Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 1

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1 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 1 Distinguer et utiliser adéquatement les mesures générales de fréquence et de densité Différencier et interpréter correctement les mesures de fréquence et de densité en épidémiologie Calculer les principaux indicateurs de santé d une population et en saisir la signification et l interdépendance Décrire les principales méthodes d ajustement des mesures de fréquence et expliquer les raisons de leur utilisation Décrire les modèles d études épidémiologiques, leur finalité, leurs avantages et leurs désavantages 3.1 Question À New York, sur une période d un an, 300 femmes ont donné naissance à des enfants présentant des malformations congénitales. Elles ont été comparées à 900 femmes qui ont donné naissance à des enfants normaux pendant la même période. Sur la base d un questionnaire, on a tenté d établir si les premières avaient été exposées à des facteurs particuliers ayant pu causer la malformation. De quel type d étude s agit-il? Il s agit d une étude à visée étiologique, cas-témoins. L étude vise à déterminer les facteurs qui ont pu causer les malformations. On part de cas (mères ayant donné naissance à des bébés présentant des malformations) et de témoins pour retrouver une exposition antérieure. 3.2 Question Dans une école, 50 élèves ont été suivis du 1er janvier au 30 octobre de la même année dans le but de calculer le taux d incidence de la rougeole au cours d une épidémie. Au début, 10 % des élèves étaient déjà immunisés, ayant soit déjà été vaccinés, soit déjà eu la rougeole. Tous les enfants ont été suivis jusqu à la fin de l étude et 16 cas ont été diagnostiqués. De quel type d étude s agit-il? Il s agit d une étude descriptive longitudinale de population. On ne cherche ici qu à décrire une situation, sans en chercher les causes. La population est dynamique et fermée ; elle a été suivie depuis le début jusqu à la fin de l étude (c est une cohorte). On fait de l observation simple ; les chercheurs n interviennent pas dans le processus d exposition à la maladie (l étude est donc non expérimentale). 3.3 Question Vous voulez estimer le nombre de personnes infectées par le VIH dans la ville. Quel type d étude ferez-vous? Je ferai une étude descriptive transversale. Ce type d étude fournit des données de prévalence qui permettent d avoir une idée de l ampleur d un problème de santé à un moment donné.

2 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie Question Vous voulez établir la relation entre la rubéole dont ont souffert les mères et les problèmes de cataracte et de surdité que connaissent les bébés. Quel type d étude ferez-vous? Je ferai une étude à visée étiologique, cas-témoins. On cherche une cause. Une étude de cohorte(s) serait très onéreuse dans ce cas parce que la maladie est rare. 3.5 Question Le responsable du programme de lutte contre la tuberculose désire connaître l efficacité réelle d un nouveau traitement. Parmi toutes les personnes tuberculeuses inscrites au registre de la province, il recrute au hasard 100 volontaires pour participer à l étude. Toujours au hasard, il répartit ces personnes dans deux groupes. La pharmacienne de l hôpital prépare les médicaments et s assure que les infirmières et leurs patients ne pourront pas savoir qui recevra le nouveau ou l ancien traitement. Le responsable analyse ensuite les résultats et constate que le premier groupe a connu une rémission bien plus rapide. Par la suite, la pharmacienne lui révèle que ce groupe recevait l ancien traitement. De quel type d étude s agissait-il? Il s agissait d une étude à visée étiologique de cohorte(s) expérimentale. On a comparé l effet de deux traitements. De la conclusion de cette comparaison, on pourra appuyer ou infirmer des hypothèses à propos de l efficacité du traitement. On nomme aussi une telle étude un «essai thérapeutique». Le choix des sujets et de leur traitement a été fait de façon aléatoire par le chercheur. On a aussi utilisé la technique à double insu ou en double aveugle. 3.6 Question Il y a 20 ans, une équipe de chercheurs s est demandée si les problèmes de santé des fumeurs étaient plus importants que ceux des non-fumeurs sur une période de 20 ans et si la vitamine C pouvait avoir un effet protecteur. Elle recruta 100 fumeurs et 100 nonfumeurs. À la moitié des fumeurs et à la moitié des non-fumeurs, elle offrit un supplément de vitamine C. De quel type d étude s agissait-il? Il s agissait d une étude à visée étiologique de cohortes quasi expérimentale. On a cherché l effet de deux facteurs d exposition (la cigarette et la vitamine C) et l effet de leur exposition simultanée. Quatre cohortes ont été suivies (deux de fumeurs et deux de nonfumeurs). Les chercheurs ont introduit un facteur d exposition dans deux cohortes (l une de fumeurs et l autre de non-fumeurs) qui ont pris de la vitamine C. Toutefois, les personnes qui se sont prêtées à l expérience ne pouvaient pas être distribuées au hasard dans les groupes «fumeurs» et «non-fumeurs», puisque l on ne peut évidemment contraindre quelqu un à fumer. C est pourquoi on parle d étude «quasi expérimentale». 3.7 Question Vrai ou faux. Justifiez votre réponse. a) Un ratio comprend un numérateur et un dénominateur qui sont contenus l un dans l autre. b) L intérêt que je devrai payer sur mon prêt étudiant à la fin de mes études est véritablement un taux. c) La satisfaction des étudiants est mesurée en établissant le rapport du nombre de

