La promotion

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1 Association TREMPLIN J Inscrite au registre des Associations Du tribunal d Instance d Illkirch Graffenstaden Au volume 38 Folio n 74 du 02/09/2013 Siret : APE :88 99 B BILAN QUALITATIF 2013 TREMPLIN J. La promotion Les admissions : Pour la première fois, nous avons démarré les cours dés la deuxième semaine de la rentrée scolaire avec une jeune fille admise lors de la commission de juin Le maintien de commissions mensuelles aura permis de constituer les 4 groupes dés le premier trimestre avec l arrivée de 3 jeunes mi-septembre, 6 nouveaux jeunes mi octobre, et 6 autres jeunes encore mi-novembre. Les départs ou abandons de quelques uns permettront d accueillir 2 autres jeunes lors de la commission de janvier, et le dernier lors d une commission exceptionnelle en mars 2013 Au total 19 jeunes, dont 8 filles et 11 garçons, sont passés par le dispositif Tremplin J., tous nés en 97 à l exception d un jeune né fin novembre 96. Trois jeunes filles et un garçon ont rapidement quitté le dispositif : -la première jeune fille admise mi-octobre a été placée en famille d accueil du côté de Drulingen en décembre après deux mois de présence en pointillés. -la deuxième jeune fille entrée mi-novembre 2012 a fugué à Paris dés les vacances de décembre et nous ne l avons plus jamais revu, ses parents non plus d ailleurs. -la troisième arrivée en janvier a été absentéiste au bout de quelques demi-journées de présence. Quant au garçon, il a été difficilement joignable ainsi que sa mère dés qu on a tenté de mettre en place la première séquence de stage. Il s agit du jeune qui a intégré le dispositif en mars. Une jeune fille admise en octobre était absentéiste en fin d année et ne s est pas présentée au CFG Au total 14 jeunes étaient encore présents en fin d année scolaire. 1

2 La répartition géographique des jeunes La majorité des jeunes (13/19 ) résident dans les quartiers de Strasbourg : 2 à Hautepierre 2 centre/gare 1 cité Ampère 2 à la Meinau 1 à Neudorf 2 à l Elsau 1 au Neuhof 1 à Cronenbourg 1 à la Plaine des bouchers (5/19) De la C.U.S hors Strasbourg : 2 à Lingolsheim 1 à Lampertheim 1 à Ostwald 1 à Schiltigheim Hors C.U.S 1 à Saverne Lohr Les collèges d origine : 10 établissements Strasbourgeois étaient à l origine des (13) demandes de prise en charge abouties : Le collège Pasteur pour 2 jeunes Le collège Erasme pour 2 jeunes Le collège Esplanade Le collège Jean Monnet Le collège Stockfeld Le collège Hans Arp Le collège Vauban Le collège Solignac Le collège Lezay Marnésia Le lycée Jean Rostand aurélie La nouveauté à signaler est l arrivée de jeunes déjà inscrits en lycée professionnel mais qui sont absentéistes ; 4 établissements de la CUS hors Strasbourg avaient proposé des candidatures : Le collège Martin Schongauer d Ostwald a proposé deux jeunes Le collège André Malraux de La Wantzenau Le collège Leclerc de Schiltigheim Le collège Paul Emile Victor de Mundolsheim Hors CUS, c est le collège Poincaré de Saverne qui a constitué un dossier de demande de prise en charge. 2

3 Les classes d origine avant l admission à TJ : 17 jeunes étaient inscrits en 3 ème Il y a quelques redoublants de 3 ème qui n ont pas eu d affectation ou qui ont refusé de refaire la 3 ème. Mais la plupart était en 4 ème l année précédente et avait redoublé en primaire. 2 jeunes étaient inscrites en CAP (CAP Mode et en CAP Couture) au Lycée Jean Rostand mais absentéistes 3 jeunes avaient déjà fréquenté une classe relais avant TJ 4 jeunes avaient eu, à notre connaissance, un conseil de discipline. Le profil des jeunes : Pour la 3 ème année consécutive, nous constatons un nombre important de jeunes issus de familles nombreuses : 11 jeunes sur 19 vivent dans des fratries allant de 4 enfants à 9 enfants. Les autres données relatives au profil des jeunes sont elles récurrentes depuis de nombreuses années : -l absence de père (pères absents, inconnus, vivant à l étranger ou décédés) ou l existence de pères peu fréquentés concernent 13 jeunes sur 19. -la domiciliation chez la mère pour une majorité : 12 jeunes vivent avec leur mère. 2 jeunes filles ont été placées récemment en famille d accueil et en institut. Concrètement seulement 5 jeunes vivent chez leurs deux parents. -l accompagnement de mesures éducatives pour la moitié des jeunes : 9 jeunes bénéficient d une mesure éducative donc 5 par la PJJ Le bilan global de l année Le premier constat que nous pourrions effectuer est que nous avons eu moins de temps pour rencontrer les jeunes et pour travailler leur adhésion au dispositif en amont de l admission. Nous n avions pas nécessairement connaissance des candidatures puisque les établissements ne sont plus conviés à nous adresser une copie du dossier de demande de prise en charge, que ce dossier nécessite que le jeune rencontre prioritairement l ensemble des services de son établissement et qu il reste donc moins de temps pour l organisation de ces rencontres informelles mais précieuses. Deuxième constat : les arrivées échelonnées mais néanmoins concentrées sur le premier trimestre auront permis : -de constituer les groupes au fur et à mesure et d accueillir chaque groupe avec la plus grande disponibilité possible -de bénéficier d un minimum de temps nécessaire pour préparer le CFG et pour expérimenter plusieurs métiers, différents secteurs professionnels et permettre ainsi aux jeunes de se déterminer professionnellement en connaissance de cause. Troisième constat : du fait du maintien des jeunes dans leur collège d origine nous avons consacré plus de temps aux choses administratives : pour la mise en place des conventions de stage avec chaque établissement, les inscriptions aux examens, la transmission du LPC, l accompagnement sur différents lieux d examen. 3

