Web-mémoire LE BIONETTOYAGE. de la gestion du risque infectieux associé aux soins en établissements médico-sociaux. La finalité

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1 La finalité FINALITÉ DU BIONETTOYAGE Objectif : - Réduire la quantité de micro-organismes présents sur les surfaces Définition : - Procédure d entretien et de désinfection des locaux ou des surfaces - Applicable dans une zone à risques - Réduisant momentanément la biocontamination d une surface > est complètement intégré dans l organisation globale des soins CONTAMINATION MICROBIENNE DE L ENVIRONNEMENT Environnement : > Air, eau, surfaces Contamination importante et fréquente - Deux origines : > Humaine > Spécifiquement environnementale FINALITÉ DU BIONETTOYAGE Combinaison de 3 éléments : 1. Nettoyage : «huile de coude» (ou équivalent) 2. Elimination des salissures : rinçage (ou équivalent) 3. Application d un désinfectant VARIABILITÉ DE LA CONTAMINATION DANS LE TEMPS Qualitativement et quantitativement D un établissement à l autre Éléments en cause dans la variabilité au sein d un même établissement : - Soins pratiqués (patient, résidant) - Capacité de survie des microorganismes - Présence de biofilm (protecteur du microorganisme) -

2 La finalité TYPES DE MICROORGANISMES RETROUVÉS DANS L ENVIRONNEMENT Ils sont de deux types : - Opportunistes : > Habituellement non pathogènes pour l homme > Virulence manifestée si les défenses immunitaires de l hôte sont affaiblies - Habituellement pathogènes pour l homme ORIGINE HUMAINE Bactéries de la peau et des muqueuses (Peuvent être multi-résistantes aux ATB) Levures : Candida spp Virus : virus respiratoire syncitial (VRS), norovirus Parasites : la gale (Sarcoptes scabiei) CAPACITÉ À CRÉER UNE INFECTION Elle dépend : - Des facteurs de virulence du microorganisme = capacité à se multiplier chez l hôte : > Niveau d expression > Quantité ou concentration > Mode de contamination (air, eau, ) - De la réceptivité de l hôte PRINCIPALES LOCALISATIONS ANATOMIQUES DES BACTÉRIES (QUANTITÉ) Cellules du corps Peau : T. Digestif : Air/m 3 : chambre : 200 toilettes : 500 ville : Eau/ml : < 10

3 Web-mémoire La finalité ORIGINE ENVIRONNEMENTALE Champignons de l air (nombreux dans les faux-plafonds) : - Champignons filamenteux (Aspergillus) Bactéries de l eau, parfois très résistantes aux antibiotiques : - Pseudomonas aeruginosa (= pyocyanique) - Acinetobacter baumanii - Parasites : - Cas particulier des amibes libres (eau) : > Peuvent héberger et favoriser la multiplication des Legionella - La gale : à partir du linge, de la literie, du mobilier BACILLES À GRAM NÉGATIF GENRE ENTÉROBACTÉRIE (EX : ESCHERICHIA COLI) Coloration de Gram (hémoculture, microscope optique) Microscope électronique à balayage (recherche) DÉTERMINANTS DE LA CONTAMINATION ENVIRONNEMENTALE Liés au microorganisme: - Capacité de survie > Variable selon les espèces > Variable selon les surfaces > Favorisée par le biofilm - Capacité de multiplication Les déterminants conditionnent : - La nature et l importance de la contamination - La persistance du microorganisme dans l environnement - Les réservoirs de microorganismes - La possibilité de transmission du microorganisme PARASITE : SARCOPTE DE LA GALE (SARCOPTES SCABIEI) Microscope optique

4 Web-mémoire La finalité LE VIRUS DE LA GRIPPE CONTAMINATION DE L ENVIRONNEMENT ET INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS Démonstrations apportées par certaines études (suite) : - Infections à Aspergillus chez des patients immunodéprimés et travaux extérieurs - Légionellose et contamination des réseaux d eau sanitaire (eau chaude +++) - Infections à P. aeruginosa, S. marcescens, B. cepacia, S. Maltophilia et antiseptiques contaminés Représentation schématique Microscope électronique > Preuve : la suppression de la source engendre l arrêt de l CONTAMINATION DE L ENVIRONNEMENT ET INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS CONCLUSION Lien exclusif souvent difficile à prouver car la transmission inter-humaine est prépondérante Démonstrations apportées par certaines études : - Contamination de l air et infection du site opératoire en chirurgie orthopédique prothétique > Importance de la filtration de l air B. cepacia dans les circuits d eau osmosée et d infection ou de colonisation des voies veineuses centrales en hémodialyse - Épidémie de colonisations à ERG* avec environnement comme seule source identifiée Prise en compte nécessaire de l implication de l environnement dans la survenue d infections Maîtrise du risque «environnement» indispensable Niveaux de qualité en fonction du risque à définir Assurance qualité et traçabilité nécessaires tout au long du processus de bionettoyage Contrôles bactériologiques parfois utiles dans un but pédagogique *Entérocoques résistants aux glycopeptides