3 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 3 personnes qui s inscrivent à un cours optionnel cette année sur le nombre de personnes inscrites au même cours l année passée. Il s agit donc en réalité d une proportion. a) Faux. Un ratio, c est le rapport de deux parties d un tout. Du point de vue philosophique, on peut argumenter que le tout est compris dans chacune de ses parties et vice versa, mais en mathématiques, si le numérateur est compris dans le dénominateur et réciproquement, c est que le numérateur est égal au dénominateur, et cela ne présente généralement pas beaucoup d intérêt. b) Vrai. Un taux informe sur la rapidité de survenue d un événement. Les événements sont ici les dollars dus. Si j ai une dette de $ et que je dois payer un intérêt de 10 %/an, soit 0,1 an -1 (on notera que, dans ce cas, l usage habituel est conforme à la réalité ; le taux d intérêt est une mesure dont l unité est l inverse du temps), il m est possible de me faire une idée précise de la vitesse d accroissement de ma dette. Il est facile de comprendre que je vais m appauvrir plus rapidement avec un taux de 20 %/an qu avec un taux de 2 %/an. Inversement, un banquier s enrichira d autant plus rapidement qu il réussira à prêter à des taux élevés. Dans le domaine de la santé, c est la même chose. Une population souffrira d autant plus d une maladie que le taux d incidence de cette dernière sera élevé. c) Faux. Le numérateur (le nombre de personnes inscrites au cours cette année) n est pas compris dans le dénominateur (le nombre de personnes inscrites l an passé). Le numérateur n a pas de lien avec le dénominateur (du moins pas directement, sauf si l on considère qu il s agit de deux sous-ensembles de l ensemble des étudiants inscrits à ce cours depuis qu il se donne : on serait alors en présence d un ratio). Il ne s agit décidément pas d une proportion. On peut dire qu il s agit véritablement d un indice. 3.8 Question Vrai ou faux. Justifiez votre réponse. a) Le taux d incidence peut s exprimer comme un pourcentage. b) L incidence cumulée est une mesure du risque. C est donc une probabilité. Ainsi, elle est toujours comprise entre 0 et 1. c) La prévalence est en quelque sorte la photographie instantanée de tous les nouveaux cas par rapport à la population à risque. a) Faux. Seule la proportion peut s exprimer comme un pourcentage. L unité de mesure de l incidence est, comme les taux, l inverse du temps. b) Vrai. c) Faux. La prévalence dénombre tous les cas observés à un instant donné au numérateur. Le dénominateur dénombre toutes les personnes faisant partie de la population à ce même moment. C est donc la proportion des personnes affectées par une maladie à un moment donné dans la population. 3.9 Question Votre ami Abdul est tchadien. Au cours d un reportage télévisé, il apprend que, au Tchad, l espérance de vie à la naissance est de 47 ans. Il vous révèle, très inquiet, que son père est mort plutôt jeune et que sa mère a justement l âge qu avait son père à son décès. Devez-vous lui offrir vos condoléances? Sur quel raisonnement s appuie votre conduite?

