gçologiques. S il y a une opportunitç aujourd hui en Europe pour les gaz non conventionnels, eu Çgard aux prix de marchç, les conditions d exploitation sont loin d Ñtre aussi à favorables â qu en AmÇrique. L Çlan qui en rçsulterait Ü l Çchelle macroçconomique serait probablement dçcevant. La compåtitivitå des contrats d approvisionnement Les contrats d approvisionnement sont-ils un ÇlÇment clç de la compçtitivitç des opçrateurs, ou davantage un ÇlÇment de profitabilitç? En dçpit de la part occupçe par GDF Suez sur le marchç franéais du gaz (86 % sur le marchç des particuliers, 60% sur le marchç d affaires), le marchç reste exigeant en termes de coéts, indçpendamment de la rçglementation des tarifs. Les pouvoirs publics se montrent d ailleurs particuliörement attentifs Ü la structuration des coéts des opçrateurs. ê l Çchelle macroçconomique, sur la base d une consommation europçenne de TWh par an (5 000 millions de MWh), un Çcart de prix entre à l ancienne â indexation pçtrole et le marchç de 5 euros / MWh, se traduit finalement par une diffçrence de coéts de 25 milliards d euros. Quid de l indexation påtrole? Pour dçvelopper sa consommation en substitution d Çnergies plus polluantes (le charbon ou le fioul), les producteurs et importateurs de gaz ont dçcidç d indexer le prix du gaz sur celui des Çnergies concurrentes, dont la principale est le pçtrole. 6

7 Ainsi, historiquement, les contrats d importation de gaz naturel sont des contrats de long terme (de 7 Ü 30 ans), dans lesquels l importateur endosse le risque volume, en prenant l engagement de payer Çgalement les volumes non utilisçs (à take or pay â), tandis que le producteur endosse le risque prix, par une formule d indexation de type : Prix (gaz) = Po + a*prix (fioul lçger) + b*prix (fioul lourd) + c*taux de change (dollar/euro) + d*(brent) Ce type de contrat prçsente plusieurs avantages : l approvisionnement est sçcurisç pour l importateur et donc le consommateur; les dçbouchçs pour le producteur sont toujours assurçs ; la visibilitç du long terme encourage l investissement dans les infrastructures gaziöres. Aujourd hui, la concurrence s est modifiçe : elle s est dçveloppçe entre les acteurs mais aussi entre les Çnergies. Une partie des contrats reste indexçe sur le pçtrole mais les formules Çvoluent et avec elles les niveaux d indexation. En niveau absolu, les prix long terme et les prix marchçs devront progressivement converger. Par ailleurs, il subsiste des corrçlations fortes entre les Çnergies (notamment dans les pays Çmergents oë les substitutions sont plus fortes) ; ce sont ces corrçlations qui expliquent le doublement du prix de marchç du gaz entre 2009 et aujourd hui. CONCLUSION Et le consommateur lambda dans tout ÉÜ? Si le discours des analystes comme des ÇnergÇticiens peut le rassurer : les ressources sont lü et avec elles une relative sçcuritç d approvisionnement des interrogations subsistent, Ü dçfaut d inquiçtudes. L Europe n est pas dans la meilleure position stratçgique : sa capacitç de nçgociation sur les contrats est de plus en plus affectçe par la demande des pays Çmergents et cela probablement sans espoir de solution miracle qui, comme les gaz non conventionnels aux çtats-unis, permettrait d inverser la tendance d avoir sa propre Çnergie! Cette affaire reste donc d assez mauvais augure pour la facture. Martine LE BEC rädactrice en chef adjointe de la revue Prospective StratÄgique rapporteur du Club Ånergie 7

Note d Åtonnement. Session du mercredi 24 octobre 2012. Comment rester leader sur le marchä des lanceurs?

