Personnes âgées. Synthèse

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1 Personnes âgées Synthèse Les données utilisées pour cette fiche sont plus particulièrement issues de l Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) dont le fichier national des accidents corporels de la circulation sur la France métropolitaine constitué par les bulletins d analyse des accidents corporels (BAAC) établis par les forces de l ordre et du recensement, en milieu hospitalier, des victimes d accidents de la route du département du Rhône (Registre du Rhône). Dans le fichier national des accidents corporels de la circulation, en 2009, les personnes âgées de 65 ans à 74 ans, comptabilise 3875 tués ou blessés (soit 4,1 % des victimes tous âges confondus). Dans ces accidents : 288 de ces personnes âgées ont été tuées (6,7 % de l'ensemble des tués); ont été blessées (3,9 % des blessés), dont blessées hospitalisées (4,9 % des blessés hospitalisés) et blessées légèrement (3,4 % des blessés légers), soit 1 tué sur 15, 1 blessé hospitalisé sur 26 et 1 blessé léger sur 29. Les personnes âgées de 65 ans à 74 ans représentent 8 % de la population et 7 % des tués sur la route. Cette classe d âge représente 12 % des piétons tués, 19 % des cyclistes tués et 8 % des automobilistes tués. Les hommes âgés de 65 ans à 74 ans représentent 6 % des hommes tués sur la route et les femmes du même âge représentent 11 % des femmes tuées dans les accidents de la route. Toutefois, le rapport du nombre de tués de cette classe d âge rapporté son effectif montre que les hommes de ans sont davantage exposés (1,9 fois plus) au risque routier que les femmes de la même classe d âge. La gravité (% de tués parmi les victimes) est 1,6 fois plus forte pour les hommes que pour les femmes. Dans les accidents corporels, les conducteurs de 65 ans à 74 ans présentent une proportion de taux d alcool positif 2,1 fois moins forte que pour les conducteurs de 25 à 64 ans. Dans les accidents mortels cette proportion est de 3,3. Les conductrices de 65 ans à 74 ans sont présumées des accidents dans lesquels elles sont impliquées dans un cas sur deux (50 % contre 41 % pour l ensemble des femmes). Ces proportions passent respectivement à 45 % et 45 % pour les hommes. Page 1 sur 20

2 Pour les personnes âgées de 75 ans et plus, en 2009, le fichier BAAC enregistre personnes tuées ou blessées dans un accident corporel de la circulation (soit 4,8 %). Dans ces accidents : 508 de ces personnes âgées ont été tuées (11,9 % de l'ensemble des tués); ont été blessées (4,4 % des blessés), dont blessées hospitalisées (6,4 % des blessés hospitalisés) et blessées légèrement (3,3 % des blessés légers), soit 1 tué sur 8, 1 blessé hospitalisé sur 16 et 1 blessé léger sur 30. Les personnes âgées de 75 ans et plus représentent 9 % de la population et 12 % des tués sur la route. Cette classe d âge représente 41 % des piétons tués, 12 % des cyclistes tués et 12 % des automobilistes tués. Les hommes âgés de 75 ans et plus représentent 8 % des hommes tués sur la route et les femmes du même âge représentent 23 % des femmes tuées dans les accidents de la route. Le rapport du nombre de tués de cette classe d âge rapporté son effectif montre que les hommes de ans sont davantage exposés (2 fois plus) au risque routier que les femmes de la même classe d âge. La gravité est 1,3 fois plus forte pour les hommes que pour les femmes. Dans les accidents corporels, les conducteurs de 75 ans et plus présentent une proportion de taux d alcool positif 4,5 fois moins forte que pour les conducteurs de 25 à 64 ans. Dans les accidents mortels cette proportion est de 4,7. Pour les plus de 75 ans, ils sont présumés des accidents dans 60% des cas. Ce taux est identique chez les hommes et chez les femmes. Pour le Registre du Rhône, au cours de la période , l accident corporel de la circulation a concerné 181 personnes de 65 à 74 ans sur habitants du Rhône pour cette classe d âge, et 153 de 75 ans et plus sur habitants du Rhône pour cette classe d âge, en moyenne chaque année dans le département. Cette incidence baisse très nettement après 90 ans. Elle est supérieure chez les hommes à tout âge au dessus de 65 ans, bien que les effectifs soient supérieurs chez les femmes de 70 ans et plus. Pour 1000 victimes, on compte 35 morts (principalement en raison de lésions thoraciques et/ou crânio-encéphaliques) et 31 victimes qui ont survécu à une ou des lésions potentiellement mortelles. Pour les victimes de 65 ans et plus, 19 sur 1000 garderont des séquelles lourdes, résultant en grande majorité de lésions au cerveau. Le nombre élevé de tués par rapport aux séquelles lourdes est une spécificité des personnes âgées. L incidence totale ainsi que celle des décès n a cessé de baisser depuis le début du Registre (1996) à comparer avec ans. Page 2 sur 20

