Un week-end à Bruxelles.

Transcription

1 Un week-end à Bruxelles. Pour visiter notre capitale, nous avons été invités par Francine et Emmanuel à les rejoindre à Zellik, les 16, 17 et 18 novembre. De mains de maître, Emmanuel a dirigé les opérations afin que nos vingt et un véhicules soient bien rangés sur ce petit parking privé. Chaque équipage a reçu un cadeau de bienvenue : - une montre pour les enfants. - une reproduction de la maison du cygne de la Grand-Place, pour les adultes. Vient ensuite l apéritif, Ouf ti quel apéro! On peut dire que nos amis se sont décarcassés pour nous gâter au mieux. Le rhum blanc accompagné de citron vert et de sucre, était très corsé et délicieux. La table des amuses bouche était très bien garnie : saucisson chips fromage etc. Et la soupe de Francine, délicieuse, mais très chaude. (Je me suis brûlé la langue). Le samedi matin, à 9h45, en route pour visiter la ville. Un autocar, piloté par Rami, un Albanais, nous attendait au bord de la route. Au micro, un excellent guide, Emmanuel nous a ébahis par ses connaissances sur l histoire des monuments, des bâtiments, des ambassades etc.

2 En passant au pied de l Atomium, il nous a rappelé que chaque boule mesure 18 mètres de diamètre, et pèse environ 250 tonnes. En fin de matinée, nos organisateurs nous ont emmenés parcourir les souterrains du site archéologique du Coudenberg. Nous avons pu découvrir les vestiges de cet ancien palais. Ce prestigieux bâtiment a été fortement endommagé lors d un incendie en février Le musée est installé dans les vestiges d un ancien hôtel. On peut y apercevoir des verres, des vases, des métaux et objets de petites tailles ainsi que des carreaux de poêles en céramique, etc. L après midi, toujours emmené par Rami, les deux organisateurs avaient décidé de visiter la brasserie Cantillon. C est tout simplement une brasserie familiale où l on brasse le lambic, la gueuze, la kriek et la framboise. Un jeune guide bénévole nous explique clairement le travail du maître brasseur Devant une cuve, il développe toutes les étapes depuis le brassage jusqu à la mise en fût de chêne. Après la visite, dégustation de la Gueuze-Lambic de tradition d un goût très spécial. J ai vu certaines dames grimacer et céder discrètement ce breuvage à leur mari. Nous avions droit à un deuxième verre : soit une framboise, soit une kriek.

3 Ensuite, direction la grand place. Le chauffeur nous a déposés à quelques pas de la basilique Saint-Michel et Gudule. Afin de ne pas perdre Emmanuel, Francine lui avait aimablement prêté son parapluie rouge. Au passage, au beau milieu de la place, nous avons aperçu un échafaudage : il parait que c est le sapin de Noël. Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Manneken-Pis. Oh! Le pauvre, il est tout nu à cette saison, alors qu il possède une garde robe de huit cent costumes. Nos bruxellois nous ont aussi emmenés voir où était Jeanneke-Pis. A 19h30, nous avions rendez-vous chez Léon, un resto très renommé. Mais que de monde, que de monde. Plusieurs personnes faisaient la file devant la porte en attendant qu une table se libère. A l étage, nous étions attendus dans une petite salle et avions le choix entre deux menus. Moules ou carbonades. Après cet excellent repas, nous sommes retournés aux camping-cars pour la nuit.

4 Le dimanche matin, quelle affaire, certains abumiens paniquaient déjà. Leur G.P.S ne connaissait pas le parc du cinquantenaire (le mien non plus). Quelques uns se dirigeaient, G.P.S. en main vers Emmanuel afin de connaître une adresse plus précise ou un nom de rue. Finalement avec l aide de Philippe, Guy, Georges et Michel nous sommes parvenus à accorder nos appareils. A 10 h00, départ pour la visite du musée de l armée et de l aviation, dans le vaste parc, d une superficie de trente hectares. Dans les immenses salles, on pouvait découvrir de magnifiques collections d armures, d uniformes, d armes, de sabres, de tableaux, de pistolets, de bustes ainsi que des véhicules de toutes époques. Dans la section , on pouvait voir des reconstitutions de scènes de guerre pendant l occupation ennemie. La collection fût toute fois enrichie par l abandon de matériel militaire par les allemands en La salle suivante, est un immense hangar rempli d avions, au sol, au plafond, partout. Dans un coin, un C119 avion de transport qui servait au largage des parachutistes par les portes arrière, des bombardiers, des avions d assaut, des chasseurs Messerschmitt. Plus loin, des hélicoptères, et d anciens petits biplaces.

5 Vers midi, nous avons mangé un grand sandwich jambon, fromage et crudités. Ensuite, nos guides nous ont invités à monter sur le toit en ascenseur. De la haut, sur la terrasse, nous avions une vue splendide sur une grande partie de la ville. Dommage qu il faisait légèrement brumeux. Mais en regardant bien, par moment, on pouvait apercevoir l Atomium et d autres grands édifices. C est en début d après-midi nous quittions ce parc du cinquantenaire. Un grand merci à Francine et Emmanuel pour ce merveilleux week-end. Marcelle et Robert Membre 59