Note d Åtonnement. Session du mercredi 24 octobre 2012. Comment rester leader sur le marchä des lanceurs? Note d Åtonnement Session du mercredi 24 octobre 2012 Comment rester leader sur le marchä des lanceurs? INTRODUCTION Arianespace et Ä travers elle, l Europe spatiale, sont aujourd hui les acteurs leaders,

Plus en détail

GDF SUEZ. Branche Energie Europe et International. Jean-Pierre Hansen

GDF SUEZ. Branche Energie Europe et International. Jean-Pierre Hansen GDF SUEZ Branche Energie Europe et International Jean-Pierre Hansen Chiffres clés opérationnels * Un leader mondial pour le gaz et l'électricité Leader de l'électricité au Benelux Positions importantes

Plus en détail

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives

2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives 5 2. L offre et la demande d énergie: tendances et perspectives La demande d énergie devrait s accroître considérablement dans les années à venir à cause de l augmentation de la population et du développement

Plus en détail

La traduction financiäre Å la croisçe des chemins Michel Rochard, article pour la revue Traduire, né204 (fçvrier 2005)

La traduction financiäre Å la croisçe des chemins Michel Rochard, article pour la revue Traduire, né204 (fçvrier 2005) La traduction financiäre Å la croisçe des chemins Michel Rochard, article pour la revue Traduire, né204 (fçvrier 2005) La traduction financiäre est un domaine mal connu, un petit monde Å part! Est-il homogäne

Plus en détail

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge 1. Sécurité d approvisionnement Le taux de dépendance énergétique de la Belgique est plus important que la moyenne européenne. Ainsi en 2011, le taux

Plus en détail

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique.

Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. Final le 08/10/2007 Le contenu en CO2 du kwh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base de l historique. - NOTE DETAILLEE - 1- Le contexte Le calcul du contenu

Plus en détail

La place du charbon dans le mix électrique

La place du charbon dans le mix électrique La place du charbon dans le mix électrique Présentation au colloque 7 février 2008 Gérard Mestrallet, PDG de SUEZ «Les nouveaux débouchés du charbon : quels risques pour le changement climatique?» Outline

Plus en détail

Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises

Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises Transition énergétique Les enjeux pour les entreprises Alain Grandjean Le 26 novembre 2014 Contact : alain.grandjean@carbone4.com Le menu du jour L énergie dans l économie : quelques rappels Les scénarios

Plus en détail

Une stratégie Bas Carbone

Une stratégie Bas Carbone Colloque UFE - Mardi 17 juin 2014 Une stratégie Bas Carbone au service de la Transition énergétique Comment réussir la Transition énergétique à moindre coût? 1 12 Contexte A la veille de la présentation

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

L INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2014 ET PERSPECTIVES 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU 10 MARS 2015

L INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2014 ET PERSPECTIVES 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU 10 MARS 2015 L INDUSTRIE PÉTROLIÈRE FRANÇAISE EN 2014 ET PERSPECTIVES 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU 10 MARS 2015 1 L ÉVÉNEMENT 2014 : FORTE BAISSE DU PRIX DU BARIL Source : UFIP avec des données Reuters 2 1 Marchés

Plus en détail

WORLD ENERGY OUTLOOK RÉSUMÉ

WORLD ENERGY OUTLOOK RÉSUMÉ WORLD ENERGY 2 0 11 OUTLOOK RÉSUMÉ WORLD ENERGY 2 0 11 OUTLOOK RÉSUMÉ French translation AGENCE INTERNATIONALE DE L ÉNERGIE L Agence internationale de l énergie (AIE) est un organe autonome institué en

Plus en détail

SYSTEME DE DETECTION D HYDROCARBURES ET/OU DE BOUE DANS UN SEPARATEUR ALIMENTATION PAR PANNEAU SOLAIRE MANUEL D'INSTALLATION

SYSTEME DE DETECTION D HYDROCARBURES ET/OU DE BOUE DANS UN SEPARATEUR ALIMENTATION PAR PANNEAU SOLAIRE MANUEL D'INSTALLATION SolarSET Beacom/Flash SYSTEME DE DETECTION D HYDROCARBURES ET/OU DE BOUE DANS UN SEPARATEUR ALIMENTATION PAR PANNEAU SOLAIRE MANUEL D'INSTALLATION Ex Page 1 SOMMAIRE 1 GÅNÅRALITÅS... 3 2 FONCTIONNEMENT...3

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I

Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I Le gaz de schiste «pertubateur» du marché de l électricité? Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I CLUB DE NICE 5/12/2012 Le gaz naturel dans l Union Européenne

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document:

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document: COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22.4.2015 SWD(2015) 88 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: Rapport de la Commission au Parlement

Plus en détail

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional

VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional VERS UNE COMMUNAUTÉ EURO- MÉDITERRANÉENNE DE L ÉNERGIE : Passer de l'import-export à un nouveau modèle énergétique régional Avril 2013 En 2011, pour la première fois, la Commission européenne parle d une

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

Evolution du mix électrique en France - Qui paiera?