3 A. Fichier national des accidents corporels Définitions : Dans l intégralité de ce chapitre seront distinguées deux classes d âge à l intérieur de la catégorie «personnes âgées» : les ans d une part et les plus de 75 ans d autre part. Cette distinction a été réalisée afin de mettre en évidence les caractéristiques spécifiques à l une ou l autre de ces deux classes d âge. Toutes les données contenues dans ce document concernent uniquement la métropole. Elles sont issues des fichiers BAAC, sauf indication contraire A compter du 1 er janvier 2005, le «tué» est la personne décédée dans les trente jours (au lieu de six jusqu en 2004) après l accident et le «blessé hospitalisé» est la victime hospitalisée plus de 24 heures (au lieu du blessé grave hospitalisé plus de six jours). I. Population Selon l INSEE, au 1 er janvier 2010, les personnes âgées de 65 ans à 74 ans, sont au nombre de et représentent 7,9 % de la population française ; parmi elles, 46,3 % sont de sexe masculin. Les personnes âgées de 75 ans et plus, sont au nombre de et représentent 8,9 % de la population française ; parmi elles, 36,7 % sont de sexe masculin. II. Parcours en véhicule léger (VL) Parcours moyen annuel en voiture de tourisme de 1999 à 2010 Kilométrages annuels moyens parcourus en France en VL 65 ans et plus Tous âges Source : SOFRES. En 2010, d après le panel SOFRES, les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 20,8 % de l ensemble des titulaires du permis de conduire voiture et effectuent 14,9 % du nombre total de kilomètres parcourus en voitures de tourisme. Le nombre annuel de kilomètres parcourus par les personnes âgées de 65 ans et plus qui évoluait régulièrement aux environs de kilomètres par an entre 1999 et 2003 est stabilisé depuis autour de kilomètres. D une année sur l autre, la différence de parcours entre les personnes âgées et l ensemble de la population reste globalement stable, de l ordre de 1,3 à 1,4 fois moins. Page 3 sur 20

4 III. Tués 1 par catégories d'usagers Tués de 65 à 74 ans selon le véhicule utilisé de 2000 à ans Piétons Vélos Cyclos Motos Voitures de TOTAL Autres tourisme Tués de 75 ans et plus selon le véhicule utilisé de 2000 à ans et plus Piétons Vélos Cyclos Motos Voitures de tourisme Autres TOTAL Tués tous âges confondus selon le véhicule utilisé de 2000 à 2009 Tous âges confondus Piétons Vélos Cyclos Motos Voitures de tourisme Autres TOTAL A compter du 1 er janvier 2005, le «tué» est la personne décédée dans les trente jours (au lieu de six jusqu en 2004) après l accident. Page 4 sur 20

5 Par rapport à 2002, le nombre de personnes âgées de ans tuées en 2009 enregistre une baisse plus forte que celle des ans (-55,1 % contre -44,1 %). En revanche le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus tuées en 2009 a enregistré par rapport à 2002 une baisse plus faible que celle des ans (-28,5 % contre -44,1 %). Piétons : Sur les 496 piétons tués en 2009, 62 avaient entre 65 et 74 ans et 202 plus de 74 ans (soit 12,5% et 40,7 % du total des tués piétons). En 2002, les piétons tués de 65 à 74 ans représentaient 15,8% du total des tués piétons et les piétons de plus de 74 ans 27,7 % du total des tués piétons. Véhicules légers : Sur les usagers de VL tués en 2009, 155 avaient entre 65 et 74 ans, 267 plus de 74 ans (soit respectivement 7,1 % et 12,4 % des tués usagers de VL) Parmi les ans, sur les 155 usagers tués dans un véhicule léger, 116 étaient conducteurs, soit 74,8 % Parmi les 75 ans et plus, sur les 267 usagers tués dans un véhicule léger, 183 étaient conducteurs, soit 68,6 % Pour l ensemble des usagers tous âges confondus tués dans un véhicule léger, 72,5 % étaient conducteurs. En 2002, sur les usagers de VL tués, 8,7% avaient entre 65 et 74 ans et 8,2 % avaient 75 ans et plus. Toujours en 2002, la part de conducteurs parmi les ans tués était de 68,5 % et la part de conducteurs parmi les 75 ans et plus était de 67,6%. IV. Les catégories d usagers les plus vulnérables en 2009 Les piétons Victimes piétons ans -74 ans 75 ans et plus TOTAL 65 ans et plus Ensemble des piétons tous âges % % Tués Blessés hospitalisés Blessés non hospitalisés A B C=A+B D A/D 12,5 % 9,8 % 7,1% B/D 40,7 % 20,3% 10,2% Total victimes ,3 % 15,1% Source : ONISR, fichier des accidents. Un peu plus d un piéton tué sur deux en 2009 est une personne âgée, principalement âgée de plus de 75 ans. Page 5 sur 20

6 La gravité exprimée en «nombre de tués pour 100 victimes de la classe d âge» est de 5,7 pour les piétons âgés de 65 à 74 ans, soit 1,7 fois plus que pour les ans (3,4). Pour les personnes âgées de 75 ans et plus, cette gravité est de 10,2 soit 3,0 fois plus que pour les ans. Les cyclistes Victimes cyclistes ans -74 ans 75 ans et plus TOTAL 65 ans et plus Ensemble des cyclistes tous âges % % Tués Blessés hospitalisés Blessés non hospitalisés A B C=A+B D A/D 19,1 % 10,7 % B/D 12,3 % 7,7 % ,7 % 3,0 % Total victimes ,3 % 4,9 % Source : ONISR, fichier des accidents. Un cycliste tué sur trois en 2009 était âgé de 65 ans et plus. La gravité exprimée en «nombre de tués pour 100 victimes de la classe d âge» est de 9,4 pour les cyclistes âgés de 65 à 74 ans, soit 2,7 fois plus que pour les cyclistes de 25 à 64 ans (3,5). Pour les personnes âgées de 75 ans et plus, cette gravité est à 8,9. Les usagers de voitures de tourisme Victimes usagers de véhicules de tourisme ans - 74 ans 75 ans et plus TOTAL 65 ans et plus Ensemble des usagers de véhicules de tourisme tous âges % % Tués Blessés hospitalisés Blessés non hospitalisés A B C=A+B D A/D 7,2 % 6,2 % 4,1 % B/D 12,4 % 6,7 % 3,5 % Total victimes ,0 % 5,0 % Source : ONISR, fichier des accidents. La gravité exprimée en «nombre de tués pour 100 victimes de la classe d âge» est de 7,5 pour les usagers de voitures de tourisme de 65 à 74 ans, soit 1,7fois plus que pour les usagers de 25 à 64 ans(4,4). Pour les personnes âgées de 75 ans et plus, cette gravité est de 12,8 soit 2,9 fois plus que pour les usagers de 25 à 64 ans. Page 6 sur 20

