Atelier pratique vendredi 20 mars 2015 Place de l écho-doppler dans l exploration de la vascularisation digestive

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Atelier pratique vendredi 20 mars 2015 Place de l écho-doppler dans l exploration de la vascularisation digestive"

Transcription

1 Atelier pratique vendredi 20 mars 2015 Place de l écho-doppler dans l exploration de la vascularisation digestive Responsable pédagogique: H. Desmurs Animatrice: A. Dessaivre Expert: P. Giordana 1

2 Question Monsieur E, 55 ans, est adressé pour explorations vasculaires digestives car lors d un bilan d amaigrissement (perte de 15 Kg en 6 mois), la gastroscopie a mis en évidence des varices œsophagiennes stade II/III. L examen clinique et le scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) sont sans anomalie notable. Stade I: varices petites, frêles, pouvant s écraser sous la pression modérée de l insufflation de l endoscope Risque de rupture Stade II: varices ne pouvant pas s écraser sous l insufflation de l endoscope Stade III: varices confluentes, quasi-circonférentielles 2

3 Coupe sagittale Coupe transverse Coupe frontale Coupe transverse 3

4 Quelle structure analyser? La veine cave inférieure Rarement explorée de manière isolée. Elle rentre dans le cadre d une exploration des veines des MI, des veines pelviennes et du périnée, des structures rétro-péritonéales, abdominales et les organes digestifs intra-abdominaux. Tenir compte des conditions respiratoires et hémodynamiques. Coupes transversales et longitudinales (compression, remplissage couleur). 4

5 La veine cave inférieure Mobilité des parois en fonction de la respiration et des battements cardiaques en rétro-hépatique. Diamètre moyen de 1,5 cm. 5

6 Quelle structure analyser? Les veines splanchniques 6

7 La veine splénique chemine à la face postérieure du pancréas. Draine la rate, une partie de l estomac, du duodénum et du pancréas. La veine mésentérique inférieure chemine verticalement en latéroaortique gauche. Elle draine la partie gauche du colon. La veine mésentérique supérieure chemine dans le mésentère sur le flanc droit de l artère. Elle draine l intestin grêle dans son intégralité et la moitié droite du colon. 7

8 Veine splénique Veine hépatique Hile splénique 8

9 Le tronc porte Le tronc porte chemine oblique en haut et à droite sur le bord libre du petit épiploon. Accompagné de l artère hépatique et la voie biliaire principale. 9

10 Tronc porte VCI Sa taille est de 10 à 13 mm et reste inférieure à 16 mm. 10

11 Le tronc porte Le tronc porte est examiné en coupe oblique sous costale (en bas à droite), puis sagittale oblique (bas et gauche). Il présente un flux hépatopète comme l artère hépatique (même codage couleur). L examen est réalisé chez un patient respirant de manière calme et régulière. Il faut éviter l apnée qui équivaut à une manœuvre de Valsalva. 11

12 Le tronc porte 20,2 cm/sec 12,9 cm/sec Le flux est de type régulier, sans modulation cardiaque, mais avec une discrète modulation respiratoire, avec une vitesse moyenne d écoulement de 15 à 20 cm/sec. Le débit moyen chez le sujet normal est de l ordre de 825 ml/min (740 à 973), ou 14 ml/min/kg en moyenne (10 à 20 ml/min/kg). Le débit augmente de 10 1 heure après l ingestion d un repas chez le sujet normal. Le débit diminue au passage de la position couchée à la position assise (26% chez le sujet sain) voire de 5 après un exercice physique standardisé (double step test). 12

13 Les veines sus hépatiques Les veines sus hépatiques, dont le calibre moyen est de 6 mm Elles présentent une modulation cardiaque marquée avec un aspect triphasique caractéristique (reflux ample au cours de la contraction auriculaire et un reflux plus faible lors de la contraction ventriculaire et un flux antérograde rapide lors du remplissage auriculaire). 13

