Des données pour décider en médecine générale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Des données pour décider en médecine générale"

Transcription

1 La National Physicians Alliance américaine, organisme regroupant médecins de différentes disciplines, dont la médecine de famille, a enquêté en 2011 auprès d un panel représentatif de plus de 250 de ses adhérents pour connaître le «top 5» de leur activité clinique, c est-à-dire les domaines identifiés comme pratiques les plus habituelles, pour lesquelles les «preuves» disponibles sont de bonne qualité [1]. L enjeu était de déduire de cette enquête des pratiques optimales, tant en termes de bénéfice sanitaire que de réduction des risques, des effets adverses et des coûts. Les «testeurs» médecins de famille ont retenu comme «top 2» la prescription d antibiotiques dans la rhinosinusite aiguë (sans surprise, leur «top 1» était la prescription de l imagerie dans la lombalgie commune). Abstract: Acute rhinosinusitis: antibiotics or not? Acute rhinosinusitis is very common in general practice. Quality, safety and cost of care could be improved by simply avoiding antibiotics, early in the course of the disease. But so far, no test has been able to identify patients who may benefit from antibiotic treatment. This difficulty explains a number of therapeutic excess which are questionable and dangerous. Randomized studies showed no significant clinical benefit from antibiotic therapy in sinusitis, diagnosed on symptoms and clinical findings. Sinusitis in a child is a little different to that in the adult because of anatomical features, natural history and medicine. But as for the adult, all in all few serious complications are expected. It is not easy to prove the clinically significant effectiveness of a treatment. Finally, less (antibiotics) is better... The severity of clinical presentation determines the immediate decision. Apart from this case, waiting and then re-evaluating is the best solution. Key words: Antibacterials Agents; Sinusitides; Acute; Respiratory Tract Infections Rhinosinusite aiguë : données factuelles 2012 Traiter ou non par antibiotiques? STRATÉGIES Pierre Gallois Jean-Pierre Vallée Yves Le Noc Société Française de Documentation et de Recherche en Médecine Générale Mots clés : aiguë, antibactériens, infections des voies respiratoires supérieures, sinusite Ces dossiers sont issus de textes publiés chaque semaine depuis quelques années dans Bibliomed. Actualisés si nécessaire en fonction des données les plus récentes, ils ne résultent pas d une revue systématique de la littérature, mais d une veille documentaire en continu des principales revues médicales publiant des études fondées sur les preuves, ou des recommandations en résultant. Ils ont pour ambition de fournir au médecin généraliste une actualisation des données sur les questions pertinentes pour leur pratique retenues par le comité de rédaction. Les questions auxquelles répond ce dossier ont fait l objet de 4 publications de Bibliomed : 663 du 12 avril 2012, 666 du 3 mai 2012, 669 du 31 mai 2012, 674 du 13 septembre DOI : /med MÉDECINE octobre