5 Les produits MODE D ACTION DU DÉTERGENT LES PRODUITS ESSENTIELS Détergent (d) Détartrant (dt) Désinfectant (D) Détergent-désinfectant (dd) > Le choix du produit est fonction de l objectif recherché LES DÉTERGENTS Agents de surface aux pouvoirs mouillant et émulsionnant élevés et au pouvoir moussant variable Eliminent les salissures et les germes par action mécanique Ne possèdent pas de pouvoir désinfectant Doivent être rincés Différents types de liquides : - Neutres : ph=7 > Lavage vaisselle, sols protégés, surfaces - Alcalins : ph>7 > Lavage sols non protégés, décapage, dégraissage, récurage LES DÉTARTRANTS Eliminent et préviennent l apparition du tartre sur les matériaux, préviennent la multiplication des germes (Légionelle, Pseudomonas ) En restauration : agrément contact alimentaire nécessaire (vinaigre) Liquides acides : ph=5 (corrosifs) > Le vinaigre d alcool non coloré dilué au demi dans de l eau est un excellent produit détartrant, peu onéreux, agréé «contact denrées alimentaires»

6 Les produits LES DÉSINFECTANTS Produits ayant une activité microbicide* (bactéries, champignons, virus, spores) Testés dans des conditions définies (dilution, température, temps de contact, germes testés ) => normes Exemple : bactéricidie = norme EN 1040 *Desctruction des microorganismes LES DÉTERGENTS - DÉSINFECTANTS Combinent l action des deux (dd) Agissent par action conjuguée : mécanique et chimique Simplifient la tâche et permettent un gain de temps

7 Les locaux et les surfaces PRÉALABLE Analyser la situation - Déterminer la nature du travail - Donner du sens à l action - Déterminer ses modalités de réalisation Adapter la pratique au lieu ou au risque - Technique - Produits - Fréquence / Rythme DÉFINITION D UN SECTEUR OU ZONE À RISQUE DEBIOCONTAMINATION Espace géographiquement défini, délimité, dans lequel des individus, des produits et coproduits, des matériels et l environnement sont particulièrement vulnérables à la bio-contamination Pour chaque secteur ou zone : Une cohérence existe entre architecture, traitement de l air, comportement et tenue vestimentaire des professionnels et procédure d entretien des locaux Exemples : > Office alimentaire = démarche HACCP > Blanchisserie = démarche RABC POUR UN SOIN EFFICACE DANS LE RESPECT DE LA SÉCURITÉ DES PATIENTS, DES SOIGNANTS ET DES AGENTS Collaboration-communication Information > Protocoles, fiches techniques produits Réflexion Anticipation soignant technicien cadre > Préparation des matériels juste nécessaires > Organisation dans le temps et l espace Action > Respect des protocoles et fiches techniques Entretien du matériel Transmission-communication > Traçabilité agent/ bionettoyage Agent NIVEAUX DE RISQUE EN FONCTION DES ZONES Zone 1 = risque faible : Hall, établissement médico-social, crèche, halte-garderie, bureau, service administratif ou économique, service technique, local ménage Zone 2 = risque moyen : Maternité, établissement de santé, SSR, SLD, psychiatrie, cure médicale Zone 3 = haut risque : Pédiatrie, structure d accueil des urgences, laboratoire, radiologie, cuisine, espace sanitaire Zone 4 = très haut risque : Bloc opératoire, néonatologie, service des brûlés, des greffés, des immunodéprimés, chimiothérapie, oncologie