Evolution du mix électrique en France - Qui paiera? Evolution du mix électrique en France - Qui paiera? Par Julien Deleuze Senior Manager, Estin & Co Des options environnementales, énergétiques, économiques majeures La France fait face à cinq options environnementales,

Plus en détail

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

«Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité» Fédération mondiale des travailleurs scientifiques World Federation of scientifique Workers 85ème session du Conseil exécutif Symposium «Résoudre les problèmes de l'énergie, une clé pour la survie de l'humanité»

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse 23 OCTOBRE 2012 FICHE THEMATIQUE : PENURIE D ELECTRICITE un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse Le Conseil fédéral et le Conseil national souhaitent sortir du nucléaire à

Plus en détail

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT

RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT RESEAUX DE CHALEUR FLEXIBILITE ENERGETIQUE ET DEVELOPPEMENT Dans un avenir marqué par : des incertitudes importantes de nature économique, énergétique et technologique, à l échelle mondiale, européenne

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

Le contexte énergétique mondial et européen

Le contexte énergétique mondial et européen Chapitre 2 Le contexte énergétique mondial et européen Synthèse Au niveau mondial, la demande énergétique est tendanciellement en forte croissance. Sous l effet de la croissance démographique et de la

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales

Les tendances du marché de. la production d électricité. dans le monde. participation d entreprises privées locales ou internationales Les tendances du marché de la production d électricité dans le monde Samir Allal La globalisation économique a favorisé une plus grande expression des mécanismes concurrentiels. Désormais la concurrence

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières

CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE. Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières CONSOMMATION ET PRODUCTION D ELECTRICITE EN ALLEMAGNE Bernard Laponche 2 juin 2014 * Table des matières 1. CONSOMMATION FINALE D ELECTRICITE...2 1.1 EVOLUTION SUR LA PERIODE 2000-2013... 2 1.2 ENTRE 2010

Plus en détail

Optimisation de l équilibre offre-demande, rôle des interconnexions et impact de l arrêt du nucléaire allemand pour EDF

Optimisation de l équilibre offre-demande, rôle des interconnexions et impact de l arrêt du nucléaire allemand pour EDF Optimisation de l équilibre offre-demande, rôle des interconnexions et impact de l arrêt du nucléaire allemand pour EDF 07 juin 2011 Philippe TORRION Directeur Optimisation Amont/Aval et Trading Sommaire

Plus en détail

la Contribution Climat Energie

la Contribution Climat Energie Paris le 05/09/2009 la Contribution Climat Energie 1. Quelle assiette aura la CCE? a. Assiette : La CCE serait une contribution additionnelle aux taxes intérieures (TIPP, TICGN, TICC), assise sur l ensemble

Plus en détail

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal Plan Quelques faits stylisés caractéristiques de la France, de l

Plus en détail

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ

Plus en détail

LES ENJEUX DE LA VOLATILITE DU PETROLE ET DU GAZ ENTRETIENS ENSEIGNANTS-ENTREPRISE 28 AOÛT 2013- INSTITUT DE L ENTREPRISE

LES ENJEUX DE LA VOLATILITE DU PETROLE ET DU GAZ ENTRETIENS ENSEIGNANTS-ENTREPRISE 28 AOÛT 2013- INSTITUT DE L ENTREPRISE LES ENJEUX DE LA VOLATILITE DU PETROLE ET DU GAZ ENTRETIENS ENSEIGNANTS-ENTREPRISE 28 AOÛT 213- INSTITUT DE L ENTREPRISE Helle Kristoffersen Directeur de la Stratégie TOTAL VOLATILITÉ DES MATIÈRES PREMIÈRES

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Production électrique : la place de l énergie éolienne

