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1 Le coût de la faim en Afrique: Le coût social et économique de la dénutrition chez l enfant Résultats préliminaires issus de quatre pays pilotes en Afrique Présentation à la Conférence des Ministres de l'économie et des finances de l'union africaine et à la Conférence des Ministres des finances, de la planification et du développement économique de la Commission économique pour l'afrique Mars 2013, Abidjan, Côte d'ivoire Introduction Le projet relatif au coût de la faim en Afrique est une étude multi-pays visant à évaluer les coûts économiques et sociaux de la dénutrition infantile en Afrique. Cette initiative régionale est dirigée par le Département des affaires sociales de la Commission de l Union africaine (CUA), dans le cadre de la Stratégie régionale africaine révisée pour la nutrition ( ), des objectifs du Groupe d étude régional africain sur le développement de l alimentation et de la nutrition et des principes du troisième pilier du Programme détaillé pour le développement de l agriculture africaine du Nouveau Partenariat pour le développement de l Afrique (NEPAD) de l Union africaine. Au mois de mars 2012, les résultats de l'étude consacrée au coût de la faim en Afrique ont été présentés aux Ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, réunis à Addis-Abeba (Éthiopie). Ceux-ci ont adopté une résolution dans laquelle ils ont confirmé l'importance de l'étude et recommandé de la poursuivre au-delà de sa phase initiale (voir l'annexe A pour la résolution de 2012). Au niveau régional et sur le plan technique, l'étude est réalisée par la Commission économique pour l Afrique (CEA), avec le soutien du PAM et sous la houlette d'un Secrétariat régional qui comprend des représentants de haut niveau de la CUA, de la CEA, du PAM et du NEPAD. Les principaux exécutants sont les équipes nationales, mises en place dans chaque pays participant et dont les membres appartiennent aux institutions gouvernementales compétentes, comme le Ministère de la santé, le Ministère de l'éducation, le Ministère du développement social, le Ministère de la planification, le Ministère des finances et l'institut national de statistique. Dans chaque pays, l'étude est dirigée par le gouvernement, qui convoque et organise toutes les réunions nationales. Cette étude est une initiative progressive qui met l accent sur la récente sensibilisation des gouvernements africains au fait que la dénutrition infantile est un problème non seulement sanitaire et social, mais aussi économique. Cette initiative a mis en évidence le rôle de chef de file de l'union africaine dans la prise en compte des questions liées au développement, ainsi que la collaboration entre les gouvernements et les organismes à l'intérieur du continent. FIGURE 1 TAUX DE RETARD DE CROISSANCE, PAR PAYS Le présent rapport expose les résultats préliminaires pour les quatre premiers pays qui participent à l'initiative en cours, soit l'égypte, l'éthiopie, l'ouganda et le Swaziland. Il a pour but d informer les Ministres des finances et de la planification économique sur l état d avancement de l'étude et de faire apparaître le coût économique élevé qu a la dénutrition infantile pour les pays d Afrique. Généralités L'Afrique a connu ces dernières années une période de croissance économique qui lui vaut d être au centre des efforts d investissement et des échanges commerciaux à l échelle mondiale. Le rythme de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel sur le continent a doublé au >50% 40-50% 30-40% 20-30% 10-20% >10% Données non disponibles Source: Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), Organisation mondiale de la Santé (OMS), Banque mondiale. Évaluation conjointe UNICEF/OMS/Banque mondiale sur la malnutrition infantile (UNICEF, New York; OMS, Genève; Banque mondiale, Washington; 2012).