14 Quelle structure analyser? Vascularisation artérielle 1. Tronc Coeliaque 2. Arcade de Buhler 3. Mésentérique supérieure 4. Arcade de Rio Branco 5. Arcade de Riollan 6. Arcade de Drummond 7. Mésentérique inférieure 8. Arcade de Villemin 9. Arcade intra pancréatique 10. a : angle iléo-coecal 11. b : point de Griffith 12. c : point de Sudeck. NB : anastomoses entre les 3 artères digestives. In B. Einsenmann et al. AMC Angéiologie

15 Variations anatomiques tronc cœliaque 15

16 Le tronc cœliaque Naît de la face antérieure de l'aorte, à hauteur de D12-L1 Trajet initial rectiligne et court (20 mm) Diamètre 5 à 7 mm Donne A. Hépatique, Splénique, gastrique gauche Flux biphasique (résistances basses à jeun) TMS<70 ms PSV= 1,23 m/s +- 0,27 m/s IR=0,50-0,70 16

17 Variations anatomiques A. mésentérique supérieure 17

18 L artère mésentérique supérieure Naît de la face antérieure de l'aorte (L1) «Crosse» initiale puis trajet rectiligne au bord antéro-latéral G de l aorte Diamètre 5 à 7 mm Flux bi ou triphasique (résistances élevées à jeun) TMS<70 ms PSV= 1,25 m/s +- 0,25 m/s VTD<0,2 m/s (à jeun) IR=0,90 +/-0,04 à jeun, baisse après un repas Débit à jeun = 380 ml/mn +/

19 Variations anatomiques A. mésentérique inférieure 19

20 L artère mésentérique inférieure Naît de la face antéro-latérale gauche de l'aorte, à hauteur de L3 trajet en bas et en arrière, au bord G de l aorte Diamètre 2-3 mm Flux bi ou triphasique (résistances très élevées à jeun) TMS<70 ms PSV= 1,4 m/s +- 0,25 m/s IR = 0,90-1 à jeun 20

21 Quelles sont les données qui doivent figurer dans le compte rendu d exploration? Quels éléments vont être modifiés en cas de pathologie? Quels arguments vont nous permettre d évoquer une pathologie 21

22 Ischémie digestive? Douleur épigastrique ou abdominale post-prandiale (15-20 mn) angineuse, durable (>9) Amaigrissement, Anorexie Stéatorrhée (5) Souffle épigastrique (75%) Artériopathie périphérique et facteurs de risque 60 ans ou plus Sex ratio: 3 F / 1 H Deux des trois vaisseaux digestifs doivent avoir de sévères sténoses pour induire une ischémie mésentérique (1) 86 % des patients ayant une lésion des trois troncs ont développé une symptomatologie abdominale, une ischémie mésentérique ou sont décédés à 6 ans. (2) (1) Mikkelsen New Engl J of Med 1959 (2) Thomas JH. J Vasc Surg

23 Sténose TC PSV (cm/s) Se, Sp, OA (%) Sténose > /83 Sténose > / VTD (cm/s) Se, Sp, OA (%) 40 84/ /91 77 PSV > VTD et SMA/AO PSV ratio pour sténose >5, (P <.0001 and P.0410.) Flux rétrograde à l origine de l artère hépatique Aburhama Ali F. et al. J Vasc Surg

24 Ligament arqué 10 à 24% des sujets (1) très rarement symptomatique (2,3) prédominance féminine 1 Lindner HH et al. Arch Surg Pattern RM et al. AJR Lim HK et al. Radiology

25 Sténose AMS PSV (cm/s) Se, Sp, OA (%) Sténose > /89 88 Sténose > /93 85 VTD (cm/s) Se, Sp, OA (%) 45 79/ /95 84 PSV > VTD et SMA/AO PSV ratio pour sténose >5. (P.03 et P.05) Evaluer le retentissement: TMS et IR Aburhama Ali F. et al. J Vasc Surg

26 Sténose très serrée AMS Très Incidente en aval 26

27 Hypertension portale? La séméiologie qui s applique à l enregistrement doppler de la veine porte est simple : Présence ou absence de flux Sens normal (hépatopète) ou inversé (hépatofuge) Existence de collatérales porto-systémiques et sens du flux détecté (varices œsophagiennes). 27