Production électrique : la place de l énergie éolienne Production électrique : la place de l énergie éolienne I Production électrique : principes de base L énergie électrique n est pas un fluide que l on pourrait «mettre en conserve», l énergie électrique

Plus en détail

ASSURANCE DOMMAGES-OUVRAGE / CNR TOUS RISQUES CHANTIER

ASSURANCE DOMMAGES-OUVRAGE / CNR TOUS RISQUES CHANTIER ASSURANCE DOMMAGES-OUVRAGE / CNR ET TOUS RISQUES CHANTIER CAHIER DES CHARGES SOMMAIRE ARTICLE 1 PRESENTATION DE L OPERATION...3 1.1 - Lieu d implantation...3 1.2 - CaractÅristiques de l ouvrage...3 1.3

Plus en détail

Position du secteur électrique français

Position du secteur électrique français 16 novembre 2010 ENERGIE 2020 Position du secteur électrique français L UFE, Union Française de l Electricité, est l association professionnelle du secteur de l électricité. Elle représente les employeurs

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Consolider ses financements, en trouver de nouveaux? Optimiser la relation Entreprises / Banques! SOMMAIRE

Consolider ses financements, en trouver de nouveaux? Optimiser la relation Entreprises / Banques! SOMMAIRE Optimiser la relation Entreprises / Banques! SOMMAIRE 2 QUESTIONS A SE POSER SUR VOS RELATIONS BANCAIRES. 2 CAS PRATIQUES : NEGOMOB et COSMETO. 6 POINTS d OPTIMISATION DE LA RELATION ENTREPRISE / BANQUE.

Plus en détail

RAPPORT D ACTIVITÉ ET ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ANNUELS

RAPPORT D ACTIVITÉ ET ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ANNUELS 2014 RAPPORT D ACTIVITÉ ET ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS ANNUELS SOMMAIRE GÉNÉRAL I II III RAPPORT D ACTIVITÉ 1 I.1 Évolution de l activité et du résultat des opérations 3 I.2 Évolution des activités du

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Commentant le niveau d activité du groupe sur l année 2012, Luc Oursel, Président du Directoire d AREVA, a déclaré :

Commentant le niveau d activité du groupe sur l année 2012, Luc Oursel, Président du Directoire d AREVA, a déclaré : Au 31 décembre 2012 : Croissance du chiffre d affaires à 9 342 M (+ 5,3 % vs. 2011), tirée par les activités nucléaires et renouvelables Carnet de commandes renouvelé sur l année 2012 à 45,4 Mds grâce

Plus en détail

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015 Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la

Plus en détail

L exercice 2012 en synthåse. DÇlÇgation de Service Public Pour la gestion et la mise en œuvre de la politique touristique de Nantes MÇtropole

L exercice 2012 en synthåse. DÇlÇgation de Service Public Pour la gestion et la mise en œuvre de la politique touristique de Nantes MÇtropole L exercice 2012 en synthåse DÇlÇgation de Service Public Pour la gestion et la mise en œuvre de la politique touristique de Nantes MÇtropole 1. Accueil et Services aux visiteurs En 2012, l activitå de

Plus en détail

REMPLACEMENT DU SYSTEME TELEPHONIQUE DE LA MAIRIE DE HOERDT

REMPLACEMENT DU SYSTEME TELEPHONIQUE DE LA MAIRIE DE HOERDT COMMUNE DE HOERDT 1, rue de la Tour BP 302 67728 HOERDT CEDEX Tel. : 03.88.68.20.10 Fax. : 03.88.51.74.24 Mail. : mairie@hoerdt.fr www.hoerdt.fr REMPLACEMENT DU SYSTEME TELEPHONIQUE DE LA MAIRIE DE HOERDT

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Chiffre d affaires du 3 ème trimestre et des 9 premiers mois 2013 16 octobre 2013 Croissance organique des 9 premiers mois : +5,5% Tendances solides dans l ensemble du Groupe Impact

Plus en détail

Uranium 2011 : Ressources, production et demande. Synthèse

Uranium 2011 : Ressources, production et demande. Synthèse Rapport établi conjointement par l'agence de l'ocde pour l'énergie nucléaire et l'agence internationale de l'énergie atomique 2012 Uranium 2011 : Ressources, production et demande Synthèse A G E N C E

