PIÈCE À ÉCOUTER COUCHÉ SEUL DANS LE NOIR CONCEPTION, TEXTE, RÉALISATION JOËL MAILLARD

Transcription

1 RIEN VOIR PIÈCE À ÉCOUTER COUCHÉ SEUL DANS LE NOIR CONCEPTION, TEXTE, RÉALISATION JOËL MAILLARD UNE CRÉATION DE

2 SNAUT c/o Joël Maillard Chemin de Renens Lausanne Administration : Jeanne Quattropani jeanne@veraikona.com RIEN VOIR Distribution p.03 En quelques lignes p.04 Le texte p. 5 La réalisation p. 7 SNAUT p. 9 Biographies p. 11 2

3 DISTRIBUTION Conception, texte, réalisation Joël Maillard Voix Jean-Louis Johannides Sandra Romanelli Musique Christian Pahud Sonorisation Thierry Simonot Lueurs Jonas Bühler Construction Martial Lambert Serge Perret Administration, graphisme Jeanne Quattropani LIEUX ET DATES Lausanne : Théâtre 2.21, du 10 au 20 mai Tous les jours à 14h, 15h, 16h, 17h, 18h, 19h, 20h, 21h. Réservations : , La Chaux-de-Fonds : Théâtre ABC, du 19 juin au 1er juillet Mardi au dimanche à 18h30, 19h30, 20h30, 21h30. Réservations : , Genève : La Bâtie-Festival de Genève, Saint-Gervais Genève Le Théâtre, 1 er au 15 septembre 2012, 3

4 EN QUELQUES LIGNES Rien voir est une pièce sonore pour des spectateurs couchés seuls dans le noir. Le noir est modelé parfois par des lueurs. 2 cabines individuelles de 11 m3 dans lesquelles se trouvent un lit incliné et 8 haut-parleurs. Grâce au travail de sonorisation, voix et musiques se déplacent, tout au long de la pièce, qui contient aussi du silence. Le spectateur se couche, une voix s adresse à lui. Te voilà spectateur-personnage, protagoniste immobile d une insaisissable fiction, sorte de monde parallèle où la vie est réduite à peu de choses : entendre, attendre, imaginer. Tu es ici et un autre, toi-même et ailleurs, tu es amnésique, dit la voix, qui n est la voix de personne La fiction : le spectateur-personnage n'est pas couché dans le noir d'une salle de spectacle, mais dans un espace-temps appelé le Territoire, entouré de 999 semblables invisibles. Expérience sensorielle portant sur un trouble des perceptions, Rien voir a pour ambition de provoquer chez le spectateur un flottement, une vibration, de l incertitude, des états d entre-deux. Rien voir est un moment hors-temps, hors-époque, quelques instants dissociés de tout, seul avec soi. Comme il n y a rien à voir, c est le spectateur qui crée les images. Rien voir est la première étape de la démarche de SNAUT. La notion de monde clos en sera le motif principal. Cette première création inaugure le Cycle des RIEN. L'ensemble de la pièce est enregistré, y compris la sonorisation et les effets lumière. Les spectateurs reçoivent une lampe de poche, afin que la sortie de la cabine (pour n importe quelle raison) puisse être aisée. La pièce dure 55 minutes. Les séances démarrent à heures fixes. 4

5 LE TEXTE ÉCRITURE J'ai d abord pensé à une situation de spectateur. Puis j ai écrit pour cette situation. L écriture s est étendue sur deux ans. Cette pièce n existerait pas si je n avais pas lu, durant l été 2009, Compagnie, de Samuel Beckett. Ce fut le moteur de l écriture. La configuration-même de la pièce est celle de Compagnie, roman que Beckett écrivit entre 1977 et J en emprunte la situation : quelqu un est couché dans le noir, une voix lui parvient, s adresse à lui à la deuxième personne, elle s éloigne, se rapproche, se tait. Il est important de dire que si Compagnie est ma principale source d inspiration, Rien voir n en est pas l adaptation. VOIX La voix est immatérielle, elle sort de nulle part. Elle n appartient à personne. On n a aucune information sur un éventuel corps dont elle proviendrait. Son identité n est donc pas identifiable. Elle n a pas d histoire. La question de son origine est insoluble. La voix est une autorité suggestive. Sitôt que le spectateur est couché dans le noir, il devient le personnage à qui s adresse la voix. Il est dans la fiction, dans le Territoire. Il y a deux niveaux de fiction, entremêlés : 1. Le Territoire, zone d anormalité où l on vit couché, entouré de 999 semblables invisibles, sous l emprise d une voix conteuse de suggestions diverses. La vie y est réduite à peu de chose : entendre, attendre, imaginer. 2. Suggérées par la voix, ce sont des variations sur le thème couché dans le noir, qui sont autant de tentatives de résoudre l énigme. L énigme, qui lie les deux niveaux, peut être formulée ainsi : depuis quand et pourquoi es-tu couché dans ce noir, et jusqu à quand, et quel est ce noir et d où sort cette voix et que te veut-elle? Pour semer le trouble, la voix passe parfois du TU au IL, comme si en parlant du personnage-spectateur on parlait d un autre. Quelque fois, elle fait même un détour par le JE, comme pour se mettre dans le personnage-spectateur. Ces Il et ces JE, je les conçois comme des variations du TU. 5

6 THÈMES Rien voir traite de l incompréhension d être là, seul, reclus, amnésique. Solitude, réclusion et amnésie comme métaphores possibles de la condition humaine. À travers le dévoilement final des règles de vie dans le Territoire, l interminable et irreprésentable fin collective, j essaie d évoquer une humanité sans force, désengagée, aveugle, qui, de génération en génération, scie sa branche. Cependant, ces thématiques sont derrière, entre les lignes. Le texte n est pas un réquisitoire. Les voix suggèrent, le spectateur choisit la zone et le niveau d implication de son imaginaire. La notion de double, de l autre soi-même, est au centre du propos. Le personnage-spectateur, n est jamais en entier là où il est. J essaie de mettre le doigt sur cette sensation : se sentir «être mais sans être là». Par exemple se sentir immobile alors que son double se déplace, ou l inverse. Le Territoire, zone de fiction Le Territoire est un monde flottant, une zone d entre-deux, où l on est soimême et son autre, où l on est seul et entourés de semblables invisibles. C est peut-être un cerveau, ou une conscience, lieu d oppression et/ou de résistance. Il n a pas d équivalent dans le monde réel, il en est cependant la transposition, sous certains aspect : c est une zone fermée, avec une temporalité cyclique, où l obéissance est de mise, où le mouvement-même est soumis à un protocole, où l on rêve d être ailleurs. Mais sous d autres aspects c est un anti-monde réel : on n y voit rien, on n y fait pas de rencontres ou alors imaginaires, on n y est soumis à aucune obligation de production, on n y achète rien. Enfin, c est un espace-temps atemporel, la modernité n y a apparemment jamais mis le nez. Le Territoire : vastes archives de potentialités non-advenues, stockées empilées les unes sur les autres. Comme un rebut du possible. 6