7 V. Répartition par sexe Répartition hommes/femmes en 2009 Hommes 65 ans 75 ans tous âges à 74 et plus confondus ans % 65 ans à 74 ans 75 ans et plus Femmes tous âges confondus % Tués Blessés hospitalisés Blessés non hospitalisés A B C (A+B)/C 14,0 8,0 5,3 A B C (A+B)/C 33,1 18,4 8,7 Total victimes , ,4% Source : ONISR, fichier des accidents. Pour les personnes âgées de 65 ans et plus : plus d une victime sur deux est une femme alors que cette proportion est supérieure à une sur trois pour l ensemble des femmes victimes d accidents de la route. la gravité exprimée en «nombre de tués pour 100 victimes du même sexe» est de 11,1 pour les hommes, soit 2,0 fois plus forte que pour les hommes de 25 à 64 ans(5,5) et de 7,9 pour les femmes, soit 3,3 fois plus forte que pour les femmes de 25 à 64 ans (2,4). La gravité est 1,4 fois plus forte pour les hommes que pour les femmes (2,3 fois plus pour les 25 à 64 ans). VI. La part des décès dus aux accidents de la route Page 7 sur 20

8 Causes de décès en 2008 Causes (1) ans 75 ans et + 65 ans et + tous âges part des 65- part des ans ans et + Accidents % 56.3% - Accidents de transport % 12.6% dont accidents de la route (2) % 12.4% - Chutes accidentelles % 72.0% - Intoxications accidentelles % 35.5% - Autres accidents % 66.5% Suicides % 17.5% Homicides % 12.0% Événements intention indéterminée % 15.9% Autres % 66.8% TOTAL - causes externes % 45.0% TOTAL - toutes causes % 65.9% part accidents de la route/tous 13.0% 3.9% 5.1% 17.6% accidents part accidents de la route/causes 7.8% 3.2% 4.0% 11.5% externes part accidents de la route/toutes causes 0.4% 0.2% 0.2% 0.8% Sources : (1) INSERM (2) ONISR, fichier des accidents. Les données INSERM portent sur les causes de décès, codées depuis 2000 selon la 10ème révision de la classification internationale des maladies. Cinq catégories constituent les causes externes : accidents, suicides, homicides, événements intention indéterminée, autres. La catégorie accidents est composée de quatre modalités : accidents de transport, chutes accidentelles, intoxications accidentelles et autres accidents. La part des accidents de la route dans l ensemble des causes de décès baisse au fur et à mesure que l âge augmente, marquant une nette rupture à partir de 80 ans. En 2008 sur l ensemble des cas de décès des 65 ans et plus dus aux causes externes, les accidents de la route représentent 4.0 % contre 11,5 % pour l ensemble de la population. En termes de rang, on observe que : pour les personnes âgées de 65 à 74 ans, la part des accidents de la route dans les causes externes (7,8 %) vient loin derrière les autres accidents 2 (33,1%), les suicides (31 %) et les chutes accidentelles (15,1 %) ; pour les personnes âgées de 75 ans et plus, la part des accidents de la route dans les causes externes (3,2 %) vient également loin derrière les autres accidents (51,6%), les chutes accidentelles (24%) et les suicides (10,8%) pour l ensemble de la population, la part des accidents de la route dans les causes externes (11,5%) vient après les autres accidents (34,9%), les suicides (27,9%) et les chutes accidentelles (15%) 2 Autres accidents = accidents autres qu accidents de transports, chutes accidentelles et intoxications accidentelles. Page 8 sur 20