4 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 4 Il serait certainement plus approprié de se souvenir que si l espérance de vie est un bon indicateur de la santé d une population, elle n est nullement prédictive de l âge auquel un individu mourra. Au Tchad, l espérance de vie des femmes de 47 ans est probablement de l ordre de 15 ans. Cela signifie que, en moyenne, les femmes de cet âge vivront encore 15 ans. Il n est pas impossible que la mère d Abdul, elle, vive jusqu à 120 ans Question Plusieurs mesures utilisées dans le domaine des sciences de la santé portent le nom de «taux». Voici la définition de quelques-unes de ces mesures. Indiquez s il s agit d un taux, d un ratio, d un indice ou d une proportion. Précisez, quand c est possible, s il s agit d une prévalence, d un taux d incidence ou d une incidence cumulée. a) Taux de natalité : naissances vivantes au cours de l année population totale au milieu de l année b) Taux de mortalité néonatale : décès d enfants de l âge de 0 à 28 jours pendant l année nombre de naissances vivantes pendant l année c) Taux de mortalité infantile : décès d enfants avant l âge d un an pendant l année nombre de naissances vivantes pendant l année d) Taux de mortalité maternelle : décès de femmes par causes puerpérales pendant l année nombre de naissances vivantes pendant l année e) Taux de létalité : décès dans un groupe de personnes devenues malades pendant une période d observation nombre de personnes devenues malades pendant cette période d observation a) Le taux de natalité est un indice. On ne peut pas dire, dans ce cas, que le numérateur est inclus dans le dénominateur, parce que la population au milieu de l année ne peut compter approximativement que la moitié des bébés nés dans l année : ce n est donc pas une proportion. Le numérateur et le dénominateur ne sont pas non plus deux parties distinctes d un même ensemble : il ne s agit donc pas d un ratio. S il s agissait d un taux, il faudrait que la population au milieu de l année corresponde à la somme des temps d attente depuis le début de la période d observation jusqu à la naissance. Le début de la période d observation implicite est le début de l année. En supposant une distribution uniforme des naissances dans le temps (il y aurait le même nombre de naissances chaque jour tout au long de l année), le temps d attente cumulé devrait être la moitié du nombre total de naissances. En effet, le temps d attente des premiers bébés, relativement court, est compensé par le temps d attente relativement long des derniers à naître. Par exemple, supposons que quatre bébés naissent dans l année, l un le 1 er février, le deuxième le 1 er avril, le troisième le 1 er octobre et le quatrième le 1 er décembre. La somme des temps d attente sera de 1 mois + 3 mois + 9 mois + 11 mois, soit 24 mois ou 2 ans. Ce temps d attente est bien égal à la moitié du nombre d enfants, soit 4/2 = 2. Or, ce que nous avons au dénominateur, c est la population totale au milieu de l année. Nous ne sommes donc pas en présence d un taux. Il ne reste plus qu une possibilité : le taux de natalité est un indice. Le numérateur et le dénominateur n ont pas de lien direct entre eux, mais le rapport permet une comparaison utile entre diverses populations dans l espace et le temps.

