Actes de la démarche de forum social

Transcription

1 FORUM SOCIAL DE VILLERAY Actes de la démarche de forum social Villeray, c est chez nous! Imaginons notre avenir! Document de travail Version du 26 juin 2007

2 Sommaire Introduction - Pourquoi des actes? ) Éléments clés de la démarche du forum social de Villeray ) Les objectifs les fondements de la démarche ) Bref historique du projet ) Villeray population et ressources ) Thème : Participation des citoyens ) Thème : Logement ) Thème : Revenu ) Thème : Alimentation ) Thème : Sécurité et environnement ) Thème : Formation et éducation ) Thème : Santé ) Thème : Loisirs, sport et culture ) Thème : Commerce ) Portrait du quartier par les résidents et les travailleurs de Villeray ) Les trois enjeux ciblés par le milieu ) Les forces et les faiblesses du quartier par thème ) Pistes d action portées par le milieu ) Se loger adéquatement ) Disposer d un revenu convenable ou de ressources complémentaires ) Accéder à une alimentation saine et variée ) Accéder à des commerces de voisinage variés ) Se sentir en sécurité ) Vivre dans un environnement agréable ) S instruire, se former ) Être en santé ) Accéder aux loisirs, sport et à la culture ) Participer et se sentir fier de vivre dans Villeray

3 Annexe 1 : Atelier Logement (synthèse et courrier) Annexe 2 : Atelier Revenus (synthèse et courrier) Annexe 3 : Atelier Alimentation et Commerces (synthèse et courrier) Annexe 4 : Atelier Sécurité et Environnement (synthèse et courrier) Annexe 5 : Atelier Formation et Santé (synthèse et courrier) Annexe 6 : Atelier Culture, Sports et Loisirs (synthèse et courrier) Annexe 7 : Les acteurs locaux

4 Introduction - Pourquoi des actes? Les informations présentées dans ce document sont issues de la démarche de concertation menée de février 2006 à mai 2007 auprès des résident(e)s et des intervenant(e)s de Villeray sur les forces et les faiblesses du quartier, les principaux enjeux de développement et les pistes d action à privilégier en matière de développement social, culturel et économique. Ce document se veut un outil de référence pour tous ceux qui décideront de prendre leur place dans le suivi du plan d action, qu ils aient participé aux étapes précédentes ou non. On y retrouve les contenus que le forum social a permis de récolter dans toute leur richesse et leur diversité. Le premier chapitre rappelle les objectifs ainsi que les fondement de la démarche du forum social de Villeray. Il présente aussi un bref historique du cheminement des porteurs du projet et des événements publics les plus marquants. Le second chapitre dresse le portrait de Villeray à travers quelques chiffres clés et un inventaire des principales ressources que l on retrouve sur le terrain en lien avec les 9 thèmes récurrents de la démarche. Ces données sont issues du guide de visite du quartier disponible en version intégrale sur le site Internet du journal communautaire Le Monde. Le troisième chapitre fait le point sur les grands enjeux du quartier ainsi que sur ses forces et ses faiblesses tels que perçus par les personnes qui travaillent et/ou y résident à Villeray. Ces données sont issues de 20 focus groupes menés auprès de ces populations. 4

5 Le quatrième et dernier chapitre rassemble autour de 10 thèmes les pistes d actions les plus mobilisatrices et les plus consensuelles pour améliorer la qualité et les conditions de vie dans le quartier. Ces données sont issues des échanges qui ont eu lieu dans le cadre du forum du 12 mai Lors de cette journée, les participants ont pris connaissance de l ensemble des pistes d actions issues des focus groupes et ont été invités à nommer leur piste d action «coup de cœur» pour chacun des 10 thèmes. Par la suite, en ateliers, ils ont bonifié ces pistes en les améliorant ou en en apportant de nouvelles. Ce chapitre présente la synthèse de ces différents exercices citoyens. Vous trouverez dans les annexes 1 à 6 la synthèse des ateliers qui se sont tenus le 12 mai 2007 en après-midi. Une dizaine d ateliers se déroulaient simultanément autour de 6 thèmes. Les participants étaient invités a cibler en fin d atelier un nouveau coup de cœur (piste d action) par thème et un message qu ils souhaitaient ramener en plénière. Les personnes ne pouvant participer qu à un seul atelier, ils avaient la possibilité d envoyer du courrier aux autres ateliers pour les inciter à ne pas oublier des éléments qui leur apparaissait important à prendre en compte. Nous avons joint ce courrier des participant en introduction à chaque synthèse. 5

6 1) Éléments clés de la démarche du forum social de Villeray 1.1) Les objectifs les fondements de la démarche Objectifs du projet Rassembler la population et les milieux organisés du quartier pour échanger ensemble sur les meilleurs moyens d améliorer la qualité et les conditions de vie à Villeray. Dégager, grâce à une démarche de concertation large et inclusive une vision partagée des priorités pour les 10 ans à venir (projet de développement de quartier) ; ainsi qu un plan d action triennal concerté qui spécifie les actions prioritaires à mener en matière de développement social, économique et culturel. Mobiliser la population et les milieux organisés de Villeray, ainsi que les autres partenaires interpellés pour mettre en œuvre ce plan d action triennal concerté. Fondements de la démarche Une démarche axée sur la lutte contre l appauvrissement et l exclusion sociale. La lutte contre l appauvrissement comprend une lutte contre la pauvreté mais aussi une volonté d agir sur ses causes. Une démarche ancrée dans l histoire du quartier (ressources, vitalité de la vie communautaire) et tournée vers l avenir (projet de quartier rassembleur). 6

7 Une démarche participative et inclusive qui donne la parole tant aux citoyen(ne)s qu aux groupes organisés du quartier tout au long de la démarche par le biais : de comités représentatifs des milieux organisés pour porter la démarche (voir chapitre 3); des visites de quartier, des groupes de discussion (voir chapitre 4), des événements publics avec les citoyen(ne)s et les intervenant(e)s (voir chapitre 6) pour dresser le portrait dynamique de quartier et susciter des débats publics sur la question du développement social du quartier; d un forum social en mai 2007 réunissant l ensemble des acteurs concernés par le développement du quartier (résident(e)s et intervenant(e)s) pour définir un projet de quartier consensuel et des priorités d action (voir conclusion); une mobilisation soutenue de la population et des milieux organisés de Villeray, ainsi que d autres partenaires intéressés par le développement du quartier pour mettre en œuvre le plan d action triennal concerté suite au forum. 1.2) Bref historique du projet En août 2006, grâce à l appui financier de Centraide, le CCSV et le RDV embauche une agente de développement pour coordonner la démarche de forum social. Pour concevoir et mettre en œuvre le projet de forum social, le RDV, fort de sa volonté de faire de cet exercice de planification une démarche large et inclusive, entreprend de se doter d un comité multi-sectoriel, le comité d orientation. Une invitation est lancée aux principaux acteurs communautaires et institutionnels ainsi qu à toutes les tables de concertation du quartier. Ils sont nombreux à répondre à l appel et le comité se consolide rapidement autour de 19 membres représentant l ensemble des secteurs liés au développement social, économique et culturel local. 7

8 Dès la première rencontre en septembre 2006, le comité d orientation décide de mettre sur pied un groupe de travail plus restreint, le comité portrait, pour élaborer les propositions qui seront discutées en grand comité. D octobre 2006 à janvier 2007, les travaux du comité portrait vont bon train, permettant de préciser l approche privilégiée pour mobiliser la population et bâtir le portrait dynamique du quartier (visites de quartier et focus groupes). Les membres du comité s entendent sur les fondements de la démarche : la lutte contre l appauvrissement et la participation de tous les acteurs concernés par le développement social du quartier (intervenant(e)s mais aussi résident(e)s). C est aussi à cette époque que le comité portrait précise les enjeux qui seront discutés au forum et définit les neuf thèmes récurrents de la démarche. Ces thèmes sont le logement, les revenus, l alimentation, les commerces, la sécurité,l,environnement, la formation, la santé, les loisirs, les sports et la culture, et la participation citoyenne. Parallèlement, en vue de s inspirer des expériences menées dans d autres quartiers, les membres du comité Portrait rencontrent les représentants de plusieurs tables de quartier engagés dans des démarches similaires : St-Michel, Rosemont et Pointes-St- Charles. En janvier, le comité Portrait décide d organiser un événement public le 20 février pour informer la population de Villeray de la démarche de forum social et des activités proposées (visites et focus groupes en mars et en avril, forum en mai). Le lancement de la démarche est un succès. Nous attendions 100 participants, nous en aurons 113 dont 33 citoyens. Le plus gros défi du comité reste de réussir à intéresser et à mobiliser les citoyen(ne)s, notamment ceux qui ne sont pas impliqués dans la vie communautaire ou institutionnelle du quartier. Le défi est tel, qu au courant du mois de janvier 2007, un 8

9 sous-comité promotion et mobilisation et une équipe de mobilisation sont mis sur pied pour le relever. Six (6) visites de quartier sont organisées en mars et avril 2007 pour donner aux intervenant(e)s et aux citoyen(ne)s d avoir une vision globale du quartier, de ses ressources et de son potentiel gens. Ces visites permettent de rejoindre 193 personnes dont 44% de résidents ne travaillant pas à Villeray de porter un autre regard sur leur quartier. Vingt (20) focus groupes sont organisées de mars à avril 2007 qui permettent aux intervenant(e)s et aux citoyen(ne)s de donner leur avis sur les meilleurs moyens d améliorer la qualité et les conditions de vie à Villeray. Cette activité rejoint 186 personnes dont 61% de résidents ne travaillant pas à Villeray. Le forum social du 12 mai 2007 permet d enrichir le portrait des forces et des faiblesses du quartier dégagé à partir des synthèses des focus groupe, de cibler les pistes d action les plus mobilisatrices et consensuelles, et de recueillir le matériel nécessaire pour rédiger le plan d action. L événement est un succès. Nous attendions 200 participants, nous aurons 228 adultes dont 42% de citoyens et 30 enfants. Par ailleurs 19 organismes tiendront des kiosques d information. Il a aussi permis de mobiliser les citoyen(ne)s, les intervenant(e)s et les autres personnes qui ont à cœur le quartier pour mettre en œuvre le plan d action. Plus de 70 personnes ont laissé leurs coordonnées dans ce sens. 9

10 2) Villeray population et ressources 2.1) Thème : Participation des citoyens Quelques chiffres Le quartier Villeray compte environ personnes. Comparé à Montréal, Villeray compte moins de jeunes (0-19 ans), plus d adultes (20-64) et autant d aînés. Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 14 % de la population totale, les adultes 64 % et les jeunes 22 %. Deux logements sur cinq sont occupés par une personne qui vit seule. Une personne qui vit seule sur quatre a plus de 65 ans. Près de 40 % des familles avec enfants sont monoparentales. Les personnes immigrantes représentent 29 % de la population Les immigrants récents forment 6 % de la population et viennent principalement d'algérie, d Haïti, du Maroc et de la France. Environ 79 % de la population parle le français à la maison. 4 % de la population ne connaît ni le français ni l anglais. 35 % de la population vit sous le seuil de faibles revenus Un adulte sur cinq de 20 ans et plus a moins d une neuvième année. Des renseignements sur le quartier Le quartier compte plus de 50 organismes communautaires, de loisirs et culturels. Tous sont des lieux importants de participation, d entraide, d implication bénévole et 10

11 citoyenne. Plusieurs sont situés dans l un des trois centres communautaires du quartier : le Centre Lajeunesse, le 660 Villeray et Patro le Prévost. L information sur les ressources du quartier est disponible à plusieurs endroits : aux bureaux de l arrondissement, au CLSC et dans les organismes communautaires. Les résidents du quartier peuvent exprimer leurs opinions dans les conseils d établissements des écoles, les conseils d administration, les assemblées et consultations publiques, aux séances du conseil d arrondissement. Ce sont des lieux ouverts à la participation des citoyens et citoyennes. 2.2) Thème : Logement Quelques chiffres Le quartier Villeray compte environ logements. Trois logements sur quatre sont occupés par des locataires.. Un logement sur 10 dans Villeray aurait besoin de réparations majeures. Le coût moyen du logement (486 $ par mois) dans l arrondissement est moins élevé qu à Montréal 35 % des locataires consacrent plus de 30 % de leurs revenus pour se loger. Le quartier compte 1263 logements sociaux soit environ 4 % de l ensemble du parc de logements. 69 % sont des Habitations à loyer modique (HLM) (6) et 27 % des coopératives. En décembre 2006, le taux d inoccupation des logements était de 2.9 % dans l arrondissement, mais ce sont surtout des studios et logements d une chambre qui étaient disponibles. Des renseignements sur le quartier Dans le centre et l ouest du quartier, près de 50 % des logements ont été construits avant Les plus vieilles maisons se trouvent autour de ce qui a été le cœur du village de Villeray. Ces duplex et triplex qui ont parfois besoin de rénovations 11

12 importantes attirent de nouveaux résidents plus fortunés dans le quartier. Dans l Est, un logement sur deux a été construit entre 1946 et Sur plusieurs rues du quartier, on retrouve des immeubles à plusieurs logements : rues Christophe-Colomb, Marquette, de Normandville, Chabot, Jarry, Lajeunesse. La qualité et l entretien de ces logements sont variables et dans certains immeubles, on trouve des problèmes d insalubrité. Les habitations à l ouest de Christophe-Colomb, au sud de Crémazie, sont ciblées par l arrondissement pour la remise aux normes. Après la Deuxième Guerre mondiale ( ), des maisons unifamiliales ont été construites à l est de la rue de Lanaudière, au nord de Tillemont; et au sud de Villeray, toujours sur de Lanaudière, de nouveaux immeubles d habitation accueillent les anciens combattants et répondent au besoin grandissant de logements. Les immeubles résidentiels ont été transformés en coopérative de logements. Le complexe Rousselot est un complexe d habitation érigé au début des années 1990 sur les anciens terrains de l Usine KIK Cola. On y retrouve trois HLM, trois coopératives d habitation et des condominiums. Les HLM pour les aînés sont plus nombreux que pour les familles ou les personnes seules et offrent souvent une centaine de logements dans le même immeuble. Le quartier dispose de peu d espace de construction pour de nouveaux logements. Certains secteurs et immeubles ont été identifiés et sont convoités pour leur potentiel : le secteur Marconi, la résidence des Sœurs grises, l ancien Hôpital chinois et le terrain adjacent à l école Georges-Vanier. Plusieurs ressources communautaires et institutionnelles unissent leurs efforts pour garder les logements accessibles à la population du quartier. L Association des locataires de Villeray soutient les locataires pour faire valoir leurs droits. Les Groupes 12

13 de ressources techniques en logement encouragent la réalisation de projets de coopératives d habitation et de logements sociaux. L Office municipal d habitation de Montréal gère les HLM. 2.3) Thème : Revenu Quelques chiffres Dans le quartier Villeray en 2004, personnes dépendaient de l assistanceemploi. Le montant de base pour une personne seule à l aide sociale en 2006 était de 567 $ par mois (soit $ annuellement) et de 835 $ (soit $ annuellement) pour une personne ayant des contraintes sévères à l emploi. Le taux de chômage était plus élevé dans Villeray (11 %) qu à Montréal (9 %). On retrouve un peu plus de emplois dans le quartier Villeray. Le revenu moyen d emploi se situait au-dessous de la moyenne montréalaise : $ pour Villeray et $ pour Montréal. En 2003, le seuil de faibles revenus pour une personne seule s établissait à $, après impôt. 35 % des personnes de Villeray vivaient sous le seuil de faibles revenus (comparativement à 29 % à Montréal); 40 % (ou 2 personnes sur cinq) des personnes de 65 ans et plus vivent sous le seuil de faibles revenus. Des renseignements sur le quartier La population la plus défavorisée économiquement on la retrouve à la fois dans l est du quartier, entre les rues de Lanaudière et Chabot; autour de la rue Lajeunesse au sud de Villeray et près de la rue St-Laurent au nord de Villeray. Plusieurs ressources sont présentes dans Villeray et contribuent à améliorer la situation des personnes au niveau de la sécurité alimentaire. Elles permettent aux personnes 13

14 dans le besoin de se procurer des biens nécessaires à plus faibles coûts : friperies, meubles usagés, fonds d entraide, etc. Le BRAS Villeray soutient les démarches des personnes assistées sociales et lutte pour l amélioration de l assistance-emploi. L ACEF du Nord vient en aide aux personnes, entre autres, par des consultations budgétaires. Les emplois disponibles dans le quartier sont, pour la plupart, répartis dans les services publics, les services à la consommation, les services à la production et le secteur manufacturier. Les plus gros employeurs sont Hydro-Québec, l Hôpital Jean-Talon du CSSS du Cœur-de-l Île et Meloche Monnex. Des entreprises d économie sociale, d employabilité ou d insertion sont aussi présentes sur le terrain pour supporter les personnes dans leurs démarches d emploi ou encore pour créer des emplois : Novaide, Renaissance, L ENJEU, Emploi-jeunesse. Le Carrefour jeunesse emploi ouvrira bientôt ses portes. D autres organismes ou institutions comme les Centres Locaux d emploi, les Ressources humaines Canada et la CDEC Centre-Nord (Corporation de développement économique communautaire) oeuvrent au développement de l emploi. 2.4) Thème : Alimentation Quelques chiffres Chaque semaine, entre 80 et 100 personnes fréquentent le Comptoir alimentaire Villeray. Le Magasin-Partage fournit une aide alimentaire à plus de personnes à l occasion de Noël. La popote roulante dessert environ 60 aînés chaque semaine. 16 % de la population vivrait une situation d insécurité alimentaire 14