9 pour les moins de 65 ans, la part des accidents de la route dans les causes externes (20,6 %) vient loin derrière les suicides (44,2%) mais devant les autres accidents 3 (18,7%) et les chutes accidentelles (6,0 %). Par sexe, on retiendra pour les personnes âgées de plus de 65 ans quatre indicateurs : 61,0 % des 65 ans et plus tués dans les accidents de transport sont de sexe masculin (contre 76,7% en moyenne et 80,6 % pour les moins de 65 ans) ; 46,7% des décès toutes causes concernent les hommes (51% en moyenne, 68% pour les moins de 65 ans) ; 48,2% des décès pour causes externes concernent les hommes (60.5% en moyenne, 75,3 % pour les moins de 65 ans) ; En référence aux décès dus aux causes externes selon le sexe, la part des accidents de transport représente 5,4% pour les hommes (15,0% en moyenne, 22,4 % pour les moins de 65 ans) et 3,2% pour les femmes (7,0% en moyenne, 16,5 % pour les moins de 65 ans ). Selon les données INSERM, 19,8% des décès dans les accidents de transports concernent les 65 ans et plus (15,7 % pour les hommes et 33,1 % pour les femmes). VII. Les personnes âgées et la responsabilité 4 en 2009 Il s agit ici d une présomption de responsabilité recueillie à chaud par les forces de l ordre qui sont intervenues sur la scène de l accident et qu ils ont reportée dans la fiche BAAC qui n a aucun lien avec les condamnations qui peuvent être prononcées ensuite. Par ailleurs, dans 24,9 % des cas en moyenne, il n a pas été possible d attribuer à un usager l entière responsabilité de l accident car de multiples facteurs ont pu intervenir comme un incident mécanique ou l état de la voirie. Responsabilité des conducteurs (tous véhicules) et piétons selon l âge en 2009 Conducteurs Conducteurs Part des non conducteurs Impliqués (victimes et indemnes) dans les accidents corporels Piétons non Piétons Part des piétons Hommes 65 ans-74 ans ,0% ,6% Femmes 65 ans-74 ans ,9% ,5% Total 65 ans-74 ans ,5% ,4% Impliqués (victimes et indemnes) dans les accidents corporels Conducteurs non Conducteurs Part des conducteurs Piétons non Piétons Part des piétons Hommes 75 ans et plus ,2 % ,6% Femmes 75 ans et plus ,7 % ,6 % Total 75 ans et plus ,3 % ,4 % 3 Autres accidents = accidents autres qu accidents de transports, chutes accidentelles et intoxications accidentelles. 4 Voir dans la brochure La sécurité routière en France Bilan de l année 2008 le chapitre sur la responsabilité des usagers impliqués dans un accident corporel en Page 9 sur 20

10 Impliqués (victimes et indemnes) dans les accidents corporels Conducteurs non Conducteurs Part des conducteurs Piétons non Piétons Part des piétons 25 à 64 ans hommes ,4 % ,0 % femmes ,5 % ,0 % Total ans ,6 % ,2 % Source : ONISR, fichier des accidents. La part des personnes âgées, quel que soit le sexe, est nettement inférieure à celles des ans pour les piétons et nettement plus élevée dans le cas des conducteurs. Cette différence s accroît notablement avec l âge, la part des conducteurs pour les 75 ans et plus étant de 18,7 points supérieure à la moyenne tous âges. La comparaison entre sexes montre que la part des piétons de ans est 2,1 points plus élevée pour les hommes, alors que pour les conducteurs elle est de 4,9 points plus élevée pour les femmes. Pour les 75 ans et plus, l écart hommes/femmes est de 5 points pour la part de piétons et quasi nul pour la part de conducteurs. Sur l ensemble des conducteurs de 65 ans et plus, l analyse détaillée montre que 88,7 % d entre eux sont des conducteurs de voitures de tourisme (3 978) et 2,8 % des cyclistes (125). Pour ce qui concerne les voitures de tourisme, pour 100 usagers impliqués, la part des conducteurs est nettement plus élevée que pour les moins de 65 ans : 54,7 % contre 43,3 %. VIII. Les personnes âgées et l alcool en 2009 Conducteurs impliqués dans un accident corporel au taux au taux % d alcool d alcool positif connu A B A/B Conducteurs impliqués dans un accident mortel au taux % d alcool connu B A/B au taux d alcool positif A ans ,0 % ,7% 75 ans et plus ,4 % ,0% Total ,3 % ,8 % Ensemble des conducteurs ,1 % ,8 % Part des ans ,4 % ,7 % Source : ONISR, fichier des accidents. Quel que soit le type d accidents, la part des conducteurs de véhicules de 65 ans et plus à taux positif est plus faible que celle des conducteurs de 25 à 64 ans (2,8 fois moins pour les accidents corporels et 3,9 fois moins pour les accidents mortels). La part des conducteurs de 75 ans et plus à taux positif est encore plus faible (4,5 fois moins que les conducteurs de 25 à 64 ans pour les accidents corporels et 4,7 fois moins pour les accidents mortels). On observe également que dans les accidents mortels par rapport aux accidents corporels, la part des conducteurs de 65 ans et plus au taux positif est 2,1 fois plus forte contre 2,9 pour les 25 à 64 ans. Page 10 sur 20

11 IX. Les personnes âgées et les facteurs d accident liés à l usager : Facteurs d accident liés à l usager en 2009 Conducteurs impliqués dans un accident et dont le facteur lié à l usager est «fatigue-malaise» A Ensemble des conducteurs dans un accident dont le facteur lié à l usager a été identifié B % A/B 65 à 74 ans ,1 % 75 ans et plus ,4 % 0-64 ans ,3 % TOTAL ,2% Parmi les facteurs liés à l usager identifiés dans le BAAC, le facteur «fatigue malaise» est 2,2 fois plus fréquent pour les conducteurs de ans que pour les moins de 64 ans. (respectivement 2,4 fois pour les plus de 75 ans). X. La sécurité des déplacements L accroissement du nombre de conducteurs âgés au volant induit des travaux de recherche afin de garantir au mieux leur sécurité. Dans ce contexte, l INRETS, au sein du Laboratoire ergonomie et sciences cognitives pour les transports (LESCOT) entreprend diverses recherches qui, à terme, permettront de fournir des éléments propres à définir une politique de sécurité routière réellement adaptée aux conducteurs âgés. Une première étude, réalisée à la demande de la fondation MAIF, avait pour objectif de définir une méthodologie d analyse de la compétence des conducteurs âgés. Dans ce cadre, les chercheurs ont travaillé sur un échantillon de 40 conducteurs de plus de 60 ans. A l aide de tests standardisés, leurs capacités visuelles et attentionnelles ont été mesurées. Elles ont ensuite été mises en liens avec les performances de conduite observées en situation réelle de conduite sur un parcours inconnu. Les premiers résultats qui se dégagent de cette étude montrent pour l essentiel trois phénomènes : l existence de certains processus physiologiques et cognitifs défaillants pouvant entraîner une erreur de conduite ; la mise en œuvre par la plupart des personnes âgées de comportements de compensation ; des difficultés dans les rond-points et les tourne-à-gauche. Si les auteurs préconisent de penser autrement les infrastructures et d une manière générale de produire une information permettant d anticiper les actions à venir, dans la perspective de la mise en place d une évaluation de la performance de conduite des personnes âgées, ils suggèrent d aller au delà de la seule mesure médicale de l aptitude à conduire et citent la nécessité d introduire des tests et des contrôles bien identifiés. Page 11 sur 20

