Principales structures de santé de la Nouvelle-Calédonie *

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2 Principales structures de santé de la Nouvelle-Calédonie * ARCHIPEL DES BELEP H Centres hospitaliers publics Cliniques privées Belep Structures de santé de compétence provinciale Centres médicaux secondaires ou infirmeries Centres spécialisés Circonscriptions médicales et centres médico-sociaux Poum Koumac CHN P Thavoavianon** PROVINCE NORD H Kaala-Gomen Ouégoa Bondé Voh Koné PROVINCE SUD Centre de conseil familial Centre médical polyvalent (ESPAS-CMP) Centre médico-scolaire Service de prévention et de promotion de la santé Népoui Pouébo Poya Hienghène Bourail Touho H Poindimié Ponérihouen La Foa CHT Gaston Bourret CHT Magenta CHT Raoul Follereau CHT Col de la Pirogue CHS Albert Bousquet CHN R-D Nébayes** H H H H H Houaïlou Kouaoua Canala Païta Dumbéa NOUMÉA Mouli St-Joseph Ouloup OUVÉA Thio DumbéaNord Mont Dore Boulari Ile Ouen Hnacoam Siloam Nathalo Chépénéhé LIFOU Unia Yaté Plum Goro PROVINCE ILES LOYAUTÉS Vao Hnaeu Wedrumel Dueulu Mou Hmeleck Wé Tiga Tadine Wabao Hnawayatch ILE DES PINS Rawa Pénélo La Roche MARÉ Centres de Protection Maternelle et Infantile et Centres Médico-Scolaire Montravel (PMI) Kaméré (CMS) Saint-Quentin (CMS) Centre médical Province des Iles Clinique de la Baie des Citrons Clinique de l Anse Vata Clinique Magnin * Les structures et le personnel de santé à la disposition de la population calédonienne sont détaillés d le chapitre II : Les services de santé. ** Les CHN de Koumac et Poindimié disposent d une antenne médico-psychologique rattachée au CHS Albert Bousquet 211

3 I. L ÉTAT DE SANTÉ I.3. MALADIES NON TRANSMISSIBLES I.3.1. Les cancers I.3.2. Les insuffisants rénaux I.3.3. Les insuffisants respiratoires I.3.4. Les longues maladies I.3.5. Les stupéfiants et les psychotropes I.3.6. La ciguatera I.3.7. Un aspect de la pathologie mentale : le suicide A RETENIR Les maladies non trmissibles Année 211 Les cancers les plus fréquents (pour l année 29) sont : - la prostate : 135 cas (16,1%) - le sein : 116 cas (13,9%) - les bronches-poumons : 17 cas (12,8%) - le colon-rectum : 63 cas (7,5%) - la thyroïde : 51 cas (6,1%) L insuffisance rénale 484 patients suivis en 211. L insuffisance respiratoire File active au 31/12/211 : 2 61 Les longues maladies Les maladies cardio-vasculaires représentent 34% des pathologies prises en charge par la CAFAT. Les stupéfiants et les psychotropes Principaux stupéfiants d le traitement de la douleur : - morphine par voie orale et injectable, - fentanyl par voie trdermique. Toxicomanie et saisies de stupéfiant : - le cannabis, principal produit et de très loin (217 kg saisis en 211). La ciguatera (21) cas déclarés entre 1984 et 21 Un aspect de la pathologie mentale : le suicide 34 décès par suicide en 211 Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie - 211

4 Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie - 211

5 Les cancers Source : DASS-NC - Service des Actions Sanitaires - Registre du Cancer de la Nouvelle-Calédonie - Bilan 29 La surveillance épidémiologique des cancers entre d le cadre plus général de la surveillance de l'état sanitaire de la population. Cette surveillance constitue une aide pour les décideurs et doit permettre le pilotage, le suivi et l'évaluation des mesures de prévention et de prise en charge des cancers. Un registre est défini au sens du Comité national des registres (CNR) comme étant : «un recueil continu et exhaustif de données nominatives intéressant un ou plusieurs événements de santé d une population géographiquement définie, à des fins de recherche et de santé publique, par une équipe ayant les compétences appropriées». L objectif principal des registres de cancers relève donc de l épidémiologie descriptive : il s agit d estimer de façon régulière l incidence et la prévalence des cancers, leur évolution au cours du temps et notamment, selon des caractéristiques géographiques et démographiques. Les données recueillies permettent de mettre en place des études répondant à des objectifs relevant de : - l étude de la survie : l objectif ici est d estimer le pronostic des sujets atteints, et de rechercher les facteurs qui sont associés à un pronostic favorable ou défavorable, - l épidémiologie étiologique : l objectif est alors de rechercher les facteurs de risque ou les facteurs protecteurs d un type de cancer donné, - l évaluation des programmes de dépistage ou des pratiques de soins par rapport aux référentiels existants. A des fins de comparaisons nationales ou internationales, il est primordial que les définitions (incidence, tumeurs multiples, récidives,...), le mode de recueil et d enregistrement des données soient standardisés et suivre les règles internationales de base (IARC, ENCR). Il est également impératif que la classification et le codage des cancers selon leurs 3 axes (topographie, morphologie, comportement) reposent sur le système commun (CIMO3). I Rappel historique Le registre du cancer de Nouvelle-Calédonie a démarré son activité en 1977 avec la création du bureau des statistiques oncologiques à la Direction du Service de Santé et d Hygiène Publique de la Nouvelle-Calédonie. Suite à l interruption de la gestion du fichier de 1981 à 1984 faute de moyens humains, le directeur de l IPNC a proposé en 1985 de reprendre la gestion de ce fichier qui est devenu le registre du cancer. En 1994, le cancer est inclus par délibération d la liste des maladies à déclaration obligatoire et en 1998, la gestion du registre a été confiée à l IPNC au travers de la convention de délégation de gestion entre la Nouvelle- Calédonie et l IPNC qui prévoyait également la constitution du comité du registre. Comité présidé par le médecin inspecteur de la DASS et dont les missions sont de valider le rapport d activité annuel, de définir les objectifs pour l année, de relire et de valider tout document publié par le registre, de soutenir le registre d son fonctionnement et de déterminer les priorités en matière de recherche. La convention de délégation de gestion du registre à l IPNC a été dénoncée par la Nouvelle-Calédonie en 21 et le trfert du registre au service des actions sanitaires de la DASS a été finalisé le 1 er janvier 211 avec constitution de l équipe du registre en mai 211. I Fonctionnement actuel du registre La gestion du registre est assurée par le service des actions sanitaires de la DASS. L équipe est composée depuis le moi de mai 211, d un médecin épidémiologiste à mi-temps assurant la gestion scientifique, une épidémiologiste et une biostatisticienne à temps-plein. Le comité scientifique du registre comprenant les principaux partenaires, présidé par le médecin inspecteur, a pour missions de proposer les objectifs pour l année suivante et les priorités en matière de recherche. I Critères d enregistrements L enregistrement de tous les nouveaux cas de cancer repose sur les règles internationales en matière d enregistrement des cancers (IARC, ENCR). La population cible est représentée par les personnes résidant dont le lieu de résidence habituel (plus de 6 mois par an) est en Nouvelle- Calédonie. Les personnes diagnostiquées ou traitées ailleurs (France, Australie ) déclarant être résidents calédoniens ou habitant la plus de 6 mois par an en Nouvelle-Calédonie sont également incluses. Plus précisément, le registre des cancers de Nouvelle- Calédonie, comme recommandé par le réseau Francim et l INVS, enregistre outre les tumeurs malignes primaires, toutes les hémopathies malignes y compris les maladies myéloprolifératives et les syndromes myélodysplasiques, mais également tous les carcinomes superficiels/in situ/intra épithéliaux/non infiltrants/non invasifs du col utérin, de la vessie ; toutes les tumeurs primaires dite borderline de l ovaire, toutes les tumeurs primaires bénignes des méninges, du cerveau, de la moelle épinière, des nerfs crâniens et d'autres parties du système nerveux central. A noter que sont traitées à part toutes les tumeurs in situ et non invasives du système nerveux. Ne figurent d l incidence que les tumeurs invasives. Le registre inclut des données écrites les plus exhaustives possibles (âge, sexe, profession, lieu de vie et d'habitat, siège de la tumeur diagnostiquée, date du diagnostic et stade d'extension au moment de ce diagnostic, type histologique, traitement, survie du patient...). La topographie et la morphologie sont codées selon la 3 ème révision de la classification internationale des maladies oncologiques (CIM-O3). Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les cancers I.3.1 1