15 12 % des adultes de Villeray seraient obèses Des renseignements sur le quartier Chaque semaine, des jeunes dans les écoles du quartier, des personnes seules et des familles ont recourt aux différentes ressources ou activités alimentaires pour se procurer une alimentation suffisante et saine. Les mesures alimentaires dans les écoles défavorisées du quartier permettent à des jeunes d avoir accès à un déjeuner ou une collation plus nutritive. Les organismes membres de la Table de concertation sur l alimentation ont développé plusieurs ressources afin de nourrir les gens du quartier qui en ont besoin : Magasin- Partage, Cuisines collectives, Épicerie économique, Jardins collectifs. Dans le quartier ou à ses abords, on retrouve quelques épiceries de moyennes ou grandes surfaces. Le marché Jean-Talon, situé juste au sud du quartier par exemple, offre une grande variété de produits alimentaires. Deux espaces sont réservés dans le quartier pour des jardins communautaires : Christophe-Colomb avec 236 jardinets et De Normanville avec 28 jardinets accessibles aux personnes handicapées. La Maison de quartier Villeray, COPATLA, le Comptoir alimentaire Villeray, Le Patro Le Prévost, la Maison des Grands-Parents, CEFEDI, la Saint-Vincent-de-Paul et le CLSC Villeray interviennent au niveau de l alimentation 2.5) Thème : Sécurité et environnement Quelques chiffres 15

16 Le quartier a une densité de population élevée personnes au km 2 pour à Montréal. Le quartier compte 19 parcs locaux, et un autre à vocation montréalaise, le parc Jarry. 47 % des résidents se rendent à leur travail en transport en commun, 42 % en voiture et 8 % à pied. En moyenne, chaque année crimes sont commis contre la propriété et 843 contre des personnes. Des renseignements sur le quartier Plusieurs voies de circulation importantes traversent le quartier dans l axe nord-sud : Papineau, St-Laurent, Christophe-Colomb, St-Denis. Le quartier est desservi par deux lignes de métro, «orange et bleue», et par plusieurs circuits d autobus dont la fréquence varie. La piste cyclable nord-sud traverse le quartier sur les rues Boyer et Christophe-Colomb. On trouve dans le quartier un grand parc à vocation montréalaise, le parc Jarry ; quelques parcs de voisinage de plus grandes dimensions comme les parcs Villeray, Tillemont, De Normanville et enfin des petits parcs de proximité. Les aménagements et équipements dans ces parcs varient. La Coalition des amis du parc Jarry regroupe des citoyens et citoyennes soucieux de l amélioration du parc Jarry. L éco-quartier Villeray sensibilise la population à l importance d un environnement de qualité. Dans Villeray, la criminalité se situe au-dessus de la moyenne montréalaise selon les données des postes de quartier de la ville de Montréal. Les crimes reliés aux vols (introductions par effraction, vols dans les véhicules, vols de véhicule et vols qualifiés) sont importants. Les problèmes reliés au phénomène de gang de rue et de prostitution 16

17 sont présents, mais sont moins importants que dans les deux autres quartiers de l arrondissement. La police de quartier, PDQ 31, a deux points de services dans le quartier. Tandem intervient au niveau de la prévention. Un Comité de prévention de la violence et de gangs de rue est actif à la Table de concertation jeunesse. 2.6) Thème : Formation et éducation Quelques chiffres Entre à , en moyenne 34.8 % des élèves résidants dans le quartier Villeray avaient un retard scolaire d un an ou plus (comparativement à 44.2 % à Montréal). (Pour les élèves inscrits en première secondaire dans une école publique francophone de l île de Montréal) Au cours de l année scolaire , 37 % des élèves inscrits dans une école secondaire publique francophone de l île de Montréal avaient laissé les études sans avoir obtenu de diplôme. En 2001, 8.9 % des jeunes de ans de Villeray, soit près de 800 jeunes, n avaient pas de diplôme de secondaire V et n étaient pas aux études (comparativement à 10 % à Montréal). Toujours en 2001, 35 % des jeunes de ans ne fréquentaient pas l école (comparativement 31 % à Montréal) 56 % des adultes de 20 ans et plus possédaient un diplôme supérieur au sec V métiers, collégial, universitaire (comparativement à 60 % à Montréal). Un adulte sur cinq de 20 ans et plus avait moins d une neuvième année. (comparativement à un sur six à Montréal) Entre 2001 et 2003, 17 % des mères de nouveaux nés dans Villeray avaient moins de 11 ans de scolarité (comparativement à 14 % à Montréal) et 40 % avaient 16 ans et plus de scolarité (comparativement à 38 % à Montréal). 17

18 Des renseignements sur le quartier Pour la petite enfance, six centres de la petite enfance et 11 garderies privées offrent un total d environ places aux familles du quartier. Les huit écoles primaires du quartier recevaient, en septembre 2005, élèves; les trois écoles secondaires, élèves et les quatre écoles spéciales 632 élèves. Enfin, l école pour adultes Sainte-Croix reçoit 997 élèves. Les écoles primaires St-Gabriel-Lalemant et St-Grégoire-le-Grand et les écoles secondaires Lucien-Pagé et l Académie de Roberval accueillent plus de jeunes provenant de milieux défavorisés. Plusieurs projets sont menés en concertation entre des écoles, l arrondissement, les établissements de santé et les organismes communautaires pour faciliter l intégration des jeunes. L organisme Motivation Jeunesse intervient en prévention du décrochage scolaire. Le Centre d alphabétisation La Jarnigoine et l Atelier La Girelle offrent des cours et des ateliers d alphabétisation aux adultes du quartier. Des activités de formation en francisation sont aussi données au Carrefour d intégration Centre-Nord. Des activités d éducation populaire sont offertes dans plusieurs organismes communautaires. On retrouve également dans le quartier un point de service de l Université Laval. 2.7) Thème : Santé 18

19 Quelques chiffres o Chaque année, on compte en moyenne 750 naissances dans le quartier Villeray. Pour la moitié de ces nouveaux nés, la mère est née hors du Canada. o L espérance de vie des hommes et des femmes de Villeray est légèrement supérieure à celle de la population montréalaise, soit de 80.4 ans à Villeray comparativement à 79.7 ans à Montréal. Les femmes de Villeray ont une espérance de vie supérieure à celle des femmes de Montréal. o Le cancer du poumon est plus élevé qu à Montréal alors que le cancer du sein l est moins. o On retrouve un taux de diabète plus élevé chez les femmes de Villeray. o 15 % des adultes souffriront d un problème de santé mentale au cours de leur vie Des renseignements sur le quartier Les soins de santé sont donnés par 15 cliniques privées, le CLSC Villeray et le Centre Hospitalier Jean-Talon. L accessibilité aux services d un médecin de famille est moindre que celle de Montréal et du Québec. Les services rendus en centre hospitalier, par les omnipraticiens en cliniques privées ou en CLSC sont dans la moyenne du Québec. Les écoles, les HLM et le CLSC offrent des services de prévention, d information, de vaccination et de dépistage. Des services sont aussi offerts aux personnes en perte d autonomie. Plusieurs organismes communautaires offrent dans leur programmation des activités d information et de sensibilisation sur différents sujets reliés à la santé. D autres offrent aussi des services d aide aux personnes en perte d autonomie : Vers-Vous, Popote du Patro. 19

20 Le service Info-santé est disponible 24 heures par jour et sept jours par semaine pour informer et orienter les personnes vers la bonne ressource ou solution. 2.8) Thème : Loisirs, sport et culture Quelques chiffres (pour tout l arrondissement de Villeray Saint-Michel Parc- Extension) personnes utilisent les services des bibliothèques. La maison de la culture a présenté 118 spectacles et activités jeunes ont participé à un camp de jour. 600 activités de loisirs ont été offertes à la population. Les piscines extérieures ont reçu visiteurs personnes ont fréquenté les arénas. Les renseignements sur le quartier Le quartier Villeray compte 19 parcs de quartier et le parc Jarry à vocation régionale. Dans ces parcs, des espaces sont aménagés pour les jeux et les activités sportives. Au Parc Jarry et au parc de Normandville, des espaces pour les chiens sont aménagés. On retrouve également dans le quartier l aréna Jean-Rougeau; deux piscines intérieures, une au Patro Le Prévost et l autre à l école Joseph-Charbonnau. La seule piscine extérieure est située au parc Jarry. Trois pataugeoires permettent aux enfants de se baigner l été : aux parcs Jarry, Turin et de Normandville. Des équipements sportifs sont accessibles dans certaines écoles ainsi qu au Patro Le Prévost. Au parc Jarry, on retrouve également un centre de tennis à vocation nationale et régionale. Des activités de loisirs et de culture sont aussi offertes au Patro Le Prévost, au Centre de loisirs communautaires Lajeunesse et au 660 Villeray. 20

21 Au niveau culturel, la bibliothèque Le Prévost offre aux résidents l accès entre autres à des livres et à des documents audiovisuels. Au Patro Le Prévost, une salle de spectacle sert notamment à la diffusion d événements présentés par la Maison de la Culture Villeray St-Michel Parc-Extension ont les bureaux sont situés dans Villeray. La Maison de la Culture devrait disposer de nouveaux locaux avec des salles de spectacle et d exposition au 911 Jean-Talon. Le théâtre des Deux mondes est un lieu de diffusion pour les artistes indépendants et les organismes culturels. Plusieurs de ceux-ci participent au Conseil du développement culturel de Villeray St-Michel Parc-Extension. 2.9) Thème : Commerce Quelques chiffres Plus de 900 commerces qui offrent des biens de consommation sont établis dans Villeray. Plus de personnes ont un emploi dans un commerce du quartier. Des renseignements sur le quartier Les commerces sont concentrés le long des principales artères qui traversent le quartier, soit le long du boulevard Saint-Laurent, au sud de Jarry; et de la rue Saint- Hubert, au sud de Villeray. D est en ouest, on retrouve des commerces le long des rues Jean-Talon et Jarry entre Saint-Laurent et Christophe-Colomb. Ce sont surtout des commerces indépendants dans l alimentation, la restauration et les services personnels. La Corporation de développement économique et communautaire (CDEC) Centre-Nord a pour mission de développer l activité économique dans le quartier. 21

22 3) Portrait du quartier par les résidents et les travailleurs de Villeray Les données présentées dans ce chapitre sont issues des groupes de discussion menés de mars à avril ) Les trois enjeux ciblés par le milieu En général, les premiers commentaires sur le quartier sont positifs. Les gens sont attachés à un quartier qu ils trouvent sympathique et vivant. Trois préoccupations sont revenues dans presque tous les groupes de discussion : l importance de conserver une mixité sociale, les conditions de vie plus difficiles dans l est de Villeray et la part croissante des immigrants. L importance de conserver une mixité sociale Le quartier par ses qualités et sa situation attire de nouveaux résidents parfois plus fortunés. L arrivée de ces nouveaux résidents amène un nouveau dynamisme et une diversification des commerces et services. Toutefois cette nouvelle dynamique a un impact notamment sur le coût des loyers. La population à faible revenu a de plus en plus de difficulté à demeurer dans le quartier et voit se développer des commerces auxquels elle n a pas toujours accès. Les conditions de vie plus difficiles dans l est du quartier Les personnes qui vivent des situations de pauvreté ne se trouvent pas toutes dans l est du quartier. On en retrouve un peu partout. Cependant dans les rues avoisinant la rue Papineau du nord au sud du quartier on retrouve une plus grande concentration de personnes défavorisées. La qualité des logements et le commerce de voisinage y sont 22

23 de moins bonne qualité qu ailleurs dans le quartier. On y dénote aussi l absence de ressources communautaires. Le nombre croissant de membres des communautés culturelles. Le quartier Villeray a vu croître dans les dernières années la proportion de sa population née en dehors du Canada. Cette plus grande diversité culturelle ouvre des horizons, avec l arrivée de nouvelles personnes riches de leurs expériences. Ces nouveaux arrivants sont parfois confrontés à des difficultés : des préjugés dus à la méconnaissance des différentes cultures qui entraîne de la discrimination (logement, emploi.), des besoins de francisation non comblés. 3.2) Les forces et les faiblesses du quartier par thème Les groupes de discussion ont aussi permis de cibler les principales forces et faiblesses du quartier pour chacun des 10 thèmes récurrents de la démarche. Se loger adéquatement Forces Faiblesses L Association des locataires de Villeray (ALV), une aide pour défendre les droits des locataires. Plusieurs coopératives d habitation. Peu d itinérance dans Villeray. Des loyers en hausse. Absence d investissement pour des logements sociaux en demande. Logements insalubres, surtout dans l Est. Discrimination dans l accès au logement. Prédominance des condos sur le logement social. Disposer d un revenu convenable ou de ressources complémentaires 23

24 Forces Faiblesses Les services en aide financière comme l ACEF du Nord La diversité des ressources communautaires qui viennent en aide aux personnes plus démunies Peu d employeurs dans le quartier assurant de bons salaires. Revenus beaucoup trop bas (coût de la vie). Les petits salariés n accèdent pas aux services. Non-reconnaissance des acquis des immigrants. Les conditions minimales pour pouvoir réintégrer le marché du travail ne sont pas réunies pour beaucoup (logement, alimentation, services de garde, transport trop cher, santé mentale). Accéder à une alimentation saine et variée Forces Faiblesses La Maison de quartier de Villeray (MQV) Possibilité de trouver de l alimentation variée (ouest et centre). Marché Jean-Talon : renommée internationale, fierté dans le quartier, abondance de produits frais Les ressources alternatives variées et nombreuses : jardins collectifs, jardins communautaires, cuisines collectives, dépannage alimentaire. Des commerces et des ressources alternatives pas toujours accessibles (Est). Les épiceries près des gens les plus pauvres sont trop chères. Trop de gens ont encore de la difficulté à se nourrir. (ressources alimentaires pour les enfants pauvres dans les écoles). Trop de restaurants rapides. Accéder à des commerces de voisinage variés Forces Marché Jean Talon fait partie du «patrimoine» (point de référence et d appartenance, site touristique). Diversification des commerces de proximité (nourriture exotique, sushis), des endroits sympathiques. Variété de commerces et de petites épiceries de diverses origines ethniques. On se sent dans un autre pays! Des commerces accessibles aux plus démunis : Renaissance, Armée du Salut, Dolorama, friperies, Métro, Maxi. 24

25 Épicerie économique utilisée par les personnes immigrantes. Dans l ouest : commerces et restaurants moins chers et très bons. Faiblesses Marché Jean Talon change; les nouveaux commerces offrent des produits plus chers. La Plaza St Hubert est trop spécialisée (souliers, robes de mariées). Les commerces s installent tous au même endroit (ouest et centre). Perte de proximité des marchés d alimentation. Beaucoup de vitrines et de locaux vides dans l est. Les magasins près de l autoroute métropolitaine sont difficiles d accès pour les piétons. Beaucoup de magasins, mais coûteux. Il manque des petits cafés/restaurants où l on peut se retrouver tranquillement, qui sont sympathiques. Se sentir en sécurité dans un environnement agréable Forces Faiblesses Quartier bien situé (accès rapide à tout) et bien desservi par les transports en commun. Structure urbaine serrée propice à une vie de quartier conviviale. Quartier vivant, beaucoup de gens et d enfants surtout dans les coopératives. L ouest est très beau, quartier calme, tranquille. Tout est à proximité avec beaucoup de choix. Beaucoup de parcs, d espaces verts. Quartier conçu pour les autos alors que Villeray en compte peu Beaucoup de voitures, vu le transit vers le centre-ville. Circulation trop rapide, dangereuse (piétons et cyclistes) et nuisible (bruit, pollution). Trottoirs troués : circulation piétonne difficile (personnes âgées, personnes handicapées, carrosses). Transports en commun trop chers. Horaires adaptés aux travailleurs. Circulation difficile d est en ouest. Peu accessible pour les personnes à mobilité réduite. Pistes cyclables mal entretenues, dangereuses. Est de Villeray beaucoup d asphalte, peu de gazon. Rues et ruelles malpropres (vidanges, recyclage, crottes de chien, sacs par terre). Restaurants malpropres (crottes de pigeons). Plus d insécurité près des stations de métro, des resto-bars et dans les parcs. 25

26 Se former, s instruire Forces Faiblesses De nombreuses ressources appréciées des résidents : écoles primaires et secondaires, école professionnelle, bibliothèque, centre d éducation aux adultes, des cours d informatique à la FADOQ, Emploi jeunesse, le Centre Lajeunesse, etc. Les écoles sont appréciées pour : la proximité du lieu de résidence, le dynamisme (projets), l ouverture aux parents, les professeurs (proches des enfants, accessibles aux parents), les services de garde (activités intéressantes). Certaines écoles sont moins ouvertes aux parents, mal entretenues (vitre par terre), insuffisamment équipées (manque de module de jeux pour enfants). Trop de décrochage scolaire et manque de ressources pour les «raccrocheurs». Manque de classes d accueil dans les écoles et de cours de français pour les nouveaux arrivants. Manque des cours de langues pour tous. Manque de lieux de formation professionnelle. Difficulté de retourner à l école pour les personnes à faibles revenus (les conditions minimales pour se former ne sont pas réunies : logement convenable, se nourrir, financement, garderie, transport). Être en santé Forces Faiblesses La qualité des services du CLSC tend à s améliorer (prises de sang, examen d urine, ligne info-santé, CLSC ouvert 7/7). Hôpital Jean-Talon : très bons soins, personnel stressé, mais très impliqué, à l écoute et empathique. Hôpital Jean-Talon : séjours parfois trop courts, délais d attente excessifs. Manque des ressources : - Services de proximité, soins à domicile; - Médecins de famille, cliniques privées sans rendez-vous; - Ressources intermédiaires pour les aînés et pour les personnes souffrant de problèmes de santé mentale (détresse psychologique, etc.). On a perdu deux ressources en santé mentale «SOL» et «Là 26

27 j m en mêle» - Éducation en santé, moyens de prévention, travailleurs sociaux. Accéder aux loisirs, au sport et à la culture Forces Faiblesses Quartier agréable pour élever les enfants : activités, parcs proches. Ressources communautaires dynamiques, ouverts aux citoyens. Beaucoup de créativité (fête de la rentrée, bal du printemps, etc.). Bibliothèque très riche, fréquentée par une population diversifiée; manque de postes Internet. Beaucoup d activités gratuites ou peu chères. Des loisirs pour toutes les clientèles, enfants, jeunes, parents, personnes âgées. Richesse culturelle du quartier (Maison de la culture au 911 Jean-Talon et Conseil culturel suite au forum de 97). Spectacles de la ville de Montréal gratuits. De bons spectacles. Sport. Beaucoup de choix (nombreux clubs sportifs). Quelques progrès au niveau de la diversification (soccer). Dans le parc Jarry, un événement d envergure internationale (tennis Canada). Essoufflement de certains organismes communautaires qui manquent de relève bénévole. Piscine : horaires restreints, manque de piscines extérieures. Activités scolaires intéressantes, de belles sorties sont organisées, mais pas toujours accessibles à tous les enfants. Les activités récréatives pour les enfants sont chères notamment l été (Patro, Centre Claude-Robillard, etc.). Manque d activités pour les adolescents, les ans (cafés spectacles), les aînés, les étudiants, les jeunes de ans sans problème particulier Manque un lieu de rassemblement pour les jeunes seulement (maison de jeunes). Les ressources manquent dans l est Manque des activités d artisanat gratuites Manque des cinémas pas chers et à proximité Manque de bus proche des centres communautaires pour les activités en soirée Beaucoup de grands parcs sous-exploités. 27

28 4) Pistes d action portées par le milieu 4.1) Se loger adéquatement Créer plus de logements sociaux pour tous (personnes seules, familles grandes ou petites, immigrants, personnes âgées, etc.) en utilisant les édifices vides et les terrains vacants (Hôpital chinois ) 74 + Atelier LA Impliquer les propriétaires, les locataires et les décideurs (sensibiliser sur les différents besoins de logements; personnes seules, à faible revenu, avec besoin de soutien communautaire) pour en arriver à des actions concrètes, responsabiliser les décideurs et les propriétaires. Atelier LA + 35 Développer des actions concrètes (moyens) pour améliorer la salubrité des logements dans le quartier, peu importe le type de logement (HLM, OSBL, Coopératives, logements privés) et peu importe à qui ça s adresse (familles, personnes seules, immigrants). Atelier LA Augmenter le soutien aux groupes de citoyens qui vivent dans des logements insalubres (défense des droits) 29 Que les propriétaires demandent l assentiment de la régie du logement avant de procéder à une augmentation de loyer. Atelier LB Favoriser les habitations partagées (cohabitation) Atelier LB Développer plus de soutien communautaire en logement social pour les personnes handicapées, seules, en perte d autonomie, etc. 24 Avoir des programmes d accès à la propriété ) Disposer d un revenu convenable ou de ressources complémentaires Décréter une journée de forum social (pendant la semaine des personnes assistées du Québec par exemple) pour chaque quartier de Montréal, garder nos forces et nos liens et inviter les représentants politiques. Atelier revenu Créer des entreprises d économie sociale à vocation d insertion sociale et professionnelle favorisant l embauche locale avec des programmes adaptés par exemple pour les personnes avec des problèmes de santé mentale. Sous réserve du respect d un revenu décent (pour couvrir les besoins essentiels). Avec un volet 28

29 de formation servant de tremplin pour de futur emplois. En s assurant que ceux-ci ne remplacent pas des services ou emplois étatiques Atelier revenu Lutter pour faire augmenter le salaire minimum et les barèmes de l aide sociale pour qu ils couvrent les besoins de base 40 + Atelier revenu Favoriser la communication entre les employeurs, les organismes communautaires et Emploi-Québec pour améliorer l information quant aux offres d emploi, assouplir la règlementation d accès aux emplois et cibler les besoins locaux sans avoir besoin de passer par des paliers ou des référents régionaux. Atelier revenu Développer davantage les activités d éducation à la consommation, d information sur le fonctionnement du crédit et sur les différents programmes d aide financière aux personnes appauvries et aux «petits salariés» 20 Créer plus d emplois étudiants, pour les jeunes sans expérience 18 Faire la promotion des ressources en francisation et informer sur les démarches à entreprendre lorsque les diplômes des nouveaux arrivants ne sont pas reconnus 17 Demander la gratuité du transport en commun en dehors des heures de pointe et les fins de semaine pour les personnes à l aide sociale. Réduire le coût du transport en commun pour les personnes de tout âge suivant une formation 11 Développer des services de garde diversifiés : CPE, milieu familial, Halte-garderie, milieu scolaire 4 4.3) Accéder à une alimentation saine et variée Mettre sur pied des coopératives ou des groupes d achats pour des denrées de base ou des produits de la ferme (bio). 47 Développer des ressources d aide alimentaire dans l est de Villeray. Adapter le dépannage alimentaire aux besoins des immigrants et ouvrir des ressources de type resto ou soupe populaire pour les plus démunis. 44 Développer dans l Est un point de service de l épicerie économique de la Maison de Quartier de Villeray, pour consolider les acquis Atelier ACA Mettre en service un camion ambulant ou des mini marchés pour vendre les fruits et légumes à bons prix pendant la saison estivale (faire des contacts avec des agriculteurs) 36 Faire encore plus la promotion des cuisines collectives 21 Créer un deuxième «moisson Montréal» à Villeray. (On pourrait approcher IGA, Métro pour qu ils collaborent) 14. Il y a moins de nourriture qu avant. Il faudrait un autre Moisson Montréal, un Moisson Villeray, avec lequel les épiceries du quartier pourraient collaborer. Ça prendrait une personne avec du leadership pour aller convaincre les commerçants de collaborer Atelier ACB. Augmenter le nombre de jardins communautaires (en ce moment près de 2 ans d attente) 10 29

30 Le nouveau Centre d Éducation à la Santé (CES) pourrait offrir les services d une nutritionniste ou d une autre personne ressource professionnelle pour soutenir les organismes existants et les projets à développer. Atelier ACA Aller voir les formules qui fonctionnent ailleurs dans Montréal et qui pourraient être réalisables dans Villeray. Atelier ACA Faire la promotion du jardinage collectif et communautaire mais aussi développer toutes les autres formes d agriculture (sur balcon, dans les cours, solliciter les gens pour qu ils prêtent leur cours). Atelier ACA Valoriser l implication des gens afin qu ils retrouvent leur fierté et qu ils gagnent un peu d argent. Que les gens s impliquent, qu ils reçoivent en retour et que leur implication serve à améliorer leurs conditions et qualité de vie ainsi que celui de la communauté Atelier ACB Il faudrait un livre de recettes économiques qui pourrait aider les personnes à faible revenu Atelier ACB 4.4) Accéder à des commerces de voisinage variés Collaborer avec l arrondissement pour susciter la venue de nouveaux commerces, prioritairement pour revitaliser l est du quartier. 62 Solliciter l arrondissement pour soutenir davantage des commerces alternatifs (coopératives alimentaires, épicerie économique, restaurants populaires, entreprises d économie sociales ) Atelier ACA Développer des lieux de socialisation avec des restaurants, des cafés et des lieux pour donner accès à internet. 49 Mettre sur pied une association de commerçants pour revitaliser les artères es rues commerciales (mettre en valeur les commerces, enlever les fautes d orthographe, nettoyer les vitrines, embellir les petites rues commerciales). 33 Ouvrir dans Villeray un commerce de restauration coopératif de type économie sociale (restaurant populaire familial). ) Atelier ACA Faire en sorte que les «nouveaux commerces» qu on veut voir s installer soient accessibles économiquement. ) Atelier ACA Développer des commerces à vocation économie sociale et des coopératives de travail dont les profits seraient réinvestis dans la communauté et favoriseraient la création d emploi Lieu de socialisation. Atelier ACB Mettre sur pied un lieu de socialisation pour la population du quartier, qui serait un reflet de Villeray. Un resto pop qui serait ouvert le jour, le soir et les fins de semaine afin que les personnes puissent y recevoir leurs amis, leur famille. Un resto pas cher. Atelier ACB 30

31 4.5) Se sentir en sécurité Ralentir la circulation automobile sur les grandes artères en améliorant la signalisation (lignes dans l asphalte, scarification, dos d âne, augmenter le temps aux feux de signalisation), la présence policière et en étant plus punitif (amendes). 63. Avoir une police plus proche des citoyens; plus concertée avec les citoyens; plus accessible (ex. : la nuit) et qui se rend plus visible (ex. : kiosque). Atelier SEB Présence policière aux abords des écoles n inspire pas confiance pour assurer la sécurité parce que leur intervention est «répréhensive». Remplacer les policiers (figure d autorité) par des intervenants (travailleurs de rue). Opter pour la sensibilisation et l éducation. Atelier SEA Améliorer les relations entre les jeunes, les policiers et les personnes de toutes les générations tout en impliquant les parents. 43 Sécuriser les abords des écoles par un aménagement adéquat : élargir et mieux entretenir les trottoirs, installer plus de bancs et plus d arbres. 27 Lutter contre le commerce de la drogue. 14 Améliorer l image du quartier par des ateliers avec la population. Faire savoir que Villeray n est pas un quartier dangereux et que les jeunes ne représentent pas une menace et que les gens du quartier compte de belles réussites. Atelier SEA Augmenter la visibilité des policiers. 9 Augmenter l éclairage dans certaines rues plus sombres. 8 Redonner une meilleure image du quartier dans les médias ) Vivre dans un environnement agréable Développer une piste cyclable et piétonnière d est en ouest, sécuritaire et bien entretenue, pour relier les parcs et les centres communautaires. 58 Que la piste cyclable soit séparée de la rue piétonnière (plus sécuritaire pour les piétons) Atelier SEA Faire des campagnes d embellissement du quartier. Créer un comité pour améliorer la propreté du quartier. 47 Améliorer le service de transport en commun en dehors des heures de pointe. Faciliter l accès aux personnes à mobilité réduite. 30 Développer plus de parcs pour les enfants, surtout dans l est du quartier. Augmenter les installations dans les parcs (tables à pique-nique, jeux). 28 Mettre sur pied un système de compost communautaire. 16 Rendre les ruelles vertes. Atelier SEA Planter des arbres fruitiers. Influencer la politique pour protéger nos arbres. Diversifier la variété des arbres. Permettre aux citoyens de décider les arbres qu ils veulent planter. Partenaires souhaités : jardins collectifs, éco-quartier et citoyens Atelier SEA 31

32 Améliorer la propreté des espaces publics comme les ruelles pour que les citoyens, notamment les familles se les réapproprient. Atelier SEB Sensibiliser les commerçants à la propreté autour des commerces. Atelier SEB 4.7) S instruire, se former Développer davantage le sentiment d appartenance et de fierté des élèves par rapport à leur école entre autres par des activités plus adaptées aux intérêts des adolescents et par plus de partenariat entre les écoles et les organismes. 48 Soutenir les gens qui veulent retourner à l école : services de halte-garderie sur les lieux de formation, support financier pour les frais de scolarité et les frais de transport, etc. 42 Faciliter l accès aux cours de francisation en offrant davantage de classes, en acceptant plus de gens et en facilitant la participation (halte-garderie). 34 Développer des approches flexibles pour les ateliers de francisation incluant des aspects théoriques et pratiques comme des cafés francophones et des loisirs. Atelier ESA Organiser une campagne de mobilisation contre le décrochage scolaire. 14 Développer des horaires plus flexibles pour la formation aux adultes par exemple : horaire de jour ou de soir et horaire temps plein ou temps partiel. 11 Développer davantage de lieux et de possibilités de formation professionnelle. 9 Établir des liens concrets entre les besoins des principaux employeurs du quartier et les écoles secondaires. Atelier ESA Augmenter le nombre de places en classe d accueil et mieux supporter les parents. 3 Mettre en place des projets pédagogiques parascolaires pour lutter contre le décochage scolaire qui se dérouleraient à l école mais en lien avec la communauté. Atelier ESA Développer davantage le sentiment d appartenance et de fierté des personnes en situation d apprentissage par rapport à leur milieu d apprentissage entre autre par des activités plus adaptées à leurs intérêts et par un partenariat renforcé entre écoles et organismes communautaires. Atelier ESB 4.8) Être en santé Développer plus de services à domicile : ressources intermédiaires, soins et soutien, médecins. 62 Demander au CLSC d offrir davantage d information et d activités sur la prévention en santé et un système de référence aux cliniques privées. 32 Développer plus de services préventifs et de support en santé mentale