12 B. Apports du registre du Rhône Depuis 1995 fonctionne, pour la première fois en Europe, un registre de victimes d accidents de la circulation routière. Il s agit de l enregistrement exhaustif et continu des blessés accidentés dans le Rhône, comprenant une description de leurs lésions. L ensemble des services de secours et de soins chargés de la prise en charge des victimes signale au Registre toute personne consultant à la suite d un accident de la circulation. Celui-ci doit s être produit sur une voie publique ou privée du département du Rhône et impliquer au moins un moyen mécanique de locomotion, y compris planche ou patins à roulettes. Des renseignements concernant la victime, son accident, son devenir médical, et ses lésions sont recueillis. Ce recueil médical de données constitue un précieux complément aux données des forces de l ordre, conduisant à des effectifs et caractéristiques de victimes très différents. Il est toutefois limité à un département. Les victimes recensées y sont environ 3 fois plus nombreuses que dans le fichier BAAC de ce même département (pour les années : contre 8 355), elles sont globalement moins gravement touchées, plus souvent accidentées sans antagoniste, particulièrement les usagers de deux-roues motorisés et encore plus les cyclistes, les forces de l ordre étant moins sollicitées pour ces catégories. Le Registre permet de connaître très précisément la nature des blessures consécutives aux accidents. Les résultats présentés ici concernent les personnes âgées recensées par le Registre, pour les années 2006 à En fin de chapitre, on présente l évolution depuis le début du Registre. Parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, on distingue les 65 à 74 ans des 75 ans et plus. Au total, sur la période , 1250 personnes âgées de 65 ans et plus ont été victimes d un accident de la route dans le Rhône, représentant 5% de l ensemble des victimes du Registre (tous âges) : 4% des hommes et 7% des femmes. (Pour la même période , l Observatoire national interministériel de sécurité routière a enregistré 643 victimes pour le Rhône). La moitié des victimes âgées du Registre (53%) se trouvent dans la tranche d âge 65 à 74 ans. On calcule des incidences en rapportant le nombre total de victimes à la population du Rhône du même âge ( personnes âgées de 65 ans ou plus, dont âgées de 65 à 74 ans), sachant que 91% des victimes résident effectivement dans le département, pour cette tranche d âge. L'accident corporel de la circulation a concerné, en , 181 personnes âgées de 65 à 74 ans sur , par an et 153 personnes âgées de 75 ans et plus sur , par an. Il est à noter que les incidences calculées sur le département du Rhône sont des valeurs minimales puisque le contexte accidentologique y est plutôt favorable (2,3 fois moins de tués par million d habitants que dans la France entière en 2008, d après le bilan annuel de l ONISR). 5 On travaille ici sur la sauvegarde d octobre 2010 du Registre. Page 12 sur 20

13 I. Âge, sexe et type d usager La moitié des victimes (51%) sont des femmes. Cependant l'incidence moyenne annuelle sur est supérieure pour les hommes : 201 hommes pour et 144 femmes pour , les hommes ne représentant que 40% de la population de cet âge. Pour chaque sexe, l incidence est plus faible pour les plus âgés. Pour les hommes, elle est de 215 pour hommes de ans et 183 pour hommes de 75 ans et plus, respectivement 154 et 136 pour femmes. Plus précisément, l incidence est assez stable pour chaque sexe jusqu à 90 ans (Cf. tableau ci-après). Puis elle baisse, elle est ainsi de 63 pour personnes âgées de 90 ans et plus (22 victimes). Pour chaque âge, l incidence est supérieure chez les hommes, ce qui n est pas le cas des effectifs. Effectifs et incidences annuelles moyennes des personnes âgées de 65 ans et plus victimes d accidents corporels par âge et sexe Hommes Femmes Total Nombre Incidence / Nombre Incidence / Nombre 65 à 69 ans à 74 ans à 79 ans à 84 ans à 89 ans à 94 ans ans et plus Total Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, Incidence / Les personnes âgées accidentées le sont pour moitié (48%) à bord d une voiture, puis à pied (30%), à vélo (13%), en car ou bus (6%), et à deux-roues motorisé (2%). Cependant, des nuances apparaissent selon l âge et le sexe (Cf. tableaux ci-dessus). Pour les automobilistes, la part de conducteurs est faible pour les femmes, surtout les plus âgées (44% contre 59% pour les femmes de 65 à 74 ans à comparer avec 86% pour les hommes, dans les deux classes d âge). La part des piétons est plus élevée pour les personnes âgées de 75 ans et plus que pour celles de 65 à 74 ans, chez les hommes comme chez les femmes : 34 % contre 19% pour les hommes, 41% contre 27% pour les femmes. Les victimes accidentées à vélo et à deux-roues motorisés sont très majoritairement des hommes (82% pour les cyclistes, 28 sur 30 pour les usagers de deux-roues à moteur). La part du vélo parmi les victimes atteint 28% chez les hommes de 64 à 75 ans. C est pour la catégorie des femmes les plus âgées que la part des occupants de car ou bus est la plus élevée (13%). Page 13 sur 20