6 Les cancers I Sources d informations Afin de garantir l exhaustivité de l enregistrement de tous les cancers de la population cible, la stratégie habituelle est de multiplier le nombre de sources. On distingue deux types de sources : - les sources de signalement ou de notification représentées le plus souvent par les laboratoires d anatomocytopathologie, d hématologie, les médecins ayant effectué le diagnostic, la CAFAT (longues maladies), les EVASANS, les fiches de MDO, PMSI des centres hospitaliers de NC et de métropole, causes médicales de décès, RCP (réunions de concertation pluridisciplinaires du réseau ONCO-NC ; - les sources consultées, qui permettent de vérifier l exhaustivité et de compléter les données (dossiers médicaux, e-service de la CAFAT,...). Au total, plus de 1 sources indépendantes ont pu être recensées, en pratique les plus rentables sont représentées à ce jour par les CRAP, le PMSI, les médecins spécialistes, les données des LM de la CAFAT. Sont présentés d les chapitres suivants, les résultats de l analyse des données du fichier arrêté au 31 juillet 212, concernant les 836 nouveaux cas de tumeurs invasives diagnostiquées en 29. Les 8 tumeurs non invasives du SNC sont traitées séparément. La présentation par topographie reprend le regroupement recommandé par l INVS. I Evaluation de l exhaustivité et de la qualité des données L amélioration de l exhaustivité a été obtenue en 21 pour les données de 28, grâce à la fois au signalement régulier et de qualité des médecins, comme prévu d la délibération de 28, (essentiellement des médecins pathologistes), mais également grâce au croisement des données du registre avec celles du PMSI, des causes médicales de décès, des RCP, et suite aux visites chez les médecins spécialistes. Suite à la mise en place des premiers croisements avec les données des différents partenaires (CAFAT, CHT, réseau ONCO-NC, laboratoires,...), le nombre de tumeurs solides invasives avait déjà augmenté de 16,5% entre 27 et 28 (fichiers au 15/7/11). La poursuite de ces croisements a permis au fur et à mesure d enrichir la base de données, ce qui explique l augmentation du nombre de nouvelles tumeurs enregistrées pour les années antérieures à 29 entre juillet 211 et juillet 212. A) Résultats sur l exhaustivité et nombre annuel moyen de sources par cas pour les 2 dernières années validées. Le nombre total de sources a été recueilli à partir de 28 et le détail du type de sources à partir de l année d incidence 29. Pour l année 28 (31/7/12), on enregistrait en moyenne un peu plus de 4 sources d informations (N=4,2) (signalement et consultées) différentes par tumeur. En 29, on obtient en moyenne 5,1 sources par dossier (valeur plus élevée qu en 28) avec, la distinction entre types de sources ayant pu être effectuée, en moyenne 3,1 sources de signalement indépendantes par tumeur. Ces valeurs varient selon les topographies, comme le montre le tableau 2 (page 3) : 35% 3% 25% 2% 15% 1% 5% % Figure 1 : répartition du nombre de sources de signalement 29 - Répartition par nombre de sources de signalement par dossier 9,8% 24,2% 33,% 19,9% n=1 n=2 n=3 n=4 n=5 n=6 n=7 Le nombre de sources de signalement varie légèrement selon la classe d âge, avec une valeur moyenne plus basse chez les moins de 15. La base du diagnostic est également un élément important pour apprécier l exhaustivité des données. Il est en effet primordial de prendre en compte tous les patients pour lesquels un diagnostic de cancer a été posé par les médecins, même si le diagnostic histologique n a pas été effectué. La proportion de cas cliniques inclus à partir des informations cliniques comprend ainsi les cas considérés comme des cancers par les médecins cliniciens (dossier clinique, imagerie complémentaires, endoscopie, ). 8,9% 3,7%,6% Année Tumeurs solides invasives Hémopathies malignes Tumeurs non malignes du SNC Tumeurs in situ 27 (15/7/211) (avec SMD) (31/7/212) (avec SMD) 4 63 Tumeurs cutanées autres que mélanomes (avec baso-cellulaires) 28 baso-cellulaires + 22 épidermoïdes après élimination des doublons 28 (15/7/211) (avec SMD) baso-cellulaires et 15 épidermoïdes 28 (31/7/212) (avec SMD) baso-cellulaires et 15 épidermoïdes 29 (31/7/212) (avec SMD) épidermoïdes Tableau 1 : Nombre de cas incidents par année 2 Les cancers I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

7 Les cancers 29 Nb de cas Nb moyen de sources consultées Nb moyen de sources de signalement Tableau 2 : Nombre moyen de sources (signalement ou consultées) par topographie % d histologie Lèvre Bouche Pharynx 19 3,4 2,2 1% Œsophage 5 4,4 2,2 1% Estomac 21 4,4 2 95% Intestin 3 3,7 2,3 1% Colon-Rectum % Foie Voies biliaires 34 3,9 2 24% Pancréas 2 3,9 2 6% Nez Sinus Oreille moyenne 6 3,5 2 1% Bronche Poumon 17 3,5 2,2 98% Mediastin Cœur Thymus 2 4 2,5 1% Mésothéliome % Os Cartilage Mélanomes cutanés 25 2,6 1,1 1% Autres tumeurs cutanés 44 1,4 1,5 1% Tissus mous % Sein 116 3,4 2,2 1% Col utérin 18 3,7 2 1% Endomètre 26 3,8 2,1 96% Ovaire 8 5,1 2 1% Autres Org.Gén Féminins 5 3,8 2 1% Prostate 135 2,5 2 99% Testicule % Autres Org.Gen.Masculins Rein 17 2,6 2,2 94% Vessie 15 2,7 2 1% Autres Org. Urinaires Œil 3 2,7 2,7 1% Cerveau, SNC 6 2,3 2 1% Thyroïde 51 2,6 2 1% Surrénale, glandes endocrines Hémopathies malignes 53 2,1 2,3 - Syndromes myélodysplasiques et 16 1,8 2,1 - myéloprolifératifs Primitif Inconnu 11 3,2 2,3 55% Total 836 3,1 2,1 89% Ainsi, comme observé d le tableau ci-dessous, un peu plus de 5% des tumeurs ont été diagnostiquées s examen anatomo-cytopathologique ou cytologique, en 28 comme en 29. Base de diagnostic Clinique seule 1 (.1%) Radio, endoscopie 39 (4.9%) 25 (3%) Test biochimique spécifiques 4 (.5%) 19 (2,3%) Cytologie ou hématologie 31 (3.9%) 45 (5,4%) Histologie de la tumeur primitive 696 (87.1%) 721 (86,2%) Histologie de la métastase 28 (3.5%) 26 (3,1%) Inconnu Total Tableau 3 : répartition par base de diagnostic En 29, 5,3% des cas enregistrés ont été diagnostiqués suite à un examen ou des investigations cliniques. Il s agit essentiellement des tumeurs du foie et des voies biliaires, du pancréas, mais aussi des tumeurs dont le site primaire est incertain, et qui en raison du contexte clinique et évolutif ont été considérées et traitées par les médecins comme des cancers. A noter que 3,1% des nouveaux cas inclus ont fait l objet d un diagnostic à partir de l histologie de la métastase. Ces éléments confirment bien que le croisement des fichiers et la recherche active des cas ont permis également d enregistrer des nouveaux patients qui n étaient pas uniquement issus du signalement des médecins pathologistes. Au total, ces premiers éléments montrent que le croisement des principales bases de données initié à partir de l année d incidence 28 permet d améliorer nettement l exhaustivité des données, avec un rattrapage progressif de l enregistrement des tumeurs antérieures à 28. Le croisement avec les données des longues maladies de la Cafat, initié fin 211 a permis ainsi de rattraper entre le 15/7/211 et le 31/7/212, pour l année d incidence 27 : 74 tumeurs solides invasives, 11 hémopathies malignes et pour 28 : 49 tumeurs solides invasives, 4 hémopathies et 1 tumeur non maligne du SNC. Ainsi, l augmentation du nombre de cas incidents pour les années 27 et 28, ne peut être rattachée à un facteur médecin mais essentiellement à la recherche active des cas au moyen des croisements de fichiers. L évolution entre 28 et 29 (4,6%, soit 37 tumeurs pour les fichiers au 31/7/12) du nombre de cancers est peu importante et témoigne de l efficacité des procédures de croisement, notamment celle avec les longues maladies mise en place en fin d année 211. B) Qualité des données Pour les nouveaux cas de 29, 91% ont déjà fait l objet d un retour au dossier clinique toutes topographies confondues en date du 31/7/212. Lorsque l on écarte les 69 cancers de la peau (mélanomes et cancers épidermoïdes) pour lesquels les dossiers ne sont pas tous consultés, cette proportion passe à 98,2% (753/767). Pour les 14 patients, hors tumeurs cutanées, dont le dossier clinique n a pu être consulté, il s agissait le plus souvent d un dossier non retrouvé (4 colon-rectum, 3 Corps de l utérus, 3 Seins, 2 Col de l utérus, 1 organe génital féminin, 1 Foie-Voies biliaires). Le taux de retour au dossier clinique varie également selon la topographie, entre 8% (tumeurs des organes génitaux féminins) et 1% pour les autres topographies comme le montre la figure suivante (page 4) : Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les cancers I.3.1 3

8 Les cancers 29 - Taux de retour aux dossiers cliniques par topographie La qualité des données a aussi été améliorée par : Autres topographies Sein 1,% 97,4% - l utilisation des guides et outils recommandés par FRANCIM, l ENCR et l OMS (ICDO3) ; Foie - Voie biliaires Colon-rectum Col de l'utérus Corps de l'utérus Autres organes génitaux 8,% 88,9% 88,5% 93,7% % 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 1% Figure 2 : taux de retour aux dossiers cliniques selon la topographie(29) Le retour au dossier clinique a permis également à partir des résultats du bilan d extension consignés d les dossiers de définir de manière standardisée le stade d extension du cancer (localisé, envahissement régional ou ganglionnaire, métastatique). Après consultation des dossiers, le stade d extension du cancer n a pu être déterminé précisément que d 8,9% des cas parmi les 767 cas concernés (tumeurs solides invasives). Cette proportion est plus élevée, pour les tumeurs du médiastin et des tissus mous (57%, N=4), du foie/voies biliaires (29,4%, N=1). Total Oeil Testicule,% Prostate Thyroïde M élanome cutané Estomac Bronche, poumon Rein, bassinet Sein Autres tumeurs cutanées Corps utérin ORL Pancréas - Intestin grêle Vessie - autres org. Urinaires Autres organes génitaux F Cerveau, système nerveux,%,7% 3,9% 4,% 4,8% 5,6% 5,9% 6,9% 29 - Pourcentage de stade indéterminé par topographie 9,% 9,1% 11,5% 12,% 13,% 13,3% 15,4% 16,7% 97,1% - la procédure, mise en place en 21, de contrôle systématique de la saisie, du codage de toutes les fiches par le médecin responsable scientifique du registre pour les cas incidents à partir de 28. Le médecin se charge de recoder à l aveugle les principales variables et de vérifier que les critères d inclusion et les dates d enregistrement sont conformes aux recommandations. Les cas pour lesquels une discordance a été observée sont revus en équipe, avec pour appui les guides et les cours du TSECC, et en cas de difficulté de codage, il est fait appel soit au forum de discussion Francim, soit à des spécialistes pour trancher ; - la prise en compte de toutes les nouvelles variables qui permettent de mieux décrire la tumeur, son stade au diagnostic, les traitements. I Résultats tumeurs invasives répondaient aux critères d enregistrement et ont été incluses pour l analyse 29 (462 chez les hommes et 374 chez les femmes), soit : Tumeurs solides invasives : 767 (91,8%) Hémopathies malignes : 69 (8,2%) Ont été également enregistrées, mais non prises en compte d l analyse qui suit : - 8 tumeurs bénignes du SNC - 1 : tumeurs in situ également été enregistrées (Colon-rectum : 3 ; Voies biliaires : 2 ; Peau : 1 ; Mélanomes : 12 ; Sein : 8 ; Col de l utérus : 68 ; Vessie : 6). Col utérin Colon-Rectum 16,7% 17,5% Caractéristiques sociodémographiques Site primitif inconnu 18,2% Oesophage Foie - Voies biliaires 2,% 29,4% Etude selon l âge et le sexe Thymus-cœur-médiastin-Tissus mous % 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 1% Figure 3 : répartition du % de stade de diffusion non déterminé selon la topographie Concernant les données administratives des patients, seule la commune de naissance est la variable la moins bien renseignée (45,9%) car cette information figure peu souvent d le dossier du patient. Le type de prise en charge (y compris l abstention thérapeutique) ou les traitements ont pu être renseignés d 88,4% des cas. 57,1% Le diagnostic de cancer est influencé par le sexe, avec une représentation plus importante des hommes par rapport à la population générale (sex-ratio égal à 1,2 hommes pour une femme, contre 1,3 d la population générale, recensement 29), un âge moyen égal à 61 avec 69,9% des patients qui sont âgés de 5 à 79 contre 19,5% d la population générale (figure 4, page 5). Cette répartition varie selon le sexe, avec un diagnostic plus précoce chez les femmes (59 contre 63 ). On observe un premier pic entre chez les femmes et 6-64 chez les hommes, comme l illustre la figure 5 page suivante. 4 Les cancers I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

9 Les cancers 2% 15% 1% 5% % 29 - Répartition des tumeurs par tranche d'âge (%) 16,1% 13,3% 12,6% 11,2% 8,6% 8,% 7,1% 6,1% 5,3% 3,9% 2,9%,2%,6% 1,2% 1,4%,4%,5%,6% >85 Figure 4 : répartition des tumeurs par tranche d âge Etude selon la province de résidence Lorsque l on compare la répartition par province de résidence des cas enregistrés en 29 avec la population de référence, on observe une différence significative entre ces deux populations (p<,1), avec une surreprésentation des nouveaux cas résidant d les Iles Loyauté, au dépend de ceux résidant en province Nord. Province Nombre cas 29 (registre du cancer) Fréquence Population ISEE 29 Iles 83 9,9% 7,1% Nord ,8% 18,4% Sud ,3% 74,5% Total 836 1,% 1,% 29 - Répartition des tumeurs selon l'age et le sexe (%) 2% 19,3% 18% 16% 14,1% 14,3% 14% Hommes Femmes 12,1% 12,3% 12,3% 12% 1,7% 1,4% 1,2% 1,2 % 1% 9,6% 8,6% 8% 6,7% 6,7% 6,5% 6% 5,6% 4,8% 4,1% 4,1% 4% 3,7% 2,6% 2,1% 2% 1,3% 1,3%,3%,6%,9%,9%,2%,4%,6% 1,1%,5%,5%,3% % >85 Figure 5 : répartition des tumeurs par tranche d âge et selon le sexe On observe également un ratio hommes/femmes plus élevé en province Nord (1,49) par rapport à la province Sud (1,19) et la province des Iles Loyautés (1,18). Il est toujours délicat d interpréter des données avec des effectifs faibles. Toutefois, le nombre de nouveaux cas rapportés à la population concernée, donne, chez les femmes, des taux spécifiques par tranche d âge nettement plus élevés entre 45 et 49 et à partir de 65 d les Iles Loyauté par rapport aux autres provinces. On observe également un pic en province Nord d la tranche d âge Taux spécifique d'incidence par province de résidence pour 1, femmes Le nombre de tumeurs par tranche d âge, rapporté à la population concernée, qui donne le taux d incidence spécifique, met en évidence une sur-incidence des cancers chez les hommes à partir de Taux spécifiques d'incidence par sexe pour 1. personnes Iles Sud Nord Hommes Femmes Figure 6 : taux d incidence spécifique par tranche d âge et selon le sexe >85 Figure 7 : taux spécifique d incidence par tranche d âge chez les femmes Chez les hommes, on observe également un premier pic entre 55 et 59, et un deuxième 75 et 79 d les Iles Loyauté avec une distribution de l incidence relativement accidentée par rapport à celle de la province Sud, en raison de la taille des effectifs par tranche d âge. Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les cancers I.3.1 5

10 Les cancers Taux spécifique d'incidence par province de résidence pour 1, hommes Iles Sud Nord Le sex-ratio varie également selon la communauté avec plus d hommes chez les européens (SR 1,5), les polynésiens (SR 1,3), et plus de femmes d la communauté mélanésienne-nivanuataise (SR,9) et asiatiques (SR,5). Etude des principaux sites Sont prises en compte, l ensemble des tumeurs invasives (solides et hémopathies malignes) et ne sont pas comprises les tumeurs à comportement non malin du SNC, ni les tumeurs in situ. Tous sexes confondus, les 5 topographies suivantes représentent, à elles seules, plus de la moitié des sites primitifs (56,5%) : La prostate : 135 cas (16,1%) Le sein : 116 cas (13,9%) Les bronches-poumon : 17 cas (12,8%) Le colon-rectum : 63 cas (7,5%) La thyroïde : 51 cas (6,1%) Figure 8 : taux spécifique d incidence par tranche d âge chez les hommes 29 - Répartition selon le site tous sexes Etude selon la communauté Prostate 16,1% (135) La communauté est déterminée à partir des informations contenues d le dossier médical, ou remplies par le médecin. Il ne s agit donc pas de données déclaratives renseignées par le patient lui-même, qu il sera donc difficile de comparer aux données disponibles et qui sont celles du recensement 29. Ainsi, comme le montre la figure cidessous, on observe une représentation significativement plus élevée des européens parmi les nouveaux cas de cancer par rapport à la population générale. Seins Bronches, poumon Colon-Rectum Thyroïde Autres tumeurs cutanées Foie Corps utérin Mélanomes cutanés Estomac Pancréas Lèvre-Bouche-Pharynx Lymphomes non hodgkinien Col utérin 3,2% (27) 3,1% (26) 3,% (25) 2,5% (21) 2,4% (2) 2,3% (19) 2,2% (18) 2,2% (18) 5,3% (44) 6,1% (51) 7,5% (63) 12,8% (17) 13,9% (116) Reins, bassinets 2,% (17) Leucémies Aigues 1,9% (16) 29 - Répartition par communauté Vessie Autres hémopathies 1,8% (15) 1,6% (13) 45% 4% 35% 3% 25% 2% 15% 1% 5% % 41,4% 38,9% 36,4% 29,1% 1,2% 1,7% Européens Mélanésiens Polynésiens 14,6% 18,9% Autres Registre INSEE 29 Site primitif incertain 1,3% (11) Sd myéloprolifératifs chroniques 1,1% (9) Ovair es 1,% (8) Voies biliaires,8% (7) Cerveau, système nerveux,7% (6) Sd myélodysplasiques,6% (5) Maladie de Hodgkin,6% (5) Autres organes génitaux F,6% (5) Larynx,6% (5) Oesophage,6% (5) Mésothéliome,5% (4) Leucémies lymphoïdes chroniques,4% (3) Oeil,4% (3) Intestin grêle,4% (3) Testicules,2% (2) Thymus, cœur, médiastin,2% (2) Tissus mous, péritoine,1% (1) Nez, sinus, oreil.moyen., aut. resp,1% (1) % 2% 4% 6% 8% 1% 12% 14% 16% 18% Figure 1 : répartition des cas incidents en 29, par communauté Figure 1 : répartition des cas incidents 29 selon le site 6 Les cancers I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

11 Les cancers Cette répartition varie selon le sexe avec les sites les plus fréquents chez les hommes (N =462) qui sont : - la prostate : 135 cas (29,2%), - les bronches-poumon : 76 cas (16,4%), - le colon-rectum : 3 cas (6,5%), - les tumeurs cutanées (hors mélanomes) : 26 cas (5,6%), - le foie : 21 cas (4,5%). L analyse des différents taux d incidence standardisée selon les sites montre que chez les hommes, l incidence de la prostate est 1,8 fois plus élevée que celles des bronchespoumons et 4,5 fois plus élevée que celle du colon-rectum qui est le 3 ème cancer chez l homme. Chez les femmes (N=374), les sites les plus fréquents sont : - les seins : 115 cas (3,8%) - la thyroïde : 42 cas (11,2%) - le colon-rectum : 33 cas (8,8%) - les bronches-poumon : 31 cas (8,3 %) - l utérus (endomètre) : 26 cas (6,9%) - l utérus (col) : 18 cas (4,8 %) A noter que les cancers de l utérus (col et endomètre) représentent 11,8% des tumeurs invasives des femmes. Par ailleurs, l incidence des cancers du sein est 2,7 fois plus élevée celle des cancers de la thyroïde et 3,6 fois plus que celle des cancers du colon-rectum, qui est le 3 ème site TSD : hommes 29 - TSD : femmes Seins 87, Prostate 17,5 Th yroïde 32, Bronches, poumon 6,2 Colon-Rectum Bronches, poumon 24,2 23,5 Colon-Rectum 23,6 Corps utérin 2,1 Autre s tume urs cu tanées 2,5 Col utérin Autre s tume urs cu tanées 13,3 12,7 Fo ie 16, Mélanomes cutanés 7,5 Estomac 13, Ovaires 5,9 Mélanomes cutanés 12,5 Leucémies Aigues Lymphomes non hod gkinien 4,9 4,6 Pancréas 11,8 Fo ie 4,1 Lèvre-Bouche-Pharynx 11,5 Site primitif incertain 3,6 Reins, bassinets 9,8 Autre s organes génitaux Pancréas 3,5 3,4 Lymphomes non hod gkinien 9,6 Sd myélo prolifé ratifs chroniq ues 3,4 Vessie 8,6 Vessie 3,1 Autre s hém opathie s 8,2 Reins, bassinets Estomac 3,1 2,8 Leucémies Aigues 7,9 Lèvre-Bouche-Pharynx 2,4 Th yroïde Site primitif incertain 6,8 4,5 Autre s hém opathie s Mésothéliom e Voies biliaire s 2,3 2,2 2,2 Sd myélo prolifé ratifs chroniq ues 4,3 Cerve au, système nerveu x 1,8 Larynx 4, Intestin grêle Leucémies lymphoïdes chroniques 1,5 1, Oeso phage 4, Sd myélo dysplasiques,9 Sd myélo dysplasiques 3,3 Maladie de Hodgkin,9 Maladie de Hodgkin 3,3 Oeil Tissu s mous, périt oine,8,8 Cerve au, système nerveu x 3,2 Th ymus, cœur, mé diastin,8 Voies biliaires Leucémies lymphoïdes chroniques Oeil Te sticules Seins Mésothéliom e Th ymus, cœur, mé diastin 3,1 1,7 1,6 1,3,9,8,8 Nez, sinus, oreil.moyen., aut. resp, Figure 12 : taux d incidence standardisée 29 selon le site chez les femmes Etude de la topographie selon la communauté et le sexe Chez les hommes, les topographies les plus fréquentes selon les groupes de communautés sont : Intestin grêle, Figure 11 : taux d incidence standardisée 29 selon le site chez les hommes - européens : prostate (71 cas, 36,2%), puis tumeurs cutanées autres que mélanomes (25 cas, 12,2%) et bronches-poumon (22 cas, 11,2%), Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les cancers I.3.1 7

12 Les cancers - mélanésiens : prostate (36 cas, 24,3%), bronches-poumon (36 cas, 24.3%), foie (13 cas, 8,8%), - polynésiens : prostate (18 cas, 37,5%), bronches-poumons (8, 16,7%). Européens Mélanésiens Prostate 36,2% (71) Prostate 24,3% (36) Autres tumeurs cutanées 11,7% (25) Bronches, poumon 24,3% (36) Bronches, poumon 11,2% (22) Foie 8,8% (13) Mélanomes cutanés 6,6% (13) Colon-Rectum 6,8% (1) Colon-Rectum 5,6% (11) Estomac 4,1% (6) % 1% 2% 3% 4% % 1% 2% 3% 4% Polynésiens Asiatiques Prostate 37,5% (18) Foie 3,% (3) Bronches, poumon 16,7% (8) Estomac 8,3% (4) Colon-Rectum 2,% (2) Thyroï de 6,3% (3) Bronches, poumon 1,% (1) Pancréas 6,3% (3) Colon-Rectum 6,3% (3) Lèvre-Bouche- Pharynx 1,% (1) % 1% 2% 3% 4% % 1% 2% 3% 4% Figure 13 : répartition des principaux sites selon la communauté chez les hommes Chez les femmes, les topographies les plus fréquentes parmi les communautés les plus représentées sont : - européennes : sein (53 cas, 41,1%), tumeurs cutanées autres que mélanomes (14 cas, 1,8%), colon-rectum (13 cas, 1,1%), thyroïde (8 cas, 6,2%), - mélanésiennes : sein (41 cas, 26,3%), thyroïde (26 cas, 16,7%), utérus (endomètre) (14 cas, 9%), bronches-poumon (14 cas, 9%) - polynésiennes : seins (11 cas, 29,7%), utérus (endomètre) (6 cas, 16,2%), bronches-poumon (5 cas, 13,5%). 8 Les cancers I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

13 Les cancers Européennes Mélanésiennes 41,1% (53) Seins Seins 26,3% (41) Autres tumeurs cutanées 1,9% (14) Thyroïde 16,7% (26) Colon-Rectum 1,1% (13) Thyroïde 6,2% (8) Corps utérin 9,% (14) Mélanomes cutanés 5,4% (7) Bronches, poumon 9,% (14) % 1% 2% 3% 4% 5% % 1% 2% 3% 4% 5% Poly nésiennes Asiatiques Seins 29,7% (11) Seins 42,9% (9) Corps utérin Bronches, poumon Thyroïde 13,5% (5) 1,8% (4) 16,2% (6) Colon- Rectum Bronches, poumon 14,3% (3) 23,8% (5) Colon- Rectum 8,1% (3) Col utérin 9,5% (2) % 1% 2% 3% 4% 5% % 1% 2% 3% 4% 5% Figure 14 : répartition des principaux sites selon la communauté chez les femmes 29 - Stade d'extention au diagnostic pour les principaux sites : hommes Etude du stade d extension au moment du diagnostic 1% 9% 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% %,7% 8,9% 8,9% 81,5% Prostate 7,9% 53,9% 22,4% 15,8% Bronches, poumon 23,3% 2,% 16,7% 23,3% 36,7% Colon-Rectum- Anus 16,% 12,% 52,% 15,% 18,2% 15,% 9,1% 35,% 35,% Figure 15 : répartition du stade d extension des principaux sites chez les hommes 18,2% 54,5% Foie ORL Vessie - autres org. Urinaires Indéterminé Métastase Régional Localisé Lorsque l on étudie les sites pour lesquels le stade de diffusion (CRAB) peut être déterminé (767 tumeurs sont concernées, toutefois, ce stade n a pas pu être déterminé de manière précise pour 68 tumeurs (8,9%) comme vu précédemment. On constate chez les hommes que d plus de 8 cas sur 1, le cancer de la prostate est diagnostiqué à un stade localisé, alors que ce diagnostic est moins favorable pour les cancers ORL, du colon-rectum. Le diagnostic porté à un stade plus avancé concerne le site bronches-poumon. Chez les femmes, les cancers de la thyroïde sont diagnostiqués le plus souvent à un stade localisé. Les cancers du sein, et du col utérin qui bénéficient d un dépistage organisé ne sont diagnostiqués à un stade localisé que d un peu plus d un tiers des cas. Les cancers des bronches-poumon et du colon-rectum restent les sites pour lesquels le diagnostic à un stade local est le plus rare (moins de 15%). Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les cancers I.3.1 9

14 Les cancers 1% 9% 29 - Stade d'extention au diagnostic pour les principaux sites : femmes 7,% 2,4% 13,% 9,5% 11,5%,% Indéterminé Régional 16,7% Métastase Localisé 12,1% Incidence selon le site, le sexe et la province Chez les hommes, comme le montrent le tableau et les figures suivantes, le cancer le plus incident d la province Sud est celui de la prostate avec 11,9 cas pour 1, suivi par les bronches-poumon puis les hémopathies. 8% 7% 14,3% 23,1% 67,7% 27,8% 33,3% En province Nord, il s agit également de la prostate, des bronches-poumon et des hémopathies comme en province Sud. 6% 5% 4% 3% 2% 4,9% 39,1% 73,8% 23,1% 42,3% 19,4% 22,2% 33,3% 42,4% D la province des Iles, ce classement diffère avec en 1 er les bronches-poumon, puis la prostate, le colon-rectum et les hémopathies (Figure 17 ci-dessous). Chez les femmes, en province Sud les incidences les plus élevées concernent les seins, puis la thyroïde et le colon-rectum. 1% % 12,9% Seins Thyroïde Corps utérin Bronches, poumon Col utérin 12,1% Colon- Rectum-Anus En province Nord, les cancers les plus incidents concernent les seins en première position, puis les bronches-poumon et l endomètre. Figure 16 : répartition du stade d extension des principaux sites chez les femmes En province Iles, il s agit de la thyroïde est la localisation la plus incidente, suivie par les bronches-poumon, les seins et les hémopathies (Figure 18 page 1) Prostate 29 - Bronches - Poumon ,1 1,9 11,9 Iles Nord Sud ,1 89,6 44,6 Iles Nord Sud 29 - Colon-rectum 29 - Hémopathies ,7 23,7 5,7 Iles Nord Sud ,6 37,9 34,5 Iles Nord Sud Figure 17 : comparaison des taux d incidence standardisée par province pour les principaux sites chez les hommes 1 Les cancers I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

15 Les cancers 29 - Seins 29 - Thyroïde ,5 68,6 45,6 Iles Nord Sud 29 - Corps utérin 31,9 2,6 17,5 Iles Nord Sud , 22,7 28,5 Iles Nord Sud 29 -Bronches - Poumon 67, 37,8 16,8 Iles Nord Sud Figure 18 : comparaison des taux d incidence standardisée par province pour les principaux sites chez les femmes Tableau 5 : taux d incidence par site, sexe et province de résidence 29 - HOMMES 29 - FEMMES Iles Nord Sud Sites Iles Nord Sud Nb TSD Nb TSD Nb TSD Nb TSD Nb TSD Nb TSD 1 11,7, 14 14,4 Lèvre-bouche-Pharynx, 1 5,7 3 2,9,, 5 5,2 Œsophage,,, 2 23,1 1 4, ,8 Estomac 1 5,5, 3 2,3, 1 4,1, Intestin,, 2 1,9 5 92,7 1 5, ,7 Colon-Rectum-Anus 3 28,8 4 21, ,1 3 39,8 1 4, 17 16,9 Foie,, 6 6,4, 1 4,3 3 3,1 Voies biliaires,, 3 2,9, 3 12, , Pancréas 2 17,8 1 4,9 2 1,7,,, Nez, sinus, oreil.moyen., aut. resp,, 1 1,2 1 13,1 1 4,9 3 3,3 Larynx,,, , , ,6 Bronches, poumon 6 67, 7 37, ,8,, 1 1, Thymus- cœur - plèvre,, 1 1,,, 1 1,2 Mésothéliome, 2 1,3 1 1,,,, Os,,, 1 9,6 3 12, ,1 Mélanomes cutanés, 1 4,8 9 8,7, 3 14, ,3 Autres T. cutanées, 1 3, ,6,,, Tissus mous, péritoine, 1 3,4,,, 1 1,1 Seins 4 45, , , Col utérin 3 34, 1 5, , Corps utérin 2 2,6 7 31, , Ovaires, 2 1,1 6 5,5 8 1, ,1 1 11,9 Prostate , 1 4,5 1 1,1 Testicules ,,, Autres org. Génitaux, 1 5,7 4 3,6, 1 4, ,5 Reins 1 13,1, 3 3,3,,, Uretère, autres organes urinaires,,,, 2 1,2 9 8,7 Vessie 1 9,1, 3 2,7 1 1,6, 1,8 Œil 1 1,6,,, 2 9,5 2 2, Cerveau, système nerveux 1 12,3, 1 1,4 3 34,4 2 8,2 4 4, Thyroïde 9 15, 4 22, ,5,,, Surrénales - autres glandes,,,, 1 3,9 3 3,3 Maladie de Hodgkin,, 1 1,2 1 1,6 3 14,8 8 8,3 Lymphomes non hodgkinien 2 2,6 1 5,2 3 2,9 1 13,2, 3 3,3 Sd myélodysplasiques,, 1 1,,, 2 2,1 Leucémie lymphoïde chronique,, 1 1,1 1 14, 1 4,5 3 3, Sd myéloprolifératifs chroniques, 1 4,9 3 3, 2 15,5 1 5,7 7 7,4 Leucémies aiguës 2 21,5 1 4,9 3 2,5 1, 2 1,6 7 7,1 Autres hémopathies, 1 4,9 2 2,, 2 1,6 4 3,6 Site primitif incertain, 1 3,5 4 3, , , , , , ,2 Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les cancers I