2 cours de la dernière décennie et six des économies à plus forte croissance de la planète se trouvent en Afrique. Paradoxalement, ce continent affiche des taux de dénutrition infantile parmi les plus élevés au monde. Le nombre important, qui va croissant, de personnes exposées à l'insécurité alimentaire et à la dénutrition demeure un grave problème en Afrique. Au cours de ces deux dernières années, les hausses des cours mondiaux des denrées alimentaires, puis la crise économique et financière, ont fait sombrer un nombre croissant de personnes dans la pauvreté et la faim. Dans le monde, environ 868 millions de personnes sont touchées par l'insécurité alimentaire et près d un tiers des personnes souffrant de la faim se trouvent en Afrique i. La dénutrition infantile est l'une des conséquences les plus néfastes de la faim. Chez un enfant exposé à la dénutrition avant l'âge de cinq ans, le corps et le cerveau ne peuvent développer tout leur potentiel, d où un risque de retard cognitif. La figure 1 ci-dessus présente le taux de retard de croissance 1 en Afrique. Les données fournies montrent que 17 pays du continent ont des taux de retard de croissance supérieurs à 40 pour cent et que 36 pays ont des taux supérieurs à 30 pour cent ii. L'étude du coût de la faim en Afrique est aussi une occasion rare et précieuse de comparer la situation nutritionnelle de plusieurs pays du continent. Les pays ont été sélectionnés en fonction de la disponibilité de données mais aussi de la répartition géographique et de la diversité socio-économique. Cette hétérogénéité permet aux parties prenantes de tenir compte des facteurs contextuels qui ont un impact sur le fardeau économique provoqué par la dénutrition infantile. Méthodologie L'étude du coût de la faim en Afrique est fondée sur un modèle initialement conçu pour l'amérique latine par la Commission économique pour l Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) iii. Avec le soutien de l'équipe de la CEPALC et du Groupe d étude régional africain sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le modèle a été adapté en vue d être utilisé en Afrique. Le modèle sert à évaluer le nombre de cas supplémentaires dans lesquels la morbidité, la mortalité, le redoublement, l'abandon scolaire et la réduction des capacités physiques peuvent être directement attribués au fait qu un individu a souffert de dénutrition avant l âge de cinq ans. Dans le but d'estimer ces impacts sociaux sur une année spécifique, le modèle se concentre sur la population actuelle 2, c est-à-dire qu il détermine le pourcentage de population qui a été exposé à la dénutrition avant l'âge de cinq ans puis évalue les retombées connexes présentes au sein de la population pour l'année en cours. Grâce aux informations et aux données économiques fournies par chaque équipe de pays, le modèle estime les pertes économiques connexes dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la productivité potentielle au cours d'une seule année. Le tableau ci-contre représente le cycle de vie d'un individu qui a souffert de dénutrition dans son enfance. Chaque élément est décrit dans les sections suivantes du présent rapport. Conséquences de la dénutrition infantile aux diverses étapes du cycle de vie entre 0 et 5 ans entre 6 et 18 ans entre 15 et 64 ans L enfant est plus soumis au risque d'anémie, de diarrhée et d infections respiratoires iv. Il pourrait avoir besoin de traitements spécifiques contre l'insuffisance pondérale. Il court plus de risque de décéder v. Il est plus susceptible de redoubler des classes vi. Il est plus susceptible d'abandonner l'école vii. S il abandonne l'école précocement et travaille ensuite à des activités non manuelles, ses revenus pourraient être moins élevés viii. S il travaille ensuite à des activités manuelles, ses capacités physiques seront réduites et ses revenus pourraient être moins élevés ix. Source: voir les notes en fin de document. 1 Le retard de croissance est défini comme un faible rapport entre la taille et l'âge, suivant les valeurs de référence de l'oms. Il est considéré comme l'un des indicateurs directs de la dénutrition infantile. 2 Pour des questions de disponibilité des données et dans le but d'assurer la continuité de l'étude, l'année 2009 constitue la base du modèle dans tous les pays. Le présent rapport s'y réfère comme année "actuelle" puisque c est l année la plus récente pour laquelle on dispose de données.

