THEME V : GROUPES ET RESEAUX SOCIAUX

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1 THEME V : GROUPES ET RESEAUX SOCIAUX PLAN Sensibilisation p Comment les individus s associent-ils pour constituer des groupes sociaux? 1.1. Comment distinguer un agrégat physique, une catégorie sociale et un groupe social? pp.3-6 Objectifs de savoirs : distinguer agrégat physique, catégorie sociale et groupe social / nommer les différentes PCS ainsi que leurs critères de classifications / distinguer approche nominaliste et approche réaliste / citer les caractéristiques d un groupe social 1.2. Typologie des groupes sociaux : groupes primaires et groupes secondaires pp.7-9 Objectif de savoirs : citer les caractéristiques des groupes primaires et des groupes secondaires 1.3. A quel(s) groupe(s) appartient-on? L individu entre groupe(s) d appartenance et groupe(s) de référence pp.9-13 Objectifs de savoirs : établir un lien entre appartenance à plusieurs groupes sociaux et construction de l identité de l individu / distinguer groupe d appartenance - groupe de référence / nommer les fonctions du groupe de référence / définir la frustration relative Sensibilisation p Comment la taille des groupes influe-t-elle sur leur mode de fonctionnement et leur capacité d action? 2.1. La mobilisation du groupe social : difficultés et stratégies individuelles pp Objectifs de savoirs : nommer les différentes réactions de la typologie hirschmanienne / citer les trois conditions nécessaires à la mobilisation / définir la notion de passager clandestin / préciser comment contourner le problème du passager clandestin grâce aux incitations sélectives 2.2. Variation de la taille du groupe et mobilisation collective pp Objectif de savoirs : établir un lien entre taille du groupe et mobilisation collective (modalités et capacités d action) Sensibilisation p Comment les réseaux sociaux fonctionnent-ils? 3.1. Qu est-ce qu un réseau social (définition et représentation)? pp Objectifs de savoirs : définir un réseau social / distinguer réseau social et groupe social / distinguer liens forts et liens faibles / préciser l intérêt d un réseau social / donner des exemples de réseaux sociaux 3.2. Sociabilité et réseaux sociaux? pp Objectifs de savoirs : définir le terme sociabilité / nommer quelques indicateurs de sociabilité / établir un lien entre sociabilité groupe social et entre sociabilité âge / établir un lien entre réseau social et sociabilité 3.3. Réseaux sociaux, capital social et recherche d emploi pp Objectifs de savoirs : définir la notion de capital social / établir un lien entre capital social et recherche d emploi / présenter la théorie de la force des liens faibles / présenter la théorie des trous structuraux 1

2 SENSIBILISATION Les jeunes salariés et la solidarité en 2009 En cas de problème dans la vie quotidienne, sur qui comptez- vous (1)? (en %) En premier En deuxième En troisième Vos amis/copains Vos parents Vos grands-parents Votre conjoint ou votre petit ami Vos voisins Votre entreprise Les aides sociales de l'etat Un syndicat Vous même Autre Total (2) (1) Chaque personne interrogée ne pouvait cocher qu'une seule rubrique dans chaque colonne. (2) La somme des nombres de chaque colonne n'est pas toujours exactement égale à 100 du fait des arrondis. Champ : Enquête auprès d'un échantillon représentatif de 1000 jeunes salariés âgés de 18 à 25 ans Source : D'après A. LOONES, M. ANGOTTI, Les jeunes salariés et la solidarité, CREDOC, avril / Faites une phrase avec la donnée entourée. 2/ Parmi les «catégories» précédentes, citez les deux avec lesquelles vous vous sentez le plus proche. Pourquoi les avoir choisies? Quel rôle jouent-elles dans votre socialisation? Formulation d une hypothèse 3/ D après vous, toutes les instances de socialisation ont-elles le même impact sur la construction identitaire des individus? Formulation d une hypothèse 4/ Vous arrive-t-il d avoir des comportements qui ne correspondent pas à ceux de votre milieu social? Comment pouvez-vous l expliquer? 2

3 1. Comment les individus s associent-ils pour constituer des groupes sociaux? 1.1. Comment distinguer un agrégat physique, une catégorie sociale et un groupe social? Objectifs de savoirs : distinguer agrégat physique, catégorie sociale et groupe social / nommer les différentes PCS ainsi que leurs critères de classifications / distinguer approche nominaliste et approche réaliste / citer les caractéristiques d un groupe social Dans le thème précédent, nous avons mis en évidence la socialisation ainsi que les différentes instances (famille, groupe de pairs, école, etc.) qui interviennent dans ce processus. Nous allons désormais montrer que les individus font partie de groupes sociaux. Pour cela, il convient de préciser avec exactitude ce qu est un groupe social et donc de le distinguer d une simple collection d individus (on parle alors d agrégat physique) puis d une catégorie sociale. 1/ Listez les trois situations évoquées dans le texte précédent : / Pour les deux premières situations, précisez quelles sont les relations entre les individus : y a-t-il conscience d appartenir au même groupe? y a-t-il des interactions (échanges, communications) entre les individus? - - 3/ Précisez les relations (conscience, interaction, relation directe / indirecte) entretenues entre les individus dans la 3 ème situation mais montrez que ce cas est quelquefois particulier (par exemple si les spectateurs regardent le journal télévisé ou s ils regardent, en tant que passionnés, membres d un fan-club, Starwars). 3

