Utilisation et déclassement du capital. A. Bonleu, G. Cette et G. Horny Applied Economics, 2013, 45(24),

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1 Utilisation et déclassement du capital A. Bonleu, G. Cette et G. Horny Applied Economics, 2013, 45(24), Séminaire Fourgeaud «Investissement des entreprises et dynamique du capital productif» 14 Mai 2014 Les idées exprimées ici sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement celles de la Banque de France ou de l Eurosystème

2 Le déclassement du capital est il endogène? Le stock de capital dépend de deux flux : l investissement et le déclassement Intuitivement, le déclassement du capital dépend de l âge des équipements, de sa qualité, de son obsolescence En comptabilité nationale, le temps passé par un équipement dans le stock de capital est caractérisé par une distribution d obsolescence. Elle est supposée permanente dans le temps. On cherche ici à apprécier le réalisme de l hypothèse d un déclassement ne dépendant pas de la conjoncture. Questions : Le déclassement est-il un moyen d ajuster le capital productif, le dual de l investissement? Le déclassement est-il cyclique? 2

3 Implications d un déclassement endogène Sur la productivité du capital : Si le déclassement s accroît en phase d expansion (par exemple car l usure des équipement s accélère) : le capital restant est en moyenne plus productif qu à déclassement constant Si le déclassement décroît en phase d expansion (par exemple pour satisfaire la demande) : la productivité du capital est plus faible qu à déclassement constant Sur l investissement : Le déclassement peut être ralenti pour différer des dépenses d investissement 3

4 Stratégie empirique On cherche à isoler l influence du cycle dans les variations du déclassement. On va mesurer le cycle auquel sont confrontées les entreprises par les variations de la valeur ajoutée et de la durée d utilisation des équipements Démarche : o Un modèle à correction d erreur o Il comprend les variables discutées dans la littérature (très limitée!) sur le déclassement : âge du capital, utilisation des équipements, coût des facteurs et profitabilité o Le suivi longitudinal des entreprises nous permet de séparer l impact des caractéristiques permanentes (ex. : secteur, recours au travail en équipe) de celui des variables variant dans le temps 4

5 Principaux résultats 1. Le déclassement ralentit lorsque l activité accélère et inversement. En période de crise, les données de comptabilité nationale sous-estiment le déclassement, donc surestiment le capital et par conséquent sous-estiment la productivité globale des facteurs 2. A long terme, le déclassement augmente avec l intensité d utilisation des équipements. Cet effet d usure est d une importance secondaire comparé aux variations cycliques 3. Le déclassement augmente avec l âge du capital 4. Le taux de profit et le salaire par tête n ont pas d effet significatif sur le déclassement 5

6 Données Fusion de deux sources : o FIBEN, bilans et comptes de résultats d entreprises non-financières Calcul du stock de capital, de son âge moyen, du taux de déclassement, valeur ajoutée, taux de profit, salaire moyen par tête o Enquête sur la durée d utilisation des équipements Renseigne sur le recours au travail en équipe et sur le taux d utilisation des équipements Panel non-cylindré de observations, correspondant à entreprises de l industrie sur la période

7 Spécifications - 1. Modèle à correction d erreur : - 2. Modèle avec effets différenciés du cycle (selon hausse ou baisse) et durée d utilisation des équipements : Estimation LIML avec, en instruments, les variables retardées 7

8 Notations q it PR it AK it W it : variation de la valeur ajoutée : taux de profit : âge moyen du capital : coût du travail par tête I _ q et D_ q : hausses et baisse de la valeur ajoutée it it I _ cw et D _ cw : hausses et baisses de la durée it it d utilisation des équipements Toutes les variables sont en termes réels 8

9 Résultats du modèle à correction d erreur Obtenus avec l estimateur Within Estimator W W W * * * (-3.78) (-4.20) (-5.56) (1.11) (0.49) 0.64 (1.21) (-0.92) (-0.74) * (-1.91) (-1.55) (-2.04) 0.34 (0.82) 0.01 * 0.01 * 0.01 * (6.22) (6.14) (8.22) 0.00 * 0.00 * (2.70) (2.67) (-0.29) (-0.20) * (1.39) (1.66) (2.19) (-0.12) Year dummies Yes Yes Yes Firm fixed effects Yes Yes Yes Instrumental variables No No No N

10 Résultats du modèle à effet différencié du cycle Estimator LIML LIML LIML (0.78) (0.06) * * (-2.13) (-1.78) (-2.58) (0.30) (-0.29) 0.02 * 0.02 * 0.02 * (5.61) (5.92) (6.12) (1.51) (1.22) * * (-2.14) (-2.58) (-0.23) Year dummies Yes Yes Yes Firm fixed effects Yes Yes Yes Instrumental variables Yes Yes Yes Critical prob. of Sargan test Cragg-Donald statistic N Test de Sargan : Test d absence de corrélation entre les résidus et les instruments - Statistique de Cragg-Donald : Mesure la corrélation entre les instruments et les variables endogènes 10

11 Estimation des effets de l usure du capital Estimator OLS OLS OLS * 0.01 * (1.64) (2.83) (3.00) Workforce size: - first quartile (-0.33) (-0.37) - second quartile (-1.94) (-1.50) - third quartile * * (-2.79) (-2.45) Industries: - Food (-0.06) (-0.08) - consumer goods 0.02 * 0.02 * (7.55) (7.35) - automotive (1.13) (1.23) - capital goods 0.02 * 0.02 * (5.10) (5.03) N

12 Conclusion Le déclassement est cyclique : - En phase ascendante, la durée d utilisation des équipement s accroît, les entreprises déclassent moins - En phase descendante, la production ralentit, les entreprises déclassent plus Le déclassement n est pas exogène mais sert à contrôler le stock de capital. Ces effets viennent renforcer ceux de l investissement sur le stock capital. L effet de l usure n est visible qu à long terme, et son importance est limitée en comparaison des effets du cycle. 12

13 Quel a été l impact de la crise de 2008 sur les défaillances des entreprises? D. Fougère, C. Golfier, G. Horny et E. Kremp Economie et Statistique, 2014, , Séminaire Fourgeaud «Investissement des entreprises et dynamique du capital productif» 14 Mai 2014 Les idées exprimées ici sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement celles de la Banque de France ou de l Eurosystème

14 Quels effets de la crise sur les défaillances? Défaillances d entreprises : entrée en liquidation ou en redressement judiciaire Une défaillance n implique pas nécessairement la destruction de son capital L augmentation des défaillances entre a été précédée par une augmentation des créations d entreprises. 14

15 Créations et défaillances d entreprises (cumul sur 12 mois en milliers déc à déc. 2010) Échantillon : entreprises créées entre janvier 2000 et décembre 2007 déc. 07 Défaillances déc Créations Période de l'étude : janvier 2000 à décembre janv. 00 déc.-90 déc.-92 déc.-94 déc.-96 déc.-98 déc.-00 déc.-02 déc.-04 déc.-06 déc.-08 déc Moyenne des défaillances sur la période 15

16 Principaux résultats Identifier l effet de la crise sur les défaillances demande de prendre en compte la démographie des entreprises (modèles de durée) On se concentre sur les entreprises créées entre 2000 et 2008 dans le commerce de détail, les transports, l industrie et la construction Sur la période , la part des défaillances imputables à la crise est de 27% dans le commerce, 35% dans les transports, 43% dans l industrie et 46% dans la construction. 16

17 Le poids de la crise n a pas porté que sur des entreprises jeunes et donc petites Part des défaillances dues à la crise 17

18 Merci de votre attention! 18

19 Densité estimée du taux de déclassement du capital 19

20 Exemple de profil du taux de déclassement pour une entreprise 20

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