5 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 5 b) Le taux de létalité est une proportion. En effet, le numérateur est inclus dans le dénominateur. De plus, le dénominateur représente la population à risque au début de la période d observation : on considère que la période d observation commence quand la personne tombe malade. Il s agit donc d une incidence cumulée. c) Le taux de mortalité néonatale est une proportion. Le numérateur est inclus dans le dénominateur. De plus, la période d observation commence à la naissance. Le dénominateur est donc constitué des personnes à risque au début de la période. Il s agit ainsi d une incidence cumulée. d) Le taux de mortalité maternelle tel que présenté est une proportion. En effet, le numérateur est inclus dans le dénominateur. De plus, le dénominateur représente la population à risque au début de la période d observation : on considère que la durée de la période d observation est d une année. Il s agit donc d une incidence cumulée. e) Le taux de létalité est une proportion. Le numérateur est inclus dans le dénominateur. Comme pour l incidence cumulée, au résultat du calcul de la létalité doit toujours être associé la durée d observation Question Cinquante élèves ont été suivis du 15 septembre au 31 octobre dans le but de calculer le taux d incidence de la rougeole au cours d une épidémie. Le 15 septembre, 20 % des enfants étaient déjà immunisés, soit par vaccination, soit parce qu ils avaient déjà eu la rougeole. Tous les enfants ont été suivis jusqu à la fin de l étude et 16 cas de rougeole ont été diagnostiqués aux dates suivantes : 1er octobre : 1 cas ; 5 octobre : 4 cas ; 7 octobre : 3 cas ; 8 octobre : 3 cas ; 10 octobre : 2 cas ; 17 octobre : 2 cas ; 25 octobre : 1 cas. a) Représentez graphiquement, par exemple au moyen d un tableau, la contribution de chaque enfant pendant la période d observation. b) Calculez le taux d incidence de la rougeole dans cette population. c) Supposez que la rougeole dure 14 jours chez tous les enfants. Calculez la prévalence de la rougeole le 8 octobre et le 23 octobre. d) Quel était le risque pour un enfant de contracter la rougeole pendant la période d observation? a) La cohorte des enfants susceptibles d avoir la rougeole compte 40 enfants (50 moins les 10 qui sont immunisés). La représentation graphique de la contribution de chaque enfant pourrait prendre la forme suivante : Épidémie de rougeole à l école : résumé des observations réalisées entre le 15 septembre et le 31 octobre

6 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie X X X X X X X X X X X X X X X Tiret ( ) : une journée d hospitalisation. X+ : apparition d exanthème rougeoleux. Les 10 enfants immunisés ne sont pas représentés puisqu ils ne contribuent pas au risque. b) Le taux d incidence de la rougeole dans cette population se calcule de la façon suivante : n (nombre de nouveaux cas) I =. t (somme des durées de suivi) Le calcul de la contribution des enfants à la durée de suivi s effectue comme suit : - 1er octobre : 16,5 jours x 1 enfant ; - 5 octobre : 20,5 jours x 4 enfants ; - 7 octobre : 22,5 jours x 3 enfants ; - 8 octobre : 23,5 jours x 3 enfants ; - 10 octobre : 25,5 jours x 2 enfants ; - 17 octobre : 32,5 jours x 2 enfants ; - 25 octobre : 40,5 jours x 1 enfant. Les enfants qui n ont pas contracté la maladie ont contribué pour 47 jours chacun. On impute une demi-journée à la durée d observation des enfants malades puisque l on a noté la journée d apparition des signes de la maladie. Ceux-ci sont apparus parfois au