8 Web-mémoire Les locaux et les surfaces NIVEAU D HYGIÈNE REQUIS EN FONCTION DES ZONES D UNE UNITÉ DE GÉRIATRIE Niveau standard : > Hall d entrée, bureau Niveau renforcé : > Salle de réunion, chambre du résidant, couloir de l unité, salle à manger, salle de rééducation Niveau élevé : - Contamination microbiologique importante (fort risque de dissémination des microorganismes) > Office de désinfection du matériel, local à linge sale et local à déchets, chambre de résidant en précautions complémentaires ou spécifiques, salle de bains, toilettes - Environnement propre à protéger > Office de préparation de soins et de médicaments, réserve de linge propre ORGANISATION DU CHARIOT DE BIONETTOYAGE Charge du chariot : - Adaptée aux besoins du poste horaire - Ne comprenant que les matériels et produits indispensables à l action Répartition «propre-sale» strictement respectée - Propre : plateaux supérieur et moyen - Sale : plateau inférieur Adaptation de la charge sur le côté : - Poubelle - Sale vers le bas, propre vers le haut (balais) LA TENUE DU PROFESSIONNEL ORGANISATION DU CHARIOT DE BIONETTOYAGE Tenue professionnelle de base complétée : - Gants de protection individuelle contre les risques chimiques > Sans latex (risque d allergie) > Sans flocage > Individualisés par agent > Double paire (dont une réservée aux WC) - Tablier à usage unique imperméable (polyéthylène) > Pour les zones les plus contaminées (WC)

9 Les locaux et les surfaces ENTRETIEN DU MATÉRIEL A la fin de la journée de travail Matériel collectif (seau, balai ) y compris le chariot Matériel de protection individuelle : gants > Ne pas oublier la traçabilité LES RÈGLES À RESPECTER Du plus propre au plus sale Du plus près au plus loin du résidant Du haut vers le bas Ne pas mélanger plusieurs produits entre eux dans une même solution (peut annuler l action pour laquelle le produit est destiné) Respecter les instructions du fabriquant : - Dilution - Temps de contact - Température 1 gramme de poussière = 1 million de bactéries 1 microbe à midi = 10 milliards à minuit LE DÉPOUSSIÉRAGE HUMIDE > Préalable indispensable au bionettoyage par lavage manuel ou mécanisé des sols Objectifs : - Ôter les résidus en évitant la remise en suspension des germes dans l air - Permettre le confort, l esthétique, - Concourir à la propreté visuelle et microbiologique - Faciliter le nettoyage des supports de lavage en protégeant les machines à laver Technique : - Choix des supports > Gaze pré imprégnée à usage unique (+++) > Semelle microfibre légèrement humidifiée > Balayage à sec interdit dans collectivités (arrêté du 26 juin 1974)

10 Les locaux et les surfaces Nettoyage = Action préliminaire indispensable à toute désinfection - Évacuation des déchets et des résidus - Elimination des salissures adhérentes et des germes par action mécanique Désinfection - Elimination des germes par action chimique > Importance du temps de contact et de la température > Bionettoyage = Nettoyage + désinfection BIONETTOYAGE DES SOLS Chambre des résidants : - Chaque jour : > Balayage humide - Au cours de deux jours différents : > Lavage avec un détergent > Lavage avec un détergent-désinfectant Salle collective (animation, restauration, couloir ) et chambre double ou triple : - Chaque jour : > Balayage humide - Six jours par semaine : > Lavage avec un détergent - Un jour par semaine (différent des six autres jours) > Lavage avec un détergent-désinfectant > Lavage systématique des souillures biologiques avec un détergent-désinfectant CHOIX ET RYTHME D UTILISATION DES PRODUITS EN FONCTION DES LOCAUX ET DES SURFACES Objectifs: - Assurer l efficacité des actions et la sécurité des résidants et des agents au regard du risque infectieux - Préserver l environnement en limitant l utilisation des produits nocifs aux justes besoins - Faciliter le travail des agents en limitant les tâches inutiles - Diminuer le coût pour la structure > Temps agents, coût des produits BIONETTOYAGE DES SOLS Salle de soins, salle technique (vidoir, local du lave-bassin, sanitaire collectif, office, blanchisserie) - Chaque jour : > Balayage humide - Six à sept jours par semaine : > Lavage avec un détergent-désinfectant - Un autre jour de la semaine ou moins selon les besoins : > Lavage avec un détergent > Le nettoyage par la vapeur peut-être envisagé, en fonction des recommandations à paraître