2 La rhinosinusite aiguë complique 1 à 2 % des épisodes de rhume banal. Elle motive en Europe 1 à 2 % des consultations de médecine générale, aux États-Unis 25 millions de consultations par an [2]. Malgré les données d essais randomisés montrant l inefficacité de la prescription antibiotique et des recommandations concordantes sur les indications, la rhinosinusite aiguë est toujours l une des raisons les plus courantes de cette prescription, variant de 70 à 90 % selon les pays. Il y a beaucoup à faire pour que s applique comme règle commune, et non comme exception, de ne pas systématiquement prescrire des antibiotiques pour les formes légères à modérées de sinusite aiguë, en dehors des cas particuliers évoqués dans l article ci-dessous. Sinusite aiguë de l'adulte : bactérienne ou virale? La sinusite aiguë est la conséquence d une inflammation des muqueuses respiratoires hautes, rhinosinusite plutôt puisque toutes ces muqueuses réagissent avec des symptômes communs [3] que l on retrouve chez 90 % des patients atteints d infections respiratoires hautes [4]. Or, la majorité des virus en cause peut entraîner une sinusite aiguë légère à modérée. Ce n est donc généralement pas le diagnostic de rhinosinusite qui pose problème, mais plutôt son étiologie [1-6] : virale, les antibiotiques sont inutiles ; bactérienne, ils peuvent parfois accélérer la guérison. La rhinorrhée purulente habituelle pendant quelques jours n est pas nécessairement d origine bactérienne. Des publications récentes [1, 3, 4] ou plus anciennes [5, 6] apportent des données factuelles utiles pour la décision. Une pathologie extrêmement banale Selon les données épidémiologiques nord-américaines de 2009 [in 3], l étiologie virale des infections respiratoires hautes est la plus fréquente : en moyenne 6 épisodes annuels chez les jeunes enfants (6-35 mois) dans des études prospectives longitudinales, 2 à 3 chez les adultes. La rhinosinusite atteint environ 1 adulte sur 7 chaque année, 2 hommes pour 1 femme (plutôt entre 45 et 74 ans). Une surinfection bactérienne est relativement rare, moins de 2 % des cas chez l adulte, environ 5 % chez l enfant. Seul le prélèvement endosinusien, inenvisageable en pratique courante, peut affirmer le diagnostic de sinusite bactérienne (concentration bactérienne en UFC, unités formant colonies, UFC/mL) [5]. Qu'apporte l'examen clinique? La notion traditionnelle de critères cliniques majeurs et mineurs [2, 3] concernant la douleur et ses caractéristiques, la purulence de la rhinorrhée et différents signes d accompagnement est peu discriminatoire et repose sur peu d études. Au total, 3 tableaux cliniques, après un début brutal évoquant une sinusite, sont plutôt en faveur d une infection bactérienne (niveau de preuve faible à modéré [3]) : symptômes persistant plus de 10 jours sans amélioration clinique ; symptômes sévères ou fièvre élevée (6 39) et écoulement nasal purulent ou douleur faciale (à prédominance unilatérale) dès les 3 à 4 premiers jours ; aggravation secondaire (fièvre, céphalées, augmentation de l écoulement nasal) après 5-6 j d une virose respiratoire haute d abord améliorée par le traitement symptomatique. Examens radiologiques? La radiographie des sinus est inutile (et déconseillée) chez les patients atteints de sinusite non compliquée [3]. Elle peut être utile en cas de doute diagnostique ou d échec d une 1 re antibiothérapie, scanner seulement en cas de suspicion de sinusite sphénoïdale ou complication d une autre sinusite, notamment frontale [5]. La spécificité des examens radiologiques est faible (0,6 à 0,8) [3, 6] : si la radiologie normale exclut le diagnostic de sinusite, des anomalies des radiographies standard (niveaux liquides compris), scanner ou IRM, sont présentes chez des adultes atteints d un simple rhume [3]. En outre, dans la plupart des essais randomisés évaluant l antibiothérapie, il est montré que l imagerie n évalue pas de façon fiable l histoire naturelle des sinusites bactériennes ou l efficacité thérapeutique [3]. Quelles sont les bactéries en cause? Il y a eu des changements notables de l écosystème bactérien ces 10 dernières années. Constante remarquable : on ne met en évidence aucune bactérie dans environ 40 % des sinusites «présumées bactériennes». Streptococcus Pneumoniae et Haemophilus Influenzae étaient surtout en cause avant 2000 comme en 2010, mais Moraxella et Staphylococcus aureus apparaissent en 2010 chacun dans près de 15 % des sinusites bactériennes [3]. Les études les plus récentes montrent une forte prévalence de germes producteurs de β-lactamase (27 à 50 % selon les zones géographiques, Europe et USA confondus), ce qui pose la question du choix de l antibiothérapie. Les rhinosinusites aiguës légères à modérées sont une pathologie très fréquente en médecine générale, sélectionnée pour cette raison dans la récente enquête de la National Physicians Alliance ( adhérents aux États-Unis) dans la liste des pratiques à améliorer en médecine générale [1]. La plupart sont virales en milieu ambulatoire alors que plus de 80 % sont traitées par antibiotiques (près de 6 milliards de $ annuels aux USA). Les données ci-dessus permettent de conclure que qualité et sécurité (et coûts...) seraient améliorés simplement en évitant les antibiotiques en début d évolution de la maladie. De nombreuses autres questions se posent, envisagées dans les paragraphes suivants : Quand débuter un traitement antibiotique, avec quelle molécule, pour combien de temps et à quelle dose? Des «traitements adjuvants» sont-ils possibles? Que faire en cas d insuffisance de réponse au traitement choisi (traitements de deuxième ligne, demande d avis spécialisé)? 358 MÉDECINE octobre 2012

3 Sinusite aiguë de l'adulte : quand et comment traiter? La majorité des rhinosinusites aiguës de l adulte sont d origine virale et ne nécessitent pas de traitement antibiotique. Une fièvre persistante et/ou élevée, une douleur et un écoulement purulent provenant du sinus atteint, ou une aggravation secondaire sont des critères empiriques d une étiologie bactérienne probable justifiant une antibiothérapie d emblée (recommandation forte, mais sur des preuves de niveau faible à modéré [3]) ; dans le cas contraire, elle n est pas indiquée durant la première semaine d évolution [4]. Mais que peut-on en attendre et que choisir comme antibiothérapie de première ligne? La question est dominée, comme dans les otites, pharyngites ou bronchites, par le développement massif de souches bactériennes résistantes associé à l utilisation accrue des antibiotiques, notamment en France [7]. Que peut-on attendre de l'antibiothérapie? Cinq revues systématiques ou méta-analyses (17 études chez l adulte) ont été publiées depuis 2005 [3]. La plus grande difficulté porte sur le diagnostic étiologique : à défaut de prélèvement des sinus dans ces études, le diagnostic d imagerie souvent utilisé (scanner compris) est peu sensible et peu spécifique de l étiologie bactérienne ; de nombreux patients avaient donc probablement une rhinosinusite virale. Globalement, le bénéfice de l utilisation des antibiotiques est modeste : il faut traiter 13 patients (9 à 22) pour qu un 14 e en bénéficie (5 seulement dans les études pédiatriques) ; environ 65 % des patients s améliorent sous placebo dans les 7 jours, ce qui pourrait signifier qu ils n avaient qu une infection virale et que le bénéfice de l antibiothérapie aurait été amplifié s il s agissait de réelles sinusites bactériennes. C est bien ce point qui est décisif : aucun critère clinique ou radiologique ne différencie valablement une sinusite virale d une sinusite bactérienne en médecine générale. Des études observationnelles ont cependant montré qu une CRP<25 était un argument supplémentaire pour ne pas prescrire d antibiotique [in 2]. Quels antibiotiques en 1 re intention? En 2005, l Afssaps recommandait (accord professionnel) plusieurs β-lactamines, dont l association amoxicilline-acide clavulanique (amox-clav) ou, en cas de contre-indication, la pristinamycine ou la télithromycine, pour une durée habituelle de 7 à 10 jours (grade C), sauf AMM particulière de certains antibiotiques. En 2012, le guideline nord-américain de l Infectious Diseases Society of America (IDSA) [3] recommande l association amox-clav plutôt que l amoxicilline seule (faible niveau de preuves, recommandation faible) et, en cas de suspicion de pneumocoque (tableau sévère, patient âgé, immunodéficience...) à la dose renforcée de 2 g 2 fois par jour (preuves modérées, recommandation faible). Cette association est toujours préférable à une fluoroquinolone respiratoire (levo ou moxifloxacine) (preuves modérées, recommandation faible). Les macrolides, l association triméthoprime-sulfame-thoxazole et les céphalosporines de 2 e ou 3 e génération sont déconseillés du fait de nombreuses résistances (preuves modérées). La doxycycline reste une alternative possible (preuves modérées, recommandation faible), de même que les fluoroquinolones en cas d allergie aux bêtalactamines. La durée de traitement recommandée est actuellement de 5 à 7 jours et non 10 à 14 jours (preuves modérées, recommandation faible). Existe-t-il des traitements adjuvants? Sont à éviter (preuves modérées, recommandation forte) : les antibiotiques locaux (instillation nasale, aérosol...), les décongestionnants oraux ou locaux, ou les traitements antihistaminiques. Sont recommandées (preuves modérées, recommandation faible) : les irrigations nasales de sérum salé iso ou hypertonique et instillations nasales de corticoïdes, s il y a antécédents de rhinite allergique (en dehors de ce cas, les données sont contradictoires [2]). À ce jour, il n est pas possible, en médecine générale, de distinguer de façon fiable une sinusite virale d une sinusite bactérienne. Aucun test ne peut identifier les patients qui pourraient bénéficier d un traitement antibiotique. Le dosage de la CRP pourrait aider à réduire la prescription antibiotique [2]. Les études randomisées ne montrent pas de bénéfice clinique significatif de l antibiothérapie dans les sinusites diagnostiquées sur la base de symptômes et observations cliniques. La différence statistiquement significative entre J7 et J15 par rapport au placebo est de faible ampleur (7 à 14 %). Les effets indésirables (diarrhée...) sont plus fréquents. La sur-utilisation des antibiotiques fait croître les résistances aux antibiotiques et augmente les coûts de santé [4, 7]. L analyse de ces données incite à la plus grande parcimonie dans la prescription. MÉDECINE octobre