7 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 7 début de la journée et parfois à la fin de la journée. En moyenne, donc, ils sont apparus au milieu de la journée ; on pose par conséquent : t = (16,5)(1) + (20,5)(4) + (22,5)(3) + (23,5)(3) + (25,5)(2) + (32,5)(2) + (40,5)(1) + (47)(24) = jours. Le calcul du taux d incidence s exprime donc de la façon suivante : I = = 10,52 10 jour Cette expression peut être traduite en années : 10,52 X 10-3 jour -1 x 365 jour/an = 3,84 an -1. c) Le 8 octobre, 8 personnes avaient certainement contracté la maladie, et 3 autres ont commencé à être malades cette journée-là ; en supposant que le décompte des cas ait été effectué à la fin de la journée, la prévalence était de 11/50 (22 %). Le 23 octobre, 4 enfants étaient malades (ceux qui étaient tombés malades les 10 et 17 octobre). La prévalence était de 4/50 (8 %). d) Pendant cette période, on a observé 16 nouveaux cas. Au début de l étude, 40 enfants constituaient la population à risque. L incidence cumulée est donc de 16/40, ce qui nous permet de dire que le risque de contracter la rougeole pendant la période d observation, pour un enfant non immunisé, était de 40 % Question Durant l année 2006, 78 personnes du district de Koudougou au Burkina Faso ont souffert d une hépatite A. La population de ce district était de habitants au début de l année et de à la fin. a) De quel genre de population s agit-il? b) Si cela est possible, estimez le taux d incidence de l hépatite A dans le district de Koudougou. a) Il s agit d une population dite «ouverte», puisque la population à la fin de l étude est différente de celle au début de l étude. De plus, on ne connaît pas la durée d observation individuelle avant l apparition de la maladie. b) On connaît le nombre de nouveaux cas apparus pendant la période d observation, de même que la population moyenne au cours de cette même période. De plus, les trois postulats sont approximativement respectés. Il est donc possible de calculer le taux d incidence : I = = 0,00062 ou an ans 3.13 Question a) Il y a 30 ans, dans la région de Swaazi, 30 % des gens décédaient avant de dépasser le cap des 9 ans, 10 % décédaient au cours des 10 années suivantes, 5 % décédaient entre 20 et 39 ans, 30 % entre 40 et 59 ans, et les autres mouraient tous avant l âge de 79 ans. Quelle était l espérance de vie à la naissance dans cette région? b) Après une trentaine d années d efforts soutenus en santé maternelle et infantile, 5 % des gens du Swaazi décèdent dans leur première décennie, 10 % décèdent dans leur deuxième décennie, 5 % décèdent entre 20 et 39 ans, 30 % entre 40 et 59 ans, et les autres avant 79 ans. Quelle est à l heure actuelle l espérance de vie à la naissance dans cette région?

8 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 8 a) On suppose que les décès se répartissent uniformément et que les gens qui décèdent au cours d une période survivent en moyenne pendant la moitié de cette période. Par exemple, si 30 % de la population meurt entre 0 et 9 ans, on considère que 30 % de la population a vécu 5 ans en moyenne. Si 10 % de la population meurt entre 10 et 19 ans, cette partie de la population a vécu 10 ans + 5 ans en moyenne dans la seconde décennie. Cela nous donne l équation suivante : 30( 5) + 10( 10+ 5) + 5( ) + 30( ) + 25( ) 100 soit 37 ans. b) Dans cette région, après 30 ans d efforts, l espérance de vie est maintenant de : 5 ( 5 ) + 10 ( ) + 5 ( ) + 30 ( ) + 50 ( ) 100 soit 53,25 ans. On peut noter au passage que le seul fait de réduire la mortalité infantile entraîne une augmentation considérable de l espérance de vie Question Lorsqu une population étudiée est en équilibre (I = taux d incidence constant et D = durée moyenne de la maladie constante ou effectif constant), il existe une relation entre le taux d incidence et la prévalence, qui s exprime comme suit : P I x D (1 P). Or, si P est faible (P < 10 %), alors 1 P 1, d où P = I x D. a) Dans une enquête sur le cancer du sein réalisée auprès de femmes, on a trouvé femmes atteintes d un tel cancer. On a par ailleurs déterminé que le taux d incidence de cette maladie était de 6 x 10-4 an -1 et qu il était relativement constant. Estimez la durée moyenne de la maladie. b) Dans une population possédant toutes les caractéristiques de stabilité, 1,5 % des personnes sont atteintes d un cancer. On sait que, en moyenne, la survie des patients cancéreux est de trois ans. Estimez le taux d incidence du cancer dans cette population. a) P = / = 0,44 % < 5 %. P est donc faible. Puisque la prévalence est faible et que l incidence est constante, on peut utiliser la relation suivante : P = I x D, d où D = P/I et D = 0,0044 / (6 x 10-4 an -1 ) = 7,4 ans. b) Si les postulats sont respectés, on peut utiliser la relation suivante : I = P / D, donc I = 0,015/3 ans = 0,005 an Question À l issue d une réception, des convives présentent des symptômes de gastrite. Une enquête permet d établir les faits compilés dans le tableau qui suit.