4 4/ Pour quelles raisons les groupes d âges ne constituent-ils pas des groupes sociaux? / Donnez d autres exemples de catégories statistiques qui ne constituent pas des groupes sociaux. La mise au point du code des catégories socioprofessionnelles (CSP) tel que nous le connaissons remonte en France au début des années Il est élaboré définitivement par l'insee pour le recensement de 1954 et sert, avec quelques modifications minimes, de grille d'analyse aussi bien pour les grandes enquêtes commandées par les administrations publiques que pour les recherches universitaires ou pour les études d'organisme privés. La construction du code des CSP est l'aboutissement d'un double cheminement : 1/ la genèse et l'évolution de la statistique économique et professionnelle répondant à des préoccupations et à des visions diverses, 2/ le développement de la production sociologique sur les classes et la stratification sociale et en particulier l'impulsion donnée aux recherches empiriques. Les principes de construction * du code des CSP ** visant à classer dans un premier temps l'ensemble des actifs dans un certain nombre de catégories selon la profession et le statut amènent inévitablement à rapprocher cette démarche de l'approche nominaliste. Rappelons que celle-ci vise à constituer des «classes» au sens logique du terme en rassemblant des individus ayant des caractéristiques communes sans pour autant que les individus ainsi réunis forment un groupe réel et se sentent appartenir à ce groupe. On obtient ainsi des catégories statistiques, des regroupements d'agents opérés par le statisticien mais n'ayant pas d'existence propre. Source : Serge BOSC, Stratification et classes sociales, Coll. CURSUS, Armand Colin, * Les principes de construction retenus sont le statut (salarié / non salarié), le secteur d activité de l entreprise, la position hiérarchique dans l entreprise, la nature de la tâche (commerciale, administrative, etc.), le niveau de qualification, etc. ** on parle aujourd hui de PCS (Professions et Catégories Socioprofessionnelles) et on en distingue huit : (1) Agriculteurs exploitants (2) Artisans, commerçants et chefs d'entreprise (3) Cadres et professions intellectuelles supérieures (4) Professions Intermédiaires (5) Employés (6) Ouvriers (7) Retraités (8) Autres personnes sans activité professionnelle. 4

5 6/ Quel est l intérêt de créer des catégories sociales comme les PCS? 7/ Faites des recherches sur l approche «nominaliste» (à relier au courant de pensée de l individualisme méthodologique). Distinguez-la de l approche «réaliste» (à relier au courant de pensée du holisme méthodologique). Emile Durkheim ( ) Courant de pensée du holisme méthodologique. Max Weber ( ) Courant de pensée de l individualisme méthodologique. 8/ A l aide des textes précédents, précisez ce qui différencie : - un groupe social d agrégats physiques : - un groupe social d une catégorie sociale : _ Définition : un groupe social est un groupe formé d individus : - en interaction : elle peut être directe (s ils se rencontrent physiquement) ou indirecte (s ils sont justes en interrelation), - ayant conscience d appartenir au groupe (sentiment d appartenance : «nous, la bande de copains», «nous, les juifs», etc.), - étant désignés comme membres du groupe par les autres individus (le groupe social existe en se distinguant des autres groupes sociaux) : exemple des canadiens francophones et des non francophones. Une fois constitué, le groupe social repose sur un système normatif qui influence les comportements individuels. De plus, il convient de le distinguer : - de simples agrégats physiques où les individus ne se connaissent pas, n ont pas forcément de point(s) commun(s) et ont peu, voire pas d interactions. Ils sont au même endroit au même moment par hasard. - d une catégorie sociale qui n est qu une construction effectuée par les statisticiens afin d étudier la population mais qui n a pas d existence réelle. Une catégorie sociale regroupe des individus ayant au moins une caractéristique commune (âge, revenus, type d activité, etc.) mais qui n ont pas conscience de faire partie d un tout et n ont pas d interactions entre eux. 9/ Pour aller plus loin : vous pouvez vous interroger sur les questions suivantes : - Les femmes constituent-elles une catégorie sociale ou un groupe social? - Les jeunes constituent-ils une catégorie sociale ou un groupe social? - Les PCS : catégories sociales ou groupes sociaux? Pour vous aider dans votre réflexion, demandez-vous si ils/elles ont un sentiment d appartenance, si les individus adaptent leur comportement en fonction du sexe / âge / origine de leur interlocuteur, si ils/elles ont des intérêts en commun, etc. 5

6 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT distinguer agrégat physique, catégorie sociale et groupe social nommer les différentes PCS ainsi que leurs critères de classifications distinguer approche nominaliste et approche réaliste citer les caractéristiques d un groupe social 6

7 1.2. Typologie des groupes sociaux : groupes primaires et groupes secondaires Objectif de savoirs : citer les caractéristiques des groupes primaires et des groupes secondaires Les groupes sociaux se différencient en fonction de leur taille, de leur rôle, de leur mode de fonctionnement et de leur degré de cohésion. (a) Personnes attendant devant un arrêt de bus (b) Un orchestre symphonique (c) File d'attente devant un magasin Apple à Beijing (d) L association «les restos du cœur» (e) La famille Beaumont : une famille formidable, série télévisée française. On y suit les mésaventures relationnelles d'une grande famille recomposée. (f) Magasin Toys R Us vers Chicago où des Américains espéraient tomber sur la bonne affaire en ce "vendredi noir" (lendemain de Thanksgiving). (g) 27/05/2010 : manifestation pour la défense des retraites (h) Un groupe d amis 7

8 (i) Le gang Crips. The Crips were founded in Los Angeles, California in 1969 by 15-year-old Raymond Washington. Washington initially called the gang the Baby Avenues in an attempt to emulate older gangs and activities carried out by the Black Panthers, with which he was fascinated. Source : 1/ Complétez le texte en utilisant les photos précédentes : A partir des situations évoquées dans les photos précédentes, on peut relever que dans certains cas les individus sont en relation entre eux et dans d'autres non (photos ) ; que d'autres situations permettent des relations directes (photos ) alors que dans d'autres encore il n'est pas nécessaire que toutes les personnes se connaissent (photos ) ; aussi, que certains rassemblements ont un but précis et collectif (photos ) tandis que d'autres n'ont pas d'objectif prédéfini (photos ) ; enfin que certains impliquent des relations intimes (photos ) tandis que d'autres peuvent exister uniquement avec des relations impersonnelles (photos ). Dans certains cas, on est en présence de groupes sociaux (photos ), dans d autres non (photos ). 2/ Dans les situations précédentes, distinguez : - celles qui correspondent à des groupes sociaux de petite taille où la solidarité et les relations sont fortes : - celles qui correspondent à des groupes sociaux de moyenne / grande taille où les relations sont plus superficielles et fonctionnelles (les individus se définissent d abord par leur fonction dans le groupe) : Selon l inventeur de l expression, Charles Horton Cooley, le groupe primaire (ou restreint) est caractérisé par des relations intimes d association et de coopération [ ] Le groupe restreint se caractérise d abord, selon Cooley, par des relations directes de présence à présence ; mais ce trait ne suffit pas à le bien cerner. [ ] Le groupe primaire se reconnaît essentiellement au sentiment de l unité du tout, exprimé par le nous : il implique en effet une forte solidarité, se traduisant dans une vive sympathie et une identification mutuelle et fondée sur la fusion des individus dans le tout commun. [ ] Or, pour Cooley, les groupes méritent l appellation «primaire» dans la mesure où ils servent à former les idéaux moraux de l individu et, ultérieurement, à les renforcer dans la conduite de la vie (famille et groupes de jeux de l enfance par exemple). Source : Stéphane Desbrosses, «Notion de groupe : origine du concept», psychoweb.fr, 20 décembre Les groupes secondaires, généralement de taille plus grande, sont caractérisés par des relations plus superficielles, reposant principalement sur des bases utilitaires. A cet égard, les groupes de défense d'intérêts tels que les partis politiques, les syndicats et associations constituent de bons exemples de groupes secondaires. [ ] Ils ne concernent qu une partie de la vie des individus et ne les engagent pas au niveau de leur personnalité tout entière. Par ailleurs, ce sont plus souvent des groupes formels ; c est-à-dire des groupes où on a défini par écrit des règles de fonctionnement et d organisation. Dans les groupes secondaires, le contrôle social des membres fait donc l objet de règles codifiées et est généralement confié à des organismes spécialisés (commission de discipline, par exemple) ; au contraire, dans les groupes primaires, le contrôle social est davantage informel et spontané.» Source : Dictionnaire de sociologie, Hatier, coll initial, dir J.Etienne,

9 3/ A l aide des textes précédents, complétez le tableau suivant. Pour la dernière ligne du tableau («Exemples»), vous utiliserez les photos précédentes pages 7-8). Type de groupe social Groupe primaire Groupe secondaire Taille Type de relations / degré de cohésion Contrôle social (règles et sanctions) Rôle Exemples 4/ Pourquoi la taille est-elle un critère de classement particulièrement important? Définitions : la distinction entre groupe primaire et groupe secondaire s inspire de l analyse de Cooley - Groupe primaire : groupe de petite taille dont les membres entretiennent des relations interpersonnelles plutôt stables au sein desquelles la solidarité est forte et où s effectue entre autre la socialisation primaire. Ils sont donc caractérisés par un fort degré d'intimité et des relations directes (de face-à-face) Exemples : famille, amis, gang, etc. - Groupe secondaire : groupe de grande taille dont les membres entretiennent entre eux des relations de nature fonctionnelle où chacun d entre eux occupe un rôle précisément défini. Dans les groupes secondaires, les relations sont plus souvent indirectes et ont un plus faible degré d'intimité : il s'agit aussi bien des foules que des organisations (entreprise, parti politique, association, syndicat, etc.) ou encore des «nations». OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT citer les caractéristiques des groupes primaires et des groupes secondaires 1.3. A quel(s) groupe(s) appartient-on? L individu entre groupe(s) d appartenance et groupe(s) de référence Objectifs de savoirs : établir un lien entre appartenance à plusieurs groupes sociaux et construction de l identité de l individu / distinguer groupe d appartenance - groupe de référence / nommer les fonctions du groupe de référence / définir la frustration relative Dans les faits, les individus n appartiennent pas qu à un seul groupe social. De plus, dans certains cas, les situations prennent comme référence (pour leur comportement) un autre groupe que celui auquel ils appartiennent. 9

10 1/ Faites la liste des groupes sociaux auxquels vous pensez appartenir. Chaque citoyen appartient à une pluralité de groupes sociaux. La formation de l identité individuelle et sociale passe par le développement d identifications (plus ou moins durables, plus ou moins intenses) à divers groupes auxquels l acteur appartient dès sa naissance ou qu il se choisit lui-même : famille, groupe social, métier, groupe religieux, milieu socioculturel, organisation politique ou syndicale, État-nation, etc. Ces différents groupes sont porteurs d une diversité de codes normatifs et de systèmes de valeurs parfois contradictoires. Source : Yves Déloye, Sociologique historique du politique, La Découverte, / Comment se forme l identité de chaque individu? Dans une large mesure, les attitudes de toute personne sont en relation avec un ou plusieurs groupes sociaux ou ancrées dans ceux-ci. La nature de cet ancrage social des attitudes n'est nullement claire ou simple; d'une part, il est évident que les attitudes d'une personne sont en relation avec les attitudes communément exprimées au sein des groupes auxquels elle appartient [ses groupes d'appartenance]. D'autre part, des études sur l'influence du prestige, sur le leadership de l'opinion, sur le rejet des groupes d'appartenance par des personnes défavorisées, et sur l'influence des groupes externes sur les niveaux d'aspiration ont indiqué que les attitudes sont souvent en relation avec des groupes de non-appartenance. C'est ainsi que l'expression de groupe de référence est entrée en usage pour désigner tout groupe auquel se réfère un individu en ce qui concerne ses attitudes. Le concept de «groupe de référence» a été employé pour décrire [les] relations entre une personne et un groupe [pour] désigner un groupe dans lequel l'individu cherche à se faire accepter ou à maintenir cette acceptation. Pour faciliter cette acceptation, il règle ses attitudes sur ce qu'il perçoit être le consensus parmi les membres du groupe. L'idée que les membres du groupe de référence observent la personne et la jugent est ici implicite. Source : Harold H. Kelley in André Lévy, psychologie sociale, Dunod, / Quelle distinction y a-t-il entre «groupe d appartenance» et «groupe de référence»? 4/ Tous les comportements des individus s expliquent-ils uniquement par leurs différentes «appartenances»? Définitions : Groupe d appartenance : groupe social auquel l individu appartient du fait de son statut (place occupée dans la hiérarchie sociale). Le groupe d'appartenance est celui qui inspire le rôle que les autres peuvent attendre de l'individu (on s attend de l enseignant qu il agisse comme tel). Groupe de référence : groupe social porteur de valeurs désirables et en conformité avec ses propres opinions. Il peut être différent du groupe d appartenance et entrainer une socialisation anticipatrice. 10

11 Généralement, le groupe de référence est un groupe de statut plus élevé que celui de l'individu. On peut cependant souligner des cas où ce point est moins évident : Dominique Pasquier (dans Cultures lycéennes, 2005) soulignent ainsi que le rap, le R'n'B ou le rock sont dominants chez les adolescents et amènent ceux-ci à s'identifier aux groupes populaires dont ces musiques sont issues. Elle précise ainsi que la culture dominante est devenue, chez les jeunes au moins, la culture populaire. Le groupe d'appartenance peut avoir une dimension objective et potentiellement imposée, tandis que le groupe de référence est, pour sa part, beaucoup plus électif. Extrait vidéo tomboy, fiction signée Céline Sciamma, 2011 : Laure, 10 ans, emménage avec ses parents dans une cité où elle ne connaît personne. La gamine solitaire ne tarde pas à rencontrer d'autres enfants qui batifolent en ces lieux et conjurent leur ennui estival comme ils peuvent : parties de foot, ballades dans la forêt alentour, glandouille en bas des immeubles, bavardages plus ou moins inconséquents. Peut-être sur un coup de tête, peut-être pour des raisons plus profondes et obscures, Laure, l'héroïne juvénile, décide de faire croire à ses contemporains qu'elle est un garçon «comme les autres» et s'appelle Michaël. [ ]Comment se rendre crédible dans sa nouvelle peau de petit mâle à l'heure de jouer au foot, d'adopter le vocabulaire et les poses du teenager moyen, d'aller pisser? Comment gérer l'affection amoureuse d'une nouvelle copine qui ferait bien de Michaël sa nouvelle proie sentimentale? Comment retrouver ses us et coutumes de jeune fille à l'heure de rentrer à la maison? Comment vivre avec la double image que l'on renvoie aux autres? Telles sont (parmi d'autres) les questions qui agitent l'héroïne et le film. Ce dernier regardant chaque spectateur dans le blanc des yeux en sondant les zones incertaines de l'identité sexuelle. Source : le 20 avril 2011, Vidéo extrait Ressources humaines, de Laurent Cantet, 2000 : Etudiant en école de commerce à Paris, Franck choisit de faire un stage dans une usine de sa petite ville natale, dans laquelle travaille son père depuis trente ans en tant qu'ouvrier. Il est affecté aux ressources humaines dans cette entreprise qui doit négocier les 35 heures. Accueilli avec gêne voire jalousé par ses anciens amis devenus ouvriers, il est par contre apprécié de ses supérieurs. Plein de bonne volonté, fort de ses acquis scolaires, il tente une passerelle entre le patronat et monde syndical par la voie d'un questionnaire sur les 35 heures. Mais il va s'apercevoir que son action n'intéresse pas grand monde et surtout qu'elle sert de paravent à un projet de licenciement de douze personnes, dont son père. L'usine est une sphère intime dans laquelle les rapports de classe, les conflits générationnels, idéologiques et familiaux s'expriment avec évidence et clarté. Le père de Franck a fait beaucoup de sacrifices pour que son fils réussisse. Mais cette volonté de succès est fondée sur une ambiguïté que ne supporte pas Franck, la honte de sa classe, l'admiration et le respect archaïque du patronat que son père a voulu lui inculquer. D'abord conciliant par rapport à son père, acceptant ses faiblesses et ses défauts, Franck ne peut pas accepter que le père refuse de faire grève par peur, entre autre, que son fils en subisse les conséquences. Franck est un personnage tiraillé entre le lien défait de ses origines et son avenir, sa culture et ses actes. Source : le 11/12/ 2000, 5/ A l aide des vidéos précédentes, complétez le tableau suivant : Groupe d appartenance du Groupe de référence du personnage principal personnage principal Tomboy (Laure / Mickaël) Exemple de normes et valeurs mis en avant au groupe de référence 11

12 Ressources (Franck) humaines Le groupe de référence a d'abord une fonction comparative. Il sert de base à la comparaison aux individus pour s'évaluer et évaluer les autres. Par exemple, un groupe social évaluera sa situation par rapport à un groupe placé immédiatement au dessus de lui : s'il voit la situation de ce groupe s'améliorer, alors que la sienne ne bouge pas, il conclura à la détérioration relative de la propre situation (théorie de la frustration relative [NDLR : confer graphiques ci-dessous]). Mais le groupe de référence exerce également une fonction normative. Le groupe de référence est celui qui sert de modèle normatif pour un individu. Par exemple, le bourgeois gentilhomme de Molière prend comme groupe de référence l'aristocratie. Source : Dictionnaire de sociologie, Hatier, coll initial, dir J.Etienne, / Quelles sont les deux fonctions du groupe de référence? - - 7/ Explicitez la théorie de la frustration relative à l aide des graphiques précédents puis établissez un lien avec la notion de «groupe de référence» 8/ Quelles sont les réactions possibles des groupes sociaux face à «une détérioration relative» de leur situation? 12

13 9/ Synthèse : comment les groupes sociaux façonnent-ils l identité des individus? OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT établir un lien entre appartenance à plusieurs groupes sociaux et construction de l identité de l individu distinguer groupe d appartenance - groupe de référence nommer les fonctions du groupe de référence définir la frustration relative 13

14 SENSIBILISATION Simulation comportementale Pour la semaine prochaine, vous devez effectuer un exposé de sociologie. Pour cela, des groupes de quatre élèves ont été constitués et imposés par l enseignant. Chaque groupe est constitué d un très bon élève sérieux et travailleur, de deux élèves au niveau correct mais pas très travailleurs et d un élève ayant de grosses difficultés et ne travaillant pas du tout. Bien évidemment, vous êtes le très bon élève 1/ Quel comportement anticipez-vous de la part des autres membres du groupe? Pourquoi? 2/ Idéalement, comment devrait fonctionner le groupe? 3/ Si le groupe avait été composé de 10 élèves (peu importe leur niveau et leur propension à travailler), faire un exposé vous aurait-il paru plus simple ou plus compliqué? Vous apprenez que le même jour que l exposé de Sociologie, vous avez une évaluation de Mathématiques, d Anglais et une dissertation à rendre en Français. 4/ Quelle démarche pourriez-vous être incité à effectuer auprès d au moins un enseignant? Vous vous souvenez que la dernière fois qu un élève a demandé à repousser une évaluation ou un devoir à rendre, l enseignant a très mal réagi Vous appréhendez donc sa réaction si vous devez personnellement lui demander une faveur. 5/ Quelle stratégie pouvez-vous être amené à développer pour bénéficier de l avantage du report d une évaluation / devoir à rendre sans risquer d en supporter le coût (perte de considération de la part de l enseignant)? Formulation d une hypothèse 6/ D après vous, quelles sont les difficultés auxquelles se heurtent les groupes sociaux lorsqu ils veulent revendiquer quelque chose? 14

15 2. Comment la taille des groupes influe-t-elle sur leur mode de fonctionnement et leur capacité d action? 2.1. La mobilisation du groupe social : difficultés et stratégies individuelles Objectifs de savoirs : nommer les différentes réactions de la typologie hirschmanienne / citer les trois conditions nécessaires à la mobilisation / définir la notion de passager clandestin / préciser comment contourner le problème du passager clandestin grâce aux incitations sélectives Face à une situation insatisfaisante découlant par exemple d une frustration relative (salaire insuffisant, conditions de travail dégradées, etc.), le groupe social (salariés, syndicats, etc.) va devoir se mobiliser pour corriger la situation. Cela correspond à la prise de parole (ou «voice») dans le modèle d Albert Hirschman. En effet, d après Hirschman, dans son ouvrage Exit, Voice, and Loyalty : Responses to Decline in Firms, Organizations, and States (1970), les acteurs sociaux ont, pour lutter contre une insatisfaction grandissante, le choix entre trois comportements : la fidélité («loyalty» : ils supportent la situation sans rien dire), la défection («exit» : ils abandonnent l'organisation dont ils sont mécontents) et la prise de parole («voice» : ils exposent leur doléance pour provoquer une correction de la situation). Les revendications, correspondant donc à la prise de parole, prennent le plus souvent la forme de négociations (entre représentants des salariés et dirigeants de l entreprise par exemple) mais, dans certains cas, il peut être nécessaire d aller plus loin en faisant grève, manifestant, etc. La mobilisation nécessite trois conditions essentielles : - avoir des intérêts en commun et en être conscients : pour cela, il faut constituer un groupe social ou se sentir concerné par le problème. Quelles que soient leurs natures, les groupes ou les organisations ont pour objectif commun de défendre les intérêts de leurs membres. Dans La logique de l action collective, Mancur Olson souligne que «on attend des syndicats ouvriers qu ils essaient d obtenir des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail pour leurs membres ; on attend des organisations de cultivateurs qu elles essaient d obtenir une législation favorable à leurs membres ; on attend des cartels qu ils essaient d obtenir des prix plus élevés pour les sociétés participantes ; on attend d une compagnie qu elle serve les intérêts de ses actionnaires ; on attend de l Etat qu il serve l intérêt commun de ses citoyens» Un groupe d individus ayant un intérêt commun et partageant un même objectif ne mène pas pour autant à une action collective : «on tient généralement pour acquis, du moins là où des objectifs économiques sont en jeu, que des groupes d individus ayant des intérêts communs tentent d ordinaire de les défendre». Pourtant, même si les membres d un groupe ont un objectif commun, ils n agiront pas ensemble pour atteindre cet objectif. La source fondamentale de l action collective n est pas un penchant à former des groupes. Le groupe ne fonctionne pas non plus de façon autonome, guidé par un intérêt collectif à l image de l individu guidé par son intérêt particulier. L action collective n a pas lieu car chaque membre d un groupe, en toute rationalité, n a pas intérêt à y participer. Il est convaincu que le succès de l action ne dépend pas de sa participation, parce qu il sait qu elle est marginale. Sources : 100 fiches de lecture : en économie, sociologie, histoire et géographie économiques, éditions bréal / Qu attend-on des groupes sociaux? Un ancien salarié du transporteur Norbert 2/ La rationalité des individus influence-t-elle leur comportement? Dentressangle, basé à Roye, a entamé une grève de la faim lundi pour protester contre son licenciement. les syndicalistes CGT ont entamé un mouvement surprise en installant une tente devant l'entreprise Norbert Dentressangle à Roye, dans la Somme. Ils s'y relaieront pour soutenir leur ancien collègue. Source : Courrier Picard, le 30/11/22 15

16 - savoir s organiser et répartir les tâches entre les membres du groupe : 3/ Quel est l objectif d un lobby? 4/ Comment peuvent-ils s y prendre? Définition : Un groupe d'intérêt est une organisation (lobby, syndicat, association, etc.) qui participe au débat public et qui vise à influencer les autorités publiques (mais aussi l opinion publique, des entreprises, etc.) en défendant des intérêts spécifiques. Ils sont à distinguer des partis politiques qui ont pour but la conquête du pouvoir. 5/ Etudiez l organisation des partis politiques. 16

17 - surmonter les stratégies individuelles et notamment les passagers clandestins : 6/ Complétez le tableau suivant : Réduction de l impôt obtenue Coût de la participation Bénéfice Décision? En participant Sans participer En participant Sans participer En participant Sans participer Les 9 autres participent et vous, que faites-vous? Les 8 autres participent et vous, que faites-vous? Les 7 autres participent et vous, que faites-vous? Les 6 autres participent et vous, que faites-vous? Les 5 autres participent et vous, que faites-vous? Les 4 autres participent et vous, que faites-vous? Les 3 autres participent et vous, que faites-vous? Les 2 autres participent et vous, que faites-vous? Les 1 autres participent et vous, que faites-vous? Aucun autre participe et vous, que faites-vous? 7/ Si tout le monde raisonne comme vous, l action collective des propriétaires aura-t-elle finalement lieu? Face à quel paradoxe est- on? Définition : comportement de passager clandestin. Mancur Olson, dans son ouvrage La logique de l action collective (1966), montre que chacun a intérêt à l'action collective sans y participer! L'individu fait donc un calcul rationnel. Autrement dit, chacun a intérêt à adopter un comportement de passager clandestin (free rider) i.e. profiter des bénéfices de l'action collective sans avoir à supporter les coûts que représente l'action collective. Les coûts de la participation collective sont d ordre monétaire (perte de salaire liée à la grève par exemple), temporel (investissement chronophage dans l action collective) et parfois symbolique (perte de considération de la part du supérieur hiérarchique). Pour mieux comprendre ce paradoxe, il faut également souligner que ce qu'obtient l'action collective est un bien collectif i.e. accessible à tous, qu'ils aient participé ou non à l action collective (ex. : grévistes ou non, les salariés obtiendront l'augmentation de salaire!) 17

18 8/ Explicitez les deux solutions possibles face au comportement de passager clandestin. - - Définition : Les incitations sélectives sont un système d avantages utilisé par les organisateurs d une mobilisation afin d inciter les individus à participer à l action. Les incitations sélectives peuvent être positives (services proposés aux adhérents comme l aide juridique) ou négatives (affiliation syndicale obligatoire dans le cas du closed-shop). 9/ Complétez le texte suivant à l aide du vocabulaire adéquat : La défense de ses intérêts par un groupe n a rien d évident. En effet, selon Mancur Olson, un individu, faisant preuve de, ne s impliquera dans une action collective que si les de celleci sont supérieurs à ses. Ce problème s accroît avec la du groupe, car l individu peut alors facilement se comporter en. Toutefois, si les groupes parviennent quand même à s organiser en, c est, selon Olson, grâce à des qui poussent les individus à l action. 10/ Synthèse : face à quels problèmes doit faire face un groupe afin de réussir à se mobiliser? 18

19 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT nommer les différentes réactions de la typologie hirschmanienne citer les trois conditions nécessaires à la mobilisation définir la notion de passager clandestin préciser comment contourner le problème du passager clandestin grâce aux incitations sélectives 2.2. Variation de la taille du groupe et mobilisation collective Objectif de savoirs : établir un lien entre taille du groupe et mobilisation collective (modalités et capacités d action) Comme nous l avons évoqué dans la sensibilisation (page 13), la taille du groupe influence son fonctionnement. Au niveau de la mobilisation, les modalités d action seront différentes et la taille aura un impact sur la capacité d action. Par contre, en cas de mobilisation réussie, la taille du groupe et le nombre d individus mobilisés influence le rapport de force (plusieurs millions de personnes dans la rue pour une même cause ont un impact plus important que quelques centaines pour la même cause!). - des modalités d action différentes : en fonction de la taille du groupe, le répertoire d actions sera différent. Des militants de l'association Greenpeace se sont introduits, lundi matin dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine Source : le , Rassemblement syndical mardi contre la réforme des retraites Source : le 12/07/2010, 1/ Pourquoi le répertoire d actions varie-t-il en fonction de la taille du groupe? Quelles formes peut-il prendre en fonction de la taille? 19

20 - l impact de la taille du groupe sur la capacité d action : plus la taille est réduite et meilleure est la capacité à agir. 2/ Pourquoi les groupes de petite taille ont-ils une capacité d action supérieure à celle des groupes de grande taille? - - 3/ Expliquez la phrase soulignée. «Comme les groupes relativement petits sont fréquemment capables de s organiser sur la base du volontariat et d agir en conformité avec leurs intérêts communs et que les grands groupes ne sont pas dans l ensemble en mesure d y parvenir, l issue du combat politique qui oppose les groupes rivaux n est pas symétrique Les groupes les plus petits réussissent souvent à battre les plus grands qui, dans une démocratie, seraient naturellement censés l emporter.» Mancur Olson 4/ Synthèse : comment la taille du groupe influence-t-elle les modalités et capacités d action? OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT établir un lien entre taille du groupe et mobilisation collective 20

21 SENSIBILISATION Les réseaux sociaux et moi 1/ Faites la liste des réseaux «sociaux» que vous connaissez. 2/ Sous réserve d avoir un profil Facebook, combien d amis avez-vous? Comparez ce nombre avec le nombre de contacts sur votre téléphone portable. Que remarquez-vous? Tous les «amis» de Facebook sont-ils vraiment vos «amis»? 3/ Vous avez besoin de quelqu un pour vous aider à effectuer quelque chose. A qui allez-vous faire appel? De quoi cela dépend-il? - faire un devoir de Sociologie : - trouver un job pour les vacances d été : - intégrer une école post-bac Nous sommes tous reliés les uns aux autres Allez sur le site internet pour participer au Kevin Bacon Games. Ce jeu repose sur le principe des six degrés de séparations développé par Frigyes Karinthy en 1929 et repris par Stanley Milgram en 1967 en vertu duquel chaque être humain sur Terre serait interconnecté à tout individu sur cette même planète selon une relation sociale, humaine, individuelle qui se composerait d un maximal de cinq plans, cinq couches. C est l effet «small world». Ainsi, il est par exemple possible de relier Louis de Funès à Zac Efron! Louis de Funès was in Les aventures de Rabbi Jacob (1973) with Zvee Scooler was in Thieves (1977) with Hector Elizondo (I) was in New Year's Eve (2011) with Zac Efron Formulation d une hypothèse 4/ D après vous, quelle importance (amplifiée par les NTIC) ont les réseaux sociaux pour les individus? 21

22 3. Comment les réseaux sociaux fonctionnent-ils? 3.1. Qu est-ce qu un réseau social (définition et représentation)? Objectifs de savoirs : définir un réseau social / distinguer réseau social et groupe social / distinguer liens forts et liens faibles / préciser l intérêt d un réseau social / donner des exemples de réseaux sociaux Le terme de «réseaux sociaux» est devenu extrêmement banal depuis quelques années : il en est venu à désigner un type particulier de sites Internet qui proposent aux utilisateurs de créer des pages personnelles qui les lient avec celles de leurs «amis», terme qui prend ici un sens très large (Facebook est le plus connu, mais on peut également citer LinkIn ou Diaspora). De tels sites recomposent en partie la notion d'appartenance en mettant à jour la façon dont l'individu s'inscrit dans des relations diverses. [ ] Le terme existe également en sociologie, mais dans un sens sensiblement différent de celui du langage courant. La sociologie des réseaux sociaux ne consiste pas, en effet, à l'exploration d'un objet particulier, comme les réseaux numériques, et ce d'autant plus qu'elle s'est développée avant ceux-ci. Il s'agit au contraire d'un ensemble d'outils théoriques qui peuvent être mobilisés pour traiter un très grand nombre de questions. En quoi consiste donc la sociologie des réseaux sociaux? D'une façon générale, il s'agit de considérer que les individus sont «encastrés» (pour reprendre le terme de Mark Granovetter) dans des réseaux relationnels, c'est-à-dire que leurs actions doivent se comprendre à partir des relations qu'ils entretiennent avec les autres. Jusque là, rien que de très banal : c'est ce que fait toute la sociologie. Mais on considère ici que ces relations s'organisent en réseaux de telle sorte qu'il ne suffit pas de prendre en compte les contacts directs (c est-à-dire les relations de face-à-face) ou l'appartenance de l'individu (ses groupes, catégories, etc.), mais aussi les contacts de ces contacts, les contacts de ces contacts de ces contacts, etc. et la façon dont l'ensemble se dessine. Source : 1/ Définissez la notion de réseau social. 2/ Quelle distinction faites-vous entre la notion de «réseaux sociaux» et les réseaux virtuels tels que Facebook? 3/ Qu est-ce qui distingue un réseau social d un groupe social? Amis intimes Famille (parents + fratrie) Collègues de travail Les «amis» de mes «amis» sur Facebook Ego (c est vous) Equipiers de son club sportif Membres du même syndicat 22

23 4/ Surlignez les liens qui vous paraissent être des «liens forts». Sur quels critères vous êtes-vous reposé pour déterminer que certains liens étaient «forts» et d autres «faibles»? Définition (de Michel Forsé) : Un réseau social est un ensemble de relations entre plusieurs acteurs. Cet ensemble peut être organisé (une entreprise, par exemple) ou non (comme un réseau d amis). Ces relations peuvent être de différente nature (pouvoir, échanges de cadeaux, conseil, etc.), spécialisées ou non, symétriques ou non. Les acteurs sont le plus souvent des individus, mais il peut aussi s agir de ménages, d associations, etc. 5/ D après Granovetter, de quels paramètres dépend la «force du lien»? Il est à noter que l'on peut également étudier des réseaux entre groupes, entre entreprises, entre établissements, etc. L'intérêt porte donc avant tout sur la façon dont se structurent les différentes relations. On a souvent recours pour cela à une représentation sous forme de graphes, telle que dans la figure suivante : Cette structure exerce une contrainte sur l'action de l'individu mais une contrainte que Michel Forsé qualifie de «formelle» : les réseaux ne déterminent pas les actions des individus, mais par leurs formes, les rendent plus ou moins simples à réaliser et donc plus ou moins probables. Par exemple, si je désire obtenir un emploi dans telle grande entreprise, je pourrais passer par des relations en son sein si j'en ai, autrement il me faudra faire une candidature spontanée : les deux modalités ne sont pas équivalentes. Sur la figure précédente, l'individu «a» a accès à tous les autres dans le réseau, tandis que A doit, s'il veut obtenir quelque chose de F, passer par C. On voit que ce dernier a une position particulière qui lui donne un plus grand pouvoir que d'autres. L'individu F, dont la position dans le réseau est équivalente, peut être rapproché de C non pas parce qu'ils présenteraient des caractéristiques individuelles communes, mais parce que leurs places dans le réseau sont équivalentes. Source : 23

24 6/ Expliquez la phrase soulignée. 7/ Pourquoi, dans le réseau 2, la position de «C» est-elle stratégique? Qu est-ce que cela va générer? 8/ Justifiez le titre du document. 9/ Synthèse : présentez exhaustivement la notion de réseau social à l aide de tous les documents de la sous-partie. 24

25 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT définir un réseau social distinguer réseau social et groupe social Distinguer liens forts et liens faibles préciser l intérêt d un réseau social donner des exemples de réseaux sociaux 3.2. Sociabilité et réseaux sociaux Objectifs de savoirs : définir le terme sociabilité / nommer quelques indicateurs de sociabilité / établir un lien entre sociabilité groupe social et entre sociabilité âge / établir un lien entre réseau social et sociabilité 1/ Aristote soulignait que «l homme est un animal social». Quel lien faites-vous avec les réseaux sociaux? Les principaux indicateurs de sociabilité des Français En % Oui Non Total Rencontre de façon régulière des membres de sa famille proche Reçoit au moins une fois par mois, chez lui, des amis, des relations Participe aux activités d au moins une association Vit avec plusieurs personnes dans son foyer Source : CREDOC, enquêtes sur les «Conditions de vie et les Aspirations des Français», Pour plus de détails, allez sur 2/ Faites une phrase avec la donnée entourée. 3/ En vous aidant du document, proposez une définition du terme «sociabilité». 25

26 4/ Etablissez un lien entre volume de sociabilité et groupe social. 5/ Etablissez un lien entre volume de sociabilité et âge. 6/ Etablissez un lien entre mode de sociabilité et groupe social. 7/ Etablissez un lien entre mode de sociabilité et âge. Définition : la sociabilité renvoie à l ensemble des relations sociales effectives, vécues, qui relient l individu à d autres individus par des liens interpersonnels. 26

27 8/ Montrez comment le réseau social peut impacter négativement la sociabilité des individus. Expliquez pourquoi. Les réseaux sociaux rassemblent diverses formes de sociabilité : sociabilité à l'intérieur du foyer ou à l'extérieur, sociabilité amicale ou familiale, etc. Deux distinctions sont fondamentales : - la distinction entre une sociabilité formelle et informelle : elle repose sur la différence entre des relations imposées et réglées, notamment dans le cadre d'organisations comme l'entreprise, et des relations électives et «libres» (amis). - la distinction entre des liens faibles et des liens forts : elle prend en compte l'investissement des individus dans ces relations ainsi que leur fréquence. Le lien faible est, de façon simple, la connaissance, «l'ami d'ami» que l'on croise parfois (réellement ou virtuellement via les réseaux virtuels), la personne que l'on peut nommer sans véritablement la connaître. A noter que la sociabilité varie, tant en termes de volume que de mode (centré sur le foyer ou non) en fonction de l âge et du groupe social. Les réseaux sociaux consistent en la prise en compte de ces différentes formes de sociabilité (effets positifs quand le réseau est mobilisé pour atteindre un objectif par exemple en matière d emploi / effets négatifs quand le réseau peut déstabiliser les sociabilités familiales). 9/ Pour aller plus loin : sociabilité et réseaux virtuels, «amis» ou «ennemis»? 27

28 OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT définir le terme sociabilité nommer quelques indicateurs de sociabilité établir un lien entre sociabilité groupe social et entre sociabilité âge établir un lien entre réseau social et sociabilité 28

29 3.3. Réseaux sociaux, capital social et recherche d emploi Objectifs de savoirs : définir la notion de capital social / établir un lien entre capital social et recherche d emploi / présenter la théorie de la force des liens faibles / présenter la théorie des trous structuraux On s'intéressera surtout au rôle des réseaux en matière de recherche d'emploi. 1/ Qu est-ce que le capital social? 2/ Tous les individus possèdent-ils un capital social dans les mêmes proportions? 3/ Comment le capital social se transmet-il? Définition : le capital social désigne, au niveau individuel, l ensemble des ressources (informations, piston, conseils, amitié, etc.) qu un individu peut mobiliser en vue d un objectif (trouver un emploi par exemple). Au niveau collectif, le capital social désigne l ensemble des ressources qu une communauté peut procurer à ses membres (confiance, réciprocité, etc.). 29

30 4/ Faites une phrase avec la donnée entourée. 5/ Hormis «autre» (candidature spontanée, intermédiation de Pôle Emploi, etc.), quel est le principal moyen utilisé pour trouver un emploi? Ce moyen diffère-t-il en fonction de l origine sociale? 6/ Précisez quel peut être l intérêt d utiliser un réseau d anciens élèves pour trouver un emploi. 30

31 7/ D après Granovetter, pour trouver un emploi, quel réseau est-il le plus efficace : le réseau familial ou autre? Pourquoi? 8/ Dans quelle mesure la théorie de la force des liens faibles remet-elle en cause l analyse bourdieusienne du capital social? 31

32 9/ Combien de contacts directs Jules et Jim ont-ils? Ont-ils accès au même nombre de contacts indirects? 10/ Pourquoi les contacts 2 et 3 sont-ils redondants? 11/ Qui a le réseau le plus riche en trous structuraux donc le réseau le plus compétitif? Quel impact cela a-t-il sur la carrière des directeurs? En tant que ressource individuelle, le capital social désigne, d'une façon générale, ce à quoi le réseau d'un individu lui permet d'avoir accès. Si j'ai un ami qui a un vélo et qu'il peut me le prêter, alors ce vélo fait partie de mon capital social. Mais pour que cela soit possible, il faut que j'investisse dans ce capital en tissant et en entretenant des relations, ce qui a, comme pour les autres formes de capital, un coût. Des questions se posent alors sur le caractère plus ou moins instrumental du capital social : les relations sociales sont-elles maintenues uniquement en tant que capital ou celui-ci n'est-il qu'une conséquence non-intentionnelle de la sociabilité? Pour agir, les individus vont donc chercher à mobiliser un réseau, c'est-à-dire un ensemble d'acteurs grâce auxquels ils vont pouvoir réaliser leur projet. Ils vont par exemple mobiliser un lien faible en utilisant un réseau d anciens élèves (ils rentrent en contact avec un ancien élève qu ils ne connaissent pas mais dont ils ont eu les coordonnées en passant par un tiers ou un annuaire d anciens élèves). Dans ce cadre, la thèse de la «force des liens faibles» de Mark Granovetter est fondamentale. Celle-ci peut se résumer facilement : dans la recherche d'emploi, non seulement le passage par le réseau est la plus efficace des méthodes (d autant plus si celui-ci est constitué de nombreux trous structuraux), mais ce sont les liens faibles i.e. les connaissances éloignées, qui sont les plus efficaces (l'efficacité est généralement mesurée par la rapidité avec laquelle on trouve un emploi et le degré de satisfaction que celui-ci donne, par exemple au travers de son adéquation avec la formation de la personne). Comment l'expliquer? Il part du principe que les liens forts sont «redondants» : si A connait B et C, il est probable que B et C se connaissent également. Par conséquent, les individus entre lesquels s'établissent des liens forts sont plus souvent semblables et partagent la même information. Au contraire, les liens faibles permettent à l'individu d'avoir accès à d'autres sous-réseaux (des «cliques» dans le jargon des réseaux) et lui apportent donc une information différente et nouvelle, plus intéressante. Cette thèse a fait l'objet de nombreuses discussions, Mark Granovetter lui-même en a ultérieurement relativisé la généralité. On peut citer l'approfondissement proposé par Michel Forsé qui, reprenant la méthode pour la France souligne que, dans les milieux sociaux moins favorisés, ce sont principalement les liens forts qui peuvent être utiles, les liens faibles étant insuffisants. D'autres auteurs ont fait valoir des mécanismes d'enfermement dans le réseau, principalement les réseaux «ethniques» aux États-Unis : ainsi les immigrés sont nombreux à trouver un emploi dans le cadre de relations communautaires (on parle alors de «commerce ethnique»). OBJECTIF OBJECTIF PLUTOT ATTEINT OBJECTIF PLUTOT PAS ATTEINT définir la notion de capital social établir un lien entre capital social et recherche d emploi présenter la théorie de la force des liens faibles présenter la théorie des trous structuraux 32

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