7 LA RÉALISATION Troubler les perceptions On ne sait plus d où vient la voix, qui se déplace souvent. On croit que c est le silence alors qu il subsiste un faible murmure. On s attend à ce que la musique explose mais soudain elle s interrompt. Les lueurs sont parfois si furtives qu on ne peut pas être sûr de les avoir perçues. On a l impression d avoir déjà entendu ce passage. Le silence semble durer depuis beaucoup trop longtemps. Tout cela contribue au trouble, aux incertitudes, aux états d entre-deux. États d entre-deux La pièce devrait pouvoir s écouter entre l état de conscience et d inconscience. Rien voir s adresse possiblement à des gens qui rêvent, et leur rêve est dirigé par ce qu ils entendent. J aimerais que les sensations produites se rapprochent de celles que produisent les tableaux cinétiques, qui brouillent la perception de l œil, qui ne sait plus que croire. Je souhaite créer un flottement, emmener le spectateur dans une zone autre, un léger à côté, essayer de quitter le palpable. Entre conscience et inconscience, connu et inconnu, ici et ailleurs, perceptible et imperceptible, soi-même et un autre. La voix aussi est entre-deux. Bienveillante et trop dure. Caresse et diktat. Chaleureuse et froide. Féminine et masculine. Spectateur-personnage / personnage-spectateur En s adressant à directement à lui, la voix met le spectateur en situation de protagoniste principal de la fiction. Sujet des phrases, il est inclus dans le champ Il s agit non pas de l impliquer par l interaction, mais par l imaginaire.fictionnel, il est au cœur de l œuvre. Les images de Rien voir sont produites par le cerveau du spectateur. Il sera donc en situation de création, c est à mon sens le point le plus important. Musique Elle crée une atmosphère bancale, un air de facticité, comme si tout, dans le Territoire, pouvait s effondrer d un moment à l autre. Les morceaux sont principalement composés de patterns qui s additionnent. 7

8 Lueurs et obscurité Cette pièce dans le noir demande un éclairage. Afin de modeler l obscurité. D où le terme de lueur. De très faibles flashs, un scintillement très lent, un changement de couleurs imperceptible. Évidemment de longues plages d obscurité totale. La lumière vient d en haut, le plafond devient lumineux, des formes s y dessinent. Interprétation L interprétation suit l esprit du dispositif : elle est mouvante, toujours entre-deux, pas tout-à-fait dans l objectivité, ni dans l incarnation. La voix n est pas neutre, elle cherche toujours à troubler. Elle n a pas de vie propre, mais semble parfois fatiguée d être où elle est, c'est-à-dire nulle part, ou alors, peut-être, dans la tête du personnage-spectateur 8

9 DÉMARCHE La compagnie est fondée en automne Rien voir est sa première création. Snaut est un physicien, personnage d'un roman, Solaris de Stanislas Lem, où les règles du monde habituel se disloquent, il évolue dans l anormal, l irréaliste, l incompréhensible. Avec SNAUT, j aimerais créer des zones d anormalité, notamment des mondes clos, motif qui devrait être récurrent dans mes travaux. Rien voir et Ne plus rien dire sont les deux premiers volets du Cycle des RIEN. Les pièces de ce cycle sont reliées entre elles par l absence. Formelle dans Rien voir (le spectateur n a rien à voir), l absence est plutôt thématique dans Ne plus rien dire (le personnage ne dit plus rien). Mais dans toutes les pièces du cycle, elle sera le moteur d une certaine radicalité. Jamais je ne suis autant troublé par une œuvre scénique que lorsque j'ai l'impression d'être dans le rêve d'un autre. Voilà ce que je voudrais réussir à provoquer. Cela passe, avec RIEN VOIR, par l intégration du spectateur dans le champ fictionnel. NE PLUS RIEN DIRE Cette deuxième création coprogrammée par l Arsenic, le 2.21 et la Grange de Dorigny est agendée pour décembre 2012, à Lausanne, au Cinéma Eldorado. C est un monologue. Laetitia Dosch en sera l interprète. C est l histoire d un homme qui se tait, progressivement, et définitivement. Incapable de se protéger de l agression du monde marchant, incapable de se suicider (ce n est pas donné à tout le monde), il a choisi, consciemment ou non, une voie parallèle : se soustraire au tumulte. Ermite au milieu de la foule, il vit dans un autre monde, régi par d autres règles, dont il le seul occupant. Un autiste volontaire (même si cliniquement ça n existe pas). Un homme-île déserte. Son mutisme est relaté, de manière plus ou moins ordonnée, par une singulière «accompagnatrice». Le cadre fictionnel, qui inclut à nouveau les spectateurs, est un «groupe de parole», dont la nature n est pas précisément définie. RÉSIDENCE Durant la saison , SNAUT sera compagnie en résidence au théâtre St- Gervais. 9

10 CHARTE DE SNAUT Non au cynisme, à l ironie et au 2 ème degré Non à «ceux qui» ; Oui à «moi/nous qui» Oui aux formes extrêmes Oui à l essentiel (être et ce faisant mourir) Tout mettre en œuvre pour que le spectateur soit en situation de création Non aux évidences Chercher l humain tel qu on ne le connaît pas Oui au refus actif de l époque, mais non au rejet primaire Non à la reproduction de la médiocrité comme critique de la médiocrité Oui à l épiderme Oui à l abstraction Oui à un théâtre sensoriel Pratiquer le théâtre en tant qu art mouvant, et s il est vivant, c est parce que le spectateur y vit une situtation particulière qui, pour quelques instants, transforme son existence. Charte évolutive 10

11 Joël Maillard Conception, texte, réalisation Né en vit à Lausanne. CFC de pâtissier-confiseur et de boulanger. Diplômé du Conservatoire de Lausanne en De 2006 à 2009, mon parcours est lié à celui de la compagnie Éponyme, aujourd hui dissoute, en tant qu auteur et acteur. Au bilan d Éponyme, trois spectacles : Winkelried (2006, puis 2007), En contradiction totale avec les lois du blues (2008), Voir les anges si furieux (2009). Écriture Je travaille, en autodidacte, l écriture depuis environ 10 ans. Textes montés : 2009 : Certaines séquences de Voir les anges si furieux, création de la Cie Éponyme : Victoria (pour Les Prétendants, Collectif Iter), mise en scène de Guillaume Béguin : Correspondance avec Aristides Pedrazza, historien et socialiste-libertaire. Mise en lecture de Marie Fourquet le 24 avril 2008 au Théâtre Échandole, Yverdon-les-Bains, dans le cadre d une soirée Correspondances inopinées : En contradiction totale avec les lois du blues, création de la Cie Éponyme, mise en scène de Vincent Bonillo : Winkelried, création de la Cie Éponyme, mise en scène de Vincent Bonillo. Interprétation En tant qu acteur, je joue depuis 2004 sous la direction de Guillaume Béguin, Jérôme Richer, Simone Audemars, Sylvianne Tille, Vincent Bonillo, Andrea Novicov, Gisèle Sallin, Oskar Gómez Mata, Julien Barroche. J ai interprété les auteurs suivants : Magnus Dahlström, Jérôme Richer, Edouard Levé, Urs Widmer, Michel Layaz, Patrick Kermann, Jon Fosse, Joël Maillard, Agota Kristof, Martin Winckler, Bertolt Brecht, Rodrigo García, Molière, C-F. Ramuz. Résidences 2012 Résidence d écriture au théâtre St-Gervais, Genève Festival Far, Nyon, Watch & talk, résidence de réflexion. Bourses 2012 Lauréat de Textes-en-scènes 2012 (initié par la SSA, Pro-Helvetia, le pour-cent culurel Migros, et l AdS) pour l écriture de la pièce Rien entendre, pièce pour le silence. 11

12 Jean-Louis Johannides Voix Né en Vit à Genève. Première formation de charpentier. Diplômé de l École supérieure d art dramatique de Genève en 1996, il a travaillé depuis avec divers metteurs en scène indépendants dont : Michel Barras, Evelyne Castelino, Oscar Gomez Mata, Sandra Amodio avec qui il co-fonde Carré Rouge Cie, en 1999, accompagné de Vincent Babel. Ils montent divers auteurs contemporains dont : Enzo Cormann, Annibale Ruccelo, Fernando Arrabal. Il travaille également dans l institution avec Anne Bisang, Christophe Perton, Philippe Mentha, Dominique Catton, François Rochaix, Martine Paschoud. Une collaboration entre le théâtre du Périscope de Québec et le Poche l envoie travailler sur l autre continent dans une pièce de Michel Tremblay, Le vrai monde, mis en scène par Gill Champagne. Il travaille également à Bruxelles dans Artefact, une création déjantée autour de la poupée Barbie écrite par Armel Roussel. Il fait partie du premier et du troisième collectif du théâtre du Grü à Genève sous la direction de Michèle Pralong et Maya Bösch. Au cinéma, il a joué dans On dirait le sud de Vincent Pluss, prix du cinéma suisse en En 2007 il fonde la Cie En déroute avec laquelle il monte le monologue «Construire un feu» de Jack London, pour lequel il demande à Anne-Cécile Moser de faire la mise en scène, au théâtre de l Usine à Genève. Cette création à été allégée et continue à tourner dans une forme itinérante dans des lieux hors-cité : fermes et gîtes d alpage. En 2010 il monte Comock en co-réalisation avec Marie Jeanson au théâtre Alchimic. Intéressé aux formes plus performatives, il travaille avec Laurent Valdès à l élaboration des «Habitations imaginaires» petits modules qui questionnent les lieux où ils se déroulent (musées, galeries, friches urbaines ) à travers les notions de parcours, d images et de géographie. Sandra Romanelli Voix Née en Vit à Fribourg. Diplômée de l école du théâtre des Teintureries en 2008, Sandra Romanelli y suit l enseignement de, notamment, Rodolphe Dana, Anne-Cécile Moser, Benjamin Knobil, Pip Simon. Depuis la fin de sa formation, elle a suivi des stages avec Fabrice Gorgerat, Marcela San Pedro et Jérôme Richer, Marielle Pinsard. Elle joue en 2010 dans Assis et carnivore, de Marielle Pinsard. Également éclairagiste, elle signe, depuis 2004, des créations lumière pour : Vincent Bonillo, Octavio de la Rosa, Fiamma Camesi, Lucie Eidenbenz, Cie Éponyme, Cie Synallepse, L'Odieuse Compagnie. 12

13 Christian Pahud Musique Né en 1978 à Lausanne, vit et travaille à Lausanne. Professeur à l ECAL depuis Formation : Diplôme d Arts Visuels à l Ecole Cantonale d Art de Lausanne. ACTIVITÉ MUSICALE Membre du groupe rock HONEY FOR PETZI Album Man s rage for black ham, tournée européenne B.O. du film Rollow, un film d Emmanuelle Antille Album Nicholson, tournée Européenne. B.O. du film d Emmanuelle Antille Angel s Camp: perfos et concerts à la Biennale de Venise Album Heal all Monsters, tournées en Suisse et Europe Album Teleski, tournée en Suisse et Allemagne er album éponyme, divers concerts en Suisse. Musique électronique avec le duo LARYTTA Album Difficult Fun, divers concerts en Suisse, Europe, Chine et USA Album Ya Ya Ya, divers concerts en Suisse. Russie et Japon B.O du film La Loi de Tatiana Rihs Album éponyme, divers concerts en Suisse. MUSIQUES DE FILMS, PROJETS SOLO ET AUTRES 2010 Son et musique originale pour la pièce «Voir les anges si furieux», compagnie Eponyme, théâtre Arsenic, Lausanne Edition d un vinyle 4 titres avec Francis Baudevin pour l exposition Delta de Pierre Vadi, Swiss Institut, New-York 2008 Musique pour le spot cinéma du MAMCO, musée d art contemporain de Genève. B.O du film documentaire de Maryam Goormaghtigh Le fantôme de Jenny M. pour ARTE. Pièces sonores en collaboration avec Francis Baudevin pour l exposition Minds de Pierre Vadi, galerie Zoo, Nantes. Performance musicale Guitar Trio composée et dirigée par Ryhs Chatham, galerie Circuit, Lausanne. Performance musicale inspirée de In C, une pièce de Terry Riley, Fri-Art, Fribourg Réalisation musicale pour Skull Shaker, une édition d Emmanuelle Antille. Milan. EXPOSITIONS COLLECTIVES 2010 Performance «Avanti» au Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne Performance dans le cadre de l exposition «Delta» de Pierre Vadi, Swiss Institute, New-York. Performances sonores et vidéo, manifestation Héspertides 2, Musée des Beaux-Arts, Lausanne Le Spectrarium Pavillon Suisse de la Cité Universitaire Internationale de Paris. Elucidée, galerie Out Of This World, Montreux. Jose Hannibal Now, galerie Blancpain Art Contemporain, Genève The Sounds of Christmas, performance organisée par Christian Marclay, Mamco, Genève. ECAL: A Success Story in Art and Design, galerie ELAC, Lausanne One Night Stand & Barbecue, Association Standard/Deluxe, Lausanne. Performance dans le cadre de l expo Steven Parrino : rértrospective , Mamco, Genève Soirée ECAL 3, Centre Culturel Suisse, Paris. Performance avec Steven Parino 1977-Present, galerie Circuit, Lausanne. 13

14 Thierry Simonot Sonorisation Né en Suisse, au bord d'un lac. Il se consacre plus particulièrement au dressage de haut-parleurs sauvages et domestiques, à la spatialisation de musiques électroacoustiques de tous poils, principalement avec l'orchestre de haut-parleurs de L'AMEG (Association pour la Musique Electroacoustique à Genève). Il a collaboré notamment comme régisseur son, concepteur de dispositif de projection du son et/ou interprète de pièces acousmatiques, avec les ensembles Vortex et Contrechamps et le Centre International de Percussion, le Festival Archipel (le salon d'écoute ), Les festival Présences Electroniques, Elefanten Mixtur Parade, Le projet "ïle" (fête de la musique) à Genève. Ainsi qu avec le Festival Synthèse à Bourges, Arsis Thesis et Musiques & Recherches en Belgique, les Concert de Musiques Contemporaines et les Amplitudes, à la Chaux-de-Fonds. Participe à des projets de concert spatialisé et d'installation sonore, notamment avec Jacques Demierre, l ensemble Six plus One, Jean Stern, Dragos Tara, Eric Gaudibert, Peter Ehrnrooth et Rainer Boesch. En tant qu improvisateur «live electronics», il joue en trio avec Rudy Decelière et Dimitri Coppe, en duo avec la vocaliste Céline Hänni ainsi qu avec l Insubordination Meta Orchestra. Interventions pédagogiques à la Haute Ecole d Art et de Design, Genève. Jonas Bühler Lueurs Né en Vit à Neuchâtel. De formation universitaire (Journalisme, et littérature hispano-américaine, ULA, Venezuela ; Ethnologie et Histoire de l Art, Neuchâtel, Suisse), Jonas Bühler apprend la photographie à Bruxelles. Eclairagiste indépendant, il collabore avec de nombreuses compagnies de danse et de théâtre et poursuit des recherches visuelles avec plusieurs chorégraphes et auteurs contemporains. Il signe depuis 2004 des créations de lumière à Genève (le Poche, la Bâtie, Le Loup, Comédie), Lausanne (Vidy, l Arsenic, la Grange), Neuchâtel (le Passage,), Nyon (PaleoFestival), Zagreb, Londres, Dresde et Caracas. En collaboration nottament avec Paula Restrepo, Tibaire Useche, Young Soon Cho, Marcel Leemann, Jaime Rogers, Valentin Rossier, François Gremaud, Dorian Rossel, Andrea Novicov, Antonio Buil, Martine Paschoud, Darius Peyamiras, Joël Maillard, Robert Sandoz. Il poursuit parallèlement ses activités de photographe à travers plusieurs projets et publications (agence Mazato, Caracas ; Fundacion Tres Cantos : ethnographie par l image, Ministère de la Culture, Venezuela) et travaille à des projets personnels dans plusieurs pays, en lien avec des auteurs et artistes contemporains. Collaborateur régulier de plusieurs agences visuelles (design, graphisme) depuis 2001, il assume de manière conjointe la direction artistique de certaines d entre elles (Brujula, Venezuela, jusqu en 2004 puis La Quinta Creativa, VE et l atelier visuel, CH) ainsi que d un collectif de performances artistiques (Feel the Food, CH). 14