4 Sinusite aiguë de l'adulte : quand les symptômes persistent... La décision de traiter par antibiotique une rhinosinusite aiguë de l adulte repose sur des critères empiriques de probabilité : fièvre persistante et/ou élevée, douleur et écoulement purulent provenant du sinus atteint, aggravation secondaire ; une CRP au-dessus de 25 est un argument supplémentaire. Mais combien de temps faut-il poursuivre une stratégie qui n apporte pas d amélioration? Existe-t-il des signes de dangerosité particulière et pour quelles sinusites faut-il demander sans tarder un avis complémentaire? Les récentes recommandations de l IDSA, résumées ci-dessous, argumentent les réponses à ces questions [3]. Quel délai avant de changer d'antibiotique? La réponse clinique à l antibiothérapie est attendue en général vers J3-J5. Ce constat est observé surtout dans des études contrôlées chez l enfant. Il est confirmé par des études bactériologiques chez des patients traités par fluoroquinolones respiratoires (ce type d études n existe pas pour d autres antibiotiques) : les cultures de prélèvements du sinus maxillaire ou du méat moyen par endoscopie ont montré 97 % d éradication de toutes les bactéries de référence à J3 dans des sinusites bactériologiquement documentées ; la corrélation entre éradication des bactéries et résolution clinique est excellente dans d autres études (médiane du temps de résolution clinique de 1 à 3 jours, 88 % de tous les symptômes étant complètement disparus à J5). Bien que les preuves soient donc de niveau modéré, il est fortement recommandé de changer la stratégie de 1 re ligne (rappelons qu il s agit dans cette recommandation de l amox-clav) si les symptômes s aggravent après heures d antibiothérapie, ou ne s améliorent pas à J3-J5. L âge ou la présence de comorbidités peut exiger plus de temps : le jugement clinique reste toujours primordial [3]. Échecs du traitement de 1 re ligne Plusieurs causes d échec sont possibles : résistance bactérienne, antibiothérapie à dose insuffisante, causes non infectieuses (allergies, malformations...). Les rares essais randomisés dans ce domaine suggèrent que le schéma thérapeutique de 2 e ligne doit utiliser un antibiotique à plus large spectre d activité et dans une autre classe, actif contre les pneumocoques, Haemophilus résistant à l ampicilline et autres germes respiratoires producteurs de β-lactamase. Si la symptomatologie persiste ou s aggrave malgré 72 heures de ce traitement de 2e ligne, un avis spécialisé doit être envisagé (voir ci-dessous). C est en particulier l indication d une culture de prélèvements endosinusiens. Mais il faudrait de nouvelles études pour argumenter ces choix [3]. Quelles sont les indications de l'imagerie? L imagerie doit être réservée aux récurrences ou complications, notamment suppuratives. Elles sont rares (4 à 11 % des enfants hospitalisés pour sinusite), principalement liées à une cellulite orbitale et une extension intracrânienne : aux États-Unis, 1 hospitalisation sur est due à une sinusite associée à un abcès du cerveau. Scanner et IRM ont considérablement amélioré la décision et les résultats chez ces patients. La tomodensitométrie montre mieux les atteintes osseuses ou anatomiques, l IRM l atteinte des tissus mous chez les patients suspects de complications intracrâniennes. La supériorité attribuée au scanner vs IRM ne repose que sur des séries de cas et de petites études rétrospectives observationnelles. Compte tenu des évolutions techniques actuelles, ces avis peuvent changer [3]. Quand y a-t-il urgence à avis spécialisé? La recommandation française de 2005 signalait le cas particulier de la sinusite maxillaire d origine dentaire, et le risque de complications plus élevé en cas de sinusites frontales, ethmoïdales, sphénoïdales [5]. L accès à des moyens diagnostiques (imagerie, endoscopie, immunologie) ou thérapeutiques (chirurgie) devient rapidement nécessaire si les symptômes évoquent une infection grave. Une aggravation clinique rapide et des manifestations orbitales ou intracrâniennes suggèrent des complications suppuratives nécessitant une approche multidisciplinaire en urgence. C est en particulier le cas lorsqu une immunodépression ou des comorbidités compliquent le choix de l antibiothérapie ou prédisposent à des infections à germes inhabituels [3]. La difficulté du diagnostic de sinusite bactérienne explique un certain nombre d excès thérapeutiques discutables et dangereux. L IDSA suggère que chaque praticien se pose à propos de ses patients traités pour sinusite 4 questions [3] : 1. Combien répondent aux critères même imparfaits d une sinusite bactérienne? 2. Même question en ce qui concerne le choix de l antibiotique. 3. Idem pour la durée de traitement. 4. Pour quels patients en échec thérapeutique initial persistant (voir ci-dessus) y a-t-il eu culture avant changement stratégique? Ces 4 questions pourraient être pour des groupes de médecins le «fil rouge» d une réflexion productive sur leurs propres pratiques. 360 MÉDECINE octobre 2012

5 Particularités de la sinusite chez l'enfant La sinusite bactérienne est, après l otite moyenne aiguë, l une des indications les plus habituelles de l antibiothérapie chez l enfant. Comme chez l adulte, il s agit d une rhinosinusite le plus souvent consécutive à une infection virale respiratoire haute [3, 5, 8]. Les cultures de prélèvements nasaux ou nasopharyngés ou l imagerie n apportent aucun renseignement sur le contenu réel du sinus infecté. Si le diagnostic est fait théoriquement par ponction au trocart du sinus atteint, difficile à bien des titres [8], il repose en pratique sur ce que rapportent les parents et ce que montre l examen clinique. Dans les deux cas, cela ne permet évidemment pas de différencier ce qui est viral de ce qui est bactérien. L indication de l antibiothérapie est donc pratiquement toujours une décision «au mieux», en situation d incertitude. Particularités anatomiques Les sinus de la face se développent jusqu à 20 ans. Les sinus maxillaires et ethmoïdes, présents à la naissance, sont le plus souvent en cause : ethmoïdite extériorisée, rare et de pronostic grave (entre 6 mois et 5 ans), plus souvent sinusite maxillaire (après 3 ans, ces sinus se développant rapidement les 4 1 res années de la vie). Les sinus frontaux apparaissent sur les radiographies vers 6 à 8 ans et évoluent sur 8 à 10 ans (80 % des adultes ont des sinus frontaux bilatéraux, 1 à 4 % une agénésie et le reste une hypoplasie unilatérale) ; les sinusites frontales touchent des enfants de plus de 10 ans, avec les mêmes caractéristiques que chez l adulte. Les sinus sphénoïdes se développent au cours des deux 1 res années, sont généralement pneumatisés vers 5 ans et atteignent leur taille finale vers 12 ans. Histoire naturelle des sinusites de l'enfant L infection respiratoire initiale provoque une inflammation des muqueuses nasales et sinusiennes. Elle guérit le plus souvent spontanément. L obstruction fonctionnelle ou mécanique du méat sinusal entraîne parfois (0,5 à 5 % des cas dans une revue systématique [9]) une stagnation et une contamination des sinus paranasaux [3, 8]. En 2010, la sinusite bactérienne secondaire est due 1 fois sur 3 à streptococcus pneumoniae, 1 fois sur 3 à Haemophilus Influenzae puis Moraxella (8-10 %), ce qui est un peu différent de la situation chez l adulte [3]. En dehors de rares cas (nourrisson avant 3 mois, tableau clinique grave chez le petit enfant) nécessitant une hospitalisation et un traitement spécifique (niveau de preuves : études de cohortes) [5, 9], la «probabilité bactérienne» est habituellement évaluée, comme chez l adulte (niveau de preuve faible à modéré [3]), sur 3 critères : sévérité, persistance, ou aggravation secondaire des symptômes (notamment congestion nasale, écoulement purulent et douleur de la face) [3]. Selon les données des essais randomisés, la décision la plus habituelle devrait être... d attendre sous surveillance [9]. L utilisation d antalgiques est logique bien que non évaluée, de même que celle des corticoïdes par voie nasale chez les enfants les plus âgés (bénéfice modeste, constaté surtout en cas d atopie) [9]. Antibiothérapie : repères pour la décision Le choix empirique de l amox-clav à dose standard en 1 re intention est une recommandation forte (niveau de preuve modéré) [3, 5] du fait de l écologie bactérienne actuelle. En cas de vomissements, l IDSA recommande une injection unique de ceftriaxone (50 mg/kg/j) puis antibiothérapie orale 24 heures après [3]. Des doses plus importantes (amox 90 mg/kg/j, clav 6,4 mg/kg) peuvent être nécessaires s il y a infection sévère, hospitalisation ou antibiothérapie récentes, ou immunodéficience (niveau de preuve modéré, à confirmer par de nouvelles études) [3]. Ni les macrolides, ni l association TMP-sulfaméthoxazole, ni les céphalosporines (toutes générations) ne peuvent être recommandés en raison des résistances accrues du pneumocoque [3]. L IDSA recommande la lévofloxacine chez les enfants ayant une allergie prouvée à la pénicilline (contreindiquée par l AMM française jusqu à la fin de la croissance) ou une association clindamycine/céphalosporine de 3 e génération (recommandation faible, niveau de preuve modeste) [3]. Il y a controverse sur la durée du traitement chez l enfant : 10 à 14 jours? (IDSA, niveau de preuve au mieux modeste [3]) 7 à 10 jours? (Afssaps : accord professionnel [5]), pas de preuves cohérentes au-dessus de 7 jours [9]? La sinusite de l enfant est un peu différente de celle de l adulte : particularités anatomiques, histoire naturelle, médicaments. Il existe peu de données permettant de «décider sur preuves»... Comme le souligne la revue systématique de Morris [9], il y a au total très peu de complications graves attendues et il n est donc pas aisé d apporter la preuve de l efficacité «cliniquement significative» d un traitement. Au total, moins (d antibiotiques), c est mieux... La gravité du tableau clinique conditionne la décision immédiate. En dehors de ce cas, l attente avec réévaluation est la meilleure solution en informant les parents de l évolution prévisible et des signes de complications qui doivent faire reconsulter. Conflits d intérêts : aucun. MÉDECINE octobre

6 Références : 1. The Good Stewardship Working Group. The Top 5 Lists in Primary Care. Meeting the Responsibility of Professionalism. Arch Intern Med. 2011;171: Lindbaek M. Acute Sinusitis To Treat or Not to Treat? JAMA. 2007;298: Chow AW, Benninger MS, Brook I, Brozek J, Goldstein EJC, Hicks LA, et al. IDSA Clinical Practice Guideline for Acute Bacterial Rhinosinusitis in Children and Adults. CID. 2012;54:e72-e Smith SR, Montgomery LG, Williams JW Jr. Treatment of Mild to Moderate Sinusitis. Arch Intern Med. 2012;172: Afssaps. Antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes. Octobre Lindbæk M, Hjortdahl P. The clinical diagnosis of acute purulent sinusitis in general practice a review. BJGP. 2002;52: Goossens H, Ferech M, Stichele RV, Elseviers M ; for the ESAC Project Group. Outpatient antibiotic use in Europe and association with resistance: a cross-national database study. Lancet. 2005;365: Wald ER. Acute Otitis Media and Acute Bacterial Sinusitis. Clin Infect Dis. 2011;52:S277-S Morris PS. Upper Respiratory Tract Infections. In: Pediatric clinics of North America doi: /j.pcl Rhinosinusite aiguë : antibiotiques ou non? h La rhinosinusite aiguë légère à modérée est une pathologie très fréquente en médecine générale. Qualité, sécurité et coûts des soins seraient améliorés simplement en évitant les antibiotiques en début d évolution de la maladie. Mais à ce jour, aucun test ne peut identifier les patients qui pourraient bénéficier d un traitement antibiotique. Cette difficulté explique un certain nombre d excès thérapeutiques discutables et dangereux. h Les études randomisées ne montrent pas de bénéfice clinique significatif de l antibiothérapie dans les sinusites diagnostiquées sur la base de symptômes et observations cliniques. h La sinusite de l enfant est un peu différente de celle de l adulte : particularités anatomiques, histoire naturelle, médicaments. Mais comme pour l adulte, il y a au total très peu de complications graves attendues. Il n est donc pas aisé d apporter la preuve de l efficacité «cliniquement significative» d un traitement. h Au total, moins (d antibiotiques), c est mieux... La gravité du tableau clinique conditionne la décision immédiate. En dehors de ce cas, l attente avec réévaluation est la meilleure solution. 362 MÉDECINE octobre 2012

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Bon usage Mise au point Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées Actualisation Octobre 2008 MESSAGES CLÉS L évolution de la résistance du gonocoque aux quinolones

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses

ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE. Infections ORL et respiratoires basses ANTIBIOTHÉRAPIE PAR VOIE GÉNÉRALE Infections ORL et respiratoires basses RECOMMANDATIONS 1 Les recommandations ont été établies par un groupe de travail multidisciplinaire, sous l égide de l Agence du

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant?

«Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? «Les antibiotiques c est pas automatique», 12 ans après, quels sont les changements laissés par ce slogan percutant? Thèse présentée et soutenue publiquement Le 17 juin 2014 Pour obtenir le Diplôme d État

Plus en détail

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Céphalées vues aux Urgences Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS Deux Objectifs aux Urgences Identifier les céphalées à risque vital Optimiser le traitement des céphalées

Plus en détail

L'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT

L'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT L'OTITE CHEZ LE BÉBÉ ET L'ENFANT Certains bébés souffrent d otite à répétition, d autres n en auront jamais. Pour mieux comprendre ce problème d oreille, voici quelques renseignements de base et des conseils.

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Politique de remboursement des anti-infectieux? Dr Y. Van Laethem (ULB) Prof. P. Tulkens (UCL)

Politique de remboursement des anti-infectieux? Dr Y. Van Laethem (ULB) Prof. P. Tulkens (UCL) Politique de remboursement des anti-infectieux? Dr Y. Van Laethem (ULB) Prof. P. Tulkens (UCL) Séminaire de Pathologie Infectieuse UCL / St Luc 1 avril 2002 1 Qui sommes nous? Membres de La Commission

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir?

TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? TRAUMATISME CRANIEN DE L ENFANT : conduite à tenir? H Le Hors-Albouze Urgences pédiatriques Timone enfants Marseille Traumatismes crâniens (TC) de l enfant Grande fréquence même si incidence réelle mal

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie

Tout sur la toux! La toux est une des principales causes de. La classification de la toux. Les caractéristiques de la toux selon son étiologie Tout sur la toux! Mise àj our Louis-Philippe Boulet, MD, FRCPC, FCCP La classification de la toux La toux est une des principales causes de morbidité et un des plus fréquents motifs de consultation médicale.

Plus en détail

Cas clinique infection ORL

Cas clinique infection ORL Cas clinique infection ORL... 1 Infections ORL... 2 Angine à streptocoque béta hémolytique du groupe A (SGA)... 2 Otite moyenne purulente... 3 Sinusites purulentes... 4 Cas cliniques bronchites... 4 Bronchites

Plus en détail

LIGNES DE CONDUITE POUR L IMAGERIE POUR LES CEPHALEES AIGUES ET CHRONIQUES NON TRAUMATIQUES

LIGNES DE CONDUITE POUR L IMAGERIE POUR LES CEPHALEES AIGUES ET CHRONIQUES NON TRAUMATIQUES Page 1 de 5 LIGNES DE CONDUITE POUR L IMAGERIE POUR LES CEPHALEES AIGUES ET CHRONIQUES NON TRAUMATIQUES INTRODUCTION Il faut être conscient qu environ 90% des céphalées rencontrées en pratique sont «primaires»,

Plus en détail

Exemple de recherche documentaire

Exemple de recherche documentaire Exemple de recherche documentaire Étape 1 : Préparer le plan de recherche Démarrez votre recherche en écrivant clairement votre sujet (formuler une question si nécessaire), en identifiant les concepts

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines 18. Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines KARILA LAURENT - APPRENTISSAGE DE L EXERCICE MÉDICAL + Objectifs

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS

COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE. AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 CONCLUSIONS COMMISSION NATIONALE D EVALUATION DES DISPOSITIFS MEDICAUX ET DES TECHNOLOGIES DE SANTE AVIS DE LA COMMISSION 08 février 2011 Nom : Modèles et références retenus : Fabricant : Demandeur : Données disponibles

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011

Note de synthèse Assurance Maladie. Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Note de synthèse Assurance Maladie Information des professionnels de santé sur les produits de santé mars 2011 Au début des années 2000, l Assurance Maladie a commencé à construire puis développer une

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Infections nosocomiales

Infections nosocomiales Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique PRÉCAUTIONS POUR LES INDIVIDUS SANS RATE FONCTIONNELLE La rate, c est quoi? La rate est un organe situé du coté gauche, vers le haut de l abdomen, sous les côtes, derrière l estomac. Une rate normale a

Plus en détail

N oubliez pas de sauvegarder après avoir intégré ce fichier dans votre espace extranet!

N oubliez pas de sauvegarder après avoir intégré ce fichier dans votre espace extranet! FORMULAIRE PDF REMPLISSABLE POUR REPONSE PEDAGOGIQUE AAP 2015 DU Page 1 sur 14 Avant toute chose, rappelez ici : 1 - Le titre principal (anciennement titre long) de votre projet [90 caractères] Lombalgies

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

2 - AMMARI H., RAMDANI-BOUGUESSA N., BELLOUNI R. Antibiothérapie dans les infections ORL Médecine du Maghreb, 2001, 91 : 28-31

2 - AMMARI H., RAMDANI-BOUGUESSA N., BELLOUNI R. Antibiothérapie dans les infections ORL Médecine du Maghreb, 2001, 91 : 28-31 1 - AGENCE FRANCAISE DE SÉCURITÉ SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTÉ Antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections respiratoires hautes de l adulte et de l enfant Octobre 2005

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois

Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Fièvre sans foyer chez l enfant de moins de 3 mois Dr Sophie Blumental Service de Maladies Infectieuses Pédiatriques Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola Bruxelles INTRODUCTION Fièvre = symptôme

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Nouveautés dans Asthme & MPOC

Nouveautés dans Asthme & MPOC Nouveautés dans Asthme & MPOC Dr Gilles Côté Pneumologue CSSSGatineau Pavillon de Hull 31 Janvier 2014 Conflit d intérêt Aucun 2 1 Objectifs A la fin de cette capsule, le participant pourra identifier

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Débats de Santé Publique 2014 Carmem Lúcia Pessoa-Silva, MD, PhD Health Security and Environment, WHO Headquarters, Geneva pessoasilvacl@who.int

Plus en détail

Vertiges et étourdissements :