16 Les cancers Tous Cancers 99,7 287, ,4 89,4 267,3 87, 257,4 256,8 254,9 234, ,2 173, ,8 145,8 144,6 142,6 126,6 4 2 Nouvel le-zélande Austral ie NC - 29 Océanie Polynés ie Française France Corée du Sud Europe Martinique Fidji Guadeloupe Indonésie Réunion Vanuatu France Nouvel le-zélande NC - 29 Thy roïde 25 23,5 23,4 23,1 59, ,8 Aus tral ie 19,2 Seins 76,9 76,8 66,7 63,3 57,4 43,1 Océanie Polynésie Française Europe Martinique Guadeloupe Réunion 18,4 Bronches-Poumon 38,9 Corée du Sud 36,2 Indonésie 31,7 23,7 Fidji Vanuatu Comparaisons internationales La comparaison des incidences calédoniennes avec celles de la métropole, des DOM et d autres pays, notamment ceux de la région, montre que chez les femmes, le taux d incidence standardisé tous cancers hors tumeurs cutanées autres que mélanomes, est nettement plus élevé que ceux des pays de la zone en dehors de Nouvelle-Zélande et de l Australie qui restent plus élevés qu en Nouvelle-Calédonie. Les taux de la métropole et de la Polynésie Française sont légèrement inférieurs ,9 32, 27,8 15,6 1,6 9,7 7,3 6,8 6,5 6,1 5,6 4,9 1, ,6 13,8 13,4 1,9 7,4 5,2 5, 3,6 3,2 On note par ailleurs que les incidences des cancers de l endomètre, des bronches-poumon sont particulièrement plus élevées en Nouvelle- Calédonie par rapport à la métropole et aux pays de la zone ,1 Cor ée du S ud Polynés ie Française 13,7 NC ,8 Va nuat u 12,4 France 11,3 Austral ie 1,8 Océanie 9,8 Europe Endomètre Guadeloupe Martinique Fidj i Nou vel le- Zéland e Indonés ie Réunion NC - 29 Nouvel le-zélande 31,4 18,7 Polynésie Française Austral ie 17,4 17, Océanie France Corée du Sud Europe Indonésie Vanuatu Col de l'utérus 15,9 13,3 12,7 12,3 1,8 1,6 Fidji Martinique Guadeloupe Réunion Les cancers de la thyroïde sont également très fréquents s pour autant présenter les incidences les plus élevées. Les cancers du sein chez la femme ont une incidence plus basse qu en métropole et en Nouvelle- Zélande. 5 6,2 6,1 5,9 5,5 5,3 4,4 1 8, 7,1 5,5 4,9 1, NC ,5 Polynésie Française 32,1 Europe 29,7 Nouvel le-zélande 25,6 Aus tral ie Océanie France Guadeloupe Indonésie Martinique Colon-Rectum 24,2 24,1 23,9 18,6 18,2 15,6 Réunion Fidji Corée du Sud Vanuatu Fidj i Réunion Martinique Vanu at u Polynés ie Française NC - 29 Indonés ie Guadeloupe Cor ée du S ud Europe Océanie France Hémopathies* 26,1 22,8 2,8 2,3 2, 18,6 17, 15,6 15,6 12,1 12, 11,6 Nouvel le-zélande Austral ie Figure 19 : comparaisons internationales des taux d incidence standardisés pour 1 individus selon le site chez les femmes Globocan 28 (*Hémopathies : Leucémies, Lymphome de Hodgkin, Lymphomes non Hodgkiniens, Myélomes multiples) ,5 8,4 5,5 1, ,5 4,4 Nouvel le-zélande Aus tral ie Océanie Corée du Sud NC - 29 France Europe Martinique Réunion Indonésie Guadeloupe Polynésie Française Fidji Vanuat u Nouvel le-zélande Aus tral ie Océanie Polynésie Française France Martinique Gu ade lou pe Réunion Europe Corée du Sud NC - 29 Indonésie Vanuatu Fidji 12 Les cancers I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

17 Les cancers Tous Cancers 4 36,6 36,5 341,2 337, ,2 315,4 39, , ,9 245, , , ,2 17, ,7 94,5 1 Prostate Chez les hommes, le taux global d incidence standardisé est un peu plus bas qu en métropole et en Australie, légèrement plus élevé qu en Nouvelle- Zélande. Il est également plus élevé que d les DOM France Austral ie NC - 29 Nou vel le- Zéland e Océanie Martinique Corée du Sud Europe Polynésie Française Réunion 145,9 12,8 1,8 Guadeloupe Indonés ie Fidj i Va nuat u Martinique France Guadeloupe NC - 29 Austral ie Nouvel le-zélande Océanie 69,5 67,7 45,7 22,4 Europe Polynésie Française Réunion Corée du Sud 17 Fidj i 1,6 5,1 Indonés ie Va nuat u Lorsque l on compare ces taux pour les sites les plus incidents de Nouvelle- Calédonie, on observe une incidence particulièrement plus élevée des cancers des bronches-poumons et de la prostate en Nouvelle-Calédonie. 7 64,6 6, Bronches-Poumon 47,7 47,4 46,4 37,5 32, ,7 29,6 15, ,8 5,5 Polynés ie Française NC - 29 France Europe Corée du Sud Réunion Austral ie Océanie Indonés ie No u vel le- Zéla nde Va nu at u Martinique Guadeloupe Fidj i 16,7 14,8 12,9 11,8 11,5 1,2 5 46,9 Vessie ORL 33,8 23,8 21,7 21,5 2,8 19,8 16,6 16, ,6 14,4 9,5 8,6 6,6 Réunion France Guadeloupe Polynés ie Française Martinique Europe Indonés ie NC - 29 Océanie Austral ie Nouvel le-zélande Corée du Sud Vanu at u Fidj i 46 44,1 41,9 39,9 Colon-Rectum ,7 3 26,9 9,1 8,2 23,6 25 6,8 6,7 19,1 2 5,8 16,7 15,5 13,5 15 3,1 2,9 1 7,3 6 I En conclusion L incidence globale des cancers en Nouvelle-Calédonie, compte tenu de la diversité de sa population, reste relativement comparable à celle de la métropole d les deux sexes. Chez les femmes, les sites les plus incidentes sont les seins, la thyroïde et l utérus, avec un classement qui diffère selon les provinces de résidence, notamment pour les cancers de la thyroïde qui représentent le premier site d les Iles Loyauté et les cancers du sein en provinces Nord et Sud. Chez les hommes, les cancers des bronches-poumon représentent la 1 ère localisation d les Iles Loyauté, devant la prostate, alors que d les provinces Sud et Nord, la prostate est en première position, devant les bronches-poumon Europe France Réunion Nouvel le-zélande 36,1 33,9 3,8 Polynésie Française Austral ie Océanie Corée du Sud NC - 29 Guadeloupe Hémopathies* Martinique Indonésie Va nu at u Fidj i Corée du Sud Austral ie 38,4 Nouvel le-zélande Océanie Europe France Réunion NC - 29 Indonésie Foie Polynésie Française Martinique Guadeloupe Fidj i Va nu at u On observe également des différences selon les communautés, avec une fréquence plus élevée des cancers du sein chez les femmes européennes et mélanésiennes, des cancers de la thyroïde chez les femmes mélanésiennes et des cancers du sein et de l endomètre chez les polynésiennes ,6 28,6 24,2 23,6 22,1 22 2,1 17, ,6 6, ,1 16, 1,8 1,5 1,3 9,5 7,4 6,3 Chez les hommes, les mélanésiens sont plus touchés par les cancers de la prostate et des bronches-poumon, les européens ainsi que les polynésiens par les cancers de la prostate. 5 No uvel le- Zéland e Austral ie Océanie France NC - 29 Polynésie Française Martinique Europe Guadeloupe Réunion Corée du S ud Indonés ie Va nuat u Fidj i 5 Corée du S ud Vanu at u NC - 29 Polynésie Française France Indonés ie Fidj i Europe Océanie No uvel le- Zéla nd e 5,1 5 4,4 4 3,8 Austral ie Guadeloupe Martinique Réunion Figure 2: comparaison internationale des taux d incidence standardisés pour 1 individus selon le site chez les hommes Globocan 28. (*Hémopathies : Leucémies, Lymphome de Hodgkin, Lymphomes non Hodgkiniens, Myélomes multiples) Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les cancers I