28 Hypertension portale? Splénomégalie, classique( N < 12 cm, peu sensible). Tronc porte élargie (>13 mm, peu sensible). Le flux de la veine mésentérique supérieure perd en modulation respiratoire, calibre est inchangé. 93,7 mm 15,9 mm 28

29 Hypertension portale? La vitesse circulatoire moyenne diminue jusqu à devenir quasiment nulle, flux de va et vient ou même inversé (hépatofuge). Une vitesse moyenne inférieure à 10 cm/sec permet d affirmer une HTP (normale 11 à 23 cm/sec) Débitmétrie portale, mesure peu reproductible avec une grande variabilité. Normalement 1038 ml/min (± 539), il diminue en dessous de 500 ml/min en cas d HTP). Tronc Porte inversé VCI 29

30 Hypertension portale? Calcul d un indice de congestion, rapport de la surface du TP en cm² et la vitesse moyenne qui devient supérieur à 0,1 (normale 0,07 environ). Indice de congestion (Moriyasu et al.) : surface de section de la VP (cm²) / vitesse circulatoire moyenne (cm/sec). La vitesse moyenne = Vmax x 0,57. Pas de relation entre ces indices et la pression portale. 1,3 / (34,8x 0,57) = 1,3 / 19,6 = 0,066 30

31 Hypertension portale? Les dérivations porto-systémiques, importantes. Reperméabilisation des veines para-ombilicales (scissure ombilicale), à l extrémité de la branche gauche du tronc porte intra-hépatique. Dérivations gastro-oesophagiennes (petit épiploon), en avant de l aorte cœliaque. Dérivation spléno-rénale (direct ou indirect), cercle péri-rénal gauche, veine surrénalienne et pilier du diaphragme gauche. Varices œsophagiennes aorte 31

32 Hypertension portale, étiologie? 32

33 Thrombose portale? Thrombose portale (pyléthrombose): incidence 0,5% chez le patient cirrhotique. La cirrhose est retrouvée dans 23,5% des thromboses portales (Okuda et al). Sensibilité et spécificité de l ordre de 60 à 10 (Meuwly JY et al ; Forum Med Suisse 2012 ; 12(6) : ). Causes locales (3) Causes générales (7) Lésions inflammatoires : Affections acquises : Diverticulite Syndrome myéloprolifératif Appendicite SAPL Pancréatite Traumatisme du système porte (splénectomie) Mutation génétiques : Cirrhose (carcinome hépatocellulaire +++) Facteur Leyden Thrombose cruorique en cas de cirrhose non compliquée (prévalence 1%) Thrombose cruorique cirrhose chez le candidat à la greffe (prévalence 1) Déficit protéine C (P. Legmann ; écho-doppler vasculaire et viscéral ; 2015, Elsevier Masson SAS p ) 33

34 Thrombose portale? Thrombus échogène dans un premier temps, avec présence d une circulation collatérale et dilatation des veines thrombosées. La présence d un lacis péri-portal, caractéristique d un cavernome, est un signe tardif. On peut observer une diminution des vitesses circulatoires portales (thrombus) et une augmentation des vitesses circulatoires de l artère hépatique avec une diminution des résistances circulatoires. Thrombose partielle Thrombose partielle 34

35 Cirrhose hépatique? A l état normal, l apport sanguin hépatique provient pour: o 20 à 3 de l artère hépatique o 70 à 8 du tronc porte Les cellules qui tapissent ces sinusoïdes sont percées de larges fenêtres. Les substances véhiculées par le plasma en provenance des organes digestifs peuvent donc parvenir au contact direct de la membrane des hépatocytes. La cirrhose se caractérise par la destruction de ces structures avec le développement de larges cloisons fibreuses. La cirrhose va entrainer une augmentation des résistances circulatoires hépatiques ainsi qu une hypertension portale. 35