Vertiges et étourdissements : : comment être à la hauteur? Anthony Zeitouni, MD, FRCSC Présenté à la 71 e édition du Programme scientifique de l Association des médecins de langue française du Canada. Est-ce bien des vertiges? Il n

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Règlement concernant l obtention du «CERTIFICAT SSO DE FORMATION POSTGRADE (CFP SSO) EN IMPLANTOLOGIE ORALE»

Règlement concernant l obtention du «CERTIFICAT SSO DE FORMATION POSTGRADE (CFP SSO) EN IMPLANTOLOGIE ORALE» Règlement concernant l obtention du «CERTIFICAT SSO DE FORMATION POSTGRADE (CFP SSO) EN IMPLANTOLOGIE ORALE» INDEX: 1. Bases 2. Objectifs de formation postgrade 3. Candidature en vue de l obtention du

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

M.Benmimoun MD,MBA Medical Operations Director

M.Benmimoun MD,MBA Medical Operations Director M.Benmimoun MD,MBA Medical Operations Director Vos Responsabilités en Matière de Pharmacovigilance Notification Spontanée d'événements Indésirables Formation 2 Notification Spontanée d Événement Indésirable

Plus en détail

2. Rechercher les études

2. Rechercher les études Tutoriel «Introduction à l Evidence-based nursing» 1 2. Rechercher les études Objectifs du module Vous devez savoir élaborer une stratégie de recherche bibliographique efficace, en suivant les étapes suivantes

Plus en détail

Service évaluation des actes professionnels

Service évaluation des actes professionnels TRAITEMENT DES AGÉNÉSIES DENTAIRES MULTIPLES LIÉES AUX DYSPLASIES ECTODERMIQUES OU À D'AUTRES MALADIES RARES, CHEZ L ENFANT ATTEINT D OLIGODONTIE, AVEC POSE DE 2 IMPLANTS (VOIRE 4 MAXIMUM) UNIQUEMENT DANS

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Item 262 : Migraine et algie de la face

Item 262 : Migraine et algie de la face Item 262 : Migraine et algie de la face Collège Français d'orl Date de création du document 2010-2011 Table des matières * Introduction... 1 1 Classification des céphalées (International Headache Society,

Plus en détail

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN

PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN PEUT-ON PRESCRIRE HORS AMM 17 PEUT ON PRESCRIRE HORS AMM? LE POINT DE VUE DU CLINICIEN P. Albaladejo, B. Caillet, Département d Anesthésie-Réanimation de Bicêtre Hôpital de Bicêtre, 78, rue du Gal Leclerc,

Plus en détail

www.drfadisleilati.com

www.drfadisleilati.com www.drfadisleilati.com Plan Les produits de comblements Les accidents Inflammatoires/Infectieux Granulomes/Suppurations Hypothèses pathogéniques Traitement Prévention Conclusions Les Produits de Comblement

Plus en détail

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR? J P Bedos, Réanimation, Hôpital Mignot Journée Antibio Résistance et Infections, 5 décembre 2013 Effets pervers des Conflits d intérêt

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE?

QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE? QUEL AVENIR POUR LA PHARMACIE HOSPITALIERE EN SUISSE? Regard critique sur nos filières de formation Symposium GSASA, Berne, 12 mai 2009 André Pannatier 1 PLAN 1. Les filières de formation de base et postdiplôme

Plus en détail

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE

IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE IMI : Avantages et Inconvénients L exemple du projet COMBACTE Bruno FRANÇOIS, CHU de Limoges IMI2, Demi-journée nationale d information 9 Septembre 2014, Paris Le projet COMBACTE Avantages du modèle IMI

Plus en détail

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI)

PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT DES DÉFIBRILLATEURS AUTOMATIQUES IMPLANTABLES (DAI) 2 Défibrillateur Automatique Implantable SOMMAIRE Introduction Indications Principe du DAI Historique Composants et structure

Plus en détail

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD

ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD ANRS-FUNDED RESEARCH IN THE DEVELOPING WORLD Brazil Burkina Faso (Bobo Dioulasso) Cambodia (Phnom Penh) Cameroon (Yaounde) Côte d Ivoire (Abidjan) Senegal (Dakar) Vietnam (Ho Chi Minh City) South Africa,

Plus en détail

Faq 1 - Mener l interrogatoire et l examen clinique d un enfant fébrile

Faq 1 - Mener l interrogatoire et l examen clinique d un enfant fébrile Fièvre aiguë de l enfant (et de l adulte : non traité) Critères de gravité d un syndrome infectieux Auteurs : J. Gaudelus, M.Voisin Objectifs : Objectifs terminaux Diagnostiquer une fièvre aiguë chez l

Plus en détail