18 Les cancers 14 Les cancers I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

19 Les insuffisants rénaux chroniques Bil d activité annuelle 211 : Centre Hospitalier Territorial G Bourret Association pour la Prévention et le Traitement de l Insuffisance Rénale en Nouvelle Calédonie (ATIR-NC) SARL «L Unité Néphrologie Hémodialyse» (UNH) I Introduction Lorsque la fonction rénale est altérée de façon profonde et définitive (insuffisance rénale chronique : IRC), la vie n est plus possible s une trplantation rénale ou une épuration extra-rénale périodique. L insuffisance rénale chronique requiert une épuration extrarénale périodique lourde pour les patients, surtout lorsque le lieu de traitement est éloigné de chez eux. Ainsi, la couverture du territoire en centres de dialyse, tout comme le développement de techniques alternatives au traitement en centre, telles que l auto-dialyse ou la dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA), sont des éléments importants de l analyse de l offre de soins. La nécessité d assurer une épuration du sang régulière, la plus proche possible des conditions physiologiques, impose de répéter les dialyses plusieurs fois d la semaine (généralement trois fois). Selon l état clinique des patients, leur capital vasculaire, les disponibilités des techniques et les contraintes géographiques, les patients sont traités par l une ou l autre technique et peuvent aussi changer de modalités ou d établissement d accueil. Deux techniques sont utilisées pour l épuration extra rénale : - l hémodialyse : s applique en centre, en unité d autodialyse ou à domicile ; - la dialyse péritonéale : intermittente en centre, continue en ambulatoire ou encore à domicile. Selon le mode de fonctionnement, ces deux procédés se décomposent en plusieurs schémas thérapeutiques. L hémodialyse inclut l hémodialyse en centre (HDC), l hémodialyse en unité médicalisée (UDM) et l hémodialyse en unité de proximité (UHP). Si une unité d hémodialyse dispose d un traitement d eau en double osmose elle peut substituer à la technique de l hémodialyse conventionnelle, l hémodiafiltration plus performante. La dialyse péritonéale inclut la dialyse péritonéale chronique ambulatoire (DPCA) et la dialyse péritonéale automatisée (DPA). Le troisième mode de suppléance est la trplantation rénale. I Structures de prise en charge de l IRC Trois secteurs prennent en charge le traitement et le suivi des insuffisants rénaux : public, privé, associatif. D le secteur public, les malades sont soignés au centre hospitalier de Magenta. D le secteur privé, les soins sont apportés principalement à la clinique de la Baie des Citrons, à Bourail et à La Foa. L association ATIR-NC prend en charge les malades hors de Nouméa (Îles Loyauté, Province Nord et Sud ainsi qu à son antenne décentralisée de Wallis et Futuna). L'HDC a débuté en 1978 à la clinique de Magenta et s'est intensifiée en 1983 d le même établissement au moment de son rattachement au Centre Hospitalier Territorial (CHT). Les premiers malades pour la trplantation rénale (TR) ont été pris en charge en 1984 par le CHT pour leur trfert hors du territoire. En mai 1987, l'hdc a été initiée à la Clinique de la Baie des Citrons. En 199, le Centre Hospitalier Territorial a débuté la Dialyse Péritonéale Continue Ambulatoire (DPCA), prise ensuite en charge par l'association pour la Prévention et le Traitement de l'insuffisance Rénale en Nouvelle-Calédonie (ATIR-NC). Depuis avril 1992, date à laquelle la DPCA a été prise en charge par l ATIR, les schémas thérapeutiques se sont diversifiés au sein de l association avec l introduction en 1995 de la DPA puis le développement de l hémodialyse hors centre d abord en brousse et d les îles puis à NOUMEA. L ATIR a ouvert la première unité médicalisée à KOUTIO en juillet 211 où elle pratique l hémodiafiltration. Actuellement, l activité des établissements se répartit principalement entre la DPA, la DPCA, l hémodialyse conventionnelle et l hémodiafiltration en CENTRE, en UDM et en UHP Le Centre Hospitalier Territorial d son service de Néphrologie Hémodialyse est spécialisé uniquement en HDC. L Unité de Néphrologie-Hémodialyse (UNH) assure le traitement des malades essentiellement par HDC à la Clinique de la Baie des Citrons et d le centre «Antoine Hugeaud» à Bourail. L UNH fait recours également à l hémodialyse de proximité d son annexe de la rue J. Ferry (ou rue Alma) et d le centre de Bourail et à La Foa. L ATIR-NC prend en charge deux techniques de suppléance rénale : - la dialyse péritonéale (DP) : les patients de DP sont répartis pour ¾ d entre eux en DPA (dialyse péritonéale automatisée) et le ¼ restant en DPCA (dialyse péritonéale chronique ambulatoire) ; - L hémodialyse conventionnelle et l hémodiafiltration qui constituent l essentiel de son activité (environ 81%). L activité de l ATIR s étend sur l ensemble de la Nouvelle Calédonie. Aujourd hui, l association dispose de 12 unités de dialyse situées à Koumac, Poindimié, Tadine, Thio, We-Lifou, Robinson (23), Païta (23), Kaméré (26), Wallis (27) et Ouvéa (29), et l unité médicalisée de Koutio ouverte en juillet 211. L ATIR-NC prend également en charge des patients en dialyse péritonéale à Futuna. En cas d aggravation, ces patients peuvent être évasanés vers le centre de Wallis ou de Nouméa selon leur état de santé. Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Les insuffisants rénaux chroniques I.3.2 1

20 Les insuffisants rénaux chroniques 24% 19% 57% secteur associatif secteur public secteur privé Prévalence de l'insuffisance rénale chronique En 211, 484 personnes-année* étaient traitées pour l IRC, soit une augmentation de 1,2% par rapport à 21. Ce nombre inclut les patients de Wallis et Futuna (1). Le nombre croissant de malades traités pour l IRC fait que cette pathologie reste un problème de santé publique Répartition des patients par secteur de prise en charge en Nombre de patients-années* par année * : 1 NB : Le nombre de personnes-année correspond à : nb total de séances / nb de séances pour une prise en charge d une personne pendant une année, soit 156 séances. L évolution du nombre de patients traités pour l IRC au 31 décembre En rapportant le nombre de malades à la population concernée (Nouvelle-Calédonie plus celle de Wallis et Futuna d la mesure où ces patients sont également pris en charge en Nouvelle-Calédonie), on obtient un taux de prévalence égal à par million d habitants (pmh), taux brut relativement élevé par rapport à ceux présentés d le tableau suivant, provenant des rapports annuels des registres des insuffisants rénaux traités. Les données plus récentes n étant pas disponibles, seuls les chiffres 29 sont présentés (source : Il faut toutefois rester prudent d la comparaison de ces données avec celles de la Nouvelle-Calédonie en raison des structures d âge différentes des populations et des schémas d accès aux soins qui diffèrent aussi nombre de patients Répartition par groupes d âge des patients dialysés au 31/12/ Hommes Femmes Histogramme 3 1 à 4 5 à 9 1 à à Évolution du nombre de patients par année selon le mode de suppléance Parmi les patients pris en charge en 211, 66% ont été traités en hémodialyse ; 16% en dialyse péritonéale (DP) et 18% ont été trplantés à à 29 3 à à 39 4 à à 49 5 à à 59 6 à à 69 7 à à 79 8 à On note une prédominance des hommes, soit 68% des patients. L âge médian est de 61 d les deux groupes. L âge moyen d chaque groupe : pour les hommes est de 6 et pour les femmes est de 58,5. La tranche d âges entre 45 et 74 représente 75% des hommes et 8% des femmes. Schémas thérapeutiques En 211, le nombre de patients greffés a augmenté par rapport à 21 : +2% ainsi que le nombre de patients en hémodialyse (+8,4%). Le nombre de patients en dialyse péritonéale est stable. 66% 18% greffe 16% dialyse péritonéale hémodialyse Taux de prévalence (pmh) par pays en 29 1 : Seuls les patients dialysés sont comptabilisés, hors patients greffés WF 2 : population de Nouvelle Calédonie : estimation 211, plus celle de Wallis et Futuna au recensement de juillet 28 Répartition des patients par mode de suppléance en Les insuffisants rénaux chroniques I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

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