14 Répartition des hommes et des femmes âgés de 65 à 74 ans selon le type d usager Hommes Femmes Total Nombre % Nombre % Nombre % Voiture % % % Piéton 69 19% 83 27% % Vélo % 20 6% % car/bus 7 2% 12 4% 19 3% Deux-roues motorisé 24 7% 2 1% 26 4% Camionnette 3 1% 3 1% 6 1% Patins, planche 2 1% Camions Autres ou inconnus 5 1% 3 1% 8 1% Total % % % Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, , Répartition des hommes et des femmes âgés de 75 ans et plus selon le type d usager Hommes Femmes Total Nombre % Nombre % Nombre % Voiture % % % Piéton 85 34% % % Vélo 29 12% 8 2% 37 6% car/bus 8 3% 42 13% 50 9% Deux-roues motorisé 4 2% 0 0% 4 1% Camionnette Patins, planche 0 0% 0 0% 0 - Camions 0 0% 0 0% 0 - Autre ou inconnu 3 1% 1-4 1% Total % % % Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, II. Gravité On distingue la gravité immédiate, mesurée par l AIS, rendant compte pour chaque lésion du risque vital et de la complexité des soins nécessaires, et la gravité des séquelles prévisibles à un an, mesurée par l IIS 6. On choisit ici de décrire la gravité en quatre classes : décès, survie avec séquelles lourdes, survie avec séquelles légères et survie sans séquelles. Les lésions pouvant expliquer le décès sont de niveau AIS4 ou plus. On prend comme seuil de séquelles lourdes, le niveau IIS3. Pour les personnes âgées de 65 ans et plus, on compte 35 morts pour 1000 victimes accidentées. Par comparaison, ce taux est de 8 pour chez les adultes de 25 à 64 ans. La mortalité par accident de la route pour cette classe d âge est ainsi de 59 par million d habitants. Par ailleurs 31 victimes sur 1000 (37) ont survécu à une ou des lésions potentiellement mortelles (AIS4-5). On compte 19 pour victimes présentant une lésion pouvant entrainer une séquelle lourde. Par comparaison, ce taux est de 8 pour pour les ans. Le handicap séquellaire probable mineur ou modéré concerne un peu plus d un tiers des blessés survivants (35%). Par comparaison, ce taux est de 40% pour les victimes de 25 à 64 ans. 6 IIS Injury Impairement Scale : score de handicap séquellaire probable attribué à chaque lésion, d après AAAM Page 14 sur 20

15 La majorité des victimes survivantes (63%) n a probablement conservé aucune séquelle un an après l accident. Personnes âgées de 65 ans et plus victimes d accidents de la route : gravité par sexe Décédés Survivants avec séquelles lourdes Survivants avec séquelles mineures Victimes sans séquelles Total toutes gravités ou modérées Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre Hommes 25 4,1 % 15 2,5 % ,1 % ,3 % 608 Femmes 19 3,0 % 9 1,4 % ,4 % ,3% 642 Total 44 3,5 % 24 1,9 % ,4 % ,2% 1250 Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, La gravité est supérieure chez les hommes, avec 41 morts et 25 blessés avec séquelles lourdes attendues pour 1000 victimes, contre respectivement 30 et 14 pour les femmes (Cf. tableau ci-dessus). Les femmes sont un peu plus concernées par les séquelles mineures ou modérées (39% contre 31% des hommes). La part des tués et des blessés avec séquelles lourdes est supérieure chez les personnes âgées par comparaison aux victimes de 25 à 64 ans : 3,5% de tués et 2,0% de séquelles lourdes chez les 65 ans et plus contre 0,8% et 0,8% chez les ans. La gravité n est pas significativement différente d une tranche d âge à l autre (Cf. tableau ci-dessous). Personnes âgées de 65 ans et plus victimes d accidents de la route : gravité par âge Décédés Survivants avec séquelles lourdes Survivants avec séquelles mineures Victimes sans séquelles Total toutes gravités ou modérées Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre 65 à 69 ans 9 2,6% 6 1,8% ,9% ,7% à 74 ans 12 3,7% 5 1,5% ,0% ,8% à 79 ans 8 3,0% 6 2,2% 82 30,4% ,4% à 84 ans 10 5,2% 4 2,1% 54 28,3% ,4% ans et plus 5 4,1% 3 2,5% 38 31,1% 76 62,3% 122 Total 44 3,5 % 24 1,9 % ,4 % ,2% 1250 Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, La gravité diffère d un type d usager à l autre (Cf. tableau ci-après). Les piétons présentent le taux de décès et de séquelles lourdes le plus élevé. Puis viennent les automobilistes pour le taux de décès. On ne dénombre aucun décès ni séquelle lourde pour les occupants de car ou bus. Page 15 sur 20

16 Personnes âgées de 65 ans et plus victimes d accidents de la route : Gravité selon les quatre principaux types d usager Décédés Survivants avec séquelles lourdes Survivants avec séquelles mineures ou modérées Survivants sans séquelles Total Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre Voiture 22 3,7% 6 1,0% ,8% ,6% 601 Piétons 17 4,5% 13 3,5% ,1% ,9% 375 Vélo 3 1,9% 4 2,5% 41 26,1% ,4% 157 Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, Au total 2,7 % des victimes sont décédées sur les lieux de l accident, 29,1 % ont été hospitalisées (dont 97,3 % ont survécu). III. Lésions Le type d usager influence grandement la zone atteinte (cf tableau ci-dessous). Toutes gravités confondues, les occupants de voitures présentent une majorité de lésions au thorax, puis à la colonne vertébrale. Les piétons sont principalement atteints au membre inférieur, puis au membre supérieur et à la tête. Les blessures des cyclistes et des occupants de car ou bus concernent surtout les membres. Proportion (%) de victimes d accidents de la route âgées de 65 ans et plus touchées à une région corporelle donnée (toutes gravités confondues)* Tête (crâne et cerveau) Face Cou hors colonne Thorax Abdomen Colonne vertébrale Membre supérieur Membre inférieur, bassin Zone externe (peau) Voiture 20% 10% 10% 48% 5% 30% 21% 16% 8% Piéton 31% 14% 2% 13% 5% 13% 37% 60% 11% Vélo 24% 14% 1% 17% 3% 10% 47% 34% 18% Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, , n=1133 * Une victimes peut être atteinte dans plusieurs zones Les piétons ont le plus de régions corporelles touchées (2,0 en moyenne par victime), suivis des cyclistes (1,8), des usagers de deux-roues à moteur et des automobilistes (1,7) puis des occupants de car ou bus (1,5). Pour l ensemble des usagers, les blessures des personnes âgées toutes gravités confondues, concernent en premier lieu les membres inférieurs ou le bassin : 34% des victimes ont au moins une lésion localisée sur cette région corporelle. Puis, par ordre décroissant, le thorax (31%), les membres supérieurs (30%), la tête (21%), la colonne vertébrale (20%), la face (12%), la peau (10%), le cou hors colonne vertébrale (6%), l abdomen (4%). Page 16 sur 20

17 Les lésions pouvant expliquer le décès 7 sont connues pour 36 victimes (sur 44 décédées), elles sont au nombre de 80, c'est-à-dire plus de 2 par victime en moyenne. Ces lésions se situent le plus souvent au niveau du thorax : 28 victimes atteintes au total au total de 25 fractures pluricostales bilatérales et/ou volet costal, 6 plaies de l aorte, 3 contusions pulmonaires bilatérales, 2 contusions sévères du cœur, et 2 écrasements du thorax. A la tête 18 victimes présentent au total 8 fractures complexes du crâne dont 7 de la base, 6 hématomes sous-duraux, 5 hémorragies intra-ventriculaires, 4 œdèmes cérébraux, 2 hématomes intracérébraux, 1 lésion du tronc cérébral et une destruction massive du cerveau. L abdomen est concerné dans une moindre mesure : 6 victimes atteintes de plaies majeures de la rate, du foie, du de la vessie, du rein, du colon ou du mésentère. Moins couramment les lésions du décès touchent la moelle épinière (4), le bassin (2 fractures déplacées avec hémorragie), ou l artère fémorale (2 plaies majeures). Trois victimes étaient atteintes de lésion(s) au-delà de toute ressource thérapeutique 8 (tête ou thorax). Pour les trois années, on compte 24 victimes qui garderont un handicap séquellaire lourd. Les lésions susceptibles d'être à l'origine de ces séquelles se situent à la tête (22 victimes), au membre inférieur (1) et au membre supérieur (1). Les plus graves sont des lésions cérébrales : hématomes sous-duraux (20) ou intracérébraux (5). Les lésions des membres sont 2 amputations. Pour les victimes survivantes avec des séquelles mineures ou modérées, dans plus d un quart des cas (29%), il s agit d un «étirement sans fracture ni luxation» de la colonne cervicale. IV. Evolution depuis 1996 L effectif annuel moyen de victimes est de 417 sur la dernière période de 3 ans, en baisse (-10 %) puisqu il était de 463 en La baisse des effectifs constatée depuis 1996 pour les ans, ne se retrouve pas pour les 75 ans et plus. Le taux de résidents du Rhône parmi les accidentés dans le Rhône est resté constant depuis Le tableau ci-après présente l évolution des incidences par gravité et par sexe depuis le début du Registre, en comparant 4 périodes. La population du Rhône, assez stable pour les ans, a beaucoup augmenté pour les 75 ans et plus, particulièrement pour les hommes. Chez les personnes âgées, les femmes sont plus nombreuses que les hommes, et le phénomène s accentue avec l âge. Ces différences dans la structure de la population et dans son évolution nous incitent à nous intéresser à l évolution des incidences plutôt qu à celle des effectifs de victimes. 7 8 Lésions AIS 4 Lésions AIS=6 Page 17 sur 20

18 Personnes âgées de 65 ans et plus victimes d accidents de la route : évolution des incidences annuelles moyennes dans le Rhône pour les différents niveaux de gravité, par sexe Décédés Survivants avec séquelles lourdes Hommes Femmes Total Survivants avec séquelles mineures ou modérées Survivants sans séquelles Total toutes gravités Mortalité / Incidence / Incidence / Incidence / Incidence / Registre du Rhône des victimes d'accident de la circulation, , n=6 201 Entre les deux dernières périodes, on observe une diminution de l incidence des victimes toutes gravités confondues. L incidence des victimes les plus légèrement atteintes est également en baisse. Cette diminution s observe chez les hommes comme chez les femmes, chez les ans comme chez les 75 ans et plus (1 813 pour de victimes toutes gravités confondues en contre pour un million en pour les ans, pour un million en contre en pour les 75 ans et plus). La mortalité est inférieure en à celle de la période précédente. En revanche l incidence des séquelles lourdes ne montre pas de baisse. Les femmes sont toujours plus nombreuses que les hommes à être accidentées, mais l incidence est toujours supérieure chez les hommes (moins nombreux que les femmes dans la population âgée). La mortalité et l incidence des séquelles lourdes pour les hommes sont deux fois supérieures à celles des femmes. Sur la période , pour 10 personnes âgées de 65 ans et plus tuées dans un accident de la route, on compte 5 porteurs de séquelles lourdes, 70 victimes avec des séquelles mineures ou modérées à un an, et 174 blessés qui ne conserveront probablement aucune séquelle, mais qui ont souffert d'au moins une lésion ayant nécessité une prise en charge médicale (respectivement 3, 65 et 127 entre 1996 et 2005). Cette évolution s explique par le fait que les tués ont davantage baissé que les autres catégories de victimes. Le nombre élevé de tués par rapport aux handicapés est une spécificité des personnes âgées. A titre de comparaison, pour les ans, pour 10 tués on compte 10 porteurs de séquelles lourdes en Page 18 sur 20

19 C. Autres études au sein de l IFSTAR La question d une possible plus grande dangerosité des conducteurs âgés par rapport aux conducteurs plus jeunes, sachant que la notion de responsabilité dans un accident n est pas simple à définir dès lors que plusieurs véhicules ou usagers sont impliqués. Être responsable d un accident mortel pour un conducteur signifie avoir contribué de façon significative à sa survenue mais aussi à son issue. Or l issue mortelle ou non de l accident dépend de nombreux paramètres, et en particulier de l état de santé des impliqués. La plus grande fragilité des conducteurs âgés va par conséquent les conduire à se voir attribuer plus fréquemment la responsabilité d un accident mortel. Pour pallier ce biais de sélection, les données d accidents corporels en France (BAAC) ont été analysées avec une méthode qui ne préjuge ni des causes de l accident, ni de son issue, mortelle ou non. Cette méthode, appelée «Méthode d Equi- Contribution», attribue un même niveau de responsabilité à tous les conducteurs de véhicules motorisés impliqués dans l accident. Par ailleurs, les années de vies perdues ont été choisies comme indicateur afin de prendre en compte l âge des autres impliqués et donc leur propre vulnérabilité. Les résultats de l étude 9 de tous les accidents corporels en France impliquant au moins un conducteur de voiture montre que les conducteurs âgés font perdre moins d années de vies aux autres impliqués dans l accident que les conducteurs plus jeunes. Une analyse plus fine, prenant en compte les différentes situations de conduite dans lesquelles se trouvaient les conducteurs juste avant l accident, a également été réalisée dans le cadre d une Action de Recherche menée dans le projet DACOTA (Défaut d Attention et Conduite Automobile) du PREDIT GO4 «Technologies pour la Sécurité» (Programme de Recherche et d Innovation dans les Transports Terrestres). L hypothèse était que les conducteurs âgés étant plus souvent impliqués dans des situations de conduite complexes comme les tourne à gauche et plus généralement les traversées de voie(s), il était possible qu ils soient plus dangereux pour les autres dans ce type de situation par rapport à des conducteurs plus jeunes. Les résultats 10 ont montré que même dans cette situation plus difficile à gérer pour eux, ils faisaient perdre moins d années de vie aux autres impliqués que des conducteurs plus jeunes. 9 Lafont S, Amoros E, Gadegbeku B, Chiron M, Laumon B. The impact of driver age on lost life years for other road users in France: a population based study of crash-involved road users. Accident Analysis and Prevention. 2008, 40: Lafont S, Gabaude C, Paire-Ficout L, Fabrigoule C. Des conducteurs âgés moins dangereux pour les autres : étude des accidents corporels en France entre 1996 et Le Travail Humain. 2010, tome 73(n 1): Page 19 sur 20

20 Remerciements Cette fiche thématique a été réalisée par l observatoire national interministériel de sécurité routière (ONISR), organisme rattaché à la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR). L Observatoire national interministériel de sécurité routière a pour principales missions d une part la collecte, la mise en forme, l interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales. Il assure d autre part le suivi des études sur l insécurité routière, ainsi que l évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises ou envisagées. La délégation tient particulièrement à remercier : la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), la Direction générale de la police nationale (DGPN). qui recueillent sur le terrain les données sur les accidents présentées dans ce bilan. Ainsi que : Le Registre du Rhône des victimes d accidents de la circulation, responsable scientifique Bernard Laumon. La rédaction du présent document a été coordonnée par : Louis Fernique, secrétaire général de l Observatoire, Christian Machu, secrétaire-général adjoint de l'observatoire. Ont participé à la rédaction : Christian ROY, chargé d études à l ONISR, (pilotage, coordination et relecture de la fiche), Hélène de SOLERE et Frédéric MURARD, CERTU, (coordination et pilotage des CETE), Hervé LECLERC, CETE de Lyon, Mireille CHIRON, Blandine GADEGBEKU, Amina NDIAYE, Colette Mintsa-Eya chercheuses à l IFSTTAR UMRESTTE (partie «Registre du Rhône»). Page 20 sur 20

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