Plus en détail

Réalisation. Diffusion

Réalisation. Diffusion Édition 2004 Édition 2004 Réalisation Cette publication a été préparée par la Direction des politiques et des technologies de l énergie, Secteur de l énergie et des changements climatiques, ministère

Plus en détail

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux

Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux 7 avril Pourquoi la croissance du commerce international s est-elle essoufflée? Beaucoup d espoir repose sur la libéralisation des échanges commerciaux La crise de 9 a eu des conséquences néfastes pour

Plus en détail

La transi)on énergé)que est- elle en échec? Discours et réalités Pierre Veya, journaliste Mars 2015

La transi)on énergé)que est- elle en échec? Discours et réalités Pierre Veya, journaliste Mars 2015 La transi)on énergé)que est- elle en échec? Discours et réalités Pierre Veya, journaliste Mars 2015 vision centrée sur la Suisse La transi)on se limite à l électricité La catastrophe de Fukushima (2011)

Plus en détail

Quelles perspectives de développement pour le gaz naturel dans les transports?

Quelles perspectives de développement pour le gaz naturel dans les transports? Quelles perspectives de développement pour le gaz naturel dans les transports? Le regard de Gazprom Marketing and Trading France 29 octobre 2014 Sommaire 1. Les atouts du GNV pour les transitions énergétiques

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013

Le marché de l assurance de protection juridique en Europe. Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Le marché de l assurance de protection juridique en Europe Octobre 2013 Dans sa dernière publication, RIAD, l Association internationale

Plus en détail

Gaz de schiste : comment avancer

Gaz de schiste : comment avancer Gaz de schiste : comment avancer RAPPORT JUILLET 2014 L Institut Montaigne est un laboratoire d idées - think tank - créé fin 2000 par Claude Bébéar et dirigé par Laurent Bigorgne. Il est dépourvu de toute

Plus en détail

eni, mécène exceptionnel du musée du Louvre

eni, mécène exceptionnel du musée du Louvre eni, mécène exceptionnel du musée du Louvre Le soutien à la culture dans les pays où elle opère et le lien avec les traditions et les communautés locales sont un trait distinctif d eni : l importance du

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**)

Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Paris, 17 juin 2015 Résultats annuels consolidés 2014-15 (avril 2014 mars 2015) Une performance annuelle conforme aux objectifs Résultat opérationnel courant : +13.5% (**) Au 31 mars 2015, Rémy Cointreau

Plus en détail

Efficacité énergétique. Conférence Green Univers Le 13 octobre 2011

Efficacité énergétique. Conférence Green Univers Le 13 octobre 2011 Efficacité énergétique Conférence Green Univers Le 13 octobre 2011 Plan Une vision globale de la consommation d'énergie des entreprises Les pays leaders et les grandes décisions en faveur des entreprises

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

WebMapping : La migration en Open Source du SIG-PyrÄnÄes

WebMapping : La migration en Open Source du SIG-PyrÄnÄes AcadÄmie de Toulouse DIPLOME D'ETUDES SUPERIEURES SPECIALISEES SCIENCE DE L INFORMATION GEOREFERENCEE POUR LA MAITRISE DE L ENVIRONNEMENT ET L AMENAGEMENT DES TERRITOIRES RAPPORT DE STAGE WebMapping :

Plus en détail

Le bois, la première des énergies renouvelables

Le bois, la première des énergies renouvelables Le bois, la première des énergies renouvelables Chiffres clés du bois-énergie en France La France dispose de l un des plus importants massifs européens avec une forêt qui couvre près de 1/3 du territoire

Plus en détail

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 SOMMAIRE 01. Les enjeux du marché de électricité 02. L ouverture du marché de l électricité en Europe 03. Le

Plus en détail

Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration

Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration Paris, le 20 février 2015 COMMUNIQUE DE PRESSE Résultats 2014 du groupe ERAMET en amélioration Un renforcement substantiel des gains de productivité et une nette progression des résultats en 2014 par rapport