3 Résultats généraux Le tableau ci-dessous, fondé sur les premiers résultats de l étude du coût de la faim en Afrique, indique (en équivalent monétaire) les pertes annuelles liées à la dénutrition infantile dans chacun des pays. Ces informations, comme toutes les données figurant dans le présent document, sont préliminaires et sont actuellement soumises à l'étude du gouvernement de chaque pays participant. Les valeurs ont été contrôlées du point de vue technique au cours d'ateliers de travail nationaux; toutefois le lecteur devra s abstenir de citer ces chiffres jusqu à ce que les rapports concernant l'étude du coût de la faim en Afrique aient été officiellement approuvés et diffusés au niveau national. Pays Pertes (en monnaie locale) Pertes (en dollars É.-U.) Équivalent en pourcentage du PIB Égypte 20,3 d EGP 3,7 1,9 % Éthiopie 53,5 d ETB 4,5 16,5 % Ouganda d UGX 899 millions 5,6 % Swaziland 783 millions de SZL 76 millions 3,1 % Source: Calculs effectués par les auteurs. On trouvera dans les sections suivantes une description plus détaillée des coûts selon les différents secteurs. Résultats de l'étude du coût de la faim en Afrique dans le domaine de la santé Lorsqu'un enfant est exposé à la dénutrition, il risque davantage de connaître certains problèmes de santé. Des études ont montré que les enfants de moins de cinq ans exposés à la dénutrition sont plus menacés par l anémie, les diarrhées aiguës, les infections respiratoires aiguës et, dans certains cas, la fièvre. Pour chaque cas «supplémentaire» de maladie infantile, le système sanitaire et les familles doivent faire face à un coût économique additionnel. Le diagramme ci-dessous résume, pour chaque pays, les coûts totaux résultant de ces cas supplémentaires de morbidité. Pays Enfants en insuffisance pondérale Épisodes annuels supplémentaires de morbidité Coût économique Monnaie locale Dollars Proportion incombant aux familles Égypte ,1 milliard d EGP 213 millions 73 % Éthiopie 3,0 millions 4,4 millions 1,8 milliard d ETB 154 millions 89 % Ouganda ,6 million 525 d UGX 258 millions 87 % Swaziland millions de SZL 7 millions 88 % Source: calculs effectués par les auteurs.

4 Dans tous les pays, c est pour les nouveau-nés ayant un faible poids à la naissance suite à un retard de croissance intra-utérin que les coûts sanitaires sont le plus élevés car, dans la majorité des cas, ils nécessitent des soins intensifs. De plus, les enfants qui ont une insuffisance pondérale sont plus exposés au risque de décès à cause de maladies liées à la dénutrition. Le tableau ci-contre indique le nombre d'enfants qui sont morts des suites de maladies liées à la dénutrition et le pourcentage de la mortalité infantile qui peut être attribué à la dénutrition. Pays Nombre de décès associés à la dénutrition (5 dernières années) Proportion de la mortalité infantile associée à la dénutrition Égypte % Éthiopie % Ouganda % Swaziland % Source: calculs effectués par les auteurs. Résultats de l'étude du coût de la faim en Afrique dans le domaine de l'éducation - Impact de la dénutrition sur les redoublements Les élèves qui ont été exposés à la dénutrition durant leur enfance ont des capacités cognitives réduites et sont donc plus susceptibles de redoubler. Le graphique ci-dessous compare, pour chaque pays, le taux de redoublement pour les enfants n ayant pas connu de retard de croissance et pour ceux en ayant pâti. Les pays présentant les taux de redoublement le plus élevés enregistrent aussi un taux de redoublement légèrement supérieur chez les élèves exposés à un retard de croissance pendant l enfance. 20.0% 15.0% 10.0% 5.0% 0.0% REDOUBLEMENTS 18.9% 15.1% 14.0% 11.2% 12.2% 7.8% 9.1% 5.8% Égypte Egypt Éthiopie Ethiopia Swaziland Ouganda Uganda Taux Repetition de redoublement Rate of Students des élèves who were ayant stunted souffert as d un children retard de croissance dans leur enfance. Taux Repetition de redoublement Rate of Students des élèves who were n ayant not jamais stunted souffert as children d un retard de croissance. Source: calculs effectués par les auteurs; * les données de l'éthiopie ne concernent que l'école primaire. Les redoublements ont un coût aussi bien pour la famille des élèves que pour le système d éducation, puisqu il leur faut prendre en charge une année scolaire supplémentaire. Le tableau ci-dessous met en évidence les coûts économiques de chaque redoublement associé à la dénutrition infantile. Dans les quatre pays, le coût d'un redoublement dans le deuxième cycle est beaucoup plus élevé que dans le premier cycle; par ailleurs, le coût d'un redoublement à l'école primaire est plus lourd pour le système d éducation, alors que lorsqu'un élève redouble dans le deuxième cycle, ce sont les familles qui sont plus pénalisées.