36 Cirrhose hépatique? Score de Child Pugh (sévérité de la cirrhose) Classe A (cirrhose compensée) entre 5 et 6 points Classe B (cirrhose décompensée) entre 7 et 9 points Classe C (cirrhose décompensée) entre 10 et 15 points (HAS 2006) 36

37 Cirrhose hépatique? Contour bosselé, mal limité Aspect hétérogène (granuleux, tacheté, grossièrement noduleux) Irrégularité du calibre des veines Circulation collatérale Hile splénique 37

38 Cirrhose hépatique? Contour bosselé, mal limité Aspect hétérogène (granuleux, tacheté, grossièrement noduleux) Irrégularité du calibre des veines Ascite (HTP décompensée) 38

39 Cirrhose hépatique? La cirrhose va entrainer une augmentation des résistances circulatoires hépatiques ainsi qu une hypertension portale. Cirrhose alcoolique : Le débit serait normal ou augmenté principalement du fait de l augmentation du débit artériel. On observe une augmentation du débit porte à l état initial avec une augmentation du calibre de la veine porte. Ensuite, diminution du débit, des vitesses circulatoires (> 10 cm/sec) et du calibre de la veine porte. Pas de modification du débit splénique. 39

40 Cirrhose hépatique? Cirrhose biliaire primitive : malformation ou agénésie des voies biliaires. Sujet jeune. On observe un débit portal augmenté avec des vitesses circulatoire dans les limites de la normale. Augmentation du diamètre de la veine porte. Augmentation du débit de la veine splénique. Cirrhose post-hépatitique, l hépatite chronique : Le débit porte apparait normal voire augmenté. 40

41 Bloc pré-sinusoïdal, étiologie? Hémopathies et splénomégalie (Normalement inf. à 12 cm x 4 cm) : HTP par bloc sinusoïdal ou pré-sinusoïdal intra hépatique est rare mais classique dans les syndromes myélo et lympho-prolifératifs. On observe une augmentation du débit de la veine porte et de la veine splénique (normalement 100 à 460 ml/min). Il apparait donc un hyper-débit splanchnique en majeure partie lié à l hyper-débit splénique et l augmentation des résistances intra-hépatiques. Hypertension portale idiopathique : Modifications minime du volume du foie. Modifications minimes de la fonction hépatique. Splénomégalie avec hyper splénisme (déficit d une ou plusieurs lignées globulaires, atteinte de certains facteurs de la coagulation). Biopsies hépatiques = sclérose portale et péri-portale. Augmentation du débit splénique pouvant atteindre plusieurs litres par minute ainsi qu une augmentation du débit portal. 41

42 Bloc post sinusoïdal, étiologie? Le syndrome de Budd-Chiari : Rare mais relativement grave. Se manifeste par une douleur, une hépatomégalie avec hypertrophie du lobe caudé. Ascite à développement rapide. Parfois présence d un shunt porto-systémique. 75, 2 mm Formes congénitales, extension tumorale, traumatisme ou maladie veino-occlusive. Envahissement VCI rétro hépatique par une tumeur rénale droite 42

43 Bloc post sinusoïdal, étiologie? Foie cardiaque: Dilatation de la VCI et des veines sus-hépatiques Flux de va et vient dans les veines sus hépatiques et veines rénales Ascite Épanchement pleural VSH VSH 43

44 Utilité du débit portal: Débitmétrie portale, mesure peu reproductible avec une grande variabilité. Normalement 1038 ml/min (± 539), il diminue en dessous de 500 ml/min en cas d HTP. 44

45 Utilité du débit portal: Le débit portal diminue en cas d HTP du fait d une augmentation des résistances circulatoires. Cas du développement d une circulation collatérale (shunt porto-systémique). Ces dérivations peuvent aussi drainer une partie du débit de l artère hépatique, ce qui explique que le débit de la veine péri-ombilicale puisse être supérieur au débit portal. Chez le sujet sain, le débit porte correspond au débit splanchnique. Chez le cirrhotique, le débit splanchnique est augmenté, le débit porte diminue et le débit de l artère hépatique augmente. 45