11 Les locaux et les surfaces BIONETTOYAGE DES SURFACES HAUTES Environnement proche du résidant (barrières de lit, adaptable, matelas, téléphone, dispositif d appel ) - A la fin de chaque soin le nécessitant : > Nettoyage avec un détergent-désinfectant - En dehors de soins : > Essuyage humide tous les jours - Chaque fois que nécessaire : > Lavage avec un détergent (dépôt de nourriture ) > Lavage avec un détergent-désinfectant (souillure biologique) Zones manuportées (portes et poignées de portes, interrupteurs ) - Une fois par jour et chaque fois que nécessaire : > Nettoyage avec un détergent-désinfectant BIONETTOYAGE DES SURFACES HAUTES Mobiliers, bibelots - Au moins une fois par semaine : > Essuyage humide - Chaque fois que nécessaire : > Lavage avec un détergent (dépôt de nourriture ) > Lavage avec un détergent-désinfectant (souillure biologique) Murs, rideaux - Rythme et produits : > Selon l état de saleté > En fonction de la présence ou non de souillures biologiques > A chaque départ d un résidant d une chambre > Le nettoyage par la vapeur peut-être envisagé, en fonction des recommandations à paraître BIONETTOYAGE DES SANITAIRES COLLECTIFS, INDIVIDUELS OU TECHNIQUES Lavabo, douche, baignoire, barres de relèvement, WC, balai et son support, distributeur de papier - Au moins une fois par jour : > Lavage avec un détergent-désinfectant - Plusieurs fois par mois (selon la dureté de l eau) : > Détartrage Dispositifs en sortie des robinets, pommeaux des douches et douchettes - Plusieurs fois par mois (selon la dureté de l eau) : > Détartrage > Détartrage : le vinaigre d alcool non coloré dilué au demi dans de l eau est un excellent produit détartrant, peu onéreux, agréé «contact denrées alimentaires» RÉFÉRENCES Guide AS. Modules du DPAS. J. Gassier, K. Le Neurès, E. Peruzza. Ed. Elsevier Masson, 2007, Issy-les- Moulineaux Cedex, 567 pages Guide du bionettoyage GPEM SL. Collection marchés publics n 5670J.O Arrêté du 28 août 2006 pris pour l application de l article 132 du code des marchés publics, relatif aux groupes d étude des marchés de l observatoire économique de l achat public Guide du nettoyage des locaux. gpem/5719/5719.htm, Ministère de l Economie, des Finances et de l Industrie - 2 décembre 2003 Liste positive désinfectants. SFHH. Édition 2009 (dernière parution).

12 Les dispositifs médicaux DISPOSITIF MÉDICAL (DM) DÉFINITION (ART. L DU CSP) Tout instrument, équipement, matière, produit à l exception des produits d origine humaine ou autre article seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans son fonctionnement, destinés par le fabricant à être utilisés chez l homme à des fins médicales et dont l action principale voulue n est pas obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. ORIGINE DES SOUILLURES D UN DM Matières organiques : sang, liquides biologiques, mucosités, cellules > Microorganismes : bactéries, virus, champignons LE TRAITEMENT D UN DM SOUILLÉ PRIVILÉGIER LES DM À USAGE UNIQUE > Gain de temps > Assurance de sécurité Objectif: - Rendre le DM réutilisable sans risque pour la sécurité du patient et du soignant Cinq étapes: - La prédésinfection - Le nettoyage > Systématiques - Le rinçage - Le séchage - La désinfection/la stérilisation > Selon le niveau de risque

13 Les dispositifs médicaux CLASSEMENT DES DM SELON LES NIVEAUX DE RISQUE ET LES NIVEAUX DE TRAITEMENT REQUIS QUALITÉS ATTENDUES POUR UN PRÉDÉSINFECTANT Destination du matériel Système vasculaire ou cavité stérile Contact muqueuse ou peau lésée superficiellement Contact peau saine ou absence contact Classement Critique Semicritique Non critique Niveau de risque infectieux Haut Médian Bas Niveau de traitement Stérilisation (ou usage unique stérile) Désinfection de niveau intermédiaire Désinfection de Bas niveau Conformité aux normes Pouvoir détergent élevé > Alcalin, comprenant des enzymes, sans aldéhyde Large spectre d activité antimicrobien > Actif sur mycobactéries et spores si besoin Actif en présence de résidus (solutés, antiseptiques) Non nocif (personnels), non corrosif (matériels) Stable en solution dans le temps Résistant à une contamination microbienne importante Biodégradable Facile d emploi (unidose, pompe, centrale de dilution) PRÉDÉSINFECTION Définition : - Opération au résultat momentané permettant de tuer ou d inhiber les microorganismes > Limitée aux microorganismes présents au moment de l opération. Objectifs : - Diminuer la population de microorganismes - Faciliter le nettoyage ultérieur - Protéger de la contamination : > Les personnels > L environnement > La prédésinfection précède toujours le nettoyage LA TECHNIQUE DE PRÉDÉSINFECTION Choix de la présentation du produit (avantages/inconvénients) > Flacons doseurs, sachets, bidons et pompes doseuses Préparation des DM avant immersion - Essuyage si nécessaire - Ciseaux ouverts Dilution du produit - Selon les indications de la fiche produit - Contenant adapté (forme, volume) > Propre, détartré régulièrement - Respect de la température > Activité des enzymes Immersion des DM - Complète, irrigation des corps creux - Temps 15 min (selon les indications) Traçabilité

14 Les dispositifs médicaux NETTOYAGE Définition : - Opération d entretien et de maintenance > propreté visuelle, sécurité, confort, hygiène Objectif : - mobiliser (décoller) les matières organiques > On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est propre RINÇAGE Objectif : - Éliminer les matières organiques - Éliminer les traces de détergents - Éviter les interactions chimiques entre les produits > On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est propre LA TECHNIQUE DE NETTOYAGE Brossage manuel - Brosse douce - Liquide identique à celui de la prédésinfection - Insister sur les jointures, stries, mors > Inconvénient : Projection de fines gouttelettes Protection des agents obligatoire - Tenue de sécurité adaptée > Gants, lunettes de protection, tablier imperméable Nettoyage/brossage en machine : - Machine à laver - Machine à ultrasons (petit appareil de paillasse) > Mais possibilité d altération des DM par vibration (les vis peuvent se détacher) LA TECHNIQUE DE RINÇAGE Le rinçage doit être abondant : - Il contribue à l efficacité de la désinfection - Il augmente la longévité du DM par élimination des résidus chimiques en diminuant le risque de corrosion

15 Web-mémoire Le LE bionettoyage BIONETTOYAGE des DM 13. Traitement Les des dispositifs DM réutilisables médicaux Réglementations Les fondamentaux recommandations Les recommandations Interview Toilette/Change/locaux PS-PC Intro à l empathie La gestion d une l humanitude Pansement déclaration obligatoire Collyre - glycémie Gestion d une PRÉDÉSINFECTION LE SÉCHAGE Définition : «opération au résultat momentané permettant de Objectifs : tuer ou d inhiber les microorganismes» - Éviter la prolifération microbienne > limité aux microorganismes présents au moment favorisé par le milieu humide de l opération. - Éviter la dilution du désinfectant Objectifs : Quand : - diminuer la population de microorganismes - Avant stockage ou conditionnement - faciliter le nettoyage ultérieur - Avant désinfection ou stérilisation - en protégeant de la contamination : les personnels > On ne désinfecte/stérilise bien que ce qui est sec l environnement > La prédésinfection précède toujours le nettoyage LA DÉSINFECTION NETTOYAGE Objectif : -Défi nitiontous : Détruire les microorganismes vivants - résiduels Opérationportés d entretien de parfaitement maintenance : par unetdm > propreté visuelle, sécurité, confort, nettoyé hygiène > Microorganismes «conventionnels» Objectif : (y compris les spores) -> mobiliser (décoller) les matièresnon ATNC (agents transmissibles organiques conventionnels) [Prion] Plusieurs types de désinfection : On ne - Chimique (àdésinfecte/stérilise froid) bien que ce qui est propre - Thermique - Chimico-thermique Communication Réglementation Signalement, DO Finalité du bionettoyage Les pdts dd des locaux et des surfaces des DM Conclusion QUALITÉS ATTENDUES POUR UN PRÉDÉSINFECTANT LA TECHNIQUE DU SÉCHAGE conforme aux normes Elle dépend de la procédure et des objectif pouvoir fixés :détergent élevé - +/ Àalcalin, la mainenzymes, sans aldéhydes large- spectre d activité antimicrobien Après égouttage - actif sur mycobactéries et spores si besoin - Textile non pelucheux actif en de résidus > présence Soit à usage unique (solutés, antiseptiques) non nocif (personnel), corrosif (matériels) > Soit propre ounon stérile stable solution(programmée) dans le temps Enen machine résistant à une contamination À l air médical : cavités etmicrobienne canaux des importante DM biodégradable > Aller au fond des cavités facile d emploi (unidose, pompe, centrale de dilution) DÉSINFECTION CHIMIQUE RINÇAGE Objectif : -Objectif Réduire :la population microbienne de éliminer les matières organiques Cibles : - éliminer les traces de détergents - Dispositifs médicaux thermosensibles - éviter les: interactions > Exemple endoscopes chimiques entre les produits Niveaux d inactivation, définis par les normes > Bactéricidie On ne désinfecte/stérilise > Fongicidie bien > Virucidie que ce qui est propre > Sporicidie RETOUR SITE RESCLIN / CHU-CLINIQUE DE CHAMPAGNE RESCLIN - RESCLIN-CHAMPAGNE-ARDENNE CHAMPAGNE-ARDENNE / CHU - CLINIQUE DE CHAMPAGNE

16 Web-mémoire Le LE bionettoyage BIONETTOYAGE des DM 13. Traitement Les des dispositifs DM réutilisables médicaux Réglementations Les fondamentaux recommandations Les recommandations Interview Toilette/Change/locaux PS-PC Intro à l empathie La gestion d une l humanitude Pansement déclaration obligatoire Collyre - glycémie Gestion d une SPECTRE D ACTIVITÉ SELON LE NIVEAU DE PRÉDÉSINFECTION DÉSINFECTION REQUIS Définition : «opération au résultat permettant de Spectre d activitémomentané Niveau Principes actifs utilisés recherché requis fréquemment tuer ou d inhiber les microorganismes» > limitébactéries, aux microorganismes présents au moment champignons, Acide peracétique virus, Haut de l opération. glutaraldéhyde mycobactéries, spores Objectifs : hypochlorite de sodium (eau de javel) - diminuer la population Bactéries, champignons,de microorganismes Intermédiaire virus, mycobactéries - faciliter le nettoyage ultérieur - en protégeant de la contamination : Ammonium quaternaire Bactéries Bas les personnels aminoacide l environnement > La prédésinfection précède toujours le nettoyage LA STÉRILISATION NETTOYAGE Objectif : -Défi nition Réduire la: population microbienne de 106 -> Opération d entretien àetlade maintenance : Activité supérieure désinfection > chimique propreté visuelle, sécurité, confort, hygiène Principe : -Objectif : Association de l action de la vapeur d eau - saturée mobiliser (décoller) lesetmatières sous pression de la chaleur organiques > Hydrolyse des protéines des microorganismes Onutilisé ne désinfecte/stérilise Appareil : bien que ce qui est propre - Autoclave > Nombreux contrôles réglementaires Communication Réglementation Signalement, DO Finalité du bionettoyage Les pdts dd des locaux et des surfaces des DM Conclusion LA TECHNIQUE DE DÉSINFECTION QUALITÉS ATTENDUES POUR UN PRÉDÉSINFECTANT Utilisation du produit - Conforme aux préconisations du fabricant conforme aux normes > Dilution (les DM encore mouillés diluent le pouvoir détergent élevé produit) - +/- alcalin, enzymes, sans aldéhydes > Temps d immersion et température large spectre d activité antimicrobien > Fréquence de renouvellement des solutions - actif sur mycobactéries et spores si besoin - Contenant adapté (taille, volume) actif en présence de résidus (solutés, antiseptiques) > Propre, détartré régulièrement non nocif (personnel), non corrosif (matériels) Préparation des DM stable en solution dans le temps - Ouverture des DM articulés résistant à une contamination microbienne importante - Irrigation des canaux et des corps creux biodégradable - Immersion totale facile d emploi (unidose, pompe, centrale de dilution) Traçabilité RÉFÉRENCES RINÇAGE Nouveaux cahiers: de l infirmière. S. Girot, H. Gomila, Objectif M. Le Heurt, I. Pividori, Hygiène. Masson, 2007, nouvelle - éliminer les matières organiques édition, 208 pages. les traces de détergents Guide deéliminer bonnes pratiques. Conseil supérieur d hygiène publique de France, Comité technique national des - éviter les interactions chimiques entre les infections nosocomiales. Désinfection des dispositifs produits médicaux, 1998, 133 pages Guide AS. Modules du DPAS. J. Gassier, K. Le Neurès, E. On ne désinfecte/stérilise Peruzza. Ed.Elsevier Masson, 2007, Issy-les-Moulineaux bien que ce qui est propre Cedex, 567 pages RETOUR SITE RESCLIN / CHU-CLINIQUE DE CHAMPAGNE RESCLIN - RESCLIN-CHAMPAGNE-ARDENNE CHAMPAGNE-ARDENNE / CHU - CLINIQUE DE CHAMPAGNE

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