9 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 9 État de santé des convives après une réception en fonction des aliments consommés Convives n ayant pas consommé Convives ayant consommé Aliments Malades Non malades Malades Non malades Porc Poulet Soufflé Salade Pâtisserie À la lumière de ces renseignements, quel aliment est vraisemblablement à l origine de l épidémie? Pour déterminer quel aliment est vraisemblablement à l origine de l épidémie, on calcule d abord les taux d attaque, donnés ci-dessous : État de santé des convives après une réception en fonction des aliments consommés Taux d attaque Aliments Convives Convives n ayant Porc Poulet Soufflé Salade Pâtisserie ayant consommé 20 % 65 % 20 % 30 % 60 % pas consommé 10 % 10 % 50 % 40 % 45 % L aliment probablement à l origine de l épidémie est donc le poulet. Pour s en convaincre, il suffit d examiner les différences de risque chez les personnes qui ont consommé un aliment et chez celles qui n en ont pas consommé. Aliments Porc Poulet Soufflé Salade Pâtisserie Différence de risque 10 % 55 % -30 % -10 % 15 % 3.16 Question On vient de mettre sur le marché un nouveau médicament qui prolonge la vie des personnes atteintes du sida. Que se passera-t-il? A. Le taux d incidence du sida diminuera. B. Le taux d incidence et la prévalence du sida diminueront. C. Le taux d incidence du sida augmentera. D. La prévalence du sida augmentera. E. La prévalence du sida diminuera. La réponse est D. En effet, en utilisant la relation P = I x D, on remarque que si le médicament prolonge la vie des personnes sidéennes, la durée moyenne de la maladie (D) augmentera. Si le taux d incidence reste constant, ce qui est le cas ici, la prévalence de la maladie sera donc plus élevée.

10 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie Question Six mois plus tôt, la prévalence d une maladie mortelle X était identique chez les femmes et chez les hommes. Les résultats de l enquête effectuée en ce jour indiquent que cette prévalence est maintenant plus faible chez les femmes que chez les hommes, tandis que le nombre de décès dans les deux populations est identique. Quelle est, d après vous, la meilleure explication à cette situation? A. La durée de la maladie est plus longue chez les femmes. B. L incidence cumulée est plus élevée chez les femmes. C. L incidence cumulée est plus élevée chez les hommes. D. La durée de la maladie est moins longue chez les hommes. La réponse est C. Dans la situation présentée, il n y a que l arrivée en plus grand nombre de nouveaux cas dans la population masculine qui peut expliquer la différence de prévalence notée entre les hommes et les femmes Question Si vous vouliez étudier les facteurs de risque d une maladie rare comme le cancer du pancréas, laquelle des méthodes ci-dessous privilégieriez-vous? A. Cas-témoins. B. Longitudinale. La réponse est A. En effet, dans le cas d une maladie rare, on devra se tourner vers les devis de cas-témoins pour recruter un nombre suffisant de cas. Dans une étude de cohortes qui consiste à recruter des personnes exposées et non exposées, il se pourrait que même après un long suivi, on ne voie pas l occurrence de la maladie (étant très rare). Ce faisant, il sera impossible d étudier les facteurs d exposition sur la maladie. Par contre, on pourra facilement se tourner vers les hôpitaux et recruter des cas (de cancer du pancréas) et des témoins dans le cadre d une étude cas-témoins, puis questionner les sujets sur leur exposition antérieure Question Population de personnes ayant été soignées aux urgences de huit hôpitaux de la province du Québec au cours du mois de mai de l année Hommes Femmes Centre hospitalier universitaire de Montréal 2 200* Hôtel-Dieu de Roberval Hôpital Général Juif de Montréal Centre hospitalier universitaire de Québec Institut neurologique de Montréal CSSS de Chicoutimi CSSS de Lac-Saint-Jean-Est Total *Ces chiffres sont fictifs Selon les données fournies dans le tableau ci-dessus, quelle est, par rapport à la population totale, la proportion des personnes ayant consulté les hôpitaux situés dans la ville de Montréal? A. 43 % B. 40 %