4 Quatrième constat : c est le resserrement des secteurs porteurs et la forte baisse des offres d apprentissage ce qui signifie pour nos jeunes une concurrence plus rude. Enfin, en ce qui concerne les jeunes accueillis, l impact du CFG sur l investissement des jeunes dans le travail scolaire était plus tardif que les années précédentes. La démotivation pour les apprentissages scolaires fortement ressentie a mobilisé toute l énergie. Cette plus grande immaturité des jeunes s est aussi ressentie en fin d année, alors que la plupart avait réussi à se positionner professionnellement, certains ont délibérément renoncé ou mis en échec leur insertion professionnelle concrète au profit du lycée professionnel. Les résultats du Certificat de Formation Générale et de l ASSR 2 Le bilan du CFG pour les 14 jeunes présents en fin d année scolaire : 10 jeunes sur 11 ont passé avec succès l épreuve orale et obtenu le CFG. Un jeune a raté l épreuve orale. Trois jeunes ne s étaient pas présentés à l oral probablement par crainte de rater Les autres jeunes étaient absentéistes en fin d année ; Le rappel de l orientation fin juin jeunes avaient des perspectives d entrée en apprentissage dont 4 qui étaient également admis en LP : 2 en CAP vente en bureau de tabac 1 en vente Boulangerie 1 en CAP Boucherie 1 en CAP Coiffure 1 en CAP Travaux paysagers -8 autres jeunes ont été admis en Lycée Pro (ce qui fait un total de 11 jeunes) 1 en peinture ou cuisine, 1 en carrelage, 1 en serrurerie, 2 en vente PA, 1 en vente PEC, 2 en Cuisine, -1 jeune est en liste supplémentaire pour un CAP Restaurant en 9 ème place. Qu en est-il sept mois après la rentrée scolaire? Les 4 jeunes qui ont effectivement signés un contrat d apprentissage y sont toujours 1 en CAP vente en bureau de tabac 1 en CAP Boucherie 1 en CAP Coiffure 1 en CAP Travaux paysagers 5 jeunes sont en formation en Lycée Pro 1 en bac pro commerce 1 en CAP restaurant 1 en CAP carrelage 1 en CAP vente PEC 1 en CAP Cuisine 2 jeunes sont à l UAJ (Unité d Activités de Jour de la PJJ) et d après les dernières nouvelles ça se passe très bien puisqu ils sont assidus, qu ils continuent à travailler autour de leur projet professionnel, et qu ils ont notablement réduit leur consommation de cannabis. La jeune fille, aux allures de 4

5 garçonne, s est féminisée, elle passe moins de temps a trainé en scooter dans son quartier, elle a obtenu le CFG et est candidate au DNB. Le garçon a un projet de formation en boucherie 1 jeune suit le parcours 2 à l école de la 2 ème chance et est toujours motivée par la petite enfance domaine où elle avait effectué deux stages pendant tremplin. Elle était en cap vente PA mais était trop absentéiste. 3 jeunes sont en recherche d autre solution après avoir eu au terme de l année de Tremplin J une possibilité d apprentissage ou une affectation en LPro. Ce sont trois profils différents mais dans les 3 cas c est le refus, la difficulté d accepter des contraintes associés au manque d ambition (1 en Cap Vente, 1 du CAP serrurerie, et 1 du CAP cuisine qui les ont conduits à démissionner Des ébauches de démarche sont en cours : la jeune fille qui avait un bon potentiel scolaire et professionnel mais un peu rebelle, s est inscrite au relais emploi après une année de désœuvrement, un des garçons assez réfractaire au travail et à l école envisage d après son éducateur PJJ d aller en Angleterre pour rejoindre sa famille et y chercher un emploi, et le dernier a tendance dépressive a un projet de travail d été et de reprise d un accompagnement thérapeutique par son ancien psychologue. Nous n avons pas de nouvelles récentes des 4 jeunes qui avaient rapidement démissionné du dispositif La composition de l équipe : L équipe pédagogique est constituée de 3 anciens intervenants et de deux nouvelles intervenantes: Monsieur ZERROUK enseigne les mathématiques à TJ pour la 6 ème année consécutive ; Madame VIAUX enseigne la PSE pour la 4 ème année, Madame REQUENA intervient en français et en instruction civique pour la 3 ème année consécutive. Les cours de culture scientifique et technologique étaient assurés par Mlle Catherine GABLE titulaire d une licence en biologie et d une maîtrise d histoire, et dotée d une forte expérience de polyenseignante, et actuellement par ailleurs employée chez carijou Et les cours d anglais par Mlle Eléonora BALLINARI, également formatrice en anglais à la CCI, titulaire d un master en relations internationales et d une maîtrise en médiation linguistique et culturelle. La D.M.P (Découverte du Monde Professionnel) n est plus assurée par un enseignant mais par M. BEHR et moi-même, dans le cadre de séquences individuelles d une demi-journée par semaine ajoutée à l emploi du temps du groupe classe. Nous profitons de cette séquence pour travailler le projet professionnel, le retour de stage, les rapports de stage, le dossier de stage, la recherche de stage mais pour rattraper des cours manqués, reprendre des séquences non acquises, mal comprises. Lycée LE CORBUSIER 15, rue Lixenbuhl BP ILLKIRCH CEDEX Tél : Fax :