5 Pays pilote Enfants d âge scolaire souffrant d'un retard de croissance Coût économique Nombre Monnaie locale Dollars Proportion incombant au système d éducation Égypte 7,9 millions 271millions d EGP 49 millions 60 % Éthiopie 16,9 millions 93 millions d ETB 8 millions 36 % Ouganda 5,8 millions 16,5 d UGX 8 millions 55 % Swaziland millions de SZL 0,7 million 30 % Source: calculs effectués par les auteurs. Impact de la dénutrition sur la poursuite de la scolarité Les élèves qui sont exposés à la dénutrition risquent davantage de quitter l'école. Les données issues des pays pilotes montrent que la scolarité d un élève ayant eu un retard de croissance dure 1,27 année de moins que celle d un étudiant qui n'a jamais souffert de dénutrition. Le graphique ci-dessous montre le nombre d'années de scolarisation prévues. On notera que les pays où les enfants sont globalement scolarisés moins longtemps affichent des différences plus marquées entre les enfants ayant souffert d'un retard de croissance et ceux qui n'ont jamais été exposés à la dénutrition. NOMBRE D'ANNÉES DE SCOLARITÉ PRÉVUES Égypte Egypt Ethiopia Éthiopie Swaziland Ouganda Uganda Average Durée moyenne Schooling de la of scolarité Non-Stunted des enfants Population ne Average Durée moyenne Schooling de of la scolarité Stunted Population des enfants souffrant pas d un retard de croissance souffrant d un retard de croissance Source: Calculs effectués par les auteurs. Toutefois, l impact économique de l'abandon scolaire n est pas ressenti pendant la période de scolarisation. Les coûts économiques se manifestent plutôt lorsque la population est en âge de travailler, puisque les personnes qui ont passé moins d années à l école risquent d être moins productives et de gagner moins d'argent. Les considérations relatives aux pertes associées à une scolarité réduite sont décrites dans la section suivante. Résultats de l'étude du coût de la faim en Afrique dans le domaine de la productivité Pertes de revenu Si une personne a été exposée à la dénutrition pendant son enfance, il est plus probable qu'elle abandonne l école; par rapport à la moyenne de la population active, les personnes ayant souffert de dénutrition infantile ont mené à terme moins d'années de scolarité. De plus, dans les quatre pays pilotes, les niveaux de revenu du travail non manuel sont directement proportionnels au nombre d années de scolarité effectuées. Par conséquent, en partant des données fournies par le gouvernement de chaque pays sur les revenus du travail non manuel, il est possible d'estimer les pertes sur les revenus potentiels associées à la dénutrition. Pour ce qui est des activités manuelles, les personnes ayant souffert d'un retard de croissance durant l enfance ont des capacités physiques réduites à l'âge adulte. Cette perte de capacité correspond à une diminution de l aptitude à

6 gagner sa vie au moyen d activités manuelles intensives. Il est donc possible d estimer la perte de revenus potentiels encourue par les personnes vivant d activités manuelles qui ont souffert d'un retard de croissance durant l enfance. Ces pertes sont présentées dans le tableau ci-dessous. Pays Population active ayant souffert d'un retard de croissance (personnes âgés de 15 à 64 ans) Perte de productivité pour les activités manuelles Perte de productivité pour les activités non manuelles Nombre Prévalence estimée Monnaie locale Dollars Monnaie locale Dollars Égypte 20 millions 40 % 10,7 d EGP 2 2,7 d EGP 483 millions Éthiopie 26 millions 67 % 12,9 d ETB 1,1 milliard 616 millions d ETB 52 millions Ouganda 8 millions 54 % 366 d UGX 180 millions 218 d UGX 108 millions Swaziland % 126 millions de SZL 15 millions 251 millions de SZL 30 millions Source: calculs effectués par les auteurs. Dans tous ces pays, comme dans la plupart des pays du continent africain, la majorité de la population active exerce des activités manuelles; toutefois, les pertes de productivité estimées par ce modèle sont plus élevées pour les activités non manuelles. Cette situation est due en grande partie au fait que les revenus sont plus élevés pour les activités non manuelles. De plus, dans la plupart des cas, le manque à gagner entraîné par une scolarité moins longue est plus élevé que les pertes individuelles associées à la diminution des capacités physiques. Les pertes de productivité élevées relevées dans certains pays peuvent tenir à la proportion élevée de personnes actives aujourd hui qui avaient connu un retard de croissance étant enfants. Pertes dues à la mortalité Comme indiqué dans la section concernant la santé, les enfants exposés à la dénutrition ont un risque de mortalité plus élevé que ceux qui ne souffrent pas d'insuffisance pondérale. Le modèle du coût de la faim en Afrique peut évaluer la proportion de mortalité infantile associée à la dénutrition. De plus, le modèle tient compte des personnes décédées qui seraient aujourd'hui en âge de travailler (c est-à-dire qui auraient entre 15 et 64 ans) mais qui ne font évidemment pas partie de la population active. Enfin, le modèle utilise les données actuelles sur les revenus pour évaluer les pertes de productivité connexes, aussi bien du point de vue des revenus que des heures de travail perdues. Pays Source: calculs effectués par les auteurs. Heures totales annuelles Heures de travail perdues Monnaie locale Dollars Égypte 857 millions 5,4 d EGP 988 millions Éthiopie 4,7 40,7 d ETB 3,4 Ouganda 943 millions 697 d UGX 344 millions Swaziland 37 millions 340 millions de SZL 40 millions

7 Principales constatations initiales et incidences sur les politiques Comme il a été noté dans ce qui précède, l intégration des quatre études nationales dans un ensemble de résultats à l échelle régionale permet de dégager des schémas susceptibles de faire mieux comprendre l impact économique de la dénutrition infantile. On trouvera ci-dessous quelques constatations comparatives établies à partir de ces données. La dénutrition est un fardeau extrêmement lourd pour les systèmes sanitaires et pour les familles en raison de la nécessité de procéder à une hospitalisation et de prodiguer des soins intensifs. Les cas supplémentaires de pathologies associées à la dénutrition ont chaque année un coût élevé pour les économies d Afrique. Ces résultats sont dus au fort accroissement de la morbidité et au coût élevé du traitement de l'insuffisance pondérale chez l enfant. Un enfant en insuffisance pondérale qui présente aussi une pathologie connexe nécessite fréquemment des soins plus poussés qu un enfant de poids normal 3. Ce traitement inclut souvent l'hospitalisation ou des soins intensifs. Chaque journée supplémentaire de soins pèse lourdement sur le système sanitaire et sur la famille de l'enfant. L'expansion de la couverture préventive réduira considérablement les coûts sanitaires associés à la dénutrition. La nutrition est l'un des principaux facteurs de l'abandon scolaire dans les pays présentant de mauvais résultats sur le plan de l éducation. Sur tout le continent, de nombreux pays se soucient particulièrement des taux de rétention scolaire et mettent en œuvre des programmes visant à améliorer les taux de scolarisation ainsi que de fréquentation et de rétention scolaires. L étude réalisée montre que la nutrition chez les enfants de moins de cinq ans peut constituer un facteur important pour ce qui est des résultats scolaires et de la durée de la scolarisation. Dans chaque pays, les enfants qui ont souffert d'un retard de croissance quitteront l école plus tôt que les autres enfants, ce qui se répercute sur la durée de scolarisation globale prévue. Il est donc possible, par la seule réduction de la dénutrition infantile, d'améliorer sensiblement la persévérance scolaire, surtout dans les pays où la durée de scolarisation prévue est moins longue. Lutter contre la dénutrition infantile pour faciliter l urbanisation de la société en Afrique. Comme indiqué dans ce qui précède, dans les quatre pays pilotes, la majorité des personnes exercent des activités manuelles. Toutefois, dans ces mêmes pays les pertes associées aux travaux non manuels (du fait des années de scolarité perdues) sont importantes. Cela pourrait tenir au fait que les revenus sont relativement plus élevés dans les secteurs non manuels et qu il existe un écart marqué sur le plan de la durée de la scolarité entre les élèves ayant souffert d un retard de croissance dans leur enfance et les autres. Tandis que l urbanisation se poursuit en Afrique, le nombre de personnes se livrant à des activités non manuelles augmente et la perte de revenu potentiel pourrait devenir encore plus importante. Par conséquent, il est sans doute particulièrement important à l heure qu il est de s attaquer sans tarder à la dénutrition chez l enfant et de faire en sorte que les jeunes de demain aient accès à de meilleures possibilités d emploi. La perte de capital humain due à l'impact de la dénutrition sur la mortalité infantile constitue le coût social le plus élevé. Enfin, l'une des principales conclusions de l'étude est que les pays qui présentent des taux élevés de dénutrition ont aussi des taux élevés de mortalité associée à celle-ci. Étant donné que le modèle estime la productivité potentielle des personnes qui sont absentes de la population active (et dont la mortalité est associée à la dénutrition), ces pays sont ceux qui enregistrent les pertes les plus élevées. Les taux de mortalité infantile dans les pays pilotes sont corrélés avec les niveaux de perte. Améliorer l'état nutritionnel des enfants aura par conséquent des répercussions directes sur la réduction du taux de mortalité infantile et diminuera considérablement les pertes subies par chaque pays. Recommandations et possibilités Le présent rapport d activité expose certaines des grandes constatations initiales issues de l'étude du coût de la faim en Afrique et illustre la façon dont celles-ci peuvent être exploitées. Les résultats des pays pilotes ont fourni un point de comparaison initial pour comprendre les incidences de la dénutrition infantile. De plus, travailler dans certains pays à titre pilote a permis à l'union africaine et aux équipes d exécution de disposer de l information nécessaire pour procéder aux adaptations voulues du modèle et recenser les améliorations susceptibles d être 3 Cette étude recense le nombre de cas supplémentaires associés à la dénutrition. Lorsqu'ils sont disponibles, les coûts moyens par cas ont été estimés sur la base des coûts de traitement d'un enfant exposé à la dénutrition, en déterminant également la proportion des enfants dont l état a exigé une hospitalisation et des soins intensifs.

8 apportées à l étude. Cette dernière a mis en lumière les difficultés et les possibilités s agissant des travaux de recherche menés sur le continent africain et des questions entourant la dénutrition infantile. En Afrique, la disponibilité de données uniformes et accessibles est limitée. L étude illustre le rôle important que peuvent jouer des données fiables et la recherche soutenue par les gouvernements pour ce qui est de faire comprendre les questions pertinentes pour le continent. Elle sert aussi à mobiliser les organismes nationaux et continentaux pour qu ils s emploient ensemble à collecter des données et à les exploiter. Surtout dans le domaine de la nutrition, disposer de données ventilées par âge permettrait de mettre en évidence les problèmes particuliers qui se posent pendant les premiers jours de la vie d un enfant. Les résultats de l'étude peuvent permettre de placer la question de la nutrition infantile au premier rang des préoccupations de la communauté internationale en matière de développement. Ces résultats, ainsi que le déroulement de l étude dans les pays, ont montré qu il fallait que tous les secteurs, y compris ceux de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, de la finance et des affaires sociales, étudient l intérêt qu il y aurait à accorder une attention prioritaire à la nutrition infantile. Dans chaque pays participant, l'étude offre une occasion unique de relancer des initiatives touchant la nutrition, sur la base d une meilleure compréhension de la question et selon une approche multisectorielle. L'étude du coût de la faim en Afrique est une occasion privilégiée d incorporer la nutrition dans la stratégie visant à assurer le développement durable de l'afrique. Sous la direction de chaque gouvernement, des mesures doivent être prises afin de donner plus d ampleur aux interventions éprouvées et rentables relatives à la nutrition infantile, qui sont susceptibles de favoriser le progrès vers les cibles relevant des objectifs du Millénaire pour le développement fixées pour La Commission de l Union africaine est bien placée pour proposer un cadre régional spécifique pour appuyer ces efforts, en concertation avec les initiatives et mouvements mondiaux sur la nutrition, comme l'initiative Renforcer la nutrition (SUN) et le partenariat REACH, aider les pays à collaborer et œuvrer en faveur de l élimination de la dénutrition infantile. La voie à suivre Un élément important du débat concerne les économies qui pourraient être réalisées dans chaque contexte en diminuant radicalement la prévalence du retard de croissance. À cet égard, le modèle est en mesure de produire des données de référence pour plusieurs scénarios, sur la base des objectifs nutritionnels établis dans chaque pays. Deux scénarios distincts prévoyant un changement sont proposés pour cette analyse initiale: 1. Scénario de référence. Le coût de l'inaction. Les progrès dans la réduction du retard de croissance et de l'insuffisance pondérale chez l enfant cessent. Selon ce scénario, la réduction de la prévalence de la dénutrition s interrompt au niveau atteint en Bien que très improbable, cette hypothèse sert de base pour évaluer les économies que généreraient des scénarios prévoyant un changement. 2. Scénario n 1 - Réduire de moitié la prévalence de la dénutrition infantile d ici à Ce scénario prévoit que la prévalence de l insuffisance pondérale et du retard de croissance chez les enfants sera réduite de moitié par rapport aux valeurs de référence de l'année Scénario n 2 - Scénario 'objectif à atteindre'. Réduire de 10 pour cent le retard de croissance et de 5 pour cent le nombre d'enfants atteints d'insuffisance pondérale d ici à Ce scénario prévoit une réduction de 10 pour cent de la prévalence du retard de croissance chez les enfants et de 5 pour cent de celle de l insuffisance pondérale chez les enfants de moins de cinq ans.

9 Le tableau suivant présente le taux de progression nécessaire dans chaque pays pour réduire le retard de croissance, et résume les économies potentielles correspondant à chaque scénario. Pays Égypte 0,9% Éthiopie 1,5% Ouganda 1,1% Swaziland 0,9% Estimation des économies obtenues en réduisant la dénutrition infantile Scénario n 1 - Réduire de moitié la prévalence de la dénutrition infantile d ici à 2025 Pourcentage annuel de réduction du Économies Économies retard de potentielles moyennes annuelles croissance nécessaire 11.7 d EGP 71 d ETB d UGX 402 millions de SZL 732 millions d EGP (133 millions de 4,4 d ETB (376 millions de 174 d UGX (86 millions de 25 millions de SZL (3 millions de Note: toutes les estimations concernent la période Scénario n 2 - Scénario 'objectif à atteindre': 10 et 5 d ici à 2025 Pourcentage annuel de réduction du retard de croissance nécessaire 1,2% 2,3% 1,6% 1,2% Économies potentielles 14,4 d EGP 148 d ETB d UGX 511 millions de SZL Économies moyennes annuelles 907 millions d EGP (165 millions de 9,2 d ETB (784 millions de 260 d UGX (128 million de 32 millions de SZL (4 millions de De telles économies sont un bon argument en faveur d une augmentation des investissements consacrés à la nutrition. À partir de ces valeurs de base, les pays peuvent déterminer dans quelle mesure il conviendrait d accroître les investissements et voir quelles économies seraient associées à la réduction du taux de retard de croissance. Comme indiqué plus haut, le présent document est un rapport d activité. En tant que tel, il n'expose qu'un seul élément du processus de l'étude du coût de la faim en Afrique. Les équipes nationales travaillent sur une base intersectorielle pour définir les objectifs nutritionnels et elles s emploieront à communiquer les résultats de l étude aux parties prenantes nationales. À la faveur de ce processus, les équipes nationales estimeront les avantages économiques d'une amélioration de la nutrition et rassembleront des données probantes justifiant l augmentation des investissements consacrés à la nutrition. Elles auront l'occasion de faire participer de nouvelles parties prenantes et de présenter les informations à des publics choisis. De plus, au cours des mois à venir, huit pays supplémentaires entreprendront l'étude, en tenant compte des recommandations et des leçons tirées dans les pays pilotes. L'étude du coût de la faim en Afrique reflète la volonté accrue de la Commission et des États membres de l Union africaine de comprendre la dénutrition infantile et d y faire face en tant que problème à la fois économique et social. Les premiers résultats montrent qu il faut s attaquer à la dénutrition infantile, et que celle-ci a engendré et engendre toujours des coûts énormes pour les économies d Afrique, malgré la croissance économique. La réalisation de l'étude a considérablement progressé et d autres avancées sont prévues pour l année prochaine en matière de plaidoyer et de mise en œuvre. Compte tenu de ce qu affirme la résolution de la cinquième Conférence des Ministres de l'économie et des finances de l'union africaine et de la Conférence des Ministres des finances, de la planification et du développement économique de la CEA, l'union africaine et les pays participants, sous la direction technique de la CEA et avec le soutien du PAM, continueront de favoriser la bonne exécution de cette étude jusqu à son terme. D autres pays sont donc encouragés à participer à l étude et à plaider pour une augmentation des investissements consacrés à la nutrition en Afrique. Cette étude servira indéniablement de tremplin à la réduction de la dénutrition infantile sur le continent.

10 Remerciements Un remerciement spécial doit être adressé aux Ministères des finances et du développement économique de l'éthiopie, au Ministère des finances de l'égypte, au Ministère des finances, de la planification et du développement économique de l'ouganda et au Ministère des finances du Swaziland, dont le rôle de chef de file sur le terrain a rendu possible l élaboration du présent rapport. i FAO "Situation de l'insécurité alimentaire dans le monde", ii UNICEF, OMS, Banque mondiale. Évaluation conjointe UNICEF/OMS/Banque mondiale sur la malnutrition infantile (UNICEF, New York; OMS, Genève; Banque mondiale, Washington; 2012). iii Martinez, R., Fernandez A. (2007). "Model for Analysing the Social and Economic Impact of Child Undernutrition in Latin America". CEPALC. iv Sur la base des données issues des enquêtes démographiques et sanitaires menées dans les pays pilotes. v Black, Allen, et al. Maternal and child undernutrition: global and regional exposures and health consequences, The Lancet 2008; 371: vi Daniels et Adair, Growth in Young Filipino Children Predicts Schooling Trajectories through High School, American Society for Nutritional Sciences, vii Ibid. viii Sur la base des données nationales sur les revenus. ix Haddard et Bouis. The Impact of Nutritional Status on Agricultural Productivity, Oxford Bulletin of Economics and Statistics, Volume 53, n 1, février 1991.

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