Plus en détail

RÄglement. de fonctionnement. ALJT - SiÄge Social : 18/26 rue Goubet - PARIS

RÄglement. de fonctionnement. ALJT - SiÄge Social : 18/26 rue Goubet - PARIS RÄglement de fonctionnement L Association pour le logement des jeunes travailleurs (ALJT) est une association qui œuvre dans le domaine de l Çconomie sociale et qui s est spçcialisçe dans l administration

Plus en détail

Nouvelle Classification Europerformance. Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma

Nouvelle Classification Europerformance. Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma Nouvelle Classification Europerformance Règles de mapping - Ancien schéma versus nouveau schéma ANCIENNE CLASSIFICATION EUROPERFORMANCE NOUVELLE CLASSIFICATION EUROPERFORMANCE Famille Trésorerie Tresorerie

Plus en détail

Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire. Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie

Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire. Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie Les enjeux de l'énergie Place du nucléaire Olivier Appert, Président d'ifp Energies nouvelles Président du Conseil Français de l'energie L'énergie est revenue ces dernières années au premier plan des préoccupations

Plus en détail

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Quel est le temps de travail des enseignants?

Quel est le temps de travail des enseignants? Quel est le temps de travail des enseignants? Dans les établissements publics, les enseignants donnent, en moyenne et par an, 779 heures de cours dans l enseignement primaire, 701 heures de cours dans

Plus en détail

La perspective de «windfall profits» (profits indus) pour les électriciens allemands

La perspective de «windfall profits» (profits indus) pour les électriciens allemands UNIDEN UNION DES INDUSTRIES UTILISATRICES D'ENERGIE 19.04.04 DIRECTIVE «QUOTAS D EMISSION» : COMMENT EVITER DE DESASTREUSES CONSEQUENCES? La mise en œuvre de la Directive «Quotas d émission», via son impact

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

résumé un développement riche en emplois

résumé un développement riche en emplois ne pas publier avant 00:01 Gmt le mardi 27 mai 2014 résumé un développement riche en emplois Rapport sur le Travail dans le Monde 2014 Un développement riche en emplois Résumé ORGANISATION INTERNATIONALE

Plus en détail

Stratégie pour L approvisionnement

Stratégie pour L approvisionnement Stratégie pour L approvisionnement de la Suisse en électricité dans le contexte européen --------------------------------------------------- Urs Meister (Traduction : Jan Marejko) ---------------------------------------------------

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics Extrait de : Panorama des pensions 2013 Les indicateurs de l'ocde et du G20 Accéder à cette publication : http://dx.doi.org/10.1787/pension_glance-2013-fr Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve

Plus en détail

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014

BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 BILAN ÉCONOMIQUE PRÊT-À-PORTER FÉMININ 1 ER SEMESTRE 2014 INTERVENANTS Daniel Wertel, Président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin François-Marie Grau, Secrétaire Général de la Fédération

Plus en détail

OUVERTURE des MARCHÉS EUROPÉENS de l ÉNERGIE

OUVERTURE des MARCHÉS EUROPÉENS de l ÉNERGIE Centre de Recherche en Economie et Droit de l Energie OUVERTURE des MARCHÉS EUROPÉENS de l ÉNERGIE (GAZ & ÉLECTRICITÉ) Jacques PERCEBOIS Directeur du CREDEN Professeur à l Université de Montpellier I jacques.percebois@univ-montp1.fr

Plus en détail

Transition énergétique Un regard complet sur les coûts, les performances, la flexibilité et les prix des énergies

Transition énergétique Un regard complet sur les coûts, les performances, la flexibilité et les prix des énergies CAHIER N 11 Transition énergétique Un regard complet sur les coûts, les performances, la flexibilité et les prix des énergies SYNTHESE Reproduction autorisée sans droit avec mention d origine obligatoire

Plus en détail

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE

LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Les travaux en copropriété au regard de la loi et de la jurisprudence

Les travaux en copropriété au regard de la loi et de la jurisprudence Les travaux en copropriété au regard de la loi et de la jurisprudence Conférence du 30 janvier 2008 Michel V. VASSILIADES PremiÄre Partie : Les travaux privatifs råalisås par des copropriåtaires A Travaux

Plus en détail

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La

Plus en détail

Analyse de la position allemande

Analyse de la position allemande Note du Réseau Action Climat - Mars 2013 Analyse de la position allemande Super crédits : le diable se cache dans les détails Contexte En juillet 2012, la Commission publie sa proposition de révision du

Plus en détail

notre vision CARTE DE VISITE

notre vision CARTE DE VISITE 360 notre vision CARTE DE VISITE 2012 Malgré un durcissement de la conjoncture économique à partir du second semestre 2011, le Groupe SEB a maintenu son cap et consolidé ses positions sur la plupart des

Plus en détail

Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports

Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports Appuis de l ADEME à la Transition Energétique dans les Transports Jérôme CICILE Transports, Mobilité, Qualité de l Air ADEME Direction Régionale PACA ORT- Avril 2015 De l évaluation des filières énergétique

Plus en détail

Électricité 2030 QUELS CHOIX POUR LA FRANCE. Étude réalisée par l UFE avec le concours du cabinet Estin&Co

Électricité 2030 QUELS CHOIX POUR LA FRANCE. Étude réalisée par l UFE avec le concours du cabinet Estin&Co Électricité 2030? QUELS CHOIX POUR LA FRANCE Étude réalisée par l UFE avec le concours du cabinet Estin&Co Erratum Page 11 Synthèse de l évolution de la consommation en énergie : SCÉNARIOS D ÉVOLUTION

Plus en détail

Énergie et Mondialisation

Énergie et Mondialisation Énergie et Mondialisation Il est fréquent d affirmer que de nombreuses questions énergétiques ou environnementales ne peuvent être posées correctement qu au niveau mondial. Résolument ancré dans le réseau

Plus en détail

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415

RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge

Plus en détail

Cycles de séminaires en coopération entre Sciences Po CERI et EDF R&D. Equilibres et enjeux internationaux de l énergie

Cycles de séminaires en coopération entre Sciences Po CERI et EDF R&D. Equilibres et enjeux internationaux de l énergie 1 Cycles de séminaires en coopération entre Sciences Po CERI et EDF R&D Equilibres et enjeux internationaux de l énergie Séminaire 3 : The German Energiewende after the elections and before the EU-2030

Plus en détail

Évolutions récentes de l énergie aux États-Unis et leurs conséquences géostratégiques

Évolutions récentes de l énergie aux États-Unis et leurs conséquences géostratégiques Évolutions récentes de l énergie aux États-Unis et leurs conséquences géostratégiques Honoré LE LEUCH 1 Consultant pétrolier international, HLC Energies Depuis plus d un siècle, les Etats-Unis ont été

Plus en détail

DÉFIS CLIMATIQUES NOUVEAUX ENJEUX ÉLECTRIQUES

DÉFIS CLIMATIQUES NOUVEAUX ENJEUX ÉLECTRIQUES Union Française de l'électricité DÉFIS CLIMATIQUES NOUVEAUX ENJEUX ÉLECTRIQUES Synthèse des propositions de l UFE pour mettre l électricité au service de la croissance verte et de la réduction des émissions

Plus en détail

Ingénierie du stockage souterrain de Gaz Naturel. Jacques GRAPPE, GEOSTOCK

Ingénierie du stockage souterrain de Gaz Naturel. Jacques GRAPPE, GEOSTOCK Ingénierie du stockage souterrain de Gaz Naturel Jacques GRAPPE, GEOSTOCK Ingénierie du stockage souterrain de gaz naturel: aujourd hui et demain 1. Généralités 2. Les principales composantes d un stockage

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH»

L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» 193-202.qxp 09/11/2004 17:19 Page 193 L INVESTISSEMENT JOUE À «CASH-CASH» Département analyse et prévision de l OFCE La rentabilité des entreprises s'est nettement redressée en 2003 et 2004. Amorcée aux

Plus en détail

Dossier. Forum nucléaire Dossier Energiewende 12 mai 2015 ///////////////////////

Dossier. Forum nucléaire Dossier Energiewende 12 mai 2015 /////////////////////// Forum nucléaire Dossier Energiewende 12 mai 2015 /////////////////////// 1 I. ENERGIEWENDE : ÉTAT DES LIEUX En 2011, la chancelière allemande Angela Merkel a décidé d accélérer la sortie du nucléaire.

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail