Mots clés : incertitudes macroéconomiques, processus GARCH, VAR, politique monétaire. Uncertainties and Macroecomics performances in WAEMU Area

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2 Résumé Nous éudions les effes des inceriudes réelles e nominales sur les aux de croissance de l oupu e de l inflaion dans la zone UEMOA pour la période 999M : M. Nos résulas monren qu un aux d inflaion élevé es associé à une fore inceriude nominale dans ous les pas de l UEMOA. Alors qu un aux de croissance de plus en plus élevé a des effes miigés sur son inceriude. JEL : C, C5, E, F4 Mos clés : inceriudes macroéconomiques, processus GARCH, VAR, poliique monéaire. Absrac Uncerainies and Macroecomics performances in WAEMU Area We sud e effecs of real and nominal uncerainies on raes of oupu grow and inflaion for e period 999M:M in WAEMU area. Our resuls sugges a increased inflaion rae is associaed wi significanl increased nominal uncerain in all counries of WAEMU. Wile increased grow rae as mixed effecs on is uncerain. JEL: C, C5, E, F4 Kewords: uncerainies macroeconomics, GARCH process, VAR, monear polic. Février 4

3 . Inroducion La relaion enre variables macroéconomiques e inceriudes a éé longuemen éudiée par les économises duran ces dernières années. Quel es l effe de l inceriude réelle sur la croissance? L inflaion es-elle affecée par son inceriude? Auan de quesions qui son d acualié dans la mesure où les banques cenrales son en permanence confronées à un au degré d inceriude, an en ce qui concerne la naure des cocs économiques (els que les cocs de prix, l augmenaion imprévue des prix du pérole, les cocs de demande globale ) qui frappen l économie qu en ce qui concerne l exisence e la force des liens enre les variables macroéconomiques. Depuis les ravaux pionniers de Friedman (977), Talor (979), Cukierman e Melzer (986), Black(987) e Devereux (989), les relaions enre inflaion e croissance d une par, inceriudes nominales e réelles e variables macroéconomiques d aure par, on connu un inérê pariculier dans la liéraure économique. Récemmen, de nouveaux ravaux académiques se son allées plus loin en éudian la relaion empirique enre inceriudes e performances macroéconomiques par les processus GARCH en associan les modèles VAR (voir Cua e al. (), Founas e al. (, 7, 6), Berumen e Dincer (5), Grier e al. (4)). En raison de l imporance du coû de l inflaion, de l inceriude d inflaion sur la croissance e sur le bien-êre, ce aricle a pour obje de déerminer d une par le sens de causalié enre les inceriudes nominales e réelles enres elles, e d aure par de eser l effe de causalié enre les inceriudes e les variables macroéconomiques au sein de l UEMOA. Pour cela, un cerain nombre d inerrogaions son soulevés par l aricle. En premier lieu, la réducion du aux d inflaion moen es-elle liée à la baisse de l inceriude d inflaion dans l union? Ensuie, es-il vrai qu une réducion du niveau de l inflaion e, de ce fai, de l inceriude d inflaion peu avoir un impac favorable sur le aux de croissance de l économie, comme le préend Friedman (977) e par la suie par Ball (99)? Dose e Sare () rouven le conraire. Ces aueurs préenden qu une inceriude accrue du niveau de l inflaion end à booser le niveau de la producion. Enfin, un aux de croissance sable e moins volaile de l oupu condui-il à plus de croissance? L éude que nous menons dans le cadre de l UEMOA analse la relaion empirique enre quare variables macroéconomiques essenielles : le niveau de l inflaion, la croissance de l oupu, l inceriude d inflaion (nominale) e l inceriude de l oupu (réelle). Dans cee veine, nous enons d apporer des réponses aux rois quesions soulevées précédemmen,

4 3 e par conséquen, nous esons la perinence empirique de plusieurs éories qui on éé avancées sur la relaion enre l inflaion, la croissance de l oupu, l inceriude d inflaion e l inceriude de l oupu. Ces éories que nous qualifions poèses de base e qui s ajouen à l poèse de Friedman (977) son les suivanes : d abord, l poèse de Cukierman e Melzer (986) que les banques cenrales on endance à créer des surprises d inflaion en présence d une fore inceriude nominale. En d aures ermes, une inceriude accrue de l inflaion es associée à un niveau d inflaion de plus en plus élevé. Paran des conclusions de Cukierman e de Melzer, Holland (995) prend le conre-pied de ces derniers en monran que, pour des raisons d indépendance e de responsabilié, l auorié monéaire es plus encline à réduire le niveau de l inflaion lorsque l inceriude d inflaion augmene. Ensuie, l poèse de Black (987) qu une inceriude accrue de l oupu end à augmener le aux de croissance de la producion. Selon Black, les invesissemens dans des ecnologies risquées seron poursuivis à la seule condiion que les rendemens anicipés sur ces invesissemens (aux de croissance moen de l oupu) soien assez élevés pour compenser la prise de risque. L éude de Devereux (989) s inéresse à l ineracion enre l inceriude réelle e le aux d inflaion. Il rouve que plus d inceriude sur le niveau de l oupu devrai conduire à un niveau élevé du aux d inflaion. Enfin, l effe Talor (979) qui prédi un arbirage enre la variabilié de l inflaion e celle de l oupu e, de ce fai, l inceriude. Nore éude diffère des précédenes dans la zone UEMOA à plusieurs niveaux. D abord, elle a le mérie d êre l une des premières à raier cee quesion d inceriudes sur les variables macroéconomiques. Ensuie, elle s appuie sur une large liéraure éorique e empirique qui perme de eser les effes de causalié enre inceriudes nominales e réelles d une par, e d aure par enre inceriudes e performance macroéconomique. Suivan le ravail réalisé par la liéraure empirique sur les modèle de pe ARCH (voir par exemple, les ravaux de Engle, ), l approce courane de mesurer l inceriude dans la liéraure macroéconomique es de calculer la variance condiionnelle d une série macroéconomique. Cee même liéraure s appuie sur deux approces pour eser la relaion enre inceriudes e indicaeurs de performance macroéconomique : une approce simulanée ou une approce en deux éapes. Selon la première approce, un modèle ARCH-M es esimé dans lequel on incorpore l équaion de la variance condiionnelle. L approce simulanée perme donc d esimer e de eser la relaion de causalié enre la variable macroéconomique e l inceriude associée. Selon l approce en deux éapes, les esimaions de la variance condiionnelle, dans un premier emps, son obenues à parir de