46 Utilité du débit portal et index de congestion: Cirrhose non alcoolique avec shunt spléno rénal Cirrhose sans shunt porto-systémique Cirrhose avec shunt large sans encéphalopathie Vitesse (cm/sec) 7,1 8,7 9 Débit (ml/min) Cirrhose avec shunt large et encéphalopathie Débit normal 1038 ml/min (± 539 Pathologies Indice de congestion Sujet normal 0,07 ± 0,029 Hépatites aiguës 0,071 ± 0,014 Hépatites chroniques actives 0,119 ± 0,084 cirrhoses 0,171 ± 0,075 http idiopathiques 0,180 ± 0,107 46

47 Utilité du débit portal: Augmente le débit portal Ne modifie pas le débit portal Diminue le débit portal Glucagon 1 mg (+ 12) Sécrétine 1U/Kg (+ 142%) Insuline IV (0,1 U/Kg) Gastrine Prostaglandine Nifédipine Molsidomine Vasopressine (- 6) Somatostatine Glypressine Propanolol (- 35%) Isosorbide dinitrate Certains médicaments ont été testés afin d évaluer leur action sur le débit portal. 47

48 Utilité du débit portal: En cas d ischémie digestive: Enregistrement AMS/AMI et Tronc porte (T0, 30,60) Repas 500 Kcal Enregistrement AMS à 30 et 60 mn: quantification de la sténose et du retentissement Enregistrement Tronc porte à 30 et 60 mn: mesure du débit à T0, T30 et T60, en ml/mn/kg (méthodologie Dr Sentou) 48

49 D après Sentou 49

50 D après Sentou 50

51 D après Sentou 51

52 Suivi thérapeutique (revascularisation artérielle): Pontage aorto-tc Pontage aorto-ms Pontage bifurqué AO-TC-MS Pontage ilio-ms Réimplantation AMS, AMI 52

53 Suivi thérapeutique (revascularisation artérielle): Angioplastie et stenting 53

54 Suivi thérapeutique (revascularisation artérielle): all post-stent velocity measurements in stented SMAs, despite normalization of angiographic images and greatly reduced pressure gradients, had PSVs exceeding criteria for high-grade native artery >7 SMA stenosis (275 cm/s) mais critères révisés depuis Aburhama! There is, however, variation in post-stenting pressure gradients measured across the SMA without clear correlation with angiographic stenosis or short-term clinical failure of the SMA stent but apparent correlation with presence or absence of a high-grade celiac artery stenosis. * Importance de la collatéralité * Moneta. J Vasc Surg

55 Suivi thérapeutique (revascularisation artérielle): Post stent PSV moyenne = cm/s (Moneta) Gradient pression AMS = 0 mm Hg si st. TC < 6 Gradient pression AMS = 14 mm Hg si st. TC > 6 55

56 Suivi thérapeutique (revascularisation artérielle): Faire un examen US post-procedure de stenting mésentérique pour établir une valeur initiale (PSV intra stent). Une forte augmentation de PSV intra-stent AMS ou une PSV approchant les 500 cm/sec sera évocatrice d une resténose serrée: 56

57 Suivi thérapeutique (TIPS): Shunts porto-systémiques intra hépatiques (TIPS) : Anastomose porto-cave non chirurgicale, utilisée en cas d ascite réfractaire ou de complication hémorragique de varices œsophagiennes. Mise en place par voie jugulaire interne d une prothèse métallique entre la veine hépatique droite et la veine porte droite. Surveillance ED (risque de thrombose). Voie d abord intercostale droite, flux hépatofuge (bleu), régulier. Diamètre moyen 1 cm. Aliasing, vitesse moyenne 40 cm/sec. Inversion du flux dans la branche gauche du tronc porte (aspiration). Contrôle J1, M1, M6 et M9 puis en cas de réapparition de l ascite. Recherche d une diminution des vitesses, d une thrombose, d une plicature. 57

58 Suivi thérapeutique (TIPS): 58

59 Conclusions La vascularisation digestive artérielle et veineuse est complexe, représentant une part importante du débit cardiaque. Le tronc porte présente un intérêt dans l évaluation de la pathologie artérielle et de la pathologie veineuse. L écho-doppler est un examen de première intention qui apporte de nombreux renseignements qui peuvent sensibilisés par des épreuves dynamiques (épreuve d effort mésentérique, double step test). La connaissance de l écho-morphologie d organe s avère indispensable dans la formation complémentaire des médecins vasculaires.

