L étude des rythmes et de l attention scolaire
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- Josephine Robert
- il y a 7 ans
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1 L étude des rythmes et de l attention scolaire I. Définitions et rôles de l attention -Notre cerveau reçoit beaucoup d informations. -Toutes ces informations n arrivent pas à la conscience. -Le cerveau, en premier, traite nos émotions et pensées intérieures. -L attention met en disponibilité les canaux sensoriels.
2 L attention possède deux rôles essentiels: -le filtrage -l analyse Camus, 2003: l attention n est pas un processus unitaire: -sélection d informations pertinentes -focalisation -mobilisation des ressources attentionnelles -résistance à la distraction -contrôle de l activité -variation au cours de la journée
3 -L attention visuelle augmente de l école primaire jusqu au collège. -L attention auditive atteint son maximun aux alentours de 8 ans. II. Les différentes formes d attention -L état d alerte ou vigilance -L attention focalisée ou sélective -L attention soutenue -L attention partagée -L attention divisée
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5 III. L étude des rythmes et la chronobiologie L enfant se développe dans la complémentarité de ses différents temps de vie. Ce développement est soumis à des exigences tant biologiques que psychologiques. L enfant comme l adulte est soumis à des variations rythmiques de ces différentes fonctions physiologiques. Un rythme biologique se définit comme la variation cyclique d une fonction particulière d un être vivant (Reinberg). -d ordre physiologique, biochimique ou comportemental. 3 types de rythmes: circadiens, ultradiens, infradiens.
6 Les rythmes biologiques sont dépendants de synchroniseurs socioécologiques. Une désynchronisation est un état où des variables rythmiques ont cessé de présenter les mêmes relations temporelles. Les recherches en chronobiologie de l enfant se répartissent en deux axes: l étude du rythme veille-sommeil et les fluctuations périodiques de certaines variables comportementales et physiologiques. Le respect du rythme veille sommeil est important pour l enfant. Ex: les 5-6 ans issus de ZEP perdaient 30 mn de sommeil de plus que les autres enfants (Clarisse et al, 2004).
7 Les grands et les petits dormeurs nocturnes et diurnes. La durée moyenne de sommeil nocturne diminue de 3 heures de l âge de 4 ans à 17 ans. La journée, seule la sieste perdure entre 2 et 5 ans. Un mauvais sommeil a des conséquences sur les comportements scolaires.
8 IV. La chronopsychologie scolaire La chronopsychologie prend en compte la dimension temporelle dans l étude scientifique des comportements. Ebbinghauss, 1896; Gates, Méthodes: tests psychotechniques, observation comportementale, questionnaires. 1. Les fluctuations journalières Les fluctuations journalières correspondent à des rythmes psychologiques tandis que les fluctuations hebdomadaires résultent de l influence des emplois du temps hebdomadaires. Outil utilisé: test de barrage de signes (Zazzo).
9 1. Les fluctuations journalières de l attention Le profil dit classique CP CE2 20 CM2 18 8h40 11h20 13h40 16h20 Le creux postprandial: creux de début d après-midi.
10 Au CP, la rythmicité classique se met en place. La reprise de l activité intellectuelle l après-midi est proportionnelle à l âge.
11 Avec l âge, on a une diminution de l amplitude des rythmes
12 Profil inversé en école maternelle
13 2. Fluctuations hebdomadaires -Le lundi est un mauvais jour: désynchronisation -Les meilleures performances attentionnelles ont lieu le jeudi journée et le vendredi matin.
14 3. Les fluctuations annuelles. Les périodes de moindre résistance sont fin février, début mars et à la Toussaint.
15 4. La semaine scolaire à 4 jours/ 4 jours et demi Dans la semaine à 4 jours, le profil classique est peu présent La désynchronisation du lundi continue jusqu au mardi matin.
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18 5. Les petites vacances scolaires 10 jours ou 2 semaines? Pour les jeunes enfants (jusqu au CP) peu d importance A partir du cours élémentaire, il faut 2 semaines d arrêt. (voir les travaux de Saada Y Psychologie française)
19 6. Facteurs susceptibles de modifier les variations périodiques des performances attentionnelles -Le degré d efficience scolaire Plus forte fluctuation journalière chez les élèves de faible niveau scolaire.
20 -Appartenance à des zones d éducation prioritaire Rythmicité journalière plus atypique
21 La semaine à 4 jours est surtout néfaste pour les enfants de ZEP (capacité attentionnelle très faible en début de journée) -Le type de mémoire: La mémoire à court terme est plus performante le matin. La mémoire à long terme est plus performante l après-midi.
22 -Complexité de la tâche
23 BIBLIOGRAPHIE Camus, F. (2003). L attention et ses modèles. Psychologie française, 48(1), Delvolvé, N. & Davila, W. (1996). Les effets de la semaine de quatre jours sur l élève. Enfance, 5, Delvolvé, N. & Jeunier, B. (1999). Effet de la durée du week-end sur l état cognitif de l élève en classe au cours du lundi. Revue Française de Pédagogie, 126, Fotinos, G. & Testu, F. (1996). Aménager le temps scolaire : théories et pratiques. Paris : Hachette. Janvier, B. & Testu, F. (2005). Développement des fluctuations journalières de l attention chez des élèves de 4 à 11 ans. Enfance, 2, Leconte-Lambert, C. (1994). Fonctionnement attentionnel et chronopsychologie, quelques données actuelles chez l enfant de maternelle et primaire. Enfance, 4,
24 Montagner, H. (1983). Les rythmes de vie et l espace chez l enfant et l adolescent. Paris : Stock. Montagner, H. (2002). L enfant : la vraie question de l école. Mayenne : Odile Jacob. Ponce, C. et Alcorta, M Etude longitudinale des fluctuations journalières de l attention des élèves entre 5 et 7 ans. Enfance, 4. Testu, F. (1994). Quelques constantes dans les fluctuations journalières et hebdomadaires de l activité intellectuelle des élèves en Europe. Enfance, 4, Testu, F. (2000). Chronopsychologie et rythmes scolaires. Paris : Masson (réédition).
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