5 4 l esimaion d un modèle ARCH. Ensuie, elles son uilisées dans l applicaion des ess de causalié au sens de Granger permean d examiner le sens de causalié enre performance e inceriude macroéconomique. L obje de ce aricle es d invesiguer la relaion de causalié enre inflaion e son inceriude, croissance de l oupu e son inceriude e enre inceriude nominale e inceriude réelle. Nous uilisons en premier lieu un processus GARCH qui perme de générer une variance condiionnelle de la variable d inflaion e de la variable de la croissance de l oupu dans la zone UEMOA. Avec cee variance condiionnelle comme une mesure de l inceriude, nous recourons à la méode de Granger afin de eser la relaion de causalié enre variables macroéconomiques e leurs inceriudes respecives. Nous conduisons ces différens ess dans un cadre VAR-GARCH sur des données mensuelles e qui couvren la période janvier 999 à décembre sur la zone UEMOA e sur l ensemble des pas qui la compose. A l excepion de la Guinée Bissau, où l éude ne débue qu à parir de janvier 4 faue de données anérieures manquanes. L aricle procède comme sui. Dans la secion, nous passons en revue les poèses énumérées par la liéraure sur la causalié enre inceriudes nominales e réelles e variables macroéconomiques. La secion 3 inrodui dans un premier emps le modèle GARCH e explique le recours à la variance condiionnelle comme mesure de l inceriude. Ensuie, un processus VAR es esimé dans lequel l écar pe condiionnel de la variable macroéconomique es pris en compe comme variable explicaive. La secion 4 présene nos résulas empiriques sur la zone UEMOA e sur les pas qui la composen. La secion 5 es réservée à la conclusion e aux recommandaions.. Téories économique e empirique Dans son discours Nobel, Friedman (977) a souligné deux poèses essenielles. D abord, il précise qu une ausse du aux d inflaion peu conduire à une réponse erraique de l auorié monéaire e par conséquen cela pourrai enraîner plus d inceriude sur le aux d inflaion fuur. La seconde poèse de Friedman es que l inceriude d inflaion a un effe négaif sur l oupu. Deux raisons peuven l expliquer. D abord, une volailié excessive du aux d inflaion rend les conras à long erme plus coûeux dans la mesure où la valeur fuure des paiemens en monnaie es plus inceraine. La seconde raison es qu une volailié accrue de l inflaion rédui la capacié des marcés à ransmere l informaion aux inervenans des marcés financiers sur les mouvemens des prix relaifs. Friedman précise qu en réduisan l efficience économique, l inceriude de plus en plus grande du aux d inflaion devrai au

6 5 moins accroîre emporairemen le aux du cômage e baisser le niveau de la croissance économique. Ball (99), dans une configuraion de Barro e Gordon, formalise l poèse de Friedman dans un cadre de la éorie des jeux. Ce aueur présene un modèle dans lequel une ausse du aux d inflaion augmene l inceriude sur la poliique monéaire fuure e de ce fai, sur l inflaion fuure. Lorsque l inflaion acuelle e celle anicipée son faibles, l auorié monéaire a endance à les conserver à leurs niveaux le plus bas. D aures éudes on ené de vérifier l poèse de Friedman, par exemple, Founas e al. (6) on eu recours à un processus VAR associé à un modèle GARCH appliqué à la corrélaion condiionnelle consane (cccgarch) pour les pas du G7 à fréquences mensuelles pour la période Ces aueurs esimen que l inflaion cause la croissance mais que cee relaion de causalié es négaive. Ils rouven un effe de causalié pour les Eas-Unis, le Roaume Uni, l Allemagne, le Japon, l Ialie. Mais ils rejeen l poèse selon laquelle qu un aux d inflaion élevé a un effe négaif sur la croissance pour le Canada e plus ou moins pour la France. Jansen (989) éudie la relaion enre la moenne e la variance du aux d inflaion e la croissance de l oupu pour les Eas Unis sur la période 959Q :988Q. D après ce dernier, la variance de l inflaion a un effe posiif mais non significaif sur le aux de croissance de l oupu e sur le aux d inflaion. Il rouve égalemen que la variance de l oupu a un effe posiif mais non significaif sur le aux de croissance e un effe négaif non significaif sur le aux d inflaion. Jansen arrive à la conclusion que l inceriude sur le aux d inflaion fuure ne condui pas à une baisse du aux de croissance de l oupu. L effe de l inceriude d inflaion sur la croissance de l oupu foncionne aussi à ravers son impac sur l invesissemen. Plusieurs ravaux éoriques sur l invesissemen (par exemple, Pindck, 99) se focalisen sur l aspec irréversible de l invesissemen e considèren que l invesissemen acuel es une façon de renoncer à la possibilié d invesir dans le fuur. Par conséquen, la valeur de cee pere d opion représene le coû d opporunié d un proje d invesissemen. En d aures mos, une inceriude accrue du aux d inflaion condui à une volailié excessive des rendemens poeniels des projes d invesissemen. En conséquence, cela conribue à ralenir le niveau de l invesissemen. D aures ravaux réfuen l poèse de Friedman, par exemple Dose e Sare () obiennen un résula pluô surprenan : plus d inceriude d inflaion peu accroîre le niveau de l oupu. Ces aueurs meen en avan l poèse de moif de précauion e supposen que les agens économiques son averses au risque. Plus l inceriude nominale es élevée plus le niveau de l épargne augmene e dans le même emps l invesissemen e la croissance.