60 Conclusions En cas de lésion artérielle, les critères de vitesse systolique au niveau de la sténose et les répercussion en aval sont primordiales. En cas de trouble veineux (porte ou veines sus hépatiques) les calibres et la morphologie des flux sont essentiels. Dans tous les cas: La mesure du calibre des vaisseaux L évaluation du sens circulatoire L étude du débit portal et des différents axes peut apporter de l eau au moulin.

61 Post test 61

62 le système porto-cave correspond à la totalité de la circulation artério-veineuse intra abdominale 2 - comprends entre autre la veine porte qui draine la circulation veineuse digestive 3 - comprend la vascularisation sinusoïde qui se draine dans les veines sus hépatiques puis dans la veine cave supérieure 4 - est un système vasculaire original veino-capillaire 62

63 Le système porto cave 1 - correspond à la totalité de la circulation artério-veineuse intra abdominale 2 - comprend entre autre la veine porte qui draine la circulation veineuse digestive 3 - comprend la vascularisation sinusoïde intra-hépatique qui se draine dans les veine 4 - est un système vasculaire original veino-capillaire 63

64 L'hypertension portale est une entité uniquement clinique 2 - est une entité clinique avec une définition hémodynamique 3 - est définie par un gradient de pression de 5 mmhg entre le système porte et le système cave 4 - est une complication de l'hypertension artérielle 64

65 L hypertension portale 1 - est une entité uniquement clinique 2 - est une entité clinique avec une définition hémodynamique 3 - est définie par un gradient de pression de 5 mmhg entre le système porte et le système cave 4 - est une complication de l'hypertension artérielle 65

66 les examens complémentaires à réaliser devant une hypertension portale: comporte un CT-scan en première intention 2 - comporte un écho-doppler en première intention 3 - comporte une gastroscopie 4 - comporte un bilan biologique (NFP, TP, TCA au minimum) 66

67 Les examens complémentaires à réaliser devant une hypertension portale 1 - comporte un CT-scan abdominal en première intention 2 - comporte un écho-doppler en première intention 3 - comporte une gastroscopie 4 - comporte un bilan biologique (NFP, TP, TCA au minimum) 67

68 l'hypertension portale est toujours liée à une cirrhose 2 - n'a pas toujours de traduction clinique 3 - peut se compliquer d'hémorragie digestive 4 - peut compliquer une thrombose porte 68

69 L hypertension portale 1 - est toujours liée à une cirrhose 2 - n'a pas toujours de traduction clinique 3 - peut se compliquer d'hémorragie digestive 4 - peut compliquer une thrombose porte 69

70 l'écho-doppler dans l'htp est l'examen de première intention 2 - est le seul examen donnant des données hémodynamique 3 - permet d'orienter le diagnostic étiologique 4 - permet d'explorer les conséquences de l'htp 70

71 L écho-doppler dans l HTP 1 - est l'examen de première intention 2 - est le seul examen donnant des données hémodynamiques 3 - permet d'orienter le diagnostic étiologique 4 - permet d'explorer les conséquences de l'htp 71

72 L'exploration écho-doppler La veine porte normale a un diamètre de 13 mm en respiration libre 2 - ce diamètre est majoré dans l'htp 3 - le flux porte est normalement hépatofuge 4 - la vitesse normale du flux porte est de 15 à 20 cm/sec 5 - cette vitesse est accélérée dans l'htp 72

73 L exploration d écho-doppler 1 - la veine porte normale a un diamètre de 13 mm en respiration libre 2 - son diamètre est majoré dans l'htp 3 - le flux porte est normalement hépatofuge 4 - la vitesse circulatoire normale du flux porte est de 15 à 20 cm/sec 5 - la vitesse circulatoire est accélérée dans l'htp 73