11 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 11 C. 59 % D. 62 % La réponse est D, obtenue selon l équation suivante : ( ) ( ) = 0,62 ou 62% Question Le tableau ci-dessous fournit des données démographiques sur un pays X. En vous appuyant sur ces données, répondez aux questions en encerclant la lettre qui selon vous correspond à la bonne réponse Population totale Total de naissances Naissances vivantes Décès parmi les enfants nés vivants Selon les données du tableau, entre 1996 et 2006, la mortalité infantile dans cette population a : A. augmenté de 0,5 %. B. baissé de 0,5 %. La réponse est A, obtenue par le calcul de la mortalité différentielle entre les deux périodes étudiées. Pour l année 2006, la mortalité infantile était de : 900/ = 0,03 ou 3 %. Pour l année 1996, la mortalité infantile était de 1 000/ = 0,025 ou 2,5 %. Le calcul de la différence entre les deux taux de mortalité est donc de : 3 % - 2,5 % = 0,5 %. Cette réponse indique que de 1996 à 2006, la mortalité infantile dans cette population a augmenté de 0,5 % Question Supposons que la population A a un taux brut de mortalité de 2,5 %, alors que celui de la population B est de 3,5 %. Est-ce que cela signifie que la mortalité est plus élevée dans la population B? A. Oui. B. Non. La réponse est B, non. En effet, la différence de mortalité peut être due à un effet d'âge. Si la population B est beaucoup plus âgée que la population A, il sera normal de voir pour cette dernière un taux brut de mortalité plus élevé. Cela ne veut pas dire que la mortalité ajustée (pour l'âge) est plus élevée pour autant Question On applique une standardisation directe pour connaître quelle population, A ou B, a la mortalité la plus élevée. Le taux brut de mortalité de la population A est de 2,5 %, alors que celui de la population B est de 3,0 %. On choisit d'appliquer la structure par âge de la population B comme population-type. Le taux de mortalité de la population B reste évidemment 3,0 % (puisqu elle sert de population-type), alors que le taux standardisé de la population A passe à 3,5 %. Qu'est-ce que cela signifie?

12 Questions et réponses Chapitre 3 Les mesures et les modèles d études en épidémiologie 12 A. Que la mortalité est plus faible dans la population A étant donné que la composition par âge de celle-ci est plus jeune que celle de la population B. B. Que la composition par âge de la population A est plus vieille que celle de la population B, ce qui provoque une augmentation du taux standardisé pour la population A. C. Que la mortalité est plus élevée dans la population A, ce phénomène étant masqué par le fait que la composition par âge de la population A est plus jeune que celle de la population B. La réponse est C. On remarque que la mortalité est en fait plus élevée dans la population A, alors que les taux bruts laissent supposer le contraire. En donnant exactement la même structure d'âge aux deux populations étudiées, on élimine l'effet de la structure par âge. En ayant la même structure par âge, on note que la population A a un taux de mortalité de 3,5 %, alors qu'il est de 3,0 % pour la population B. Cela permet de conclure que la mortalité est plus élevée dans la population A (effet d'âge contrôlé). On peut aussi ajouter que la population A a une structure d'âge plus jeune que celle de B, puisque le taux standardisé pour la population A (3,5 %) a augmenté par rapport à son taux brut (2,5 %).

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