7 6 N diae e Koné () von dans le même sens que Dose e Sare pour cerains pas de l UEMOA. Ils noen que l inceriude d inflaion a des répercussions posiives sur la croissance en Côe d Ivoire e au Mali. Bien que Friedman eû monré qu un niveau élevé du aux d inflaion pourrai conduire à une inceriude de plus en plus grande du aux d inflaion, il n a pas décri les conséquences d une ausse de l inceriude nominale sur la variable d inflaion. D aures aueurs par exemple (Cukierman e Melzer (986) ; Golob (994) ; Grier e al. (4) ; Founas e al. (7)) on éudié la relaion de causalié non enre l inflaion e son inceriude mais pluô enre l inceriude d inflaion e la variable d inflaion dans un monde où une inceriude de plus en plus grande créé une inflaion moenne de plus en plus accrue. Cukierman e Melzer (986) supposen que les agens fon face à l inceriude d une par du aux de croissance de la masse monéaire (par conséquen de l inflaion) e d aure par de la foncion objecive des auoriés monéaires. Dans une configuraion de Barro- Gordon, en raison de l exisence d un biais inflaionnise, l auorié monéaire surprend les agens en déerminan un aux de croissance élevé de la masse monéaire non anicipée. Suivan l argumen de ces aueurs, en présence d une fore inceriude d inflaion, le comporemen de l auorié monéaire condui à plus d inflaion. Comme Friedman (977), Okun (97) e Ball (99) le précisaien, l inceriude sur les aux fuurs de l inflaion es suscepible d êre plus grande à des aux d inflaion plus élevés. Briaul (995) abonde dans le même sens. Il affirme que la relaion enre l inceriude d inflaion e le niveau de l inflaion apparaî êre robuse lorsqu on observe une modificaion dans le aux d inflaion endanciel. Ceci émoigne que l inflaion es coûeuse lorsque la période d inceriude s éend sur plusieurs années pluô que sur une coure période. Selon oujours Briaul, il peu avoir un lien de causalié enre la variabilié e le niveau d inflaion moen au moins si la poliique monéaire es accommodane. Sur une éude composée d une cenaine de pas, Barro (996) monre qu une ausse de la variabilié de l inflaion end à accompagner un aux d inflaion moen de plus en plus élevé. Il en découle une relaion de causalié enre la variabilié de l inflaion e le niveau de l inflaion. Golob (994) énumère rois canaux de ransmission par lesquels l inceriude d inflaion peu affecer l économie. D abord, l inceriude d inflaion affece les marcés financiers par ausse des aux d inérê à long erme. Si l inflaion es inceraine, le rendemen sur les dees nominales à long erme sera plus risqué. Les ravaux de Fiser (93) sur la relaion enre aux d inérê e inflaion on monré que les prêeurs e les empruneurs fixen leur placemen en foncion du aux d inérê réel (lequel ne dépend que de faceurs réels de l économie e doi êre sable), e le aux d inérê nominal s en dédui en incorporan le aux d inflaion anicipé.

8 7 Le second canal par lequel l inceriude d inflaion affece l économie es en créan une inceriude sur les aux d inérê e sur d aures variables économiques essenielles dans les décisions économiques pouvan ralenir l'acivié économique. Lorsque les enreprises on une inceriude sur l évoluion des aux d'inérê, des salaires, des aux d'imposiion e des profis, elles peuven êre inciées à rearder les décisions d'embauce, la producion e l'invesissemen jusqu'à ce que l'inceriude baisse. L'invesissemen es plus vulnérable parce qu il es si coûeux à inverser. Enfin, le roisième canal à ravers lequel l inceriude d inflaion affece l économie es en obligean les enreprises à accroîre leurs dépenses dans le bu d évier les risques de l inflaion fuure. Concernan la liéraure empirique sur l inceriude de l inflaion, des aueurs comme Grier e Perr (998) esimen l équaion de la variable d inflaion par un processus GARCH (,) e un processus GARCH à Composane (CGARCH) sur la période 948 à 993 sur une fréquence mensuelle pour les pas du G7. Dans ous les pas du G7, l inflaion reardée es significaivemen e posiivemen corrélée avec l inceriude d inflaion. En revance, Grier e Perr (998) rouven que l poèse de Cukierman e Melzer (986) es rejeée aux Eas Unis e en Allemagne pour lesquels la Réserve Fédérale e la Bundesbank on acquis plus d indépendance. Pour ces deux pas, une inceriude accrue end à réduire le aux d inflaion alors que l poèse de Cukierman e Melzer (986) es difficile à rejeer au Japon e en France puisqu une inceriude accrue augmene le aux d inflaion. Grier e Perr (998) esimen que l inceriude nominale affece significaivemen l inflaion fuure pour plus de la moiié des pas considérés mais à des signes différens. Ces aueurs concluen que le comporemen des banques cenrales es en parie responsable de ces relaions de causalié. Une banque cenrale indépendane a plus de cance de réaliser une relaion de causalié significaive mais négaive enre l inceriude d inflaion e la variable d inflaion. Les ravaux de Berumen e Dincer (5) son un prolongemen des conclusions de Grier e Perr (998). Ils analsen la relaion de causalié enre l inflaion e son inceriude sur des données mensuelles sur la période 957 à. Ils uilisen la méode de maximum de vraisemblance ce qui perme d inclure non seulemen plusieurs reards de la variable d inceriude d inflaion mais aussi de la variable courane de l inceriude dans l équaion de l inflaion. Pour Berumen e Dincer (5), la valeur conemporaine de la variance condiionnelle es la foncion déerminise des valeurs reardées des résidus au carré e de la variance condiionnelle. Ils supposen que la valeur conemporaine de la variance condiionnelle doi êre considérée comme éan exogène dans l équaion de la variable d inflaion. Leurs résulas monren que l inflaion cause au sens de Granger Le processus GARCH à Composane (CGARCH) a éé appliqué pour la première fois par Engle e Lee (993).

9 8 l inceriude d inflaion pour l ensemble des pas du G7 e que ce effe de causalié es foremen posiif. Cependan, Berumen e Dincer (5) concluen que l inceriude d inflaion cause au sens de Granger l inflaion pour le Canada, la France, le Japon, le Roaume Uni e les Eas Unis. Touefois, pour quare pas (le Canada, la France, le Roaume Uni e les Eas-Unis) l effe de causalié es négaif c es à dire qu une inceriude accrue rédui la variable d inflaion, alors qu on observe une relaion posiive pour le Japon. Touefois, d aures aueurs, comme par exemple Holland (995), préenden que l auorié monéaire, lorsqu en faisan face à plus d inceriude d inflaion dans l économie, conracera le aux de croissance de la masse monéaire e donc rédui l inflaion (e l inceriude associée) dans le bu de conrecarrer les effes négaifs de l inceriude d inflaion sur l économie. Briaul (995) de préciser égalemen que l inceriude sur le niveau des prix fuurs es de naure à fausser l allocaion des ressources dans un cerain nombre de cas. L inflaion fuure peu êre inceraine même si le aux d inflaion couran es faible. L effe de l inceriude réelle sur la croissance de l oupu a reçu une aenion considérable dans la liéraure éorique macroéconomique. Touefois, il a un manque de consensus enre les économises sur la direcion de l effe. La éorie macroéconomique offre rois scénarios possibles concernan l impac de l inceriude réelle sur la croissance. D abord, il a la possibilié d indépendance enre la variabilié de l oupu e le aux de croissance du PIB réel. Par exemple, les modèles de ccles réels supposen que les flucuaions de l oupu auour de son niveau naurel découlen de percepions erronées des prix en réponse aux cocs monéaires. Le scénario d une relaion négaive enre variabilié de l oupu e niveau de la croissance peu rouver son explicaion dans les ravaux de Kenes (936). Dans la éorie générale de l emploi, Kenes monraien que les enrepreneurs, lorsqu en esiman le rendemen sur leurs projes d invesissemen, prennen oujours en considéraion les flucuaions de l acivié économique. De grandes flucuaions de l oupu conribuen à rendre les projes d invesissemen de plus en plus risqués. Une volailié excessive de l oupu end à baisser la demande pour l invesissemen e en même emps la croissance. Finalemen, suivan la liéraure économique, un effe posiif de l inceriude réelle sur l oupu peu êre jusifié par un nombre de éories économiques. Par exemple, Black (987) monre que les invesissemens dans des ecnologies risquées seron poursuivis à la seule condiion que les rendemens anicipés sur ces invesissemens (aux moen de croissance de l oupu) soien assez élevés pour compenser la prise de risque. Blackburn (999), dans une éude basée sur la éorie de croissance endogène, monre que la volailié du ccle économique accroî la croissance de long erme de l économie. Finalemen, suivan Pindck (99), la relaion négaive enre la volailié de l oupu e la croissance découle de

10 9 l irréversibilié de l invesissemen au niveau des firmes. Plus récemmen, Blackburn e Pelloni (5) on uilisé un modèle socasique de croissance monéaire avec différens pes de cocs (ecnologiques, préférence e monéaire) qui on des effes permanens sur la croissance réelle. Les aueurs monren que la croissance de l oupu e sa variabilié son négaivemen corrélées quel que soi le pe de cocs provoquan des flucuaions de l acivié économique. L effe de l inceriude réelle sur le aux d inflaion a éé démonré par Devereux (989). Ce dernier éend le modèle de Barro-Gordon en inroduisan une indexaion endogène des salaires. Il considère l impac d une ausse exogène de l inceriude réelle sur le degré d indexaion des salaires e sur le aux d inflaion opimal fourni par l auorié monéaire. Pour Devereux, plus d inceriude sur le niveau de l oupu conduirai à des niveaux d inflaion assez élevés. Les ravaux empiriques sur la relaion en inflaion e croissance de l oupu monren que l inflaion e son inceriude conduisen à une mauvaise allocaion des ressources e son suscepibles d affecer négaivemen le aux de croissance de la producion indusrielle. L inflaion moenne e la croissance de l oupu son éroiemen liées. Bien que la courbe de Pillips à cour erme implique qu une ausse de l oupu au dessus de son niveau naurel résulerai de pressions inflaionnises. Un aure vole de la liéraure analse de quelle façon un accroissemen de la croissance de l oupu peu affecer le aux d inflaion. Briaul (995) souligne qu il exise une relaion posiive enre croissance e inflaion, au moins sur le cour erme, avec le sens de causalié allan d une croissance plus élevée (au moins en ce qui concerne le poeniel de producion) à une inflaion plus élevée. Les éudes éoriques rouven généralemen qu une ausse de l inflaion d une par résule d un aux de croissance plus faible ou n a pas d impac sur celui-ci (Temple, ). Cerains modèles on produi des effes de long erme non significaifs enre inflaion e croissance (par exemple, Dose e Sare, ), andis qu un aure groupe de modèle lui rouve un effe significaif e négaif. En pariculier, Glfason e erbersson () présenen un simple modèle d ineracion de l inflaion e de la croissance de l oupu. Leur modèle indique que, bien qu une large variéé de résula soi possible, l inflaion par le biais de l épargne, le développemen financier e le défici budgéaire du gouvernemen end à saper la croissance dans le long erme. Klump (3) monre que l inflaion peu conduire à une réducion de l élasicié globale de subsiuion de faceur. Il suggère plusieurs jusificaions microéconomiques d une elle influence ce qui peu conribuer à expliquer la relaion négaive enre ces deux variables. Un cerain nombre de ravaux empiriques on éé menés pour déerminer le niveau de corrélaion enre inflaion e croissance de l oupu. Pour mesurer l effe de causalié enre

11 ces deux variables macroéconomiques, ceraines éudes on uilisé des données en séries emporelles pour des pas pris individuellemen (Bradle (6) ; Founas () ; Founas e al. (7, 6, ) ; Jansen (989)). D aures éudes on eu recours à des données de panel (Lee () ; Apergis (5, 4) ; Barro (996) ; Fiser (996)). Un consensus général se dégage dans la liéraure que la croissance es significaivemen e négaivemen liée à l inflaion. Dans cerains cas, la corrélaion semble êre fore, suggéran qu une réducion d un poin de pourcenage du aux d inflaion pourrai êre associée à une ausse du aux de croissance de l oupu à une fourcee enre, e,5 poin de pourcenage. Touefois, la liéraure empirique reconnaî que cee relaion peu ne pas êre vérifiée dans ceraines siuaions. Les résulas n impliquen pas forcémen que dans un régime de déflaion cela condui à des aux de croissance de l oupu élevés. Il a un consensus dans la liéraure éorique des banques cenrales que celles-ci cercen à minimiser les variabiliés de l inflaion e de l oupu auour de leur niveau cible (voir par exemple les ravaux de Clarida e al. 999). Talor (979) monre qu il exise un dilemme enre les deux variabiliés. Ce dilemme es compaible avec les anicipaions raionnelles e la rigidié des prix e n implique aucun arbirage de long erme enre les niveaux de l inflaion e du cômage (d où l appellaion de l effe Talor). D après Talor (979), il exise des possibiliés de déecer un arbirage de long erme enre les flucuaions de l oupu e celles de l inflaion. En d aures ermes, il a un second ordre de la courbe de Pillips pour lequel elle n es pas vericale dans le long erme. Ceccei e Ermann (999) monren que les cocs d offre globale créen un arbirage enre les variabiliés nominales e réelles. Les auoriés monéaires, en foncion de leurs préférences, c'es-à-dire leur degré d aversion aux flucuaions de l oupu e de l inflaion, peuven coisir un poin de ce arbirage. Clarida and al. (999) déduisen égalemen un arbirage à cour erme de la variabilié inflaion-croissance qui représene une fronière efficiene. A l opposé de l effe de Talor, Logue e Sweene (98) préenden que l inceriude nominale peu avoir un impac posiif sur l inceriude réelle. Un for aux d inflaion rend difficile aux produceurs de disinguer les modificaions de demande nominale e réelle. La conséquence es que cela condui à plus de variabilié des prix relaifs. Finalemen, avec le modèle de Devereux (989), l inceriude d inflaion e le aux moen de l inflaion son posiivemen corrélés puisque la variabilié des cocs réels es la cause prédominane de l inceriude nominale.

12 3. Modèle économérique L analse économérique démarre par la présenaion d un processus GARCH (, ) qui perme d esimer la moenne e la variance condiionnelles de l inflaion e du aux de croissance du PIB réel de la manière suivane : où π e n = Ω + Ψiπ i + επ, i= π, = π + βπ π, + απεπ, π () γ () p + λ j j + ε, j= = ϖ (3), = + θ, + φε, δ (4) représenen respecivemen le aux d inflaion e le aux de croissance du PIB réel. Les équaions () e (3) représenen les équaions de la moenne. Les équaions de la variance son représenées dans () e (4),, π e, son considérées comme éan, respecivemen, les variances condiionnelles de l inflaion e du aux de croissance du PIB réel, ε π, eε, éan les résidus des équaions () e (3). Nous supposons queγ >, δ >, α >, β >, φ >, θ >. Nous posons comme π π π conraine que ( α β ) < pour l équaion de la variance condiionnelle de l inflaion de π + π même que ( φ θ ) < pour celle du aux de croissance. + Les conraines sur les coefficiens assuren la posiivié de la variance condiionnelle. Touefois, la liéraure empirique relève ceraines limies à l uilisaion des processus GARCH. Les modèles GARCH on éé criiqués à cause des conraines de non négaivié imposées sur les paramères permean de conserver la variance condiionnelle posiive. Comme l on indiqué Nelson e Cao (99), les paramères esimés violen, en général, ces conraines. Dans leur aricle, Nelson e Cao (99) monren que les conraines d inégalié moins sévères que celles communémen imposées son suffisanes pour conserver la variance condiionnelle non négaive. De ce fai, un coc, quel que soi son signe, a oujours un effe posiif sur la volailié courane : l impac augmene avec l ampleur du coc. sui : Suivan Nelson e Cao (99), nous définissons le processus GARCH (p, q) comme

13 ,, j q j j i p i i = = + + = ε α β γ π π π ( ),, j q j j i p i i = = + + = ε φ θ δ (4 ) Nelson e Cao (99) on monré que les conraines d inégalié dans les modèles GARCH imposées par Bollersev (986) son le plus souven violées. C es pourquoi ils on mis en évidence un éorème qui mainien la variance condiionnelle non négaive mais ou en enan compe de conraines d inégalié moins sévères sur les résidus au carré. Ils on posé des poèses qui permeen aux j j e φ α d êre négaifs pour j. Ainsi, comme les résulas présenés dans les ableaux, 3(a) e 3(b) en annexe l indiquen, nous imposons les mêmes conraines que celles de Nelson e Cao, par exemple pour un processus GARCH(,) : (a) e δ γ π, (b) < < θ β e, (c) + + φ θφ α βα e e enfin φ α e. La seconde éape de nore modélisaion consise à inroduire un VAR. On esime conjoinemen un VARMA (VAR moenne mobile) e un BGARCH comme ceux de Cua, Kim e Suardi () e de Grier e al. (4). Dans L équaion (5), nous esimons un VAR dans lequel les écars pes condiionnels du aux de croissance de l oupu e du aux d inflaion son inclus comme variables explicaives dans caque équaion : = = + Θ + + Λ Γ + = p i q j j j i i Y Y ξ ξ µ (5) ), ( H ξ Γ Γ Γ Γ = Γ = = = = = ) ( ) ( ) ( ) (,,,,,,,, ; ; ; ; i i i i i Y où H π π π π π π µ µ µ ξ ξ ξ π Θ Θ Θ Θ = Θ Λ Λ Λ Λ Λ = ) ( ) ( ) ( ) ( ; i i i i j

14 3 Sous la supposiion ξ Ω (, H ), où Ω représene l ensemble de l informaion disponible à l insan e H es la marice covariance condiionnelle. Les effes de l inceriude sur le niveau de l inflaion e sur le aux de croissance du PIB réel son capurés par les élémens de la marice Λ. Les coefficiens Λ e Λ permeen de eser l impac de l inceriude réelle sur le aux de croissance du PIB réel e sur le aux d inflaion. Des valeurs posiives e significaives de Λ e Λ conduiraien à souenir, respecivemen, les poèses de Black e de Devereux. De même, Λ e Λ permeen de eser l impac de l inceriude d inflaion sur le aux de croissance du PIB réel e sur le aux d inflaion. Des valeurs (significaives) négaives e posiives de ces deux coefficiens souiendraien, respecivemen, les poèses de Friedman e de Cukierman e Mezer. Nos esimaions son effecuées conjoinemen sur la base des équaions ( ), (4 ) e (5). 4. Résulas empiriques 4. Données e approce empirique Les données de l éude son composées de l ensemble des pas membres de l UEMOA. Elles son à fréquences mensuelles sur la période de 999M : M pour ous les pas ormis la Guinée Bissau. Pour cee dernière, les esimaions couvren la période de 4M : M. Cela s explique par le fai que la Guinée Bissau dispose de données manquanes sur les périodes anérieures à 4. L ensemble des données son issues de la base de données économique e financière de la BCEAO. Elles couvren l indice armonisé des prix à la consommaion (IHPC) e l indice de la producion indusrielle (IPI) comme mesure du niveau des prix e de l oupu dans la zone UEMOA. Nous considérons que le PIB réel es esimé par l indice de la producion indusrielle. Toues les données son corrigées des variaions saisonnières par la méode des moennes mobiles 3. L inflaion es mesurée par le log différeniel de l indice des prix [ π log( IHPC / IHPC ) ] = aux de croissance de la producion indusrielle es mesuré par la différence logarimique de l IPI[ log( IPI / IPI ) ]. = Pour déerminer si le aux d inflaion e la croissance de l oupu suiven un processus de racine uniaire ou son saionnaires, nous avons recours aux différens ess de racine uniaire e de moenne saionnaire. Pour cela, les ess de racine uniaire son esimés en appliquan les ess de Dicke-Fuller augmené (ADF) e de Pillips-Perron (PP). Les Dans un cadre VAR, Gambacora, Hofmann e Peersman () on eu recours à l indice de la producion indusrielle comme subsiu du PIB réel. 3 Correcion effecuée par l aueur.. Le

15 4 saisiques de Dicke Fuller e de Pillips-Perron esen l poèse nulle de racine uniaire conre l poèse alernaive que la variable esée es une moenne saionnaire. Par ailleurs, plusieurs ravaux (par exemple, ceux de DeJong e al. (99)) on monré que le es de Dicke Fuller a un faible pouvoir prédicif en disinguan enre l poèse nulle e l poèse alernaive. Ces éudes soulignen qu il serai uile de rendre plus performans les ess d poèse nulle de moenne saionnaire pour déerminer si les variables son saionnaires ou inégrées. Ainsi, des ess de moenne saionnaire son effecués en se basan sur la procédure fournie par Kwiakowski, Pillips, Scmid e Sin (99) (connue sous le nom KPSS). Les résulas de ces ess son reporés dans le ableau. Les ess de racine uniaire rejeen dans leur globalié l poèse nulle d une racine uniaire à des niveaux de significaivié à % impliquan que nous puissions considérer le aux d inflaion e le aux de croissance de l indice de producion comme éan des processus saionnaires dans ous les pas de l UEMOA. Ce résula es conforé par le es de KPSS qui ese l poèse nulle de moenne saionnaire conre l poèse alernaive de moenne non saionnaire. Selon ce es, l inflaion e le aux de croissance de l indice de producion accepen l poèse nulle de moenne saionnaire à des niveaux de significaivié de %. Par la suie, le ableau présene les résulas de l esimaion GARCH (,) sur l UEMOA. Le recours à la méodologie de Box e Jenkins nous perme de reenir un processus AR () pour l équaion du aux d inflaion. En ce qui concerne l équaion du aux de croissance du PIB réel, nous avons reenu différens processus : AR(), AR(), AR(4) e AR(7). Afin de réaliser un es d effe ARCH, la première éape consise à récupérer les résidus de l équaion de la moenne (équaion pour l inflaion e équaion 3 pour le aux de croissance de l indice de producion). La saisique de Ljung-Box sur les résidus au carré perme de déecer la présence d un effe ARCH. Si le modèle ARCH es correcemen spécifié, alors les résidus au carré corrigés de l ééroscédasicié devraien êre non corrélés. Le modèle GARCH (,) appliqué à l UEMOA perme à la moenne condiionnelle de dépendre de sa propre variance condiionnelle. Ainsi, la variance moenne à long erme de l inflaion impliquée par l équaion ( ) es de,78 4, ce qui correspond à une volailié mensuelle de l inflaion dans l UEMOA de, Au regard des résulas de l équaion de la variance pour l inflaion dans la zone UEMOA, les coefficiens associés son ous significaifs e posiifs aux différens seuils de 4 La variance de long erme de l inflaion es calculée comme sui : 5, 78,57,56,4

16 5 e 5 %. Par ailleurs, on noera que la somme des coefficiens ARCH () e GARCH () es rès proce de (,56+,4). La conraine sur les coefficiens GARCH(,) éan respecée. En ce qui concerne l équaion du aux de croissance du PIB réel dans la zone UEMOA, seul le coefficien associé à la variance condiionnelle es significaif au seuil de %. Les coefficiens ARCH e GARCH présenen des signes posiifs e leur somme es proce de (,98). Ceci émoigne d un pénomène de persisance dans la variance condiionnelle. Ces résulas monren égalemen que l informaion qui découle des équaions du aux d inflaion e du aux de croissance du PIB réel rese imporane pour les prévisions des variances condiionnelles pour le long erme. Les ableaux 3(a) e 3(b) reporen les paramères esimés des équaions de la variance pour l ensemble des pas de l UEMOA pour le aux d inflaion e pour le aux de croissance du PIB réel. Le coix de Nelson e Cao es reenu pour l esimaion de la variance condiionnelle. Cela s explique par le fai que dans plusieurs pas de l Union un processus GARCH (, ) viole la conraine de Bollersev. Sur l ensemble des paramères esimés, les conraines imposées par Nelson e Cao son respecées. Il convien ensuie de vérifier que les résidus des équaions de la moenne ne son pas corrélés. Pour cela, nous procédons au es de Ljung-Box qui consise à idenifier le processus de brui blanc des résidus. Nous avons calculé la saisique Q de Ljung-Box avec reards pour les résidus en niveau e au carré 6. On ese l poèse nulle de brui blanc conre l poèse alernaive présence de corrélaion des résidus. On sai que la Q saisique de Ljung-Box sui une loi de χ (H p q) degrés de liberé 7. L poèse nulle es accepée dés lors que la Q saisique de Ljung-Box es inférieure au χ. L poèse nulle d absence d auocorrélaion des résidus es accepée pour l ensemble des pas (ableaux 3(a) e 3(b)). Les erreurs des modèles ( e 3) ne son pas corrélées ce qui jusifie une bonne spécificaion des modèles e capure la disribuion conjoine des perurbaions. 4. L impac de l inceriude macroéconomique sur l inflaion e sur le aux de croissance de la producion indusrielle Le ableau 4 présene les résulas des ess de causalié de Granger enre variables d inceriudes e celles macroéconomiques. Dans le panel (A), l poèse de Friedman concernan les effes négaifs de l inceriude de l inflaion sur la croissance es accepée 6 Q es le ème ordre du es de Ljung-Box sur les résidus. Q es le es de Ljung-Box sur les résidus au carré. La valeur criique au niveau de significaivié de 5 % lue sur la able de la loi de χ es de,6. Les ciffres en parenèses son les p-values. 7 Q = n( n + ) ˆ ρ H k ( uˆ ) k = n k

17 6 pour rois pas de l Union (le Bénin, le Burkina e la Guinée Bissau). Pour ces rois pas, un niveau élevé de l inceriude d inflaion semble êre coûeuse pour la croissance. L poèse de Friedman es accepée à des niveaux rès significaifs de, e 5 % pour la Guinée Bissau pour les ordres de reard 4, 8 e. Elle es accepée au Bénin à des niveaux de significaivié de 5 e de % pour les ordres de reard 4, 8 e. L inflaion inceraine sape le niveau de la croissance au Burkina à un niveau de significaivié de % pour les reards d ordre 4 e. L argumen en faveur de l poèse de Friedman es que l inceriude accrue sur le aux d inflaion enrave l efficacié du mécanisme des prix conduisan, de ce fai, à des effes négaifs sur le aux de croissance du PIB réel. En revance, l inflaion inceraine peu conduire à un niveau élevé de la croissance économique en Côe d ivoire (pour un reard d ordre 4) e au Sénégal (pour des reards d ordre 8 e ). Les résulas obenus pour ces deux pas souiennen l argumen de Dose e Sare () selon lequel, en raison de l aversion au risque e par moif de précauion, plus d inceriude d inflaion augmene le niveau de l épargne e par conséquen l invesissemen e la croissance. Dans un aricle similaire, N diae e Koné () on monré que l inceriude d inflaion affece négaivemen la croissance au Burkina Faso, au Niger e au Sénégal. Ils déecen une relaion posiive enre l inflaion inceraine e le niveau du PIB en Côe d Ivoire e au Mali. Le panel (B) présene les résulas de l analse avec l poèse nulle que l inceriude d inflaion ne cause pas le niveau de l inflaion. Il apparaî que l inflaion inceraine n affece pas le niveau de l inflaion dans ous les des pas de l Union. En d aures ermes, l poèse de Cukierman-Melzer es rejeée dans la zone UEMOA. Ni l poèse de Cukierman-Melzer concernan les effes posiifs de l inceriude nominale sur le niveau de l inflaion, ni celle de Holland (995) qui monre une relaion négaive enre l inceriude e le niveau de l inflaion n es souenue dans la zone UEMOA où l inflaion es indépendane des variaions de son inceriude. L inuiion derrière ces résulas sur le panel (B) e confirmée par le panel (A) du ableau 6 es que l inflaion a des coûs réels à ravers son impac sur l inceriude. Dans la zone UEMOA, c es l inflaion qui affece son inceriude e non le conraire. Diverses raisons peuven l expliquer. D abord, pour assurer l indépendance de la BCEAO, l objecif de celle-ci doi êre d adoper une poliique d ancrage du niveau des prix au sein de l union. Une elle poliique lui permerai d avoir la capacié d abaisser les coûs réels en réduisan l inflaion lorsque l inceriude augmene. Une poliique de ciblage de niveau des prix augmenerai le rio indépendance-ransparence-responsabilié de la banque cenrale ce qui pourrai permere de réaliser un effe de causalié enre l inceriude de l inflaion e le niveau du aux d inflaion.

18 7 Ensuie, le ciblage du niveau général des prix présene un double mérie. Premièremen, il favorise une moindre inceriude quan à l évoluion à long erme du niveau général des prix par comparaison avec un régime de ciblage de l inflaion. Deuxièmemen, il perme une plus grande sabilié poenielle de l acivié économique e de la ausse des prix dans une siuaion de basse inflaion. Comme le souligne Soumaré (9), lorsque les aux d inérê avoisinen la limie zéro, les anicipaions d inflaion devraien êre revues à la ausse, ce qui devrai enraîner une baisse des aux d inérê réels. La baisse des aux réels simule la dépense e conribue à la reprise de l acivié économique. Le mainien de la sabilié monéaire rese la mission fondamenale de la BCEAO. Dans un ssème de monnaie fiduciaire, la ausse des prix es largemen déerminée par les anicipaions des agens économiques. C es pourquoi le rôle des auoriés monéaires es d en assurer le bon ancrage, au niveau souaié. Pour cela, comme nous l avons déjà souligné, un objecif quanifié de ausse des prix doi êre publié, la sraégie de poliique monéaire reenue pour l aeindre précisée. Dans le panel (C), nous considérons l effe accru de l inceriude réelle sur le aux de croissance. Il a un argumen aribuable à Black Fiser (987) qui implique une relaion posiive enre la volailié du aux de croissance e le aux de croissance. L effe de Black es souenu à des niveaux rès significaifs de % pour le Niger. De, 5 e % pour le Burkina Faso e de 5 % pour les ordres de reard 8 e pour l UEMOA. L ineracion posiive enre l oupu inceraine e la croissance du PIB réel peu s expliquer par le fai que plus il a un grand degré d inceriude sur la producivié fuure des invesissemens, plus la prime de risque sur les projes d invesissemen sera élevée. L invesissemen éan un faceur clef de la croissance, plus il es risqué, plus le aux de renabilié aendu es élevé pour compenser la prime de risque. On peu éaer nore argumenaion en affirman que ceci es basé sur l poèse que les coix ecnologiques son fais à parir d un ensemble de possibiliés où le aux de rendemen moen es posiivemen corrélé à la volailié du rendemen e que la ecnologie qui produi une croissance moenne plus rapide es inrinsèquemen plus risquée. En revance, l poèse nulle que l inceriude réelle ne cause pas le aux de croissance du PIB réel es accepée pour six pas de l Union. L écec d un el effe de l inceriude réelle sur la croissance rouve son explicaion dans la éorie des ccles réels. Celle-ci monre qu il peu exiser une ceraine indépendance enre l inceriude de l oupu e la croissance lorsque les déerminans des deux variables se dissocien. Le panel (D) monran la éorie de Devereux (989) en ce qui concerne l impac de l inceriude réelle sur le aux d inflaion es rejeé dans la quasi-oalié des pas de l Union à l excepion du Niger

19 8 e du Togo (ordre 4). On en dédui que le reje d un effe direc es en accord avec l absence d un effe indirec consaé par le biais de cangemen dans l inceriude d inflaion 4.3 La dnamique inflaion-croissance Concernan l impac de la croissance sur l inflaion, le panel (A) du ableau 5 fai apparaîre l absence d un el effe en Côe d ivoire, en Guinée Bissau, au Mali, au Niger e au Togo. On observe une faible relaion en faveur d un effe de courbe de Pillips pour le Sénégal (d ordre 4), alors que ce effe es largemen souenu au Bénin. Le Burkina Faso éan la seule excepion. Pour ce dernier, l effe négaif, bien qu il soi faible, déecé enre le aux de croissance e le niveau de l inflaion es à conre-couran d un effe de la courbe de Pillips à cour erme. Un coc posiif de la demande se radui par une ausse des prix. Le résula sur le Burkina s explique par le fai que le modèle radiionnel de la courbe de Pillips a du mal à bien expliquer l évoluion de l inflaion dans ce pas. Plusieurs faceurs peuven êre pris en compe. L arbirage enre croissance e inflaion a éé modifiée par des cangemens srucurels, noammen en relaion avec la libéralisaion des marcés. Une uilisaion accrue des capaciés de producion devrai conduire à une ausse du aux d inflaion e non à un recul. Comme le suggère Briaul (995), une croissance élevée résulerai d un aux d inflaion élevé dans le fuur. Il ressor des ess de causalié que le niveau de l inflaion n a pas d effe réel pour la majorié des pas de l UEMOA (panel B). Un coc posiif sur les prix n affece pas le niveau de la producion dans le long erme 8. Seul le Burkina Faso présene une corrélaion négaive e rès significaive enre le aux d inflaion e le aux de croissance. L effe de causalié au Burkina monre qu un niveau d inflaion élevé a un impac négaif (direc) sur le aux de croissance du PIB réel. Ce résula sur le Burkina Faso es conforme avec la liéraure (par exemple, Barro, 996). L inflaion a un coû e celui-ci se répercue sur le niveau de consommaion des ménages. Il en es de même pour les anicipaions inflaionnises qui affecen le niveau de l invesissemen suie à la remonée des aux d inérê nominaux. Ce effe négaif e direc es conforme avec un impac indirec, comme le monren les ableaux 4 e 6, l inflaion affece posiivemen son inceriude (l poèse de Friedman-Ball), de même que l inceriude nominale affece négaivemen le aux de croissance du PIB réel (poèse de Friedman). Sur ce poin, Fiser (996) en éudian un ensemble de pas sur la période , don rois Eas africains : la Sierra Léone, le Zaïre e l Uganda, rouve que la corrélaion simple enre l inflaion e la croissance es négaive e saisiquemen 8 Concernan la zone UEMOA, ce résula semble surprenan dans la mesure où l absence de relaion de long erme enre inflaion e croissance n es pas consensuelle. Les ravaux de Blancard e Qua (989) monren que les cocs d offre on un effe permanen sur l oupu.

20 9 significaive. Mais, la relaion n es pas robuse e sa significaivié es sensible au degré du aux l inflaion. Il noe qu on observe une corrélaion négaive enre le niveau de l inflaion e la croissance mais que celle-ci es non significaive pour les pas qui présenen des aux d inflaion moens en deçà de 4 %, mais significaive pour les pas qui on des aux d inflaion moens en dessous de %. Le panel (C) analse l effe de causalié enre l inflaion inceraine e la croissance inceraine. Il apparaî que seule le Togo souienne de façon robuse l poèse de Talor 9. Un effe Talor es accepé de façon moins souenue au Niger (ordre 4) e en Guinée Bissau (ordre ). Ces résulas révèlen qu il peu avoir un arbirage de long erme enre les flucuaions de l oupu e celles de l inflaion. Les flucuaions de l acivié économique pour ces rois pas (surou au Togo) peuven êre réduies à la condiion que la variabilié de l inflaion augmene. En revance, une variaion de l inceriude nominale peu avoir des conséquences sur les flucuaions de l oupu en Guinée Bissau (ordres de reard 4 e 8). La conséquence es que la ausse de l inceriude nominale es assimilée à un coc d offre qui provoque des modificaions des condiions de l offre à cour erme e de la producion poenielle. La ausse de l inceriude nominale pousse les enreprises Bissau guinéenne à aniciper une augmenaion des capaciés de producion enraînan, de ce fai, une réacion posiive de l oupu inceraine. Une aure explicaion à ce effe posiif enre l inceriude d inflaion e l inceriude réelle pourrai êre assimilée au fai qu un niveau d inflaion élevé es suscepible de rendre difficile pour les produceurs guinéens de faire la disincion enre les modificaions de demande nominale e réelle. La conséquence es que cela condui à une ausse de la variabilié des prix relaifs. Pour le rese, l inceriude d inflaion n impace pas rop les flucuaions de l oupu. Les flucuaions de l inflaion réponden favorablemen à une ausse de l inceriude réelle au Togo (panel (D)). L effe Devereux éan souenu pour les reards d ordre 4, 8 e e il es aussi accepé en Côe d Ivoire pour un ordre de reard. On peu assimiler ce effe au fai qu une poliique accommodane qui s appuie sur un coc de demande es inappropriée car elle rend le niveau général des prix e l acivié économique plus volailes. Le processus d ajusemen des prix e des salaires éan plus rapide. 4.4 Les conséquences des variables économiques sur les variables d inceriude Le ableau 6 repore les résulas des ess de causalié de Granger de l impac des modificaions de l inflaion e du aux de croissance du PIB réel sur les inceriudes 9 Il es logique de préciser ici que l poèse de Talor fai référence à l arbirage enre variabilié de l inflaion e variabilié de l oupu. Bien qu il exise une différence noable enre variabilié e inceriude, la liéraure économique fai souven référence à l effe de Talor en expliquan l arbirage enre inceriude d inflaion e inceriude de la croissance.

21 macroéconomiques. Suivan les résulas présenés dans le panel (A), les poèses de Friedman (977) e de Ball (99) son vérifiées dans l UEMOA. Un niveau élevé (faible) du aux d inflaion aurai endance à accroîre (diminuer) son inceriude dans ous les pas de l Union sauf le Togo. L explicaion réside sur le fai qu une augmenaion du aux d inflaion peu conduire à une réponse poliique erraique de la par des auoriés monéaires. La conséquence éan que cela pourrai enraîner plus d inceriude sur le aux d inflaion fuure. On peu égalemen noer que l inflaion fuure peu êre inceraine même à des niveaux rès bas du aux d inflaion. L analse grapique présenée en annexe monre que la zone UEMOA a connu des pases de recul du aux d inflaion à des niveaux en deçà de zéro. La conséquence es que les coûs générés par la déflaion son rès élevés. Alors que les auoriés monéaires de la BCEAO auraien dû l évier en baissan les aux direceurs. Puisque les anicipaions d inflaions deviennen négaives, il a risque de voir les aux réels s élevaien. Les dees en erme réels augmenen rendan les enreprises de la zone UEMOA vulnérables aux cocs. Quan au panel (B), l impac de l inflaion sur l inceriude réelle es faiblemen posiif en Côe d Ivoire. Ce résula sur la Côe d Ivoire monre clairemen que l inceriude d inflaion diminue significaivemen le niveau de la croissance. En d aures ermes, une inceriude accrue sur le aux d inflaion augmenerai le risque associé aux projes fuurs donc ce qui pourrai ralenir le niveau de l invesissemen e donc la croissance. On peu dire que ce résula souien les poèses de Talor e de Friedman e confirme que l inflaion a un impac négaif sur l inceriude réelle. En revance, l absence d un effe de Talor dans les aures pas de l Union, corroborée par les résulas présenés dans le ableau 5 panel (C), es compaible avec le reje d un effe de causalié enre l inflaion e l inceriude réelle. Auremen di, l écec d un effe direc du niveau de l inflaion sur l oupu inceraine es en accord avec l absence d un effe indirec qui foncionne à ravers le canal de l inceriude nominale. Concernan le panel (C) du ableau 6, la croissance du PIB réel a un effe faiblemen posiif sur l inflaion inceraine au Niger (ordre 4). Pour ce pas, on peu considérer qu un aux de croissance du PIB réel élevé end à accroîre le aux d inflaion suivan l effe de la courbe de Pillips, e de ce fai, l inceriude d inflaion, comme prédi par l poèse de Friedman. Dans cee veine, l impac de la croissance de l oupu sur l inflaion inceraine es posiif. Ce résula es conforme avec la liéraure puisqu un coc posiif de la demande augmene la volailié de l inflaion. En dernier lieu, le panel (D) analse l effe de causalié enre le aux de croissance du PIB réel e son inceriude. Le signe de l effe rese ambigu. L poèse nulle de non

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