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013

TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 TUTORAT UE 5 2012-2013 Anatomie Correction Séance n 6 Semaine du 11/03/2013 Appareil respiratoire-organogénèse de l appareil digestif Cours du Pr. PRUDHOMME Séance préparée par Anissa BARAKAT, Caroline

Plus en détail

Tronc Artériel Commun

Tronc Artériel Commun Tronc Artériel Commun Cardiopathie congénitale conotroncale. 1.4% des cardiopathie congénitales. (1/10000) CIV Diagnostic anténatal Souvent associé à un 22q11. Anomalies associées Définition EMBRYOLOGIE

Plus en détail

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Clinique : o Diagnostic d'une ascite PCEM2 o Insuffisance hépatocellulaire PCEM2

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Carcinome hépato-cellulaire : Sans traitement : survie à 5 ans < à 5 % (CHC sur cirrhose) Traitement

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur,

Bulletin n 10 2014. Cher adhérent, cher donateur, Bulletin n 10 2014 Cher adhérent, cher donateur, La maladie crée souvent une situation de stress aussi il nous a semblé nécessaire de préciser les différentes étapes du parcours de soins afin de faciliter

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre «Il faut toujours prendre le maximum de risques avec le maximum de précautions» R. Kipling??? Geste d angioplastie en 2014 plus de limites

Plus en détail

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile Systématisation VCI Fémorale Superf. 3/4 Iliaque Poplitée La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier Mars 2015 Fémorale Sural Difficultés et Pièges: écho-doppler Veineux

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie Mr A.A. âgé de 55ans. Facteurs de risque: Diabétique depuis 5ans. Antécédents: aucun. Fumeur 15paquets/année.

Plus en détail

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013?

Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Anti-agrégants, anticoagulants et Endoscopie digestive Faut-il encore modifier nos pratiques en 2013? Christian Boustière, Marseille ANGIOPAS Essai de phase II randomisé multicentrique évaluant l efficacité

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Surveillance de l opéré vasculaire. DIU d échographie. L examen pré et postinterventionnel. Surveillance du geste de revascularisation

Surveillance de l opéré vasculaire. DIU d échographie. L examen pré et postinterventionnel. Surveillance du geste de revascularisation DIU d échographie module vasculaire DESC de médecine vasculaire L examen pré et postinterventionnel Gudrun Böge Médecin Vasculaire CHU de Montpellier-Nîmes Surveillance de l opéré vasculaire Surveillance

Plus en détail

Cardiopathies ischémiques

Cardiopathies ischémiques AU PROGRAMME Cardiopathies ischémiques Processus obstructif Notions essentielles 1. Définition Les cardiopathies sont des malformations du cœur : soit acquises, survenant au cours de la vie (cardiopathies

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches

LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches LIRE UN E.C.G. Formation sur le langage et la lecture d un ECG destinée aux techniciens ambulanciers de la région Chaudière-Appalaches Denise Hébert, chargée de projet UCCSPU Février 2006 Le langage et

Plus en détail

Épreuve d effort électrocardiographique

Épreuve d effort électrocardiographique Épreuve d effort électrocardiographique J. Valty Diagnostic des coronaropathies. Pronostic après infarctus du myocarde. Indications particulières. Risques de l épreuve d effort? 1- Épreuve positive : segment

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

Comment évaluer. la fonction contractile?

Comment évaluer. la fonction contractile? Comment évaluer la fonction contractile? Pr Xavier MONNET Service de réanimation médicale Hôpital de Bicêtre Assistance publique Hôpitaux de Paris Conflit d intérêt Pulsion Medical Systems CAP PiCCO Echocardiographie

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Service évaluation des actes professionnels

Service évaluation des actes professionnels TRAITEMENT DES AGÉNÉSIES DENTAIRES MULTIPLES LIÉES AUX DYSPLASIES ECTODERMIQUES OU À D'AUTRES MALADIES RARES, CHEZ L ENFANT ATTEINT D OLIGODONTIE, AVEC POSE DE 2 IMPLANTS (VOIRE 4 MAXIMUM) UNIQUEMENT DANS

Plus en détail

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION

XARELTO (RIVAROXABAN) 2,5 MG - 15 MG - 20 MG, COMPRIMÉS PELLICULÉS GUIDE DE PRESCRIPTION Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament Xarelto 2,5 mg; 15 mg et 20 mg de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimisation des risques en Belgique

Plus en détail

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.

Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. P. Fajadet, L. Carfagna, O. Loustau, J. Vial, J. Moscovici, J.J. Railhac, N. Sans. Radiologie Interventionnelle

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013 MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE Dary Croft 9 mai 2013 Plan Épidémiologie en chir. non-cardiaque Aspects techniques de l ECG Rappel critères ECG de l'ischémie Principe de monitoring per-op

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide

schémas du by-pass gastrique pour obésité morbide Femme de 58 ans, opérée d un by-pass gastrique 2 ans auparavant. Depuis 10jours, nausées et vomissements. Quels sont les éléments sémiologiques significatifs à retenir sur ls images scanographiques après

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres COMPRENDRE LA SELECTION ET LA TARIFICATION DES RISQUES B1 Durée : 1 journée Niveau Retenir les principes et définitions de base Comprendre les raisons de la sélection et les principes de tarification Faciliter

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients

Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Réparation de la communication interauriculaire (CIA) Informations destinées aux patients Schéma du cœur avec CIA Aorte Artère pulmonaire Oreillette gauche CIA Appendice auriculaire gauche Oreillette droite

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

Marchés des groupes à affinités

Marchés des groupes à affinités Marchés des groupes à affinités Guide du produit destiné aux conseillers Régime d assurance maladies graves Chèque-vie MD de base La Compagnie d Assurance-Vie Manufacturers Le produit en bref Nul n aime

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Assurance maladie grave

Assurance maladie grave ASSURANCE COLLECTIVE Le complément idéal à votre assurance collective Assurance maladie grave Votre partenaire de confiance. Assurance maladie grave La tranquillité d esprit à votre portée Les progrès

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes 1 Marché global des anticoagulants Un Marché en explosion: 6 milliards de $ en 2008 9 milliards de $ attenduen

Plus en détail

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF?

PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? PREVENTION DE LA MALADIE THROMBO- EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV) EN PERI- OPERATOIRE QUOI DE NEUF? Chokri Ben Hamida Service de réanimation médicale de Sfax La Thrombose une réalité qui tue La maladie thrombo-embolique

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes

LE LARYNX VUE ANTERIEURE DU LARYNX : Décembre 2007 Sources Étudiantes. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes LE LARYNX Le larynx est un conduit aérien qui joue un rôle essentiel dans la phonation mais aussi dans la respiration. Suite au larynx, se trouve la glotte, une zone rétrécie qui délimite les voies aériennes

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr

Session Diagnostic. organisme gestionnaire du développement professionnel continu. www.cardiosleep.fr Session Diagnostic organisme gestionnaire du développement professionnel continu www.cardiosleep.fr UN CONSTAT 1 patient sur 3 est atteint de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) en cardiologie. Les

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants M.M. Samama, M-H. Horellou, C. Flaujac, J. Conard Groupe Hémostase-Thrombose Hôtel-Dieu L. Le Flem, C. Guinet, F. Depasse Biomnis - Ivry sur Seine TFPI TFPI

Plus en détail

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année Assurance médicale Choix du voyageur L assurance est souscrite auprès de la Compagnie d Assurance Générale CUMIS, l une des sociétés du Groupe Co-operators. Proposition d assurance page 1 2015-2016 Bureau

Plus en détail

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy

Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Service de Chirurgie Viscérale Centre Hospitalier de Saint Malo Gastric Bypass, Mini-Gastric Bypass et Sleeve Gastrectomy Chère Patiente, Cher Patient, Vous devez être opéré(e) en raison de votre forte

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail