Faits saillants 1. 1 Les régions métropolitaines de recensement

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1 11 Faits saillants 1 1 Les régions métropolitaines Le Québec compte 6 régions métropolitaines de recensement (), soit celles de Montréal, Québec, (partie québécoise), Chicoutimi- Jonquière, Sherbrooke et Trois- Rivières (figure 1). Elles regroupent habitants, soit 65,7 % de la population totale du Québec (tableau 3), et comptent logements privés occupés, soit 66,9 % des logements au Québec (tableau 4). Chacune des est constituée de plusieurs municipalités 2 qui présentent entre elles un niveau d intégration économique et sociale élevé. Chaque comporte une très grande région urbaine (le noyau urbain), ainsi que des régions urbaines et rurales adjacentes. Chaque porte le nom de la principale municipalité qui la compose, cette dernière comptant pour au moins le quart, sinon la moitié ou plus, de la population de la à laquelle elle appartient. Les regroupent 14,0 % des municipalités locales du Québec (soit 200 sur 1 433) et 4 territoires amérindiens (tableau 2). Les municipalités locales de grande taille y sont concentrées; en effet, on y retrouve les 21 municipalités de habitants et plus du Québec. Dans l ensemble, 72,4 % des municipalités locales de habitants et plus font partie d une, comparativement à seulement 8,5 % de celles de moins de habitants. Ensemble, les 6 couvrent ,2 km 2, soit moins de 1 % de la superficie totale du Québec (tableau 1). Leur densité globale de population est de 365,8 habitants au km 2, comparativement à 5,3 pour l ensemble du Québec. Douze des 17 régions administratives sont incluses en partie ou en totalité dans une région métropolitaine; les seules non concernées sont situées soit à l extrême nord du Québec (Norddu-Québec, Côte-Nord, Abitibi-Témiscamingue), soit à l est du Québec (Gaspésie Îles-de-la- Madeleine, Bas-Saint-Laurent). 1. Le lecteur trouvera, dans les annexes 1 et 2 de cette publication, une série de définitions et de notes méthodologiques qui apportent un éclairage additionnel aux données. 2. Voir le tableau 5 pour connaître les municipalités composantes de chacune des.

2 La région métropolitaine de Montréal Figure 2 Répartition des municipalités locales selon leur taille par, 1996 La de Montréal est de loin la plus importante au Québec en termes de population. Elle regroupe 111 municipalités locales et 2 territoires amérindiens qui sont situés à l intérieur de 5 régions administratives (Montréal, Laval, Montérégie, Lanaudière et Laurentides) (tableau 2). La de Montréal ( habitants) compte 70,9 % de la population qui habite dans les régions métropolitaines au Québec, et 46,6 % de la population totale du Québec (tableau 3). À l échelle du Canada, parmi les 25 régions métropolitaines de recensement, la de Montréal se classe au 2 e rang de population, derrière celle de Toronto (Ontario). Les municipalités qui forment la de Montréal sont de tailles variées. Cependant, contrairement aux autres du Québec, on y retrouve un grand nombre de municipalités de moyenne et grande taille (figure 2). En effet, elle regroupe 24 municipalités de habitants et plus, soit 50 % des municipalités de cette taille au Québec. Par ailleurs, plus de la moitié des municipalités locales qui la composent, soit 59, comptent habitants et plus. Les 5 municipalités les plus populeuses de cette sont Montréal ( habitants), Laval ( habitants), Longueuil ( habitants), Montréal-Nord ( habitants) et Saint-Hubert ( habitants) Bien qu elle soit la plus étendue (4 024,2 km 2 ), la de Montréal demeure celle qui présente la plus forte densité de population au Québec, soit 826,6 habitants au km 2 (tableau 1 et figure 3). Nombre de municipalités La Communauté-Urbaine-de-Montréal (CUM) comprend 53,4 % de la population totale de la de Montréal, alors que la seule municipalité de Montréal y compte pour 30,6 %. La de Montréal inclut près de 80 % de la population des 5 régions administratives touchées par son territoire. La de Montréal totalise logements privés occupés, soit 47,4 % des logements au Québec (tableau 4). Population et logements

3 La région métropolitaine de Québec Figure 3 Densité de population par, 1996 La de Québec est la 2 e plus importante au Québec en termes de population. Elle regroupe 44 municipalités locales et 1 territoire amérindien situés dans 2 régions administratives (Québec et Chaudière-Appalaches) (tableau 2 et figure 2). Elle compte 5 municipalités locales de habitants et plus (Québec, Beauport, Sainte- Foy, Charlesbourg, Lévis), ce qui la classe au 2 e rang parmi les en termes de nombre de municipalités de cette taille Le territoire de la de Québec couvre 3 149,7 km 2 et comprend habitants, soit 9,4 % de la population du Québec (tableaux 1 et 3). Sa densité de population, qui s élève à 213,3 habitants au km 2, est nettement inférieure à celle de la de Montréal (figure 3). La Communauté-Urbaine-de-Québec (CUQ) regroupe 75,1 % de la population de la de Québec, alors que la municipalité de Québec en représente 24,9 %. La de Québec inclut 66,3 % de la population totale des régions administratives de Québec et de Chaudière-Appalaches. La région métropolitaine de Québec comprend logements privés occupés, soit 9,8 % des logements au Québec (tableau 4). À l échelle du Canada, la de Québec se classe au 7 e rang de population, parmi les 25 régions métropolitaines. De 1991 à 1996, elle a devancé la de Winnipeg (Manitoba) en termes de population. Taux de densité (habitants/km 2 ) 1.3 La région métropolitaine d (partie québécoise) La d, prise intégralement, couvre à la fois une partie du Québec et de l Ontario. Elle compte habitants et s étend sur une superficie de 5 686,5 km 2. Près du quart de la population de cette habite au Québec. (partie québécoise) est, en termes de population, la 3 e plus importante du Québec. Elle regroupe 10 municipalités locales toutes situées dans la région administrative de l Outaouais (tableau 2 et figure 2). Elle dénombre trois municipalités de habitants et plus (Gatineau, Hull, Aylmer) et une seule de moins de habitants

4 14 Son territoire couvre 2 082,2 km 2 et compte habitants, soit 3,5 % de la population du Québec (tableaux 1 et 3). Sa densité de population est de 118,7 habitants au km 2, ce qui constitue la 2 e plus faible densité parmi les du Québec, après celle de Chicoutimi- Jonquière (figure 3). La densité de population de la partie ontarienne de cette région métropolitaine est de 211,8 habitants au km 2. La Communauté-Urbaine-de-l Outaouais (CUO) regroupe 88,1 % de la population de la partie québécoise de cette région métropolitaine, alors que la municipalité de Gatineau en compte 40,8 %. La d (partie québécoise) comprend 80,4 % de la population de la région administrative de l Outaouais. La d (partie québécoise) totalise logements privés occupés, soit 3,4 % des logements du Québec (tableau 4). Considérée dans son ensemble, la d Ottawa- Hull se classe au 4 e rang de population sur 25 à l échelle canadienne, derrière la de Montréal mais devant celle de Québec. Cependant, lorsque l on tient compte séparément des parties ontarienne et québécoise, cette dernière occupe le 17 e rang de population à l échelle canadienne. 1.4 La région métropolitaine de recensement de Chicoutimi- Jonquière La de Chicoutimi- Jonquière se classe au 4 e rang de population au Québec. Elle regroupe 10 municipalités locales toutes situées dans la région administrative du Saguenay Lac-Saint- Jean (tableau 2). Les municipalités qui la composent sont de tailles variées. Cependant, contrairement à la d, on y retrouve plusieurs municipalités de petite taille, 7 d entre elles ayant moins de habitants (figure 2). Elle compte 2 municipalités de habitants et plus (Chicoutimi, Jonquière) Son territoire couvre 1 723,3 km 2 et totalise habitants, ce qui représente 2,3 % de la population du Québec (tableaux 1 et 3). Sa densité de population, qui s élève à 93,1 habitants au km 2, est la plus faible au Québec (figure 3). La municipalité de Chicoutimi compte pour 39,3 % de la population de cette région métropolitaine, laquelle inclut 56,0 % de la population totale de la région administrative du Saguenay Lac-Saint- Jean. La de Chicoutimi- Jonquière dénombre logements privés occupés, soit 2,1 % des logements au Québec (tableau 4). À l échelle du Canada, Chicoutimi- Jonquière se classe au 21 e rang de population parmi les 25 régions métropolitaines. De 1991 à 1996, cette s est fait devancer par celle de Sudbury (Ontario) en termes de population. 1.5 La région métropolitaine de recensement de Sherbrooke La de Sherbrooke occupe le 5 e rang de population au Québec. Elle regroupe 16 municipalités locales concentrées dans la région administrative de l Estrie (tableau 2). Les municipalités qui la composent sont de tailles variées, bien qu on en retrouve plusieurs de petite taille; 11 d entre elles ont moins de habitants, dont 3, moins de (figure 2). Cette compte une seule municipalité de plus de habitants, soit celle de Sherbrooke Son territoire est parmi les plus petits des régions métropolitaines du Québec; il couvre 979,9 km 2 et compte habitants, soit 2,1 % de la population du Québec (tableaux 1 et 3). Cette se classe au 4 e rang en termes de densité de population (150,4 habitants au km 2 ), devant celles d (partie québécoise) et de Chicoutimi- Jonquière (figure 3). La de Sherbrooke représente 52,9 % de la population de la région administrative de l Estrie. La municipalité de Sherbrooke compte pour 52,1 % de la population de la région métropolitaine. La de Sherbrooke regroupe logements privés occupés, soit 2,2 % des logements au Québec (tableau 4). Population et logements

5 15 À l échelle canadienne, Sherbrooke se situe au 22 e rang de population parmi les 25 régions métropolitaines. Figure 4 Population par, La région métropolitaine de Trois-Rivières Trois-Rivières se classe au 6 e rang de population parmi les du Québec. Elle comprend 9 municipalités locales et 1 territoire amérindien situés dans deux régions administratives (Mauricie, Centredu-Québec) (tableau 2 et figure 2). Sept municipalités locales comptent plus de habitants, dont deux, plus de habitants (Trois-Rivières, Cap-de-la- Madeleine) Son territoire couvre 871,9 km 2 (tableau 1); il s agit de la plus petite superficie couverte par une au Québec. Ce territoire dénombre habitants, ce qui représente 2,0 % de la population du Québec (tableau 3). Sa densité de population de 160,5 habitants au km 2 est la 3 e plus élevée au Québec (figure 3). La région métropolitaine de Trois-Rivières n inclut que 29,4 % de la population des 2 régions administratives touchées par son territoire. La municipalité de Trois-Rivières représente 34,6 % de la population de la. La de Trois-Rivières compte logements privés occupés, soit 2,1 % des logements au Québec (tableau 4). À l échelle du Canada, Trois-Rivières se classe au 23 e rang de population parmi les 25 régions métropolitaines. Nombre d habitants 2 Population La population des régions métropolitaines du Québec varie donc de habitants pour la de Montréal, à pour celle de Trois- Rivières (figure 4). En 1996, leur taux de population urbaine oscille entre 96,4 % ( de Montréal) et 80,9 % ( de Sherbrooke). Variation de 1991 à 1996 La d (partie québécoise) se démarque au Québec avec le plus fort taux de croissance de population (+ 8,9 %), de 1991 à 1996 (figure 5). Notons que la partie ontarienne de cette a connu un taux de croissance de 6,8 % durant la même période, selon le chiffre révisé de Statistique Canada. Si l on ne tient compte que de la partie québécoise, cette se classe au 5 e rang au Canada en termes de taux de croissance, de 1991 à 1996.

6 16 La population de la de Trois-Rivières (+ 2,7 %) s est accrue, mais à un rythme inférieur à celui de l ensemble de la population du Québec (+ 3,5 %), alors que celle des de Montréal (+ 3,7 %), de Québec (+ 4,1 %) et de Sherbrooke (+ 4,2 %) présente une croissance légèrement supérieure (tableau 3). La de Chicoutimi- Jonquière (- 0,3 %, habitants) est la seule au Québec à avoir connu une baisse de population de 1991 à Au Canada, une seule autre a subi une diminution de population au cours de la même période; il s agit de celle de Saint- John (- 0,1 %) au Nouveau-Brunswick. En nombre absolu, c est la de Montréal qui affiche la plus forte progression de population ( habitants), ce qui représente 67,7 % des augmentations enregistrées par les 5 ayant connu un gain de population, de 1991 à Les autres hausses de population varient entre habitants pour la de Québec, et habitants pour celle de Trois- Rivières. Période de 1991 à 1996 comparativement à celle de 1986 à 1991 La population totale des s est accrue de habitants de 1991 à 1996, comparativement à habitants pour l ensemble du Québec, générant ainsi 71,2 % de l augmentation totale au Québec, au cours de cette période. De 1986 à 1991, les ( habitants) avaient cumulé 84,9 % de la hausse de population observée au Québec ( habitants). Figure 5 Variation de la population par, Variation (%) Les de Québec ( habitants) et d (partie québécoise) ( habitants) ont connu les 2 e et 3 e plus fortes croissances de population, de 1991 à Leur contribution à l augmentation de population dans les est plus élevée durant cette période, que durant la précédente. En effet, de 1991 à 1996, ces deux représentent respectivement 15,2 % et 11,6 % des gains enregistrés dans les, alors que de 1986 à 1991, elles n en avaient cumulé que 13,7 % et 8,7 %. À l opposé, la contribution de la de Montréal a diminué, passant de 71,4 % des hausses de 1986 à 1991, à 67,7 % de celles de 1991 à Population et logements

7 17 La d (partie québécoise) est celle qui a conservé les plus forts taux de croissance de population, au cours des deux dernières périodes intercensitaires (+ 13,4 %, + 8,9 %), alors que Chicoutimi- Jonquière est celle qui affiche les plus faibles (+ 1,6 %, - 0,3 %). Alors que le taux de croissance de population de la de Trois-Rivières (+ 5,8 %) a été légèrement supérieur à celui de l ensemble de la population du Québec, de 1986 à 1991 (+ 5,6 %), il a été inférieur (+ 2,7 % par rapport à + 3,5 %), de 1991 à Les de Montréal, de Québec et de Sherbrooke ont connu des taux de croissance avoisinants 7 %, de 1986 à 1991, et 4 % de 1991 à Montréal se démarque légèrement des deux autres, avec une diminution un peu plus marquée de son taux de croissance, celui-ci chutant de 7,4 % à 3,7 %. Les de Montréal (+ 11,3 %), de Québec (+ 11,4 %) et de Sherbrooke (+ 11,6 %) ont connu un taux de croissance avoisinant 11 %, soit un taux supérieur à celui enregistré par l ensemble du Québec (+ 9,3 %), de 1986 à Au cours de la même période, les de Trois- Rivières (+ 8,6 %) et de Chicoutimi- Jonquière (+ 1,3 %) affichent un taux de croissance de population inférieur à celui observé pour l ensemble du Québec. De 1986 à 1996, la part relative de la population de chaque au Québec a peu changé. C est celle de la de Montréal qui a le plus augmenté, passant de 45,8 % de la population québécoise à 46,6 %. Par ailleurs, la de Chicoutimi-Jonquière est la seule à avoir vu sa part diminuer durant cette même période, celle-ci glissant de 2,4 % à 2,2 %. Variation de 1986 à 1996 Entre 1986 et 1996, la population des (+ 11,4 %) s est accrue de façon plus importante que la population de l ensemble du Québec ( + 9,3 %). La d (partie québécoise) se distingue avec un taux de croissance de population de 23,4 %, au cours de ces 10 années.